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[RP Ouvert ! ] Occitània ~ La fabrique

Natale
On y arrivait, bientôt la dernière de la première ligne droite pour Occitània.
Tant d'espoirs et tant d'élan pour quelque chose parti de presque rien. Il avait fallu du dialogue, il avait fallu des rencontres, et cela devait se poursuivre. Tout cela était à eux désormais.
Bientôt ils ouvriraient leur stand eux aussi. Tout vient à point à qui sait attendre.

Tant de monde regroupé auprès de "la fabrique".
Natale admira la descente de la jeune dame...

- Et comment t'appelle-tu ?
Alors qu'il lui posait la question on le héla à nouveau, il se retourna pour retrouver le visage qui allait avec cette voix qu'il avait appris à reconnaitre.
Ses yeux scrutèrent celui du grand homme, grand au sens propre comme au figuré d'ailleurs.

- Olé ! Bienvenu
Le Sénéchal de la COCT s'exprima avec toute sa franchise, la jouvencelle repris aussi derrière et il comprit qu'avec Iurek ils faisaient tous trois parti de l'armée toulousaine.
Il accueillit Le Sénéchal comme il se doit, lui montrant les godets de vin et le jambon avec la dague prêt à servir et lui-même reprit :

- Et il faut en parler tous ensemble ! D'ailleurs je vous remercie d'être venu.
Ah bien l'armée est importante. Il semble que l'on ai préféré s'appuyer sur des lois paranoïaques plutôt que de faire confiance en l'armée. Car en définitive l'action prime sur la réaction.

Il se demandait si le Sénéchal allait lui parler des sujets qui l'intéressaient au premier chef ou qui avaient suscité des questions dans leurs primes discussions, il le laissa donc poursuivre.
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Navis
Ah comme il est facile de critiquer..mais bien plus dur est de rester humble devant ces critiques. De bien douces paroles devant et de bien cruelles pensées derrière. Comme il est aisé de mettre tout le monde dans le même bateau. "Tous des pourris", facile à dire...

Ses concurrents, ou plutôt ses futurs collaborateurs, remportaient visiblement un intérêt non négligeable et cela l'a rendait heureuse pour eux mais triste pour elle et son équipe..

Navis écoutait les nombreuses personnes présentes dans la fabrique, elle n'en connaissait pas la moitié mais elle était heureuse de rencontrer de nouvelles têtes et qui sait peut être deviendront-ils des amis. Mais pour commencer un signe de tête en guise de bienvenue serait suffisant.

Les questions sur l'armée l'intéressée fortement mais Navis ne se permettrait pas d'intervenir, puisqu'il faut avouer qu'elle n'y connaissait pas grand chose des l'armée et ses rouages, et c'était le moment d'apprendre et de se taire.

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Drumgray
il eut fallu un peu d'effervescence, et un peu de courage, pour que le cavalier noir lâcha un peu les tribunes candidates pour se rendre en ce bâtiment qui reprenait vie. Il voulait consulter ses dossiers, sans avoir à supporter les perturbations - amusantes, au demeurant - de ceux qui agrippaient à un pouvoir de toutes leurs griffes, sans autre considération que d'y rester !
Il poussa donc la porte et adopta ce lieu négligé pour l'heure pour toute sa satisfaction. Il aurait donc tout loisir de donner suite à ses courriers d'encouragements, à ceux qui lui indiquaient combien certains étaient déçus des actes de ceux qui disaient avoir agi depuis si longtemps.. Bref... Il fallait bien se faire secrétaire et écrire au... peuple ! Sinon, qui d'autre l'aurait fait ?
Un sourire navré, et une plume toute neuve, Albignac se mit à gratter sur les feuillets.
Natale
Et bien pour une première ça avait été un bon début !
Il était temps de réactiver un peu tout ça. Le changement se mettait en place petit à petit désormais et ce mandat s'avérait vraiment riche en tout points.
Des sujets étaient en court de discussions, d'autres missions achevées, mais d'autres question avaient aussi vu jour.

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Eric.mrk
Eric avait eu vent de la réouverture de la fabrique afin que chacun puisse s'exprimer et converser en vue des comtales... Bien que le temps de l'élection n'était pas encore véritablement venu, la campagne semblait déjà battre son plein chez les Populaires... Drôle de nom pour ceux qui s'étaient de moins en moins mélé au peuple au cours de ce dernier mandat, mais, baste des noms !

Il espérait que le Coms, fidèle à sa politique d'ouverture et de communication envers le peuple toulousain, relance l'intérêt du peuple pour l'avenir de leur comté après les avancées certaines sous son mandat: amélioration des mines, relance économique, libéralisation des salaires... Les sujets de discussion et les projets d'avenir demeuraient encore nombreux... Espérons que les toulousains y répondront par autant d'intérêt et d'implication que précédemment !

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Lys_charlotte
Ayant reçu un petit message de la part de Sa Grandeur Natale, Lys-Charlotte lui avait répondu qu'elle ferait un effort pour se présenter là où il l'invitait. Pas qu'elle n'en avait pas envie, ni le temps, mais peut-être juste qu'elle était trop fatiguée à ainsi se rendre en ces lieux. C'est qu'étant une jeune toulousaine, elle se faisait un devoir de travailler à la mine tous les jours. C'est donc avec quelques petits cernes sous les yeux et quelques douleurs dans les articulations que Lys-Charlotte trouva le lieu dit de la "Fabrique".

Elle poussa la porte et se demanda si elle ne s'était pas trompée d'endroite. Elle ressortit afin de regarder les alentours puis se disant qu'elle devait demander, la jeune femme rentra à nouveau dans le batiment.


Y a quelqu'un? Je ne suis pas une vagabonde en quête de quelques deniers, quoique je ne dirais jamais non à une générosité bien placée!

Elle laissa échapper un petit rire amusée avant de reprendre.

Non, mais y a vraiment quelqu'un? On m'a demandé de trouver la "Fabrique". C'est quelque part ici je pense mais j'ai pas l'impression de l'avoir trouvé.
Eric.mrk
Eric qui était arrivé quelques instant avant la dame, vint vers elle et la salua courtoisement...

Bonjour Dame. Je suis Eric Aymercah, Lieutenant de la maréchaussée d'Albi. Je venais également m'enquérir de l'état de ce lieu de débat et d'échange, qui a tant servi lors des dernières comtales... Nul doute qu'il retrouvera son utilité en vue des prochaines...

Bienvenue en tout cas ici, d'autres vont sans doute venir se joindre à nous...

Puis je vous demander votre ville de résidence et ce que vous pensez de l'état actuel de notre comté et de la vie qui s'y offre à chacun ?


Ayant avisé quelques bouteilles restantes de la précédente élection, il se permit d'en prendre une et proposa un verre à la dame...
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Natale
Vous pensez connaître l’Histoire, mais vous n’en savez que la fin.
Pour en atteindre le cœur, il faut la reprendre au début…
[ ♪♫♩]




Et voilà que le premier mandat arrivait à son terme…
Ah ! Ils en avaient connu des situations diverses et variées. Travailler pour le Comté, sans relâche, déjouer des conspirations, faire avancer la réforme du pays et des institutions, afin de faire de Toulouse un véritable Etat. Tenir sans jamais vaciller et toujours aller de l’avant.
La ruche s’activait sans faire trop de bruit, l’hiver arrivait petit à petit et l’on finissait les derniers préparatifs.



Combien grande avait été sa surprise que de constater que pour un « retour » et pour un nouveau baptême du feu, Occitània avait été au rendez-vous donné par les Toulousains, remportant cette courte majorité qu’ils avaient demandé du plus profond de leur cœur.
Du travail, de l’audace, des idées neuves, de la simplicité.
Ce mandat leur avait permis de se confronter à nouveau aux méandres, aux manœuvres et aux ficelles, aux coulisses, parfois avec passion, toujours en partageant le maximum et toujours avec la plus grande transparence.



« Partage & Grandeur nous mèneront à la Gloire », telle était la devise du Comté et rarement elle n’avait aussi bien appliquée que durant les deux mois écoulés.
Le Coms de tous les Toulousains savait aussi une chose, c’est que seule l’union fait la force. « Virtus Unita Fortior », la devise gravée sur son épée, rangée dans le fourreau, gardait avec elle les chaleurs de l’été.
Tout était là, tout avait toujours été là. L’énergie, la motivation, l’initiative puisée en chacun, c’était des étincelles d’espoir, et son devoir était que les braises deviennent un feu de joie qui les réchauffe même au plus profond de l’hiver.
Ensemble ils continueraient à faire de Grandes Choses.



Un nouveau jour, une nouvelle nuit, une petite pluie fraiche, qui, telle l’onction divine vous rappelle votre entrée dans la foi. Chaque scrutin était une mise à l’épreuve, un nouveau baptême du feu, et surtout un moment privilégié.
Prêt pour un nouveau chapitre !


[ Il y a bien longtemps dans une galaxie lointaine, très lointaine… ♪♫♩ ]

- Holà ! Bien le bonjorn et bienvenue en ces lieux. Que la force soit avec vous.

Natale arriva l’air tout à fait serein. Il avait reçu la réponse de la jouvencelle et était heureux de voir qu’Eric avait déjà pu l’accueillir.

Un jeune page se tenait à ses côtés, dans ses mains un petit tract que le pitchot avait diffusé dans le Comté et écrit d'un air enjoué.


Citation:
Toulousaines, Toulousains, habitants du Comté et de chacune des Bonnes Villes.
Voici venu le temps des comtales.
Toulouse est entré dans une nouvelle période électorale.
Laissez rentrer le dialogue et les échanges en vos logis.
Occitània se tient prêt, comme toujours, à connaître vos interrogations, vos remarques et vos idées.


- Eric, je te présente Lys-Charlotte, Lys, voici Eric.
Il se remémora le pli qu’il avait reçu et, des questions d’Eric, il en ajouta une ou deux…
- Mais en fait quel âge as-tu, et depuis combien de temps es tu arrivé en Comté de Toulouse ?
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Lys_charlotte
Alors qu'elle regardait la pièce où elle se trouvait, Lys-Charlotte se demandait vraiment où elle avait bien pu tomber. Et alors qu'elle était plongée dans ses pensées, qu'une ombre bougea et marcha vers elle. D'abord elle crut qu'il s'agisait d'une manifestation du Malin. Puis cette ombre se détacha et en faite, il ne s'agisait que d'un homme qui lui adressa la parole. Elle savait désormais qui s'était. Et s'il n'avait pas répondu à sa question, Lys-Charlotte pensait savoir que ce lieu était en faite celui qu'elle recherchait. Elle avait donc un minimum de sens de l'orientation.

Et avant qu'elle ne puisse répondre et se présenter à son tour, voilà que Sa Grandeur montrait également son nez. Et plus simple pour elle, il la présenta de facto à Eric.


Enchantée Eric. Je suis de Toulouse la Rose. Maintenant je ne peux vous parler beaucoup de ce que je pense de l'état du comté puisque, pour répondre à la question du Comte, je n'habite à Toulouse que depuis le 6 octobre 1458. Soit douze jours.

Puis se tournant vers le Comte, elle le toisa quelques instants.

C'est pas parce que vous êtes Comte que vous pouvez demander son âge à une jeune fille, na mé oh!

Elle le regarda d'un air fausement courroucé avant de se radoucir et puis de rire légèrement.

J'ai seize printemps, je rentre donc tout à fait dans le critère de la loi sur l'inéligibilité. Néanmoins, n'ayant pas 60 jours derrière moi lors du jour du résultat de l'élection, je ne pourrais pas être candidate pour les élections.

Je vous l'ai dis, je veux connaitre par coeur le Coutumier!
--Amedee.


Le gamin toqua à la porte, tenant un parchemin à la main. Il trépignait d'une jambe sur l'autre en attendant qu'on lui ouvre, pressé de s'en retourner jouer avec ses petits copains sur la grand place, ou au marché. Il afficha un large sourire tandis qu'on lui ouvrit avant de tendre le message qu'il était venu délivrer.

Ca vient d'la part d'un gros m'sieur d'Castres, m'a dit d'venir remettre ça ici. J'l'ai pas ouvert, comprenez, maman dit qu'y faut pas être curieux, alors j'saurais pas vous dire qui doit l'recevoir mais paraît qu'vous saurez vous débrouiller avec.

D'une fois déchargé de son fardeau, qui ne pesait pourtant pas bien lourd, il s'enfuit en courant, disparaissant rapidement dans les ruelles avoisinantes, dans un petit rire joyeux. La forme du message s'était malhabilement inspirée de celle du courrier que l'ex-bourgmestre avait reçu et l'on pouvait y lire :



A Sa Grandeur, du Jaccot d'Castres,

Vot' Grandeur,

J'ai ben r'çu l'courrier qui m'était adressé et j'vous r'mercie ben pour vot' proposition. J'en ai pris connaissance et ai ben p'zé vos mots et l'sens qu'y s'voulaient porter.

M'avez d'mandé d'mes nouvelles, voici donc celles qui m'concernent : S't'avec les yeux pleins de larmes que j'vous écris cette missive car j'ai appris c'matin nouvelle de vot' bonne ville de Castelnou d'Arri comme quoi la Paquita s'rait morte. P'têt vous la connaissez, sûr qu'vous en avez entendu parler. Pour moi, ça met au s'cond plan toute considération politique : l'comté vaut pas une amie et lorsque vous r'cevrez ce p'tit mot, je s'rai sur la route de Castel pour des affaires qui n'concernent pas l'comté.

Mais m'avez fait une offre et pis j'vous dois aussi la politesse d'une réponse. D'abord, j'vous en remercie ben et j'me sens très honoré d'mériter ainsi vot' attention, mais c'est une offre que j'peux pas accepter. M'avez exposé vos pensées en toute franchise et j'vous dois donc en retour d'vous exposer mes raisons, avec la même honnêteté qui fut la vôtre.

Si j'me suis lancé dans les comtales, s'tait avant tout en pensant pouvoir apporter que'que chose en tant qu'force d'médiation, pour oeuvrer au conseil en dehors de toute force politique afin d'favoriser un climat d'bonne collaboration qu'nous n'avons qu'trop peu vu jusqu'ici. J'crois pas qu'ça vaille la peine d'entrer au conseil juste pour entrer au conseil et quand on fait que'qu'chose, j'crois qu'la manière qu'on l'fait importe autant qu'le résultat. Vous d'vez comprend' cela, vous qu'indiquez pas faire d'la politique pour obtenir des titres.

J'avoue m'reconnaît' ben dans beaucoup d'vos mots, et j'pourrais ben m'identifier à ça, mais au-delà des mots, y a les actions. J'reconnais ben en vous l'homme ferme qu'vous décrivez et j'vous sais exigent autant avec vos troupes qu'avec l'opposition, qu'avec vous-même. Plus d'une fois, vous vous êtes levé pour rapp'ler au calme des gens d'chez vous qui dérapaient, vous avez su rapp'ler aussi à l'ordre ceux de chez Populaire, peut-êt' avec raison, et peut-êt' un peu trop. J'pense pas qu'ceux-là sont meilleurs qu'vous, mais j'pense que l'pouvoir est ben mieux partagé ent' plusieurs mains qu'ent' les mains d'un seul. On peut êt' un despote éclairé mais on n'en est pas moins despote, et s'n'est pas s'que vous pouvez faire avec vos lois qui s'en peut m'inquiéter, mais l'fait que vos lois rest'ront après vous et pourront êt' utilisées par d'aut' et à d'aut' fins.

Vous pouvez êt' quelqu'un d'droit mais le pouvoir corrompt. J'me suis ben pris moi-même à pester cont' certains d'mes habitants lorsque j'étais à la mairie, je n'peux qu'imaginer c'que ça peut êt' à l'échelle du comté. Vous dites laisser à vos colistiers leur liberté d'penser, c'est peut-êt' vrai. Pour ma part, j'crois qu'vous gagnez quand même à avoir des gens qui agissent indépendemment d'vous. Des gens qui vous doivent ren d'autre que c'que vous aurez fait pour l'comté, qui peuvent vous observer en dehors d'tout r'gard partisan, parce que leur position n'est pas m'nacée par la votre et pis qu'leur élection n'vous doit rien.

Quand on est au conseil, on est porteur de c'que nous d'mandent les gens qu'ont voté pour nous. J'crois ben savoir qu'y en a qui pourraient s'reconnaît' en moi et qui le feraient pas en vous. Je représente aussi ceux-là. Si chuis élu, j'me dois d'porter aussi leurs voix, et pas seul'ment celles d'vos partisans. J'crois pas qu'on gagne à la polarité mais j'crois qu'on gagne à la discussion. C'est dans cet esprit-là qu'j'ai voulu lancer une troisième liste. La situation évolue, et j'vous cache pas que j'aurai ben du mal à faire valider ma liste. S'peut que j'ai rien compris, s'peut que j'ai vu tout faux mais j'crois quand même qu'l'être est la base qu'y faut au faire et que j'm'y prendrais pas dans l'bon ordre si que j'sacrifiais c'que j'suis pour accéder au conseil.

S'peut qu'on va vers deux mois difficiles. S'peut qu'ça s'passe mal au sein du conseil. S'peut qu'beaucoup d'monde ait des surprises. Chus d'ceux qui pensent que d'vant les coups, y faut les encaisser, voir comment la situation évolue et puis travailler à partir d'ça. On gagne ren à forcer les choses, elles s'en déroulent pas mieux. L'comté tiendra-t-il encore debout dans deux mois ? Si on s'comporte tous en bons toulousains, alors oui, il l'fera. Et si l'comté tient encore debout alors, y s'ra pas trop tard pour lui faire continuer son aventure, correctement, sans forcer l'passage. Les choses s'passent naturellement lorsqu'elles arrivent à point, c'est quand on veut aller trop vite qu'les portes sont grippées et qu'les projets s'inscrivent pas dans la durée.

Mon parchemin m'indique que j'm'en dois m'arrêter d'causer et pis songer à poser la plume avant que d'écrire sur la table, j'vous laisse donc avec ces pensées et j'vous exprime mon plus profond respect pour l'ouverture au dialogue que vous venez d'me montrer. J'vous souhaite tout l'succès qu'vous pourriez espérer et pis tous les perturbateurs un peu gênants qu'y pourrait vous falloir si qu'vous d'viez par moment vous éloigner d'la Vertu.

Puisse Aristote vous montrer l'chemin et Christos vous guider dans l'action.

A Albi, en ce vingt-et-unième jour du dixième mois de l'année,

-Jaccot-
Natale
Natale écouta Lys-Charlotte, un léger sourire aux lèvres quand elle fit mine d'être courroucée.
Seize printemps bigre ! La jouvencelle était en tout cas fort bien instruite.
Il joint ses deux mains puis les croise sur le buste avant de reprendre la parole.

- Et bien sache en tout cas justement que l'objectif du prochain mandat sera de permettre de clarifier enfin tout le corpus législatif toulousain. C'était un thème fort de la campagne en septembre dernier. Là nous avons pu entamer les discussions sur les valeurs, maintenant nous allons pouvoir nous atteler bien comme il faut à cet ouvrage.
Alors qu'il se cale sur le rebord de la table il la pointe du doigt, non pas pour la mettre en défaut mais plutôt comme pour lui assigner une mission. Il attends simplement ses conseils en la matière.
- Je pense que ça devrait t'intéresser d'ailleurs et....

Coupé dans son élan il entend quelqu'un toquer à la porte.
Qui cela peut-il bien être ?
Il s'en va ouvrir, baisse la tête et voit le petit messager trépigner d'impatience et qui lui remet le pli.
"Le gros m'sieur d'Castres" ? Le Jaccot ?
A peine a-t-il le temps de tilter que le jeune s'envole à tire d'ailes.

- Hep merci pitchot !
Finit-il par s'exclamer à qui veut bien l'entendre.
Il fini par déplier l'écrit. Il se concentre pour la lecture. Oui ! Il ne s'y était point trompé, quelqu'un de grande valeur.
Il replia le morceau de vélin tout en se demandant quand il y a répondrait. Il faudrait en tout cas qu'il retourne à Castel'...

Il retourna vers Eric et Lys.

- Où en étions nous ?
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Eric.mrk
Puisque le Coms posait la question, Eric répondit:

Hé bien justement, nous attendions de savoir quels sujets allaient être abordés en vue du prochain mandat et donc de la toute proche élection comtale... Le coutumier... Oui, il mériterait qu'on s'y intéresse de plus près, maintenant que sur le plan économique les choses ont été clarifiées et simplifiées...

Il est d'ailleurs étonnant comme en quelques semaines les mines ont retrouvés leur bonne productivité et la libéralisation des salaires n'a pas eu les "mauvaises" incidences qu'on craignait... Voilà qui devrait courroucer vos détracteurs ^^

J'en suis d'autant plus soulagé que cela me donne bien moins de travail en maréchaussée, ce qui m'a permis d'entreprendre un petit voyage d'agrément en comté pour mieux sentir les tendances populaires de chacune des villes !


Il sourit en regardant la demoiselle déjà fort érudite et pleine de verve en disant:

Et je ne m'étonne pas que la Fabrique d'Occitania attire les élans d'une jeunesse pleine de volonté à s'impliquer et à faire s'améliorer encore et toujours le quotidien des Toulousains... N'est ce pas, demoiselle ?
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Lys_charlotte
La jeune fille écouta Sa Grandeur lui répondre, ce qui êtait potentiellement intéressant. Il essayait de l'intégrer à son parti, à sa liste ou tout autre regroupement politique auquel il était affilié afin bien évidemment de recevoir un appui supplémentaire. Pourquoi pas... Mais c'était pas un objectif lysien. Et voilà qu'il était coupé en pleine discussion. Par un jeune garçon qui vint déposer une lettre que le comte lu. Une fois que Natale eut terminé sa lecture, il se retourna vers elle. Elle lui sourit en répondant.

Aux environs de mes propres intérêts semblerait.

Elle avait répondu cela avant les réponses d'Eric. Et quand celui-ci répondit, Lys-Charlotte se demandait s'il grossissait pas un peu trop les paroles du Comte. Natale n'avait parlé que du Coutumier, et Marc lui tombait sur les mines, et mêmes sur la maréchaussée. Certes, il semblait féliciter le Comte pour son travail. Mais là n'était pas le sujet lancé par le Comte. Puis Eric se tourna vers elle pour lui poser une question sur la jeunesse toulousaine.

La Fabrique ne pas m'a pas attirée, Eric. On m'a invité ainsi, et il y a donc une nuance à s'y présenter en tant que invitée et en tant que intéressée. Maintenant, je ne vous cache pas que ce qui lie les deux c'est la curiosité, et donc oui me concernant je suis motivée par la curiosité. Mais rien d'autre pour le moment, Eric.
Eric.mrk
Eric opina du chef...

C'est déjà bien d'être une personne motivée et curieuse, demoiselle, car j'ai parfois l'impression que ces qualités se font bien rares de nos jours...

J'en veux pour preuve le dénigrement facile auquel se livrent fortuitement ceux qui ne font pas le quart de ce qu'ils s'agitent... Vous les trouverez aisément, tout à coté, là où on y ergote, on y diffame et on y brasse de l'air mieux encore que le font les moines de Tastevin pour la bière ^^


Puis soupirant quelque peu...

D'ailleurs, j'en trouverais presque que cela manque d'animation icelieu... Pourtant, il y en a eu du débat et des échanges d'idées... Mais peut être la lassitude causée par les vociférations des "voisins" a t elle touché même ceux qui apprécient la converse simple et franche...
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Eric.mrk
Les élections étaient finies, mais il n'y avait guère eu l'animation et les converses tant espérér pour l'avenir du comté... Il déplorait que cela avait tourné au règlement de compte entre deux personnes sur une affaire de sécurité extérieure au Comté... Il y avait tant à dire et à faire de plus constructif, mais sans doute la crainte et l'ignorance prévalaient plus que la raison et la confiance... Il quitta donc la Fabrique, le coeur lourd, pour aller endosser ses nouvelles responsabilités comtales, dans l'espoir de se rendre toujours plus utile pour le Comté...
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