Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, 4   >   >>

[RP] Croisade en croisé : Que gicle le sang du goupillon !

Kilia
[ Sur les remparts assaut du 18-19]

Elle cacheta et envoya une dernière lettre à sa fille bien loin des tumultes d'Anjou. Et après l'avoir envoyé elle prit position sur les remparts. Ils voulaient entrer dans le château alors qu'ils leur avait laissé la cathédrale et que les Évêques Angevinisme avaient abdiqués, soit, mais ils n'entreraient pas sans lutte.
La duchesse Par de France ne savait plus très bien pourquoi l'EA voulait leur taper dessus, sur les remparts il y avaient plus d'aristotélicien qu'autre chose... Mais s'il fallait se battre pour se battre elle en serait aussi absurde que cela pouvait être.

Les cris des guerriers de l'EA mercenaires et pilleurs de toute sorte se firent entendre elle serra son épée et la leva. Sa section commencerait à lancer les pierres grâce à des catapultes à son signale. Elle devait les empêcher d'arriver au remparts.
Attendre... attendre encore... ils devaient être à portée. Le pire était de les entendre crier, les entendre arriver et de garder son sang froid afin de tout leur balancer dessus au bon moment. Elle ne pouvait pas vraiment les voir et c'est à l'oreille qu'elle se guidait. Son épée fendit l'air d'un coup et elle hurla "Balancez!!!!!!!!!!!!"

Le sifflement des pierres dans le ciel se fit entendre.
Rechargez! Balancez! Rechargez! Balancez!

Elle ne pouvait dire qui il touchait mais les hurlements à chaque fois en était presque excitant. Lorsque les siens se retrouvèrent au combat armée elle les fit arrêter. et cette fois c'est épée à la main qu'elle couru le long du tour de garde pour repousser ceux qui avaient pu monter. La nuit fut longue, elle était épuisée quand elle entendit que les ennemis reculaient.

Mais c'est au matin que les corps apparaissent. Le sang de certains peint la pierre en rouge. Gémissement, hurlement de certains qui viennent de perdre leur aimé, leur enfants ou leur frère.

Elle ne peut que crier par dessus les remparts "Aristote regarde les tes fidèles qui prônent la mort de ceux que tu as pris sous ton toit!!!"

Elle leva au ciel sa médaille de baptême

[ Le jour on parle]

Le journée fut longue entre mettre les blessés à l'abri et discuter encore discuter...
En milieu de journée les choses avaient bougé, une trêve leur fut apportée par l'Ea. Les discussions avaient repris pour savoir comment allait tourner les chose. Kilia voyait Tiss épuisée, mais ils n'avaient pas le choix s'étaient elle la régente, et elle devait prendre les décisions qui s'imposaient.
A la fin de la journée, Tiss était livide, elle lui aurait bien dit de ne pas aller combattre mais kilia la connaissait que trop bien et Tiss n'aurait jamais voulu se mettre à l'abri cette nuit. Mais normalement il y avait trêve, Kilia pensait que Tiss pourrait se reposer même s'ils avaient décidé de rester de garde et de scruter les mouvements du haut des remparts.

[Une trêve c'est quoi en faite?? : combat du 19 au 20 ]

Elle avait repris sa place Tiss aussi un peu plus loin ainsi que tous les autres. Pensant avoir une nuit de calme Kilia allait partir afin de dire à Tiss d'aller se reposer quand les cris d'un nouvelle assaut se firent entendre. Tous se regardèrent avec des yeux mi étonnés mi blasé.

Ils ne tiennent pas parole tous à vos postes c'est reparti!!!!!!!!!!!!!

Pas le temps de dire plus. Tous coururent pour se remettre en place, les assaillants arrivaient. Flèche qui fusaient, certains assaillant avaient réussit à passer.
La nuit fut encore remplit de cris, de fer qui s'entrechoque, de sifflement de flèche. Ils s'étaient battue. Encore une fois ils avaient réussit à les repousser, encore une fois l'ennemi battait en retraite, et pour la secondes fois ils devaient compter leurs morts et leurs blessés...
Un garde accouru,

La régente est touchée.

Kilia trouva encore la force de courir jusqu'à son Amie au sol, elle posa sa main sur sa blessure pour en arrêter le sang.

Tiens le coup Tiss, ils n'ont pas de parole mais moi je te promets que tu vas t'en sortir, la blessure n'est pas si profonde... Tiens le coup Tiss.

_________________
Mère D'Anjou dict Lumière de l'Anjou,Paire de France.Note JNCP: "Peut mieux faire"
Epsonstylus
Quelle trêve ? De quoi parle-t-ils donc ?

A la tombée de la nuit, Epson s'était glissée dans la taverne des croisés. Son mari l'y avait rejoint quelques minutes plus tard ; voilà presque un an qu'elle ne l'avait pas vu et comme toujours ils n'avaient presque rien à se raconter. Plus tard dans la soirée, Son Eminence Rehael avait même trouvé le moyen de faire son apparition dans cette même taverne. L'ancienne dévouée romaine ne lui avait même pas sauté à la gorge.

Lorsque la rouquine quitta la taverne, elle entendit une vague rumeur, concernant une trêve qu'aurait annoncé l'Eglise aristotélicienne. Sans informations supplémentaires, sans annonces officielles, ça devait être une erreur. Dans la nuit et comme chaque nuit, elle se rendrait à l'assaut du rempart.

Elle rejoignit le campement de l'armée de Hans et se prépara. Au cours de la nuit, Epson se rendit au pied du rempart avec ses compagnons. Elle avait revêtu son plastron argenté, mit ses gants de cuir et dégainé son épée. Un, deux, trois... l'assaut avait été donné. L'ancien chevalier se précipita, quand une femme surgit de nulle part, l'attaqua par derrière. Par chance elle l'avait entendu venir, le temps de se retourner pour esquiver et Epson abattit son épée sur l'ennemie, qui tomba visiblement morte.

Quelques heures plus tard, rien de nouveau, la ville n'avait toujours pas été prise. C'était un véritable échec. Enfin pas tant que ça, puisqu'il semblait y avoir plus de morts du côté angevin (poils aux mains).

Epson rentra au campement, nettoya son épée et s'endormit. Au matin, tandis qu'elle écrivait des courriers, on lui appris que la trêve n'était pas une rumeur. La femme qu'elle avait touché avait payé cher son imprudence, tants pis... En taverne, on lui appris que Titannick avait été blessée, ainsi que Samaelle et le fils du Sénateur Izidore. Elle avait du porter la poisse aux deux femmes, en quittant la taverne la veille, en jouant les défaitistes.

La trêve avait donc été rompue, qu'allaient-ils leur arriver ? Certains parlaient d'excommunication... L'EA qui excommunierait ses croisés, ça serait plutôt comique. Son Eminence Clodeweck aurait du pain sur la planche...
Calixte
combat du 19 au 20

Calixte avait passé la journée à faire le tour du campement et à se préparer pour l'assaut de la nuit.
Il n'en vit point le temps passer et déjà, il fallait se préparer. Il avait encore en tête les images de ces malheureux de la nuit dernière. Et, c'est avec précaution qu'il se prépara.
Comme la nuit d'avant, le cœur battant à tout rompre, il se jetterai le plus rapidement possible vers cette ville.

Le signal fut donné, effacant les doutes, mais conservant la peur, le jeune homme traversa au pas de course la distance qui séparé le campement des croisés et la cité, évitant par chance les projectiles envoyés par l'ennemie.
Il atteint enfin les échelles dressées le long des pierres froides et noire de la ville. Les cris des assaillants et assiégés montaient de toutes part,.
Calixte monta rapidement, épée à la main, priant à chaque barreau de ne point trépasser.
Il arriva enfin en haut du mur de la cité et se lança sur le chemin de ronde, lorsque qu'une vive douleur lui traversa l'épaule gauche, lui coupant le souffle.


Citation:
20-08-2010 04:05 : Vitanie vous a donné un coup de baton. Vous avez été grièvement blessé.

GGRRRRaaaaahh!!!

Il leva machinalement son arme vers son assaillant, mais une violente brulure lui déchira le corps, traversant sa chaire faisant tomber son épée à terre.

Citation:
20-08-2010 04:05 : Estrella.iona vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.


Il passa sa main sur son tabar qui déjà poissait de sang et la porta a sa vue. Il se retourna chancelant, pour regarder son bourreau, mais
sa vision déjà se troubla, sa tête, vacillait et ses forces le quittaient.
Il tomba lourdement sur le sol empierré.
Il ne voulait pas mourir, pas ainsi pas si jeune. Il n'était ce pendant plus capable du moindre mouvement et c'est sens se brouillaient. Les cris s'effaçaient maintenant. Il brulait, il avait froid, mais bruler de tout son être, des convulsions le prirent et un gout amer monta à sa bouche.
Étrangement, il se remémora les doux moments passés, les belles rencontres qu'il avait fait, la verdure du domaine de son enfance, tout se mélangé. Et puis, et puis,...






Epsonstylus
Quelques heures plus tard, dans l'après-midi :

Epson s’avança vers les portes d’Angers, avec un chiffon blanc lié autour de son bras et déposa une tête ennemie bien en vue.

Combien vous prenez pour la tête des vôtres ? Je vous la laisse !

La rouquine se retira et longea les replis du rempart, à l’abri des yeux ennemis, à cette heure-ci ils devaient être en taverne. Passant près d’un gros rocher, elle entendit une voix, presque éteinte. Elle sortit son épée et s’avança prudemment, lorsqu’elle vit du sang sur l’herbe. Levant les yeux, à quelques mètres de là, bien caché dans les herbes hautes, un jeune homme blessé, croisé. La comtoise rangea son arme et s’approcha.

Qui es-tu donc jeune homme ?

Elle posa sa main dans le cou du jeune garçon, il était en vie et n’avait pas de fièvre, c’était déjà bon signe. La femme souleva légèrement les habits imprégnés de sang du garçon, il saignait beaucoup et ne tiendrait pas longtemps, c’était déjà un miracle qu’il ait tenu aussi longtemps… depuis la nuit.

Oh mon petit, tu es bien amoché. C’est ta première fois hein ? Ca se voit, tu n’as pas l’air bien vieux, ni bien costaud.

Epson regarda autour d’elle personne et haut dessus d’elle sur le rempart personne non plus.

Au fait, je m’appelle Epson, mais ne parle pas mon petit cœur. Voilà, j’ai une bonne et une mauvaise nouvelle. La mauvaise c’est que tu perds beaucoup de sang et que je suis trop fatiguée par mes nuits de veille pour te soulever seule et te ramener chez toi dans cet état. Il va falloir prendre ton mal en patience. La bonne c’est que je peux réparer ça.

La rouquine sourit au jeune homme, ne sachant pas trop si il l’entendait. De la poche de sa cape, elle sortit une petite trousse en cuir brun. Des outils de base pour recoudre les vêtements mais aussi des aiguilles pour recoudre les hommes, des petites pinces, un couteau à gratouiller autour des flèches et du fil de lin. Dans son autre poche une gourde d’alcool de son pays. Avec ça le garçon ne sentirait rien.

Mon petit j’espère que tu es un vrai chevalier, car je ne veux ni cris, ni pleurs, ni pipi dans sa culotte. Ca va faire mal, même très mal. Mais on va être courageux. Regarde-moi bien, mon petit lapin fais comme moi, trois enfants, battue adolescente par des brigands, des blessures graves plusieurs fois et pas une larme, pas un cri, juste des gémissements.


Tandis que la rousse disait ça, elle passait son fil dans une fine aiguille triangulaire ; la dernière elle se l’avait cassée en recousant son flanc gauche quelques mois auparavant et c’était sa toute dernière. Reposant l’aiguille sur sa trousse, elle passa sa main sur la joue du garçon.

Ca va piquer mon petit cœur.

Il n’avait pas l’air très forme, elle prit sa gourde d’alcool et en versa dans la bouche du jeune homme, puis sur son chiffon blanc afin d’éliminer le maximum de sang du pourtour de la plaie. Ca risquait de piquer, mais en fait c’était une excellente solution comme le vinaigre. Une immense douleur puis après plus rien.

Epson rangea sa gourde, épongea un peu de sang et sortit son aiguille. A l’intérieur de la plaie, aucune déchirure, mais elle était profonde et saignait beaucoup. Avant de recoudre elle aurait bien aimé cautériser un peu, par prévention, mais elle n’avait rien sous la main, elle recoudrait la plaie et les médecins s’occuperaient du reste, au pire ils rouvriraient et cautériseraient. Au moins, le jeune homme ne saignerait pas pendant le transport. Sa besogne finie, la rouquine but une gorgée d’alcool et en redonna au garçon, avant de ranger son matériel.


Mon petit, je te ramène chez toi, j’ai soigné le plus gros. Comme tu as une tête de teuton enfin teutonique, je vais t’emmener là bas, c’est le campement le plus proche et des fois que le sénateur te reconnaisse comme l’un de ses croisés.

Elle déposa un petit bisou sur son front. C’était encore un enfant, un grand enfant, qui venait sans doute d’avoir très peur. Epson releva le jeune homme et l’assit le long du mur. Ses chances de le soulever seule étaient faibles, mais elle allait essayer quand même ; avant elle était bergère et réussissait à soulever des moutons alors bon. Après plusieurs tentatives, elle abandonna. Mais voyant que le jeune croisé revenait à lui elle passa son bras sous son épaule valide et le hissa le long du rempart. Elle le hisserait mieux ainsi par-dessus sa propre épaule comme un gros sac. C’était fait, plié en deux, elle l’avait soulevé et marchait difficilement.

Après plusieurs longues minutes d’efforts, où les deux corps l’un sur l’autre chancelaient, ils arrivèrent à hauteur du camp croisé.


Ola, c’est Epson, je ramène un des vôtres, oublié dans les fourrés. Il est grièvement blessé, je l’ai soigné en partie mais il a encore besoin de soin… Vite !

Un garde posté là l’aida à allonger le corps dans une charrette. La comtoise frotta son épaule, qu’il était lourd, il lui avait écrasé les muscles du bras et pesé énormément sur son dos. Elle s’approcha du gosse, lui caressa le front et lui murmura :

Ca va aller, tu es à la maison. Je vais te laisser maintenant. Tu es entre de bonnes mains.

La femme se tourna vers le garde et lui lança :

Prévenez-moi quand il ira mieux, je dois y aller. Je suis épuisée.

Hop ni une, ni deux, la voilà qui disparaissait entre les tentes, si besoin, ils sauraient où la trouver, dans la rivière toute proche à panser sa monture et à se laver du sang qui avait coulé sur elle.
Saltarius
[ Sur les remparts d'Angers, nuit du 20 au 21 août]
-Humm.... aïeu, Mortecouille ! Ce n'est pas guéri

Saltarius avait été assommé l"avant veille d'un coup de plat d'épée et s'était retrouvé avec une entaille dans le bras gauche

Citation:
19-08-2010 04:06 : Sabotin vous a porté un coup d'épée. Vous avez été légèrement blessé.


Le Simple s'était soigné comme il pouvait.
Il n'avait pas pu empêcher son sang de s'échauffer en voyant et en entendant les noirs corbeaux aristothypocrites se pavaner en Angers, ils faisaient mine de parlementer, épuisant la Régente et puis l'attaquèrent, elle et les Angevins qui croyaient en la trêve.

L'était comme ça Saint Plet.
Un brin brigand, fort enfantin.. mais ne supportant ni le mépris, ni la prétention vaniteuse de ces fieffés chanteurs de messe à diriger les vies et les consciences.

Aussi, son bras ne saignant plus, sa tête ne lui tournant pas plus que d'habitude, il enfila son pourpoint en cuir de buffle et ses bottes.
Il grimaça en enfilant son bouclier sur sa patte blessée.
Puis remonta sur les remparts.

La nuit s'avérait longue. Il profita de sa garde pour faire plus ample connaissance avec Dame Joffey, Duchesse de Beaufort.

Salt était angevin de par son domicile, son coeur et sa folie, mais il ne séjournait pas longtemps, ni souvent chez lui. En conséquence de quoi, les travaux de son manoir n'avançaient pas. Il ne connaissait pas encore bien tous ces compatriotes.

Discutait donc avec la haute Dame, laquelle semblait fort généreuse.
Soudain, un bruit, des grappins agrippant, des halètements, des raclures sur le murs..
- C'est reparti se dit-il
Il fit signe à la Dame et lui montra les ombres qui essayaient de prendre appui sur le bord.
Tous ceux qui étaient là s'étaient levés et s'apprêtaient à faire un accueil angevin aux téméraires.


- Foutredieu des cornes de la mort qui tue, Tue ... tue... qui ose franchir les murs !

Ca y est le feu du combat... les soldats d'occasion comme lui, les maréchaux, les officiers tous qui levant son épée, son bâton, son bouclier.

Les Angevins chaque jour moins nombreux, chaque jours plus déterminés à ne point se laisser empoisonner ni enquiquiner par leurs ennemis ; les épreuves et le dégoût les fortifiaient.
Tous se battaient bien.
Surgit devant lui une ombre menaçante, Saltarius, le voyant bécassinien la vit se tourner pour attaquer Dame Joffrey de dos. Il cria


- Eh, vous là !

Il la toqua de son épée et levant son bouclier,et, rendu maladroit par sa blessure de la veille, l'exposa trop hardiment.
Le bouclier explosa sous le choc, son bras affaibli aussi.
Une douleur intense le fit hurler, lui rendant à peine sensible le coup d'épée qui suivit.


Citation:
21-08-2010 04:06 : Votre bouclier a été détruit.
21-08-2010 04:06 : Macricri vous a porté un coup d'épée. Vous avez été grièvement blessé.


Joffrey avait eu l'attention attirée par le cri du Salt. Elle s'était débarrassée de son autre assaillant et profitant du moment d'inattention de l'adversaire du fou, elle fendit sa garde et le tua sans autre coup férir.

Code:
21-08-2010 04:06 : vous avez frappé Macricri. Ce coup l'a probablement tué
( Joffrey)

Grimaçant, Salt s'approcha et retourna le corps, il sembla avoir vu la dame morte en Comté, lors de son séjour à Dole.

- Ah, se dit-il, encore une venue, sous couvert de religion, reprendre son bien...

Il tomba, la tête dans les étoiles... Se doutant bien, que comme d'hab', sa sainte serait là pour les autres, mais pas pour lui. Elle craignait trop que son goût pour les cieux ne l'empêchent d'accomplir son oeuvre sur la terre.

_________________
Cathar
[combat du 20 au 21]

Quand bien même il passait sa vie à se donner des airs qui ne trompaient personne, Cathar n'était pas un guerrier. C'était un jeune homme obèse et bon à rien, qui d'ordinaire passait sa vie à pécher dans le paisible lac de Saumur ; une vie passée sans faire de vague, au propre comme au figuré.
Néanmoins, lorsque le clairon sonna et que les troupes Comtoises mirent le pied en Anjou, il fut l'un des premiers à répondre à l'appel aux armes.
Non qu'il aimait franchement l'Anjou – il avait pour ce duché comme pour les autres une paisible aversion – mais parce que la guerre avait été déclarée de façon si injuste que son sang poisseux de mauvais colesterol était aussitôt entré en ébullition.
Tuer des gens pour des questions métaphysiques, c'est ça, la vertu pour l'Eglise Aristotellicienne ? Il ne pouvait pas laisser faire ça. Pas question de laisser ces briseurs de trêve, ces tueurs de gosses et ces prosélytes fanatisés faire la loi, ici ou ailleurs !

Lorsque les cloches retentirent au petit matin et que les vigiles hurlaient à l'invasion ennemie, il écrasa une petite larme sur sa joue rebondie. Non qu'il avait peur ou qu'il regrettait son choix : il avait le sentiment que la roue du destin était en train de tourner, et qu'il allait faire quelque chose d'important de son inutile existence.

« Défendez les murs ! » leur hurla un capitaine en armure. « Ces chiens y ont posé leurs put*ins d'echelles ! »

Armé d'un simple baton, sale, crasseux, ventripotent mais déterminé, le jeune homme chargea les envahisseurs avec l'esquadron qu'il composait avec ses rares amis angevins. Il escalada les escaliers qui menaient aux murailles quatre à quatre, précédant sa capitaine et suivi de certains de ses camarades.

Les archés de défense avaient déjà posés arcs et arbalètes au sol pour dégainner leurs courtes épées, et le nombre de croisés commençait à les déborder.
Incapable de déterminer l'issue du combat, donc incapable d'avoir vraiment peur, Cathar fit ce qu'il faisait le mieux dans ce genre de situation : oublier le monde extérieur et charger comme un buffle.
Il repéra rapidement une soldate vêtue de noir, plus jeune que lui mais redoutablement armée, qui semblait un peu à l'écart de ses compagnons.

Une jeune fille, plutot petite et seule ? Voilà un adversaire à la mesure de ce guerrier tribal et viril de cent vingt kilos ! Il lui fonça dessus en poussant un hurlement rauque.

Le sifflement aigue d'une épée fendant l'air lui rapella la dangerosité de son adversaire. Il parvint à parer l'attaque avec son baton, mais la lame était si aiguisée qu'elle passa au travers sans mal. Le gros bonhomme roula sur le sol, les mains posées sur les deux extremitées disjointes de ce qui fut son arme, quelques instants auparavant, manquant de choir de la muraille.

21-08-2010 04:06 : Votre arme a été détruite.


La jeune croisée s'avança à pas rapides vers lui, déterminée à lui faire rendre gorge. C'est la guerre, défection ! Cathar se releva aussi vite qu'il put. L'épée battit à nouveau dans sa direction, mais cette fois-ci, il fut plus rapide que son adversaire : à une vitesse surprenante comparée à son gabarit, il lui saisit le poignet de sa main molle.

Pendant que la fille vêtue de noire luttait pour se défaire de son étreinte tout sauf sensuelle, il lui cogna une baigne conquérante, du genre qui aurait donné des eudèmes cervicaux à toutes les féministes de la planète. La gamine fut jetée au sol sous la puissance du coup, un bel oeil beurré qui allait lui rester quelques jours sur le visage.

21-08-2010 04:06 : Vous avez frappé Siwenn. Vous l'avez légèrement blessé.


« Rentre chez toi, gamine ! La guerre n'est pas une affaire d'enfants ! » lui lança-t-il d'une voix que l'adrénalyne plaçait hors de tout contrôle. « Et va dire aux tiens que l'Anjou est un métal qui se brise, mais qui ne se tord pas ! »

Il se redressa sur ses pieds, recula de quelques pas, et d'une voix incroyablement puissante – sans doute un effet de coffre en rapport avec sa circonférance importante, hurla aussi fort qu'il le pût :

« Vive la résistance ! Vive l'Anjou ! »
Greenwarrior
Journée du 18

Les "jeunes" guerriers trépignaient d'impatience. Les "vieux", bouillonaient de l'intérieur.
Pour Greenwarrior, celà faisait un fort long moment qu'il attendait ça, une bonne bataille avec siège et contamination de l'ennemi. Le sang, le bruit et les cris, rien de tel pour réveiller le sanguinaire qu'il avait dû trop longtemps faire taire.

Il portait l'armure des croisés. Un gambison rouge supportant un haubergeon de maille, un camail et son fameux casque normand. Au niveau des jambes, point de maille, mais des braies recouvertes de deux jambières gambisonées rouge. Par dessus le tout, le mantel des croisés. Blanc avec l'emblême du Saint Sépulcre rouge.

Au ceinturon, sa fidèle épée, sa dague précieuse et ses couteaux de combat. Non pas qu'il portait tout celà par peur mais bel et bien pour en tuer un maximum.

Il détourna le regard de la forteresse pour appercevoir les hauts dignitaires de cette armée en croisade. Notamment Zephirin, fier et droit comme à son habitude. Il braillerait sûrement après tout le monde juste avant le combat.

Et puis ses amis comtois, les meilleurs, les braves, ceux pour qui la devise n'est pas dîte en pensant à autre chose.

La charge débuta, la première, celle qui place les gens dans la catégorie qui leur correspond. les guerriers, les barbares, les pleutres et les novices. Ces derniers, peu aguérris, finissaient généralement à l'Hospice ou dans un trou. Il tenait sa hache d'arme, alors plantée dans le sol, tout en brandissant l'oriflamme de Maxima, celui de la Grande Lothilde


A LA CHARGE!!!

Il hurlait pour encourager ceux qui se trouvaient à ses côtés, passant devant Jasona, il lui dit...

NON, je ne garderais pas vos enfants!

Les combats firent rage, le sang coula des deux côtés. Le Baron Rouge se servit même du drapeau comme d'un pieu, perçant la tête d'un assiégé de part en part, le fixant au sol pour mieux massacrer d'autres combattant adverses à grands coups de hache.
Lui, il aimait la première ligne, celle qui fonce dans le tas pour laisser la place aux autres, celle de la rapidité d'action. Le nettoyage, c'était pour la quatrième ligne et les écorcheurs.


19 août :

La bataille faisait rage depuis l'aube. Le Sanguinaire qui jubilait d'un tel cadeau s'en donnait à coeur joie. Adieu la hache, il avait découvert la veille qu'une bannière pouvait servir d'arme d'Hast et il s'en servait. Certes, le tissus était couvert de sang mais pour lui, c'était pour venger le sang versé par les siens contre des voleurs, des pillards et des hérétiques. Personne ne lui disait rien.

Sauf que...

En relevant un novice qui venait de trébucher, en face des arbaletriers, il servit de bouclier humain au dit bleu.

Trois carreaux se fichèrent dans ses jambes, un au mollet droit et les deux autres dans chaque cuisse. Il flancha, s'appuyant à la perche de l'étendard, sans crier, sans sse plaindre.


Comtois rends-toi, nenni ma foi!!!!

Il faucha deux nouveaux ennemis avant de se prendre un coup de lame sur l'avant bras gauche, qui tenait le précieux. Ses jambes ne le portèrent plus mais il ne laissa pas tomber l'emblême de Maxima...
_________________
Spikelilou


Premier jour de l'assaut... 19 août 1458...


Aux aurores les cris avaient jailli d'abord du camp des Mainois et la voix du sieur Giboint avait retentit jusqu'aux tentes des Comtois...

COMPAGNONS POUR ARISTOTE ET POUR L'HONNEUR
A L’ASSAUT !!!


Elle avait suivit sur sa monture... l'épée fermement serrée et pointée sur l'avant de l'épaule de sa jument qui galopait avec les autres cavaliers droit vers les remparts.

A côté d'elle, elle vit tomber Lassa, sous une volée de flèches, mais le sénéchal hurlait de monter aux remparts...
Elle secoua sa chevelure de feu et sauta à bas de sa monture, et la renvoya vers l'arrière, d'une grande claque à la cuisse.
Abritée un moment derrière le mantelet d'un pièce d'artillerie à poudre, la bouche ouverte les mains aux oreilles, elle attendit, les muscles tendus, jusqu'au moment où elle se précipita.
Elle empoigna l'échelle de la main droite et commença sa lente montée, bouclier au-dessus de sa tête, en protection des flèches et autres petits projectiles inconnus, serrant les dents aux vents graves des catapultes qu'elle sentait souffler plus haut.

Les cris des blessés, les appels à l'aide et les hurlements des ordres se mélangeaient à sa tête... certaines voix qu'elle reconnaissait comme étant de son camp, lui faisaient serrer davantage les mâchoires... une autre voix la poussa plus haut...


MONTEZ !! MONTEZ !!!!


Elle se cala le ventre contre les barres de bois pour sortir son épée et bloqua son bouclier en arrière de l'échelle.
Dans un mouvement, elle enfonça la lame dans la fente de tir... pour la ressortir aussi vite... un choc mou.. un râle ...

Déjà elle glissait presque aux barres... redescendre, redescendre...vite avant que l'on ne repousse l'échelle qu'elle ressentait à présent une oscillation... et la poussée la fit choir qu'elle était pas encore au sol... ses armes presque sous elle...


Comtois rends-toi, nenni ma foi!!!!


Un peu sonnée... elle allait faire recul pour se préserver, quand...
Ce cri la fit se relever plus vite et son sang ne ne fit qu'un tour. Green, le Baron Rouge... serrant un oriflamme rougi...
Elle s'élança vers l'homme... poussant un corp, butant sur un autre... sans lâcher ses armes. Elle s'effondra presque à côté de lui.


VOUS... vous... diantre... pas beau à voir... Green... mais contente de vous retrouver...
On va vous tirer de là...

L'assaut se terminait... et elle fit signe... les hommes retournaient vers l'arrière...


Diantre... vous me trainez cet homme vers la tente des soins... je vais pas pouvoir...... faire seule...

Elle esquissa un sourire pour l'ancien compagnon de campagne étendu dans son sang au sol et qui avait la couleur d'un linge, la main toujours crispée sur le bois de l'oriflamme de la MS... oh... Lothilde... elle ne l'avait pas vu... depuis le début de l'assaut...

Ça va aller... je vous dis que ça va aller... on va retirer tout ça au camp...
_________________
Kilia
[ On ne ne peut pas toujours tenir ses promesses.... 21-22 aout

C'est à l'aube de ce dimanche, quand le soleil sorti rouge de terre qu'une duchesse elle aussi rouge le toucha.
En quand sous la douleur elle ferma les yeux ca dernière pensée ne fut point pour un angevin...

Les combats avaient étaient encore acharnés, mais on ne peut prévenir tous les coups, épée et boulier brisés au sol firent un dernier bruit métallique quand ensemble il se retrouvèrent inanimés. Brise légère qui vient comme une caresse mettre en arrière une mèche rebelle de la duchesse comme si dans sa superbe le Très-Haut bon père chagriné venait s'assurer qu'elle n'était pas décoiffé. Elle qui avait à nouveau le cœur remplit d'un amour qu'elle ne croyait plus possible depuis longtemps, lâcha son épée. Son souffle à peine perceptible s'échappaient encore de sa bouche dont un léger filet de sang s'échappaient.

L'homme est assez bête pour parfois se croire invincible, mais les femmes peuvent faire de même.
L'homme parfois ne veut pas faiblir pour ne pas perdre la face, mais les femmes peuvent le faire aussi.


_________________
Mère D'Anjou dict Lumière de l'Anjou,Paire de France.Note JNCP: "Peut mieux faire"
Saltarius
Saltarius était blessé... Mais il enrageait de ne pas pouvoir garder sa ville encore et encore...
Aussi essayait-il de se rendre utile.
Il arpentait péniblement les remparts et les rues avoisinantes, s'appuyant sur un bâton et devant s'assoir tous les dix mètres, essoufflé et payant l'obstination qu'il avait eue de se relever trop tôt.

Et il arriva fort tard. IL aperçut allongée dans une mare sanglante, au milieu d'autres corps, une silhouette et une cape qu'il connaissait bien.
Il s'approcha, le souffle court, s'assit et épuisé des combats armés, du combat permanent contre la douleur et sa folie qu'il avait tant de mal à contrôler dans ces temps d'angoisse et de danger, il sentit les larmes inonder son visage quand il reconnut Kilia.


- La Duduche... L'Invincible, celle qui avait échappé aux coups de dague et d'arquebusade comme une fleur qu'elle était...
Il lui avait donné une image de Bécassine...

IL fronça les sourcils :
Justement, elle ne peut pas être morte... elle peut pas disparaître, Leur Duduche, sa particulière Franc Comtesse...
Il approcha de son visage, un léger souffle, il retse un léger souffle.

Salt essaya de la dégager mais dut s'assoir, il n'en avait pas la force et avait rouvert ses plaies ...


- Ola... Ici, A la Duchesse ...La mère d'Anjou se meurt... Venez m'aider....
_________________
Diegjim
[Combat du 19 au 20 août]

Le jeune charpentier nommé Diegjim était récemment rentré de Vannes à l'annonce de la croisade qui menaçait sa bonne ville d'Angers.

A peine arrivé, il avait englouti l'équivalent de deux vaches puis s'était engagé dans la milice pour prévenir toute tentative de prise d'assaut de la mairie.

Il avait tenté d'acheter une épée et un bouclier mais n'avait trouvé ni l'un ni l'autre si bien qu'il devait se contenter d'un bâton taillé à la hâte dans son atelier.

Le bruit des combat retentissait sur les remparts. Brûlant d'envie d'aider ses compagnons, il se tourna vers le chef de la milice qui lui répondit inflexible "Modère tes ardeurs mon gaillard! Nous sommes le dernier rempart, nous ne pouvons pas nous faire tuer stupidement."

Il attendit donc de longues minutes en tentant de discerner les soldats à travers l'épaisse fumée qui lui voilait les yeux.

Les cris des alliés et des ennemis agonisants se mêlaient en une sinistre mélopée quand il vit trois ombres émerger des ténèbres.

C'étaient tous trois des guerriers armés de pied en cap alors qu'aucun des miliciens n'avait même un bouclier.

Réprimant l'angoisse qui lui broyait le ventre, il courut à néanmoins à leur rencontre.

Confronté à une tourangelle armée d'une épée et protégée d'un bouclier, il esquiva plusieurs moulinets tout en cherchant la faille sous sa défense.

En faisant un pas de côté, la croisée découvrit son flanc droit. Le charpentier attaqua dans cet angle mort et abattit son bâton sur la damoiselle de toutes ses forces.

Citation:
Vous avez frappé Leanice. Ce coup l'a blessé superficiellement.
Votre arme a été détruite.


Le bout de bois éclata littéralement dans ses mains sans faire grand mal à son adversaire.

"Par l'enfer, pensa-t-il. Pourquoi ma vie n'est-elle pas suffisante?"

Désarmé, il continua toutefois de se battre à mains nus. Un nouveau coup d'épée le manqua de peu et il en profita pour faire un croc-en-jambe à son adversaire qui, emportée par son élan, tomba en avant.

Le jeune homme hésita. Frapper une femme à terre allait contre son code de l'honneur, aussi répugnait-il à cette violence.

Cette seconde d'hésitation lui fut fatal car l'un des croisés qui était aux prises avec ses camarades miliciens rompit le combat et fondant sur lui, le fendit de l'épaule à la hanche.

Citation:
Charles. vous a porté un coup d'épée. Vous avez été grièvement blessé.


Du sang lui voilant les yeux, le jeune homme pensa sa dernière heure arrivée lorsque le chef de la milice se jeta sur son assaillant en beuglant un ordre à un auxiliaire.

"Mettez cet homme en sûreté!"

"Mais, chef, il est mourant!" répliqua un quidam.

"Non, il ne mourra pas car Angers ne l'a pas autorisé à mourir!"

Et deux auxiliaires de la mairie évacuèrent le charpentier qui soufflait d'une voix à peine audible.

"Tenez bon les gars! Je me fais rafistoler et j'y repars! Vive l'Anjou libre!"
Raulvolfoni
Assaut du 19 au 20 août

Duel d’artillerie, à poudre ou mangonneaux, au-dessus des têtes.
Certains dans la lance murmurent.
Affirment que quelqu’un a dit à une connaissance digne de foi que d’autres ont vu le sénéchal comtois Zephirin avoir des yeux rouges d’exaltation. Hurler des ordres de tirs d’une voix démoniaque. Menacer les faiblards des pires tortures. Sans compter mille autres petites merveilles…
Nombre de ces bavards portent le tabar croisé. Peut-être comme Raul n’ont-ils cure de l’angevinisme et espèrent-ils un petit pillage sympathique et rentable. « La guerre, quand elle ne fait pas mourir, peut bien faire vivre son homme ».
Mais faible dévotion peut être croisée (…^^) avec religiosité voire superstition. Et nombre de paysans connaissent toujours mal l’artillerie à poudre…


Citation:
Je les connais, ces pécores ! Dès qu’ils connaissent mal, c’est le démon qui est derrière tout ! Pfff ! Même dans l’Italie de ma famille, on en trouve, des comme-ça !
En tout cas, hors de question de porter la croix croisée comme ces ploucs ! Bon, c’est sûr, Renuncius serait là, j’essayerai même pas d’y échapper. Brrrr… L’idée même d’avoir à lui résister sur un tel chapitre… Brrr…


A la pensée du déluge de parole et de reproches que ce sorbonnard de Renuncius lui ferait de ne pas porter la croix des pèlerins armés, Raul frissonne. Il préfère revenir à son idée précédente, c’est moins angoissant…

Citation:
Même pas capable, ces abrutis, de réfléchir qu’il vaut mieux hurler pour se faire comprendre à côté des bombardes !
Que la fumée irritante de la poudre noire donne facilement les yeux rouges, surtout si on n’a pas assez dormi.
Et qu’on connaît peu de chefs dans les armée qui câlinent les mauvais penchants des hommes rudes qui y sévissent !
Abrutito !


Silence depuis quelques secondes.
Ordres et appels à Deos et ses saints :
Deos ! Saint Jacques ! Saint Bernard ! Saint Trugludu ! Saint Brouzouf ! Saint Sueur !
Puis, comme toute parole sacrée, arrivent les commentaires, là aussi depuis les deux côtés de la muraille : Mort-Deos, il faut tout tuer ! Nulle prise à rançon ! Pas de pitié pour les hérétiques ! Mort aux hypocrites romains ! Mort aux Angevins ! Récupérez de prime les têtes croisées, c’est bonne prime !

Assaut. Une tour roulante de croisés contre les murailles attire l’attention des Angevins. On retente donc l’échelage d’une portion moins gardée. Raul botte les fesses des hésitants.
Encore une fois, on arrive sur les remparts mais les assiégés réagissent promptement. Trop.
Odefant tombe, blessé. D’autres aussi.
Retraite.

Citation:
20-08-2010 04:05 : Vous avez engagé le combat contre les défenseurs de Angers et l'armée "Imperator legio" dirigée par Leandre.


Raul commence à saturer. Certes, les nonnettes du camp croisée ont l’air d’être prévenantes vis-à-vis des blessés, mais peu portées sur la gaudriole. Raul se retire…


Calixte
Quelque part, entre Les murailles d'Angers et le camp des croisés.

Calixte avait perdu connaissance lors de l'assaut due la nuit du 19 au 20, il avait entendu quelques voix autours de lui ne sachant si cela était réelle.

-Attachez le et descendait le par là!!,lui sembla t'il entendre.

Il se sentait descendre, point tomber mais réellement descendre à bout de corde, heurtant par moment une surface dure et froide. Essayant parfois de reprendre conscience, il lui parvenait de bribes de se qui l'entourait.
L'odeur de l'herbe fraiche, la chaleur d'un rayon de soleil. Il n'avait plus réellement de sensations physiques, rien que quelques douleurs le prenaient toujours.
Puis, la voix d'une femme, indistinct et la morsure de l'alcool dans sa bouche.


Citation:
Ca va piquer mon petit cœur


Puis il retomba, dans ses songes, pour en ressortir quelques instant plus tard. Alors que la femme qui semblait vouloir l'aider tentait de le porter.
Voyant l'ardeur de celle-ci, Calixte fit un effort pour se faire moins lourd, mais se ne fut que l'espace d'un instant. Fiévreux et épuisé, il reparti a divaguer.
Raulvolfoni
Assaut du 20 au 21 août, côté assaillants

Moral faible aujourd’hui pour Raul. En allant voir comment se portaient ses blessés, il a cru voir l’œil d’une charmante petite nonne lui sourire.
Et un Volfoni qui ne tenterait pas sa chance, ça laisserait perplexe. Si ça se savait… Ce serait le risque d’être renié par la familia, voire même la Mama !! Impossibile !!

Malheureusement, Raul s’est pris un manteau, si ce n’est une tente. Déjà pas agréable. Sans compter l’arrivée de la mère-supérieure… Un dragon !
Tout ce que Raul a pu faire, c’est se taire. Rester dans une dignité muette que son charmant minois sert bien. Il n’a pas perdu toute la face. Mais bon, c’est pas glorieux quand même.
Et puis, ceinture, quoi…

Maussade, le Raul.
Aujourd’hui, ce sera arbalète et soutien de ceux qui montent à l’assaut. Y’a pas de raison. Na…
On cherche des mantelets et pavois de siège. On quitte la palissade du camp. On court plus ou moins. On se positionne durant l’assaut au sommet d’une petite butte. On organise le stockage des munitions. Début des échanges de tirs.

Au bout d’un moment, l’aile droite (il a laissé la gauche à la charge de Mathieu, le centre à Epsonstylus) concentre ses salves sur une portion des murailles où on aperçoit une baliste qui harcèle la tour de siège croisée.
Fin des tirs de l’arme angevine.
La tour croisée avance jusqu’aux murailles d’Angers.
On exulte chez les arbalétriers.
Raul se verrait bien sergent, tiens.

Puis, coup sur coup, depuis les murs d’Angers, un tir de la baliste décolle littéralement un mantelet de terre et des tirs de couleuvrines en traversent d’autres !
Heureusement sans blesser personne, mais quand même !
On se calme radicalement.
Et Raul se verrait bien vivant, surtout, à la fin du siège…

Alors on joue aux dés.
Faut bien se calmer les nerfs après une telle épreuve. Hé, boire un tonnelet ou deux ne peut suffire.
Puis par curiosité. Puis pour de l’argent. Hé, on n’est pas des bêtes !

Puis brutalement tir massif sur la muraille pendant quelques temps. Concours : les gains réalisés par Raul aux dés à celui qui tire le plus vite. Bonus à la précision, mais il vaut mieux de pas rêver.
Parce qu’il paraît que Zephirin s’interroge sur la diminution radicale des tirs et qu’il risque de venir faire une inspection… Et aussi parce que Raul gagne un peu trop souvent aux dés.
Et qu’il comprend qu’il vaut mieux éviter une rupture brutale des négociations, comme on dit. Ce serait dommage qu’on expédie sa tête de l’autre côté des murailles, non ?


Citation:
21-08-2010 04:06 : Vous avez engagé le combat contre les défenseurs de Angers et l'armée "Imperator legio" dirigée par Leandre.
--Scopolie
Z'ont enfin finis de jouer à la gue-guerre. Pas trop tôt. Je commençais à m'enmerder du haut de mon poste d'observation : un chêne qui égaye un peu le village. Les soldats angevins ont troqué leurs épées pour des civières, et c'est là que j'entre en scène. Je laisse mes affaires dans l'arbre et je monte sur les remparts, un peu à l'écart des médicastres mais assez prêt pour qu'on croit que j'en suis un. Bon, c'est vrai qu'avec ma gueule de poivrot pas rasé, mes cheveux graisseux plaqués en arrière et mes loques usés, je suis pas très bien déguisé pour mon rôle, mais personne viendra me poser de questions. Personne l'a jamais fais.

Je m'accroupis près du premier client. Le gars a le visage contre terre, je vois que son dos où trône fièrement un couteau. L'a pas vu venir celle-là. Je lève les yeux vers les gens qui cherchent des survivants. Personne ne semble prêter attention à moi, alors je glisse mes gros doigts dans la poche du défunt. J'y trouve moins que rien : l'a un trou dans ses braies. C'est déprimant de devoir fouiller les corps comme un rat affamé pour manger, mais j'ai pas trop le choix. C'est ça ou finir comme lui, et pourquoi ? Parce que les gens veulent être reconnus, admirés et crains.

Je le retourne et je vois paraitre la croix en or qu'il porte en pendentif autour de son cou. Nouveau coup d'œil aux autres, je fais semblant de vérifier s'il respire encore et d'un coup expert, je lui prend le bijou. J'en tirerais de quoi manger chez l'orfèvre. Mais j'ai bien envie de bouffer autre chose que le pain rassi qu'on donne aux prisonniers, alors je commence à lui ouvrir la bouche en grand pour repérer une dent en or. C'est noir, humide et ça pue. M'semble qu'y a un truc qui brille dans le fond. Je commence à glisser deux doigts dans sa bouche lorsqu'y en a un qui commence à beugler comme un damné. La mère d'Anjou est morte ? Ah, je savais pas.

Péniblement, je me relève et je regarde le corps étendu aux pieds du gars. Un joli brin de femme, bien vêtu. A bien y réfléchir, y aura peut-être des gars riches dans sa tente, de ceux qui portent des bourses tellement grosses qu'y a d'quoi attraper une scoliose. Dernier coup d'oeil vers mon client qui a la gueule grande ouverte. Il me fait penser à un crachoir. J'ai presque envie de pisser d'dans. Mais les affaires m'appellent.


Yep l'ami. J'ai pas trouvé mieux pour aborder le gars : si je lui mettais une tape dans le dos, il se serait peut-être retrouvé en bas. J'vais t'aider à la soulever, mais j'sais pas où faut aller, alors j'te suis. Je commence à lui saisir les tibias. Prends la tête et c'est parti. J'espère au moins qu'y aura un chandelier en argent dans sa chambre.

_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, 4   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)