Zephirin
Lartilleur avait limpression de rouler sur le ventre dune femme tellement la région était parsemé de vallons doux. Les uns après les autres ils permettaient une bonne lecture du territoire et en plus, dy voir assez loin. Le dernier périple en chariot remontait a la récupération des pièces dartillerie qui avait été laissé à la frontière de la Savoie suite a la visites des caves à vin par une bande de nobles jeunes gens qui avaient bien failli faire basculer toute une région en guerre. Jeunes gens dont faisait à lépoque partie la guigne qui, du haut de son gris, faisait maintenant juste quelques toises devant. Cétait le bon vieux temps des sapeurs artilleurs alors quil était chez les ingénieurs.
Soudainement, la colonne sarrêta. Rien dun repos traditionnel annoncé ou encore dun arrêt durgence. Devant comme derrière tout sétait arrêté. Un bris ? Peut-être. Les ordres descendraient depuis lavant. Posant le pied au sol en sarrachant de la charrette en tirant sur les ridelles, le sénéchal replaça son ceinturon . Étirant un peu les bras, il replaça sa besantine de cuir et sa cuirasse avant de se passer le revers de la main sous le nez. Faisant un pas sur le coté de la charrette, il regarda la gouverneure qui semblant elle aussi se demander pourquoi tout s'était arrêté, se contentant de hausser légèrement les épaules.
Se grattant lentement la joue, Zephirin regarda vers larrière cherchant à voir bouger les officiers du Maine. Rien, ils en étaient à discutés entre eux. Lendroit était dégagé mais le creux dun vallon nétait jamais un endroit propice pour traîner trop longtemps avec une colonne.
Même si le chants des oiseaux a la fin du jour avait de quoi d'apaisant, il n'arivait trop à s'y laisser endormir.
Rhaa !! Pour une rare fois, il nétait pas directement aux commandes.
Rester là à ne rien faire pendant que certains commençaient à sinquiéter inutilement, voyant les chevaux lentement hennir et piaffer sur place le dérangeait un peu. Se glissant vite la main à la nuque en grommelant, il revint vers larrière la charrette, doù il attrapa sa rapière dapparat, l'extirpant de son paquetage. Glissant la tête vers la gauche en plissant les yeux, Zéphirin regarda vers lavant. Toujours pas dordre.
Sapristi. Mais ils font quoi ?
Enfonçant le fourreau de sa rapière à son ceinturon, il se passa lentement le doigt entre le col de sa chemise et la peau de son cou serrant la mâchoire. Le sénéchal attrapa ensuite ses gants les claquants à sa paume gauche. Cétait trop. Il nen pouvait plus. Contournant en clochant et en vitesse la charrette, le colosse artilleur serra les poings et sélança vers lavant de la colonne la longeant. Claquant des doigts un peu avant le cheval de la gouverneure, il lobserva tourner la tête et lintima du doigt de poser le pied au sol sans dire un mot. Aussi bien quelle y vienne, après tout, cétait elle le patron...juste après le capitaine Hans. Hochant la tête à Macricri en souriant a peine, il observa le reste de la section. Gundard, Renaude, le Wiloose sur Fogar , un peu devant Adrien et Green attendaient sans trop demander habitués quils étaient des campagnes. Devant, la blanche et sa rousse avec lintendant et amie Lassa discutant probablement de Vesoul. Les deux femmes cachant le pensif McAneyth qui silencieux, les mains croisé au pommeau observait les alentours.
Regardant un peu par-dessus son épaule, le colosse soldat sassura dêtre suivi par la gouverneure et ramena les yeux sur les sections détrangers qui allaient faire avec eux. Parmi les hommes, deux femmes, dont une rousse au visage connue. Madame Epson tapotait du doigt à sa cuisse, elle aussi probablement impatiente davancer. Écartant lourdement deux jeunes officiers qui discutaient, le colosse sarrêta devant un troisième faisant les cents pas qui se tenait le menton.
Sergent ! Sénéchal Zéphirin Blaireau, Maxim enfin...Comtois. Puis-je savoir pourquoi nous sommes dans cette position précaire ? La colonne attend les ordres sergent !
Regardant le sergent redresser le dos en vitesse, Zéphirin souleva un sourcil en lécoutant.
Le capitaine Hans est parti devant en éclaireur avec de nos hommes et ils tardent sénéchal ! Je crois quil souhaitait sassurer de pouvoir contourner la ville.
Secouant lentement son gant à la hauteur du poitrail de lofficier, le large Comtois le fixa un moment.
Vous êtes lofficier en charge lami ! Si le capitaine Hans ny revient pas, vous aller avoir la charge de ses hommes. Vous le savez ça ? Alors, donnez vite ordre à cette colonne de bouger sergent. Si le capitaine souhaitait contourner la ville, cest quil avait certainement des raisons, cependant sil est allé voir, cest quil pensait peut-être aussi y passer.
Sapprochant un peu en chuchotant, le sénéchal lui glissa mot à loreille feignant regarder plus au loin.
Faut décider mon gars. Cest ça le avoir des épaulettes. Ce nest pas que pour faire joli et faire craquer les jeunes filles.
Voyant le sergent regarder les deux autres officiers, il jeta un il vers Lothilde qui écarta les yeux le pressant à son tour. Se grattant un peu la tête au silence, le sénéchal sapprocha du sergent et lui placa une main à lépaule en chuchotant.
Cest bon, pas de panique pas de décision à la sauvette. Ya des hommes à protéger et si vous nêtes pas en mesure de prendre, je vais le faire. Allez parlez-moi un peu à loreille. Elle se nomme comment hein ? Marguerite ? Cest joli ce nom. Oui et bien ne vous en faites vous allez revoir votre Marguerite dès que ce sera fini et je vais dire a Hans que cest vous qui avez fait. Compris ? Maintenant, redressez-vous.
Hochant rapidement la tête au sergent, le sénéchal pivota et sapprocha de Lothilde en roulant les yeux murmurant toujours.
Limpression de voir un officier de lArmée Comtoise ! Gouverneure, je vais commander que lon contourne. Si Hans est allé voir, cest quil voulait sassurer du passage. Pas question de rameuter toute la région en passant la grille dune ville aussi tranquille soit-elle. Ça vous va ? Vous naurez quà dire à Hans que jai cassé ma muselière.
Hochant la tête en claquant les talons, le Sénéchal se frotta un peu la gorge et haussa subitement le ton.
Épée à la main ! Les rangs serrés ! Nous allons contourner de nuit la ville. Le capitaine Hans est devant avec sa garde pour nous assurer un passage sécuritaire. Cependant, vous surveillez chaque recoin et signalez les moindres mouvements ou bruits suspects. Pas de feu cette nuit, nous prendrons un arrêt de 3 heures au levé du jour. Compagnons et engagés, AVANCEZ !
Soudainement, la colonne sarrêta. Rien dun repos traditionnel annoncé ou encore dun arrêt durgence. Devant comme derrière tout sétait arrêté. Un bris ? Peut-être. Les ordres descendraient depuis lavant. Posant le pied au sol en sarrachant de la charrette en tirant sur les ridelles, le sénéchal replaça son ceinturon . Étirant un peu les bras, il replaça sa besantine de cuir et sa cuirasse avant de se passer le revers de la main sous le nez. Faisant un pas sur le coté de la charrette, il regarda la gouverneure qui semblant elle aussi se demander pourquoi tout s'était arrêté, se contentant de hausser légèrement les épaules.
Se grattant lentement la joue, Zephirin regarda vers larrière cherchant à voir bouger les officiers du Maine. Rien, ils en étaient à discutés entre eux. Lendroit était dégagé mais le creux dun vallon nétait jamais un endroit propice pour traîner trop longtemps avec une colonne.
Même si le chants des oiseaux a la fin du jour avait de quoi d'apaisant, il n'arivait trop à s'y laisser endormir.
Rhaa !! Pour une rare fois, il nétait pas directement aux commandes.
Rester là à ne rien faire pendant que certains commençaient à sinquiéter inutilement, voyant les chevaux lentement hennir et piaffer sur place le dérangeait un peu. Se glissant vite la main à la nuque en grommelant, il revint vers larrière la charrette, doù il attrapa sa rapière dapparat, l'extirpant de son paquetage. Glissant la tête vers la gauche en plissant les yeux, Zéphirin regarda vers lavant. Toujours pas dordre.
Sapristi. Mais ils font quoi ?
Enfonçant le fourreau de sa rapière à son ceinturon, il se passa lentement le doigt entre le col de sa chemise et la peau de son cou serrant la mâchoire. Le sénéchal attrapa ensuite ses gants les claquants à sa paume gauche. Cétait trop. Il nen pouvait plus. Contournant en clochant et en vitesse la charrette, le colosse artilleur serra les poings et sélança vers lavant de la colonne la longeant. Claquant des doigts un peu avant le cheval de la gouverneure, il lobserva tourner la tête et lintima du doigt de poser le pied au sol sans dire un mot. Aussi bien quelle y vienne, après tout, cétait elle le patron...juste après le capitaine Hans. Hochant la tête à Macricri en souriant a peine, il observa le reste de la section. Gundard, Renaude, le Wiloose sur Fogar , un peu devant Adrien et Green attendaient sans trop demander habitués quils étaient des campagnes. Devant, la blanche et sa rousse avec lintendant et amie Lassa discutant probablement de Vesoul. Les deux femmes cachant le pensif McAneyth qui silencieux, les mains croisé au pommeau observait les alentours.
Regardant un peu par-dessus son épaule, le colosse soldat sassura dêtre suivi par la gouverneure et ramena les yeux sur les sections détrangers qui allaient faire avec eux. Parmi les hommes, deux femmes, dont une rousse au visage connue. Madame Epson tapotait du doigt à sa cuisse, elle aussi probablement impatiente davancer. Écartant lourdement deux jeunes officiers qui discutaient, le colosse sarrêta devant un troisième faisant les cents pas qui se tenait le menton.
Sergent ! Sénéchal Zéphirin Blaireau, Maxim enfin...Comtois. Puis-je savoir pourquoi nous sommes dans cette position précaire ? La colonne attend les ordres sergent !
Regardant le sergent redresser le dos en vitesse, Zéphirin souleva un sourcil en lécoutant.
Le capitaine Hans est parti devant en éclaireur avec de nos hommes et ils tardent sénéchal ! Je crois quil souhaitait sassurer de pouvoir contourner la ville.
Secouant lentement son gant à la hauteur du poitrail de lofficier, le large Comtois le fixa un moment.
Vous êtes lofficier en charge lami ! Si le capitaine Hans ny revient pas, vous aller avoir la charge de ses hommes. Vous le savez ça ? Alors, donnez vite ordre à cette colonne de bouger sergent. Si le capitaine souhaitait contourner la ville, cest quil avait certainement des raisons, cependant sil est allé voir, cest quil pensait peut-être aussi y passer.
Sapprochant un peu en chuchotant, le sénéchal lui glissa mot à loreille feignant regarder plus au loin.
Faut décider mon gars. Cest ça le avoir des épaulettes. Ce nest pas que pour faire joli et faire craquer les jeunes filles.
Voyant le sergent regarder les deux autres officiers, il jeta un il vers Lothilde qui écarta les yeux le pressant à son tour. Se grattant un peu la tête au silence, le sénéchal sapprocha du sergent et lui placa une main à lépaule en chuchotant.
Cest bon, pas de panique pas de décision à la sauvette. Ya des hommes à protéger et si vous nêtes pas en mesure de prendre, je vais le faire. Allez parlez-moi un peu à loreille. Elle se nomme comment hein ? Marguerite ? Cest joli ce nom. Oui et bien ne vous en faites vous allez revoir votre Marguerite dès que ce sera fini et je vais dire a Hans que cest vous qui avez fait. Compris ? Maintenant, redressez-vous.
Hochant rapidement la tête au sergent, le sénéchal pivota et sapprocha de Lothilde en roulant les yeux murmurant toujours.
Limpression de voir un officier de lArmée Comtoise ! Gouverneure, je vais commander que lon contourne. Si Hans est allé voir, cest quil voulait sassurer du passage. Pas question de rameuter toute la région en passant la grille dune ville aussi tranquille soit-elle. Ça vous va ? Vous naurez quà dire à Hans que jai cassé ma muselière.
Hochant la tête en claquant les talons, le Sénéchal se frotta un peu la gorge et haussa subitement le ton.
Épée à la main ! Les rangs serrés ! Nous allons contourner de nuit la ville. Le capitaine Hans est devant avec sa garde pour nous assurer un passage sécuritaire. Cependant, vous surveillez chaque recoin et signalez les moindres mouvements ou bruits suspects. Pas de feu cette nuit, nous prendrons un arrêt de 3 heures au levé du jour. Compagnons et engagés, AVANCEZ !