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[RP-Joutes Angevine ] Tribune et Parade.

Vadikura
Passage devant les tribunes, regard perplexe sur la chaise vide attendant un Roy fantôme pour l’Anjou, yeux qui plissent quand il l’aperçut, soudaine timidité, le vieux soudard se trouva indécis… Longtemps que les battements de son cœur n’avait troublé sa sérénité.

Elle n’avait pas changé. Simplicité d’apparence qui mettait en valeur ses traits et la rendait plus proche de ses sujets, une similitude de plus avec lui… Mais elle était si difficile à comprendre, jeu de cache-cache perpétuel avec ses vrais sentiments, elle avait souvent un ton qui le désorientait, qui lui faisait poser milles questions…

La lâcheté ou la peur de souffrir, les blessures morales attaquaient a sons sens la chair encore plus profondément que la morsure de l’épée, il l’a regarda intensément attendant ce petit rien qui apaise les tourments.

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Duc de Charney
Ficus 1er
Geulederat
GdR , après s'être préparé, suivi le flot des autres cavaliers.
Il suivit Vadikura, qui avait sans doute plus d'expérience que lui , et lui montrerait ainsi le chemin .....
Il passa donc devant la Duchesse , et la salua d'un mouvement de sa lance .
Puis il continua son chemin , attendant son tour de jouter ....

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Persan
Après un accès de colère, elle se radoucit, au grand étonnement de Persan. Il leva un sourcil. Qu'est-ce qui lui prenait de lui donner raison ? Ils étaient ennemis, que diable... Ce n'était pas parce qu'ils avaient fait front commun au mariage que la situation avait changé.

Les deux sourcils de Persan se rejoignirent en un joli circonflexe interrogateur quand elle lui proposa de prendre place près d'elle. Désemparé. Il fut complètement désemparé. Il s'attendait à une rixe verbale avant la fuite de la damoiselle ou son départ à lui, quand il se serait suffisamment amusé mais elle lui proposait de rester ? Et ce sourire...


Euh... C'est que...

Qu'avait-elle dit déjà ? Qu'il s'était déjà choisi une place ? Il sourit intérieurement.

Que j'ai choisi mon siège ? Vous me proposez de m'assoir sur vos genoux ? Est-ce là une proposition raisonnable pour une femme telle que vous ?

Là, elle allait exulter... il en était certain. Il l'observa, la lueur amusée rallumée dans le regard.
Armoria
Près des tribunes : trois, c'est une de trop

Son regard quitta celui de Gaborn rien qu'à entendre la voix de Marie Alice. Le fantôme, ou presque, de sa voix habituelle. Elle étudia son visage avec plus d'attention. Une rougeur qui s'attardait. Qui, Marie ? Marie la droite ? Celle dont il se murmurait dans les couloirs que c'était beaucoup de devoir avec un peu de tissu violet autour ? Cette Marie Alice là ? La PSE ? Non...

Une boule de bois. Pas vraiment exposée, ni assez bien cachée, comme abandonnée là, dans l'ouverture du corsage.

Le regard vert vola du petit pendentif vers Gaborn. Elle ne connaissait qu'une seule personne qui offrait ce genre de choses, faites de ses mains. Et elle venait de trouver ladite personne en grande conversation avec Marie Alice dans...

Elle regarda autour d'eux avec plus d'attention.

Dans un endroit retiré. Tranquille, voilà... Tranquille.

Nouveau regard vers les yeux noirs de Gaborn, les sondant. Petite lueur de malice amicale. Léger signe entendu, de ces signes qui faisaient que les longues amitiés pouvaient se passer de mots.


J'ai l'impression, moi, de vous avoir interrompus, fit-elle du ton le plus neutre qu'elle put. Gaborn, il sera toujours temps plus tard, pour les nouvelles... détaillées. Autour d'un bon pichet de vin, par exemple ?

Le regard était clair : je te donnerai les miens, de détails, mais toi, mon gaillard, tu vas m'en donner aussi.

Du reste, je m'apprêtais à...

A quoi ? Une excuse, vite !

A aller par là-bas.

Humpf. Pas formidable, comme argument. Bah.

Dernier regard. Pour la route, comme on disait. Gaborn avait le visage détendu. Vivant ? Oui, vivant. Et pour elle, c'était amplement suffisant. Elle posa sur son bras une main légère.


Quand tu voudras, mon frère. Prends tout le temps qu'il te faut.

Et de s'éloigner, sourire aux lèvres, le coeur plus léger que ces derniers temps. Par là. Ah non, par là, elle avait dit par là. Demi-tour, direction les tribunes, de nouveau. Le Roy ne tarderait sans doute pas, du reste.
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[Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique]
Bilichilde
Que j'ai choisi mon siège ? Vous me proposez de m'assoir sur vos genoux ? Est-ce là une proposition raisonnable pour une femme telle que vous ?

Ne pas s'énerver... Garder son calme, tout son calme, et pas seulement un petit peu... Jetant un oeil à son adversaire - puisque c'était comme cela qu'elle le considérait, en ce moment, comme un adversaire de joutes verbales - elle vit son regard qui continuait de briller. Il ne fallait pas s'énerver, sinon, c'était accéder à ses désirs.

Certes non, je ne vous propose pas mes genoux... Vous en avez déjà assez abusé, je trouve.

Le tout, dit avec un sourire, mais sans cacher un geste d'agacement irrépressible.

Je vous offrais simplement mon siège. Quant à moi, ajouta-t-elle en lui tournant le dos, je vais prendre place ici !

Joignant le geste à la parole, elle s'assit sur la place voisine de celle qu'elle occupait précédemment, s'éloignant de la sorte de Jo et de sa filleule. Parler pour cacher son embarras, à présent. Voilà ce qu'il fallait faire...

Pendant un court instant, elle observa la lice, comme inspirée par ce qu'elle y voyait. Bien évidemment, elle ne regardait rien de précis, et cherchait simplement quoi dire. Puis, soudainement, elle releva la tête vers Persan, une lueur de malice dans le regard.


Et vous, cher Duc, expliquez moi donc ce que vous faites ici, dans les tribunes, et pas sur la lice ! Seriez-vous donc un pleutre, qui n'oserait pas se confronter à ses congénères ?
Thomasdeclerel
Le Duc berrichon regardait la Duchesse d’Anjou nouer de ses petites mains blanches, à sa lance, l’étoffe promise, un sourire aux lèvres.

Lorsqu’elle eut fini, le Duc inclina respectueusement la tête, en signe de dévouement, afin de lui faire comprendre qu’il ferait de son mieux pour défendre ses couleurs.
Puis léger coup d’éperons à son destrier et le Duc avança lentement pour poursuivre la parade, c’est alors qu’il observa une autre chevelure blonde dans les tribunes qui s’éloignait.

Pas de doute, c’était elle…Un an déjà qu’il lui avait fait sa demande, l’année dernière, à Bourges, et la première chose à laquelle il pensa fut, avait elle encore la peau aussi douce ?
Tant de choses c’étaient passés depuis, guerre dans le nord, guerre en Bretagne, tournée royale, et la cérémonie n’avait jamais eut lieu…

La princesse disparut dans la foule, et le jeune Duc continua sa route, espérant avoir l’occasion de la revoir lors de ces joutes.

La Duc avait maintenant deux bonnes raisons de ne pas perdre trop vite ces joutes, puisse Dieu lui permettre de dépasser le premier tour.

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Chancelier de Berry et Duc de Dun-le-Roy.
Johanara
Assise près de sa filleule , la jeune Baronne avait l’air pensif , comme étrangère à la scène qui se déroulait sous ses yeux.

Elle avait cependant salué Persans avec chaleur , ravie comme à chaque fois que leurs routes se croisaient.
Détaillant le Duc de sa lumineuse prunelle , elle se demanda pourquoi la beauté ténébreuse et le charme du bourgignon ne l’avaient jamais mise en émoi.

Charme qui néanmoins semblait agir sur Bilichilde. La jeune fille brune se tortillait sur son siège , les joues délicatement empourprées , l’air gauche et embarrassé.

Quand à la blonde Kay , son Valric se pavanait sans heaume , la chevelure en bataille, fort bel homme malgré son arrogance.


Basin de vassal! Ne mettra-t-il pas de casque? Gageons Kay que la fierté de mon fillot va tout droit le mener à l’hospice!

Les joutes s’annonçaient passionnantes. Le Gambiani et la douce Apolonie feraient sans doute honneur à leur suzeraine, Johanara les enveloppa d’un regard tendre et fier à la fois.

Son Suzerain , le Duc de Berry, paradait également. Son duché lui manquait, et l’Armagnac qui l’avait adopté se révélait bien décevant. Léger soupir tandis qu’elle chercha des yeux le vicomte de Couserans, son vieil ami armagnacais , qui elle l’espérait bien , remporterait les joutes .

Quelques noms accrochèrent l’attention de la dame aux Lys. Observant distraitement les tribunes , il lui sembla que certaines prunelles féminines s’enflammèrent à la vue de quelques nobles participants.

Souriant , mi amusée, mi nostalgique , l’avancée d’une lointaine connaissance la fit se tourner vers Bilichilde. L’avait elle vu?

Regard compatissant vers son amie avant de songer avec agacement que ses pensées aussi étaient tournées vers un homme marié. La rouquine fronça les sourcils et tenta de se concentrer sur les joutes.


Je pense que Guilloux sera vainqueur des joutes. Et vous? *maussade*
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Gaborn
[Près des tribunes, trois puis deux... ]

J'ai l'impression, moi, de vous avoir interrompus. Gaborn, il sera toujours temps plus tard, pour les nouvelles... détaillées. Autour d'un bon pichet de vin, par exemple ?

Le regard et le ton ne trompaient pas. Comme Armoria ne pouvait lui mentir, il ne pouvait rien lui dissimuler en retour. Bonheur et malédiction d’une relation plus proche d’un lien de sang que d’une simple amitié.
Le teint de Gaborn rosit légèrement, le regard se fit plus acéré et extrêmement reconnaissant. Un murmure incompréhensible lui échappa. Mélange de merci, de je suis heureux de te voir, de je te raconterais. Un mélange qui ne tromperait pas la jeune femme qui posait son bras sur lui. La confusion des mots était en elle-même révélatrice de l’état d’esprit de Gaborn.

Main légère sur son bras et dernière phrase

Quand tu voudras, mon frère. Prends tout le temps qu'il te faut.

Nouveau sourire et hochement de tête avant de glisser à son oreille comme un baiser en forme de ce murmure.

Je viendrais bientôt ma sœur, nous avons moult choses à nous raconter… merci.

Tête qui se redresse après avoir déposé sur la joue de la blonde un baiser léger et un dernier murmure en forme de je t’aime ma sœur.

Yeux qui se rencontrent à nouveau avant que d’être happés par l’image de la jeune femme brune derrière la blonde. Yeux qui se fixe aux prunelles noisette. Yeux qui parlent, tandis qu’Armoria part dans une direction avant d’en changer, se souvenant soudain que ce n’était pas la bonne. Sourire imperceptible sur le visage tandis que Gaborn fait un pas vers Marie Alice, restant à distance respectable tandis qu’une tension manifeste réapparaît de se rapprocher sans le pouvoir vraiment. Main qui esquisse un geste, mais se retient finalement. Silence qui se recrée entre eux tandis que semble s’effacer jusqu’au bruit du piétinement des chevaux non loin d’eux.


Ne ferions nous pas mieux de trouver endroit plus propice pour parler Vicomtesse ? Ce ton empreint de solennité pour lier dans sa mémoire ce moment. A l’abri sans l’être totalement, le lieux était par trop exposé au regard… et en même temps, ne lui offrait il pas la sécurité de ne point agir contrairement à l’honneur ?
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Mariealice
[Près de la lice - tornade blonde envolée, reste un ouragan brun]

Se ressaisir, respirer... Un inspirer.... Deux expirer... Trois regarder la lice et écouter sans vraiment être là. Calmer les battements d'un coeur affolé, être celle que Son Altesse connaissait et côtoyait.

Mots à peine saisis et pourtant attirant son attention, faisant se tourner la tête brune et regarder le duo bourguignon face à elle.

Rougeur toujours présente, forcément. Visible. Quelque chose était visible. Sinon comment expliquer le fait que la GMF se retirait, sortant une excuse que personne ne pouvait prendre pour autre chose. Elle était arrivée comme une tempête sur Gaborn et repartait tout aussi vite.

Et puis ses mots.

L'impression de les avoir interrompus.

Main se portant instinctivement à la boule de bois, sentant le regard de la blonde posé dessus. Elle savait forcément qui l'avait fait puisqu'elle avait reçu le même, en connaissait la valeur aux yeux de celui qui l'avait offert. Et pourtant nul remontrance. Non aucune. Juste un sourire affectueux envers son frère, des regards échangés entre eux, entendus, lourds d'un sens insaisissable pour Marie mais eux se comprenaient.

Puis un départ pour se retrouver en tête à tête à nouveau. Pas le temps de la saluer autrement que d'un signe de tête.

Et au milieu une jeune femme perdue dans un maelström de sentiments. Face à un homme qui reprenait toute la place. Geste à peine commencé mais arrêté. Elle comprenait pourquoi, se retenant elle-même de combler le peu d'espace entre eux.

Silence. Point pesant non mais si lourd de sens, sans qu'une parole soit prononcée.

Sortir de la bulle alors que sa voix emplissait l'air, entendre, comprendre et décider.


Je puis vous proposer ma tente si cela vous agrée. Un brasero y propage un peu de chaleur et j'ai quelques liqueurs pour finir de nous réchauffer.

Noisettes dans le noir de jais, plantées droits, sans question aucune. A lui de choisir.
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Nebisa
Coté lice...

Existe-t-il meilleure façon de fêter ses relevailles qu'une bonne joute ? Existe-t-il plus agréable façon de se vider l'esprit qu'une bonne joute ? Comment mieux user son corps qu'une bonne joute ?

Des raisons à sa présence ce matin là, en armures, sur un palefroi qu'elle ne connait pas, malgré le froid et son emploi du temps toujours surchargé, il y en a cinquante au moins... Le plaisir de l'exercice n'arrivant qu'après la nécessité qu'elle a à épuiser son corps pour faire taire les élans charnels réveillés après sa grossesse, ou encore, le fait qu'une violente dormante qu'elle ne parvient plus à canaliser tout à fait, sera bien mieux employer face à un comparse protégé par une armure, que sur un pauvre page innocent... Bref, elle vient pour jouter, frapper et sentir son cœur s'emballer sous les échos du fer qui se plie, du bois qui explose et des Dames se pâmant sur les tribunes, pas pour parader... Elle se serait bien passer de l'exercice, n'ayant pas de proches dans les tribunes ou quiconque susceptible de s'intéresser à sa performance, ou à sa personne, mais hélas, l'étape est obligatoire...

Pour s'éviter la corvée de sourire dans le vide, un exercice qu'elle met pourtant en pratique au quotidien, elle rabat la visière de son heaume, le temps de faire son tour de piste, sa mains tenant solidement l'oriflamme de ses armes qui tranche dans le ciel hivernal...

Ultima Necat... au diable ce qui précède...

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Ewaele
[Dans les tribunes]

Et les noms des futurs jouteurs venaient d’être annoncés… Un doux sourire était né… Son ami Nicotortue… Lui… Rencontre inespérée… Mais il fut de courte durée, quand cherchant encore du regard, elle ne le vit nulle part… Ne serait-il pas venu ? Avait-il un souci ? Un soupir… Elle qui était venue ici pour porter fièrement les couleurs du Limousin, n’était peut être pas à sa place… Ses yeux en croisèrent de nombreux… Elle fit un signe de tête au Baron de Glénat et son sourire tout naturellement revint dessiner ses fines lèvres ourlées… Elle cherchait encore gardant espoir… Et ce fut le regard d’un Duc qu’elle croisa, ses émeraudes se baissèrent... Décidément cette journée lui réservait bien des surprises… Elle s'efforça de trouver un endroit ou prendre place, discrètement se faufiler dans un coin… Attendre de voir…

Pas de tenue embarrassante qui l’empêche d’évoluer à sa guise, elle senti pourtant des yeux qui la suivaient, drôle d’impression, pénétrante… Elle n’osait se retourner pour voir… S’asseoir et se faire oublier, observer, contempler le spectacle qui à coup sur ne manquerait pas d’être passionnant…

Installée enfin dans un endroit assez reculé… Elle resserra son mantel sur ses épaules… Seul moyen de la repérée sa chevelure… Et elle attendit, quoi exactement, le savait-elle seulement, un Comte qui ne viendrait sans doute pas… Nouveau soupir… Et des yeux brillant scrutant l’horizon… Loin très loin comme elle savait si bien paraitre depuis quelque temps.

Retour aux joutes pourtant, elle n’était pas là pour ne point voir ce qui allait se dérouler… Un oriflamme, elle n’y croyait pas… Neb… La Comtesse de Ségur… Elle passa une main dans sa nuque, mais pourtant il lui semblait que… Et bien le Limousin serait représenté… Avec une des plus belle Dame du Comté. Ewa s’enfonça dans son assisse regardant un peu mieux les couleurs portées par tout à chacun…
Gaborn
[Près de la lice, une autre forme de joute]

Je puis vous proposer ma tente si cela vous agrée. Un brasero y propage un peu de chaleur et j'ai quelques liqueurs pour finir de nous réchauffer.

Un sourire déchira l’impassibilité du Duc. Il se revoyait dans la même situation quelques jours auparavant lorsqu’il s’était s’agit de choisir entre un cheval et un coche… Encore une fois c’était à lui de décider… A lui de choisir si il souhaitait tenter la Bête Sans Nom ou pas...

En somme, de nouveau moyens pour se réchauffer semble t il répondit il presque en riant. Je serais ravi que vous m’enseigniez ceux là… Ceci complétera de fait la leçon que vous aviez commencé à me donner.

Un pas en avant, rapprochement de deux corps qui ne se touchent pas par pudeur et respect des convenances. Voix qui se baisse pour dire.
Nul doute que cet apprentissage puisse nous être profitable à tout deux.

Yeux comme des puits d’obscurité qui sondent sans vergogne les noisettes changeantes de la PSE face à lui.

Petit pas en arrière et inclinaison de la tête.
Je vous suis gente Dame… où vous le souhaitez vous la savez. Je vous l’ai même promis un jour…
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Persan
Il espérait une colère sauvage, une rage qui lui aurait mis le rouge au joue, l'aurait faite se lever et agiter le poing devant lui, mais non... il n'eut le droit qu'à un geste agacé et un sourire forcé. Il groumpfa intérieurement. Elle regardait ailleurs. Dépité, il s'assit à la place demeurée libre et joignit son regard à celui de Bilichilde, observa les jouteurs qui défilaient sans vraiment les voir.

Et vous, cher Duc, expliquez moi donc ce que vous faites ici, dans les tribunes, et pas sur la lice ! Seriez-vous donc un pleutre, qui n'oserait pas se confronter à ses congénères ?

Pleutre ? Lui ? La moutarde lui monta au nez. Il n'était pas Bourguignon pour rien.


Pleutre ! Vous trouvez donc qu'il faut du courage pour aller parader ainsi en armures ? Si j'étais pleutre, je serais certainement sur la lice. Il y a certainement moins de danger à y être qu'à demeurer assis près de vous !

Son regard se fit sombre, perdant toute trace d'amusement. Il observa de nouveau les hommes en arme et dit à voix basse, presque dans un murmure.

Et puis, nous n'avons pas les mêmes valeurs, eux et moi. Ils défilent pour rendre hommage à un Roy que je me refuse à reconnaitre. Je n'ai pas pour principe d'oublier mes principes.

Il tourna la tête vers Bilichilde, le regard brûlant.

Il ne faut pas vous leurrer... Ces parades sont parades de paon ! Elles n'ont pour but que d'émoustiller les jeunes pucelles comme vous...

Il se pencha vers elle, plongeant son regard dans le sien.

Allez, dites moi... Lequel a votre préférence ? Pour qui êtes vous ici ?
Asdrubaelvect
Sur la lice, monté sur un canasson

Anjou... la première pensée quand son épouse avait dit qu'elle voulait y aller pour des joutes, c'était du dégoût vis à vis de cette terre qu'il n'aimait pas, ou plutôt de la mauvaise réputation de ses habitants... Peut-être un peu aussi de leur dernière défaite militaire et humiliation. Le Duc avait un entendement assez manichéen, et ceux qui perdaient lame à la main étaient faibles, les autres bons. Quelques facteurs venaient atténuer son jugement, heureusement.

Tout en armure, mis à part sa tête nue, dépourvue du casque pour compléter son attirail métallique de jouteur.
Il portait l'étendard aux couleurs de tous leurs fiefs.


Cependant, il portait un brassard au loup d'argent sur champ de sable, pour rappeler qu'il joutait en ce jour pour son épouse, comme aux trois dernières joutes, du reste.
Epouse qu'il salua d'ailleurs par un hochement du chef.

Quelques secondes, il avisa les autres personnes présentes, les saluant globalement, sans s'arrêter spécialement.

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Mariealice
[Prés de la lice – Noirs contre Emeraudes]

Un sourire éclaira le visage du bourguignon suite à sa proposition et lui rendit son sourire. Pensait-il lui aussi à un autre choix qu'il avait eu à faire quelques jours auparavant. Il avait dit ne pas le regretter, pas plus qu'elle ne le faisait.

Oui, c'était à cela qu'il pensait au vu de ce qu'il dit ensuite.

Ne vous avais-je pas dit que ce n'était là que la première leçon? Sourire malicieux. J'espère être un professeur à la hauteur de vos attentes alors.

Murmure à peine perceptible, chaleur un peu plus proche, trop de monde autour et pourtant, à cet instant, le noir de jais devenait océan dans lequel les noisettes commençaient à se noyer.

Son recul la sortit de la douce torpeur qui l'envahissait et elle ne pût s'empêcher de rire.


Oui je m'en souviens. Et je ne doute que vous vous souveniez aussi que j'ai dit alors que c'était dangereux.


Main levée pour se poser sur son bras tandis que de l'autre elle lui indiquait le campement.

Je vous amène donc.


*direction le campement.

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