Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 6, 7, 8   >   >>

[RP-Joutes Angevine ] Tribune et Parade.

Mariealice
Sourires. A la Duchesse qui semblait mal à l'aise sur son trône. Elle était jeune mais montrait une énergie à servir son Duché qui ne pouvait que provoquer le respect.

Son regard se porta un peu plus loin, sur Morgwen. Nouveau sourire et signe de tête avant de reporter son regard sur la lice.

Et là, voilà qu'un jouteur s'avançait vers la tribune et s'adressait à elle.

Legueux.

Legueux qui se moquait à moitié d'elle qui plus est.

Elle se leva et s'approcha un peu plus du bord afin de répondre.


Coms. Bonjour à vous. Et non je ne joute pas cette fois. Quant à m'emprunter de la violette, que je sache nul ne vous a été livrée à ce jour.

Petit sourire en coin.

Mes couleurs? Et bien personne puisque je ne suis pas sur la lice.
_________________
Legueux
Mandelaté ! Pas degun entà fairir un tantet mamòis aici ? *

Sans réfléchir, il enchaine : Allez, donnez moi un ruban pourpre, je les défendrais vos couleurs icelieu ! Et comme ça nul autre n'entamera votre stock.





*Diable ! Personne pour perdre un peu de violette ici ?

_________________

Le grand père était un aigle, le fils un faucon, le petit fils, un vrai.
Mariealice
Moment de flottement. D'une part parce que Marie ne parlait pas la langue d'Oc même si, en tant que limousine elle le devrait. D'autre part parce que la proposition était une première.

Personne, hormis son époux, ne l'avait fait avant. Et encore, il ne l'avait fait qu'une fois, pour leur mariage.

Il lui fallut donc un temps certain, voir un certain temps pour comprendre de quoi il retournait.

Et aussi pour trouver ce fameux ruban demandé. Parce que non elle n'était pas du genre à s'enrubanner justement.

Alors en guise de ruban, elle se pencha sans vraiment réfléchir à ce qu'elle faisait, déchira un bout de jupon qui était de la couleur demandée et le lui tendit.


Voici pour vous Coms. Et je suis honorée de cette proposition.


Elle n'ajouta pas qu'elle espérait que son épouse n'en prendrait nul ombrage ni ne fit attention aux regards ébahis des spectateurs suite à son geste.
_________________
Legueux
Ah ben un bout de jupon carrément... Un peu gêné quand même, LeGueux pris le bout d'étoffe, et dit :

Donà, plan mercé ! Soyez assurée que je tenterais de le mener le plus loin possible en ce tournoi.

Il pensa que son épouse ne le prendrait pas mal, après tout presque toues les joutes qu'il avait faites était sous les ses couleurs à elle, et il les avaient déjà porté au plus haut à plusieurs reprises, et elle savait qu'il était susceptible de ce genre de choses.
_________________

Le grand père était un aigle, le fils un faucon, le petit fils, un vrai.
Mariealice
Il faisait une drôle de tête quand même le Roy d'Armes et Marie se rendit soudain compte du geste qu'elle venait de faire.

Un temps d'hésitation entre gêne et fou rire.

Elle ne changerait pas, plus... Et puis après tout ainsi il était sûr de porter ses couleurs non?


Merci à vous Coms. Et j'y compte bien.


Petit sourire en coin tandis qu'une fois de plus son regard balayait la lice et les tribunes et que sa main passait de la fibule retenant sa cape à un lien de cuir à son cou.

_________________
Fabien74
[Avant la parade, entrée de la lice]

L'heure de la parade était venue. Il avait passé les dernières heures devant la tente de Challiers, au campement auvergnat, à préparer son équipement. Il avait appris certaines choses à son escuyer Dragonet, qui maintenant se tenait droit comme un piquet, tenant l'étendard du Domaine à la droite de l'équin Astir. Tout deux portaient fièrement les armes de Challiers. Fabien en était heureux. Lui portait son armure. Une première, pas évident quand on a l'habitude de ne porter qu'un paltot de travail ou un costume de bal. Mais il essayait de paraître au mieux. En effet son épouse se trouvait dans les tribunes, et il ne devait pas lui faire défaut.

Quand son tour vint et que le Héraut l'appella, ils avançèrent, lui juché sur son cheval et Dragonet toujours à sa droite, répandant l'ombre salvatrice de l'étendard challiérois. Fabien s'avança , d'un bout de la lice à l'autre. A mi chemin, il passa la tribune des Ducs et Duchesse, celle des Comtes et Comtesses, celle encore des Vicomtes, Vicomtesses et autres Barons et Baronnes, puis s'arrêta devant celle des humbles Seigneurs et Dames, cherchant la sienne du regard.
Il la vit enfin, sur la gauche de la tribune, le regard pétillant. D'un geste calculé, il avança sa lance vers elle et dit:


Ma Dame, aurais-je l'honneur de pouvoir défendre les couleurs de la délicatesse faite femme?

Il sourit, puis lorsque son épouse lui eut accordé l'honneur entre tous les honneurs, il termina son chemin vers la sortie de la lice.
Une fois descendu de cheval, il partit en gesticulant et en braillant:


Dragonet! Dragonet! Aide moi à retirer cette satanée armure! Ca graaaaatte!
_________________
Noeline
La parade s'annonçait, elle laissa Fabien et son écuyer se préparer et s'installa dans la tribune en bonne place emmitouflée dans une longue cape de laine pour supporter la rigueur de la saison.

Premières joutes pour son époux qui entra en lice portant fièrement les couleurs de Challiers, il avait revêtu l'armure, fait inhabituel, elle ne le trouva que plus attrayant.
Astir s'arrêta face à son siège et la lance de son mari fut portée à sa hauteur.

Ma Dame, aurais-je l'honneur de pouvoir défendre les couleurs de la délicatesse faite femme?

Sourire mutin de sa part, elle n'attendait rien de moins évidement, d'un geste assuré elle fit glisser l'écharpe qu'elle avait autour de son cou et lentement l'enroula autour de la lance pour la nouer.

Rien ne me ferait plus d'honneur Seigneur, je suis honorée de te confier mes couleurs, je ne doute pas que tu sauras les défendre comme il se doit.

Il continua vers la sortie, elle ne le quitta pas des yeux.
_________________
Armoria
Des joutes. S'il y avait une chose qu'elle n'aimait pas, c'était bien celle-ci. Et puis d'autres, aussi. Enfin celle-ci tout de même. Ce peu d'engouement - euphémisme - datait de son mariage avec Persan, où, ignorant ce que signifiait le fait de donner ses couleurs, elle avait confié les siennes à Morgennes, pensant que son époux ne serait pas là pour le faire, et fort honorée de les confier au fils du Roy. Foutre Dieu, le scandale qui s'en était suivi, alors que - pour une fois - elle avait agi en toute innocence...

Enfin, c'était le passé, et son absence aurait été mal perçue ce jour.

En revanche, hors de question pour elle de jouer aux hommasses : elle se tiendrait là où une femme devait se tenir. Dans les tribunes. Quelle idée avaient ces femelles à vouloir se prendre pour des mâles ? C'était déjà bien assez, à son idée, de devoir faire la guerre...

Humpf.

Avait-elle accordé ses couleurs, pour ses joutes ? Il lui semblait que oui, mais elle avait un doute... Bah, si c'était le cas, le jouteur saurait venir les cueillir du bout de sa lance, n'est-ce pas ?

Elle se laissa guider jusqu'auprès de la jeune Duchesse, qu'elle salua, cherchant à voir si la place du Roi était prévue : elle ne désespérait pas de le voir se présenter, même si sa blessure, après l'accès de fièvre dans le Bourbonnais-Auvergne, l'avait affaibli.

Quelques têtes connues, sans doute, ça et là, dans la parade : las, couvertes de leur heaume, et elle ne s'intéressait pas assez aux blasons pour identifier ceux qu'elle connaissait. Au pire, en cas de salut, elle répondrait d'une légère inclinaison de la tête. Toujours bien, les inclinaisons : cela donnait une impression de douce retenue dans le salut, et permettait de ne pas se faire trop remarquer en cas d'erreur.

Fort heureusement, si les traces de coups sur son visage et les meutrissures sur ses poignets étaient encore présentes, elles s'étaient estompées. Cela ne l'empêchait en rien de garder la tête haute.

_________________

[Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique]
Gaborn
De sa place, Gaborn avait une vue très claire de la situation sur les tribunes ducales. Regardant le défilé se poursuivre, il constata qu’un des jouteurs s’arrêtaient devant la tribune. Une silhouette se détacha pour lui parler. Il lui sembla reconnaître la silhouette de la femme, sans en être toutefois certain. Il n’en eut la certitude que quelques minutes plus tard, lorsque le chevalier passa non loin de l’endroit où il était. Violette. Telle était la couleur arborée. Un froncement de sourcil le prit et resta gravé sur son visage un long moment. Détaillant la jeune femme, il reconnut Marie-Alice, son froncement de sourcil s’accentua une seconde avant de disparaître. Qu’importait l’acte, il n’en avait ni la raison ni les causes. Il ne devait point juger sans savoir… Pourtant… oui, il jugeait peut être un peu… Ses yeux devinrent un peu plus noirs tandis qu’il haussait les épaules inconsciemment. Il continua à fixer la tribune, quittant Marie Alice des yeux pour apercevoir sa sœur. Une bouffée de chaleur le traversa, suivi d’une pointe de ressentiment, suivie elle-même d’un amour infinie… Armoria… Il secoua la tête, plus pour lui-même qu’autre chose, peut être pour s’éclaircir les idées… il était sans doute trop loin pour qu’elle le reconnaisse, mais qu’importait. La voir le rassurait. Elle allait bien… Ou en avait l’air à tout le moins… Depuis la fin du Poitou, il n’avait pas eu de nouvelle d’elle autrement que par Marie Alice, nouvelle pointe fugace de colère contre sa sœur, mais au moins allait elle bien…
Se forçant à se détendre, Gaborn bougea pour s’appuyer plus confortablement contre le poteau de bois prés de lui… Pourquoi était il là déjà ?...




edit : correction d'un mot.
_________________
Mariealice
Une envie de bouger, une sensation étrange, comme si elle était observée, et peut-être aussi le froid la saisissant soudain.

Un signe de tête vers la Princesse et la Duchesse comme pour s'excuser tandis qu'elle quittait la tribune et longeait la lice.

Elle resserra les pans de sa cape, frissonnante et se dit qu'elle reviendrait pour les joutes proprement dites.

Marchant lentement, elle se dirigea vers la sortie, contournant une des tribunes, regardant le sol.

Incapable de savoir pourquoi, Marie se sentait oppressée, triste, comme si le peu de légèreté de son acte n'avait fait qu'accroitre le poids sur ses épaules.

Sa main se posa sur le lien en cuir au tour de son cou, tira dessus pour sortir le pendentif de sa chaude cachette, à l'abri des regards et contre sa peau, et le fit tourner doucement entre ses doigts. Ce faisant, elle ne regardait plus où elle allait et manqua buter dans une silhouette encapuchonnée sur son passage et se rattrapa de justesse, se cognant contre un montant en bois.

Frottant sa tête, grommelant contre sa stupidité, elle leva la tête vers la silhouette.


Veuillez m'excuser je ne vous avais pas vu, je ne......

Sa bouche resta ouverte lorsque les noisettes rencontrèrent le noir de jais. La main, dont la paume guérissait à peine, refermée sur le pendentif.

Son coeur s'était mis à battre à toute allure, son esprit n'arrivant plus à fonctionner correctement, ne faisant que répéter un nom. Il était là.....

_________________
Vadikura
Tronche des lendemains ou l’on prend bon temps, le duc se maudissait d’avoir accepté d’être le chainon manquant des joutes. Il en manquait un, ce fut lui !

Ses amusements de la nuit le laissaient dans un bien être propice à une longue journée au coin du feu et de longue conversation avec ses enfants mais les jurons montaient au bord des lèvres en pensant qu’il n’était pas condition optimum pour jouter. Homme de guerre, il savait que le repos et la préparation psychologique pour un combat était une source de chance supplémentaire. En temps de guerre, il serait affuté mais depuis quelques jours il avait accordé quelques repos au régime hebdomadaire qu’il s’imposait. Le bien être de Saumur, les retrouvailles avec ses amis d’enfance, les longues soirées ou ils se comptaient les derniers événements et nouvelles n’étaient propices à une vie militaire. Ses pensées coulèrent un peu plus loin au sud et il se posa les questions existentielles du jour. Serait-elle-la ? Lui ferait-elle ce petit geste qui fait renverser les montagnes aux hommes ?

Ce fut enfin son tour, il se redressa sur sa monture et s’élança portant haut son écu miroitant dans le soleil d’hiver. Son regard engloba les tribunes et il espéra un signe lui signifiant sa présence…

_________________

Duc de Charney
Ficus 1er
Gaborn
Le regard perdu dans la parade devant lui. Des couleurs qu’il reconnaissait pour certaines, des visages qui ne devaient point lui être inconnus… Mais il n’avait guère envie de les voir… Il était vivant certes, mais il ne l’était que depuis son départ de la Bourgogne. Résisterait il face à ces visages qui partagèrent sa vie par trop longtemps ? Il ne le savait pas… Pas du tout même… secoue toi se dit il mentalement, ne te laisse pas aller… Il savait très bien pourquoi il pensait tout cela… Il le savait aussi bien qu’il connaissait la couleur qu’il voyait sur la lance de l’homme là bas…
Un choc. Soudain. Inattendu. La main qui se baisse et sort une dague. Un corps qui se retourne et des yeux qui s’obscurcissent tandis que l’adrénaline court dans les veines… Un moment de flottement et de silence finalement interrompu par un…
Veuillez m'excuser je ne vous avais pas vu, je ne......
Et la main qui tient la dague qui s’abaisse et range l’arme d’un mouvement vif, presque mécontent en poussant un grognement. Grognement significatif. Puis analyse de la situation. Elle avait sa main à hauteur de cou, fermée sur un pendentif. Un mince sourire étira ses lèvres. L’adrénaline n’avait pas déserté son corps, seul la raison de sa présence avait changé.

Il inclina son corps, cassant son buste, comme il ne le faisait que devant les plus hauts que lui. Il dit.


Bonjour Vicomtesse… C’est un plaisir que de vous revoir… Aussi inattendue qu’improbable… Lorsqu’il se releva, un sourire léger flottait sur ses lèvres. Ses yeux ne quittaient pas ceux de la jeune femme et une lueur amusée s’était allumée à l’énoncé de sa dernière phrase.

J’ai cru vous voir sur la tribune tout à l’heure en grande conversation avec un chevalier. Etait ce vous ? De ma place je n’en étais point sur…
_________________
Mariealice
Il était là, devant elle et elle était en plein tumulte intérieur.

Il était là. Il était venu. Donc il avait reçu sa missive. Sinon il ne serait pas là. Ah? Et les joutes alors? Il ne pouvait pas être là pour les joutes? Non. Il n'y avait son blason. Puis il ne défilait pas avec les autres. Sinon il serait sur la lice. Or il était là devant elle et pas là bas.

Il était là. Oui mais ne pouvait-il venir pour regarder les joutes, comme elle? Non. Sinon il serait sur là bas sur la tribune qu'elle venait de quitter, aux côtés d'Armoria. Or il n'y était là bas puisqu'il était là devant elle.

Et le dialogue intérieur de continuer alors qu'il sortait sa dague, la rentrait en grognant. Grogner. Petit sourire qui éclaira le visage de Marie. Et la voix de susurrer à son oreille de quitter cet air niais tout de suite.

Noirs de jais devenant amusés alors qu'il se penchait en avant pour la saluer et lui parler.

Ah oui parler. Répondre. Se saluer. Cela se faisait entre gens civilisés. Remettre en marche la langue, vérifier que tout était bien relié....


Bonjour Votre Grasce.
Et paf, voilà pour le Vicomtesse. Plaisir partagé et inattendu il est vrai. J'ignorais que vous êtes amateur de joutes ne vous y ayant jamais croisé. En même temps, pas parce qu'elle ne l'avait jamais rencontré sur une lice qu'il ne l'était pas.

Rougeur diffuse sur ses joues. Il avait vu. Il l'avait vu donnant... Oh seigneur. Rapide coup d'oeil vers la tribune ducale. S'il l'avait vu en plus, se baisser pour déchirer un jupon.

Rougeur intense. Il l'avait vu donner ses couleurs à un homme. Et qu'aparemment il n'avait pas reconnu. Qu'allait-il croire....


Oui c'était moi... Et le Roy d'Armes Legueux. Vous le connaissez peut-être. Il m'a fait chuter lors du tournoi de la Saint Michel au Lavardin et il comptait que je lui fasse livrer des tonnelets de violette. Il semble que cela soit une habitude de demander de quoi remplir sa cave à ceux qu'il bat.

Et là.. En fait...
Main jouant nerveusement avec le pendentif tandis qu'elle cherchait comment le dire tout en sachant parfaitement qu'il n'y avait pas trente six façons. Il m'a proposé mes couleurs vu que personne ne le faisait. Enchainer, vite, avant qu'il ne se posa des questions qui n'avaient nulle raison d'être posées et de sortir à toute allure. Et comme je n'avais pas de ruban, il faut dire que je n'en ai jamais, j'ai déchiré mon jupon pour le remplacer.

Rougeur pivoine cette fois. Elle avait réussi au-delà de ses espérances à l'éloigner du jouteur mandant ses couleurs pour le faire concentrer sur un jupon déchiré. Alors là...Ses épaules s'affaissèrent un peu tandis qu'elle cherchait désespérément un trou de souris où se faufiler.

Pour des retrouvailles qu'elle avait appelées de toutes ses forces, c'était plus que réussi.

_________________
Bilichilde
[Dans les tribunes]

Accompagnée de la baronne de Lignières et de sa filleule Kay, Bilichilde arrivait dans les tribunes pour assister à la parade. C'était une première pour elle, et elle portait pour la première fois la robe qu'elle venait de se faire tailler avant de quitter l'Armagnac. Robe simple s'il en est, les frou-frou, les dentelles et autres rubans, ce n'était pas pour elle. Juste un peu de couleur, bleu pâle, pour réhausser celle de ses yeux.

Avisant des places libres côte à côte, la jeune femme s'installa avec ses compagnes, les yeux rivés sur le reste de la tribune tant que la parade n'avait pas encore commencé. Toute la noblesse du royaume se tenait là, ou presque. Les rares qui ne devaient pas y être devaient être sur la lice. D'ailleurs, ils arrivaient. A peine avait-elle eu le temps de se chercher une éventuelle connaissance des yeux, elle était déjà attirrée par le défilé de blason plus colorés les uns que les autres, et essayait de le trouver parmi toutes ces têtes heaumées.

Intriguée, elle essayait de reconnaître les blasons, mais devait s'avouer qu'elle n'y connaissait pas grand chose... Se tournant vers Johanara, elle entama une nouvelle conversation :


Dis, tu crois que la moustache du vicomte va dépasser de son heaume pour que j'arrive à le retrouver dans tout ce monde ?

Sourire sur les lèvres, elle était tout bonnement ravie de sa plaisanterie. Encore qu'il allait bientôt falloir songer à trouver autre chose, parce que certes, il serait certainement très élégant sans sa moustache, mais cette histoire commençait à s'amenuiser sérieusement...
Persan


[Dans les tribunes]
Le corps gainé des pieds à la tête de cuir souple d'un brun ocre, Persan grimpa dans les tribunes. Il n'avait eu connaissance de ces joutes que tardivement, ne s'occupant plus guère des affaires régissant le royaume de France ou même la Bourgogne. Il se contentait d'envoyer une lettre d'allégeance au nouveau Duc élu en maugréant sur les choix du peuple bourguignon.

L'hiver sévissait et avec lui, les journées raccourcissaient et la chasse devenait lassante. Persan avait décidé de repartir à la chasse humaine pour le changer. Et pourquoi pas dans ce type de manifestation où le soit disant gratin se retrouvait ? D'ailleurs, Persan reconnut quelques visages dès son arrivée. Il salua quelques connaissances d'un signe de tête et en ignora d'autres.

Il aperçut Morgwen un peu plus loin et s'en approchait quand il vit Johanara. Il changea de trajectoire pour aller la saluer. Il en était tout proche quand un homme le bouscula. Persan l'évita de peu et rentra dans une chaise.

Groumpf !

Persan allait tancer l'impertinent quand il se rendit compte que la chaise supportait le poids de Bilichilde, jusque là masquée par l'impudent.

Groumpf !

Le deuxième groumpf sortit avec autant de force que le premier. Cela devenait une fâcheuse habitude de tomber sur elle...

Dame Bilichilde... Dame Johanara...

Comme à son habitude, il avait oublié leur titre, et s'en souciait peu.
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 6, 7, 8   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)