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Guerre Provence

Miladyw
Guerre de 1458



Introduction


Chapitre I : Le rêve d'Alcann

Le sommeil

Le réveil


Chapitre II : Une guerre non déclarée



Chapitre III : Les dits "loyalistes"



Chapitre IV : Brignoles


Chapitre V : Toulon


Chapitre VI : Forcalquier


Chapitre VII : Arles


Au QG d'Arles

Du côté ennemi



Chapitre VIII : Aix, la capitale


Chapitre IX : Marseille et Draguignan


Draguignan

Marseille



Chapitre X : Un point militaire ou poing levé

Les armées

Les Etats Majors



Chapitre XI : La diplomatie


Chapitre XII : L'Eglise Aristotélicienne


Chapitre XIII : La noblesse


Chapitre XIV : La politique


Les élections

Militaire

Economie

Sécurité

Justice

Les maires



Chapitre XV : Gênes


Chapitre XVI : Pillages et brigandages


Chapitre XVII : Chronologie


Chapitre XVIII : Les acteurs de la guerre


Chapitre XIX : AAP


Conclusion


Annexes


Remerciements
Miladyw
Introduction

Il y a près de quatre ans, la Provence faisait partie du SRING (Sacrum Romanorum Imperium Nationis Germanicæ) alliée à la Lorraine, la Franche Comté et la Savoie. L'économie était en difficulté et le peuple provençale, se plaignait de l'absence d'aide de l'empereur. Des provinces du même empire s'affrontent (Savoie et Franche comté). Voyant que l'empereur n'intervenait pas dans ce conflit, la Provence décide de s'affranchir de l'empire et se déclare indépendante le 22 novembre 1454 sous le conseil de Merlin.

Spoiler:
 
Merlin97 a écrit:
A l’heure convenue avec la Duchesse Azalée, les conseils Provinciaux , les hauts dignitaires de la Diete , les anciens ducs de Provence et de Savoie, la noblesse et le clergé, Merlin s’avança en place centrale du château pour annoncer :


Nous Comtes, anciens Comtes de Provence et membres du Conseil Comtal, élus (ou ex-élus) du Peuple, porte-flambeaux de la noblesse de Provence et de l'ensemble de sa population, ainsi que l'ensemble du clergé provençal, avons a notre grand désarroi pris acte de deux évènements qui ont sapé nos certitudes au plus profond de nos convictions.

La Franche-Comté à travers sa classe dirigeante, a publiquement reconnu avoir ourdi secrètement une guerre et manœuvré dans le but de spolier les biens de la Savoie donc de fait, violer le Traité SERG liant d’amitié les comtés et duchés de l’Empire.
L’empereur, garant de la paix et de l’union du SERG ne daigne pas s’intéresser ni à la situation, ni aux conséquences dramatiques de cette acte de traîtrise a l’encontre d’un membre frère de l’empire sur lequel il règne.

Au vu de ces deux évènements que nous ne pouvons cautionner, nous avons pu mesuré la Fragilité dans laquelle cette situation a placé les provinces du SERG.
Au nom de la Provence nous avons jugé en notre âme et conscience qu'il était urgent de prendre des décisions pénibles, mais nécessaires et impérieuses.


Nous, représentant de la Provence Eternelle, déclarons ce jour que :

- Nous ne sommes plus lié à la Franche-Comté par le traité du SERG, qui reste valable avec notre sœur la Savoie (traité rebaptisé : "Traité Savoie-Provence").
- Nous renions l’autorité de l’empereur au vue de son désintéressement total et coupable du bien être de ses sujets.
- Nous enjoignons les nobles et roturiers de Provence à se retirer de toutes les institutions impériales.
- Nous décidons d’assumer pour la Provence et pour les Provençaux, notre avenir ainsi que nos règles de vie et de conduite et choisirons dorénavant par nous même nos provinces alliées, nos provinces amies.

Par ces décisions graves et lourdes de conséquence mais inéluctables, au nom de la Provence, des principes et de l’honneur qui nous lie à notre peuple, nous faisons en ce jour sécession de l’Empire et déclarons la Provence libre et Indépendante.

Pour commémorer ce jour unique pour la Provence, nous instituons la date 22 novembre, jour de fête nationale.
LongJohnSilver a écrit:
Expéditeur : LongJohnSilver
Date d'envoi : 2006-12-05 23:20:25

Chers citoyennes et citoyens de l'Empire,

Certains aujourd'hui me reprochent d'avoir délaissé mon peuple. Mais qu'en est-il réellement ? L'Empire est une famille dont je suis le père, et qui continue de grandir. Et en père de famille je ne peux me résoudre à punir l'un ou l'autre plus qu'il ne le mérite. J'ai choisi de les laisser grandir par eux-mêmes et quand discorde entre eux il y a, je les pousse à la conciliation.

J'ai accordé à la Diète Francophone mon entière confiance concernant ces conciliations, la gestion de l'Empire. J'ai toujours eu foi en cette institution, où se retrouvent à la fois les membres de la noblesse, du clergé et du tiers état. Hélas, je m'aperçois aujourd'hui que cette institution qui se devait conciliatrice a voulu dépasser son autorité et appliquer une punition dont il n'a jamais été question qu’elle se trouvait dans le champ de ses prérogatives. Non qu'elle ait fait du mauvais travail, mais c'était là une erreur qu'elle n'a pu supporter. Les anciens membres démissionnaires de la Diète n'ont même pas étudié les alternatives que j'ai proposées à cette crise et n'ont même pas cherché à trouver un compromis satisfaisant. Ils se sont alors repliés sur eux et ont choisi entre toutes, la pire des solutions : entraîner deux enfants à quitter leur maison, l'Empire.

En effet, la sécession est de loin la plus mauvaise solution pour les habitants de toute la région de l'Empire, et principalement pour le peuple savoyard et provençal. D'autres solutions auraient pu être envisagées. La Saint Empire Romain Germanique est une union et tous ses membres ont une grande liberté d'action. La Savoie et la Provence auraient pu se rapprocher, développer un partenariat privilégié, sans pour autant exclure complètement les relations avec la Franche Comté. Si cette dernière veut aller à son propre rythme, et n'est pas d'accord avec toutes les décisions prises par les deux premières, il fallait alors essayer de renouer le dialogue, au lieu de la rejeter. Ce sont des choses qui prennent du temps, mais si on y croit et qu'on leur donne une chance, elles finiront par arriver.

Étudions le cas de la Savoie : avec seulement 900 habitants, elle ne peut pas réellement se défendre contre ses voisins. Appartenir au Saint Empire lui permet de vivre en paix - même s'il y a parfois quelques anicroches (comme ce qui est arrivé récemment) - et jamais la sécurité de la Savoie n'a été réellement menacée. Ainsi, au nom de l'amitié que j'ai avec le Roy de France, jamais un de ses Duchés n'oserait attaquer une partie de l'Empire. Par contre, si la Savoie devient indépendante, tout sera différent. Elle se retrouverait sans cette protection. En moins de deux mois, elle serait alors annexée par un ou plusieurs de ses Duchés voisins.

Vous allez me dire, mais si l'on attaque la Savoie, la Provence viendra l'aider au non de leur nouveau traité. Mais si l'on se penche sur le cas de la Provence, la situation est encore pire. Les caisses de ce Comté sont complètement vides. Si la Provence a encore les moyens d'embaucher des ouvriers pour travailler dans les mines et des soldats pour protéger ces cités, ce n'est que grâce à l'Empire. En effet, la Provence lui doit aujourd'hui plus de 360 000 écus. Si l'Empire ne lui vient plus en aide, elle ne pourra plus dépenser avant d'avoir remboursé sa dette. Cela signifie qu'elle n'aura plus les moyens d'employer des gens à la mine ou même d'assurer sa propre sécurité.
Sans l'aide du Comté, les vagabonds et les paysans n'auraient assez vite plus de quoi se nourrir. Ils seront alors obligés de fuir le Comté, s'ils en ont l'occasion. Les plus faibles seront laissés sur le bord de la route et seront promis à une mort certaine. Les classes moyennes n'ayant plus personne pour acheter leur production se retrouveront vite dans la même situation et la Provence tombera dans une crise sans précédent. Mais le pire dans tout cela, c'est que ce désastre annoncé n'aura même pas le temps de se produire, car un plus grand danger menace la Provence.
Dès les premiers jours de la sécession, le Comté n'aura en effet plus les moyens d'assurer sa propre sécurité : le château se retrouvera sans défense et les cités devront assurer elles seules leur sécurité. Une poignée de personnes armées pourront alors s'ils le désirent s'emparer du château sans rencontrer la moindre résistance, à moins qu'ils ne préfèrent piller des villages. Assez vite accourront de toute l'Europe les gens les plus mal attentionné et la Provence plongera vite dans un chaos dont elle aura du mal à se relever, si jamais elle y arrive.

Voyez à quel destin nous mènent ces dirigeants. Considérez-vous que ce soit un mieux comparé au passé ? La réponse est évidente. J'aime mon peuple et jamais je ne pourrais accepter de vous voir souffrir de la sorte.

C'est pour cela que j'appelle une dernière fois à la raison la Duchesse de Savoie et le Comte de Provence. Si à compter de demain aucune décision n'est prise de leur part, je demande alors à tous les citoyens de marcher vers la capitale de Savoie et de forcer le conseil à démissionner. Seul le château est visé. Aucune ville ne sera attaquée et aucun combat ne sera autorisé durant la marche vers le château, ni aucun pillage. Et une fois arrivé sous ses remparts, si nous sommes suffisamment nombreux (ce dont je ne doute pas un instant), le conseil sera obligé d'abdiquer sans qu'il n'y ait aucun combat. Et s'ils choisissent néanmoins de se battre; notre nombre sera tel qu'ils seront obligés de se rendre au bout de quelques minutes.

Mais, en attendant, espérons que nous n'aurons pas à en arriver là, et que la Duchesse de Savoie et le Comte de Provence sauront se montrer raisonnables.


Aux vues de la réponse de l'empereur, il fut décidé de fonder un état qui permettrait à la Provence (et la Savoie qui devait elle aussi se déclarer indépendante) d'assurer son indépendance et veillerait aux intérêts du peuple. C'est la naissance du MAO (Marquisat des Alpes Occidentales). La capitale du marquisat devient Avignon.

Le marquisat s'occupera alors de l'hérauderie (AHAO), de la diplomatie (CAO) et de la cour d'appel (CSMAO). Merlin devient le premier marquis étant aussi l'intigateur de l'indépendance, il serait ensuite remplacé par Lordfear (Kalanquin de Cianfarano). La Provence intègre officiellement le MAO avec la première comtesse de Provence libre, Ingeburge, le 19 avril 1455 et ce bien que l'empire n'ait jamais reconnu son indépendance.

En aout 1457, le marquis abdique et quelques semaines après Hersende de Brotel élue marquise lui succède. En janvier 1458, un projet est enfin mis en place, l'intégration de la République de Gênes au sein du Marquisat des Alpes Occidentales.
Miladyw
Chapitre I : Le rêve d'Alcann

Le sommeil

Tout commence par une lettre de Levan III, roi de France écrite à son cousin Jean Long d'Argent, empereur du SRING. C'est de cette lettre qu'Alcann inspire son projet, préparé dès septembre 1457. Une guerre contre la Provence et le Marquisat des Alpes occidentales.

Spoiler:
 
Levan III a écrit:
Messire notre cousin,

Parmi nos vassaux du sud, d'aucuns sont
inquiets de ce qui se passe en votre turbulente Provence. En effet,
cette région qui vous fait l'offense de se prétendre hors de votre
giron, s'engraisse, paraît-il, de rapines, pillages et brigandages
pratiqués chez nos vassaux.

Tout comme vous, il est de mon
devoir de suzerain de protéger mes vassaux, vous le savez : aussi ai-je
besoin de savoir ce que vous comptez faire de ces sujets qui se
comportent si mal envers ceux de votre cousin. Vous vous doutez que si
vous préférez ne pas avoir à intervenir, nous serons amenés à autoriser
ceux de nos vassaux qui le souhaiteraient à se faire justice eux-mêmes.
Si
vous considérez que les Provençaux demeurent vos sujets malgré les
prétentions, nous comptons sur la bonne qualité de nos liens pour que
le calme revienne au sud. Si vous préférez vous en laver les mains, mes
vassaux ne se sentiront dès lors plus tenus par l'amitié entre nos deux
pays, et pourront dans ce cas faire valoir leur droit, sans que vous
n'y voyiez quelque problème entre nous
Que le Très-Haut vous garde, mon cousin.

Paris, le 24 juillet 1457
SMLIII

Le projet est clair, attaquer la Provence.

Spoiler:
 
Alcann a écrit:
Centralisons les données de qui participe avec quels effectifs et qui compte rester en Provence.


L'objectif est le suivant:
*mettre la main sur le Comté de Provence, Alcalnn en deviendrait le Prince Impérial (système un brin semblable à l'Orléans avec un Duc RP et un Gouverneur IG) et négocier après son rattachement à l'Empire en simple vassalité, ce qui en ferait un état vassal mais souverain.

Le plan:
*Prendre Aix par surprise, instaurer une armée intra muros qui évitera de perdre de suite le contrôle à cause d'une révolte.
*Tenir Marseille, la ville la plus peuplée.
*Poutrer l'armée qui est à Toulon si elle ne se rallie pas à nous.
*Eviter que Gênes s'en mêle -même si la diplomatie devrait rapidement la neutraliser-
*Une fois cela fait, éviter qu'une armée n'apparaisse à droite ou à gauche.
*Prendre un maximum de ville pour y récupérer ce qu'il y aurait d'intéressant et le donner au Duché, lui constituant de solides réserves pour la suite.

Pourquoi?:
*Car prendre la Provence me faisait envie depuis un moment.
*Cela permettra si nous faisons beaucoup de butin, je pense notamment si l'on pille toutes les villes pour les mettre en coupe réglée, d'amortir la croisade, peut être pas beaucoup, mais bon on essayera.
*La Provence risque à l'heure actuelle d'aider, à l'instar d'une Bretagne, tout sécessionnistes du Royaume de France.
*Ceux qui voudront rester et coloniser avec moi, soit en restant à la tête d'un noyau dans une ville pour éviter les révoltes, soit à l'a tête d'une petite armée pour poutrer les armées ennemis restantes, soit pour se présenter en tant que maire dans une des ville soit pour siéger au conseil ou dans les institutions qui ne manqueront pas d'être crées.

Les récompenses:
*Il est évident que des terres seront distribuées aux meneurs suivant leurs implications. Peut être pas un Comté à tous, mais baronnie et vicomté cela peut toujours se faire, pour ceux qui désireraient rester coloniser.
*De l'argent dans la mesure de ce que nous trouverons.
*Des vivres si il y en a.

Et après?:
*Instauration d'une Cort Senhorila (Cour Princière) rassemblant tout les nobles du Baron au Comte et les maires des villes et les guildes si il y en a. Ils auront pour tâche de proposer des lois et de discuter de doléances sur l'impôt et la petite justice.
*La Cort Senhorila aura aussi pour tâche, mais là, uniquement avec les Grands, de faire office d'assemblée nobiliaire pour statuer sur le sort d'un membre d'un noble. Elle sert aussi pour annoncer la levée de ban dans la Principauté. Elle aura un Jutge de Arma (héraut) indépendant.
*En plus des posts IG classique, le Duc IG sera en fait, durant son mandat, Senescalc de Provença. A la fin de celui ci, suivant son efficacité, la Cort des Grands lui attribuera ou non une terre.
*Pour l'économie, dans un premier temps elle sera extrêmement dirigiste. Prix plancher et pas de salaire minimal. Un bon CAC sera nécessaire.
*Niveau diplomatique, nous allons être la référence du Sud. Il nous faut être le pilier du Sud, tant pour le Royaume de France que pour la Savoie.
*Après toutes les suggestions sont les bienvenues, sans parler du fait qu'on aura une belle façade maritime pour commercer...

Maintenant, nous allons créer une salle spéciale, ceux qui veulent suivre et débattre sur le projet n'ont qu'a se signaler ici.
Je compte beaucoup sur vostre TRES GRANDE discrétion. Si vous voulez par la suite vous établir en Provence, j'en serais ravi, car elle n'est pas très peuplée, exceptée Marseille. Bref une aventure à l'instar des conquêtes normandes en Sicile, Normandie, Angleterre etc...

Si tout cela échoue et bien, nous aurons fait le plein et chacun pourra rentrer chez lui.



Il ne reste qu'une chose à régler... trouver un prétexte à cette guerre.

"Il semblerait que se soit quand il a fait son voyage via les voies navigable, Levan se serait arrête en Provence.
Nous on peut donc dire qu'étant sans nouvelles de lui, nous avons mis nos services à sa recherche et au moment de partir de Genève nous avons été averti qu'il était retenu par des pecnots en Provence ...
Plus besoin de l'accord de la Diete avec ça et puis même si la Marquise se défend, on tape d'abord, on discute après pour dire "Pardon aux familles tout ça""

C'est finalement sur un soutien à l'Empire, une opposition à une indépendance contestée qu'ils s'arrêteront. Se servant de cette fameuse lettre.

"ouais mais sans nouvelle de la part de LJS on peut faire l'interprétation que l'on veut...".

Ainsi, le sort en est jeté. Avec de l'imagination, ils trouveront bien. Tous se réunissent à la Curia régis pour organiser "le plus grand coup de l'histoire". Ils sont là, P3r3v3rt, Alcann, Armoria, Lexhor etc sous la direction du connétable de France, Lekaiser.


Le réveil

Les accusations iront bon train. La Provence vit une guerre civile, elle est dans une lutte de pouvoir... Mais, en est-il autrement chez eux ?

Spoiler:
 
Lekaiser a écrit:
Un changement de plan. La destination reste inchangée, le but aussi, la manière elle, change.

Primo, la personne a la tête de la Provence en serait Ingeburge et non plus Alcalnn. Pourquoi ? Car possédant des fiefs en Provence ainsi que de nombreux appuis a tout niveaux : Provence, Curie, Sring, Italie. Les notres manquent en Provence notamment. Les appuis locaux et la légitimité aux yeux du Sring en seront donc plus importants. Sring qui nous considèrerait sinon comme envahisseurs.

Deuxio, l'on peut faire une croix sur se servir dans les caisses d'Aix pour couvrir nos frais. Pourquoi ? Car Ingeburge en perdrait tout soutien.

J'en viens donc aux directives de ce mercredi :

Que chaque chef d'armée - ou/et Duc comme c'est le cas pour l'Orléans - décide de la marche qu'il désire suivre : continuer ou non la mobilisation.

Si oui :

* Que consignes soient donnés aux effectifs de chaque armée de les quitter et de travailler sur place. Un délai de 10 jours est a attendre, 10jours au bout duquel Ingeburge aura fini son mandat et pourra rejoindre la Provence. 10jours au bout desquels le mouvement et le plan seront réalisables.

* Que choix soit donné a faire a chaque membre de l'armée ou au moins a chaque chef de contingent, suivant la modification qui a lieu concernant le plan. Ledit plan peut être dévoilé dans ses grosses lignes, la Provence en a déja été avertie par je ne sais qui - c'est pas pour rien que j'avais demandé une extrême discrétion... 'fin bref -


Voila voila, je vous écoute !


Les réactions sont sans appels, ils se sentent trahis au sein même de leur quartier général... ce qui n'est pas faux.


Spoiler:
 
Alcann a écrit:
J'avoue que la je suis en colère. J'avoue aussi que j'ai bien envie de tout envoyer promener.

Franchement me casser le cul a monter le plus gros coup de l'histoire pour me faire remplacer une fois que tout est en place j'avoue que je me demande limite si on m'a pas pris pour un gros con depuis le début.

On fait quoi là? On prend le risque de perdre des hommes et des vivres pour qu'une opportuniste de première arrive la bouche en coeur et dise "a moi"?
Attendez là! Où est la justice du Roy là dedans? Le jour où on viendra donner mes terres à la Bretagne parce que ca arrange le Roy je dirais quoi? Mais oui bien sur?
C'est un peu ca là que je ressens.
J'ai engagé ma responsabilité, j'ai engagé ma parole, j'ai noué les contacts partout, elle nous demande d'attendre 10 jours, de risquer de se faire repérer, de crever de faim et il faut dire oui?

Je vous ai fait confiance CDF et GMF, je pensais pas en être remercié comme cela. Si j'avais su... Car moi l'opération, je la murie depuis le mois de septembre au moins, depuis que j'ai appris ce qu'il se passait là bas. J'ai refusé à l'époque d'y aller car je briguais l'Amirauté de France et que je voulais lui donner une charte et là quoi? Et bien là on me dit en gros "t'es gentil d'avoir organisé le truc mais on va te virer car on a un autre candidat".

Désolé, mais mettre Ingueburge là bas, lui donnera une légitimité douteuse, elle qui s'est exilée alors que moi je vous ai tout apporté sur un plateau.

Non vraiment, là je me sens trahis.

Arrêtez de déconner là!
Elle a autant d'appuis que moi dans l'Empire et en Provence!
J'y ai travaillé ses derniers jours! J'avais le Vicomte de Fréjus!
Sans parler de la Savoie et de la Lorraine qui pouvait m'écouter.
Elle, elle s'appuit sur qui en Sring? La FC!! Bonjour la merde!


En plus le pillage, faut arrêter de jouer les saintes nitouches aussi, ces trésors pour la plus part, appartiennent à la France pillés etc!

Franchement, je m'absente cinq minutes et vous me faites un bébé dans le dos! Bravo!

Parce que ses appuis, ne la maintiendrons pas au pouvoir. Moi je COLONISAIS carrément la Provence de sujet loyaux. Vous vous faites quoi? Vous prenez les mêmes et vous recommencez. La c'est grave.


Une opération menée depuis septembre ? Et si... et si leur présence à Genève pour combattre soit disant les hérésies quand tous étaient au Béarn pour cela, et si même cela était une mascarade pour attaquer la Provence...

Quoiqu'il en soit, cette annonce leur donne envie de reculer. Ne plus piller leur met des doutes. Comment vont-ils payer leurs hommes ? Ils commencent à vouloir faire demi tour. C'est sans compter sur l'intervention du Grand Maistre de France.

Spoiler:
 
Armoria a écrit:
Bien... Déjà, si un peu de calme pouvait règner, cela serait formidable. Hier au soir, aucune décision, que je sache, n'a été prise. Rien n'a été décidé, et pour la bonne raison que justement, tout le monde n'était pas là, et que ces nouveaux éléments ont été découverts dans le courant de la soirée. Il y a eu une découverte d'opportunités, et personne, je dis bien personne, n'a le droit, à mon sens, de décider pour les autres. Pourquoi ? Parce que depuis le début, nous sommes tous ensemble, bordel à cul de satan !

Alors, oui, je comprends vos doutes, je comprends la lassitude de vos hommes, je comprends tout cela. Mais tâchez à votre tour de comprendre que nous développons une énergie et un temps considérables à aplanir autant que faire se peut les difficultés que nous rencontrons. Quand je dis "nous", je songe notamment à Lekeiser, Alcalnn et moi. Savez-vous que le seul fait d'obtenir ce foutu laissez-passer par le Lyonnais-Dauphiné nous a semblé une bataille, tant ce fut long et éprouvant ? Savez-vous à quel point ce nous fut épuisant, tant physiquement que moralement ?

Alors, voici où nous en sommes : il va falloir prendre des décisions, et les prendre ensemble. J'ai bien dit ensemble.

Et une dernière chose : Rome n'est en rien mêlée à cela. S'il est question de la Duchesse Ingeburge, ce n'est pas en tant que membre de la Curie, mais en tant que noble de Provence. Et accessoirement, si le hasard du calendrier n'avait pas voulu qu'elle se trouve en retraite monastique lors de cette croisade manquée - par Rome, pas par nous - je suis sûre et certaine que bien des roquets se seraient tus.

Je suis presque déçue du peu de confiance qui nous est accordé... Pensez-vous vraiment que c'est ainsi que nous avons coutume d'agir ?


C'est ainsi, que préparés et sûrs de leurs victoire, les troupes quittent Genève, prétextant, après décision de Rome, aller au Béarn chasser les lions de Judas.
Miladyw
Chapitre II : Une guerre non déclarée

L'information tombe comme le couperet pour les provençaux. Des armées françaises parcourent la Provence entre Montélimar et Aix, et des voyageurs reviennent dans nos villes mourant après les avoir croisés. Allons-nous être attaqués ? Sommes-nous en guerre ?

Aucune déclaration d'hostilité... nous pensions qu'ils allaient au Béarn. Sans attendre, il nous faut agir. Première chose à faire, les éviter et demander aux voyageurs de ne pas quitter les villes pour leur propres sécurité.

Spoiler:
 
Citation:
[16 janvier 1458, Fermeture des frontières]

    Provençales et Provençaux !
    Voyageurs et Voyageuses !
    Et tous ceux qui arriveront ensuite !


ÉTAT D'URGENCE !

Ne prenez pas la route ! Des armées sillonnent nos chemins ! Elles sont sans pitié !

Qu'il soit su que désormais les frontières de Provence sont déclarées fermées, en conséquence :

  • L'entrée du territoire Provençal est interdite à toute personne étrangère au Comté de Provence, munie d'un Laissez passer ou non.
  • Il ne sera d'ailleurs pas demandé de Laissez-passer.
  • Toute présence sera faite à vos risques et périls.


Cette décision fait suite à l’arrivée d’armées ennemies qui n’hésitent pas à faucher tous ceux qui se risquent sur nos routes.

Le comté de Provence ne se tient en rien responsable des dégâts qui pourront advenir aux personnes et aux biens.

Prenez garde à vous ! Et que Deus vous garde !

Au nom de la Provence Libre, ce 16 janvier 1458

LedZeppelin
Vème Comtesse de Provence
Comtesse de Saint-Rémy de Provence
Dame de Mondragon



Les provençaux s'organisent. C'est sûr, Aix va être attaquée. Nombre d'entre eux partent pour la capitale. Seuls les arlésiens sont embêtés, partir ainsi est dangereux, puisque les armées à présent ennemies, sont en faucheuses.

D'ailleurs, les voyageurs le savent. Les douanières ont laissé un message clair.

Spoiler:
 
Citation:
Bonjour,

Bienvenue en Provence, terre du Marquisat des Alpes Occidentales!

J’ai le plaisir de vous accueillir en Arles en ce 17 janvier 1458.

En raison de troubles survenus sur nos terres, d'armées ennemies qui foulent le sol provençal nous tenons à vous signaler que nos frontières sont fermées et que pour le moment nous ne délivrons aucun laisser passer.

Nous vous conseillons de rester en Arles pour le moment car prendre la route d'Avignon s'avèrerait dangereux pour vos vies et nous préférons vous éviter tout danger.

Si vous avez des questions, n'hésitez pas à nous en faire part. Pour vous tenir informé sachez qu'un affichage est fait au poste de police de notre ville.

N'hésitez pas à venir dans nos tavernes ou en halle, nous serons ravis de vous y rencontrer.

Veuillez nous excuser des désagrément occasionnés.

Miladyw, et Misslafan29 douanières d'Arles.


Une seule possibilité, créer une armée. C'est le seul moyen d'arriver à Aix en croisant les ennemis pour un moindre risque. Lila s'attèle donc à cette tâche et commence à constituer une armée. Quelques jours plus tard, lorsque l'oriflamme sera choisi, l'arlésienne pourra partir pour Aix.

En attendant, d'autres évènements ont lieu. Le 17 janvier 1458, le prêtre de Brignoles, Yueel de Cianfarano, prend la mairie par révolte avec autorisation du conseil comtal, et met les biens de la municipalité en sécurité. Action utile car cinq jours après, Brignoles tombe aux mains des ennemis.

Et dès le lendemain, les premiers combats touchent la capitale de Provence. La guerre est belle et bien entamée.

Spoiler:
 
Citation:

      Peuple de Provence,


      Ce matin quatre armées françaises qui depuis une semaine sillonnaient les routes de Provence, égorgeant avec barbarie hommes, femmes et enfants qui croisaient leur chemin, ont sauvagement et massivement attaqué notre capitale. Les combats ont fait rage pendant plusieurs heures mais l'ennemi a été repoussé, subissant de lourdes pertes. La défense des Provençaux a été héroïque mais plus d'un est tombé sous les coups de l'ennemi.

      Ce que nous défendons est juste et de nombreux peuples nous soutiennent dans notre combat, tant diplomatiquement que matériellement.

      Ces hommes, ces femmes de Provence se sont battus pour défendre leurs idéaux : vivre en paix, mais vivre libres! Et pour cela ils ont été prêts à sacrifier leur vie...
      Leur sacrifice n'aura pas été inutile. Frères Provençaux, continuons la lutte! Chassons ces barbares envahisseurs de notre pays!

      Pour que vive la Provence éternelle!




      LedZeppelin
      Comtesse de Provence Libre


      Hersende de Brotel
      Marquise des Alpes Occidentales

Miladyw
Chapitre III : Les dits "loyalistes"

Le terme de loyaliste peut être mal compris. En fait, ils sont clairement fêlons au marquisat et au comté qui y prête allégeance. Ce nom vient en fait de leur fidélité revendiquer à l'Empire et l'empereur lui même, Jean Long d'Argent.

Pour mieux comprendre ce que les loyalistes revendiquaient, quelles étaient leurs opinions, j'ai demandé à l'un d'entre eux de me l'expliquer.

Spoiler:
 
Daemon a écrit:

A mes débuts j'ai dénoncé le coté opaque du marquisat et la première personne a m'avoir écrit fut Hersende pour me dire qu'elle en avait peur et ne savait pas trop à quoi s'en tenir. Elle fut vite acheté par Lordfear et vous connaissez la suite. Petite anecdote en passant -sourire-.


Le gros problème du Marquisat, pas reconnu à l'étranger, il donne une image prétentieuse de la Provence et hors des usages les plus basiques. Partant de là c'est un gros handicap pour le comté de Provence en ce qui concerne ses relations avec l'étranger.


Les diverses nominations et postes à durée indéfinie sont aussi pour moi quelque chose d'inacceptable. Quand on voit Hersende devenir présidente de la CSMAO puis pour garder le pouvoir passer régente. Quand revient Lordfear repasser présidente etc, non c'est indigne de l'honneur et de l'intégrité d'une charge que de se comporter ainsi pour ses propres intérêts. Et en parallèle elle était dans une liste comtale.


J'ai pu travailler pour le marquisat et arriver au sommet, c'est à dire le conseil marquisal lui même. Là j'ai pu constater l'inertie du système : au début LF absent, le marquisat coulait, sombrait même. Gênes ne sachant pas quoi faire, a fait retarder les réformes.


Bref en plus d'avoir des institutions vides, oui oui vous ne rêvez pas quand j'ai repris en main la hérauderie elle était vide et c'était pas la seule institution qui souffrait, le marquisat est toujours aussi mal connu en Provence.


Je n'ai pas aimé qu'un illustre Max1664 retire à Arwen son titre sans jugement que la marquise cautionne cela. Tout ça pour faire plaisir au comté de Toulouse.


Car il faut savoir que les félons provençaux, ont tout de même acheté des quantités astronomiques de fer à la Provence a un prix dérisoire. Il y a des liens entre les deux factions.


Accumulation de déception, de pratiques douteuses, d'arnaques, de coté gentils provençaux alors même qu'à chaque fois que des brigands pillent en France et en Empire, les autorités disent n'avoir pas de liens et condamnner ces actes. Personne n'est dupe, la Provence n'a pas de crédibilité à l'étranger...


Sa seule force réside en l'entêtement de son peuple prêt à défendre pour rien ses terres.


Une autre chose en tant qu'ex capitaine, et conseiller comtal durant plusieurs mandats, jamais un conseiller a pu débattre et discuter des manoeuvres militaires, ni même de la diplomatie. Pour la seconde la chancellerie marquisale a posé sa main mise et pour l'armée et la défense : le marquisat n'étant pas lui même compétent, il y a eu du coup des gens qui ont dirigé les manoeuvres de façon tout à fait hors la loi...


Mais le droit en Provence est une chose très... Hersende et quelques privilégiés ont fait avancer les pions provençaux sans que personne ne puisse rien y redire. Le sacro saint dogme de peu de personnes sont au courant mieux c'est. Or on a des élus, un Etat Major mais tous ces organes ont été vidé de leur substance.


L'ost a subi la plus belle trahison, car malgré les réformes qui servaient à rien, le système des volontaires a carrément courcircuité ses recrutements et son rôle.


Non en définitive, trop de choses ne vont pas, lorsqu'à l'ADN on a voulu créer des chevaliers, mettre en place des armées, il fallait l'accord d'Hersende. Mieux, c'était je vais en parler directement à Ilgrande.


La liberté en Provence est une utopie, l'indépendance vis à vis de l'empire une réalité mais à quel prix ?


Pour toutes ces raisons et non je ne suis pas rageux, ni plein de rancoeur, j'ai estimé que si l'empire me permettait de dégager certaines personnes, et remettre à plat le système provençal tout en permettant d'une part d'obtenir la paix et d'insérer de nouvelles personnes au pouvoir et que ça tourne, le jeu en valait la chandelle.


Le 26 janvier 1458, le château d'Aix tombe. Ce ne sont pas les armées ennemies qui le prennent mais des provençaux, des provençaux qui travaillaient pour le conseil précédent qu'on appelle alors "légitime". Des provençàaux qui veulent prêter allegeance à l'Empire et ont choisis de prendre le château par la force pour cela.

Réactions sans appel !

Spoiler:
 
Miladyw a écrit:
Au nouveau conseil et en particulier Dahut et Deamon. Je suis douanière et lieutenant de la ville d'Arles. Je viens signifier ici que je ne reconnais aucune légitimité à des traîtres et qu'à mes yeux coupables de Haute Trahison, Deamon est autant connétable, Dahut prévôt que mes chiens !

De ce fait si je veux assurer la sécurité du comté de Provence et du Marquisat il est évident que je préfère remettre mes rapports entre de bonnes mains plutôt qu'à des animaux. Aussi Arles ne donnera pas ses rapports de douane, ni même de police ou en tout cas pas de mes mains !

De même je ne ferai aucun dépôt de plainte ne reconnaissant pas Reinemab procureur, doutant de l'impartialité d'un juge coupable d'une telle trahison. Je n'oserai travailler dans une mine doutant de ce qu'Harding ferait de l'argent, je conseille aux MA de ne pas faire affaire avec Edelwyna, en armée je n'obéirai qu'aux ordres émanant du conseil élu Enored étant une usurpatrice. Je demande aux tribuns de ne reconnaître aucune légitimité dans les annonces comtales à venir et de le préciser dans leurs halles respectives. Cela sera fait en Arles !
Je me méfierai de chaque mandat fait par Rougeours.

Accepter de vous reconnaitre et travailler avec vous serait me rendre complice d'actes vils et hautement condamnables. Ledzeppelin reste comtesse je ne prends ordre qu'auprès d'elle et de ses conseillers.


Vive la Provence libre !
Vive le marquisat indépendant!
vivivivi a écrit:
En ce 27 janvier 1458, moi, Viviane Del Pégasus Baronne de Cannes,
en ma qualité de mairesse d'Arles; je déclare ne pas reconnaitre
le traitre Patrice14 comme comte de Provence.

Cette bonne ville d'Arles restera sous la souveraineté de la Comtesse
légitimement élue par le peuple Provençale; la comtesse Ledzepplin.

Qu'on se le dise.

Ab Ira Leonis

Fait à Arles le 27 janvier 1458
Par Viviane Del Pégasus
Mairesse d'Arles

whaou74 a écrit:
En ce 27 janvier 1458, moi, whaou74, en ma qualité de maire de draguignan la rebelle je déclare ne pas reconnaître
le traître Patrice14 comme comte de Provence.

draguignan la rebelle restera sous la souveraineté de la Comtesse
légitimement élue par le peuple Provençale; la comtesse Ledzepplin.

VIVE LA PROVENCE LIBRE , VIVE LE MARQUISAT.

whaou74

Fait à draguignan le 27 janvier 1458
Par whaou74
maire de draguignan la rebelle .

monfort a écrit:

En ce jour du 27 Janvier 1458,

Moi, Monfort, Maire de Forcalquier village de Provence libre,

Je déclare par la présente ne pas reconnaître le nouveau comte Patrice14 comme comte de Provence.

Forcalquier restera fidèle à la Comtesse Ledzepplin et à son conseil, élu légitimement par la voix du peuple.

Vive la Provence libre.

Fait à Forcalquier ce 27 Janvier 1458
Monfort, Maire de Forcalquier


Fred1003 a écrit:

En ce jour du 27 Janvier 1458,

Moi, Fred De Cianfarano, Maire de Marseille ville de Provence libre,

Je déclare par la présente ne pas reconnaître actuellement le nouveau comte Patrice14 comme comte de Provence.

Marseille restera fidèle à la Comtesse Ledzepplin et à son conseil, élu légitimement par la voix du peuple.

Vive la Provence libre.

Fait à Marseille ce 27 Janvier 1458
Fred De Cianfarano, Maire de Marseille


yueel a écrit:
[En ce 27 janvier 1458, moi, Yueel de Cianfarano, Curé de Brignoles,
en ma qualité de maire de Brignoles; déclare ne pas reconnaitre
le traitre Patrice14 comme comte de Provence, ni aucun de ses conseillers.

Brignoles se déclarant sous la responsabilité du Marquisat, c'est donc à Hersende de Brotel, la marquise que la ville rendra des comptes, ainsi qu'à l'ancien conseil.

Fait à Brignoles le 28 janvier 1458
Par Yueel de Cianfarano
Maire de Brignoles
Steiphens a écrit:


Au Régent Patrice14 le Battard et à son Conseil de Judas,

Des clous...

L'Ost Provençale, vous combattera vous et tout les François qui seront à vos côtés jusqu'à se que le dernier Soldat tombe ensanglanter sur sa terre natale qu'est la Provence Libre.

Nous ne mourrons non pas pour rien, nous mourrons pour défendre tout se qui nous est chère sur cette bonne terre. Vous pourrez nous ôtez nos vie mais vous ne pourrez jamais nous ôtez notre liberté.

J'ordonne à tout mes hommes de tenir, je demanderais à tout les citoyens de se battre. Nous tiendrons et reprendrons nos terre durant les futures battailles en reprennant chaque mètre carré de notre territoire. Nous utiliserons des haches, des lances, des épées, des batons et même des pierres pour vous boutez hors d'ici.

Rendez-vous en enfer.

Fait à Aix, 30/01/1458
Par le Général Vétéran Steiphens
Pour l'Ost Provençale, le peuple de Provence et pour la liberté


Bien entendu, les "loyalistes", fêlons à la Provence, n'ont pas tardé à réagir. Daemon, alors maire d'Aix, qui protégeait des biens du comté a saisi ces mêmes biens pour leur cause. Les maires refusant de collaborer avec eux, ne payant pas d'impôts, refusant de donner des céréales... le conseil vint à ne plus assurer la sécurité d'autre ville que la capitale. Les offres de la maréchaussée étaient nombreuses. Les lances en défense aussi et les salaires très attrayants.

Reprendre le château n'allait pas être facile. Mais la priorité étaient aux combats. C'est dans ce contexte que l'armée, l'arlésienne de Lila, arrive sur la capitale le 27 janvier 1458, un soir de combat, semblant repousser les ennemis sur les routes.

Il est impossible, de conter les faits en ignorant la politique des "loyalistes" au pouvoir.

Spoiler:
 
Samuel de Trévière a écrit:
Nous Conseil Comtal de Provence, dict "les Loyalistes" et nous Vassaux du Roy de France.
Aux Provencaux...

Mes Frères, nous pouvons voir ici et là des annonces flamboyantes parlant de victoire...de massacre de soldats François...
Encore là, nous pouvons voir le mensonge et l'ignominie des membres félons du MAO, menés par une marquise qui ne voit en cette lutte pour une soi-disante "liberté", que le moyen de pouvoir rester en place et de garder ces privilèges dont elle fait grassement bénéficier ses amis au détriment de vous.

Vous combattez pour sa liberté, à elle et à ses laquais...mais pour vous, qu'est ce qui aura de changé ?

Rien : la Provence restera isolée. La Provence continuera de craindre que ce qui est en train de se passer recommence encore et encore. Le peuple de Provence aura encore à subir d'autres guerres, d'autres crises, tant que la félonie demeurera.

Elle n'hésite pas à vous affamer dans les villes afin de regagner sa place, elle a caché en des lieux secrets la "fortune de Provence" qui est le fruit de vostre dur labeur, elle n'a pas hésité aussi à fermer les mines qui sont la richesse de nos terres.

Qui les a rouvertes, ces mines ? L'actuel Conseil.

Les seuls soutiens qu'elle a viennent de Gênes, dont le général d'armée à appeler ouvertement à un Régicide et d'Helvètes qui sont reconnus comme des Félons - apprenez ou souvenez-vous qu'ils ont vidé les caisses de leur propre région.
Est-ce cela la Provence? Nous nous vendons à la lie des différents Royaumes ?
Mes Frères nous valons mieux que cela. Saisissons l'occasion de l'aide Française!

Pourquoi les Français se mêlent ils de nos histoires me direz vous? Parce que d'une part, nos nobles légitimes ont fait appel à eux et d'autre part, ils ont des suite compris que le Marquisat, sous ses airs de agneau blanc, cache une bête sans nom, vorace, prête à tout pour accaparer les provinces voisines. Regardez ce qu'ils ont fait à Gênes! Tous ceux qui s'opposent au Marquisat, son irrémédiablement chassés, trainés dans la boue et si ils résistent occis.

La marquise est aussi aveugle que certaines bêtes se trouvant dans nos contrées...
Nous Loyalistes d'Aix, soutenus par nos amis Français, continuons la lutte afin que la Provence reprenne la place qui lui est due, la quiétude que tout peuple mérite, et ne retourne pas entre les mains de cette personne et de sa cour de laquais serviles.
De partout, des amis sont prêts à nous apporter leur aide afin que la Provence redevienne ce qu'elle fut et que l'Ordre Etabli revienne.

Le Propagande Marquisale vous a dépeint les Français comme des envahisseurs qui venaient piller, tuer...
Un mensonge de plus, pourquoi ils ne sont venus que pour aider la Provence à se libérer du joug de la Marquise, que l'infâmie ne gagne les Provinces Françaises touchant nostre frontière, pour cesser qu'elle ne fasse de nos terres une réserve de brigands et félons...les mêmes qui la soutiennent.
Pourquoi défendent-ils Aix et son conseil déchu ?

Qui a versé le premier sang ? La prétendue marquise et ses sbires, en lançant ses armées contre un petit groupe : groupe où se trouvait un noble de Provence.

Mes Frères si vous souhaitez être libres, si vous voulez enfin vivre en paix sans craindre des procès pour trahison sitôt que vous manifestez un désaccord, sans craindre que les errements de cette clique ne vous attirent encore les foudres de nos voisins, aidez-nous à mettre à bas cette félonne...

Faict a Aix le 6 fevrier 1458


Citation:
Au peuple de Provence,

Levez-vous contre la tyrannie du marquisat !

Depuis le début de cette campagne, osant mettre en péril nos biens, nos fonction ou les nôtres, nous, loyalistes provençaux, avons secoué le comté pour qu’il ouvre les yeux sur les agissements de ses dirigeants.

Nous avons été muselés, insultés, emprisonnés, torturés, raillés par ceux que nous montrons du doigt.

En ce 9 mars 1458, nous sommes toujours debout et plus déterminés que jamais.

Mais eux … ils se sont empêtrés dans leur propre vice, devenu flagrant aux yeux des villageois.
Ils ne représentent en rien les provençaux que nous connaissons.

Des faits, rien que des faits :

- Complicité dans la prise du château de Chambéry. Le général Margab, l’auteur, était en effet sur le sol provençal début février pour soutenir le MAO
- Amitiés avec le Lion de Juda et les brigands, dont les dernières attaques en Bourgogne sont revendiquées pour soutenir le MAO
- Pratiques abusives constantes du pouvoir judiciaire
- Tentatives de musèlement de l’opposition (insultes lors des débats, actes de vandalisme contre le présent panneau d’affichage)
- Influences maléfiques jusque dans les plus hautes sphères du pouvoir, temporel et spirituel
- Mise en place de pénuries artificielles sur les marchés, dont la conséquence est une inflation des prix dont les victimes réelles sont les villageois

Peuple de Provence, dressez-vous contre ces criminels qui donnent une image putride de la Provence dans les Royaumes et auprès de la Très Sainte Eglise Aristotélicienne !

Nous ne vous demandons pas de nous rallier.
La politique sera affaire de débats en d’autres moments, en des lieux propices à la discussion, sans cette tension ambiante qui nous étouffe tous.

Dites non à ce marquisat déliquescent, cause de la ruine de la Provence.

Il n’est reconnu nulle part, et ne le sera jamais.

Il attire la guerre, la souffrance et la désolation économique.

Il est tyrannique de par son corpus législatif et les pratiques de son système judiciaire.

Il est corrompu par la Créature Sans Nom dont l’influence est présente au sein même du haut clergé local.

Il n’hésite pas à s’accoupler avec des brigands et hérétiques pour assurer pathétiquement sa survie.

Ses dignitaires ne sont rien. Nulle part.

Sachez que les nobles provençaux qui n’ont pas prêté allégeance à l’Empire sont des gueux aux yeux de tous les comtés et duchés.
Vous ne leur devez aucun respect et encore moins obéissance.

Rendez-vous aux informations locales * et vous verrez que la Provence appartient au SRING. Par nature.

Cette guerre peut durer des mois s’il le faut.

Vous avez le pouvoir d’y mettre fin aujourd’hui, en reniant le marquisat.

Ce gouvernement félon n’est pas la Provence libre.
La disparition du marquisat ne changera rien à vos vies. Au contraire, nous vous offrons la paix, la stabilité et la croissance économique dans un comté enfin libre.

Libre de la tyrannie.

Libre des abus judiciaires.

Libre de l’influence de la déesse Acherpé.

Libre de toute menace de guerre.

Voila la vérité, voila les faits.

Peuple de Provence, refusez de suivre aveuglément les ordres.

Vous ne défendez pas une liberté, mais un pouvoir corrompu et illégal dont il faut se débarrasser.

Rejetez le marquisat, pour que la Provence soit libre et votre appel ne sera pas ignoré.

De votre choix dépendra la durée de cette guerre.
Seule la chute du marquisat n’est pas négociable.
Les loyalistes se battront pour que la Provence garde ses spécificités, pour rester un comté particulier de l’Empire.

Tout est possible, sauf l’existence d’une fausse marquise.

Agissez !

Fait en Provence si proche de sa liberté, le neuvième jour de mars de l'an mil quatre cent cinquante huit

Les loyalistes




Ces discours, tenus par cette poignée de provençaux fidèles à l'Empire, n'a pas eu l'effet qu'ils auraient voulu chez le peuple. Pour beaucoup, la prise de pouvoir par la force était contestable. Autre argument, le fait même d'être en lien direct avec les armées ennemies qui tuaient les provençaux faisaient d'eux des ennemis.

Aussi les combats ont continué à faire rage en la capitale, personne ne souhaitant abandonner. La Provence se veut alors, indépendante et plus simplement, ne pas céder à des forces armées revendiquant être pacifiste. Dans un même temps, Brignoles est devenue l'endroit où les troupes ennemies s'installaient.

Et enfin, le 7 février 1458, la révolte des provençaux réussie, et le château est repris des mains des loyalistes.
Miladyw
Chapitre IV : Brignoles

Fin janvier, l'armée Crépi Coronia était donc à Brignoles avec d'autres comme celle de la Rose noire etc.. Le chef de cette armée, P3r3v3rt est devenu maire de la ville. Dès le 22 c'est Nanelle qui passe maire, de leur côté aussi.

Nanelle envoie un courrier aux habitants rédigé de la main d'Armoria.

Spoiler:
 
Armoria a écrit:
Brignolaises, Brignolais,

Ce courrier me permet de prendre contact avec vous, et vous faire le point de la situation selon notre avis - parce que ne pas se contenter d'un seul son de cloche est la seule et unique façon de se faire un avis.

Vos instances, félonnes à l'Empereur, et allant à l'encontre de l'Ordre Etabli par Dieu, prétendent que la guerre touche à sa fin. Il n'en est rien : les alliés français et loyalistes tiennent trois villes. Arles, par armée, Brignoles et Toulon par révolte. Des renforts sont en route, il en arrive chaque jour. Vos dirigeants ont renié l'Empire, ils ont envoyé des brigands dans le Royaume, ont tenté de morceller celui-ci : ce qui se passe n'est ni plus ni moins que le retour de bâton de ces mauvais choix.

Mettez-vous à notre place : supporteriez-vous qu'un voisin envoie chez vous des voleurs ? Supporteriez-vous qu'il essaie de s'approprier une partie de votre propriété ? Vous savez que non.

Nous ne sommes pas les ennemis du peuple de Provence. Nous sommes les ennemis de ceux qui l'ont mené tout droit à cette guerre. Retournez à vos champs, retournez à votre vie, retournez à la paix que vous méritez : laissez-nous nous charger des vrais responsables de ce qui se passe.

Ce sont eux qui vous affament. Ce sont eux qui ont fermé les mines pour vous empêcher de travailler, et ainsi être sûrs que vous prendrez les armes. Ce sont eux qui, cette nuit, ont tué quatre Provençaux à Aix, qui ne voulaient que protéger leur mairie. Ce sont eux qui nous ont contraints à venir. Laissez-les payer le mal qu'ils vous ont fait, et qu'ils vous font encore. Ils veulent vous forcer à vous battre : dites-leur de le faire eux-mêmes.

Pendant que vous avez du mal à vous nourrir, les soldats de Gênes sont nourris avec le fruit de votre travail.
Que défendent-ils ? La Provence ? Les villes de Provence ? Non. Ils défendent leurs titres, qu'ils ont usurpés. Leurs titres. Pas les vôtres. Ils ont abandonné Brignoles, Arles, Toulon. Pour leurs titres. Ils ne méritent pas que vous mourriez pour eux, que ce soit de faim ou par les armes.

Sitôt qu'ils auront déposé les armes, les négociations de paix pourront commencer : en renonçant à les défendre, vous aiderez la paix à arriver plus vite.

Nous ne sommes pas vos ennemis.

Parce que défendre ces titres coûte cher à la Provence, et pour le jour où je ne serai plus à la tête de votre mairie, j'ai décidé de lever des impôts symboliques : cela vous laissera un répit.


Leur stratégie ? Pas récupérer l'argent, ils savent qu'ils ne l'auront pas, mais mettre la milice en place, garder la mairie car ils se servent de la ville comme pied à terre et au passage ils mettent en ami l'armée In Phooka Memoriam.

Cette occupation de Brignoles ne fut pas seulement du fait des français eux mêmes. En effet, les armées s'étaient établient là pour être à proximité de la capitale. Plus simple pour attaquer sans doute... Mais c'était sans compter sur les alliés.



En effet, ces alliés arrivés par Draguignan, et ajouté à la présence des troupes provençales sur aix, ont permis de coincer les soldats ennemis sur Brignoles.

Ainsi au 6 février 1458, deux lances suisses sont entrées en renfort à Brignoles et les gênois en armée sur Aix pour aider à la révolte contre le château alors aux mains des "loyalistes". Château pris cette nuit là...

Plus tard, la ville est reprise par l'armée "La Tuadouiro" , dirigée par Axle_x. Un repli est décidé pour Forcalquier...
Miladyw
Chapitre V : Toulon

Le 13 février 1458, après une révolte, la ville de Toulon tombe entre les mains des ennemis. Patsy devient alors maire.

De leur côté, les toulonnais se réunissent dans une cave pour organiser leur résistance.

Spoiler:
 
Patsy a écrit:
Bonjour à vous Toulonnais...
Je suis Pierre de Courtalain, dict "Patsy", Vicomtes de Conches et Officier et Vassal du Roy de France LevanIII.

Nos troupes viennent de se rendre maitre de vostre ville. Nous ne sommes pas là pour vous pillez et vous tuez comme se plait à dires vos autorités mais pour vous libérez de ce Marquisat qui vous néglige, qui vous affame, qui vous prive de vostre travail dans les mines.
Une marquise qui préfère défendre son titre plutôt que ses villes. Cette personne n'a aucune considération pour le peuple...la preuve est que les mairies sont vides, je n'ai rien pour vous nourrir fort malheureusement contrairement à Aix qui doit avoir quelques caches bien fouines et dont certains mets emplissent les tables de la marquise et de ses laquais.
Je pense que les Génois mange bien mieux que vous...
Vos mines sont fermées, afin d'affamer les "Méchant François, mais vos villes tombent et nous sommes bien vivants et ceux qui sont affamés...c'est bien vous.

Ne vous révoltez pas, nous ne sommes pas là pour vous combattre, le peuple provençale n'est pas nostre ennemis, bien au contraire de la propagande de la marquise.

Travaillez pour faire vivre vostre ville et nourrir vos concitoyens.

Bien à vous et que le Très Haut soutienne ceux qui oeuvre pour lui.
Citation:
Dans cette taverne, nous pouvons y voir tout ce que la politique marquisale vous réserve...

Rien...mais surtout Rien à manger, des animaux introuvables et des mines fermées.

Par contre n'ayez crainte, les tables des banquets en château d'Aix sont bien fournies, grâce à vostre labeur.


Première chose, autoriser l'armée In Phooka Memoriam dans la ville afin de sécuriser leur assise. Comme pour Brignoles une lettre de la main d'Armoria sera envoyée aux habitants.

Angélique succèdera à Patsy à la mairie pour éviter que les élections mettent un maire toulonnais à la tête de la ville.
De plus, un mandat est en cours pour nourrir leurs armées, peu à peu ils transfèrent les marchandises de la ville dans leurs effets personnel dans ce but.

Citation:
Contenu du mandat

- 500 écus
- 125 miches de pain
- 120 sacs de maïs
- 1 barque


Ils ouvrent aussi une taverne pour ravitailler leurs hommes. Les toulonnais de leur côté résistent. Ils se révoltent même si cela échoue. Ils ne rendent pas la vie facile dans les tavernes, commercent entre eux... De plus des alliés catalans apportent une aide considérable. Le chef Rocaberti et ses hommes siègent aux portes de la ville. Ville passée franche depuis un moment...

Enfin, après la destruction de deux armées sur Forcalquier, l'armée La Mistrale, et l'Arlésienne viennent en renfort aux catalans sur Toulon et reprenennt ensemble la mairie.

Ils repartiront ensuite sur Aix où des combats s'annoncent, puis Arles et feront attendre quelques jours les toulonnais pour faire revenir leur ville dans le giron provençal.
Miladyw
Chapitre VI : Forcalquier

Spoiler:
 
Armoria a écrit:
C'est une option que j'envisage sérieusement. On vient me parler du risque d'être enfermés, à cela je réponds que le temps de prendre la ville et de la franchiser, nous aurons, je l'espère, pu faire bouger celle des Savoyards, avec toutes les personnes disponibles dedans, et commencer à avancer vers Aix, ce qui les incitera à ne pas la dégarnir pour fixer nos armées à Forcalquier. Par ailleurs, je doute fortement qu'ils fassent bouger les Catalans pour le moment, dans le sens où cela signifierait qu'IPM pourrait sortir. Notez qu'avec les dégâts que les armées ennemies ont subi ces jours-ci, en tenant compte du fait qu'ils ont raclé les fonds de tiroirs pour les renforts, ils sont dans un état de faiblesse dont nous devons profiter.


La stratégie est appliquée mais mal vécue. Plusieurs soldats ennemis mal informés, en voyant où ils étaient à leur réveil, on considéré que les stratèges les avaient envoyés dans un cul de sac.

Ainsi, certains ont désirés partir mais cela posait un problème. Près de six armées dans la capitale, passage obligatoire pour rentrer chez eux...

D'autant qu'une fois sur place les statèges hésitent sur la stratégie à adopter. Prendre Forcalquier et en faire un "autre Toulon" ou attaquer Aix et risquer de perdre beaucoup ?

Lié au tempérament de Namaycush, qui arrive d'Arles en armée, ils finissent par vouloir prendre la ville. Il resteront toutefois aux portes de cette ville.

Aussitôt, les villageois s'organisent. Pas question d'attendre après les dirigeants. Il faut dire que le conseil comtal communique peu, que l'attente sans information est longue. Le peuple ne se sent pas toujours compris ni même écouté.

Heureusement, une organisation précise avait été programmée. Une quinzaine de personne étaient volontaires. Par un système de code de couleurs en affichage à la taverne municipale, le maire leur disait s'ils étaient libre de prendre l'emploi qu'ils voulaient, s'ils devaient attendre dix huit heures ou attendre son feu vert.

Une armée était en défense aux portes de la ville. En cas d'alerte, les volontaires rejoignaient par priorité :
-milice
-maréchaussée
-lance
-armée

Pour cela, les défenseurs et le Prévôt se tenaient le plus souvent prêts de bonne heure.

Aucun prêt de haches n'étaient fait avant que tous les emplois de la milice ou de la maréchaussée n'aient trouvé preneur. Une prise de contacts avec les attaquants avait été faite. Le message était clair : soit ils respectaient les règles de la ville, soit plus aucune nourriture ne serait mise sur le marché et dans les tavernes. Les habitants seraient alors ravitaillés par mandat.

Lorsque le maire n'était pas de garde à la maréchaussée, il affutait des haches pour le bois et pour les combats.

Un premier combat aura lieu avec plus de pertes du côté provençal le 24 mars 1458.

Les soldats ennemis s'épuisent pourtant toujours plus, non pas pour les combats mais le ravitaillement qui pose problème. Les provençaux le savent, ils en jouent à juste titre.

Spoiler:
 
Citation:
Expéditeur : Monfort de Forcalquier
Date d'envoi : 2010-03-25 22:04:53

Bonsoir,

Voilà bientôt un peu plus de 2 semaines que vous êtes devant nos remparts.
Ce n'est jamais agréable d'avoir des visiteurs dans de telles conditions mais bon nous faisons avec.

J'ai pris, au début de votre arrivée, l'initiative d'envoyer un courrier à plusieurs d'entre vous.
Ceci dans le but de voir la vie plus facile pour tout le monde au village.

Afin d'éviter les diverses spéculations sur notre marché, de la nourriture était mise dans la taverne publique et ceci afin d'en faire profiter pauvre, riche, blessers, villageois etc....

Rien n'a été respecté. J'ai vu de la spéculation dans les 2 "camps".

Des coupables se sont fait arrêter et sont en jugement.

Vous n'avez pas suivis les décrets de notre village, des gens de chez vous ont acheté et vendu sans se tracasser des répercussions sur la population.

Demandez par exemple au Sieur Obélix tout le bois qu'il achète...

La moindre des choses aurait été de nous respecter un minimum et respecter notre façon de vivre. Donc respecter nos prix, nos ventes.

Puisse que rien n'a été fait pour nous respecter un peu, sachez que ce jour était le dernier où la taverne était approvisionnée. Dès demain il n'y aura plus rien à manger... Sauf pour les villageois.


Dommage pour vos hommes, dommage pour vos blessés.

Bonne continuation tout de même.


Monfort,Maire de Forcalquier
Citation:
Expéditeur : Monfort de Forcalquier
Date d'envoi : 2010-03-30 17:48:27

Bonsoir,

A vous qui êtes ici chez nous en convalescence, sachez qu'il vous sera possible de quitter notre village avec un laisser-passer afin de retourner vers chez vous.

Pour avoir ce droit, il vous sera demandé de vendre à bas prix vos armes.
En échange, vous pourrez quitter la Provence, votre nom sera transmis aux chefs des armées Provençales.

De plus assurez-vous de bien respecter les décrets qui sont en application actuellement au village.
Se révolter ne sert à rien !!!!
La mairie a été patiente pour le moment.
Normalement vos chefs auraient dû vous demander de les respecter.
Si d'ici mercredi il y a encore des déboires sur le marché, la taverne municipale ne sera plus réapprovisionnée.

Ne quittez pas le village sans en avoir reçu l'accord... Il en va de votre vie.

Faites-le savoir autour de vous.

Bonne soirée.

Monfort, Maire de Forcalquier


Le 19 mars après de nouveaux combats, deux armées ennemies sont détruites ainsi qu'une provençale.

Ils finissent donc par quitter Forcalquier pour se rendre au nord d'Aix....
Miladyw
Chapitre VII : Arles

Après que des armées françaises furent détruites non loin d'Aix et Brignoles, deux armées, celle d'Nkhan de Saint Säens,constituée à Nîmes et celle de Namaycush, un mercenaire ayant un passif en Provence, constituée à Uzès, arrivent en Provence.

Le 15 février 1458, l'armée de Nkhan prend Arles et la passe en ville franche. Désormais, la ville est séparée de la Provence.

Au QG d'Arles

Un poste de police désaffecté aura fait l'affaire. C'est en ce lieu que secrètement, les arlésiens se réunissent pour organiser la Résistance.

Dès le début leur but est simple : ne pas faciliter la tâche à ses "envahisseurs". Ils organisent leur économie en premier lieu. Le tavernier Evenflow fait passer un message. Quand il est dans sa taverne, il faut y aller, il nourrit à bas prix. Funshine, le tribun envoie un courrier de type propagande aux nouveaux. Au poste de police on se dit à quelle heure on passera les offres d'emploi, quand on mettra en vente des denrées. En parallèle, toute offre d'emploi sera basse pour les autres, et les prix forts sur le marché. Economie souterraine et spéculation vont bon train.

Spoiler:
 
Citation:
Bonjour,

Je me présente, je suis Funshine, Tribun d'Arles, et je suis ravie de vous accueillir.

Arles est une petite ville du comté de Provence, très dynamique, de part son marché, son verger, ses tavernes, sa Halle, sa loterie hebdomadaire … Du moins en temps normal. Nous subissons malheureusement une invasion ennemie, je vous invite donc à prendre contact avec moi pour organiser la Résistance.

Le maire actuel est le traître Nkhan. Un soldat qui a pris notre mairie de force et qui veut imposer sa volonté.

Vous pouvez bénéficier d'un cadeau de bienvenue, c'est-à-dire 2 miches de pain à 2 écus pièce. Il vous suffit pour cela de venir vous présenter en Halle au bureau du Tribun (Forum et aide > accéder au forum avec mon 1er compte > La Provence > Plaço de Arles- La Halle d'Arles (en souligné) > Bureau du Tribun ). Si bien entendu ce dernier accepte de fournir le pain.



Si vous le souhaitez, un Arlésien peut vous guider dans votre installation, répondre à toutes vos questions, etc … N'hésitez pas à me faire savoir si vous voulez être parrainé (vous me le dites en halle au bureau du tribun ou par courrier).



Une dernière chose, je vous incite aussi à venir en taverne ! C'est le lieu idéal pour faire des connaissances. J'y suis moi-même régulièrement, et j'espère avoir l'occasion de vous y croiser !


Pour toutes questions (comment se nourrir, comment travailler ...), je reste bien entendu à votre disposition.


Soyez le(la) Bienvenu(e) à Arles !


Funshine, votre Tribun.


Lorsque des envoyés de l'Empire, Roi-lézard, Khel..., arrivent pour parler, l'accueil est très peu chaleureux. Arrivé avec Ingeburge, les douanières se font un plaisir de leur envoyer une lettre de bienvenue avec écrit : "Bienvenue en Provence Indépendante, terre du Marquisat des Alpes Occidentales".

Des mandats sont réclamés, on demande aux villageois de retourner à leurs occupations... Les réponses ne tardent pas.

Spoiler:
 
Funshine a écrit:
Bien le bonjour mon ami!

Je vois dans votre lettre que vous nous dites de retourner à nos occupations. Je ne peux malheureusement le faire, puisque je suis lieutenant de police, tribun et tisserande.

En tant que lieutenant de police je ne peux assurer la maréchaussée, puisque je suis encore indisponible pour 38 jours, ayant malheureusement été attaquée par une armée française. D'ailleurs je ne connais que les lois provençales, et comme nous ne sommes plus en Provence ce serait mal vu de faire appliquer ces lois.

En tant que tribun, je ne peux plus aider les nouveaux en leur offrant des miches à 2 écus puisque la mairie ne m'en fournit pas.

En tant que tisserande je ne peux travailler puisque mes quatre malheureux moutons ne suffisent pas à la tâche et que vous ne fournissez pas le marché.

Je ne peux non plus aller à la mine, puisque j'encourage le duché voisin (la mine appartenant au Languedoc).

Je me dois donc de rester en taverne et picoler, puisqu'il n'y a presque pas d'offres d'emploi à la mairie.

Que me proposez vous maintenant?

Funshine, lieutenant, tribun, tisserande d'Arles
Citation:
Bonjour Messire,

J'ai bien reçu et bien lu votre courrier.

J'ai noté une petite chose qui me chiffonne : "Reprenez vos travaux habituels"... j'aimerais bien mais voyez-vous mes travaux habituels étaient d'aller étudier ou enseigner, or je ne peux plus le faire depuis que vous avez eu l'idée de nous "libérer".

Que faire dans ce cas ? Je précise qu'étant gravement blessée, je ne puis voyager en ce moment et ne peux donc pas aller étudier ailleurs.

Avez-vous une solution à ce problème ?

Je vous remercie d'avoir pris le temps de me lire, comme j'ai pris le temps de vous lire.


Sucette au Nutella
Arlésienne
Citation:
Salutations Dame,

Je vous remercie d'avoir pris le temps de m'informer de vos soucis. Malheureusement pour vous je n'ai qu'une solution à vous préconiser : la patiente...

Le statut de la ville, ne vous permet pas d'aller étudier, cependant, vous pouvez vous consacrer à la fourniture du pain à vos concitoyens à un prix convenable, ou mettre vos carcasses de vaches en vente à un prix convenable aussi.

La situation reviendra à sa normale, dès qu'une armée loyale à l'Empire, cinglée de l'oriflamme provençale non félon, viendra vous rattacher de nouveau au Comté.

Bien à vous,
Nkhan


Changement de maire mais même principe à ceci près que Ninoupitch est de l'Empire et non du Royaume.

Spoiler:
 
Citation:
Expéditeur : Ninoupitch de Miolans
Date d'envoi : 2010-02-20 13:08:37
mon salut gente dame.

Arles a besoin de tout.

merci de nous rendre le mandat N° 588 230, en votre possession.

salutations.

ninoupitch

maire d'arles.
Citation:
Bonjour,

Alors je dois d'abord vous dire que je n'ai aucun mandat municipal en ma possession ensuite, si j'en avais un, je ne vous le remettrai pas d'autant que je suis aixoise, donc provençal et absolument pas dépendante d'une ville franche et encore moins prête à collaborer avec l'Empire.

Vous êtes sûr de savoir gérer une mairie ???

Je vous souhaite une bonne journée

Vive la Provence libre et le Marquisat !

Cordialement

Miladyw
Citation:
Expéditeur : Ninoupitch de Miolans
Date d'envoi : 2010-02-20 13:11:32
bonjour

Arles a besoin de tout.
j'espère ne pas avoir a lever l'impot.
il ne reste rien dans les caisses ! ( 289 écus)

merci de reverser votre mandat N° 588232.

mon salut gente dame.

ninoupitch
maire provisoire d'arles
Misslafan29 a écrit:
Citation:
Bonjour,

D'après mes sources personnels, vous avez pris la mairie par révolte et encore, vous n'êtes pas un maire provençal ni arlésien.

et puis Arles est une ville franche. C'est vous qui l'avez provoqué et voilà pourquoi la mairie d'Arles n'a plus de sous.

Alors, désolée, vous n'aurez pas mes sous.Je ne payerai pas les impôts si le maire est français.Je ne collabore pas avec l'Empire qui s'est emparé de ma belle ville sans que vous nous demandez notre avis.

Je vous souhaite une bonne journée

Vive la Provence libre! Vive Arles libre!

Cordialement

Misslafan
Citation:














Citation:
Expéditeur : Ninoupitch de Miolans
Date d'envoi : 2010-02-20 22:55:01
gente dame

j'ai bien reçu votre gentille lettre.

Je pensais bien faire en redemandant quelques mandats car vos freres et soeurs n'ont plus rien a manger et la taverne municipale n'a plus rien.

j'ai trouvé la ville avec 289 ecus et strictement rien d'autre !

Vos chers amis arlésiens spéculent en vendant du pain a 7,50 ecus la miche à leurs propres freres!

moi, j'ai tout ce qu'il faut, ce n'est donc pas moi que vous allez faire souffrir mes vos propres amis.

Arles "libre" dans le MAO, dans le SRING, dans le royaume de papouasie ou l'empire de chine cela ne change rien.

merci pour vos amis arlésiens en train de mourir de faim.

je vous salue egalement belle dame bonne continuation.

Ninoupitch

PS :
je ne suis pas français mais savoyard, membre du sring comme la provence que j'ai connu alors que vous n'etiez point née.
Citation:
Bonjour,

J'ai bien et bel reçu votre lettre.

pourtant, j'ai des amis arlésiens qui me semblent en plein forme et ne sont pas morts...Donc je ne vois pas l'intérêt de payer.

C'est votre rôle de réguler le marché , sans ou avec les sous...Vu que Être maire régule le marché...en faisant baisser ou augmenter le prix.

Ah oui, j'ai oublié de préciser. je n'ai pas de frères et sœurs.

Etre savoyard ou français, ca ne vous empêche pas de reprendre la mairie sans notre accord.

Donc, je vous remercie quand même votre courtoisie.

Cordialement,

Misslafan
Guyhom a écrit:

Expéditeur : Ninoupitch de Miolans
Date d'envoi : 2010-02-20 23:42:39
mon re bonjour

oui, concernant les lettres, ce sont deux arlésiens qui me proposent de collaborer dans leur interet economique ! l'humain est faible.

Je pensais aussi chasser les spéculateurs qui vendent le pain à 7,50 mais la ville - ville franche- a ceci de particulier qu'elle est coupée des institutions. Donc je ne pourrais pas mettre en proces les spéculateurs.

oui j'espère qu'entre vous vous arrivez a vous arranger, ne laissant apparent que ces prix chers pour les "envahisseurs"

effectivement les armées laissent des traces sur leur passage.......

oui bien evidemment, si nous decidions de rentrer je vous ferai signe et bien sur aucun garde ne sera mis.

je me renseigne peu à peu sur les Français car, effectivement, l'attaque de la FC perturbe les données.

mon bonsoir.

Ninoupitch.
Misslafan a écrit:
Expéditeur : Ninoupitch de Miolans
Date d'envoi : 2010-02-21 09:48:37
mon bonjour gente dame

effectivement, les tavernes ont l'air de fonctionner et les arlesiens semblent se debrouiller entre eux, ne laissant que des prix chers pour les "envahisseurs".

je ne peux que vous feliciter d'etre ainsi solidaires.
Tous, surtout les jeunes, ne savent pas encore trop bien se debrouiller, ils apprendront.

quand je disais frere et soeur ils s'agissait de vos concitoyens.

je ne suis point français et ne suis venu qu' a la demande de quelques provençaux que nous connaissons et de quelques nobles anti MAO. il semble que la vie du MAO convienne uax 3/4 de la population puisque cette population, jeune, est née sous ce régime. Les deux avis sont donc légitimes les anciens sohaitent reintégrer le sring, les jeunes s'en fichent et veulent rester MAO.

Ce n'est qu'en etant dans le bain qu'on sent mieux quelle est la température de l'eau......

mon salut.
Ninoupitch


Ninoupitch et Nkhan étant chefs d'armées, ils durent l'un et l'autre quitter la "gestion" de la mairie pour combattre. c'est ainsi que Patrice14, qui avait été comte illégitime par révolte avec les "loyalistes", se retrouve maire.

Spoiler:
 
Sucetteaunutella a écrit:
L'idiot du moment, Patrice14, a affiché ça à la mairie :

L'idiot a écrit:
Arlésiennes, Arlésiens

En cette nuit du 9 au 10 mars 1458, les forces armées du SRING nous ont cédé la direction de la mairie, à nous forces loyalistes provençales. Aussi, nous vous demandons de ne pas vous révolter. La mairie est entre de bonnes mains. Nous entendons déjà les mauvaises langues s'élever, mais n'ayez crainte.

Arlésiennes, Arlésiens, continuez à aller cueillir des fruits au vergers. Eleveurs, cultivateurs, continuez à embaucher. Artisans, poursuivez votre tâche. Tout cela afin que personne ne manque de rien. Il ne faut pas que vos concitoyens souffrent du manque de production. N'hésitez donc pas à redoubler d'ardeur dans vos échoppes, dans vos champs, afin que tout se passe pour le mieux pour tous.

Nous vous demandons de ne pas profiter de la situation pour faire grimper les prix. Qu'ils restent corrects pour tous.

Que les spéculateurs prennent garde, nous surveillons le marché.

Gardez vos forces pour reconstruire -sous peu - votre belle province, ne vous épuisez point en luttes stériles et inutiles.

Si vous avez des questions, n'hésitez pas à contacter Enored O?Caellaigh Capitaine des forces loyalistes provençales.

Pour les forces Loyalistes provençales,
Pour la Provence.

Patrice14 , intendant de la ville d'Arles.


Je lui ai donc envoyé un joli petit courrier, poli comme d'habitude (enfin pour l'instant ) :

Su a écrit:
Bonjour Messire l'intendant,

Si vous voulez que les boulangers produisent, il nous faut du bois, or il n'y en a plus.

Si vous voulez que nous allions à la cueillette, il nous faut des échelles et donc du bois pour les charpentiers, or il n'y en a plus.

J'espère que vous vous occuperez mieux de notre mairie que vos prédécesseurs qui n'en avaient tout simplement rien à faire.

Merci


Su
Boulangère Arlésienne
L'idiot a écrit:

















Su a écrit:














C'était sans compter sur la présence d'un allié de poids pour les arlésien... Gmat de Cianfarano ! Arrivé en Arles pour aider et se constituer une armée, en période électorale, il prend la mairie par révolte la nuit du 16 au 17 mars 1458.

Spoiler:
 
Gmat a écrit:
Monsieur le Maire
Villageois !

Je me présente à vous...
Gmat de Cianfarano ! Grand Mylord venant de toutes nos terres...

J'ai traversé les terres Royales pour répondre à l'appel de votre Comtesse et de votre Marquise...

Aujourd'hui, la résistance est en place, et la mairie sous ma protection et donc, sécurisée pour la Provence.

Villageois !

Les terres de Provence ont brulé par le passage des Royalistes et reviennent pour en faire de même.

Villageois !

Aimez-vous cette situation ?
Aimez-vous les voir nous marcher dessus ?
Aimez-vous lutter pour trouver de quoi se nourrir ?
Aimez-vous savoir que votre mairie a été pillée et saccagée ?

Villageois !

J'appelle donc à tous les volontaires et disponibles, du plus grand au plus petit, du plus intelligent au plus benêt, de l'érudit au paysan, je lance un appel à la résistance !

Que tous les volontaires ayant envie de garder Arles à la Provence me contact par missive avant d'entreprendre un travail quelconque !

Villageois !

Nous avons une chance... saisissez-la !

Maintenant... vous.... Royalistes et autres compagnies franches qui lirez cette missive... Bien entendu, cela ne vous concerne pas et vous fera surement sourire...

La plupart d'entre vous me connaissent et se réjouissent d'avoir ma tête...
Je vous invite donc à venir la chercher, je vous l'offrirais bien volontiers !

Mais n'oubliez pas une chose...
Ici on est à Arles ! Ici on est en Provence !


POUR UNE PROVENCE LIBRE
POUR ARLES

VILLAGEOIS !!!
ON COMPTE SUR VOUS !!!!

Gmat de Cianfarano


Très vite, pour faciliter la communication entre le comté et Arles, les accès du QG sont donnés à la Marquise et la Comtesse, puis plus tard, le comte.

Les arlésiens se lient d'amitié avec le Cianfarano venu les aider. Ce dernier ira constituer son armée dans la capitale quand quelques jours après sa révolte, une autre survient, celle des français.

Désormais, la mairesse d'Arles n'est autre qu'Armoria.

Son cheval de bataille est à présent la spéculation... Signe qu'ils ont besoin de ravitaillements. Le lieutenant de police, Funshine tente de lui expliquer que tout cela est vain. Les arlésiens semblent penser que son intérêt à vouloir les aider n'est qu'apparat.

Spoiler:
 
Funshine a écrit:
Sous l'effet de la colère? Les chausses qu'il m'a achetées pour revendre plus chères c'est aussi sous l'effet de la colère? Et le blé que je vendais à un arlésien qu'il nous a volé? Un Arlésien qui veut léser les autres Arlésiens?

Normalement après autant de preuves de spéculation il aurait pratiquement droit à un procès. Mais comme ce sont les lois de Provence et que nous n'avons plus de possibilité de faire des procès, eh bien on fait avec, tout comme vous le devrez.

Ne prenez pas cet exemple pour nous montrer combien nous sommes méchants, cela ne nous représente en aucun cas. C'est un cas isolé, que nous aurions réglé nous même normalement.
Sucetteaunutella a écrit:
]
Citation:
L' Arlésienne
gérée par la mairie
Bière à 0,90 écu, menus à partir de 7,00 écus



C'est avec un menu à 7 écus que vous prétendez aider les jeunes ??? De qui vous moquez-vous ??
Si vous voulez vraiment nous aider, débarrassez le plancher et rendez-nous la mairie, remettez-nous en Provence et allez vous occuper de vos affaires, chez vous !

Contrairement à ce que pensent les imbéciles que vous avez réussi à convaincre de participer à cette mascarade, nous n'étions pas un peuple opprimé, mais un peuple libre !! C'est depuis votre arrivée sur le sol Provençal que nous sommes opprimés. C'est vous et seulement vous qui nous avez privé de notre liberté ! Rendez-la nous !!! Et arrêtez de clamer que vous êtes venus nous libérer, c'est une ineptie !
Citation:


Armoria a écrit:
Inutile de me mettre ce document sous le nez, dame, je lis fort bien, sans compter que je l'ai moi-même rédigé... Baissez vos prix, et je pourrai baisser ceux de la mairie. Pour l'heure, je jongle en effet entre les pertes sur le pain et les gains sur les boissons, tandis que les prix sur le maïs s'équilibrent. Vous comprendrez aisément que je ne puisse pas non plus ruiner la mairie, je fais rouler les fonds disponibles, voilà tout...

Pour ce qui est de votre liberté - laquelle n'est pas mon souci premier, mais davantage celui de l'Empire - j'y croirai quand il sera permis en Provence d'avoir un avis contraire sans être passible de justice. Ce qui pour l'heure n'est pas le cas, loin s'en faut, si j'en crois vos lois.
Funshine a écrit:
De fait dans le Royaume de France où les libertés sont sans fin, peut-on diriger un duché ou un comté en reniant le roi sans être fêlon ?


La guerre est froide, tacite mais les choses n'évoluent pas. Arles reste franche, les arlésiens ne laissent aucun répis à leurs ennemis et inversement. Pourtant, en Provence, Toulon vient d'être libérée... Forcalquier n'est plus assaillie. Il est grand temps de s'occuper d'Arles, et des armées font route vers la ville franche dans ce but.

C'est ainsi que les arlésiens voient arriver des armées, pleins d'espoir et revoient Gmat par la même occasion. Une nouvelle armée est arrivée entre temps dans la ville. L'armée Tocos y se Gausos commandée par Titan.

Premiers jours ; aucun combat, les armées ennemies se replient dans la ville et deux de leurs armées sont détruites par leurs chefs.

Le 15 avril 1458 au soir, l'ordre d'attaque est lancé. Cinq armées sont présentes et seules quatre attaqueront. L'efefctif de l'armée de Titant était sous évalué. Ce sera une défaite pour le camp provençal. Les seuls blessés graves pour le camp opposé seront Armoria et sa fille.

La décision de rebrousser chemin est prise.

Spoiler:
 
Hersende a écrit:
Je vous explique pourquoi on ne peut pas rester ni garder le blocus.

Ils sont beaucoup plus nombreux que prévus. Hier il devait y avoir au moins une soixantaine de défenseurs dans Arles et nous n'étions les 4 armées que 80-85, ce qui explique qu'on se soit fait massacrer.

La on a perdu une bonne vingtaine de combattants, dont 13 morts, Titan est en concentration et va faire une armée complète. Il recrute à tout va. Une autre est en préparation sur Uzes et ne va pas tarder à se déplacer pensons nous.

Si elle se déplace alors que nous sommes sur Arles elle pourra détruire toutes nos armées si Titan sort en même temps qu'elle attaque. C'est ce qu'on a fait à Forcalquier pour détruire les armées françaises. Et la Provence n'aura plus rien.

De plus on a été avertis d'une arrivée de Français par Draguignan. Le seul moyen d'éviter le pire est de sécuriser la route Avignon/Aix qui commande toutes les villes de l'est.

Mais on ne renoncera pas à récupérer Arles. C'est simplement que là, on ne peut pas et on va y perdre toutes nos forces au moment où ils vont lancer une offensive.
Je comprends que vous soyez déçus, nous aussi d'ailleurs, on aurait bien aimé vous libérer mais on a sous-estimé le nombre de Français sur place. Et si on veut tenir, on ne peut pas rester ni encore moins réattaquer.
On reviendra avec des renforts.

Vous avez raison Evenflow. On laisse aussi des blessés derrière nous. Aidez-les s'il vous plaît, je ne voudrais pas qu'ils se retrouvent en difficultés.


Certains arlésiens regrettent cette décision. Gmat pense lui aussi que des attaques jusqu'à épuisement vaudrait mieux.

Spoiler:
 
Gmat de Cianfarano a écrit:
Expéditeur : Gmat
Date d'envoi : 2010-04-19 00:02:57

Vous avez une ville à récupérer... Au lieu de cela, vous la laissez aux ennemies n'ayant qu'une armée et attendant d'autres armées. Une armée française vient sur Arles encore et vous allez les laisser de renforcer. Franchement, je vous observe tous depuis le début et laisse faire car ce n'est pas ma guerre. Mais sincèrement on dirait des girouettes qui ne savent pas quoi faire ni ou aller...

C'est peut être cru ce que je dis mais je n'ai pas l'habitude d'envoyer des fleurs là où il ne faut pas.

Une armée aurait du rester sur Aix, une aurait du prendre l'agrément et aller réannexer Toulon depuis un moment déjà et le reste sur Arles a épuiser l'armée de titan. Ils sont nombreux ? Et alors ? Vous avez un duché entier contre une simple armée... La persévérance ...

M'en-fin moi je ne vous parle qu'en tant qu'amateur il en va de soit, je n'ai pris que 4 châteaux avec des armées et une quinzaine de villes donc bon, il y a du bon a prendre comme du mauvais...

Sur ce, je vais dire à vos hommes de vous rejoindre sur Aix au cas où titan sorte de la ville ou qu'il laisse rentrer des amis à lui sur Arles vu qu'il n'y aura plus personne pour faire barrage.

Je vous souhaite une bonne continuation !


Au poste de police desaffecté, le moral baisse quelque peu. La situation s'éternise, un soutien s'en va. Pourtant, si ce départ les affecte, il ne tardera pas aussi à de nouveau leur apporter un souffle d'air frais quand le 24 avril 1458, Gmat les informe qu'il a pris la ville d'Alais au Languedoc.

Depuis des mois les arlésiens, certains, rêvent de faire subir à l'ennemi ce qu'ils subissent. La lettre que leur ami envoi aux habitants d'Alais, les amuse et leur donne le moral ainsi que le passage de la ville en ville franche.

Spoiler:
 
Gmat de Cianfarano a écrit:
Bonjour à vous tous,

Je me présente, Gmat...
En effet nous venons de prendre le contrôle de la ville.
Pourquoi cela ? Je vais vous expliquer.

Votre conseil soupçonnait un détournement de fonds de la part de votre bourgmestre.
Malgré des relances du conseil envers la mairie, aucun rapport n'était fourni.

Le conseil ducal nous a alors demandé de prendre le contrôle de la ville en toute discrétion afin d'évaluer s'il y a ou non lieu de pillage de la mairie.
Ceci a été réalisé sans bruit afin d'éviter d'en inquiéter la population ainsi que d'un mauvais coup de plus du bourgmestre.

Cela a permis a ce que le conseil realise sa levée en toute sécurité.
Le Languedoc nous a ouvert les portes et n'a engagé aucune défense en la ville d'Alais afin de nous laisser le passage sans encombre.

De ce fait, nous remarquons que la mairie est quasiment vide de tout.

Un inventaire d'à peine 350 écus pour une ville si prestigieuse ainsi qu'un inventaire complètement vide laisse à désirer.
Nous soupçonnons alors un détournement de fonds de près de 4000 ecus, marchandises comprises...

Nous remettons alors de ce pas, tous les rapports nécessaires au conseil afin d'en sanctionner les actions néfastes du ou des responsables de la chute économique de la ville.

Nous demandons, et je pense que le conseil le fera après moi, d'éviter toutes récoltes.
Les révoltants se confronteront alors à la milice de la ville et à ses defenseurs.

Ce soir ou demain au plus tard, nous laisserons la ville et de nouvelles élections seront lancées sous 7 jours afin d'avoir de nouveaux prétendants.

Je demande alors à tous nos futurs candidats de bien vouloir accuser le coup et de savoir que la ville sera quotidiennement surveiller de part des rapports détaillés afin d'éviter de renouveler ce genre d'action.

Les mandats doivent être rendu par obligation ( * ) afin de repartir sur de bonnes bases et de récupérer des mandats faits depuis des mois, se cachant dans la masses.

Qu'Aristote vous garde,

Avec tous mes respects,

Gmat,
pour le conseil,
pour la transparence


Leur lutte interne continue donc, via la halle et les taverne, par la spéculation et leur humour ils ne lâchent rien et attendent...


Du côté ennemi

Arles est pour eux leur point de repli. Idéal semble t-il... Leur soucis, les arlésiens qui résistent mais peu importe c'est eux qui tiennent la ville.

Nkhan a écrit:
Comme je t'ai dis, le fait de garder la ville d'Arles conditionne le renfort des languedociens qui constituent peu ou prou, 2/3 de nos armées/renforts...
Sans compter aussi que les savoyards souhaitent conserver ardemment cette ville dans le giron loyaliste, et conditionne aussi quelque peu leur intervention au fait que nous gardions cette base arrière.


Quand Armoria est mairesse, elle subit dès son arrivée le même sort avec des courriers des plus sympathiques.

Spoiler:
 
Guyhom d'Olon a écrit:
Bonjorn,

je suis au regret de ne pas pouvoir payer mes impôts. Voyez vous, je suis depuis le début du conflit que vous avez provoqué, engagé dans les armées provençales du Marquisat, et je n'ai pas assez d'argent pour payer. En plus 3 écus, c'est beaucoup trop! 1 à la rigueur, comme votre prédécesseur, et usurpateur savoyard, ça pourrait aller. là non. pas envie. et puis bon, vous avez déjà suffisamment d'argent pour payer les armées qui viennent nous envahir sans que je fasse la bêtise de les financer.

D'autre part, vous avez déclaré que notre ville courageuse, ne se trouvait pas en Provence. Notre ville...notre pays. Faut il est fou ou bête à ce point pour dire des choses pareilles...Arles est et sera toujours provençale, peu importe qu'elle soit franche ou pas. et le fait qu'elle y soit, est complètement de votre faute. Vous avez affamez et détruit son économie. Mais désormais, elle sera aussi le symbole de votre défaite et de votre honte. mais puisqu'elle n'est pas provençale, j'attendrais qu'elle soit libre de votre présence nauséabonde pour payer mes impôts.

La recherche de titre et de gloire au prix du sang des provençaux et des français que vous avez entrainer dans cette entreprise néfaste vous reviendra à la figure.

J'espère voir le jour où vous paierez pour tout le mal que vous avez fait ici, chez nous. Je crois qu'il se rapproche plus que vous ne le croyez.

Enfin, pour terminer: sachez que votre porcherie ne tient que parce que vous usez d'intimidation et de chantage. Vos provinces ne sont pas très enthousiastes à vous soutenir, seulement une minorité, et la plupart éprouvent bien de plus de sympathie à notre égard qu'à votre soif de titre et de pouvoir.

Il est évident que je ne vous salue pas, préférant le cochon dans mon assiette et mon ventre.

Guyhom d'olon.
Armoria a écrit:

Bonjour mon brave,

Paie tes impôts, ne les paie point, peu me chaut. Si tu n'as pas compris que cete levée d'impôts permet d'éviter qu'un indélicat qui profiterait du désordre pour prendre la mairie et vous mettrait un fort taux d'imposition pour vous nuire... Ma foi, cela tendrait donc à prouver la véracité des rumeurs concernant la capacité cognitive des gens comme toi.

Tu comprendras que je te tutoie comme il est d'usage pour les gueux : ton manque flagrant d'éducation montre bel et bien que tu en es un.

Au fait, pour ta gouverne, j'ai déjà titres et pouvoir, et même davantage que ce que j'en souhaitais.

Je ne te salue point non plus, dans ce sens où les gens qui pensent saluer des cochons - animaux intelligents mais peu expressifs au demeurant - ne sont pas, à mon humble avis, assez doués de raison pour recevoir preuves de civilité.

Que Dieu te garde malgré tout : Il aime les simples d'esprits.

Armoria de Mortain
Guyhom a écrit:
Bien, puisque je suis gueux, je vais me dispenser des formules de politesses vu votre morgue et votre manque total d'humour...

Je vais vous faire un petit commentaire de votre réponse, car celle ci est tellement instructive:

donc les impôts c'est pour notre bien, pour empêcher qu'un faquin, vil de surcroit, nous mettent des impôts excessifs?

C'est très aimable...très...sauf que...petit soucis pour nous: il s'avère que depuis le mois de janvier, ce sont vos compatriotes cochons et vos cousins les sangliers savoyards qui ont été à la tête de la maire, hormis quelques jours lorsque les Arlésiens avaient réussi la reprise de la mairie...donc en fait, vous soupçonner vos gens de ne pas être honnête? à moins que vous insinuez que nous les Arlésiens, seraient prêt à mettre des impôts exorbitant? ou alors...ah oui...peut être quelqu'un de l'extérieur...mais je ne crois pas que cela puisse arrivée vu que le bruit des bottes des armées ennemies n'arrêtent pas de souiller notre ville. Cela n'attire pas vraiment les pilleurs.
Donc bonne intention ou mauvaise? moi je dis que des deux côtés, cela peut se justifier. allez au point suivant.

Donc rassure toi sur mes facultés cognitives. Elles fonctionnent à merveille....alors que je perçois chez vous les cochons, un manque total de discernement dans la métaphore et l'allégorie, avec évidemment une atrophie du sens de l'humour. C'est tellement évident.

Tu as trop de titres dis tu? ma foi, il te manque celui de princesse de Provence? non? ah non, évidemment, tu en as déjà et tu te plains d'en avoir trop...un peu facile et tellement suffisant de ta part ma grande...rien que le fait de le souligner, révèle ta proportion à en vouloir plus et toujours plus...

cela dit, on se demande alors pourquoi tu es venues porter la guerre chez nous...tout comme ton amie la cardinale...vous aimez bien collectionner les titres et les honneurs...

au fait, cette guerre, ça te sert pas à redorer ton blason terni? hum?

arf, le fait d'être un gueux me dispense les salamalecs habituels gens comme toi, ce qui permet aussi d'écrire ce que je pense, en toute honnêteté et sincérité. L'hypocrisie est réservé aux gens biens nés qui n'ont que leur héritage à faire valoir...des gens comme toi...

Quant au Très Haut, il garde la Provence et les gens comme moi...les simples...pas les puissants comme toi...


Les maires se succèdent, les combats vont à l'avantage des français et impériaux. Arrive alors un borgne qui effraie, non par l'oeil qu'il lui manque mais par sa détermination.

Certains avantages dont les arlésiens tiraient profits il les annule tout simplement : plus de rachats automatiques, pas de milice puisqu'armée dans l'enceinte, ce qui amène des sous pour le ravitaillement. Il fait aussi venir un marchand ambulant dans ce même but. Il tente d'effrayer les arlésiens.

Spoiler:
 
Flex a écrit:
Message du maire Flex
Toute révolte sera matée par l'armée Exercitus Herculis et fera entrainée une immobilisation totale de quarante cinq jours aux forcenés ainsi qu'un état mourant. Nous déconseillons vivement les bonnes gens de la citée à se dresser contre l'armée d'Hercule si vous voulez rester en vie.

La taverne municipale vend un menu composé de deux maïs et d'un pain qui vous nourrira pendant une journée.

La mairie de Arles est sous le contrôle de l'armée française dite d'Hercule, menée par le borgne Enguerrand de la Mirandole, ci-nommé Flex.

La Provence est en guerre contre le Royaume de France, c'est pourqoy des troupes alliées stationnent dans la citée de Arles. Toute personne connaissant de loin ou de près un ennemi provençal est prié de contacter le maire :

- Tout comportement d'un individu qui par ses propos ou ses actes, dénature, falsifie ou altère péjorativement le nom, l'image, la fonction ou le travail d'un soldat français, en présence d'un ou plusieurs témoins ou d'autres personnes susceptibles d'entendre ou de comprendre les actes de l'individu, rendant alors public son avis personnel, sans le justifier par des faits avérés, se verra traduit en cour de justice de la citée.

La mairie d'Arles s'engage à vider le marché qui s'est engorgé de tous produits premiers ou de finitions ; et, dans un autre temps, promet une distribution saine des vivres, c'est à dire les miches de pain ainsi que le maïs en quantité suffisante et à prix abordable à toute la populace de Arles.


Mais il se crispe le borgne... Après avoir jeté un oeil aux compte de la mairie, il s'aperçoit que même chez eux tout n'est pas beau. Le 25 avril 1458 Titan, alors maire d'Arles, s'est attribué un mandat de plus de mille écus pour son propre compte pas pour les armées...

Aussitôt les accès à la Curia Régis sont retirés à ce dernier et une lettre lui est envoyé par le connétable de France.

Spoiler:
 
Lekaiser a écrit:
A Titan, chef d'armée "Tocos y se gausos",
De Anthémios de Deliancourt, Connestable de France,



Messire,


C'est ennuyé que nous venons à vous en ce jour, alors que nous nous étions quitté en de bons termes auparavant. Nous ne dérogerons pas à la ligne de conduite des Deliancourt, aussi nous ne tournerons donc pas autour du pot mais userons du franc parler, quitte à ébranler les oreilles de nos interlocuteurs. Messire, comptes ont été effectués de la mairie après que en furent bourgmestre, des dérives y ont été enregistrées. Aussi, nous vous invitons à prendre contact avec nous, et ce rapidement. Car autant il peut être compréhensible de vouloir récupérer les biens personnels engagés, autant les récupérer sur le dos de ses frères d'armes l'est beaucoup moins. Votre version des faicts, précise, est donc des plus attendues. Que si la dérive venait à être confirmée, nous vous sommerions de faire halte, que bien soient rendus aux valeureux français s'étant tout aussi engagés que vous. L'équité de chacun étant valeur nous tenant fort à cœur, nous ne pourrions envisager d'autres alternatives et prendrions les mesures à notre dispositions en cas de refus.

Dans l'espoir que vous vous montrerez compréhensif quant à la situation telle que nous vous l'exposons ce jour d'hui.





Des tensions apparaissent entre les acteurs à la Curie. Alcann s'énerve.

"Foutre dieu! Mais où vous croyez vous tous bandes de moules? Vous croyez qu'on est dans une cour princière ou chacun plante un couteau dans le dos de l'autre? Je vais vous dire une bonne chose les petits gars, c'est votre premier vrai conflit, votre première mise a l'essai et je peux vous garantir que vous vous comportez comme des puceaux et que vous ne faites qu'aggraver vos cas respectifs."

Et inévitablement leurs conflits internes amènent à des départs dans une ambiance des plus tendues.

Spoiler:
 
Titan a écrit:
Ah Messire Connetable, juste un petit passage pour vous informer que la ""CHIABRENA"", ""L'INCOMPETENT"" et le ""PLEUTRE"" va se retirer trés prochainement avec ses forces du conflit provencal.
Vous comprendrez aisement je pense qu'a être traité pareil à des grosses crottes, sans que celà ne pousse la connetablie a reagir par votre personne, nous ne pouvons tolèrer ce comportement insultant à notre egard.
Comme vous avez dit precedemment que si je l'ouvrais, je serais chassé seul et la queue entre les jambes, ben voilà, le problème est réglé, je l'ai soumis à mes hommes et ceux ci ont décrétés qu'ils avaient toujours suivi un seul chef et que je restais être ""cet unique chef"" à leur yeux.
je vous tiendrais donc au courant en temps et en heure de notre depart.
Sachez donc dés lors que tous les ""45"" se retirent du conflit de provence et que nous ne sommes plus pret à nous mettre sous les ordres de la connetablie.
à vous revoir prochainement messire connetable.
Damisella a écrit:
Le bonjour à tous.

Je vous annonce par la présente le retrait des 45 de la ville d'Arles. Nous en sortirons ce soir.

Ce fut un plaisir de combattre à côté de vous tous, nous avons comme beaucoup donné notre sang, nos forces et de notre cassette, mais certains comportements nous obligent à quitter votre compagnie.

Qu'Aristote vous accorde sa protection.


Les "45" estiment même ne pas avoir à attendre la princesse blessée dans une tente en Arles. Leur avis ; elle s'est engagée dans une armée étrangère au lieu de la leur lorsque cela a eu lieu, ils sont donc libérés de toute responsabilité envers elle.

Les tensions sont telles qu'ils s'insultent, crachent les uns sur les autres (sens propre)... Finalement, dans un camp comme dans l'autre une chose prédomine, l'attente.

La situation reste la même et c'est en toute logique que les soldats se lassent, qu'ayant épuisés tous les renforts possibles, le camp français se voit obligé de quitter Arles abandonnant cette guerre...

Leur organisation se limite à présent à récupérer les blessés, intégrer des lances, armées et quitter les lieux.
Miladyw
Chapitre VIII : Aix, la capitale

Capitale de Provence, elle est la cible. Prendre le château pour les français c'est la victoire. Pourquoi alors n'ont-ils pas gagné alors que le château était tombé courant février ?
Tout simplement car le château était entre les mains des "loyalistes" et leurs armées toujours en déroute...

Au début des conflits, losque le comté eut vent de l'arrivée d'armées sur les terres provençales, craignant pour la capitale les biens conservés au château furent confiés à des personnes de confiance. Parmi elle, Adrian Sauvan, alors Seigneur de Ceyreste et appelé Daemon, Dae par ses amis, maire d'Aix.

Quelle surprise de découvrir au matin du 27 janvier, que le maire de cette ville faisait parti des "loyalistes" révoltés.
Désormais pour nombre d'aixois, leur maire était un traitre. Il avait d'ailleurs la veille de la prise du chpateau désactivé la milice.

Les combats continuaient, les révoltes se succédaient et les tavernes avait à présent quelque chose de surréaliste. On y voyait deux clans. Ceux qui étaient du côté des envahisseurs et ceux qui combattaient ou se révoltaient contre.

La supission était très forte et si une personne d'un camp parlait avec une d'un autre camps des regards interrogateurs se posaient sur eux.

Le paysage en cet hiver avait beaucoup changé. Au delà des remparts de la ville les campements étaient à présent le décor de cette guerre.

Les campements provençaux, d'un côté d'où régulièrement on voyait des corps mutilés portés par des amis, amenés au château à l'infimerie de l'université.
Côté ennemi, c'est à Brignoles que les soins étaient prodigués.
On voit ensuite apparaitre des campements alliés, suisse, gênois etc

Les combats continuent puis avec la prise des autres villes, on commence à entrer dans cette ambiance pesante de l'attente. L'arlésienne entre finalement dans la capitale et Lila reprend la mairie. Daemon, aura pris soin préalablement de vider les caisses de la mairie voyant l'armée entrer dans la ville.

Spoiler:
 
Lila a écrit:
Message du maire : Lila (Aix)

Provençales, provençaux,
suisses, germains, génois,
amis de la Provence libre,

***************************************

Dans la mesure où de nombreuses personnes s'amusent à acheter la nourriture pour affamer la population, le pain, et les menus à 3 pf, se trouvent en taverne.

***************************************

Remettons les choses à leur place.
La Marquise Hersende et la comtesse légitime Ledzeppelin ne font pas la guerre !
Elle défendent notre patrie.

Il y a quelques semaines, les français sont entrés en armes en Provence et ont jeté le Conseil Comtal élu hors du château, pour s'en emparer.

Lorsqu'on leur demande pourquoi ils font cela, invariablement il répondent : "pour votre bien ! Vous êtes gouvernés par des incapables, alors nous avons pris le contrôle de votre pays."

Autant dire qu'ils décident pour les provençaux de ce qui est bon pour eux.
Mais vous ont-ils seulement posé la question ?

Avant même de vous entendre ils ont lancé leurs soldats, nous obligeant à nous défendre !

C'est pour la liberté que nous le faisons. Car nous souhaitons, demain, pouvoir continuer à élire nos dirigeants.

Aujourd'hui, leurs premières armées démontées, ils continuent à usurper le pouvoir, faire tomber nos villes : ils ont tué 30 provençaux à Arles, assiégés la ville avec deux armées pour s'imposer. Ils ont pris Brignoles et Toulon par révolte et vont tenter, bien entendu, de prendre Marseille.

Vous ont ils jamais demandé si vous vouliez devenir français ?
S'ils étaient venu en discuter, nos élus auraient écouté.

Mais ils sont venu armés, voulant imposer leur volonté au peuple, ce qui augure de leur soif de domination.

Nous pouvons encore leur montrer que nous sommes capables de penser par nous même, sans que l'on nous impose une dictature !

Nous pouvons encore leur montrer que le peuple de Provence n'a pas besoin d'un roi qui ne les a jamais vu ni entendu, et qui ne prendra jamais la peine de le faire !

Qu'Aristote veille sur vous, car, dans cette épreuve, notre pays est pillé et nos vies mises en danger.

Nous défendrons la liberté jusqu'à la mort. Nous défendrons le peuple de Provence libre !
Restons unis, restons provençaux, DÉFENDONS NOUS !

Lila de Provence Libre


C'est ensuite La cigale furtive, dirigée par kwik_kwik, entre dans l'enceinte de la ville, c'est lui qui est à présent maire jusqu'au prochaines élections.

Difficile de gérer la mairie.. bien sûr les revenus de la noblesse sont importants avec la présence massive de combattants dans la ville mais en parallèle, il y a une hausse de la spéculation des plus importante.

Les combats finissent par faire reculer les ennemis. Joel est élu maire de la capitale, les armées s'y regroupent. il devient difficile pour les ennemis de viser la ville et le château. D'autant que le maire s'active. Il trouve des volontaires pour assurer la défense, lui même l'étant. Tout est minutieusement pensé, car défendre est une chose mais il faut aussi produire pour remplir le marché et avec les spéculateurs ce n'est pas aisé.

Cependant, il enchainera deux mandats, bien qu'un français emménagé à aix, tentera de se présenter contre lui. Plus de quatre vingts pour cent des voix pour Joel, il semble que les aixois aient fait leur choix.

Bien que ponctuée de combats, l'attente est là aussi similaire aux autres villes et c'est finalement l'abandon des français qui signera la fin de la guerre.
Miladyw
Chapitre IX : Marseille et Draguignan

Ces deux villes qu'on peut voir comme "épargnées" par la guerre ont aussi une histoire liée à ce conflit.

Draguignan

Draguignan ville rebelle comme on l'appelle. Et pourtant, rien dans ce conflit ne l'a empêchée de rester fidèle au comté.

Nombres de dracénois ont quitté la ville et rejoint la capitale pour combattre, la ville s'est donc retrouvée en grande partie vidée de ses habitants. C'est économiquement que la ville se retrouve ainsi affaiblie par cette guerre.

Quatre mois de guerre c'est long et les habitants absents ne peuvent remettre leurs impôts à la mairie. Peu de revenus de noblesse, il faut tirer profit du bois de la ville. D'autres en manquent pour alimenter les fours à pain surtout.

Les troupes gênoises passeront par cette ville mi février pour rejoindre Aix et aider à libérer Brignoles assiégée. Plus tard, mi avril, une alerte est donnée.

La provence craint qu'une révolte ait lieu.

Spoiler:
 
Hersende a écrit:
Nous avons de grosse inquiétudes pour Draguignan et redoutons l'arrivée d'importants groupes de Français par l'Italie qui tenteraient de prendre la mairie par révolte.

Il faudrait monter des groupes de défense prêts à agir éventuellement, car s'ils arrivent il faudra un grand nombre de défenseurs du pouvoir.

Nous vous envoyons une armée pour pouvoir reprendre la mairie en cas de révolte mais elle ne sera pas là avant 3 jours. Il ne faut pas laisser la mairie se faire prendre d'ici là.


Heureusement, cela restera sans suite...

Cette ville reste aussi très surveillée. Elle est frontalière avec la péninsule italienne. Les armées de Milan, Modène etc ayant attaquée Gênes, la Provence se méfie.

Marseille

Marseille ville relativement épargnée par cette guerre, du point de vue militaire bien sûr et pourtant... Pourtant quand on relit le plan d'attaque tout est très clair : prendre Aix et tenir Marseille ville la plus peuplée... Pourquoi alors cette ville n'a pas été prise ? D'autant que cette information, la Provence ne l'avait pas et ce n'est pas une ville où les renfort de sécurité furent les plus nombreux.

Au début de cette guerre, le maire de la ville est Fred1003. Etant soldat, il part rejoindre les armées et est remplacé par StrondholLol. Rien n'est vraiment alors à signaler. Des lances sont formées, et des départs vers Aix ont lieu afin d'apporter des combattants en renfort comme c'est aussi fait dans les autres villes.
Ainsi, comme ailleurs, la ville se vide et l'économie s'en fera ressentir, par la spéculation par exemple.

C'est connu, à Marseille, les habitants aiment leur ville et dotés d'un caractère fort, ils s'affrontent en deux clans pensant sur les idées qu'ils pensent être bonne pour la ville. Vero5 est élue maire vers le milieu de la guerre. A cette période, la ville voisine Toulon est franche et l'armée catalane aux portes de cette même ville.

La Provence décide qu'il est temps de libérer Toulon. Aussi, l'arlésienne et la Mistrale, avance dans cette direction. Une des armées passe par Brignoles et l'autre par Marseille où l'on en profite pour recruter. L'armée de Rocaberti se retrouve après que le chef ait été blessé, à rester un temps dans Marseille avec à présent Pere au commandement.

Toulon est finalement libérée et les armées, pour la majeur partie repartent.

Plus tard, le Prévôt s'aperçoit que nombre de français qui étaient dispersés dans plusieurs villes provençales sont à présent à Marseille. Une alerte est donnée et l'armée d'Axle_x envoyée sur place. Elle entrera dans l'enceinte de la ville. Peut être à ce moment la Curie désirait-elle prendre Marseille comme leur plan initial le laisse entendre.

Les informations ne descendant pas, les marseillais s'inquiètent alors de voir une armée, deux lances de défense, les miliciens et la milice en plus.

Une nuit, le chef de l'armée voyant un ennemi présent sur sa liste, lance une attaque bien que l'armée soit vide. C'est ainsi que son armée sera détruite par un groupe d'hommes qui entraient dans Marseille. Aussitôt, on envoie une autre armée sur place, l'armée catalane.

L'ancienne comtesse étant à présent capitaine, elle constitue une armée sur place. Le vendredi 7 mai 1458, l'oriflamme est choisi, l'OM - OST Marseillais est crée.

En parallèle, les tensions dans Marseille s'apaisent avec l'intervention du viguier et les étrangers présents quittent la ville avec la fin de la guerre et l'ordre de replis.
Miladyw
Chapitre X : Un point militaire ou poing levé

Les armées

Le moins qu'on puisse dire, c'est que la provence en aura vu des armées défiler sur ses terres pendant cette guerre.

Armées ennemies :

Arrivés dès le début du conflits,
Ost Orléanais : Bourguignon
In Phooka Memoriam : Janturkbey, Patsy, Angélique puis Virtuellevinou
Crepi Coronia : P3r3v3rt
La rose noire : Oli13

Premiers renforts,
Per Honorès - Ost des braves de France : Nkhan
Pà Capituna : Namaycush puis Suniva (mercenaire au service d'Ingeburge)
Pro Rege saepe : Nkhan

Présence de l'empire, second renfort,
Compagnie Saint Maurice : Ninoupitch

Derniers renforts,
The Black Terror : Corbeaunoir
De Sars le droit emporte la victoire : Didier de sars
Tocos y se Gausos : Titan
Execitus Herculis : Flex


Armées provençales :

Présentes dès le début,
La mistrale : Hersende
L'impasse provençale : Damelita puis Don Querotte
Le scorpion noir : Blackwolf puis Rexfredo
La cigale furtive : Kwik-kwik puis Steiphens

Crée en Arles pour venir en renfort à la capitale,
L'arlésienne : Lila

Crée de par son titre de capitaine,
La Tuadouiro : Axle_x
L'OM - Ost Marseillais : Ledzeppelin

Crée pour venir en renfort en Arles
Armado Sanguineo : Malbec


Les alliés :

Le cadre noir : Gmat (venu créer une armée et apporter son soutien en Arles)
Despertaferro : Rocaberti puis Uri et Pere (catalans restés jusqu'à la fin)
Armata Semper Fidelis : Margab (gênois arrivés en renfort fin janvier repartis mi février)


Les Etats Majors

Aile est d'Avignon pour la Provence
Sous la direction de la Marquise c'est en ce lieu que la Provence organisait ses diverses actions (reprise du château, combat, créations d'armées etc).
Les chefs d'armées ainsi que les membres de l'Etat Major (Prévôt, Capitaine, Connétable) y avaient accès. La comtesse Ledzeppelin, de part son titre de chef des armées s'y trouvait également.
Le stratège breton Albatrus de Guérandes, sera d'une grande aide. Il supervisera de loin en envoyant des courriers après étude de la situation et ne prêtant ses livres de stratégie.

Connétabilité de la Curia Régis pour les ennemis
La Curia Regis est le Centre du pouvoir du royaume de France. Dans l'aile est, on trouve la connétabilité. Ainsi derrière une porte très bien cachée, le quartier général des ennemis pour la guerre en Provence s'organisait.
Armoria et Lekaiser dirigeaient les opérations et là comme pour en Provence, ce sont les chefs d'armées qui y avaient accès. On pouvait cependant trouver quelques chefs de lance et Ingeburge.
Miladyw
Chapitre XI : La diplomatie

Discipline difficile que de régler un conflit par la voie diplomatique. On peut même se poser la question ; nous sommes en guerre, n'est-ce pas le signe d'un échec de la diplomatie ?

Pour comprendre la diplomatie, il faut comprendre la raison de ces conflits et tout le problème est là... Les raisons sont diverses, parfois même contradictoires. Bien qu'essayant d'être chronologique, je pense qu'il me faut passer par une liste de ces raisons.

- Ils sont venus nous libérer du joug du Marquisat et nous ramener à l'Empire
- La Provence accueille des bandits notoires
- La Provence est en guerre civile et il fallait intervenir
- Les comtés du sud du Royaume de France se sont plaint à plusieurs reprise de la Provence

J'aborderai le deuxième point ailleurs, la diplomatie marquisale ne statuant pas sur cela. Le premier point en revanche est celui exposé à l'arrivée des ennemis, tant par eux que par les "loyalistes" qui les soutenaient. Cette notion a du mal à être acceptée par les provençaux. Ils ne voient que des armées françaises venir les combattres au nom de l'Empire... Bien sûr, plus de trois ans auparavant, tous le savent, la Provence était rattachée au SRING (ou SERG : Saint Empire Romain Germanique) et s'est déclarée indépenante. Plus tard, le Marquisat est né pour être la structure étatique qui permettrait de maintenir cette indépendance. On le sait mais de là à comprendre les tenants et les aboutissants c'est autre chose.

Certains diront alors le peuple désinformé manipulé, celui-ci, en grande partie répond simplement que ça ne tient pas debout comme raison d'être attaquée par des armées françaises de surcroit, et demandent simplement "Qu'est-ce que l'Empire apporterait de plus ?". Réponse très souvent restée sans réponse.

Début février, le chancelier impérial, Roi-lézard arrive en compagnie de son détachement et d'Ingeburge en Arles. Sans attendre, un de ses hommes, Kehl, s'adresse aux arlésiens qui lui répondent.

Spoiler:
 
Kehl a écrit:
Sans entrer dans les détails inutiles du genre de qui c'est la faute, qui paie la situation actuelle, selon vous ? Hé oui, les Provençaux. Qui meurt en attaquant le château d'Aix ? Qui meurt en attaquant les Français ? Encore des Provençaux.

Si quelqu'un souhaite expliquer à quelqu'un de neutre pourquoi il se bat, je suis prêt à l'écouter. Je suis arrivé hier dans cette ville, dans l'escorte du prime chancelier du Saint Empire. Nous ne sommes pas des soldats, nous sommes des diplomates. Et nous sommes ici pour comprendre pourquoi des gens intelligents détruisent leur province. On a l'impression, quand on est en dehors de vos frontières, que vous réagissez avec toute la force de vos émotions, mais sans vraiment savoir ce qui se passe. Quand nous le saurons, si c'est dans nos moyens, nous tenterons de régler le problème. Quelqu'un veut-il prendre la parole ?
Evenflow a écrit:
Je ne suis pas originaire de la contrée, mais du Limousin. A un moment de ma vie, j'ai pris la décision de quitter ma région natale et le destin m'a conduit par pur hasard en Provence. J'y ai trouvé la douceur de vivre.

Jamais d'embrouilles, pas de rivalités qui vous pourrissent les conversations de comptoir. Ma taverne, mon champ, mon moulin et le petit univers arlésien bien tranquillou.

Et un beau jour, ou plutôt un vilain jour, j'apprends qu'un lointain souverain (Rouen, c'est loin) a décidé de prendre par la force l'indépendance de notre province si paisible. Cela m'est apparu tellement aberrant et injustifiable que je me suis engagé dans l'armée, alors que ce n'était pas du tout dans mon tempérament.

Je défendrai coûte que coûte nos positions, notre indépendance jusqu'au bout (c'est déjà fait sur le champ de bataille). Si l'occupant du château persiste, je ne paierai plus d'impôts et je ne soutiendrai un maire que s'il est loyal à la Provence indépendante.

Alors, si vous êtes diplomate, messire Kehl, vous devez comprendre que nous avons été agressés et que notre colère ne s'éteindra qu'avec le départ des troupes du lointain souverain que je ne connais et reconnais point.

Nous vous serions gré d'œuvrer dans cette voie.

Ma taverne vous est grande ouverte pour boire et discuter.
Funshine a écrit:
Bonjour,

Je peux sans doute vous donner l'avis d'une grande partie de la population. Je ne fais pas de politique, je ne suis qu'arlésienne, je n'ai pas pris les armes car je me devais de défendre Arles pendant que mes amis affrontaient les armées françaises.

Comme vous semblez le désirer, je ne parlerai pas de faute, de qui a commencé mais juste de la Provence et du Marquisat. Oui l'indépendance n'a jamais été reconnue par l'Empire, oui des provençaux se sont alliés aux français et ont pris le château et bien sûr que nous les considérons traîtres !

La Marquise a été élue, le marquisat est c'est vrai autorité incontestable par ses statuts mais pas plus que l'empereur, pas plus que le roi de France et au moins nous l'avons choisie... Un groupe de provençaux a pris le chateau, il y a des risques que des provençaux s'entretuent et c'est déplorable en effet... Mais jamais nous ne fléchirons car en chacun de nous vit l'âme de ce comté et ce n'est pas pour Hersende ni Ledzeppelin que nous nous défendons mais pour nous, nos amis, nos familles... nos idéaux ! N'en déplaise à l'Empire, nous sommes dans le Marquisat et nous nous y plaisons.

Avant l'arrivée des armées françaises, avant la prise du chateau jamais je n'ai entendu un provençal se plaindre de la vie menée en Provence. En Arles, notre marché est stable, nos salaires plus que satisfaisants, nous avons des prix forts et des provençaux qui ont alors de l'argent, cette politique est menée pour chacun d'entre nous pas pour les instances. Les impôts ont été baissé il y a peu... comment nous plaindre ?
La sécurité est assurée, d'ailleurs, le système fonctionne encore malgré la prise du chateau. Notre mairesse garde la ville saine, bien qu'elle ne collabore avec les traîtres, je continue à faire mes rapports de police et à les remettre au prévôt légitime, les douaniers continuent à accueillir les voyageurs et a envoyer des courriers...

Bien sûr actuellement ce n'est pas idéal mais cette force qui nous lie, ce désir de continuer ce qui a été commencé notre indépendance face à l'empire et le maintient d'un système dont le peuple ne se plaint pas. Ceux qui se plaignent sont des personnes qui fréquentent les couloirs du chateau, des envieux avides de pouvoir et qui plutôt que de passer par le peuple, se révolte profitant de la présence d'armées ennemies !
Ennemies pourquoi ? Parce qu'elles nous attaquent voulant nous imposer une volonté de l'empire que nous refusons.

Je ne dis pas que le marquisat est parfait je ne suis pas dans les hautes sphères mais je préfère ça que le royaume de france ou l'empire.
Je ne suis ni comtesse, ni marquise mais je vous le demande, nous voulons la paix que nous connaissions depuis trois ans, si vous en avez le pouvoir, faites que les troupes françaises s'arrêtent là et acceptez notre indépendance !

Je préfère Hersende ou Ledzeppelin avec qui sans doute vous parlerez qu'à Levan ou Longjohnsilver que nous n'entendrons pas.
Kehl a écrit:
Laissez-moi résumer, je vous prie.

Vous avez combattu les Français. Parce qu'avant leur arrivée tout allait bien, ou en tout cas mieux que maintenant. Je doute qu'ils vous aient forcé à les massacrer, et vous admettez que tout fonctionne toujours, malgré la perte du château. Mais soit. Et vous auriez combattu n'importe qui, vu que vous vous retournez contre les Provençaux qui ne sont pas d'accord avec vous. Pas besoin d'envahisseurs, si vous vous tuez les uns les autres. Je ne crois pas que ce soient vraiment les envahisseurs qui vous dérangent. Qu'est-ce qui vous aurait empêché de vous opposer aux Français autrement qu'en les massacrant ? Vous vouliez du sang, au moin certains d'entre vous.

Vous dites aussi que vous refusez la volonté de l'empereur. Quelle est cette volonté ? Vous pensez que ce qu'il veut c'est votre mal ? J'ignore si on vous l'a dit, mais toutes les provinces de l'empire sont libres de décider ce qu'elles veulent, dans tous les domaines. Les deux seules exceptions sont que la religion est l'aristotélisme, pour s'assurer su salut des âmes, et que le chef c'est l'empereur. Mais il n'intervient que pour remettre ses vassaux dans le droit chemin en cas de problème, c'est une sécurité au cas où un comte ou un duc se révèlerait malfaisant. Il semble que ça ne vous soit pas arrivé, et c'est tant mieux pour vous. Mais pensez-vous que c'est impossible que ça arrive, quand on voit que vous êtes en plein milieu d'une guerre civile ?

Vous accordez beaucoup d'importance aux élections. Tant mieux. Savez-vous que l'empereur est élu, et que les électeurs de l'empereur ne sont pas les simples habitants de l'empire, mais certains de ces habitants, eux-même élus, le plus souvent (comtes et ducs, évêques...) ? Le comte de Provence a participé à l'élection de l'empereur, du temps où elle appartenait à l'empire. Il n'y a donc aucun problème démocratique au fait qu'il dirige l'empire.

De plus l'empereur est sacré par le pape. Un sacre signifie une reconnaissance par Dieu. La Provence est aristotélicienne, je le sais. Le roi de France est sacré aussi, mais pas par le pape. Ce n'est qu'un roi. La marquise n'est sacrée par personne, et elle ne risque pas de l'être vu la guerre qu'elle a causée avec sa politique. Sacrifier des vies juste pour rester au pouvoir ne risque pas de la faire bien voir par le pape.

Regardez ce que vous a apporté votre rejet de l'empereur. Vous êtes en plein dedans. La guerre. Et pas avec nous, je précise. Entre vous. Vous êtes isolés, et divisés. Peut-être que cette fois les Français sont partis. Une autre fois ce sera peut-être quelqu'un d'autre. Et que ferez-vous ? Tout le monde a vu que d'envoyer des soldats c'était compliqué et qu'il en fallait beaucoup. Comment vous défendrez-vous face à des pirates, ou même de simples brigands ? Je suis savoyard, et j'en parle parce que c'est ce qui se passe en Savoie actuellement : des brigands, nombreux, furtifs, et venus d'on ne sait où. Ce sont des choses qui arrivent.


La conversation continuera quelque peu restant un dialogue de sourd. Ce détachement de l'empire est là avec l'autorisation de la Marquise. Il est prévu que, sous la surveillance des teutoniques, une rencontre ait lieu entre elle, la comtesse et eux mêmes ainsi qu'un représentant des "loyalistes".

Cette rencontre n'aura pas lieu, ou n'aboutira pas et, quelques temps plus tard, on apercevra que ces impériaux ont rejoint les rangs des armées et combattent les provençaux. "La diplomatie à coup d'épée" comme aura dit Ledzeppelin.

Pourtant, le conseil comtal de Provence et Hersende continueront tout au long de cette guerre a réclamer une discussion avec les intervenants pour régler ce conflit dans le calme.

Spoiler:
 
Ledzeppelin a écrit:
A sa très Aristotélicienne Majesté Levan III de Normandie, Roy de France.
De: LedZeppelin, Vième Comtesse Illustre de Provence Libre.

En ce jour du 14 janvier 1458, par la présente, j'affirme ma condamnation sans appel de l'invasion des armées de votre pays en Provence, ceci sans aucune déclaration de guerre.

Cet état de fait intolérable est d'autant plus condamnable qu'une partie de nos soldats se battent à l'appel de l'Eglise et de la France sur vos terres de Béarn ou sévit le Lion de Juda.
Profiter d'une telle situation relève de l'infâmie!

La Provence, terre Aristotélicienne et pacifique, fera connaître cet état de fait le plus largement possible, et en appellera également à la Sainte Eglise pour ramener la Paix.

La Provence, terre Fière et Indépendante, plierait peut-être, saignerait sûrement, mais ne sera jamais Terre Française, pas plus qu'elle n'est aujourd'hui Terre Impériale.

En conséquence, j'attends que Sa Majesté fasse sur l'heure cesser toute manoeuvre d'invasion, et appelle ses Troupes à revenir sans délai en vostre pays.

Mes respects!

LedZeppelin
Vième Comtesse de Provence Libre
Comtesse de Saint-Rémy de Provence
Dame de Mondragon

Citation:
Nous, Debenja von Riddermark, Franc Comte, Comte de Villers-Buzon, Vicomte de Marnay,

Avons pris connaissance de la violation de frontière de la Provence par les armées françaises et de l'ultimatum du Connétable de France à la Provence.

Attendu que nous n'avons jamais reconnu l'indépendance de la Provence,
Attendu que nous considérons toujours la Provence en terre d'Empire,
Attendu le traité de non agression signé entre le Royaume de France et le Sacrum Romanorum Imperium Nationis Germanicæ,

Nous, Debenja von Riddermark, Franc Comte, déclarons au nom du Parlement :
- que la sécession de la Provence est une affaire interne à l'Empire,
- que nous exigeons le retrait immédiat des troupes françaises du sol de Provence,
- que nous appelons nos amis et alliés à réagir aussi fermement à cette violation de frontière impériale,

Il en suffit de l'ingérence des armées françaises dans les affaires impériales. A-t-on vu les troupes impériales venir en Bretagne pour faire la guerre à la place des troupes françaises ? Notre ligne de conduite vis-à-vis de la Provence ne regarde que nous, certainement pas le Royaume de France et encore moins les troupes au service du Connétable de France. Le seul maitre des terres de Provence est et restera Sa Majesté l'Empereur, sa volonté fut, est et sera que la Provence est et restera impériale. Ainsi, aucune troupe française n'est la bienvenue en terre impériale.


Que le Connétable de France s'affaire plutôt à s'occuper des guerres intestines qui rongent ses terres plutôt que de violer les terres du Royaume voisin par deux fois.

De plus, il nous a été rapporté les insultes et autres calomnies affirmant notre volonté d'agresser notre amie de toujours, la Bourgogne, avec qui nos rapports ont toujours été et resteront les meilleurs, que cela lui déplaise ou non ! Nous demandons aussi que les calomnies assurant notre aide au Lion de Juda, moult fois combattu par les Franc-Comtois, sans l'aide de la France d'ailleurs, soient lavées par des démentis publics ! La guerre semble être la seule nourriture de cette personne, nous rappelant des créatures bien plus redoutables.



Fait à Dole le 17 janvier 1458
Au nom du Parlement,
Debenja von Riddermark
Franc Comte

Citation:
Au Royaume de France et au Saint Empire Romain Germanique.


Moi, Savié Audisio, dicte Ref1, Seigneur de Lorgues, Vice-Chancelier de Provence, dûment mandaté par sa Grandeur Delaïdo de Villaréal, dicte LedZeppelin, VIIIe Comtesse Illustre de Provence Libre, invite les officiels du Royaume de France et du Saint Empire Romain Germanique à me rejoindre pour entamer une discussion sur l'avenir du conflit en cours.

La présence à cette discussion n'engage en rien l'une des parties quant au dénouement possible de cette réunion. Un lieu de discussion neutre sera choisi entre nous par la suite.

Le but de cette démarche sera de renouer un dialogue entre les officiels des trois parties engagées, que nous espérons constructif, permettant ainsi à terme d'épargner de nombreuses vies et de sortir de cette spirale de violence qu'est la guerre.

Pour notre avenir.

Fait à Aix-en-Provence, le 15e jour du mois de Mars 1458



La Provence attend puis se voit refuser cela. Cause invoquée : la présence de brigands sur les terres provençales, de brigands qui aurait attaqués des villes et châteaux dans le royaume de France.

Quelle fut alors la diplomatie durant cette guerre ? Elle se résuma à peu de chose, si ce n'est des déclarations en tous sens se prononçant sur ce conflit.

Spoiler:
 
Citation:

A tous ceux qui liront présente missive, salut et paix.

Alors que les bruits d'armes se font de plus en plus présents en Provence, nous ne pouvons que regretter cet état et appeler au calme et à la médiation.
La concorde entre les peuples est l'une des volontés premières d'Aristote et nous prêchons donc en faveur du retour de la paix en cette région.

Le conseil d'Artois ne peut que plussoyer le dernier communiqué royal. Cependant, et bien que nulle volonté ne pourrait nous être imputée d'aller à l'encontre de notre souverain, nous regrettons que cette « opportunité » dont parle notre Roy se fasse alors que la plupart des Provençaux étaient loin de leur terre, ceci pour venir en aide à l'un des vassaux royaux.

Nos prières accompagnent les hommes et femmes présents dans le Sud et escomptent à une résolution rapide de cette situation.


Ombeline,
Comtesse d'Artois



Faict à Arras ce 25ème Jour du Mois de Janvier de l'An de grâce 1458.
Citation:
Nous, Ventrachoux, Comte du Poitou faisons savoir et connaitre les choses suivantes,

Nous avons appris que des ressortissants Poitevins se trouvaient actuellement en Provence portant les armes contre les représentants élus de cette province amie.

Non seulement nous tenons à affirmer ici que ces ressortissants agissent en leur nom et intérêt propres et non pas sur instruction de leur Comté.
Condamnant, avec la plus extrême rigueur, ces interventions nous avons demandé à ces ressortissants de bien réfléchir aux conséquences auxquelles ils s’exposent en empruntant cette voie.

Le Poitou est un Comté de parole et ne saurait tolérer que celle-ci soit bafouée par quelques uns pour quelque motif que cela soit.

Qu’on se le dise, qu’on le lise et qu’on se le fasse lire
A cette fin, apposons notre scel

Fait à Poitiers ce jour d’hui douzième de février de l’an mil quatre cent cinquante huit
Ventreachoux Comte du Poitou.

Citation:
A tous ceux qui la présente liront ou se feront lire, salutations et respects.

Nous, Fabien de la Fléchère Marigny, Duc du Bourbonnais-Auvergne par la grâce des urnes, Seigneur de Challiers, Seigneur de Fayet-le-château, prenons ce jour la plume en notre nom et en celui de notre Conseil, réuni en le castel de Clermont en Bourbonnais.


Déclarons par la présente que le Bourbonnais-Auvergne condamne fermement l'invasion sans raison des terres de Provence et de Gênes, et appelle les belligérants à revenir promptement à la raison, afin de cesser ce bain de sang qui n'aurait jamais du voir le jour.

Qu'en notre vision des choses, nul ne saura se substituer au Roy de France pour appeler les Provinces vassales à s'engager dans un conflit. Considérons que Sa Majesté Levan le troisième est en âge de prononcer de lui-même, et s'il le souhaite, la levée du ban, et en déduisons que le Roy de France conserve des raisons valables de ne pas le faire.

Rappelons également que nulle troupe sous les couleurs du Bourbonnais-Auvergne n'a foulé du pied les terres de Provence et de Gênes. Qu'en conséquence, les Bourbonnais-Auvergnats ayant choisi de prendre les armes l'ont fait de leur propre chef, et qu'ils en assumeront seuls les conséquences.


Pour le Bourbonnais-Auvergne, et pour son Peuple,

Rédigé et scellé en le castel de Clermont en Bourbonnais, le 4 de avril, l'an milCCCCLVIII


Citation:
Au roy de France
A ses serviteurs
Au peuple de France

La France se complaira-t-elle encore longtemps dans le déshonneur et le refus de toute diplomatie ? Cela commence à bien faire. Depuis sa création la table de concertation n'a jamais servi, depuis le mois de décembre la Bretagne sollicite la reprise du dialogue avec la France, depuis plusieurs semaines déjà vous nous avez promis que celui-ci serait renoué au plus vite. Mais rien. La France dépêche ses représentants à la Cour paritaire, mais à la table des discussions le néant. Devons-nous comprendre que la France ne souhaite pas parler ?

Nous en prendrons acte si dans les jours qui suivent rien ne change. En arrivant au Mont Saint Michel, la Bretagne a déclaré vouloir évoquer un grand nombre de violations du traité de paix commises par la France. Nous avons eu la bonté d'attendre plusieurs mois, nous avons fait preuve d'une excessive cordialité en acceptant, après tout ce temps, d'essayer de résoudre ces problèmes par le dialogue, afin d'éviter à la France d'être jugée par la Cour paritaire. Nos mains tendues pour discuter étant continuellement ignorées, nous ne manquerons pas de confronter, de gré ou de force, la France face à ses responsabilités.

De surcroît, alors que la France dédaigne ses engagements diplomatiques, pendant qu'elle saigne outrageusement le malheureux peuple de Provence dans une guerre criminelle et parfaitement illégitime, les provocations se multiplient à l'encontre de la Bretagne. La dernière en date provient du domaine royal lui même, où les autorités du Maine accusent, à demi-mots, la Bretagne de préparer une guerre contre la France. Dans le même temps, des propos odieux à nos oreilles provenant des plus hauts dignitaires de votre royaume tendent à confirmer qu'une frange non marginale de vos dirigeants souhaite nous déclarer la guerre.

Ces récents évènements, cumulés à une liste interminable de provocations, font que la patience bretonne vient d'atteindre ses derniers retranchements. Nous doutons très sérieusement de la volonté de la France à vouloir maintenir cette paix qui nous unit. Si par folie, vous veniez à confirmer ces craintes, soyez sûrs et certains que la Bretagne, comme toujours, saura opposer aux appétits français une rage et un courroux sans précédent. Notre pays en a plus qu'assez de devoir vivre avec les rêves de conquête et le goût du sang de vos élites pour épée de Damoclès perpétuelle.

Nous vous donnons jusqu'au 3 mai, qui marquera le sixième mois d'attente, pour répondre favorablement à cette toute dernière relance pour un dialogue normal entre la France et la Bretagne. Si d'ici là rien n'est fait, nous saurons que la France ignore totalement le concept de diplomatie et nous aviserons en conséquence.

d'ar Mec'hrer 28 a viz Ebrel 1458

Sa Majesté Myrlin, dicte le Dagsit.
Grand Duc de Bretagne.

Jakamer a écrit:
Aux Instances dirigeantes du Royaume de France,
Aux vassaux de la couronne,
Au Marquisat des Alpes Occidentales,
A son altesse Armoria de Mortain, Grand Maître de France,
Aux peuples du Limousin et de la marche et à celui de Provence,


Messires et Dames,

Pourquoi est ce sans surprise que lorsqu’on nous annonce des vérités, nous ne découvrons qu’un Fatras de Mensonges.

Son altesse nous accuse d’avoir causé des morts innocents dont nous devrions avoir honte. Il est donc important de lui rappeler quelques vérités élémentaires.

Je suis pour la 3ème fois élus en tant que comté, et cela avec un soutien massif de la population. En m’insultant donc vous insultez le peuple du Limousin. Ce peuple qui à donné à la couronne de France 4 de ses pairs, nombres de Grands officiers, qui à versés son sang en plusieurs occasions pour le Roy, et qu’il a soutenu des l’époque de la fronde. C’est la mémoire d’un peuple que vous souillez par vos propos acerbes.

Selon vous, je serais responsable de la mort d’innocent. Ma version est tout autre. Le limousin est un peuple qui prône la paix et le respect d’autrui, et pour qui les frontières s’effacent devant une foi commune, et pour qui le sens de l’amitié aristotélicienne n’est pas un vain mot.

Le limousin n’a jamais combattu pour d’autres raisons que pour aider le Roy et ses alliés et le seul sang qui coula sur nos terres, fut celui de notre peuple que vous poussâtes à une guerre civile.

Mais revenons aux faits qui nous sont reproché. Nous avions reçus une demande à l’époque de son Eminence Ingeburge nous demandant d’accréditer l’armée de Mementori Mori pour une mission « spéciale », dont nous ne savions rien. Nous ne pouvions riens refuser à une représentante de la Curie, et nous avons accepté. Nous ne connaissions rien des intentions alors ni de la guerre à venir.

Je rappelle que quelques soit les raisons invoqués pour cette guerre, il n’y a jamais eu ni de lever de Ban dans le royaume de France, ni de démonstration corroborant la volonté de l’empire de réintégrer le marquisat, ni même de trace de brigand pillant nos régions, les rares provençaux que nous avons pu croiser se sont toujours montré affable et courtois, mais des brigands, oui nous en avons vu, pillant le Domaine royales dont vous avez la charge ou les feudataires ayant choisis de partir se battre, laissant leurs propres sols à disposition de brigand qui n’ont rien de breton ou de provincial ou d’ailleurs mais bien Fransoy.

Nous avons fait preuve, par amour de la couronne, et de l’église, d’une patience exemplaire, malgré les mensonges à notre encontre qui se sont succédé. Puis lorsque nous n’avons plus supporté que des gens sous notre bannière, mais nullement sous notre commandement, pille à massacre un peuple, qu’importe à nos yeux les raisons, nous avons retiré l’agrément.

Vous nous dites, que cela fut la veille d’une bataille, mais je suppose que chaque jours en temps de guerre est la veille d’une bataille, et à ma connaissance, nul personne de notre Etats majors ou de mes conseillers n’avaient connaissance de vos plans de bataille, comment aurions nous pu de ce fait le retirer à dessein, vous me prêtez des dons de voyance que je ne possède certes pas.

Ce que je vois parfaitement bien par contre c’est que bien qu’ayant selon vous l’appuie de citée italienne, de l’empire, de la France, des Ordres royaux , de l’église et tant d’autres choses, vous avez été défait, et je doute qu’une simple province et encore moins un retrait d’agrément en soit la cause, je pense qu’en à moi que ce n’est que l’expression de la volonté divine qui montre ainsi comme il l’a déjà montré quand vous vous battiez en Bretagne, en Artois, en Savoie, qu’il est de votre rôle de protéger le peuple de France et non de détruire ceux qui prie le même Dieu.

Nous ne connaissons rien dans l’aristotélisme qui prône cette loi du Talion que vous voulez répandre en Provence, nous ne connaissons en réponse à la Haine que l’amour, car la Haine n’est engendré que par l’ignorance, et le sans nom, et qu’on ne lutte pas contre la guerre en la faisant.

Pendant que vous répandiez la violence, sachez que nous fournissions au DR, dans le Maine pillé, et Alençon et ailleurs des biens de première nécessités à un peuple de France délaissé par votre quête d’exploits militaire, et votre avidité à distribuer la terre d’autrui à vos proches.

En vérité non, je n’ai pas honte quand je me regarde dans une glace, mais de vous voir, cela oui me fait honte, honte parfois d’être Fransoy, et seul l’amour du Roy me fais oublier cela.

Aujourd’hui nombre de Limousin œuvre encore avec ardeur au service du Roy, moi-même mais vous l’ignorez sans doute, je travaille pour le service d’un de vos grands officiers, et j’œuvre pour la grandeur du royaume que vos guerres ne cessent de ruiner.

Je n’ai qu’un message à faire passer à la Provence.. Au-delà de vos différences, vous êtes un peuple, une chair, ne laissez pas la cupidité vous déchirer, apprenez à voir ce qui vous unis et défendez le chèrement, ne laisser pas les politiques diriger votre destin au gré de leurs ambitieux, mais laissez vous guider que par ce qui vous parait juste, et rappelez vus la plus grande leçon de cette guerre. On peut mentir aux hommes, mais on ne ment pas à Dieu, et en final, sa volonté s’exerce toujours.


Que Dieu vous garde, et qu’il nous garde aussi.


Citation:
A son Altesse Armoria de Mortain, Grand Maistre de France
Aux Grands Feudataires du Royaume de France
Au peuple du Rouergue


Nous, Celia, Comtesse du Rouergue, tenons ce jour à porter explication sur les faits s'étant produit il y a environ une semaine concernant les troupes françaises de Provence et répondre à la déclaration commune d'Armoria de Mortain, Grand Maître de France et d'Anthémios de Deliancourt, Connestable de France, dont nous avons eu connaissance ces jours derniers.


Il y a quelques semaines de cela, motivé par le dévouement du Rouergue envers la cause de notre Roy, le précédent Conseil Comtal du Rouergue avait accepté de faire bénéficier de notre haut prestige de l'époque en accordant un agrément militaire à Messire Didiers de Sars et Messire Flex, et avions fourni à ce dernier des vivres en dépit de nos faibles moyens.

Cependant, alors que le nouveau Conseil Comtal du Rouergue se mettait tout juste en place la semaine passée, des informations sont parvenues à notre capitaine selon lesquelles des attaques seraient imminentes contre des villes provençales alors même que le retrait des forces françaises en Provence était déjà évoqué. Aussi le doute est apparu de savoir quelles causes servaient ces actions, si elles étaient toujours menées dans le cadre de l'intervention française en Provence, dont les contours ne cessaient d'ailleurs de devenir de plus en plus flous tant la situation stagnait et surtout vu le trop peu d'informations, malgré tout souvent contradictoires, qui filtraient. Le retrait de l'agrément du Capitaine Namay par le Comté du Limousin ne faisant que rajouter à la confusion.

Si nous n'aurions jamais dévié de notre devoir envers notre suzerain et cessé de soutenir sa représentante en Provence en la personne d'Armoria de Mortain, il n'était en aucun cas question de cautionner des actes devenus simples pillages si menés par des résidus n'agissant pas ou plus au nom du Roy.

Aussi dans le doute, et disons-le la précipitation, une décision a été prise concernant nos agréments, agréments de surcroît diminués dans leur qualité par le repli de notre prestige à des valeurs habituelles. Notre capitaine a du donc faire le choix entre retirer ceux-ci, ou prendre le risque de voir bafouer les valeurs d'honneur et de morale dont le Rouergue ne saurait se départir.


Son choix s'est donc porté sur la première option, il est vrai sans nous consulter au préalable, la décision lui semblant urgente à prendre comme nous l'avons expliqué précédemment. La suite des évènements, à commencer par la déclaration de la Grand Maistre de France, lui a donné tort. Néanmoins, nous ne saurions la condamner sur son choix dont les intentions étaient nobles et n'avaient comme fondement que le refus de ternir l'image du Rouergue en participant indirectement à des actes innommables. Des excuses doivent cependant être présentées, qu'il soit assuré que nous nous y associons.

Qu'il soit su aussi que nous regretterions profondément que certains puissent s'être senti lâchés car cela est autant contraire à l'idée de nos engagements envers notre bien aimé suzerain qu' à l'esprit de solidarité qui nous anime envers les provinces françaises dont notre estimé voisin languedocien qui ont mobilisé des troupes sur place.

Nous espérons malgré tout que le ralentissement voire l'arrêt des hostilités qui découle de cet incident puisse trouver comme conséquence imprévue mais heureuse de ne pas être que temporaire, et que les adversaires de ce conflit sauront remplacer les armes par la sagesse qui n'apporterait pas moins de gloire aux belligérants.



Fait à Rodez, le 15 mai 1458

Celia84000
comtesse du Rouergue


Spoiler:
 
Citation:
A tous ceux présents et à venir, salutations !


Nous, assemblée des vassaux de sa majesté l'Empereur Long John Silver du Saint Empire Romain Germanique, réunis en la chancellerie impériale au nom des justes valeurs qui nous rassemblent sous la bannière de nôtre souverain légitime, nous prononçons à l'unisson en ce qui concerne les prises d'indépendances illégitimes prononcées par les dirigeants du Comté de Provence et de la République de Gênes, dont les dirigeants se sont récemment rattachés au sein du prétendu marquisat des Alpes Occidentales, déclaré félon à sa Majesté.
Afin que le monde sache qu'il n'est nulle liberté possible sous le joug d'une couronne illégitime, condamnons ces agissements unilatéraux. Nous appellons les régimes souverains et légitimes à inciter ces provinces à revenir vers la voie du dialogue constructif avec le reste du Saint Empire, en se refusant de développer des liens diplomatiques avec ces provinces tant qu'elles seront à la merci d'un gouvernement félon à sa Majesté. Nous déplorons le fait que la diplomatie gênoise ait longtemps nié lors de nos médiations son rapprochement à la Provence, et ait préféré la voie de la dissimulation et du mensonge à celle préférable de la vérité et de la diplomatie.
Par la présente, nous réaffirmons nôtre soutien à la noblesse impériale de Provence qui prête toujours allégeance à sa Majesté l'Empereur, espérant qu'elle demeure un modèle à suivre pour leurs plus honorables concitoyens, et ne reconnaissons nulle souveraineté aux usurpateurs du prétendu marquisat.


Afin que celà soit su et reconnu, le revêtons de nostre scel en ce 18 ème jour de janvier de l'an 1458, à Aix la Chapelle.

Pour le Saint Empire

Königin Hulda
Königin des Deutschen Königreiches



Raboude Mondrianus de Ligne
Comte de Hollande


Pour Melisende Maledent de Freytiat, duchesse de Savoie
Eddo Puègmirol, chancelier


Pour la Lorraine, chancelière Joséphine von Wittelsbach au nom de la duchesse Floche


Pour le HCI, Niconoss d'Acoma, Prime Capitaine Impérial
Baron de Forbach et Seigneur de Manonville
Raoul dit Roi-Lézard, Prime Chancelier Impérial, Baron de Montjoye


Pour Modena, Miriam Serena di Montefeltro, Duchessa di Modena


Pour Milan, Stefan Sforza conneau Sir_biss, Duc de Milan


Pour Sienna
Sophie De Polignac "Sophy" Madame de Sienne
Citation:
Déclaration commune du 8/2 disponible ici
Citation:
DECLARATION DE LA NOBLESSE PROVENCALE ET DES PROVENCAUX LOYALISTES



En ce Troisième Jour du Mois de Février, l’An du Seigneur Mille Quatre Cent Cinquante Huit

Honneur et Salut


Par la présente rendons une nouvelle fois hommage à Sa Majesté Long John Silver, Couronné Empereur du Saint Empire Romain Germanique, Seul Souverain Légitime de Provence.
Saluons et remercions les dirigeants et les peuples du Saint-Empire-Romain-Germanique et du Royaume de France pour leur union dans leur lutte contre la vermine, l’hérésie et la félonie.
Soulignons et sommes fier que la question provençale mobilise bien au-delà du Rhône et des Alpes et que le Saint Empire Romain Germanique, multilingue et universel ne s’est jamais montré plus uni que par la Déclaration du Dix-huitième Jour de Janvier de l’An Mille Quatre Cent Cinquante Huit.
Le printemps apportera avec vous le renouveau de la Provence et nous appelons ainsi toutes les femmes et les hommes d’honneur à nous rejoindre et à reconstruire ce pays sur de nouvelles bases plus saines.

Aujourd’hui la Provence a décidé de s’élever contre les tyrans et les usurpateurs qui la saignent et la volent.

Rappelons en cela que la soi-disant « indépendance » n’a eu de valeur que dans les premiers temps pour ensuite, malheureusement, ne profiter qu’à une frange des Provençaux, qui n’ont point hésité à usurper leurs titres pour asseoir leur domination sur l’ensemble de leurs compatriotes.
Que dès-lors la Provence est devenue Comté en guerre, mise au ban des royaumes, vivant dans la peur permanente de conflits soit avec la France soit avec l’Empire.
Ces « autorités » n’ont ensuite point hésitées à mentir au peuple, lui faisant miroiter des récompenses illusoires pour tous les collaborateurs du régime félon et faisant régner la peur de procès et de condamnations pour tous les fidèles sujets de Sa Majesté, contraints dès-lors à se terrer dans l’ombre ou à partir.
Que non contents de leurs vilainies, satisfaisants les égos de-ci de-là, achetant la paix et les consciences, se nourrissants des bas instincts de leurs prochains, ils ont entrainés dans leur sillage et dans leur chute finale, la République de Gènes. Première République des royaumes et qui aujourd’hui courbe également l’échine par devant les pieds d’usurpateurs, de pilleurs et de félons de la plus pire engeance.

Il y a plus de liberté et d’honneur à vivre en Empire plutôt que de renier ses origines.
Les régimes dévoyés n’ont point hésité à mentir et désinformer leurs populations, diffusant leur propagande et semant le doute dans les esprits.
Que jamais, contrairement à la Bretagne, la Provence et le soit disant marquisat félon n’ont eu la noblesse de se faire reconnaître par Leurs Majestés.
Que la seule et la vraie justice émane de leurs autorités comme en témoigne la Cour d’Appel du Royaume de France et la Cour d'Appel Impériale.
Sans véritable justice impartiale il n’est point de véritable autorité, tout comme il n’est point de reconnaissance des droits et devoirs de chaque Provençal.
Que sans véritable reconnaissance il n’est point de véritable diplomatie.


Que Sans les caprices félons le Comté de Provence peut survivre et à nouveau s’épanouir.

Nous avons connu cette contrée, y avons vécu, y vivons et y retourneront.
C’était alors une contrée peuplée, riche de ses habitants et de leurs initiatives.
Il convient dès-lors de libérer la Provence et de redonner la place qui est la sienne en le Saint Empire Romain Germanique et à la jonction des provinces francophones et italophones.
Il convient dès-lors d’apporter le Message Universel de Paix pour mettre fin a cette guerre larvée qui dure, qui ruine, qui saigne la Provence et la vide de toute sa vitalité.
Cette paix nous l’appelons de nos vœux et elle ne pourra voir le jour qu’avec le rétablissement de la pleine et entière autorité de Sa Majesté Long John Silver sacré Empereur du Saint-Empire-Romain-Germanique.


~ Virtus Unita Fortior ~


Pour la noblesse de Provence Impériale : [*sceaux de : Ingeburge ; Godgaby ; Deubs0 ; Faran ; Victorinne ; Natale]

Pour les Provençaux loyalistes : [*sceaux de : Les Loyalistes Provençaux ; La Communauté d'Aix en Provence par l'intermédiaire de son Bourgmestre ; Dahut]
Citation:
DICHIARAZIONE DI LA NOBILTÀ PROVENZALE E DEI PROVENZALI LEALISTI


In questo Terzo Giorno del Mese di Febbraio, Ano Domini Mille Quattro Cento Cinquanta Otto


Onore e Salute

Per la presente rendiamo un nuovo omaggio al Suo Maestà Long John Silver, Coronato Imperatore del Santo Impero Romano Germanico, Solo Sovrano Legittimo della Provenza.
Salutiamo e ringraziamo i dirigenti ed i popoli del Santo-Impero-Romano-Germanico e del Regno di Francia per la loro unione nella loro lotta contro i parassiti, l'eresia e la fellonia.
Sottolineiamo e siamo fieri che la questiona provenzale mobilita bene al di là del Rodano e delle Alpi e che il Santo Impero Romano Germanico, plurilingue ed universale, non si è mostrato mai più unito che per la Dichiarazione del Diciottesimo Giorno di Gennaio dell'Anno Mille Quattro Cento Cinquanta Otto.
La primavera porterà con Voi la rinascenza della Provenza e chiamiamo così tutte le donne e gli uomini di onore a raggiungerci ed a ricostruire questo paese su delle notizie basi più sane.


Oggi la Provenza ha deciso di alzarsi contro la tirannia e gli usurpatori che la salassano e l'ha rubata.


Ricordiamo in ciò che la sedicente "indipendenza" non ha avuto valore che nei primi tempi per poi, purtroppo, approfittare solamente ad una frangia dei Provenzali che non hanno esitato affatto ad usurpare i loro titoli per consolidare il loro dominio sull'insieme dei loro compatrioti.
Che fin da-quando la Provenza è diventata Contea in guerra, collocamento al bando dai regni, vivente nella paura permanente di conflitti sia con la Francia sia con l'Impero.
Queste " autorità" non hanno spuntato poi esitate a mentire al popolo, facendogli luccicare delle ricompense illusorie per tutti i collaboratori del regime fellone e facendo regnare la paura di processi e di condanne per tutti i fedeli soggetti della Sua Maestà, costretti fin da-quando a rintanarsi nell'ombra o a partire.
Che non contenti dei loro maleffate, soddisfacenti gli egocentrismi qua e là, acquistando la pace e le coscienze, si nutre dei bassi istinti dei loro prossimi, hanno trascinato nella loro scia e nella loro caduta finale, la Repubblica di Genova. Prima Repubblica dei regni e che oggi curvo anche la colonna vertebrale per davanti ai piedi di usurpatori, di predatori e di felloni del più peggiore gentaglia.


Ci sono più di libertà e di onore a vivere in Impero piuttosto che di rinnegare le sue origini.
I regimi traviati non hanno esitato affatto a mentire e manipolare le loro popolazioni, diffondendo la loro propaganda e seminando il dubbio negli spiriti.
Che mai, contrariamente alla Bretagna, la Provenza e lo sodicendo marchesato fellone non ha avuto la nobiltà di farsi riconoscere per le Loro Maestà.
Che l'unica e la vera giustizia emanana delle loro autorità come ne manifesta la Corte d’Appello del Regno di Francia e la Corte d’Appello Imperiale.
Senza vera giustizia imparziale non c’è di vera autorità, tutto come non è di riconoscenza dei diritti e doveri di ogni Provenzali.
Che senza vera riconoscenza non c’è di vera diplomazia.


Che Senza i capricci felloni la Contea della Provenza può sopravvivere e di nuovo sbocciare.

Abbiamo conosciuto questa contrada, hanno vissuto, viviamo e torneranno lì.
Era allora una contrada popolata, ricca dei suoi abitanti e delle loro iniziative.
Conviene fin da-quando liberare la Provenza e di restituire il posto che è la sua nel Santo Impero Romano Germanico ed alla congiunzione delle province francofone ed italophones.
Conviene fin da-quando portare il Messaggio Universale di Pace per mettere fine ha questo conflitto latente che dura, che rovina, che salassa la Provenza ed la vuoto di tutta la sua vitalità.
Questa pace la chiamiamo dei nostri voti e lei non potrà vedere il giorno che col ristabilimento della piena ed intera autorità della Suo Maestà Long John Silver sacro Imperatore del Santo-Impero-Romano-Germanico.

~ Virtus Unita Fortior ~


Per la nobiltà di Provenza Impériale : [*sigili di : Ingeburge ; Godgaby ; Deubs0 ; Faran ; Victorinne ; Natale]

Pour les Provençaux loyalistes : [*sigilli di: I Lealisti Provenzali; La Comunità d'Aix in Provenza tramite il suo Borgomastro ; Dahut]

Citation:
A tous ceux qui liront ce courrier.

Nous, Niconoss D’Acoma, Haut Connétable Impérial ad Interim, Baron de Forbach, Seigneur de Manonville.

Au vu des derniers évènements en Provence, de notre difficulté a suivre la situation et a prendre les bonnes décisions.
Nommons exceptionnellement Afta le Val de Rubempré d'Omaxiphallus, Seigneur de Thiaucourt et Châtas au poste de Porte Parole ad Interim personnel de notre personne.
Il aura pour charge de nous représenter sur le sol provençal étant donné que nous ne pouvons pas y être.
Cette nomination est effective a partir de maintenant et jusqu’à l'élection du nouveau Haut Connétable.
Il en sera sut que toute les actions de ce Sire seront a ma charge et à la mienne seulement, l’empire n’aura pas à être accusé de toute mauvaise gestion. A la moindre erreur, ou abus d’autorité, il sera démis de ses fonctions exceptionnel.

Niconoss D’Acoma, Haut Connétable Impérial ad Interim, Baron de Forbach, Seigneur de Manonville.

Citation:
    Au Vicomte et Vicomtesse d’Aubusson

    Nous,

    Antonia de Rocheclaire, 26 ème Comtesse du Limousin et la Marche :

    • Déclarons soutenir vostre démarche en Provence, au côté des loyalistes et du Grand Maître de France.
    • Dénonçons les actions de nostre prédécesseur, Jakamer de Mitropoles, visant à affaiblir vostre armée au profit de la Provence.
    • Prions pour vous et pour la réussite dans vostre entreprise.
    • Vous rappelons au passage que nous ne vous devons point Auxilium, au contraire de vous, mais Protection qui sont tout de même deux choses bien différentes. Puisque vous êtes bien nostre vassal et non l’inverse.


    Que le Très Haut vous ait en sa Sainte Garde.






    Ps : De manière moins protocolaire, nous espérons que la Vicomtesse se soit remise de ses blessures et qu’elle, ainsi que vostre héritier en devenir, se porte au mieux.
Citation:
A mes chers concitoyens,
Aux peuples de l'Empire,
Aux peuples de France,
A ceux qui me lisent,

J'ai pris ce jour ma plume pour répondre aux derniers évènements de ces derniers jours, pour répondre également à la missive Anthémios de Deliancourt, Connestable de France et de Son Altesse Armoria de Mortain, Grand Maître de France.

Dans sa missive, Son Altesse Armoria critique assez vertement l'Empire parce qu'il n'aurait pas envoyé de troupes qui aurait pu les soutenir dans leur guerre contre le Comté de Provence. Mais qu'est ce que pour elle l'Empire? Je vais la citer et insister sur certains éléments :
Citation:

Les Armées Impériales promises par le Haut Connestable Impérial Regwner ne bougèrent pas d'un cil alors que censées arriver à Aix ce jour. Que l'impression ressentie en fut que les Instances dirigeantes Impériales profitaient de notre présence pour assoir leur importance au sein de l'Empire, sans pour autant mettre en œuvre le nécessaire pour venir à bout des félons et ignobles dirigeants provençaux.


Donc pour Son Altesse, l'Empire se limite qu'au Haut Commandement Impérial? Ne sait-elle donc pas que le Haut Commandement Impérial ne représente que lui-même et deux provinces impériales du Cercle Francophone c'est à dire les duchés de Savoie et de Lorraine? L'Empire pour elle ne se limite donc qu'à deux provinces? Je la savais que peu douée en géographie surtout après sa pseudo croisade qui attaquait Genève alors que les hérétiques se trouvaient au Béarn...

Je vais donc prendre le temps d'expliquer à cette dame et à vous chers amis ce qu'est l'Empire.

De prime abord, l'Empire n'est pas le Haut Commandement Impérial (HCI)... Comment celui-ci peut représenter un Empire... Il ne représente même pas le Cercle Francophone depuis le départ de la Provence et de la Franche-Comté. Le HCI n'est plus, il vivote grâce à la Savoie et la Lorraine et il ne représente que ces dirigeants, décevants et sans envergure. Son Altesse Armoria espérait des troupes du HCI mais à part l'Ordre des Lames et l'Ost savoyard, elle n'aurait rien eu de la Franche-Comté. La Franche-Comté n'allait pas envoyer des troupes en Provence pour aider les troupes françaises qui ont souillé une première fois les terres d'Empire en violant l'intégrité territoriale de la Franche-Comté durant la pseudo croisade.

Ensuite, je rappelle à Son Altesse, que l'Empire ce n'est pas seulement le Cercle Francophone (Savoie, Lorraine, Franche-Comté et normalement la Provence) mais c'est également le Cercle Germanophone représenté par la reine Hulda (et 8 duchés et comtés), le Cercle Néerlandophone composé uniquement du Comté de Hollande et le Cercle Italophone (Milan, Modène, Sienne, Florence et normalement Gênes).

L'Empire, Votre Altesse, c'est un conglomérat de duchés et de comtés unis dans la seule Foi Aristotélicienne et au service de Sa Majesté Impériale. L'Empire est un état d'une richesse culturelle incomparable. L'Empire se base sur le dialogue, le respect, l'entraide sous la bannière impériale.

Le seul problème de l'Empire, et surtout du Cercle Francophone, est qu'il lui faut des institutions stables, représentatives de son Peuple et respectueuses. Le HCI a échoué car il ne représentait que lui-même. Le HCI a échouécar il ne représentait que des personnes qui n'agissaient que pour eux-même et assoir leur pouvoir personnel... Vous avez du le constater avec les Haut Connétable Bobyzz de Sparte et Regwer von Valendras.

L'Empire n'est pas mort, l'Empire n'est pas cet Empire de haine que vous avez voulu faire passer en Provence... Votre action de haine et de destruction n'a fait qu'éloigner les provençaux de l'Empire. La Franche-Comté a de nombreuses fois condamnés vos actions de mort! Vous vous êtes associés avec des "Loyalistes" qui n'ont jamais été élu par le peuple de Provence, qui n'ont aucune légitimité que leur titre... Trouvez-vous cela normal que ces gens qui n'ont rien fait pour la Provence pendant des années, qui ont tout fait pour que leur titres soient reconnus par la Hérauderie Impériale en échange de rien, viennent subitement s'inquiéter du sort de la Provence? Vous vous êtes associés à des personnes sans scrupules et sans foi...

Votre échec en Provence est dû à votre méconnaissance de la situation... Vous avez préféré écouter des savoyards imbus d'eux-même et haineux, des loyalistes fort de leur titre et haineux également sans comprendre que le Conseil Provençal en place et la Marquise élue par les provençaux eux-même avait plus de légitimité. En ayant porté la guerre là-bas après votre échec devant Genève (car vous avez échoué également là-bas), vous n'avez fait que renforcer la haine des provençaux contre l'Empire! Comment voulez-vous que la Provence revienne vers nous si nous ne leur apportons que la haine, la mort, la violence et la destruction? En ayant créer des villes franches en Provence, vous avez également fait saigner l'Empire malgré votre promesse de ne pas toucher au territoire impérial, vous avez amputé deux villes (dont il n'en reste plus qu'une actuellement) de la terre d'Empire. Votre action en Provence, la Franche-Comté les condamne fermement!

Je me tourne maintenant vers mes frères de Provence. L'Empire ne vous déteste pas. Ce n'est pas parce qu'une poignée de personnes ont décidé de semer la misère au sein de votre population que tous les impériaux sont comme ça. La Franche-Comté a toujours été ouverte au dialogue et à la négociation. Certes, nous ne reconnaissons pas le Marquisat des Alpes Occidentales et en
Miladyw
Chapitre XII : L'Eglise Aristotélicienne

Je suis peu à même ici encore de faire part de tous les tenants et aboutissants. Je vais donc tenter un résumé lié à mes recherches et ma mémoire. Je devrai commencer par expliquer que Rome n'a jamais reconnu l'indépendance de la Provence laissant donc l'Eglise dans l'Empire au sein de l'EA.

Au début des conflits, la comtesse de Provence, Ledzeppelin a donc fait un appel à l'ordre Teutonique. Il est noté une certaine incrédulité quant aux attaques à venir, sachant que les troupes sont françaises et qu'une partie des armées provençales se trouvent alors au Béarn, où elles luttent aux côtés de la France contre Les lions de Judas.

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Citation:
Au Grand Maître de l'Ordre Teutonique HochMeister Chevreux
Au représentant de la Commanderie de Provence Ritter CastelOrAzur

En vertu du Concordat liant l'Ordre Teutonique et le Comté de Provence, moi, LedZeppelin, Comtesse de Provence, suis en ce jour du 15 janvier 1458, contrainte de faire appel à l'Ordre Teutonique afin d'aider la Provence à lutter contre l'envahisseur. Nous faisons particulièrement référence à l'article III du Concordat : de la protection, des missions.

Quatre armées de France on foulé le sol Provençal à l'aube du 14 janvier sans déclaration de guerre aucune et ce, alors que des soldats de Provence ont répondu à l'appel de la Sainte Eglise et se battent en ce moment-même contre le Lion de Juda en Béarn.

Fait à Aix le 15 janvier 1458

LedZeppelin
Vème Comtesse de Provence
Comtesse de Saint-Rémy de Provence
Dame de Mondragon


Très vite, l'ordre répond présent mais refuse de combattre. Leur mission consistera à veiller sur Nans-les-pins et à encadrer les possibles négociations.

En parallèle, très vite l'archevêque d'Aix, Monseigneur Richelieu fait une déclaration destinée à Rome.

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Citation:

Au Très Saint Père Eugène V,
Au Sacré-Collège des Cardinaux Romains,
Aux membres des Assemblées Episcopales de France et du Saint Empire,
A Sa Majesté Lévan, Roy de France,
Aux dirigeants des Armées Françoyses foulant le sol Provençal,
Au peuple Françoys sur le Sol Provençal,
Aux Provençaux,
Enfin à l’Universalité des Fidèles,


Nous constatons avec stupeur que depuis quelques jours les terres du Comté de Provence ont reçue la visite d’armées du Royaume de France, sans que celle-ci n’aient eu la prévenance d’annoncer leur arrivée et d’en exposer les raisons.

Les autorités Temporelles Provençales se sont donc préparés à se défendre, tout en déplorant cette attaque gratuite et sans fondements aucuns. En effet celles-ci sont en bon termes avec le Royaume de France, dans un souci de Foy, elles ont même envoyé des hommes combattre en Béarn les hérétiques Lions de Juda. Et pour tout remerciement, voilà que des armées se présente aux portes de la Capitale ?

L’on aurait pu croire à un quiproquo, une erreur de direction, une indélicatesse du Royaume, mais non, ce matin le Connétable de France, exige de la Provence une reddition. Une question se pose alors, de quel droit ? D’où cet Anthémios de Deliancourt tire t’il un quelconque droit d’imposer sa volonté à la Provence ? D’où tire-t-il le droit de menacer de mort d’honnêtes Provençaux Aristotéliciens qui eux n’ont jamais fait couler le sang que sur appel de la Très Sainte Eglise, et qui malgré les menaces qui pèsent sur eux ont maintenu leur force en Béarn pour lutter aux cotés d’un coté Français ? De quel droit s’est il inspiré pour attaquer de simples passants ces deux dernières nuits qui n’avaient que pour seul crime de s’être trouvés au mauvais endroit au mauvais moment ?

Nous avons en ce jour peur pour les Armées Françoyses et leurs dirigeants, peur que dans le cœur de certains l’on puisse entendre la complainte de la Bête Sans Nom prônant une domination du Fort sur le Faible, complainte mêlée à cette chansonnette terrible de Satan qui se terminait par Laisse-moi te détruire pour m’en enrichir, pour devenir mien.

Que ces âmes égarées n’oublient pas les paroles de Saint Origène : L'Humanité, par le libre arbitre que Dieu lui a donné, a son avenir entre ses mains. Il revient à chaque homme de savoir résister à la créature sans nom pour éviter que celle-ci ne l'entraine vers sa destruction finale.

Nous demandons au Soldats au pied des remparts d’Aix de méditer ces paroles, aux dirigeants Françoys de recadrer leurs plans sur le chemin de la Vraie Foy.
Nous demandons à la Provence de continuer sa conduite admirable, celle de se défendre sur son sol et de ne pas attaquer quand bien même elle serait en droit de le faire, et de défendre la Foy en Béarn.

Enfin c’est en vertu de ceci :

Lorsque Dieu comprit qu'on ne pouvait pas seulement laisser aux Hommes la liberté absolue de choisir entre le bien et mal. Car la liberté absolue n'était que la liberté de la Créature Sans Nom et des Princes-Démons. Il fallait les guider sur le chemin de la raison et de la rédemption quand ils chutaient : la liberté devait être encadrée afin d'être toute puissante pour faire le bien, mais liée pour faire le mal, de sorte que l'on peut affirmer que l'Homme a bien été créé libre par Dieu, mais que, dans son infinie sagesse, Dieu a voulu empêcher que l'Homme puisse répandre le mal impunément.
C'est pour cela qu'il fonda une Église qui fut chargée de définir les Lois et la morale découlant des préceptes de ses enseignements afin que la liberté des hommes soit encadrée et non plus anarchique, que l'Homme puisse non seulement distinguer le bien du mal, mais puisse aussi distinguer les chemins qui mènent à la vertu.


Que je demande une intervention de la curie, ou des Assemblées Episcopales de France et du Saint Empire en faveur de la paix.

Que la Paix triomphe !

Ludovi de Sabran, dict Richelieu1,
Archevêque Métropolitain d’Aix en Provence


Faict à Aix, le XVII Novembre de l'an de grâce MCDLVIII de notre Seigneur




Une première réponse est donnée par un message s'adressant à la France puis plus tard un appel à la paix au sein du SRING.

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Citation:



    A l'Universalité des fidèles,

    Aux autorités parisiennes,


    Logion 1 : " Il n’est de noblesse que d’âme, et c’est dans votre cœur qu’il vous faut être noble. Mais sachez que même ainsi, vous serez vulnérable, car la noblesse est souvent blessée par la bassesse. "


    Nous avons pris la décision de prendre notre plume afin de faire part de notre incrédulité et de notre profond mécontentement face aux prises de positions et actions entreprises par les autorités françoyses depuis plusieurs jours.

    Tout d'abord, nous avons pris acte de la déclaration fort agressive et d'autant plus déplorable du Grand Maître de France à l'encontre de l'Eglise de Dieu, faite aux armées croisées et qui nous fut scrupuleusement rapportée, accusant la Sainte Eglise d'être l'ennemie des fidèles. Nous prenons également acte avec regret, mais non sans inquiétude, du choix du Grand Maître de France de ne plus reconnaitre en l'Eglise la bergère qu'elle est et demeurera toujours. Nous ignorons si le Grand Maître de France a conscience que ses propos font d'elle une apostat.

    De plus, le Grand Maître de France a cru bon de rompre le statut de croisés accordé par la Curie aux soldats français alors que la croisade contre le Lion est pourtant loin d'être achevée, se rendant par cela coupable de trahison envers Dieu.

    Cela nous pousse a souligner l'action ininterrompue des Saintes Armées en Béarn, a qui nous rendons un hommage appuyé, depuis le premier jour de son attaque par l'engeance, prouvant la continuité de la croisade déclarée par la Sainte Curie.

    Les évènements successifs n'ont pu qu'accentuer notre profonde stupeur, alors qu'aussitôt après avoir opportunément rompu le statut de croisés, les armées déployées qui étaient encore croisées quelques heures plus tôt ont été dirigées contre le Comté de Provence afin d'y mener une offensive, Comté pourtant partie prenante de la croisade contre le Lion et dont les troupes engagées en Béarn bénéficient du statut de croisés, et alors même que la Sainte Eglise avait appellée à l'union sacrée des fidèles contre l'engeance. Sans prendre position sur les motifs politiques de cette offensive sur lesquels il ne nous appartient pas de nous prononcer, nous ne pouvons que constater que cette attaque contre un Comté participant à la croisade n'a pour unique résultat que d'affaiblir cette dernière et de rendre les agresseurs complices des hérétiques du Lion.

    Par conséquent, nous commandons aux personnes responsables de ces actions de retrouver rapidement la raison et de mettre fin à ces exactions dictées par l'Innomable. En ces temps troublées, nous ne saurions accepter que quoi que ce soit puisse aller à l'encontre de la sainte croisade. Ce conflit doit s'achever et les forces en présences doivent se concentrer de concert, sous le manteau de la Croix aristotélicienne, sur la lutte contre la seule hérésie.



Pour le Sacré Collège des Cardinaux,
Son Eminence Tibère de Plantagenêt, dict Rehael.



Son Éminence Ecaterina de Sevillano Réaumont, Cardinal-Primat du Saint-Empire

Citation:




    A l’Universalité des fidèles,
    Aux Autorités Impériales,
    Aux Peuples du Sacrum Romanorum Imperium Nationis Germanicæ,
    A vous tous qui désirez la paix!




    «Là où l’homme ne prend plus appui sur une grandeur qui le transcende, il risque de se livrer au pouvoir sans frein de
    l’arbitraire et des pseudo-absolus qui le détruisent»


    La grande cause de la paix entre les peuples a besoin de toutes les énergies de paix présentes au cœur de
    l'Homme. Parvenir à la paix, c'est le résumé et le couronnement de toutes nos aspirations. La paix, nous le pressentons,
    est plénitude et elle est joie. Pour la réaliser entre les pays, on multiplie les tentatives dans les échanges bilatéraux ou
    multilatéraux, dans des réunions diplomatiques, et certains prennent personnellement de courageuses initiatives
    pour établir la paix ou écarter la menace d'une nouvelle guerre.

    Mais en même temps, on observe que les personnes comme les groupes n'en finissent pas de régler leurs conflits
    secrets ou publics. La paix serait-elle donc un idéal hors de nos prises ? Le spectacle quotidien des guerres, des
    tensions, des divisions sème le doute et le découragement. Des foyers de discorde et de haine semblent même
    attisés artificiellement par certains qui n'en font pas les frais. Et trop souvent les gestes de paix sont dérisoirement
    impuissants à changer le cours des choses, quand ils ne sont pas emportés et finalement récupérés par la logique
    dominante de l'exploitation et de la violence.

    Ici, la timidité et la difficulté des réformes nécessaires empoisonnent les relations entre les groupes humains
    pourtant unis par une longue ou exemplaire histoire commune; de nouvelles volontés de puissance inclinent
    à recourir à la contrainte du nombre ou à la force brutale pour dénouer la situation, sous le regard impuissant,
    parfois intéressé et complice, d'autres provinces, proches ou lointaines; les plus forts comme les plus faibles
    ne font plus confiance aux patientes procédures de la paix. Les ambitions personnelles prévales alors sur
    les grandes tâches pacifiques qui devraient unir les peuples dans une solidarité nouvelle !


    Mais pour relever le défi qui s'impose à toute l'humanité, face à la rude tâche de la paix, il faut plus que des
    paroles, sincères ou démagogiques. Notamment au niveau des Hommes politiques, des milieux ou des centres
    dont dépendent plus ou moins directement, plus ou moins secrètement, les pas décisifs pour la paix ou au contraire
    le prolongement des guerres ou des situations de violence, il faut que pénètre le véritable esprit de paix. Il faut, au
    minimum, que l'on consente à s'appuyer sur quelques principes élémentaires mais fermes, tels que ceux-ci. Les affaires
    des hommes doivent être traitées avec humanité, et non par la violence. Les tensions, les contentieux et les conflits doivent
    être réglés par des négociations raisonnables, et non par la force. Les oppositions idéologiques doivent se confronter dans un
    climat de dialogue et de libre discussion. Les intérêts légitimes de groupes déterminés doivent aussi tenir compte des
    intérêts légitimes des autres groupes concernés et des exigences du bien commun supérieur. Le recours aux armes
    ne saurait être considéré comme l'instrument propre à solutionner les conflits. Les droits humains imprescriptibles
    doivent être sauvegardés en toute circonstance. Il n'est pas permis de tuer pour imposer une solution.

    Ces principes d'humanité, chaque homme de bonne volonté peut les retrouver dans sa propre conscience. Ils correspondent
    à la volonté de Dieu sur les hommes. Pour qu'ils deviennent des convictions chez les puissants et chez les faibles, et qu'ils
    imprègnent toute l'action, il faut leur redonner toute leur force. Il y faut, à tous les niveaux, une patiente et longue éducation.

    Chers Frères et Sœurs, l'aspiration à la paix que vous partagez avec tous les hommes correspond à un appel initial de Dieu
    à former une même famille de frères. Les difficultés que nous rencontrons dans la marche vers la paix sont liées en partie
    à notre faiblesse de créatures, dont les pas sont nécessairement lents et progressifs; elles sont aggravées par nos égoïsmes,
    par nos péchés de toute sorte.

    La paix est notre œuvre : elle demande notre action courageuse et solidaire. Mais elle est inséparablement et d'abord un
    don de Dieu: elle requiert notre prière. Les aristotéliciens doivent être au premier rang de ceux qui prient chaque jour
    pour la paix; ils doivent aussi éduquer à prier pour la paix.

    A tous, fidèles et hommes de bonne volonté, je dis: n'ayez pas peur de miser sur la paix, d'éduquer à la paix.
    L'aspiration à la paix ne sera pas à jamais déçue. Le travail pour la paix, inspiré par la charité qui ne passe pas, produira ses
    fruits. La paix sera le dernier mot de l'Histoire.



    Dei Gratia,



    Tully de Nivellus de Sparte
    Archevêque de Moustier-en-Tarentaise
    Protonotaire Apostolique
    Seigneur d'Arborio et de Sonnaz




    Faict en Tarentaise, le V mars de l'an de grâce MCDLVIII de notre Seigneur


Ecaterina a écrit:
Citation:




    Aux Prélats et Clercs Impériaux,
    Aux Autorités Impériales,
    Aux Peuples du Sacrum Romanorum Imperium Nationis Germanicæ,


    Nous arrivons à la fin de notre mandat de Primat. Dans une semaine environ, avec l’aide du Très-Haut, un nouveau Primat du Saint-Empire sera élu par l’ensemble des Prélats de l’Empire.La fonction de Primat est loin d’être simple. Celui qui la convoite par pur orgueil ou désir de pouvoir sera très vite confronté à la réalité du poste. Être Primat signifie être le Père ou la Mère des peuples de l’Empire. Être Primat signifie se coucher le soir avec la boule au ventre suite aux nouvelles de la journée. Être Primat c’est se réveiller le matin en pensant aux peuples de l’Empire. C’est avec joie et plaisir que nous avons occupé cette fonction durant ces six derniers mois. Plaisir, mais aussi douleur et peine face à la méchanceté qui rôde et dévorent les peuples. Peine face aux agressions envers des aristotéliciens, des personnes faibles ou à terre.

    Nous savons que beaucoup de choses restent à faire, mais nous sommes satisfaits du bilan interne de cette mandature. Nos frères allemands ont accepté la main que nous leur tendions et sont de nouveaux parmi nous au sein du CESE. Ils prennent part à nos discussions.
    Nos frères italiens et hollandais ont eux aussi continué leurs pas vers nous et participent de plus en plus à notre réorganisation et à notre marche vers une Église impériale unie, saine et capable.

    Des conflits ont éclatés ces derniers mois et les terres impériales ont subi de lourds dégâts face à la cruauté et à la cupidité de certains hommes. Certains ont reproché à l’Eglise son silence, ou la multiplication de sa parole sur certains points. C’est donc pour ça que nous prenons la plume, en ce bilan de fin de mandat, pour signifier aux agresseurs : « Ça suffit ! Assez toutes ces violences ! ».

    Nous condamnons fermement les attaques perpétrées contre le peuple de Provence, notamment celles faites au soit disant nom de l’Eglise. L'Église ne demande pas à ses peuples de massacrer des innocents, ni de saccager des provinces.

    Nous condamnons également avec la plus grande fermeté les révoltes successives en Franche-Comté et en Savoie. Comment des gens se disant civilisés et aristotéliciens peuvent-elles piller des provinces et laisser les peuples sans rien, sans ressources, sans nourriture. Nous le disons haut et fort, ces gens là ne sont pas des aristotéliciens, se sont des animaux, des bêtes qui ne méritent qu’une seule chose, le châtiment du Très-Haut.

    Nous souhaitons aussi dire que les personnes qui utilise un peu trop les mots hérétiques et serviteurs du Sans Nom devraient peut être cesser de les utiliser. Il est beaucoup trop fréquent d’entendre ces mots dans la bouche de personnes qui malheureusement confondent tout. Être en désaccord sur certaines choses, exprimer un ressentiment face à une situation n’est pas automatiquement une preuve d’hérétisme. De plus avant de condamner des gens, écoutez les, apprenez à leur parler et les choses s’éclairciront d’elles-mêmes.

    Aux Prélats impériaux nous aimerions également dire deux ou trois choses. Déposer votre orgueil et votre désir de pouvoir, car votre rôle n’est pas là, mais il est d’être là où les gens souffrent, appellent à l’aide. Votre rôle n’est pas non plus de hurler sans arrêt ou de menacer. Écoutez vos peuples, écoutez les et vous entendrez leurs craintes, leurs désirs, leurs espoirs. Fouettez les, menacez les et vous n’entendrez que leur haine et leur tristesse.

    Au clergé impérial nous aimerions qu’il n’oublie jamais ceci : en devenant prêtre, vous n’êtes pas devenus les maitres, mais les serviteurs de vos fidèles. Vous êtes ceux qui se trouvent aux pieds des fidèles pour nettoyer leurs pieds abimés par leur errance sur les chemins de la foi et du doute.

    Enfin nous aimerions lancer ce cri aux peuples de l’Empire : « Aimez votre Église et Rome ». Certes, l’Eglise est humaine et donc imparfaite, mais elle est la seule voie de Salut. Elle est votre Mère et le restera toujours. A ceux qui se sont éloignés d’elle, n’oubliez pas qu’elle n’attend qu’une chose, que vous soyez ce Fils prodigue qui après bien trop de temps finit par rentre chez lui. L’Eglise sera là les mains écartées pour vous accueillir dans la joie.

    Être votre primat fut pour moi l’un des plus grands honneurs que j’ai reçu. Vous aurez surement des Primats plus compétents que moi, plus forts, mais vous n’aurez jamais de Primat plus aimants.

    Avec toute mon affection et mon respect

    Dei Gratia,




    Ecaterina de Sevillano
    Evêque In Partibus de Prusias Ad Hypium
    Cardinal francophone



    Faict à Rome, le 16 mars de l'an de grâce MCDLVIII





Citation:


Ai Prelati ed ai Chierici Imperiali,
Alle Autorità Imperiali,
Ai Popoli del Sacro Romano Impero della Nazione Germanica,


Siamo giunti alla fine del nostro primo mandato di Primate. Fra circa una settimana, con l’ausilio dell’Altissimo, un nuovo Primate del Santo Impero sarà eletto dal complesso dei Prelati dell’Impero. La carica del Primate è lungi dall’essere semplice. Chi la persegue solo per orgoglio o per brama di potere dovrà presto confrontarsi con la realtà del grado. Essere Primate significa essere il Padre o la Madre dei popoli dell’Impero. Essere Primate significa addormentarsi di sera con un nodo allo stomaco per le novità della giornata. Essere Primate vuol dire destarsi al mattino con la mente volta ai popoli dell’Impero. E’ con gioia e con piacere che abbiamo adempiuto a tale funzione durante questi sei mesi. Piacere, ma anche dolore e pena per la cattiveria che rode e divora i popoli. Pena a causa delle aggressioni da parte di Aristotelic ai danni di altri Aristotelici, di persone deboli o in ginocchio.

Sappiamo che rimangono molte cose da fare, ma siamo soddisfatti del bilancio interno di questo mandato. I nostri fratelli germanici hanno accettato la mano che abbiamo loro porto e sono di nuovo fra noi in seno alla CESE. Prendono parte alle nostre discussioni.
I nostri fratelli Italiani ed Olandesi hanno anch’essi continuato la loro parte nei nostri confronti e partecipano sempre più alla nostra riorganizzazione ed al cammino verso una Chiesa imperiale unita, sana e capace.

Dei conflitti sono scoppiati negli ultimi mesi e le terre imperiali hanno patito i danni causati dalla crudeltà e dalla cupidigia di taluni uomini. Alcuni hanno rimproverato alla Chiesa il suo silenzio, o la prolissità delle sue parole su certi punti. È per questo che noi impugnamo lo stilo, al bilancio di fine mandato, per simboleggiare agli aggressori: « Basta! Terminate tutte queste violenze! ».

Noi condanniamo fermamente gli attacchi perpetrati contro il popolo provenzale, soprattutto quelli effettuati pur sbandierando il nome della Chiesa, che non chiede ai proprî popoli di massacrare degli innocenti, ne di saccheggiare delle province.

Allo stesso modo condanniamo con la massima fermezza le rivolte successive in Franche-Comté ed in Savoia. Come delle persone sedicenti civili ed Aristoteliche possano saccheggiare delle province e lasciare popolazioni prive di alcunché, senza risorse e di vettovaglie. Lo diciamo chiaro e forte: quelle genti là non sono Aristoteliche, bensì animali, delle bestie degne solamente del castigo dell’Altissimo.

Desideriamo aggiungere che le persone che utilizzano a sproposito i termini “eretico” e “servitore della Bestia Senza Nome” dovrebbero cessare di farlo. È fin troppo comune sentire queste parole nella bocca di persone che, ahimé, le confondono affatto. Essere in disaccordo su alcuni aspetti, esprimere un risentimenti dinnanzi ad una determinata situazione non costituisce una prova di eresia. Prima di condannare un popolo, ascoltatelo, apprendete a parlargli, e le questioni si risolveranno da sé.

Ai Prelati imperiali ci piacerebbe dire due o tre cose. Deponete il vostro orgoglio e la vostra brama di potere, poiché tale non è il vostro ruolo, bensì di essere laddove le genti, implorando aiuto, soffrano. Il vostro ruolo non è di sbraitare senza posa o di minacciare. Ascoltate i vostri popoli, ascoltateli e sentirete le loro paure, i loro desiderî, le loro speranze. Sferzateli, minacciateli e non percepirete che la loro tristezza ed il loro astio.

Al clero imperiale ci piacerebbe ricordare questo: che divenendo preti, non siete divenuti signori, bensì servitori dei vostri fedeli. Voi siete coloro che si trovano ai piedi dei fedeli per pulirli, sciupati dal loro errare sul cammino della Fede e del dubbio.

Infine, lanciamo questo appello ai popoli dell’impero : « Amate la Vostra Chiesa e Roma». Certo, la Chiesa è umana e quindi imperfetta, ma è la sola via di salvezza. È vostra madre e sempre tale rimarrà. Coloro che se ne sono distanziati non dimentichino che Essa non attende che una cosa, quel Figliuol prodigo che, dopo tanto tempo, finisce per tornare. La Chiesa sarà a braccia a perte per riaccogliervi nella Gioia.

Essere vostra Primate è stato per me uno dei più grandi onori che io abbia ricevuto. Avrete di certo dei Primati più competenti di me, più forti, ma non avrete mai dei Primati più affettuosi.

Con tutto il mio affetto ed il mio rispetto

Dei Gratia,




Ecaterina de Sevillano
Episcopus In Partibus di Prusias Ad Hypium
Cardinale francofono



Redatto a Roma, il 16 marzo dell'anno di Grazia MCDLVIII

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Plus tard, alors que l'armée l'arlésienne et la Mistrale dirigée par Hersende se dirigeaient vers Toulon afin de la libérer, la marquise Hersende de Brotel se réveille dans un couvent. Une retraite non demandée qu'elle ne comprend pas. S'ensuit une lettre de l'archevêque qui appelle à prendre les armes.

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Citation:
Expéditeur : Richelieu1
Date d'envoi : 2010-04-02 16:23:03

Bonjour,

Provençale, Provençaux je prends la plume pour vous informer que Sa Majesté Hersende de Brotel, notre Marquise actuellement à la tête de nos armées a été victime d'un acte de sorcellerie. En effet celle ci a été endormie sans que personne ne l'ait approchée et nos meilleurs médecins ont conclu à une ingestion de soporifique.

Immédiatement nos plus hautes autorités ont protesté contre un tel acte surnaturel, et notre ennemi à feint de mener enquête et de ne pas profiter de cet acte contre nature. Mais nous savons a quel point notre adversaire est vil, et bien entendu il n'a pas tenu parole.

L'ennemi a en effet envoyé ses armées sur notre ville d'Aix ! Nous avons éliminés les 3 armées ennemis de Forcalquier et de Toulon, mais maintenant nous avons besoin de vous.

Villageois, si vous êtes en bonne santé, un appel d'urgence vous est lancé.
Rejoignez une lance et partez dès aujourd'hui, prenez la route rejoindre les forces qui défendent notre capitale.
Je vous informe que Celestin4 dirigera une lance qui part ce soir et que vous pourrez intégrer.

Défendons notre Provence !


A Rome, on crit au scandale et très vite on réagit.

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Citation:




    Aux Prélats et Clercs Impériaux et Français,
    Aux Autorités Impériales et Françaises,
    Aux Peuples du Sacrum Romanorum Imperium Nationis Germanicæ et de France,


    Nous prenons la plume en ce jour suite à l'appel aux armes lancé par Monseigneur Richelieu, Archevêque Métropolitain d'Aix en Provence.

    Les Prélats de la Très Sainte Église Aristotélicienne, quelque soit leur avis, ne peuvent et ne doivent exhorter les peuples à prendre les armes.

    Nous affirmons notre détermination à ce que les prélats et les Clercs sachent rester à leur place et ne confondent pas leur rôle religieux et politique.

    Nous présentons toutes nos excuses aux peuples de France et d'Empire pour cet appel aux armes qui aurait dû être un appel à la paix.

    Une commission sera rapidement mise en place au CESE afin de statuer sur les conséquences des actes de Monseigneur Richelieu.

    Dei Gratia,



    Ecaterina de Sevillano
    Evêque In Partibus de Prusias Ad Hypium
    Cardinal francophone
    Primat du Sacrum Romanorum Imperium Nationis Germanicæ



    Faict à Rome, le 05 avril de l'an de grâce MCDLVIII




Des débats houleux du même type que ceux que l'on peut trouver en Provence ou ailleurs suivront cette annonce.

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Clodeweck, cardinal inquisiteur a écrit:
Donc si je comprend Khel, la Sainte inquisition aurait du condamner la France dont les troupes ont rompu un trêve dominicale ? Faisant droit à la plainte des provençaux.

Mais, la Provence a rompu l'ordre établi par le Très Haut nous dit un prêtre...
Effectivement l'empereur a été sacré...Le très haut l'a donc chargé d'une mission.S'en acquitte-t-il ? En faisant le bonheur de ses sujets qui donc auront envie de rester ses sujets.
Doit-on excommunier l'empereur qui ne parvient pas à garder l'intégrité de son royaume et donc l'ordre "voulu par Dieu" ?

Et voilà maintenant que l'on compare la Bretagne, qui n'a jamais été possession du Roy de France, à la Provence qui s'est déclaré indépendante.

Depuis quand la félonie est du ressort de l'inquisition ?

En quoi l'Inquisition devrait elle faire le travail d'un monarque à sa place ?

Ils vous est facile de beaucoup parler...Je serait curieux de savoir ce que vous décideriez si, comme nous, vous deviez écouter les arguments de tous les hommes, et non pas seulement ceux de "votre" parti.

En attendant je voudrais bien savoir comment un clerc peut prendre parti ?

Kehl est colère parc qu'il estime qu'il a raison, et que l'Inquisition ne lui ayant pas donné immédiatement raison elle est à vouer aux gémonies...C'est tout

Ici j'entends des gens dire dans le même discours anti-clérical

L'église doit donc régler les problèmes temporels
L'Eglise ne doit pas faire de politique.

Il faudrait choisir ....
Tibère a écrit:
Je me suis donc mal exprimé. Tout le mal vient de quelques nobliaux provençaux en mal de pouvoir et de fortune. Il aurait fallu dès les premiers jours que l'Eglise se prononce contre la rébellion et l'agencement naturel voulu par Dieu. Une simple mise en garde au départ. La menace d'anathème pouvait être brandie. Dans cette configuration, le clergé montrait son intérêt à maintenir la paix dans les provinces de l'Empire et affermissait sa position dominante.
Nos cardinaux à l'époque ont choisi la voie de la neutralité qui n'a rien arrangé, bien au contraire. La guerre fait rage et une issue semble difficile à trouver.
Les solutions existent.

L'intervention de monseigneur Richelieu1 qui a pris fait et cause contre l'Empire. On m'a assuré que son cas était étudié au sein du CESE. Il est essentiel que le clergé parle à l'unisson. C'est un premier point.
Ensuite, je l'ai déjà dit, les dirigeants de la Provence doivent être mis au pied du mur. Ce conflit contraire à l'ordre divin des Hommes doit maintenant cesser. Menaçons-les d'anathème ! Observons les réactions et nous verrons bien si ces gens sont ou non de vrais aristotéliciens.
S'ils reconnaissent leur erreur, tendons-leur la main et que le clergé se pose en médiateur entre les camps en présence.
S'ils se gaussent de l'avertissement et tous comprendront que le sans Nom est derrière eux. Car la Bête n'est jamais loin. Et dans cette seconde hypothèse, la décision à prendre n'est pas de mon ressort, mais tout le monde j'espère l'aura comprise.
Richelieu1 a écrit:
Père Tibère, vous dites que votre discours ne serait pas le même dans le cas d'une révolte contre un comte ou un duc car ces derniers sont légitimes par leur élection. Mais c'est exactement le cas Provençal. La Comtesse de Provence, et la Marquise ont toutes deux été élues par le libre arbitre Provençal. La Marquise est même soumise au vote de confiance tout les six mois.

Toute l'indépendance est due au libre arbitre, il n'existe pas en Provence de Pouvoir totalitaire. Quand j'entends Kelh dire que la Comtesse et la Marquise se maintiennent par la force, ca me fait sourrire. Croyez vous que deux femmes pourrait s'élever contre la France, l'Empire et leur propres comté ? Croyez vous qu'à elles deux, elles arrivent a forcer tant de gens. J'ai la fonction de comissaire au Commerce, je siège au Conseil Marquisal et Comtal et je peux vous affirmer que les armées ne sont pas rémunérées, tout juste nourries, et que tout les soldats sont des volontaires.

Je passe sur l'accusation des baptêmes pour pouvoir combattre, c'est faux et archi-faux et je possède toutes les pastorales de chacun des baptisés de Provence.

Je rit de l'accusation qui m'est faite de manipuler les peuples par mes prérogatives épiscopales, alors que l'attaque initiale des deux armées se faisaient au nom d'un Cardinal, qui soit dit en passant n'a toujours pas dénoncer cela et non pour l'Empire.

Enfin pour ce qui est de ma prise de parti contre l'Empire, sachez que ce n'est pas tout à fait vrai. J'ai prit fait et cause contre l'envahisseur Français qui d'ailleurs œuvre au nom de l'empereur sans que celui ci n'ait rien déclaré.
Vis à vis de l'empereur, j'ai déjà expliqué ce qui avait poussé la Provence à faire sécession, et je suis d'avis que cela s'explique religieusement. Soit dit en passant, si les cardinaux n'ont jamais condamné la Provence, il doit bien y avoir une raison, autre que le mutisme que certains dont certains parlent. Mais j'ai toujours souhaité que la Provence et l'Empire tissent des liens ... impossible jusque là vu la grande instabilité politique impériale.

Enfin mon objectif n'est plus vraiment de faire changer d'avis qui que ce soit, mais je tenais à éclairer ces quelques points. Non la Provence n'est pas si noire.
un messager bourguignon a écrit:

Beuh ? Et d'puis quand qu'les volontailes du Loyaume, y z'intelviennent au nom d'une caldinale ? Z'avez donc ben la vue basse, qu'z'avez point vu la déclalation du connétable et tout ça ? T'as beau chelcher toutes les explications du monde, mon gars, te v'là tout d'même ben dans la mouise, palce que t'es clelc, et qu't'appelles au meultle, et qu'tu poltes une alme, et qu'tu tapes ben quand tu peux l'faile... Y'a lien qui peut lattlaper ça, quand ben même tu voudlas l'toltiller dans tous les sens, dis. Pis faudlait voil à allêter un peu d'déféquer pu haut qu'tas l'fion, en disant qu'c'est toute la Flance là-dellièle, alols qu'y a point d'levée d'ban, t'sais ? C'est-y donc ben qu'quand tu voyes une foulmi, tu dis qu'c'est une vache, à c't'heule ?
Citation:
A Hersende de Brotel
Marquise par routine
Aix

Adishatz !

Marquise,

C’est avec un plaisir non dissimulé que je prends plume afin de vous informer de mon arrivée sur ma terre natale.

Je vous adresse mes salutations et mes respects.

Néanmoins, je vous donne comme ultime délai, ce soir à la mi nuit pour reconnaître la Cardinale-Connétable de Rome, Ingeburge von Ahlefeld-Oldenbourg, seule Légitime à régner sur le Marquisat.

Faute de quoi, passé ce laps de temps, nous donnerons assaut, sans pitié, sans partage, sans quartier, dans le respect des lois de la guerre et de l’Eglise, à trois flèches de feu vers l’astre convergentes. J’en attends pas moins de votre part.

Me doutant fort de votre réponse, qu’il soit su que toute personne trouvant refuge dans un édifice marqué de la croix aristotélicienne à la chaux, sera épargnée.

En vous réitérant non pas mes amitiés, je vous prie de recevoir mes salutations les plus joviales.

Ainsi fait en terre depuis trop longtemps souillée de Provence, le IXème de février 1458.

Namaycush Salmo Salar
Capitaine Carmin
Imperator des forces armées cardinalices
Vicomte d’Aubusson
Baron du Dorat
Seigneur de Agonac et de Ste Anne

Citation:
Provençales, Provençaux,

Nous sommes en 1458 après Christos. Tout le monde connu est occupé … Tout ? Non ! Un comté peuplé d’irréductibles Provençaux, Gênois, Catalans, Helvètes et autres vaillants cœurs résiste encore et toujours à l’envahisseur françoys !
Et la vie n’est pas facile pour les garnisons d’Armoria, d’Ingeburge, de Namaycush et des autres nigauds …

C'est une nouvelle fois une semaine où le Comté de Provence connaît une guerre d'agression, qui outre les vies perdues, et les destins brisés, s'ajoute des perturbations économiques. Mais dans le nombre déferlant des drames, bien heureusement, il y a des bonnes nouvelles.
La première, c’est la destruction de l’armée ennemie stationnée à Toulon par les forces provençales. Loués soit nos valeureux soldats
.
La seconde, c’est bien sûr la réouverture des mines pratiquement totale.
Enfin la troisième, notre économie tient encore et toujours le coup.

Il ne reste donc plus qu’Arles toujours assiégée, et ou vont toutes nos pensées et notre admiration.

L’élevage qui reprend un peu plus chaque jour demande de s'approvisionner en blé pour nourrir le bétail, ce que le comté arrive a faire de façon assez satisfaisante. Restez indulgent, les temps sont durs. Enfin encore une semaine ou les armées sont correctement approvisionnées.

Enfin, nos pensées vont à Sa Majesté la Marquise, qui a subit de plein fouet un acte de sorcellerie afin de retarder nos armées. Le très Haut a voulu qu’elle s’en remette, qu’il soit loué ! Je passe bien évidemment sur la bassesse française qui consiste à nier les faits, mais à tout de même en profiter. Au fond rien d’étonnant.

Merci encore et toujours à nos alliés Français, Bretons, Génois, Hispaniques et tous ceux que j'ai oublié.

Le conseil est toujours quant à lui dans une phase de travail et de sérénité.

Que le Très Haut nous protège !

Ludovi de Sabran
CaC de Provence
Citation:
Provençales, Provençaux,

Nous vivons des temps troublés, et c’est pourquoi mon rapport va être trouble.

Quoi qu’il en soit, le Comté de Provence connaît l’horreur de la guerre depuis plus d’un mois, et son économie est grandement affectée.

Les revenus du comté sont perturbés, en effet Arles, Toulon ne paient plus l’impôt puisqu’elles sont aux mains de français. Brignoles a été reprise, mais se voit incapable de verser l’impôt puisqu’elle fût pillée. Pillée, mais pas par les Français, incitation à la haine sur fond de mensonges. Bien heureusement les 4 autres mairies sont encore indemnes.
Ajoutez à cela la nécessité de nourrir les armées, l’entretien des animaux et la sécurité des villes…

Nonobstant il ne faut pas non plus dramatiser, le comté s’en sort plutôt bien vu les circonstances.

Nous avons les moyens de continuer cette guerre de défense, et nous ne nous en priverons pas. D’autant plus que les mines sont depuis cette semaine de retour en positif, ce qui nous permet l’obtention facile d’or.

J’ai aussi le plaisir d’annoncer que nombres de comtés et duchés Français continuent à commercer avec nous, et à entretenir de bonnes relations avec la Provence. Qu’ils en soient remerciés ! Merci également à nos alliés Bretons, Génois et Hispaniques.

Je tiens enfin à remercier les conseillers comtaux ayant effectué l’intérim en ces temps troublés. Ils ont fait du très bon travail, merci à eux et bonne continuation !

Que Dieu vous protège !

Ludovi de Sabran
CaC de Provence
Tibère a écrit:
J'ai besoin de comprendre... Je viens d'apprendre il y a peu que SE Ingeburge a jadis été parmi les dirigeants de la Provence à signer l'acte déclarant la sécession de cette province de l'Empire.
Je dois savoir deux choses : Quelles ont été les motivations de ce choix et comment à partir de là l'Eglise peut-elle officiellement rester neutre dans le conflit, compte tenu qu'elle est cardinal connétable ?
Merci de me répondre car j'en ai perdu le sommeil.


Comme on peut le voir, il règne finalement un certain chaos dans les débats de la Place Aristote à Rome. Quoiqu'il en soit, Rome statut sur l'appel aux armes de l'archevêque métropolitain d'Aix, et très vite celui-ci semble se plier à cette décision.

Spoiler:
 
Ecaterina a écrit:




    Aux Prélats et Clercs Impériaux ,
    Aux Autorités Impériales,
    Aux Peuples du Sacrum Romanorum Imperium Nationis Germanicæ,


    Nous, Son Eminence Ecaterina de Sevillano Réaumont, annonçons la suspension de Monseigneur Richelieu de sa charge d'Archevêque d'Aix, pour une durée d'un mois à compter de ce jour.

    Un vicaire sera nommé pour gérer l'archidiocése durant sa suspension.

    Ses accès au Conseil Épiscopal du Saint Empire lui seront retirés durant cette suspension.

    Ceci fait suite à son appel aux armes auprès du peuple de Provence. Les clercs, qu'ils soient Prélats ou non, ne doivent jamais appeler à la prise des armés dans un conflit temporel et politique.

    Nous tenons tout de même à signifier que malgré sa faute, Monseigneur Richelieu est resté digne, honnête et qu'il a accepté sa sanction.

    Dei Gratia,



    Ecaterina de Sevillano
    Evêque In Partibus de Prusias Ad Hypium
    Cardinal francophone
    Primat du Sacrum Romanorum Imperium Nationis Germanicæ



    Faict à Rome, le 28 avril de l'an de grâce MCDLVIII


Richelieu1 a écrit:
Amis provençales, Provençaux ;
Mes biens chers fidèles et croyants ;

La Provence vit de sombres heures, et soyez assurés que je suis avec vous, et que l’Eglise est également là pour votre salut. La guerre fait rage, et la Provence est la victime de la cruauté la plus inqualifiable des hommes. Dans ce tourbillon de violence et de haine, dans ce déluge de morts et de blessés j’estime que mon rôle de prélat est celui de guider soutenir et protéger les peuples dont j’ai la charge. En l’occurrence celui de Provence que j’aime de tout mon cœur.

Le combat qui se joue ici, parmi nous est certes un combat pour notre liberté, nous qui n’aspirons qu’à la Paix des peuples, et ce combat est certes juste. Nonobstant, j’ai pêché mes amis. Et je vous demande de me pardonner.


Oui j’ai pêché, car au lieu de veiller sur vous, et d’user du verbe comme protection de vos âmes et de vos corps, j’ai usé des armes. Et non seulement j’ai usé des armes, certes pas directement comme certains me le reproche à tort, mais à travers vous, en vous enjoignant à prendre les armes pour défendre la ville d’Aix.

Jamais un clerc ne doit faire cela, les armes doivent être rejetées, et ce n’est pas parce que certains prélats français pêchent sans vergogne que je dois le faire aussi. Vous avez raison de vous défendre, mais ce n’est pas à moi de vous le demander. En aucun cas je ne dois vous inciter aux armes et je l’ai malheureusement fait.


C’est en conséquence de cela mes enfants, que le Conseil Episcopal a décidé de ma sanctionner, afin de me remettre dans le droit et vertueux chemin. Je porterai donc pendant la période d’un mois, une bannière de pénitence, et je serais temporairement, toujours pour un mois, suspendu de mes fonctions épiscopales. Mon âme en sera grandie, alors ne soyez pas triste ou révolté pour moi, je mérite certainement cela.

Je vous demande en attendant d’être prudents, bien sûr vous défendrez votre terre si vous l’estimez juste, mais de grâce, soyez prudents et n’oubliez pas que même si nos ennemis sont détestables, ils restent humains.


L'Eglise comme chacun le sait, doit montrer la voie au peuple et, bien que Rome soit secouée par cette guerre de débats stériles, il n'en reste pas moins que certains gardent leur rôle à coeur, guider le peuple.

Durant cette guerre, l'archevêque d'Aix célèbrera cinq baptêmes et un mariage ; le prêtre de brignoles restera dans la ville où il donnera du pain à bas prix aux provençaux qui le désirent luttant contre les prix français, celui de Toulon laissera son église ouverte à tout être pour célébrer un lieu de paix, les armes seront interdites bien évidemment, le prêtre de Rome est souvent vu à Rome où il intervient dans l'espoir que la pax triomphe... ainsi que tout ce que j'oublie ou que je ne sais.

Dans les dernières semaines, l'ensemble de l'Eglise de Provence décide de se déplacer dans toutes les villes afin de célébrer le renouveau.

Spoiler:
 
Citation:
Expéditeur : Drak
Date d'envoi : 2010-04-06 22:47:16

A sa Grandeur la comtesse de Provence.


Votre Grandeur,
Chère marraine,

Vous l'avez vu : après des mois d'hiver, la nature se réveille, les arbres se couvrent de feuilles et les mines se rouvrent.

C'est une temps de renouveau.
C'est aussi un temps de renouveau pour la Provence qui lutte encore et toujours contre l'envahisseur françoys.

Afin de fêter ce renouveau, le clergé de Provence organise un pèlerinage à travers la Provence, ou nous concélébrerons dans chaque ville ou village traversé une messe du renouveau.

L'itinéraire de ce pèlerinage est le suivant, sous réserve de modifications dues à la difficulté de circuler en Provence durant ces temps de troubles:

11-13 avril 1458 : messe du renouveau à Draguignan
14 avril : voyage
15-17 avril : messe du renouveau à Brignoles
18 avril : voyage
19-21 avril : messe du renouveau à Toulon
22 avril : voyage
23-25 avril : messe du renouveau à Marseille
26 avril : voyage
27-29 avril : messe du renouveau à Aix
30 avril : voyage
1-3 mai : messe du renouveau à Forcalquier
4-7 mai : voyage
8-10 mai : messe du renouveau à Arles
puis: chacun retourne chez soi (11-15 mai pour les plus éloignés)

Nous vous demandons ainsi qu'au Conseil Comtal de nous aider dans notre tâche en informant les armées provençales de notre passage et en leur demandant de nous aider dans notre pérégrination, dans la mesure du possible.

Dans l'espoir de vous rencontrer lors d'une célébration de ce renouveau provençal, nous vous prions de bien vouloir accepter nos respects les plus aristotéliciens.

Au nom du clergé provençal,
Nicolae Basarabi, dict Drak
Diacre de Draguignan


Du retard sera pris sur ces dates mais c'est sur ce renouveau que la guerre se terminera. Un message d'espoir de l'Eglise.
Miladyw
Chapitre XIII : La noblesse

Dès l'annonce des conflits, une déclaration est faite à l'Assemblée des nobles.

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Ledzeppelin a écrit:
A vous tous Noblesse de Provence Libre !

Suite aux déclarations qui ont suivi la déclaration d'indépendance de Gênes et la circulation des armées ex-croisées dans la vallée du Rhône et la tentative par des Compagnies de créer des armées, nous devons plus que jamais être sur nos gardes.

A partir de ce jour, des courriers vont être envoyés à tous les Provençaux demandant un recensement d'éventuels volontaires.

Je vais prendre dores et déja contact avec votre doyen pour discuter avec lui des moyens pouvant être mis en oeuvre.

Je tenais à vous le faire savoir avant que cela ne soit public. Je vous tiens au courant très vite pour la suite.


Dans l'ensemble chacun répond qu'il sera présent, sauf qu'en l'allégeance est prioritairement papale, et pense déjà à prévoir ravitaillement et réserves. Le mardi 12 janvier 1458, c'est officielle, la comtesse de Provence lance une levée de ban.

"Je demande solennellement la levée du ban pour la défense de la Provence. Nous ne pouvons différer.

Que tous les Nobles de Provence rejoignent la capitale vendredi au plus tard avec leurs bannières.

Merci !"


De même, la Marquise leur annonce l'arrivée prochaine d'une armée gênoise en renfort. Les nobles présents en Arles éprouvent quelques difficultés à être là à temps et devront attendre. La barronne de Canne restera sur place étant maire de la ville.

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Hersende a écrit:
Pas question que des Arlésiens rejoignent Aix à moins d'être en lance (3 noeuds) et de partir ce soir!

Ils risquent de croiser les armées ennemies dont on ne sait pas si elles seront en faucheuse... je me refuse à voir le sang provençal couler inutilement.


Et les premiers doutes arrivent.

"Plusieurs noble sont présents à Aix sans s'engager.

J'aimerais les explications du Seigneur Dahut, des Vicomtes Prouvencao et Brigantin.

Le premier devoir de la Noblesse est la défense du pays lors de la levée. Je vous attends au plus vite."

"Alors c'est de la noblesse que viendrait le renoncement de notre indépendance ? La noblesse qui est censée porter hauts nos valeurs préfère la paix, a dormir dans ses chateaux au service de l'empereur que mourir au combat pour sa liberté ?

Que le peuple ait peur, je comprend, mais Nous ? Nobles de Provence ? Nous n'avons plus de courage ? Plus d'espoir ?

J'ai eu a parlementer avec l'empire, la seule solution pour la paix, c'est de revenir dans le SRING. Je m'y refuserait tant que je vivrais."


Et les révélations...

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Max1664 a écrit:
Nobles provençaux, c'est avec tristesse et surtout une grande colère que je viens vers vous...
En effet, un de nos membres, mon neveu par alliance, nous a trahi et a rejoint les troupes ennemis.

Depuis plusieurs jours déjà, certains se posaient la question de ne pas voir Prouvencao à nos cotés pour défendre la capitale. Des espions dans le camp français m'avaient déjà rapporté qu'il aurait négocié des avantages avec l'ennemi en échange d'informations, mais sans plus de preuves, je ne vous en avais pas fait part.

Aujourd'hui, je l'ai fait suivre par un de mes hommes qui l'a vu quitter la ville par une porte dérobée et rejoindre une tente de recrutement de nos ennemis. Au péril de sa vie, il a réussi à se procurer son ordre d'incorporation dans une des armées françaises.
Daemon a écrit:
Bonjour nobles de Provence !

Ce matin nous avons bouté hors du castel la comtesse incapable et pris le pouvoir. En partenariat avec les armées françaises et la princesse de France Armoria et l'empire, une nouvelle ère s'offre à la Provence.

Répondez à l'appel des partisans de la liberté, la vraie, non celle que l'on vous clâme pour vous endormir, lorsqu'ensuite on voit mettre en procès des blessés ennemis. Non celle du véritable respect des valeurs et de la fin de la tyrannie.

Je vous enagage à vous mobiliser et nous aider à oeuvrer pour la transition !


Je ne sais encore à combien se monte le gouffre du trésor mais bientot le peuple sera mis au courant et les incompétents punis...


En toute logique, à l'assemblée des nobles se retrouve à être le théatre d'un débat sur le Marquisat, l'Indépendance et l'Empire ; sur la légitimité des nobles ayant trahis et une réelle discorde apparait entre les intervenants jusqu'à l'intervention de la rectrice.

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Kalaha a écrit:
Et bien moi, je suis fière de nous.
Faut croire que les Provençaux nous sommes bons dans le bordel. Quand je pense aux nombres de discours prise de bec complètement stériles que j'ai pu entendre avant leur arrivées et le temps record où on a réussi à monter 3 vraies armées, la moblisation ...Chapeau bas!

Certes, à force de l'astiquer mon arme est plus que lustrée...Mais on a tout notre temps, on est chez nous.

Quant aux conséquences économiques...beihn, on en a vécu d'autres... Et en plus après la pluie, vient toujours le beau temps. Des problèmes peuvent sortir des conséquences positives.

Enfin, pour le prestige, mettez le mouchoir sur vos raleries. Dites que vous êtes contents et ça sera toujours ça de gagné.


En dehors de ceux ayant trahis la Provence, chacun s'implique donc, et combat, quand il le peut pour la défense du comté et/ou du marquisat.

Au début du printemps, une prise de château au Royaume de France impliquant un noble, lancera de nouveau les débats sur la noblesse qui décidera de punir ce noble en lui enlevant ses titres.

Enfin, alors que la guerre cesse et que la victoire est à la clefs, une cérémonie d'allégeance au Marquisat se fera réunissant nombre d'entre eux qui prêteront serment, dont certains, étaient pourtant avant cette guerre pas toujours pro marquisal.
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