[RP] Atchi! V'là les Kannushis!

Victorieuse, Yawa laissa Tatsuki se réfugier dans un coin de la pièce, vêtue de son seul kimono et la menaçant de son éventail.

"J’te préviens ! Si tu t’approches, j te tape !"

Ne lui lançant qu'un regard moqueur, la jeune Daimyo entreprit de nouer hakamas et obis entre eux, serrant, tirant de toutes ses forces afin de s'assurer de la solidité du cordage de fortune. Oeuvrant, elle ne prêter plus aucune attention à sa conseillère qui continuait à pester dans son coin.

Lui jetant un regard, elle la détailla un moment, un sourire moqueur sur les lèvres :

"Dis donc t'es mimi hein ! bien coiffée et court vêtue !"

Yawa éclata de rire avant de poursuivre, dans le but mesquin d'ajouter encore à la gêne de son amie :

" un peu court d'ailleurs le kimono, tu devrais songer à investir..."

Occultant sciemment le fait qu'elle aussi n'était pas dans une tenue des plus présentables, elle poursuivit son oeuvre. Une fois le cordage éprouvé à maintes reprises, la jeune femme jeta un regard circulaire dans la cellule, cherchant un point d'ancrage où fixer leur corde improvisée.

Elle s'approcha de la fenêtre et jaugea de la hauteur puis se retourna à nouveau. Le cordage semblait suffisamment long et elle décida de l'accrocher à la lourde poignée de la porte. Une fois nouée, elle tira dessus de toutes ses forces, prenant appui d'un pied contre la porte afin de juger de la résistance.Elle se retourna alors vers Tatsuki :

"Bon ben il paraît que j'ai pris du poids alors tu vas t'y coller !"

Fière d'elle, Yawa se dirigea vers la fenêtre et lança la corde de vêtements. Puis elle se tourna à nouveau vers Tatsuki qui n'avait pas bougé de son coin :

"allez viens ! vite avant que le bossu ne revienne !"

La conseillère ne se décidant pas, Yawa alla la tirer par la manche de son kimono, tentant de rester à distance prudente de l'éventail menaçant. Esquivant les coups, elle tira sa comparse vers la fenêtre puis devant la réticence toujours évidente de la daikan :

"bon tu veux voir cheveux rouges oui ou non ?!"

Sachant qu'il s'agissait là d'un argument imparable, elle aida la conseillère à se hisser par la fenêtre et elle l'encouragea de chuchottis tandis que celle-ci amorçait la descente :

"allez c'est pas haut ... " lui disait-elle tout en se disant que c'était quand même suffisamment haut pour se rompre le cou...

Elle entendit alors le bruit sinistre d'un vêtement qui se déchire et regarda rapidement derrière elle.

Yawa constata avec effarement que son hakama n'était visiblement pas résistant au point de leur servir de moyen d'évasion et elle jeta un oeil à Tatsuki qui n'était même pas à la moitié de la descente. Oubliant alors toute discrétion :

"REMONNTTTEEEE !!!! VIIITTEEEE !!! "

Tirant sur le cordage de fortune, elle aida sa conseillère à rentrer à nouveau dans la cellule et soupira.

"Pfff on est pas sorti de là !"

Yawa se colla contre le mur qui les séparait de la cellule voisine et tapa rageusement du pied contre les pierres.

Soudain, ses yeux s'arrondirent de stupeur. Elle regarda sa conseillère puis baissa son regard entre ses pieds... regarda à nouveau sa conseillère ...

"Tattt !! appelles à côté, dis leur de faire comme nous ! mais tu leur expliques bien quelle pierre hein !" tandis qu'elle se jetait à genoux contre le mur, observant avec une lueur d'espoir les pierres du mur.

Elle alla alors chercher la moitié de baguette cassée que Tatsuki avait rageusement jeté au sol quelques heures plus tôt et entreprit de gratter frénétiquement la terre ammassée entre les pierres ... pour les desceller...
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Elle enrageait d’entendre la Daimyo se gausser, préférant bouder dans son coin d’pièce à elle !
Elle était décoiffée, complètement débrayée, à moitié nue et n’avait qu’entrevu l’rouquin !
S’en était trop ! Elle aurait pu sortir, elle serait allée bouder chez elle, mais là manque de chance, elle était enfermée avec une Yawa remontée et qui en plus la cherchait !
Bon d’accord, l’idée de la corde de vêtements semblait une bonne idée, mais là faudrait la torturer pour le lui faire avouer.
Ainsi elle ne bougea pas le petit doigt pour aider sa codétenue, se renfrognant dans son coin, pestant à tout instant, jetant des regards de défis de gamine contrariée à celle qui tentait de les sauver.
C’est pas la gratitude qui l’étouffait en tout cas.
Quand Yawa vint la tirer de son coin, elle tenta de se débattre, fendant rageusement l’air de son éventail, mais la Daimyo était à esquiver les coups, et fallait que Tatsuki se battait comme une femme, et encore on est gentils…
Elle allait en venir à l’arme ultime féminine, et lui empoigner la tignasse quand le dernier argument fit mouche, arrêtant de lutter, mais pas de rouspéter, faut pas trop en demander non plus !
Bon gré mais surtout mal gré, elle entreprit la descente par la corde improvisée, lentement, précautionneusement, morte de trouille à l’idée de se briser le cou.

REMONNTTTEEEE !!!! VIIITTEEEE !!!

Soupire, serrant ses tits doigts de toutes ses forces, le reste coincé entre ses jambes dénudées.

Ha non ! J’bouge pas !
Faut savoir ce que tu veux toi… Descend ! Monte ! Chuis pas une marionnette ! Spèce de girouette !

Mais devant l’affolement visible de le Daimyo, Tatsuki pris peur et remonta à toute vitesse, attrapant la main tendue pour être secourue.
Le cœur palpitant, elle se laissa tomber à terre, assise contre le mur sous la fenêtre, elle reprenait son souffle en écoutant Yawa.
Pfff on est pas sorti de là ! !

Levant les yeux au ciel.

Mais j’te dis qu’le bossu y va r’venir rhoooo ! T’en fais donc pas !
T’as pas remarqué que les hommes plus ils étaient laids, plus ils faisaient d’effort pour nous plaire ?
Deux femmes comme nous, il va se jeter à terre quand il comprendra qu’il s’est trompé.
Marmonnant dans sa barbe.
Puis bon même si t’es pas aussi jolie que moi, t’es pas trop mal non plus… Mais chuis quand même super jolie !
He be en voilà une idée rassurante qui vous fait chaud au cœur ! Oui même quand elle s’autocomplimente, elle est contente la Tatsuki…

Tattt !! appelles à côté, dis leur de faire comme nous ! mais tu leur expliques bien quelle pierre hein !
Levant un sourcil perplexe, elle commença à prêter attention aux agissements de la Daimyo.
Fronce les sourcils… Tortille du nez… se tapote le menton du bout de son éventail….
Mais pourquoi tout le monde l’appelaient «Tat » en ce moment ?...Non mais c’est vrai, c’est pas si « Tatsuki » ça prenait des jours à prononcer… c’est sûr que « Tokugawa Imagawa Yawasshi, Daimyo no Oda » ça mérite quand même un peu plus un diminutif…
Ha non c’est pas le sujet…
Un peu perplexe…

T’es sûre de ton coup là ? Faut vraiment que je leur dise de faire comme toi ???

Sous le regard noir que lui lance Yawa, elle comprend qu’y vaut mieux obéir ou craindre le pire ! Qu’elle s’en prenne à son éventail après l’avoir dépossédée de sa dignité…par exemple...

Bon … Bon … Oki.. j’y vais…

Contrainte et forcée, elle se relève pour se pencher à la fenêtre, laissant apparaître une tête à la coiffure ravagée par son passage dans l’arbre et les combats entre les deux femmes, le tout parsemé des feuilles laissées en trophée par l’arbre, les pans de son kimono qu’on pouvait deviner débrayés, et encore heureux que personne ne pouvait voir ce qui se passait en bas…
Elle entreprit donc d’héler leurs voisins.

Tasukiiiiiiiiiiiii !!!!! Gamine !!!!!! Bah oui, elle la connait po encore. Heeeeeehoooooooo !!! Venez à la fenêtre, j’ai un message de Yawa !
Jete un regard vers la Daimyo, roule des yeux au ciel en soufflant * non mais qu’est ce qu’on me fait pas faire j’vous jure….Puis prenant son courage à deux mains, elle se lança * mais franchement c’est la honte de leur dire ça !*

Yawa elle vous demande de vous mettre à genoux devant le mur qui nous sépare, troisième pierre en partant du mur côté fenêtre, deuxième rangée en partant du bas. Oui bah elle avait dit la « même » pierre, fallait donc être précis !
Voilà donc vous vous mettez à genoux devant cette pierre et… reporte son attention sur Yawa, fronçant des sourcils perplexes, plissant les yeux, cherchant ce que pouvait bien fabriquer Yawa… Mais ne voyant pas ce qu’elle avait dans les mains, ni ce qu’elle grattait exactement…Reporte son attention sur la conversation, sur un ton abandonné de toute conviction. Et…. Apparemment…. Une fois bien en face, vous la fixez et vous la frottez de toutes vos forces…
Le message passé, elle hausse les épaules, lève les yeux au ciel devant les regards perplexes.
Non mais moi non plus j’ai rien compris….
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Et bien, avec ce qu'il voit par le trou de la serrure, c'est clair qu'il va avoir l'oeil bien propre. 2 donzelles en petite tenue dans une cellule, sur que pour se rincer l'oeil, y'a rien de mieux. Il est sûr de faire de beaux rêves cette nuit !!

Mais... mais... alors qu'il reluquait les gambettes de celle qui semblait prendre des décisions, appréciant la position penchée en avant en regardant par la fenêtre qui faisait remonter son kimono, le voila qu'il percute tout à coup !

Ah mais non, elles ont pas le droit, ça! C'est pas du jeu ! Et puis si les moines les croisent en cette tenue, pas sûr que cela soit très bien vu ! Ils risquent une raideur bien inconfortable et déshonorante !

L'esprit du bossu se met en marche. Comment les empêcher de prendre la poudre d'escampette ? En ouvrant la porte ? Non, cela aiderait plutôt la descente de la première et la deuxième en profiterait sans doute pour s'enfuir par la porte, pas sûr qu'il réussira à l'avoir 2 fois de suite !

Le sourire revient sur le visage du bossu. Ouf, les kamis doivent être avec lui, les voila de nouveau réunies ces 2 là !

Maintenant faudrait trouver un moyen pour continuer le travail qu'elles ont commencé. Sûr qu'elle serait bien plus jolies sans rien du tout !

Ah oui ! Il a trouvé, s'il parvient à renverser le contenu d'un seau sur leur kimono, elle l'enlèveront sans doute, ou au pire, cela se transformera en concours digne des plus belles caisse nocturnes ! ( ben oui,je suis pas sûr que les boîtes de nuit existaient, alors j'ai appliqué des termes plus médiévaux ! ).

Voici donc notre bossu en quête d'un seau plein.... oui mais où trouver ça ?

Guaa...

Comment s'assommer comme un grand sans besoin d'personne... Essayer d'jouer au héro! Mais forcément qui a eu l'idée d'coller des portes aussi solides dans un monastère sérieux?! Z'ont peur qu'les moines s'échappent?! Tasuki avait accusé l'coup et s'était r'trouvé par terre, sonné. En s'redressant, il regarda la porte qu'avait pas bougé d'un poil, la fusillant du r'gard et en s'massant l'épaule. Bon sang ce temple allait le détruire... Bon, c'pas comme ça qu'ils allaient sortir hein...

Louchage en direction d'la f'nêtre, porte, f'nêtre, porte... Rhaaaaaaa! Non non non, y r'ssortirait pas par la f'nêtre! D'jà qu'ça lui avait valu un bandage, même qu'les moines en avaient profité d'le t'nir comme ça hein! Z'avaient bien serré les sagouins... Aussi quand il entendit une voix dehors, c't'avec prudence qu'il passa la tête par la f'nêtre.

Mouiiiiiiiiiiiiii?

R'gard suspicieux, haussage d'sourcil, La voisine d'chambrée était là, et donnait des conseils d'la part de sa compagne.

Mais qu'est-ce tu dis?? T'crois qu'un génie va sortir d'la pierre ou quoi? C'pas un génie qui nous faut, c'est une clé! Ou une échelle! Aaaaaaaaah! Il s'tapa dans les mains, la lumière enfin à tous les étages! Z'allez lui d'mander d'nous ram'ner tout ça c'est ça??

C'tait con comme idée, ça existait pas les génies... Du coup y s'coua la tête pas convaincu pour un rond...

Non, t'sais quoi? J'crois vraiment qu'ça march'ra pas...

Un coup d'œil en bas, et il réprime un "gloups". Une fois ça suffit, on va vraiment pas l'tenter une seconde... Mais bon, y a toujours un p'tit r'bord qui pourrait relier les f'nêtres, pas négligeable, mais pas utile pour descendre... Du coup l'grand loucha sur la fameuse pierre... Avant d'retourner voir la Daïkan par la f'nêtre...

Nan mais franch'ment, j'comprends pas plus qu'toi, t'as pas des précisions, j'me vois mal caresser une pierre quoi, si quelqu'un entre et m'voit faire ça j'te raconte pas...
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S'escrimant à vouloir déceler la pierre, Yawa grattait de toutes ses forces. Munie de sa demi-baguette, elle voyait avec satisfaction la terre située dans les interstices qui tombait.

S'interrompant un instant, elle jeta un oeil à Tatsuki, penchée à la fenêtre. Celle-ci tentait de faire passer le message aux captifs de la cellule voisine. Si ils s'y mettaient tous les quatre, ils pourraient sortir dans ... quelques jours ....

Ecoutant les propos de la conseillère, Yawa reporta son attention sur la pierre et calcula mentalement si les indications données étaient les bonnes.
Satisfaite, elle reprit son ouvrage qu'elle interrompit bientôt à nouveau ...

Et…. Apparemment…. Une fois bien en face, vous la fixez et vous la frottez de toutes vos forces…

En soupirant, Yawa lâcha son bout de baguette, se releva et se dirigea vers la fenêtre. En sueur, elle s'essuya le front, n'omettant pas de se barrer le visage d'une large trace noire.

"Tsss mais n'importe quoi ! Ils vont rien comprendre là ! C'est sûr !"

Se penchant à son tour à la fenêtre, elle reprit donc des explications un peu plus claires :

"bon alors vous vous mettez à genoux devant la pierre, vous trouvez un truc, vos ongles, un bout de bois, n'importe quoi ! Et vous grattez la terre pour déceller les pie.... "

Yawa aperçut alors le rebord de la fenêtre de l'autre cellule puis jeta un oeil sur leur fenêtre ... nouveau regard sur l'autre fenêtre ...

"Non j'ai une meilleure idée !!!"

Elle remonta vite fait la corde de vêtements qui pendait toujours à la fenêtre et la balança au rouquin ...

Ignorant les protestations qui pointaient ( changer de cellule ça servirait pas à grand chose hein !) ... Elle poursuivit ses explications :

"vas y le rouquin ! accroche ça !"

Tout en lui lançant l'extrémité de la corde.

Sûre d'elle, Yawa attendit alors que le signal leur soit donné...
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Ecartant les mains en signe d’impuissance face aux questions du rouquin.

Ha non mais moi j’répète… j’ai rien compris non plus, mais elle a sûre d’elle, alors bon…
Tit coup d’œil à Yawa.
Puis, non, j’te confirme qu’elle est bien en train d’frotter là… chais pas, têtre qu’elle veut qu’ce soit propre doit avoir une phobie d’la pierre sale…

Elle laissa sa place à la fenêtre.

bon alors vous vous mettez à genoux devant la pierre, vous trouvez un truc, vos ongles, un bout de bois, n'importe quoi ! Et vous grattez la terre pour déceller les pie...

Levant les yeux au ciel, bouche pincée, se met à grommeler.

Ha non mais là de suite, c’est sûr que c’est plus clair… faut la frotter avec les ongles ou un bout d’bois… *Croise les bras sur la poitrine, boudeuse*j’aurai pu l’dire moi aussi hein…’spéce de maniaque…

C'est qu'en plus de lui faire dire des bêtises, elle était précise dans c'qui fallait raconter...
Et la voilà qui balance leurs vêtements au rouquin.

Non mais attends, il en a des vêtements lui ! Pourquoi tu lui donnes les notres ?

Poing sur les hanches, la brune attend son explication, l’a pas envie d’finir d’là cul nu !
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Mais c'pas possible, l'air dans la cellule d'à côté d'vait vraiment pas être bon, qu'est-ce qu'elles chantaient toutes les deux, gratter la pierre... L'mortier à la limite mais la pierre... Pis c'tait pas l'tout, mais l'avait rien pour ça, alors à moins d'démembrer un meuble... Il était tout à sa réflexion quand il n'entendit plus rien, du coup il jeta un œil par la f'nêtre. La mère tonneau (bah oui, elle s'était r'trouvé d'dans peu de temps auparavant, faut suivre un peu!) était en train de r'monter une corde faite en tissus... Où s'qu'elles avaient dégoté assez d'draps pour faire ça?? Dans un réflexe il l'attrapa quand elle lui fut lancé et il allait parler quand on l'interrompit. L'allait pas pouvoir en placer une, c'pas possible!

L'accrocher, l'accrocher...
La lumière fut! 'Fin en espérant qu'y s'agissait bien d'ça! Corde improvisée en main, l'grand cherchait un coin où l'attacher. Fallait pas qu'ça lâche quand même... Hmmmm... Désespoir... Mais y a que dalle dans ces pièces! Du coup, l'rouquin avisa le cadre de la f'nêtre ou on pouvait à la limite passer tout ça... C'qu'il fit... Bon, l'allait les r'joindre, z'avaient bien besoin d'un homme pour les sortir d'là! Bah ouais faut bien penser des choses positives, peut pas s'dire qu'lui même n'arrive pas à s'sortir d'là tout seul, Ô mauvaise foi...

Il s'pencha à la f'nêtre et testa rapid'ment la solidité d'la corde...

J'vous r'joins, j'espère qu'c'est bien serré hein, sinon z'aurez ma mort sur la conscience.

Un coup d'oeil en bas, pas trop haut, mais la chute risquait d'faire mal, il en savait quelque chose! C'est donc en ronchonnant qu'il se lança dans l'escalade (si on pouvait app'ler ça comme ça)... Pitite, tiiiiiiiite pitite corniche où poser un pied après l'autre, han ça allait chier, sisi ça allait pas l'faire. Pour l'instant la corde tenait, mais pour combien d'temps, hein??

On n'a pas idée d'se coller dans des histoires pareilles, non mais j'vous jure, bien des femmes pff, non mais franch'm...OOooo... ment!

C'est qu'la "corde" avait donné comme un p'tit coup d'mou là... Coup d'oeil en arrière, nan ça va elle avait l'air d'bien t'nir en fait... Hmm, Plissage d'yeux méfiants... Puis r'prise des quelques pas qui restaient à faire. Ouaaaaaaaais! Arrivé! Il lâcha pas pour autant la corde, on savait jamais.

Ayé! J'suis là pour vous sau...

L'attendaient deux nenettes presque à poil et ça, s'y attendait pas du tout! Il resta scotché pendant un instant, l'air de pas y croire une seconde, d'vait rêver, c'tait pas possible autrement! Mains serrées sur la corde improvisée, il était mouché pour l'coup.

Maimaimaimaimaiiiis... MAAAIS! Qu'est-ce que c'est qu'ces t'nues?!

Géné au possible d'les voir comme ça, l'grand détourna la tête, certes avec une certaine difficulté à arracher les yeux d'cette vue prenante, mais enfin, c'tait quoi c't'embrouille!?

J'rentrerai quand vous s'rez rhabillées, allez allez, j'regarde pas, promis.

D'vait être en plein rêve... Même s'il l'avait voulu l'truc là, ce s'rait jamais arrivé, se s'rait fait j'ter bien avant... Donc ouais c'pouvait être qu'un rêve. Mais même en rêve, pouvait pas s'permettre d'en profiter enfin! L'avait quand même un brin d'honneur l'Tasuki! Il avait juste pas vu qu'un des noeuds d'la corde était en train d'se dénouer... Mais bon, si c'était un rêve ça lâch'rait pas...
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Elle avait fini par piger l’truc…

J'vous r'joins…

Sent un vent d'panique...
Baisse les yeux sur ses jambes nues, dans l’alignement, les pans de kimono qui pendouillent, et une vue plongeante sur son linge intime… de honte, l’rouge lui monte aux joues… s’tâte le crâne, sent sous ses doigts les feuilles encore emprisonnées, les nœuds dans ses cheveux emmêlés…
*Non !!!!!!!!!!* Et v’là Tatsuki en détresse, qui tente à toute vitesse de s’effeuiller, d’se recoiffer comme elle peut, tirant sur ses cheveux, poussant des petits « aie aie mais aiiiiyeuuuu !!!*
S’jete sur la moitié bout d’bois qui git au sol, tentant en quelques coups de mains de s’improviser une coiffure à peu prés présentable.
L’entend grommeler, sa voix se rapprocher, sait pas très bien pourquoi mais n’a pas envie qu’il la voit dans cet état !
Un presque chignon esquissé, cherche à présent de quoi se fermer le kimono, mais rien…

‘tain sont radins ici ! Laissent rien trainer !

Fouille la pièce d’un regard anxieux, avant d’commencer à loucher que son obi accroché à la poignée… *non… oui…non… oui !!* S’approche discrètement de la poignée et commence à tirer doucement sur le nœud, jetant quelques regards inquiets vers Yawa, va prendre cher si elle s’fait chopper… faut l’avouer, pas la moindre pensée pour l’roux sur l’coup…

Blabla oui peut pas s’concentrer sur deux choses à la fois !…mais franch'm...OOooo... ment!

Lâche immédiatement l’bout d’tissu, croise les mains dans l’dos, prenant l’air le plus innocent possible en observant l’plafond… Puis t’façon trop tard il est là… les joues empourprées, jete un coup d’œil désespéré sur la porte, prie pour qu’elle s’ouvre par miracle, lui donnant l’occasion de fuir l’humiliation à venir… mais non toujours fermée c’te saleté !

Maimaimaimaimaiiiis... MAAAIS! Qu'est-ce que c'est qu'ces t'nues?!

La honte se transforme en colère ! *t’façon tout ça c’est d’sa faute ! si il est pas content c’poreil ! Pi quoi ? Sont pas assez bien pour lui ? Pour qui qui s’prend ?*


J'rentrerai quand vous s'rez rhabillées, allez allez, j'regarde pas, promis.

S’avance vers la fenêtre, toute dignité occultée, sortant la tête, furieuse.

Arrête d’faire ton gamin ! Nos vêtements, tu les as entre les mains !
Alors s’tu ramènes pas tes fesses ici tout’suite, j’te préviens que j’vais les récupérer sans m’soucier d’c’qui va t’arriver !

Sur ce elle tourne les talons, et va rejoindre sa fichue poignée d’porte qui voulait pas libérer son obi.

J’compte jusqu’à 3 et j’reprends ce qui est à moi !
1… 2… 3 !!!

Se jette sur la poignée et tente de défaire le nœud d’son bout tissu.
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"j'vous r'joins !"

A mais non elle avait pas prévu ça du tout !

Yawa allait répondre au rouquin qui tenait la "corde" entre ses mains. Lui dire que c'était elles qui le rejoignaient mais au final ... Après un coup d'oeil en bas, elle se dit que c'était pas plus mal ainsi.

Jetant un regard à Tatsuki, elle lui fit signe de tenir la corde par sécurité et ne s'inquiéta pas plus que ça de ce que faisait la conseillère. Mais elle la vit s'affairer étrangement dans la pièce avant de se coller à la porte. Renonçant une fois de plus à comprendre, les yeux rivés sur la progression du détenu d'à côté, elle observait son avancée prudente ... jetant de temps en temps des coups d'oeil en bas ..."si il tombe ..aïe ..." se disait-elle.

Voyant qu'il s'en sortait plutôt bien, Yawa risqua un coup d'oeil derrière voulant s'assurer que sa conseillère tenait également la corde.

Elle n'eut pas le temps de dire quoi que ce soit, une exclamation la faisant se retourner

"Maimaimaimaimaiiiis... MAAAIS! Qu'est-ce que c'est qu'ces t'nues?! "

Nouveau coup d'oeil à Tatsuki qui avait l'air bien trop innocent à son goût... Pis d'abord qu'est ce qu'elle faisait près de la porte ???

Yawa allait répondre au rouquin quand elle vit la daikan fonçait droit sur lui et lui répondre vertement.

Un sourire aux lèvres, elle enchaîna :

"pour que je me rhabille, faudrait que vous me rendiez mon hakama que vous serrez dans vos mains san ..."

A peine sa phrase terminée, Yawa entendit les menaces proférées par la daikan et avant même d'avoir le temps de bouger, elle la vit fondre sur la porte de la cellule, bien décidée à dénouer la "corde".

Un coup d'oeil vers le rouquin toujours sur la fenêtre ... Un coup d'oeil à la daikan ... Nouveau regard vers le rouquin ... des images d'une chute dans la tête et ...

"NONNNNNN"

lâchant la corde qu'elle tenait, Yawa fila vers la porte à son tour, jambes à l'air, elle se demena contre la daikan

" fais pas ça !! tu veux le tuer ou quoi ???"

Elle posa ses mains sur la poignée, empêchant Tatsuki de dénouer les vêtements et tout en maintenant ses mains sur la porte, elle regarda à nouveau le rouquin :

"dites faudrait faire quelque chose là ... faudrait pas qu'on nous voit comme ça ...Peut-être que si vous nous rendiez nos vêtements ... "

Mais tandis qu'elle parlait, Yawa sentait le noeud desserré par la daikan qui était en train de lâcher sous ses mains ... Elle jeta alors un regard affolé à sa conseillère ....
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Bon, qu'est-ce que c'était que tout ce rafut! Les voila qui criaient par la fenêtre ! Un coup à rameuter les moines, ça !

C'est pas possible, ça ! J'suis juste parti 5 minutes pour trouver mon seau d'eau et voila le résultat, ils vont me faire pincer, moi ! J'te jure, on peut plus s'amuser tranquille !

Il pose son seau devant la porte des prisonnières, puis colle son oreille.

Ah non ! Mais qu'est ce que c'est que cette histoire ? Qui c'est qui veut leur redonner leur vêtement !?

Bon j'y vais, pas le choix.

Ckling chling klong.

Bruit des clefs qu'il remue dans sa poche. Ah! C'est celle là, oui...

Skrrk... shklic *

Bruit de la clef qui joue dans la serrure.

Gniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii

Bruit de la porte qui s'ouvre. Mais....mais... qui c'est qui tire sur la porte comme ça !? Ca va pas non ?
Vite ! Mise en position oblique pour contre-carrer le mouvement de la porte, laché du seau qui déverse son contenu liquide dans la cellule, fermeture de la porte avec moults efforts sous les yeux ébahis et les acclamations de la foule, petit tour de clef dans la serrure, retourné du corps pour poser son dos contre la porte, positionnement de la main sur la poitrine et soupir de soulagement !

La vache ! J'ai eu chaud là ! Mais qu'est-ce qui faisaient là dedans ? J'ai même pas pu me rincer l'oeil ! Zut alors !

* désolé, j'suis pas super fort en bruitage et l'ingénieur du son est en grève ...

Il louchait sur la Daïkan qu'était v'nu lui dire deux mots au sujet d'vêt'ments qui tiendrait dans les mains, renchérie par la daimyo, et ce fut l'déclic!! Ouh pinaise il failli lâcher tout pour l'coup! Mais s'ravisa, c'est qu'y avait quand même pas mal de mètres en d'ssous. L'regard sur la corde improvisée qu'il t'nait, il s'couait la tête...

Bon sang mais pourquoi z'avez pas prit aut'chose?! On n'a pas idée!

Nan mais franch'ment?! S'retrouver presqu'à oilpé avec un bonhomme, bonjour la réputation! Mais personne l'saurait en même temps, y avait pas un chat à l'horizon... C'est quand il sentit du mou dans la corde qu'il s'inquiéta un chti brin... Et il observa les deux femmes en train d'faire...

Héééé! nan mais vous voulez m'tuer ou quoi? J'croyais qu'j'devais vous sauver?!

Comment retourner les situations, c'tait pas mal hein, mais il allait quand même pas admettre que c'était des femmes qu'étaient v'nues à son secours, ce s'rait... Enfin ce s'rait quoi... Et d'un coup, c'est marrant comme d'un coup il se r'trouva méchamment dos en arrière, Raidit, l'roux hésitait entre bouger, et rester immobile. Fallait faire quoi dans ces cas là? En tous cas l'était passé à muet! Et bon. S'il bougeait pas, p't-être que la corde arrét'rait d'se détendre, mais non, avec le poids, fallait pas compter d'ssus. pis l'était pas très rembourré, du coup y r'bondirait pas une fois au sol... Eh ouais faut penser à tout! Du coup, maintenant c'tait hésitation entre : Soit il lâche tout d'un coup et s'accroche à la f'nêtre, soit il y va tranquilou jusqu'à ce que le nœud s'défasse... Optons pour la première!!!

Et c'est agrippé au rebord, vêtements lâchés, qu'il essayait d'rentrer s'mettre à l'abri. Il avait presque réussi à se hisser! L'est trop fort. Un boucan pas permis dans la pièce, et lui qui grognait

bah ouais j'fais c'que j'peux! v'nez m'ai...

Y v'nait d'lever l'nez, à temps pour voir... Une vague?? S'engouffrer dans la pièce par la porte à moitié ouverte, détrempant ainsi les jeunes femmes. Après un dernier effort, il finit par se laisser tomber dans la pièce, et se tourna direct, pour pas les voir.

Promis j'regarde pas... *tilt* Mais j'crois qu'y a comme un souci... Hum... Qui va chercher les vêtements qui sont accrochés dans la cellule d'où j'viens? Et ceux qui seront tombés quand vous aurez pris ceux qui sont à portée?

Bah ouais, c'tait pas bien malin ça. Pour pouvoir tendre la 'corde' il avait du nouer le bout là où il était, et maintenant l'était avec deux nenettes en p'tite tenue et trempées. L'info monta enfin à son cerveau, et il s'tourna vers Tatsuki et son amie Daimyo qu'il connaissait pas encore, sourcils froncés.

Hé mais pourquoi z'êtes enfermées là au fait?

Il zieuta sans trop détailler la jeune femme qui accompagnait sa chipeuse d'éventail, pitite curiosité...

Et t'es qui au juste? J'veux bien comprendre qu'ma presqu'homonyme vienne à mon s'cours puisqu'elle a pas résisté à mon charme, mais on s'connait pas nous, si? Quoi qu'attends, t'me dis quelqu'chose...

L'avait une tite tête le bonhomme... il en avait presqu'oublié qu'ils étaient enfermés!
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Les évènements s'enchaînèrent sans que ni l'une ni l'autre n'ait le temps de réagir.

Tandis que Yawa avait toujours son regard posé sur la daikan, un bruit se fit entendre dans la serrure et toutes deux lachèrent d'instinct la poignée.

La porte s'ouvrit laissant passer le bossu en même temps qu'un espoir de fuite.

Mais non ... La surprise de voir le sol passer de terreux à boueux, les vociférations d'un rouquin disparaissant à l'ouverture de la porte pour réapparaître à sa fermeture ... Et trop tard ! La porte était refermée avec un bossu qui avait de nouveau disparu !

Nouveau regard au rouquin qui dans une acrobatie, tentait d'éviter la chute et elle baissa ses yeux sur ses jambes à l'air ..

"Nan mais là faut faire quelque chose !" maugréa t'elle.

[i]Pataugeant dans la gadoue jusqu'à la fenêtre, elle s'adressa au rouquin :

"faut vraiment nous rendre nos vêtements la !"

Elle entreprit de dénouer son hakama que tenait le rouquin quelques instants plus tôt.

S'interrompant une seconde dans ses gestes, elle nota que ce dernier posait au moins autant de questions que la conseillère et soupira avant de répondre :[/i]

" ce qu'on fait là ?! Je me le demande ! Faut lui demander à elle !!!" désignant la daikan d'un mouvement de la tête.

"et je suis ...euh..." Yawa hésita un instant puis reprit d'une voix qu'elle voulait affermie :

" Je suis Tokugawa Imagawa no Yawasshi, Daimyo no Oda !" voulant par ses paroles, faire oublier la situation dans laquelle elle était.

Yawa tourna alors son regard vers Tatsuki, pestant intérieurement avant de marmonner :

"prochaine fois elle se débrouille toute seule !"

Le noeud céda enfin et elle alla dénouer l'autre côté de son hakama, tentant de garder un semblant de dignité, les zoris boueuses, les jambes nues, le visage maculé et le kimono débraillé.
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Alors qu’elle tentait désespérément de récupérer son obi, v’là qu’Yawa se jette également sur le morceau de tissu.
Outrée, surtout que son hakama à elle était tout au bout de leur corde de fortune, ce qui en tant que corde de sortie l’arrangeait, elle aurait pu le récupérer une fois en bas, mais avec l’utilisation actuelle, elle pouvait faire une croix sur l’idée de ressortir de là avec un minimum de dignité.
Donc son obi, personne d’autre ne le lui piquerait !
Elle se mit à donner de petites tapes sur les mains de la daimyo en vociférant des :

Mais c’est à moi !!! Mais lââcheuuu !! Pas touche !

Alors qu’elle allait en venir aux dents, un bruit dans la porte l’interrompit, tout d’abord elle resta interdite, avant d’entrevoir une lueur d’espoir et de lancer fièrement à Yawa.

J’t’avais dit qu’il reviendrait !

Trépignant en voyant la porte s’ouvrir, elle s’apprêtait à l’accueillir, quand elle reçu la déferlante.
Trempée jusqu’à l’os, les pieds dans la boue, débraillée, décoiffée, c’était pas franchement le moment de la chercher…

qu'ma presqu'homonyme vienne à mon s'cours puisqu'elle a pas résisté à mon charme

Alors qu’elle frissonnait à sentir un filet d’eau lui couler le long de son dos, Tatsuki serra les mâchoires, poings fermés, tentant de contenir sa rage, de la fumée aurait pu s’échapper de ses narines tellement la fureur la ravageait.

Je me le demande ! Faut lui demander à elle !!!

Là s’en était trop ! Fallait remettre les choses au clair et tout d’suite !
Elle sentit un voile de mauvaise foi l’envelopper, et les mots commencer à lui échapper à l’insu de son plein gré…


Mais alors là… pas du tout, c’est tellement pas vrai que c’est faux !
Chuis juste venue parceque…heu… parceque d’abord !
Et je suis pas du tout intéressée par un roux même pas fichu de s’échapper d’un monastère !
Jetant un regard dédaigneux au roux, elle reprit menton levé.
Ouep ! tout à fait !
Chuis amoureuse d’Azutruc ! Enfin Azumachin… Azumamachin !
Grimaçant sous la réflexion…
Azuquelquechose…
Puis triomphante !
Azumamaro ! Voila !


Se tournant vers une Yawa passablement perplexe, Tatsuki sentit qu’elle en avait encore sorti un belle, mais bon… puisque sa bêtise était lancée, autant l’assumer…
Elle reprit donc sur le ton de la conversation.

Oui j’ai pas encore pu t’en parler, mais bon voilà quoi… ça te tombe sur l’crâne sans qu’tu t’y attendes, et là ça vient de me tomber d’ssus…
Donc bon, on peut quand même dire que t'es la première au courant...
Moment de réflexion...
On peut même dire qu'en fait tu l'as su avant moi, quelque part... et me demande pas comment c'possible, c'est comme ça!


Terminant de détacher son obi, elle commença à se l’enrouler autour de la taille, se faisant une sorte de mini-jupe avant l’heure, étant donné qu’elle pouvait faire une croix sur son hakama.

Bon c’po tout, mais faudrait qu’on sorte là !
J’ai rendez-vous taleur avec Azu… grrr bon avec Azu tout court, on va prendre le thé, se conter fleurette et tout tralala alors zou ! Maintenant on sort !

Sur ce, elle se tourna et commença à s’acharner sur la porte, bon d’accord elle allait pas s’ouvrir, depuis l’temps que tout le monde s’y acharnait, bien entendu qu’elle allait pas céder, mais au moins elle se montrait trop occupée pour répondre aux questions qui pourraient être posées, et elle échappait aux regards qui suivaient sans doute son annonce.
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Je suis Tokugawa Imagawa no Yawasshi, Daimyo no Oda !

...

Gros blanc... Ouh pinaise il allait s'faire décapiter en sortant d'là. Il j'ta un r'gard en direction de Tatsuki mais trop occupée à tenter de récupérer ses vêt'ments, il revint à la Daimyo. "sors un truc, n'importe quoi, sinan t'es mal barré, aller!" ... Nan y avait rien qui v'nait. Il s'voyait d'jà mort. Se r'trouver dans une situation pareille avec des femmes... A la limite! De simples mortelles paysannes y aurait pas vraiment eu d'soucis, mais il se r'trouvait avec la Daïkan, d'jà là ça l'faisait moyen, mais en plus avec la Daimyo... Là ça l'faisait pas du tout.

Les scénarios les plus farfelus passait dans son esprit. Et si on l'accusait d'l'avoir enl'vé?? ... Vu la t'nue ça pouvait même être pire... L'rouquin passa une main sur sa gorge, avant d'desserrer un peu l'col du kimono. L'avait un coup d'chaud là...

T'es témoin, j'suis innocent, j't'ai pas enl'vé hein...

Mouarf mais malgré ça, même si elle le criait sur tous les toits y en avait bien qui allaient dire qu'il l'avait m'nacé pour qu'elle le dise... Ouais, bah il était mal... Heureus'ment Tatsuki vint rompre le cours de ses pensées mais il savait pas comment l'prendre. Pour l'coup, il s'empourpra, avant d'se rendre compte qu'un truc clochait. non mais elle faisait c'qu'elle voulait! Il se s'rait collé des baffes!... Vexé... Mais... Savait pas pourquoi, mais il irait bien voir qui c'était c'gus... N'laissons rien paraitre... Puis après tout, c'tait quand même plus amusant, et l'défi s'rait pas mal à rel'ver. Du coup, un sourire en coin s'placarda sur sa trogne, et il s'appuya au mur, bras croisé, tout en r'gardant la Daïkan s'énerver après la porte.

Doit pas être content c't'Azu qu'tu saches même pas comment y s'appelle...

Avant d'se pencher à l'oreille de la Daimyotte :

C'qui c't'Azu?

C'est qu'il en aurait presqu'oublié qu'fallait sortir de là... La f'nêtre? Impraticable sans s'casser l'cou. La porte, fallait l'enfoncer, mais il avait foiré son coup dans la chambre voisine, ca criait pas assez dans celle là pour attirer du monde... Il était en boule... Il était condamné en sortant... Nan y avait pas... Au point où il en était... Fallait jouer l'tout pour l'tout... Soit tout foirait, soit ça fonctionnait. Puis y savait pas vraiment le pourquoi du comment, juste une envie soudaine!... Mais y s'ravisa, y avait p't-être encore un espoir après tout! Du coup y s'contenta d'montrer la f'nêtre,

Et si vous donniez d'la voix pour qu'un moine vous entende? Y m'ont tell'ment entendu qu'ça march'rait pas avec moi, mais des femmes enfermées...
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Furieuse, elle était furieuse, elle se sentit bouillir de l’intérieur, non seulement il ma narguait, mais en plus il s’en fichait !
Et même si elle avait rien à faire de son opinion, ça l’agaçait, mais alors ça l’agaçait.. !!
Le rouge aux joues de sa colère contenue, enfin elle se défoulait pas mal sur la pauvre porte, mais c’est sur autre chose qu’elle se serait bien lâchée, voir sur quelqu’un d’autre !
Continuant à s’acharner vainement sur la poignée, elle maugréait.


C’est parcequ’on se donne dit des mots doux ! J’po besoin de l’appeler, j’sais l’trouver !
Et sin tit nom dans l’intimité c’est Azumounet ! Ha ba oui tant qu’on y était autant continuer à s’enfoncer…

Elle écoutait ce qui se passait dans la pièce d’une oreille distraite, mais la proposition fit un tilt dans sa tête.
T’façon, elle en pouvait plus, fallait qu’elle aille voir ailleurs si elle y était, avant qu’il finisse d’achever ses nerfs.
*Mais c’qui l’est agaçant c’lui là !!!!*
Son ventre chatouillé, se sentait toujours l’air d’une godiche quand il était dans l’coin, et là elle l’était pour vrai, et complètement débraillée, trempée et décoiffée !
Marre de marre de marre !!!
Elle se rendit donc à la fenêtre, laissant un répit bien mérité à la pauvre porte, avant de se pencher à la fenêtre pour se mettre à hurler.


J’veux sortir !!!!!!!!!!!!!!!!!!! Au secours !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
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