[RP] Confessionnal

L'homme d'église était rompu à l'exercice et était prêt à tout entendre de la part de ses ouailles...

Venez en au pire alors !
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Diacre de Chinon et Garde Episcopal
~Que le soleil resplendît sur les gens de bonne volonté~

Un grand fracas assourdissant envahit la collégiale...Le Diacre et Jeanines sortirent du confessionnal pour voir ce qu'il se passait...
Un lustre s'était détaché et avait fini au sol!

Les voix de Dieu sont impénétrables! Heureusement qu'il n'y avait personne! Nous reprendrons plus tard Jeanines! Nous devons faire face à ce problème!
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Diacre de Chinon et Garde Episcopal
~Que le soleil resplendît sur les gens de bonne volonté~

La veuve Couder qui s'occupait de la propreté de la Collégiale arriva et lançait les bras au ciel

Qu'est-il arrivé?!!! Par les saints de tous les saints!!!Déjà qu'on voyait pas beaucoup clair là d'dans!!! Bon circulez s'il vous plaît!,le diacre avec!
Je vais m'occuper de ce chantier!

La Veuve prit son courage à deux mains et commença à remettre tout en ordre,elle maugréait

Les pauvres pampilles de baccarat et puis si il avait eu un office,je serais morte....

Bitterly passa devant le confessional, celui ci semblait vide, elle trouva cela dommage, sa conscience lui pesait en ce jour...

Elle passa son chemin, de toutes façons il fallait d'abord qu'elle parvienne a se faire baptiser...

Elle se rendit tout de même près de la grande croix et s'agenouilla en priant de tout son coeur, de toute son âme... Elle avait fait le mal. Il fallait qu'elle se rachète à présent.
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Bitterly de Saint Paterne

Le Diacre revenait voir si la collégiale avait retrouvé un peu d'apparence qu'on puisse reprendre les confessions...
C'était place nette,la Veuve Couder s'était décarcassée à rendre le lieu à sa forme originelle.Il lui fera envoyer des fleurs par son palefrenier pour la remercier...

Il accrocha une petite ardoise et écrivit sur celle-ci" Reprise des confessions lundi après la Saint Pouyss"

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Diacre de Chinon et Garde Episcopal
~Que le soleil resplendît sur les gens de bonne volonté~

Juliuz revenait de son périple qui l'avait conduit en Anjou, Poitou, Périgord, Limousin et Berry. Il avait accompagnés les vilains menées par Nessty dans leur croisade contre l'oppression de la dictature Périgourdine.
Cette aventure l'avait amusé, il avait fallu prendre les armes contre l'armée officielle puis leur rentrer dans le lard sans mégoter.

Par la suite il avait conduit son espiègle apprentie, Mara_, en Limousin pour lui apprendre l'amusant métier de brigand. La récolte avait été plutôt bonne, du bois, des écus, du pain, comme s'il en pleuvait. Mais malgré les butins honorables son voyage était entachée de tristesse, Mara_ avait succombé à la foudre divine, réduite en poussière.

Juliuz s'en trouvait affecté, marri, le goût de l'aventure lui avait passé. Il errait dans Chinon et passa devant la collégiale dans laquelle Mara_ avait commis ses premiers méfaits. Elle avait réussi à dérober un crucifix et un calice de grande valeur.

Lui qui ne mettait jamais les pieds dans une église en poussa pourtant la lourde porte qu'il fit claquer contre l'huis avec sa délicatesse coutumière.

Il huma l'air mais ne sentit pas la moindre trace d'or dans ce lieu froid et désert. Depuis la razzia que Mara_ avait faite en ces lieux les ecclésiastiques avaient du mettre à l'abri les biens de valeurs accumulés par l'Eglise sur le dos de la population.

Il regarda alentour et fût intrigué par le confessionnal. Il ne comprenait pas le sens ce cette étrange construction et se méprenait même sur son utilité.

Effieu, zont installé des latrines dans une église?? C'est si long que ça les ofices qu'il leur faut prévoir de quoi soulager les ouailles?? En pleine ferveur, yen auraient qui doivent se soulager?
Bah pourquoi pas après tout.

Il s'approcha du confessionnal et voulu y rentrer mais son embonpoint démesuré le maintenait dehors.

Agr, rogntudju de putain de bordel de vérole d'Aristote de mes deux!

Il se retrouvait coincé dans le chambranle sans plus pouvoir ni avancer ni reculer. Il inspira alors un grand coup ce qui fit craquer le confessionnal et le libéra. Il réussît donc finalement à s'y asseoir.

Soulagé de cette épreuve il sursauta quand la trappe qui le séparait du représentant de l'Église s'ouvrit et que ce dernier l'interpella.
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Juliuz de Gras Double : Moche, gros, crade, impuissant, castré, cru, débile, dénué de toute morale, veule, vulgaire, cynique.

Prince avait repris le confessionnal...

Messire,rien qu'avec votre haleine,je vous reconnais!!!J'ose espérer que vous ne pétiasses pas car sinon nous allons nous retrouver dans la chaire!!!
Prince se signait pour faire un peu d'air

Alors mon enfant vous voilà revenu au berceau?
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Diacre de Chinon et Garde Episcopal
~Que le soleil resplendît sur les gens de bonne volonté~

Juliuz dans sa surprise sursauta et vint cogner la tête contre le crucifix.

Mais qu'est ce tu fout là Prince? Tain la vache, tu m'as foutu une de ses trouilles! C'est un confessionnal ça dis tu?? Marrant ça! J'ai bien du être baptisé dans ma prime enfance mais en 44 ans... ou 43 ou... fin bref, chais pas trop quel âge j'ai mais je crois pas être allé à confesse une seule fois!

Bouarf, c'est bien paske c'est toi le cureton hein?! Et puis, pourquoi donc que me vouvoie maintenant?? ON s'est toujours tutoyé nan?

Juliuz marqua une pause, posa son regard hagard vers le sol et reprit d'un ton empreint d'une lassitude et d'une mélancolie qui contrastait avec sa voix rauque.

Pibon... je me sens vieillissant, usé, fatigué, je sens chaque jour l'énergie m'abandonner. Alors il est ptête temps...

Bref... ça marche comment le confessionnal? J'te paye tout de suite ou après? Jte dis ça pasque j'ai pas beaucoup d'écus sur moi hein. Et pis aussi... tu sais bien que j'ai du être bercé trop près du mur, alors j'ai un peu des difficultés à distinguer le bien du mal...

On commence par quoi?
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Juliuz de Gras Double : Moche, gros, crade, impuissant, castré, cru, débile, dénué de toute morale, veule, vulgaire, cynique.

Une jeune femme entra dans le lieu de culte, et trempa sa main dans le bénitier avant de se diriger vers le crucifix.
Elle s'agenouilla sur une planche de bois près du sol, joignit ses mains, ferma les yeux et baissa la tête vers le sol en signe de soumission.

Mon Seigneur, chuchotta-t-elle, guidez votre servante dévouée dans ses devoirs envers votre personne.
Donnez-moi la force d'abattre le dur labeur qui m'apportera de quoi souper chaque jour.
Que ma prière se prolonge au dela de ces murs partout où vous m'envoyez.

Eyrine resta agenouillée encore quelques longues minutes, silencieuse.

Prince sortit la tête du confessionnal et demanda à la fidèle d'aller prier Saint Pouyss de l'autre côté de la travée centrale car il était occupé!
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Diacre de Chinon et Garde Episcopal
~Que le soleil resplendît sur les gens de bonne volonté~

Après cet intermède auquel Prince n'avait pas pris la colère,il avait juste avec le son de sa voix fait déguerpir l'intruse...

Bon alors mon ptit Juju! je t'ai vouvoyé? Excuse,tu sais que tu as été absent un moment et tu sais comment c'est! L'amitié se perd vite!!!
Allez ,je plaisante!
Moi qui est toujours pensé que tu ne rentrerais jamais icelieu!!!
T'as pris un coup sur la teste? ou un coup de vieux?
Prince se délectait de mettre à mal le Juju


Tu n'auras rien à régler je te l'assures! Mais payer de ta personne pour toutes les fautes et péchés que tu as commis,ça OUI!Je vais être obligé de créer des pénitences pour toi!!!
Bon alors commence par le commencement!
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Diacre de Chinon et Garde Episcopal
~Que le soleil resplendît sur les gens de bonne volonté~

Juliuz resta interloqué... se remémorer tout son passé l'amusait malgré la mélancolie qui l'avait enveloppé ces temps derniers.

Le commencement... Hmpffff.

Aussi loin que jeum souvienne j'pourrais pas t'dire quand donc j'ai bien pu commencer à faire des bêtises.

Chais pas si tu savais mais ma mère c’tait une catin d’Moulins, et mon père j'en sais foutre rien, ce s’rait un nobliard du cru… enfin il parait queul bordel était fréquenté par ceux d’la haute la bas. Bref, à l’époque y’avait un paquet de flouze, de thunes, de pépettes, de pognon, d’oseille, de blé, L'mère maquerelle l’était richissime. Pis l’avait une bonne âme alors s’occupait bien des moutards de ses poules qui sortait d’un boyau de chat défaillant !

Fin bref, jeum souviens qu'yavait un nobliaud péteux comme pas deux, le genre fin de race, hautain et méprisant. Un cul-serré équivoque, l’voulait faire fermer les turnes d’Moulins et nous traitait, de monstruosités, d'erreurs d’la nature, d'engeance infernale et chais plus trop quoi d’autre comme gentillesses.

Ct’ordure…J’avais dans les onze ans et un jour que jeum rendais à l’sénéchaussée y m’a reconnu et vlatipa qui s’est mit à m’cracher dessus et à m’insulter comme de la poiscaille pourite. Il m'a roué de coups sous l'œil d'autres nobles qui ont pas bronché, l’ont laissé m'assommer. Bordel, j’étais chétif à l’époque, tellement qu’j’en avais la peau sous les os ! Tu penses bien qu’j’allais pas en rester là hein !

Alors jeum suis vengé... et comme y faut : j'ai empoisonné son r’pas avec eud champignons chiassant et saboté ses latrines : j'ai scié en biseau les pieds de la chaise percée ainsi qu’eul plancher. J’m'étais po éloigné de vingts pas que djà y courrait vers son septique destin, se tenant le bide et gémissant !

L’est entré dans l’cabanon et BROUMM ! N’a entendu un grand fracas suivi d'jurons sympathoches, les parois des latrines s'en sont même écroulées! L’est ressorti couvert de merde, les bras ballants, crachant et jurant.

Et moi j’eum marrais tant et plus : j’voulais qu'y sache qu'y f’sait les frais d’ma vengeance…

Juliuz marque une pause pour regarder Prince et lui dit avec un haussement de sourcils

J'ai péché de vanité hein?? c'est ça qui est pas bien??

L’a pas digéré, héhé c'est l'cas deul dire, son humiliation, et à voulu m’faire pendre. J'ai donc du m’carapater et m’cacher dans eul bois pour m’faire oublier queque temps.

Mais vlatipas que peu d’temps après, alors qu’euj ‘tais perché sur une branche à cueillir j’l'ai aperçu avancer à cheval, fier comme un bar tabac. J'ai po résisté à la tentation et lui ai sauté dessus armé de mon surin, Sous l'choc j'l'aifait choir d'son canasson. Avant qu'il ait eu l’temps d’réagir j’y ai enfoncé la lame dans sa gorge jusqu'à sa cervelle. S'est vidé d’son sang en faisant des gargouillis dans son agonie. Je l'ai regardé sans un mot puis je lui ai pissé dessus et m'en suis allé satisfait du d'voir accompli.

Juliuz s'arrêta et regarda Prince à travers la grille.

Bah quoi??? l'méritait bien nan?

Fin bon, après ça a pas été drôle…Yen a qu’on découvert son corps et les autorités ont organisé une battue pour retrouver qui l'avait assassiné. Fort heureusement zont chopé deux brigands bien connus mais pas moi. Forcément, les zont torurationné et les deux zont avoué tout c’qui pouvaient. Moi j’me r’trouvais blanchi et j’ai pu m’rentrer à Moulins.

Les brigands ont été roués, la mère maquerelle peuh… Elle m’a obligé à assister à l'exécution, ‘savait bien queuj’étais coupable : l’avait reconnu le couteau que j’lui avait chouré et qui s'était r’trouvé dans le crâne du nobliard. Bref, c'était affreux, on entendait les os des condamnés se briser sous les coups du bourreau, l'un moins solide a eu d’la chance, l’est mort sous les coups. L’second par contre... l’est resté encore vivant deux jours sur la roue exposée. Les corbacks v'naient lui becqueter les yeux et il poussait des hurlements à glacer le sang. Finalement quelqu'un prit de pitié est v’nu une nuit lui planter une fourche dans le cœur pour mettre fin à ses souffrances. Mais là c'est pas moi hein, à l'époque j'aurais pas enfreint pareille décision d'justice.

Quoiqu'il en soit, j'aurais pas échangé ma place avec la sienne hein ?

Voilà pour le commencement mon vieux, la suite, finalement avec le recul ça a été presque plus sage. Parceque tu vois... toutes ces histoires, ça m’a enl’vé l’goût du sang.

Putain de dieu... oups pardon euh... Putain de deux, , ça fait deux heures qu'euj te cause. Fait une de ses soifs! J'ai le gosier tout sec, t'aurais pas une chtouille d’vin de messe pour me permettre de continuer?
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Juliuz de Gras Double : Moche, gros, crade, impuissant, castré, cru, débile, dénué de toute morale, veule, vulgaire, cynique.

La Brinvilliers entra dans l’église, bien décidée à se confesser … Enfin, un curé, un vrai !

Tant de temps passé à Loches sans voir l’ombre d’un homme d’église …

Elle regarda autour d’elle, dans cette église étrangement plus sombre que celles qu’elle connaissait, mais tout aussi froide … Sur sa droite, ce qui semblait être un confessionnal … Elle s’en approcha sans bruit et vit un écriteau « Reprise des confessions lundi après la Saint Pouyss » … Elle ne savait plus quand était exactement la Saint-Pouyss, mais il lui semblait bien que cette fête était déjà passée … C’est alors qu’elle distingua une voix forte, probablement peu habituée aux chuchotements habituels des confessions honteuses … Une odeur d’ail et de sueur lui prit la gorge … Autant se réfugier à l’autre bout de l’église en attendant que le confessionnal soit libre … par pudeur, certes, pour ne pas entendre ce que l’homme disait, tout de même assez fort, mais surtout à cause de l’odeur …

Repliée donc dans une des chapelles dédiée à Marie, La Brinvilliers s’adossa au mur et regarda la statue de la vierge à l’enfant … Pffffffffff … Connerie, que tout ça … Une vierge, un enfant, pas de géniteur … Enfin bon … Les Ursulines de Saint-Denis lui avaient appris à croire sans se poser de questions … Alors elle croyait, cahin-caha et ne se posait plus trop de questions … Il lui semblait seulement … euh … comment dire … honnête … oui, honnête, de se confesser aujourd’hui … Elle l’aurait bien fait à Loches-la-Morte lorsqu’elle avait pris sa décision … ou plutôt, lorsque s’était imposée à elle la seule et unique chose possible à faire dans la situation qui était la sienne, mais Loche-la-Morte n’avait pas de curé … donc, pas de confession possible … Elle avait dû attendre d’être ici … Et encore, elle ne savait même pas que Chinon avait une église si imposante et son propre curé qui assurait, semblait-il, toutes les confessions lui-même … une chance !

Tout en gardant un œil sur le confessionnal, prête à s’y jeter dès que la personne qui l’occupait en sortirait (si seulement il pouvait traîner avec lui son odeur … car ce ne pouvait être le curé qui puait ainsi … encore que … Pourquoi pas, après tout … Qu’est-ce qui pouvait empêcher un curé de puer ? Elle se souvenait bien de sœur Bertille qui sentait la sueur et le linge mal lavé à longueur de journée, à longueur d’année (la chose s’amplifiant par contre l’été …) et de sœur Marie-Victoire et son haleine de dents gâtées …) elle se surpris à prier : « Mon Dieu, faites que ce ne soit pas le curé qui empeste ainsi, sinon je ne pourrai peut-être pas tenir jusqu’au bout de ma confession … »
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Le diacre voyant que ça allait durer proposa à Juju de le suivre jusqu'au presbytère pour boire un bon vin de messe et continuer la confession ...

Bon! je crois que j'ai déjà entendu pas mal de choses mais là mon Juju ,tu vas finir sur la croix!!!

Prince se signait en continu et se disait que le vin de messe allait le faire tourner un peu de la ciboule pour alléger le poids de tout ce que venait de lui dégurgiter Juju...En sortant du confessionnal,y'avait Labrinvilliers qui faisait les cents pas pour être confessée ...

Revenez lundi Labrinvilliers car là j'ai un cas qui risque de durer un p'tit moment! Je crois même qu'il va me falloir un exorciste!!!!

Labrinvilliers ne demanda guère son compte et se sauva comme une voleuse de la Collégiale en implorant la miséricorde!
Prince et Juju arrivèrent au presbytère qui attenait à la collégiale...

Bon,vite il me faut un bonne goulée de vin car je sens que ça va pas être triste!
Je te sers Juju et tais-toi pour l'instant!,Le Seigneur écoute nos âmes,c'est déjà pas mal!
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Diacre de Chinon et Garde Episcopal
~Que le soleil resplendît sur les gens de bonne volonté~

La Brinvilliers vit les deux côtés du confessionnal se vider en même temps …

Le confesseur, qui, étrangement, connaissait son nom, lui dit sans ménagement de revenir lundi !
Un confesseur refusant de confesser ??? Elle le regarda partir avec un gros ivrogne puant ... l’autre côté du confessionnal …

Ne serait-ce pas plutôt l’heure du vin de messe ?

Elle tourna les talons, bien décidée à ne pas remettre les pieds dans cette église … Et si elle n’avait reçu une éducation religieuse
aussi poussée, dans sa fureur, elle aurait probablement volé quelque chose ! Oh, pas grand-chose … Juste pour dire …

Bof, allez, de toute façon, que m’aurait dit le curé après avoir entendu : « Pardonnez-moi mon Père car je vais pécher » ?
Ce pauvre petit cureton de village n’aurait sûrement rien compris à une confession par anticipation … Tant pis …
Elle tuerait De Mesdeuzes, dût-elle aller en enfer à cause de ce triste sire qui lui refusait la confession et le repos futur de son âme …
Ne lui restait plus qu’à se refaire une santé à Chinon et à repartir vers le Poitou, seule avec ses petits bras musclés (qui arrivaient à peine à tenir le bouclier …).
Mais, pas vraiment besoin de force, pour arracher une tête … Quand la volonté et la rage s’en mêlent …
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