Linon
Furibarde, Linon rejoignit à grand pas la place devant le château. Une série d'affiches et de lettres y étaient placardée. Elle se faufila entre les gens pour pouvoir lire... et son humeur s'assombrit encore. C'était donc vrai ! On les attaquait sous prétexte de les sauver ! Quelle foutaise !!
Sans ménagement cette fois, la jeune femme bouscula tout le monde et retourna vers la charrette qui l'attendait à l'écart. Un court conciliabule plus tard, son mari et elle entreprenaient de décharger puis d'installer estrade et guérite. Quelques tonneaux furent roulés à côté, l'un d'eux dressé servirait à poser verres et chopes.
Linon jeta un dernier regard satisfait à leur installation et souffla sur une mèche noire échappée de la longue tresse. Titi sortit une grande affiche, et pendant qu'il la clouait vigoureusement, elle grimpa sur l'estrade et se mit à haranguer la foule
Aux aaaaaaaaaaaaaaaarmes !!!!
Fiers angevins ! Comme vous le savez maintenant, on vient nous sauver à coups de massacres !
J'en appelle à chacun de vous, du paysan au bourgeois, vous laisserez-vous ruiner et tuer sans rien dire parce que vos assassins se réclament du Très-Haut? C'est un peu nous prendre pour des andouilles non?
Mon mari et moi malgré notre dégoût pour la chose armée, allons prendre les armes pour défendre notre duché, notre maison et nos enfants. J'en appelle à chacun de vous, venez avec nous!
Rejoignez les corps d'armes et les lances ! Opposez à l'envahisseur l'inflexible fierté angevine ! Et déjà, cessez de nourrir et d'armer l'envahisseur ! Retirez des marchés nourriture et armes ! Vendez aux mairies, aux taverniers, ou aux particuliers que vous connaissez. Travaillez dans vos proriétés au lieu de donner salaire aux suppôts de ceux venus vous ruiner.
Car soyez sans illusion ! S'ils s'en prennent aux mairies et au château, c'est notre ruine assurée suivie de l'inévitable augmentation des impôts pour s'en remettre !
Pour les plus vaillants d'entre vous, nous Titi et Linon, fils et fille de personne, seigneur et dame de que dalle, offrons récompense pour chaque tête ennemie que vous nous apporterez !
Et d'un geste théâtral, elle ouvrit le bras vers l'affiche
Sans ménagement cette fois, la jeune femme bouscula tout le monde et retourna vers la charrette qui l'attendait à l'écart. Un court conciliabule plus tard, son mari et elle entreprenaient de décharger puis d'installer estrade et guérite. Quelques tonneaux furent roulés à côté, l'un d'eux dressé servirait à poser verres et chopes.
Linon jeta un dernier regard satisfait à leur installation et souffla sur une mèche noire échappée de la longue tresse. Titi sortit une grande affiche, et pendant qu'il la clouait vigoureusement, elle grimpa sur l'estrade et se mit à haranguer la foule
Aux aaaaaaaaaaaaaaaarmes !!!!
Fiers angevins ! Comme vous le savez maintenant, on vient nous sauver à coups de massacres !
J'en appelle à chacun de vous, du paysan au bourgeois, vous laisserez-vous ruiner et tuer sans rien dire parce que vos assassins se réclament du Très-Haut? C'est un peu nous prendre pour des andouilles non?
Mon mari et moi malgré notre dégoût pour la chose armée, allons prendre les armes pour défendre notre duché, notre maison et nos enfants. J'en appelle à chacun de vous, venez avec nous!
Rejoignez les corps d'armes et les lances ! Opposez à l'envahisseur l'inflexible fierté angevine ! Et déjà, cessez de nourrir et d'armer l'envahisseur ! Retirez des marchés nourriture et armes ! Vendez aux mairies, aux taverniers, ou aux particuliers que vous connaissez. Travaillez dans vos proriétés au lieu de donner salaire aux suppôts de ceux venus vous ruiner.
Car soyez sans illusion ! S'ils s'en prennent aux mairies et au château, c'est notre ruine assurée suivie de l'inévitable augmentation des impôts pour s'en remettre !
Pour les plus vaillants d'entre vous, nous Titi et Linon, fils et fille de personne, seigneur et dame de que dalle, offrons récompense pour chaque tête ennemie que vous nous apporterez !
Et d'un geste théâtral, elle ouvrit le bras vers l'affiche
Citation:
- ICI, on achète les têtes ennemies !
Fier angevin ou allié,
Tu es simple civil et tu as pris les armes pour défendre l'Anjou. Le Très-Haut a guidé ton bras et tu as tué un odieux oppresseur. Bravo ! Ta fortune est faite !
Le grand Maje Letiti et sa délicieux épouse Linon rachètent toutes les têtes ennemies ! Apporte-la au bout d'une pique et tu seras payé en écus sonnants et trébuchants
Cours actuel :
Tronche de comtois ou de mainois : 30 écus
Sale trogne de tourangeau : 50 écus
Face purulente de chef d'armée ennemie : 100 écus
Chaque matin qui suivra un combat, vous nous trouverez ici.
La brune fit tomber sur le tonneau un gros sac d'écus qui tintèrent joyeusement. Puis elle releva le regard vers la foule.
Des questions?
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Cherche joueur pour reprendre un PNJ en PJ (garçon de 11/12 ans). Gros BG mais le futur du perso n'est pas défini.