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[RP] On ne vit que deux fois

--Ceres


La vieille Ceres était bien vieille, elle savait reconnaître les braves gens des vilaines. Le curé était un brave homme. Les deux autres, des vils. Elle leur grimaça au visage.
    L'bon diou n'vos ouvrira point s'huis, gamins. Vos esty trop sôts !(*)


Sa bouche se tordit en ce qui était un sourire vers le curé.
    Mon père, j'suis 'co en bonne santé, l'Très Haut veille sor mi.
Elle tira le bras du curé pour lui glisser quelques mots à l'oreille.
    J'pou bin vos aider, j'a ine vîle grange oùs qui a d'la place. Pinsez bin, j'yn sais pu ovrer, à mi atch !
    Vos polez y mettre vot'cadavre, nollu n'invrè par là.
    Y sèrait bin wordé.
    (**)

La vieille regarda les deux vilains par dessus son épaule, en attendant la réponse du curé.

    (*)Le Bon Dieu ne vous ouvrira pas sa porte, gamins. Vous êtes trop sôts.
    (**)Je peux bien vous aider, j'ai une vieille grange où il y a de la place.
    Pensez bien, je ne sais plus travailler, à mon âge.
    Vous pouvez y mettre votre cadavre, personne ne viendra par là.
    Il sera bien gardé.
Mimmome
Dio, come fate a essere così crudele? Avete un core di pietra?
Écoutez, le corps est en pleine décomposition : vous n'avez aucune façon de le garder et si on continue comme ça, dans une semaine les mouches et les vers le détruiront. Je déclare donc.


L'homme annonça:

Moi, Marco Castello, Bourguignon de sang , je déclare reconnaitre ce cadavre en la personne en la personne de Aurelio di Pientevra, ancien seigneur des terres de Chateau en Anjou, et mon ami, en plus de parent en 7eme dégrée. Je dépose donc, conformément à la loi ecclésiastique promulgué sous Sa Sainteté Céléstin III, en l'an 1197, je déclare réclamer le corps et je donne , comme selon cette loi, exactement 4 fois la valeurs des objets présents sur la personne, avant de retirer et prévoir à enterrer l'homme en un terrain pieux et Aristotélicien.

De plus, m'appuyant sur le Concordat , en l'article :
Article I.3 : Le duché de Bourgogne reconnaît la pleine autorité de l'Église Aristotélicienne et Romaine dans le domaine spirituel et sur les évêchés couvrant en tout ou en partie le duché et territoires bourguignons.

Certifiant donc aussi, en tant que médecin diplômé au Studium Urbis, que cet homme et mort, je déclaré qu'il est désormais cet homme appartient au royaume des morts, donc il est hors de la justice des vivants mais celle des morts, en appuyant sur les articles précédents, je déclare demander possession à Dieu du cadavre, en donnant au hommes ce qu'ils ont besoin.


Puis, en sifflant, il fit arriver des hommes de sa garde personnelle, ou mieux, sa cohorte de valets, qui emmena la corps sans rechigner vers sa carrosse, qui se trouvait non loin de la. Le tout, évidemment, en sortant sa bourse, en comptant rapidement les écus, puis en jetant celle ci sur la table, avant de s'éloigner, en suivant de bien loin ses valets, qui s'étaient déjà bien éloignés de la caserne avec le cadavre. Il se tourna une dernière fois.

Voilà, vous avez dans cette bourse 250 écus et une lettre de change de 100 écus. Pour récupérer l'argent , adressez vous au banc de compte Castello de Lyon, Dijon ou Francfort. Si vous avez besoin d'autre chose, vous me trouverez à Cosne. Adieu.


L'homme s'en alla ensuite, en versant une petite larme( oui, allez, il le droit d'avoir quelque chose dans l'œil, non? ), avant de passer entre les personnes avant, de lancer 25 écus à la vieille, pour pas qu'elle râle, puis s'en alla en marchant rapidement vers son " cortège", avant de se diriger lentement après le pont, en direction de Cosne. En partant de ce coté, il fit un signe à Derrick, et lui fit signe, avant de lui dire quelques mots. Celui ci s'éloigna, avec le carrosse et quelques lanciers, laissant son maitre avec deux gardes du corps. A ce moment, l'homme était encore parfaitement rattrapable, voir même emprisonnable. Mais il en était pas autant du carrosse. Qu'allait faire le caporal?


[ 4 heures IRL après la le post du Post, je fais décamper définitivement Mimmome .]
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--Caporal_gontrand
Le Gontrand en était à se gratter l'entrejambe et à se dire qu'à tous les coups, la Rosemonde avait encore oublié de se laver. Et lui qu'était obligé de monter la garde pour un foutu cadavre. Saleté de journée. Il vit le godelureau de tout à l'heure s'agiter, dégurgiter un fatras de paroles. Il cessa de se gratter l'entrejambe pour se gratter le front, perplexe. Fallait qu'y fasse quoi d'ce machin-là, dame ?

Le type se mit alors à se comporter comme s'il avait autour de lui tout un tas de gars à ses ordres. Il le vit gesticuler, puis sortir une bourse, semblant compter sa fortune, et faire le geste de quelqu'un lançant des pièces, après quoi il sortit en hâte. Seul.


Vingt diou, souffla le caporal. J'en ai connu des abîmés d'la caboche, mais alors c't'y là, y'a du mal.

Mettant la barre à la porte, il appela un planton : après tout, c'était au planton de planter. Lui, il avait un rapport à faire.
Mimmome
Oulah!

Une minute!

Messieurs les censeurs, je vous prie d'intervenir .

LJD Aurélien a précisé dans son prémier post que n'importe qui aurait pu récupérer le corps, et aucunement que le joueurs du PJ Gontrand un droit particulier sur les autres. Or, j'ai laissé le temps, mais celui ci semble ne pas vouloir respecter les réghles bases de la bioenséances : je vous demande d'intervenir.
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