Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, 4, ..., 6, 7, 8   >   >>

[RP-Joutes Angevine ] Tribune et Parade.

Thomasdeclerel
Le jeune Duc arriva sur la lice le séant lourdement posé sur son destrier, pour la parade. Ou plutôt, pour offrir l’immense joie aux nombreux spectateurs de l’admirer et de l’acclamer, après tout pourquoi tant de monde auraient fait le déplacement si ce n’était pas pour le voir ?

Le Duc était lui sûr de la raison de sa venue en Anjou, ce n’était pas pour participer à des joutes, nul besoin de faire si long déplacement pour jouter, mais pour tenir une promesse.
Il avait promit à la jeune Duchesse d’Anjou qu’il défendrait ses couleurs lors des prochaines joutes, Thomas n’avait qu’une parole, lorsqu’il la donnait, il ne la reprenait pas.

C’est pour cela qu’il s’approcha des tribunes et de la Duchesse d’Anjou, et qu’il leva sa lance vers elle, non sans un sentiment d’hésitation, lorsqu’elle avait quittée sa tente hier, elle semblait vraiment énervée, mais le déshonneur de se voir refuser de pouvoir défendre ses couleurs n’aurait jamais été aussi grand que celui d’avoir manqué à sa parole.

_________________
Chancelier de Berry et Duc de Dun-le-Roy.
Fitzounette
Beaucoup de visages, beaucoup de saluts, la tête commençait à lui tourner. Et malgré son épais mantel, elle ne cessait de frissonner, comme fiévreuse. La fatigue associée au scandale de la veille l'avait laissée bouleversée. De même que sa nuit agitée...

Au passage de son presque père, elle applaudit pourtant, les yeux pétillants d'une fierté toute enfantine. Il semblait chercher quelqu'un. Peu importe. Car elle était là, emplie d'un amour de petite fille et d'une reconnaissance infinie...

Mais bientôt, il se présenta. Elle eut l'impression de se désincarner, elle souhaitait devenir invisible. Elle respirait à peine, n'osant pas le regarder, jetant parfois vers lui quelques œillades intimidées. Et quand il arriva enfin à sa hauteur, son cœur battait la chamade.

Elle se tourna vers lui, il tenait sa lance à bout de bras. Il lui réclamait ses faveurs, comme il avait promis de le faire, quelques semaines auparavant… Il ne lui adressa pas un mot, mais elle commençait à le connaitre, sa pudeur et son mutisme faisant parfois parti de son charme.

Elle tenta donc de se lever de ce fauteuil bien trop profond et moelleux, sans avoir l’air grotesque, en contraignant ses jupons, et se tortillant jusqu’à attendre le sol. Elle chancela mais se reprit bien vite. Se dirigeant vers lui comme dans un songe, elle avait l’impression que ses pieds s’enfonçaient dans du coton. Elle dénoua alors la petit bout d’étouffe aux couleurs de l’Anjou qui ornait son poignet et le noua à l’extrémité de la lance.

Un délicat sourire hanta ses lèvres rosées, et elle lui jeta un regard farouche, avant de lui adresser une sobre révérence. La volubile, l’excentrique avait perdu de sa superbe. Et elle retourna prendre place dans le fauteuil, se replongeant dans contemplations.

_________________
Valric
[L'avant-parade - Tente du Gambiani]

Il y a toute sorte de rituels en ce bas monde... Le Gambiani avait bien connu ça sur les fronts... Les vieux Soldats Barbus du Domaine Royal qui gardait un de ces vieux gilets qu'ils portaient depuis leur premier assault. Norf! Ce n'était pas le gilet qui leur portait chance mais bien l'odeur infecte de celui-ci qui repoussait l'ennemis! C'est se qu'il se disait rendu au contact des armes... L'odeur devient si mauvaise rapidement, aussi bien se couvrir du sang d'un homme qui sent la tulipe qu'un qui sent la trippe... M'enfin ces vieux basins portaient toujours ce gilet et il avait vu d'autre faire des prières... Comme si Aristote lui-même allait guider leur bras et les conseillers dans leur choix... Savez c'est choix difficiles à faire sur le front, éclate-je le nez de mon adversaire avec mon bouclier ou de la garde de mon épée?!

Le Gambiani lui ne pratiquait pas ce genre de rituel... Les vieux gilets il en faisait des chiffons ou des pansements... Les prières... Norf... En temps de guerre il y a assez de gens qui prient pour vous alors pourquoi gaspiller du temps à le faire?! Il y a les rituels de joie, comme le houx! Pas la branche de houx que l'on utilise pour corriger un Chambellan d'Armagnac mais celui que l'on accroche à une pouttre en ce temps de "Noel"... Il y a des rituels moins joyeux... Les enterrements, le mariage... Savez ce genre de trucs... Mais aujourd'hui le Gambiani apprit un nouveau rituel, la parade des Noblions sur la Lice!

Déjà qu'il trouvait ceci une histoire de Noblions pompeux, voulant s'accorder de l'honneur à combattre avec des Armes en Bois, maintenant ils paradaient!


Mouarf!!!!

Il avait refusé quand un écuyer d'office vînt lui annoncer qu'il devait y être... Lorsqu'il comprit qu'il n'avait pas l'choix, il commença vraiment à se demander ce qu'il faisait là! Du geste habitué de l'homme de guerre il resserra son bustier d'armure aux muscles dessinés de style romain... Sa main droite, recouverte d'un gant de cuir noir aggripa le pommeau de sa selle pendant que le pied gauche au chaud dans sa botte noire le hissait sur son cheval.

Parlant cheval... Il avait vu plus tôt les grande biquettes des autres... Des chevaux élancés, rapides... Norf... Pas l'cas du Gambiani! Il avait ce Mérens de son noir habituel. Un cheval trappu mais fort comme quatre de ces gazelles à fer à cheval... Le Gambiani était homme de guerre et sur les fronts ce cheval avait fait ses preuves et bon, c'était sa bestiole après tout!

Bref, une fois en place, il replaça sa rapière sur sa hanche gauche... Petite surnoise que le jeune Seigneur de Saint-Hilaire en Lignière avait souvent utilisé dans les endroits resserrés! Mais son armes était la "bâtarde"... Cette longue épée avec un manche capable d'y accueillir deux mains d'hommes! Lorsqu'il remit la main à ce dit pommeau il ferma les yeux, une série d'images qui le hantait parfois de ceux qui avait perdu la vie à son contact... M'enfin, ne manquait plus que son bouclier affichant ses couleurs et il était près. Il guida son cheval vers la parade quand l,écuyer le rapella.


- Messire Gambiani! Votre Héaume!

Il fronça un sourcil, surprit...

- Mon quoi?!

- Votre Héaume! Vous devez le porter sous le bras! Fièrement!

- Norf!!!

- Un souccis?!

- Oui! Je ne porte pas de héaume!

- Bien vous devez bien en porter un au combat messire...

- Jamais le Gambiani n'a porté de héaume, casque ou casserole au combat! Je ne vais certainement pas commencer aujourd'hui!

Il glissa la main dans ses cheveux en bataille, s'assurant qu'il était bien peigné pour la parade et s'en alla faire ce rituel avec la mâchoire serrée et fier comme le Gambiani a si souvent l'habitude de montrer.
_________________
Ninjaturtel
Tente de Ninjaturtel, lui et son major d'homme sans encore de nom mais un jour ça viendra

Tout les deux dans la tente, cérémonie de présentation a assurer.
Il fallait habillé Médor en premier, puis Ninja.

C'est ainsi que le Major d'homme s'occupa en premier lieu de Médor, Ninja en profita pour piquer un petit som'

Médor se fait beau, œillère et habit de joute enfilé, il hennissait de satisfaction.

Le major d'homme toque a l'entrée de la tente... Enfin y'a pas de porte a proprement dit... Il demande donc s'il peut entré, réveillant par la même occasion Ninja.

Il entre après autorisation et s'aperçoit du réveil de son baron.
Un peu consterné, pas trop car c'est pas lui qui commande, il indique a Ninja qu'il faudrait se dépêcher maintenant...

Armure a enfilé, toujours bien proportionné, il monte alors sur Médor prenant son écu aux couleurs de Glénat.

Il se tient bien droit, puis demande comment il est a son major d'homme, celui ci le répond qu'il est des plus magnifique comme toujours.
Amusé, ils partent alors en direction de la parade, attendant que son nom soit cité.

Ceci fait, allure élégante, le fidèle compagnon marche lentement et la tête bien relevé, Ninja salue alors le public ici présent, remarquant Noeline du Bourbonnais-Auvergne qu'il salue, apercevant la princesse qu'il salue également par respect envers elle et le Roy, puis les organisateurs des joutes afin de les remercier.

Il reconnait également peut être d'autre personne, point sur.
Il lance des regards, des salutations au public, la parade se veut belle et chaleureuse, il arbore un sourire non caché par son heaume qu'il a sous le coude, saluant par la même occasion la foule venu assisté au spectacle...

_________________
Kathykathe
[Dans les tribunes – auprès de Johanara et Bilichilde]

Ses pas avaient suivis ceux de la Baronne, sa marraine, en assurant la même cadence de ceux de la dame Bilichilde. L’une main blottie sous sa cape, reposante au chaud contre son ventre, Kay fignole nerveusement le satin du ruban enserrant sa taille. Le bout d’un doigt de sa dextre repose contre sa bouche, caressant doucement sa lèvre inférieure. Pensive, son bleu ne parcourt point les tribunes en quête de visage connus mais la Miss laisse plutôt son ouïe être chatouillée par le claquement des gonfanons dansant au vent glacé en un même temps que sa pupille claire balaye les arrivées des heaumés.

Évidement que son regard fouille l’assemblée de combattants afin de pouvoir s’accrocher sur un gonfanon particulier : celui où l’azur se fondera au sien, lequel porte les trois étoiles qui ne font qu’ajouter lumière en son quotidien et que l’aigle crêté de rouge ne fait qu’élargir le sourire béat si souvent affiché à ses lèvres vermeilles.

Tous dévalent sous un voile de grande fierté, une certaine sérénité plane en le lieu. La Miss, aux bajoues rosées de la froideur du temps, ne peut s’empêcher de faire sa curieuse et porter attentions aux lances parfois ornés de bout d’étoffe, certes coutumes d’offrir défense des couleurs de certaines terres. Coutumes de joute, qui sait ? Puis vint la pensée de la folle idée du Duc de Savoie, son cousin Louis, qui a dans un temps non loin cru bon de demander a son Excellence Leg, papounet chéri de Kay, d’organiser une joute en l’honneur de la cadette de la famille, de lui trouver ainsi bon et noble parti, de la voir en épousaille. Elle étouffe un léger rire, heureuse que cette idée fut vite entassée sous les occupations du Duc Savoyard, une oubliette certaine, qu’Aristote en soit remercié.

Un retour au temps présent et voila que son regard persan voit se dessiner au loin les couleurs recherchées, celle de Saint-Hilaire ... La main qui jouait tendrement de ses lèvres vient se poser sur l’avant bras de marraine et resserre ses doigts avec une certaine vigueur. Kay se tourne vers Johanara et Bilichilde et chantonne bien bas.


Si vous n’arrivez pas à r’connaitre la moustatché du Vicomte, bien vous arriverez à r’connaitre les cheveux en bataille du fier Seigneur .. v’la Valentin a dos de son Mérens !

Mais .. l’heaume !? Norf, cette fierté va lui prendre coup à la tête ! Tsst…


Kay se lève gracieusement, telle qu’une plume dans le vent, et lève la main quelque peu devant elle. Elle reste debout du haut de ses trois pommes et deux tartelettes et plonge ses yeux de chat sur le guerrier dans un regard d'une certaine réprimande car heaume serait d'exigence en ce moment mais bon ... La douceur s'empare lentement mais surement de ses traits et à son regard posé s'ajoutera un signe de la main qui salut le Seigneur avec tendre affection.

Elle voit l’homme de guerre, dévoué tout comme fort fier avec brin d’arrogance et le suit du regard, restant debout pour mieux le contempler offrant même une courte prière silencieuse en son nom. Cette première expérience de joute, tout nouveau n’sera p’être pas tout aussi beau. Mais elle ne doute en aucun cas qu’il s’y donnera à cœur joie ne se laissant point entourlouper du fait qu’il combattra avec une arme de bois et non rapière ni belle bâtarde.

Kay demeure debout encore un certain moment ayant toujours une main au chaud contre son ventre et l’autre doucement venait se baisser pour simplement venir se poser a l’épaule de la Baronne. La suite suivra. Elle compte bien ne rien manquer …

_________________
Gaborn
[hors des tribunes ducales, non loin de la parade]

J'ignorais que vous êtes amateur de joutes ne vous y ayant jamais croisé.

Ma foi pour être très honnête, je ne suis point amateur de joutes… Si je suis ici, moment de silence, c’est simplement car l’on m’y a invité… invitation que je ne pouvais point repousser…

S’adossant au poteau, la regardant, voire même la détaillant avec insistance, il l’écouta expliquer, que oui c’était bien elle qu’il avait aperçu…
L’explication donnée le surprit, l’étonna. Plusieurs questions l’absorbèrent, mais quand elle termina par :

Et comme je n'avais pas de ruban, il faut dire que je n'en ai jamais, j'ai déchiré mon jupon pour le remplacer.

Il baissa son regard vers sa robe avec insistance, suivant le contour du vêtement et répétant à mi-voix.
Votre jupon… pour un homme qui porte vos couleurs…

Nouveau moment de silence, tandis que les yeux remontent vers le visage de la jeune femme. Visage rougie par quelques sentiments de mauvais aloi, et stature qui semble s’affaisser…

Long moment de silence durant lequel les yeux se regardent.

Long moment de silence où le seul bruit est celui des chevaux passant non loin et le brouhaha des voix au dessus d’eux…

Long silence.

Puis parole à nouveau… et rire…


Ma chère Emeraude Violette… je soupçonne que vous avez facilité à vous glisser dans les situations les plus… ambiguë ? … qui soit…

Nouveau temps de silence avant de rajouter… Comment dois je interpréter ce don de vos couleurs à un homme… couleurs représentées par vos jupons ? Offrir ces couleurs n’est il pas un acte symbolique ?

Regard qui s’assombrit lentement, tandis qu’un mince sourire apparaît sur son visage. Le genre de sourire qui allie inquiétude et peut être une pointe de ressentiment… due à la dite inquiétude…

Les bras qui se croisent lentement, position nonchalante contre le poteau, regard qui se vrille aux yeux noisettes, tête qui se penche légèrement sur le coté, attentif… Comme retrouvaille, il n’avait pas songé à celle-ci.

_________________
Mariealice
[Près des tribunes pendant la parade]

Petit sourire qui avait éclairé son visage lorsqu'il avait confirmé être ici suite à sa missive.

Petit sourire disparaissant sous son examen détaillé et insistant tandis qu'elle avait expliquer l'histoire de Legueux et du jupon.

Petit sourire complètement disparu d'ailleurs alors que les yeux noirs regardaient le bas de sa robe et qu'il murmurait quelques mots avant de se plonger dans les noisettes.

Et bien voilà. Elle venait de gagner. Quoi elle n'en savait rien mais il avait l'air plus que contrarié. Normal au vu de ce qu'il avait vu et de ce qu'elle venait de lui rapporter. Profond soupir alors que ses joues ne quittaient plus la couleur carmine provoquée par un afflux de sang. Comment lui expliquer que ce n'était pas du tout ce que cela semblait être...

Un rire pourtant, clair, vif alors qu'il se moquait gentiment d'elle et la faisait rougir un peu plus si possible.


Mes Yeux Noir de Jais, je ne peux qu'opposer vivement à cette affirmation. Je n'avais pas de ruban. Je n'ai jamais de ruban.

A voix basse.


Et ce cahot pas moi qui l'ai mis sous les roues.


Lueur de défi dans les noisettes tandis que le regard en face s'assombrissait et qu'un sourire inquiet étirait légèrement ses lèvres et que les bras se croisaient après quelques mots de plus.

Et sa tête se penchant sur le côté comme lorsqu'il avait écouté, attentif, sa leçon sur comment se réchauffer en hiver.

Un pas, une main levée et posée sur son bras, douce pression des doigts, noisettes plantées dans le jais.


Ce don n'est rien de plus qu'une réponse faite à une boutade d'un membre de la Curia à un autre, de quelqu'un que j'apprécie et ai côtoyé quand nous étions tous les deux feudataires, quelqu'un en qui j'ai confiance. Les jupons... Ce n'est qu'un geste irréfléchi de plus. De cela, je suis souvent fautive.

Offrir ses couleurs peut l'être quand l'un et l'autre éprouvent des sentiments qui sont bien différents de ceux que j'éprouve pour le Roy d'Armes. Ici, cela n'est, je vous le promets, rien de plus qu'un amusement.


Nouvelle pression des doigts sur son bras avant d'approcher son visage de son oreille et de murmurer.

Rien à voir avec ceux qui animent mon coeur en ce moment ou à ceux provoqués par une boule de bois au bout d'un lien de cuir.

Baiser tendre déposé sur sa joue.

Sur un ton normal.


Cela n'a rien à voir mais... Votre Soeur est ici et je suppose que vous aimeriez la voir.

Retenir un nouveau soupir. Il était là, comme promis, ils trouveraient un moment, un lieu, pour se parler comme ils le voulaient. Point d'égoïsme à avoir ni de jalousie à ressentir.

Il était là.

_________________
Armoria
Elle regardait d'un oeil distrait les jouteurs défiler. Curieuse nature humaine, qui, pour se consoler de n'avoir nulle guerre à se mettre sous la dent, s'exerçait pour la future, la prochaine, dans des simulacres de combats.

Elle frissonna. L'homme apprenait-il, au fond ? Savait-il que celui qui oubliait le passé était condamné à le reproduire ? Son regard vert se teinta d'amertume en se posant sur de jeunes garçons, là-bas, dans le public amassé, et qui regardaient avec envie les armures, les épées, les écussons et les bannières claquant au vent.


Jamais, non... murmura-t-elle.

Comme en écho à ses sombres pensées, elle vit Marie Alice se lever, l'air préoccupé, et s'éloigner. Elle ne s'éloignerait sans doute pas en pleine parade si ce n'était pas important. Et chez eux, important voulait souvent dire grave...


Doux Christos, non... Pas encore des ennuis, soupira-t-elle en ramassant ses jupes pour se lever.

Elle murmura quelques mots d'excuses à la Duchesse et partit dans la direction qu'avait prise la PSE.

Où donc était-elle passée ? Un jeune écuyer la renseigna, et la lui montra, un peu plus loin. Elle parlait avec un ho...

Ses yeux s'écarquillèrent. Oublieuse des convenances, elle se saisit de sa jupe pour en retrousser un peu le bas et partit comme une flèche vers sa cible.


GABORN !

Cible sur laquelle elle se jeta littéralement, sans prendre le temps de se demander s'il allait avoir le réflexe de l'attraper.

Seigneur, retrouver les bras et le calme de son presque frère, après tout ce qui s'était passé... Murmurer à son oreille.


Je vais bien, et l'enfançonne itou... Je craignais de t'écrire tout ceci, de peur de voir mon courrier intercepté.

Elle se recula un peu, lui offrant un sourire parlant plus dans ses yeux que sur ses lèvres, et réalisa qu'elle avait déboulé là comme un chien dans un jeu de quilles.

Oh... Pardon, je vous ai interrompus... fit-elle en s'empourprant.

Car Armoria était parfois une tornade blonde, bousculant tout sur son passage, et se désolant après coup des éventuels dégâts.

_________________

[Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique]
Gaborn
[Près des tribunes pendant la parade]

Détente imperceptible des muscles tandis qu’il entend l’explication. Il n’avait nul droit d’être jaloux, mais le prenait malgré tout. Ce sentiment plus que tout autre chose lui montra très clairement qu’il tenait à la jeune femme. Trop ? Aucune importance si c’était le cas. Un hochement de tête, signifiant qu’il avait compris, détente du visage, corps fermé pour se laisser le temps de se reprendre.

Rien à voir avec ceux qui animent mon coeur en ce moment ou à ceux provoqués par une boule de bois au bout d'un lien de cuir.

Murmure adressé à son oreille tandis que la main posée sur son bras le sert un peu plus, le marquant comme au fer rouge, remuant ses entrailles, déplaçant le cœur et l’estomac sans vergogne.

Cœur qui accélère et respiration qui se retient un instant, avant d’inspirer avec force son odeur pour en emplir ses poumons. Et un geste qui le laissa immobile durant de longues secondes. Un baiser sur sa joue. Tête qui pâlit, qui rougit, qui retrouve une couleur plus normale, et yeux qui balaient les environs à la recherche d’un regard qui aurait pu surprendre ce geste somme toute relativement anodin vu de l’extérieur.

Yeux qui se croisent, pupilles rétrécies tandis que l’iris est devenue un puit noir. Sourire dans les yeux qui s’étire jusqu’au lèvres, sans vergogne. Bras qui se déplient pour frôler la main de la vicomtesse.

Silence d’une parole impossible à formuler. Source de chaleur sur cette joue que sa main touche comme pour en vérifier l’existence. Hochement de tête signifiant tout… et rien…

Une nouvelle phrase dite d’un ton plus habituel, mais dont le sens met quelques secondes supplémentaires à briser la brume de sensation autour de son cerveau. Sa sœur… Il s’apprête à répondre quand un cri retentit non loin de là. Le cri ressemble étrangement à son nom. Se retournant, il reçut un choc, moelleux avouons le, dans le creux de ces bras. Une odeur vanillée le submergea. Décidément j’aime les odeurs marquées pensa t il en un instant avant que cette idée ne soit reléguée au fin fond de son esprit.
Un mouvement pour serrer sa sœur dans ses bras amorcé avant même que de n’avoir vraiment réalisé que c’était elle.
Un murmure qui lui arrache un soupire de soulagement et un nouveau serrement.

Elle se recule enfin tandis qu’il maintient ses mains dans les siennes. Derrière elle, Marie Alice. Il serre ses mains et dit.

Ma sœur… Je suis heureux de te voir en bonne santé… Dieu sait que j’ai prié…

Oh... Pardon, je vous ai interrompus dit elle finalement en s’empourprant.

Sourire s’étirant sur les lèvres de Gaborn.
Nous parlions justement de toi… Emer… se reprend et dit Marie Alice me disait que tu étais dans les tribunes…
Regard qui quitte les yeux d’Armoria pour rejoindre ceux de Marie Alice, lueur rapide, puis retour à Armoria. Dit avec un petit sourire.

Et tu ne nous a point interrompu… au contraire… Te voir est un soulagement pour moi.
_________________
Mariealice
[Près des tribunes – quand le duo se fait trio]

Elle le vit, le sentit se détendre. Etait-ce ses explications ou bien sa main sur son bras? Ce baiser sur sa joue?

Alors qu'elle le fixait, il restait là, immobile, noir perdu dans les noisettes, rougissant à son tour, respiration difficile avant de chercher des yeux aux alentours. Noir de jais plus profond encore, sourire éclatant, bras se décroisant et frôlant sa main.

Hochement de tête comme pour dire qu'il avait compris? Qu'il ressentait la même chose? Qu'il avait entendu?

Main qu'elle commençait à lever pour la poser sur celle qu'il avait posé à l'endroit où quelques instants plus tôt se trouvaient ses lèvres.

Mais pas le temps qu'une tornade, qui pour une fois n'avait rien à voir avec elle, hurlait un prénom avant de se jeter dans les bras du Duc.

Juste le temps de se reculer pour ne pas se retrouver sur la trajectoire et voici que la Soeur en question était là.

Un regard tandis qu'ils se parlaient, un espèce de vide là où il y avait, voici encore quelques secondes du plein, du froid à la place de la chaleur.

Se reprendre, remettre ce fameux masque dont ils avaient déjà parlé. Se dire qu'à la place d'Armoria, elle se serait, de même, précipitée dans les bras d'Enguerrand.

Regard se détournant après un salut déférent à Son Altesse, le Premier Secrétaire d'Etat se recula un peu plus, laissant se faire les retrouvailles familiales, ne prêtant aucune attention à un murmure qui l'aurait pourtant surprise.


Je venais de dire au Duc que vous étiez présente et lui proposait de le conduire à vous.

Se reprendre, affermir cette voix qu'elle sentait devenir tremblante. Tumulte à faire taire une fois de plus.
_________________
Bilichilde
Si vous n’arrivez pas à r’connaitre la moustatché du Vicomte, bien vous arriverez à r’connaitre les cheveux en bataille du fier Seigneur .. v’la Valentin a dos de son Mérens !

Mais .. l’heaume !? Norf, cette fierté va lui prendre coup à la tête ! Tsst…


Les cheveux en bataille du ?...

Ne connaissant pas la personne dont parlait la filleule de Jo, Bili se demandait bien de qui il s'agissait. Mais, bien évidemment, ce n'était pas son heaume qui allait l'aider...

C'est peut-être dangereux, mais c'est bien plus pratique pour les spectateurs, au moins on peut les reconnaître plus facilement ! N'empêche que je ne vois toujours pas le...

Groumpf !

Eh oh ! Faut pas vous gêner, vous !

Joignant le geste à la parole, la jeune femme repoussa violemment l'intrus qui avait osé s'assoir sur ses genoux.

Groumpf ! Oh non hein !

Dame Bilichilde... Dame Johanara...

Eh si... Pourtant, si, c'était lui... Elle s'était bien imaginée croiser un bourguignon en venant ici, certes. Mais... pas lui.

Tiens donc... Vous, ici ! Si je m'étais imaginé ça...

Détournant le regard, ses yeux se portèrent sur la lice. Juste au moment où elle reconnu un blason. Blason bourguignon qu'elle s'attendait à voir, cette fois... Le cœur serré, elle le regarda passer, lui qui devait regarder vers l'autre bout de la tribune, où devait se tenir sa femme. Elle ne l'avait pas vue, mais nul doute qu'elle devait y être, sinon il n'y serait pas. Et puis, de toutes façons... Elle n'avait aucune envie de la croiser. Et, de plus en plus, elle se rendait compte que lui non plus, elle n'avait pas envie de le croiser.

Eh bien, en tout cas, on peut dire que vous tombez toujours à pic, vous !, ajouta-t-elle en revenant vers Persan. D'abord au mariage, maintenant ici...
Morgwen
Frottement vif de deux paumes gantées. Echauffement réconfortant irradiant doucement des mains pour combattre le froid.
Quelques contractions irrégulières, ne suscitant pas d'inquiétude dans le chef de la matriarche, occupèrent toutefois son corps et son esprit. Elle n'en sortait qu'au moment où Marie Alice la saluait. Elle rendit aimablement ce salut d'un sourire et d'un léger hochement du chef.
Suivi ensuite la scène entre cette dernière et son collègue de la Curia.
Reportant son attention sur la lice, elle suivit pensive les cavaliers d'acier sur leurs destriers, regrettant de ne pouvoir y prendre part et se demandant où avait disparu son ami angevin.
Une idée lui vint en voyant passer Barahir. Elle n'était point armurière pour rien. Il serait temps de faire un présent digne de ce nom à son neveu préféré.
Une clameur la fit sursauter.
"Gaborn"
Violent retour à la réalité, loin des calculs, des aciers et des soufflets. Avec un mélange de précaution et de vitesse, elle se remit debout sur ses jambes engourdies pour trouver du regard l'ami depuis longtemps disparu du paysage. Elle ne quitta toutefois pas sa place et en fut bien aise au vu de qui l'entourait maintenant. Songeuse, et étonnée, elle se réinstalla, chaudement emmitoufflée.

_________________
Persan
Groumpf ? La demoiselle groumpfait ? Persan n'eut pas vraiment le temps de réaliser que Bilichilde le repoussait avec une violence non feinte. Il lui lança un regard noir alors qu'elle lui faisait un commentaire désobligeant sur sa présence en ces lieux. Elle n'avait guère changé depuis Eauze ! Il allait lui répondre vertement mais le regard de la jeune femme le quittait déjà pour se reporter sur la lice. Persan y jeta un coup d'oeil rapide. Des étendards et encore des étendards...

Eh bien, en tout cas, on peut dire que vous tombez toujours à pic, vous ! D'abord au mariage, maintenant ici...

Persan reporta son attention sur la damoiselle.


Vous n'avez rien qui tache entre les mains, cette fois, au moins !

Suspicieux, il l'examina avec attention.

C'est que vous êtes d'une maladresse... jusqu'à vous jeter dans mes jambes... encore à l'instant.

Ses traits demeuraient de marbre. Seule une légère lueur amusée dans ses yeux sombres laissait percevoir qu'il plaisantait.
Ewaele
Elle voulait être là ! Lui avait-elle dit qu’elle viendrait ? Peut être ou peut être pas… Mais était-ce si important dans le fond ! Il voulait faire ses joutes, et elle n’avait pas donné suite à l’invitation reçue… Elle arrivait vers les tribunes espérant ne pas être en retard pour le voir avec ses couleurs…

Pensive elle l’était… Elle ne prenait pas garde aux personnes croisées… Elle ne savait même pas qui serait là où pas, peut être croiserait-elle sa suzeraine et amie ou d’autres visages connu, familier… Qui pouvait le dire à l’instant présent ou ses pensées n’étaient pas vraiment là où il fallait…

Elle n’était à peine qu’une ombre… étonnante, subtile… Et son regard sur la parade… cherchant, scrutant… Spontané dans la légèreté de ses traits insolents. Elle ne bougeait plus… Trop de monde pas assez de recule pour voir, pour le voir…

Elle avait défroissé sa tenue de misère et l’avait perlée de soie… Dénoué ses cheveux dans l’ivresse d’un chant de liberté… Et parfumé le creux de ses poignets de pavots printaniers…
Peut être était il venu le temps de vivre, le temps d’un autrement, peut être le temps d’ailleurs… Ne plus garder le silence, enfin pouvoir déverrouiller les couleurs de l’aube et le ruissellement de ses murmures fredonnés…Entendre sa voix chaude rythmé en lentes coulées d’enfer… Emportée dans son envol… Une évidence…

Et son regard se noyait… Elle se décida de franchir le pas… Les tribunes… Croiser son sourire, et lui rendre… Serait-ce trop en demander ?
Bilichilde
Avec un sourire amusé, elle se souvint de la façon dont il l'avait quittée ce jour-là. Sale à faire peur, par un verre de vin qu'elle lui avait soi-disant renversé dessus. Un bon prétexte pour quitter ce mariage idiot, en quelques sortes... Et ce qui lui a permis, à elle aussi, de s'enfuir en catimini.

C'est que vous êtes d'une maladresse... jusqu'à vous jeter dans mes jambes... encore à l'instant.

Le sang de la jeune femme ne fit qu'un tour. Comme à chacune de leurs rencontres, en sommes...

Quoi ? Me jeter, moi, dans vos jambes, à vous ? Mais vous en avez de bonnes, une fois de plus ! Et vous osez...

Quoique, il y avait bien une différence, cette fois... Cette lumière dans ses yeux. Il semblait s'amuser, comme s'il avait délibérément cherché à la mettre sur les nerfs. Comme s'il voulait se jouer d'elle, en sortes. Oh le bougre !!

Hum... vous osez vouloir faire croire que c'est ma maladresse qui m'a jetée dans vos jambes.

Poursuivit-elle, se radoucissant.

Mais soit, certainement, cela doit être ma maladresse. La même qui m'a poussé à franchir la porte de cette taverne d'Eauze, la même qui celle qui m'a envoyé à ce maria...

Non, ne pas renvoyer de piques. C'était ce qu'il cherchait, après tout. Il fallait le surprendre. Autrement.

Bref. Maintenant que vous êtes là, que vous avez choisi votre siège, voulez-vous le garder ? Que nous profitions des joutes ensemble ?


Un petit sourire sur lèvres, autant d'amusement que pour essayer de le convaincre, apparu sur les lèvres de Bili. Restait plus qu'à voir comment il allait réagir...
See the RP information <<   <   1, 2, 3, 4, ..., 6, 7, 8   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)