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[RP] Vous avez dit trésor ?

Mystical_wanderer


La blonde ne bougeait plus. Les deux hommes qu’elles avaient vu tout à l’heure étaient encore là, non loin d’elle. Elle voulait les appeler, mais en était incapable. Comme si elle avait perdu la voix. Elle gémissait, les yeux fermés. La douleur était insoutenable… Un des deux hommes sauta à l’intérieur du trou, Alf entendit le bruit de son atterrissage. Quelle vision d’horreur il devait avoir, là où il était maintenant… L’autre homme s’approcha de la blonde, avec l’air de vouloir l’aider. D’une voix rassurante, il lui dit :

- Ma sœur, calme tes craintes. Je suis Frère Thomas Henri, et je te promets de retrouver celle que tu cherches, je le jure sur la Sainte Croix.

C’était donc un homme bien. Qui allait l’aider à retrouver Luna. Pour Alf, frère Thomas Henri, comme il s’était nommé, représentait l’espoir. La blonde souffla fort, pour rassembler le peu de forces qu’il lui restait. Thomas Henri reprit :

- Je ne sais pas qui tu es, femme, mais nous allons avoir besoin de toi. Descends avec nous, en bas, nous chercherons cette Luna.

Elle s’apprêtait à répondre, mais déjà l’homme s’était retourné. Alf se mit d’abord sur les coudes, avant de se redresser. Elle chancela, s’avança et s’accrocha au bras de Thomas Henri, les yeux fermés, les dents serrées.

- Je suis Alf, mais cela n’a pas grande importance. Je cherche ma fille, Luna, je crois qu'elle est... Elle étouffa un sanglot, en se maudissant de penser à des choses aussi atroces. Il lui fallait du courage, maintenant... Je vous remercie de m’apporter de l’aide.

Elle inspira profondément, puis détacha doucement sa main du bras l’homme. Elle le regarda, l’air de demander si elle devait y aller en première… Avec son épaule meurtrie et son crâne douloureux, elle craignait de se blesser à nouveau. Mais elle devait descendre dans le trou. Il le fallait. En rassemblant tout son courage, la blonde plia les genoux, agrippa le bas de sa houppelande avec ses mains –même en temps pareil, elle souhaitait rester digne, d’autant que le messire déjà en bas regardait vers le haut…-, puis sauta. L’homme en dessous d’elle tenait une torche, et la lumière lui permit de retomber sur ses pieds à peu près correctement. Ses mains vinrent tout de même rencontrer la terre, mais aucune douleur nouvelle n’apparût. Elle sourit au porteur de la torche, puis leva les yeux vers le haut, en attendant que Thomas Henri les rejoigne.
Sabaude


Au fond. Eh un coussin, un! - Une femme, le dit diacre, Sabaude-


Sa sainteté arrive, nous serons peut-être trois... De là à ce qu'il descende son âne dans le trou...
Les voix au-dessus lui parvenaient étouffées, ce qui ne permit pas à Sabaude de se faire une idée de la personne qui se joignait à eux. Il allait donner de la corde vocale pour savoir si c'était pour aujourd'hui ou pour demain quand un corps passa dans son champs de vision, en provenance de l'ouverture par laquelle lui-même avait sauté.
Il écarta un peu la torche pour ne plus être ébloui et découvrit une femme qu'il s'empressa d'aider à se redresser complètement en assurant sa position debout d'une main sur un de ses avant-bras.


- Vous allez-bien? Pas de foulure, écorchure, membre cassé, vertige? Je me présente: Sabaude Renard, éclaireur éclairé de sa noble munificence!

Le jeune homme lâcha la femme et fit une rapide courbette avant d' évaluer s'il s'agissait d'une aide ou d'un fardeau qui les ralentirait. Il se mordit la lèvre inférieure tout en souriant le plus amicalement qu'il put à la pauvrette. Le cou tordu sur le côté, les yeux braqués vers le haut, le pouce sur un côté du menton et l'index frottant l'opposé, il parla fort et clair avec une pointe de sarcasme:

- Le coussin de sa grandeur est arrivé en bon état. Je me ferai un plaisir de l'épousseter s'il le faut...

Sabaude fit face à l'infortunée nouvelle venue et prit une de ses mains dans la sienne, son regard se voulant rassurant.

-Pardonnez cet écart, dame. Une boutade de mauvais goût pour le troisième membre encore dressé au bord du trou. Je remarque que le taquin s'est aussi dérobé à la galanterie en vous laissant sauter ainsi.

Décidément l'homme au baudet ne reculait devant rien! Il se montrerait prudent, notamment en protégeant ses arrières en plaçant la femme entre eux! Laissait la vie dans un sombre couloir était une chose, y laissait en prime sa virginité en était une autre!
Thdlj


La jeune Alf descendit, et il fit une rapide prière pour qu'elle ne se blesse pas, ou qu'elle ne blesse pas l'homme en bas. Thomas-Henri les entendit parler, il ouït le prénom de "Sabaude Renard". Le voilà le malotru ! Un de plus qu'il tirerait par la peau des fesses pour l'amener à la messe.

Le coussin de sa grandeur est arrivé en bon état. Je me ferai un plaisir de l'épousseter s'il le faut...

Il n'oserait pas, pensa Thomas Henri, pas dans la Maison du Très, aussi effondrée soit elle ! Alors, précipitamment, il descendit, non sans craintes, à vrai dire, depuis sa plus tendre enfance, le jeune diacre avait peur du noir... Une peur terrible qui était née quand il était tombé dans le puis d'une ferme qui appartenait à son père.

Ils avaient mis six jours à le retrouver. Six jours à ne manger que des grenouilles crues et des plantes. Six jours maudits et humides. Il eut un frisson, en dérapant sur une pierre. Il avisa l'ensemble. Cela semblait stable. Sa torche haut levée, il illumina l'éboulis.

C'est la crypte qui s'est effondrée, bien sûr, dit il pour lui même. Mais la crypte n'est pas si longue. Si c'était la crypte qui s'était effondrée, il n'y aurait eu qu'un trou circulaire, d'à peine six pas de diamètre. Et là... C'est bien trop grand....


Il regarda autour de lui, intrigué. Qu'avait il bien put se passer ? La crypte avait plus de mille ans, comment avait elle put s'effondrer sur elle même ? C'était la première église d'Alençon, celle construite au tout début, quand les Romains peuplaient encore l'ensemble. La nouvelle église d'Alençon n'était en fait que la troisième église. Si Thomas Henri se rappelait bien les notes du précédent vicaire, l'église était bâtie à la place d'une église plus ancienne, au fondations de pierre, mais bâtie en majeure partie en bois. Cette même église construite sur la première, qui désormais servait de crypte. Il remarqua cependant une arcade faite en brique ocre, bien différente de la pierre de taille de la crypte. Et il se rappela : l'église d'Alençon possédait tout un réseaux de galleries souterraines. Certaines servaient à l'écoulement des déchets, d'autres au stockages des tonneaux de vin, d'autres aux anciennes salles de tortures et aux geôles du Presbytères et, la majeur partie, servaient à relier les anciennes bâtisses de la ville. Des siècles auparavant les habitants d'Alençon les empruntaient pour se protéger en cas d'attaque.

Seraient ce l'entrée des galeries ? Je ne l'avais jamais remarquée... Ouuuups !


Il sauta en l'air, un précipitamment et éclaira l'endroit mou sur lequel il avait marché... Une main. Un bras. Une tête... Les restes d'une tête. Thomas Henri se baissa, tâta la main, rien, pas de battement au poignet, l'homme était mort.

Je vais me faire engueuler par la Maire. Déjà qu'on manque de boulanger, si en plus ils meurent en venant à l'église. Qu'Aristote ait son âme...


Il avisa l'entrée de la gallerie et vit que l'éboulement ne l'avait que partiellement bouché. En effet, allongé, un homme pouvait largement passer. Oui, mais il faisait noir. Et le diacre, il a peur du noir. Alors, il se tourne vers Sabaude et dit :

Bien, bien... Si ta fille, Alf, doit être quelque part, c'est par là, je pense. Trouvons la vite et quittons cet endroit...sombre. Les Renards, ils ne sont pas sensés voir partout, même dans le noir ?

Cette fois-çi, le diacre ne sourit pas. Il a même un petit peu peur, mais pour pas le montrer, il cache ça derrière une sorte de dédain, de mépris. Mais il se doute bien que l'homme en face de lui a deviné. Alors il murmure :

C'est bon, tu es plus courageux que moi Sabaude Renard. Passes devant, on te suit !


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Nabel_de_volvent


[Dans la nuit, l'or brille]

Avancer à tâtons n'est jamais chose aisée, et pourtant, la blonde chancelière évoluait ainsi dans les galeries souterraines. Diantre, l'église avait un réseau fort important, et il aurait était la bienvenue d'en avoir un peu moins ! Parce que où aller, c'était ce que ce demandait la Volvent.
A droite, à gauche, où était le nord et le sud, peu importait, elle suivait les murs de pierres apparentes, laissant par ci par là, quelques but de peau de la paume de sa mains.
Trébucher de temps à autres, les genoux surement en sang, mais elle se relevée toujours, oui toujours !
Les cheveux décoiffés un peu plus qu'il ne l'étaient déjà, la main de la renarde venait les plaquer régulièrement derrière l'oreille, comme si les avoir en liberté l'empêchait d'y voir plus clair.
Elle se souvenait des jours de mines, quotidiennement, elle y descendait à une époque, les cheveux toujours protégés par un tissu. Oui, on y tient à sa blonde chevelure quand ont est un Volvent ! A quoi ressemblait elle aujourd'hui... une gueuse peut être, ou bien pire, à rien !

L'obscurité du lieu se fit moins importante pourtant, moins lourde. Quelques rayons d'une journée bien funestes, traversait les parois, qui semblait si fines, prêtes à s'effondrer au moindre mouvement ... et c'est bien sur là que le rat, animal symbole de maladie, mais aussi habitué de ce genre d'endroit fit son apparition. Elle n'en avait pas vu jusqu'alors, peut être du au manque de visibilité, mais désormais elle les voyaient. Tous. Mais ce ne fut pas celui qui attira son regard. Non loin d'elle, à quelques pas, et quelques dizaines de rats, des caisses de bois, de facture modeste étaient superposées.
Peut être y trouverait elle de quoi faire un feu, de quoi fabriquer une torche et l'espoir de voir un jour la fin du tunnel !
Moment d'hésitation devant les rongeurs puis la marche se fit naturellement, la portant là où elle voulait aller.

Nabel, frêle diplomate ? ah ben non ! Pas costaud certes, mais tout de même ancien soldat ! Mais c'est avec beaucoup de mal qu'elle arriva à retirer le couvercle de la première caisse.
Un pieds sur la caisse du dessous pour prendre appui et rester stable, les deux mains sur chaque bord, et tirer, de toutes ses forces comme si sa vie en dépendait. La tâche fut ardue, de part son mal de dos, ou encore celui qui rongeait tout son corps, mais de part sa fatigue aussi, c'est peut être pour cela, qu'elle se retrouva rapidement, les fesses par terre, tenant dans les mains la planche de bois.
Quelques secondes d'hésitation, Choupinette reste assise, souffle et soupire !

Courage ma belle !

Et dans un élan, d'un bond, elle se relève, s'approche et se penche, difficilement, une main tenant le bas des reins. De l'autre, la renarde fouilla, scruta, jusqu'à ...

Par le Très Haut !
Non ... mais ... Ooooo


Oui, "Oooo" était le plus approprié ! La chaine était en or, elle pesait lourd, mais la croix de saphir qui pendait à son extrémité était d'une rare beauté. Même si les rayons furent faibles, la lumière si rare fut telle dans cet endroit, tapait sur les pierres et s'y faisait emprisonnait, révélant aux yeux ébahis, la merveille du bijoux.

*Penses à ton futur Choupi, penses à ton futur !!*

Et la main replonge de nouveau dans la caisse, et en sort moultes bijoux, pièces d'or, ou autre babioles religieuses. De l'encensoir au chandelier, des plateau d'or et autres témoignage d'une époque de richesse. Pour l'église !
Ah elle le savait bien ! Tous des escrocs ces hommes qui se prétendent de Dieu, mais pillent les pauvres pour redonner ... à eux !

Se laissant aller contre mur, la blonde se mit à terre, adossé. Sur ses jambes croisées en tailleurs, elle y avait déposé, la croix, et d'autres objets, de petits bourses d'écus aussi.
La tête contre la paroi, sa main droite avait glissé à son cou. Les doigts avait caressé le Louis d'Or qui y était suspendu, puis était descendu entre ses seins, attrapant au passage la chainette d'or qui y tombait.
A son bout, une croix, parsemée de saphirs, elle aussi, et d'une beauté rare, réalisé par un mettre orfèvre florentin, héritage d'un oncle O combien aimé d'elles et détesté des autres ...

* Venez à mon aide je vous en conjure ! Laissez moi sortir de là, envoyé moi quelqu'un, un signe, que je puisse rejoindre la surface de la terre... seule je n'y arriverait ... *

Et les yeux soudain s'ouvrent, et fixe la croix autour de son cou et celle trônant au milieu de ses genoux ...

Thomas !

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Mystical_wanderer


- Vous allez-bien? Pas de foulure, écorchure, membre cassé, vertige? Je me présente: Sabaude Renard, éclaireur éclairé de sa noble munificence!

Alf fit non de la tête, et murmura : Alf, je suis Alf. Sabaude regardait vers le haut ; Thomas Henri n’était toujours pas descendu.

- Le coussin de sa grandeur est arrivé en bon état. Je me ferai un plaisir de l'épousseter s'il le faut...


La blonde regarda Sabaude avec un grand sourire. Dans d’autres circonstances, elle aurait rit avec lui. Il lui prit les mains, et s’excusa gentiment. Si elle l’avait rencontré autrement ; Alf savait qu’elle l’aurait bien aimé. Un effronté amusant, exactement le genre de types qu’elle prenait pour amis. Elle allait lui répondre, mais elle entendit Thomas Henri marmonner quelque chose. Alf se mit à taper du pied. Il en mettait un temps, le diacre ! Un bruit se fit entendre, pas trop tôt ! Thomas Henri murmura quelque chose, la blonde saisit les mots Mairie, boulanger, église, Aristote. Quel rapport ? Bref, l’homme illumina l’entrée de ce qui semblait être un étroit tunnel. En rampant, on pouvait passer. Après deux secondes de réflexion, le diacre se tourna vers les deux autres.

- Bien, bien... Si ta fille, Alf, doit être quelque part, c'est par là, je pense. Trouvons la vite et quittons cet endroit...sombre. Les Renards, ils ne sont pas sensés voir partout, même dans le noir ?

Luna, là dedans ? L’amatrice de cache-cache y était peut être bel et bien. En soupirant, la blonde se pencha pour passer la première. Thomas Henri l’interrompit :

- C'est bon, tu es plus courageux que moi Sabaude Renard. Passes devant, on te suit !

Alf haussa les sourcils. Un peu trouillard, le diacre... La blonde avait peur, mais pour Luna elle aurait fait n’importe quoi, elle dit donc :

- Je peux passer en première, si vous voulez...

Sabaude


Eboulis de galerie et de certitudes - Alf, le diacre, Sabaude-



Alf... C'était charmant. Le court moment d'intimité, main dans la main, yeux dans les yeux, aurait pu l'être aussi en d'autres circonstances: sans l'effondrement, les morts, disparus, tapements de pied et arrivée soudaine du troisième larron.

Sabaude allait balbutier quelque chose quand le monologue du bonimenteur le coupa dans son élan. A tendre l'oreille, le bonhomme connaissait les lieux mieux que le simple fidèle. Cela le conforta dans son analyse: il avait probablement affaire à un pillard! Qui ne manquait pas d'humour à défaut de courage. Le jeune Renard se plaça juste devant le dit noble diacre et approcha plus que de raison sa torche afin de rendre le vis-à-vis inconfortable.


- Ils voient et sentent très bien la fourberie. Ne t'avises pas de tenter quoi que ce soit de répréhensible!

Sabaude allait y mettre les formes en approchant un peu plus la flamme de sa torche en guise de mise-en-garde quand il s'écarta précipitamment d'un pas de côté pour retenir la mère par le bras.

- Hop, hop, hop, jeune dame. Hors de question que je vous laisse aller devant. Puis la précipitation est bien mauvaise conseillère. Je passe en premier, vous attendez mon signal, et ensuite vous me rejoignez. Sa munificence fermera la "marche".

S'il avait cru voir de la peur dans les yeux de l'homme, lui-même n'était pas particulièrement enjoué à l'idée de ramper et de se retrouver bloqué par des gravas. C'est avant-tout pour impressionner Alf qu'il passerait devant, et aussi pour la placer entre lui et Sa Grandeur. Certes ce n'était pas particulièrement honorable, mais elle ne saurait rien de ses craintes et motivations.

Un dernier regard de rappel pour le bougre, un clin d'oeil à la dame et le voila qui s'accroupit devant le passage, torche tenue à bout de bras devant lui. La partie basse ne semble pas bien longue, mais les pierres sont instables, parfois coupantes, il lui faut donc progresser lentement et lutter contre la sensation désagréable d'enfermement. Un juron à base de vierge effarouchée se fit entendre quand sa torche illumina un rat. C'était à mettre sur l'effet de surprise...
Les propos marmonnés plus tôt choisirent cet instant pour envahir son esprit. Ils furent rapidement suivis par des doutes...Le blabla précipité qui lui revenait en mémoire mettait à mal ses conclusions. Pourquoi se soucier du maire, des boulangers, de la petite fille et en sus prier Aristote s'il était là pour voler? Pour donner le change? Il aurait pu agir sans l'embarquer dans l'histoire... A moins qu'il n'ait besoin d'une paire de bras supplémentaire pour porter les fruits de son larcin...La femme en ce cas? Un otage? Ou alors...


- Par les couilles d'Aristote! Désolé...

C'était sorti tout seul. Sabaude s'en cogna la tête et se dépêcha de sortir du boyau. Non, ce ne pouvait pas être VRAIMENT le diacre Thomas Henri, le diacre des nouvelles affichées en place, celui-là même qui officiait dans cette église... Non! Impossible! Surtout pour sa fierté. Admettre qu'il s'était trompé alors qu'il venait clairement de menacer un homme de foi avec une torche et des menaces sous-entendues...c'était hors de question. Dans le doute, il ferait seulement en sorte de ne plus le malmener. Le sauvetage fini, il partirait promptement et le temps ferait son office.
Sabaude se donna une minute pour se reprendre avant d'appeler le reste de l'équipe.


- Vous pouvez venir. Rien de dangereux à signaler. Alf , faites attention aux arrêtes de certains cailloux.

Voilà, voilà...Plus qu'à attendre...Tout de même, il ne pouvait pas s'être trompé à ce point? Ne plus y penser, faire comme si de rien n'était, siffloter... Au point où il en était, un blasphème de plus ou de moins...
Mystical_wanderer


Sabaude la retint. Il voulait passer en premier, le courageux. Admirative, Alf le regarda se baisser et s'engouffrer dans l'étroit passage. On entendait plus que les respirations, et les bruits de cailloux qui gigotent à l'intérieur du tunnel. En attendant le signal, la blonde se mit à taper du pied et à compter les secondes dans sa tête. Mais tout à coup, on n'entendit plus le bruit des cailloux. Inquiète, Alf regardait Thomas Henri qui ne bougeait pas. Après une longue minute d'angoisse, elle entendit :

- Pas les couilles d'Aristote !! .. Désolé.

Alf éclata de rire, soulagée. Mais le regard noir du diacre la fit taire, et elle prit un air faussement choqué. Elle avait du mal à contenir ses rires, mais elle y parvint heureusement.

- Vous pouvez venir. Rien de dangereux à signaler. Alf , faites attention aux arrêtes de certains cailloux.

Il était prévenant. Bien qu'elle ne le connaissait pas, la blonde l'appréciait déjà. Elle se mit aussitôt sur les genoux, et commença à ramper. Elle mit du temps à rejoindre Sabaude, en se coupant deux ou trois fois. Elle n'aimait pas l'obscurité. C'était sinistre. Elle était bien contente de ne pas être passée la première. Une fois arrivée vers son ami tout neuf, elle lui fit un grand sourire, en rougissant. Elle devait être affreuse, pleine de terre et de sang...
Nabel_de_volvent


[ Un bol d'air frais, Un ... Ah ben non c'est le retour du Fanatique!]

Dieu que le temps passe lentement, à attendre un éclair de génie pour pouvoir se sortir de ce merdier ! Mais la blonde, trop blonde à bien des égards souvent, ne voit pas la sortie du tunnel, ou plutôt des galeries qui façonnent la ville.
Toujours assise à terre, les jambes croisées en tailleurs, une main sur la croix de saphir à son cou, l'autre main, sur l'autre croix, et les écus remplissant le trou entre des jambes, la chancelière chancelle, il fait bon de dormir.
Les yeux se ferment, la respiration se calme, peut être ... et puis plus rien, juste le noir plus noir, l'air pénètre dans les poumons, régulièrement, et l'esprit se barre ... loin, très loin ... au pays où les renards brulent et font des procès ... ou le Fanatique est encore.

- Mon Oncle ?

Haussement de sourcils de la jeune Volvent, devant l'apparition de son oncle disparut.

- Ma nièce !

Et les bras s'ouvrent, et Nabel plonge dedans. C'est bien ici que l'on sait que c'est un rêve! Les moments de tendresse n'existaient pas quand il était encore là, et pourtant, elle avait mis autant de rage à le détester qu'à l'aimer, et elle l'avait pleurer, beaucoup.

- Je ... Où sommes nous ?

Et la conversation débuta, au bras de feu Thomas, Nabel se balade, parle, s'excuse, échange sourire et rire, avec cette personne tant aimé.

- Avez vous vu Père ? et Mère ?
Comment ...


Et les questions trouvent réponse quand il en est possible.

- Ma nièce ! Cet or ira à notre bonne église !


Gné ? les yeux se font ronds, bien ronds devant l'étonnement ! Que Nenny ! Cet or ira dans la bourse de la blonde, et un peu dans celle de Louis, peut être ! Ca dépend, parce que ça se mérite !

- Mais mon Oncle ! Et puis d'abord comment vous savez que y a de l'or ?
Hann ... alors ... !!! O mon Dieu ! Vous êtes sérieux ? mais mais , comment que ça se fait ? et comment z'avez pu ! Rhooo


Oui oui, les yeux du vieux renard, pas si vieux que ça parle de même, elle le savait étrange, fanatique sur, un chouilla pêcheur, pour pas dire beaucoup, mais alors là ! Qu'il est pu cacher une telle fortune, elle n'en revenait pas ! Et pourquoi est ce qu'elle devrait donner tout ça à l'église d'abord !
Tel une gamine, la choupinette se stop,poings sur les hanches, moue boudeuse sur les lèvres, et plonge son regard plein de vie dans celui ... sans vie ... de son oncle.

- Et puis d'abord, je vois pas pourquoi c'est l'église qui devrait tout avoir ! Nan mais c'est vrai ! Qui à faillit mourir écraser, et qui à failli se retrouver prisonnière d'un ... d'une chose ? surement pas le vicaire et encore moins le Très Haut ! Et puis c'est pour ma vie, mes futurs enfants, mon époux aussi, et pour moi !
Imaginez le nombre de robes que je vais pouvoir me faire ! Même que je vais peut être pourvoir soutirer une terre à un seigneur ! Vous seriez pas fière d'avoir une nièce noble ?!
Chuut ! Faut pas mentir !


Mais le regard désapprobateur de Thomas coupa court à la discussion. Cet homme avait toujours eu un étrange pouvoir sur la blondinette, peut être parce qu'il avait voulu cramer sa marraine, ou bien encore sa brune, peut être parce qu'elle avait aussi failli y passer, mais on brûle pas sa nièce dans les bonnes familles !

- Bon, bon ... mais je peux en garder un peu quand même ?

Et elle aurait aimer finir de rêvasser à ce moment là ! Nabel aurait donner un peu d'écus au vicaire, en aurait aussi garder, peut être même que la croix ... mais l'avis n'était pas partagé, et quel dommage !
Mais bien sur la leçon de moral n'était point fini, et c'est ennuyée qu'elle écouta la suite, certes distraite par beaucoup de chose, écoutant sans écouter, se demande surtout comment elle pourrait se sortir de la promesse qu'elle s'apprêter à faire !

_________________
--Griblebleble


[La Belle et la Bête...version déprime pour la bestiole.]

Seul. Il était seul !

Il s'était réveillé, ses yeux, dans le noir, pouvaient voir le moindre mouvement d'un rat. Il n'avait vécu que dans les sous terrains, tel était son territoire. Un gigantesque territoire sur lequel il devrait régner seul. Sa reine était partie. Enfuie.

Ses doigts se resserrent sur un brin de paille, et le réduisent en poussière. Un accès de rage violent lui fait s'écraser son poing sur le mur d'en face. Un liquide chaud dégouline, entre ses phalanges et goutte sur le sol sale et crasseux de sa cachette. La Belle Blonde est partie.

Il se lève, trébuche un peu en sortant de sa caverne et hume l'air. L'odeur de citron, de fraicheur et de douceur mêlée parcoure encore les galeries. Alors, il hurle, parce qu'il est triste. Triste et furieux d'avoir laissé échapper ce qu'il considère désormais comme sa proie, et son prochain dîner... Son ancienne reine.

Et, tandis qu'il courre dans les galeries de son pas lourd, résonné encore son hurlement mélancolique...


GRIIIIIIBLEEEEBLEEEBLLEEE !!!!!!!!
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