[RP-Joutes Angevine ] Tribune et Parade.

Mordant à pleine dent dans le petit pain , la jeune fille fut surprise par son bon goût.

Ma foi c’est fort plaisant en bouche! Moi qui pensais la saucisse de bourgogne fade et sans saveur , me voila forcée d’admettre que c’est très bon!

Petit sourire malicieux avant de dévorer le reste de la ..gâterie. Lorgnant sur son amie Bili , et la voyant prête à suffoquer , la Baronne leva les yeux au ciel.

Tu ne sais pas y faire ma pauvre avec cette saucisse! Mange donc avant que ce ne soit froid , j’ai comme l’impression que le temps va être long…
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Partie dans ses pensées un instant, Rani en sortit en entendant le cri d'un homme, un marchand! apparemment il vend des gaufres et il tombe à pic. Le bruit de la foule couvre, heureusement, les appels de son ventre, elle a faim et Occitane aussi puisque là voilà qui hèle le marchand...Et le voilà qui s'approche d'elles, il prend l'argent que lui tend Occitane à une vitesse impressionnante, avant de lui servir les gaufres dorées...et déjà il est déjà repartit, même pas le temps pour elle d'en prendre aussi

tiens tu dois avoir aussi faim que moi!

Oh que oui!! Merci!

La neige qui couvrait les alentours, rendait le cadre encore plus beau, mais le froid tenaille la jeune fille, elle en peut plus les jouteurs ne bougent plus non plus...ça y est elle s'ennuie! Puis elle porte la main à sa poche, et là un grand sourire se dessine sur son visage...une flasque! Elle l'avait prise ce matin en y mettant une spécialité à elle et une fois arrivée elle l'avait oubliée. Elle sort la flasque et la tend à son amie qui devait avoir aussi froid qu'elle et pis ça accompagne bien les gaufres ce genre de boisson et y avait pas de quoi les saouler toutes les deux...

Tiens Occi! De quoi te réchauffer!

Après qu'Occi lui ait rendu le breuvage, Rani bu à son tour jusqu'à ce que la flasque soit vide. Elle a moins froid d'un coup, elle regarde les personnes qui l'entoure, un long soupire, elle se demande si elle est seule à s'ennuyer autant...On lui avait dit que ce serait bien, qu'elle y verrait le Roy, qu'on s'y amusait. Elle ne voyait pas où se trouvait l'amusement à rester plantée, regarder des jouteurs qui ne joutent pas...Certes la beauté des destriers la laissait admirative mais ça devenait lassant.

J'espère que les joutes ne vont pas tarder car je suis glacée!

Ah elle n'était pas la seule! Décidément elle ferait mieux d'être moins curieuse, elle qui voulait à tout prix savoir comment se passaient ces « joutes » dont tout le monde parlait...Elle était servit! Ou peut être est-ce parce que les personnes qui lui en ont parlé ne se trouvait pas dans les tribunes mais sur la lice? Elle s'en voulait presque d'avoir entrainée Occi avec elle

Mouai j'espère aussi...'fin ils ont pas l'air pressés...

Persan ne remarqua pas que Bilichilde avait cessé de manger, plongé dans la contemplation de la rousse refermant ses lèvres sur la gâterie et y croquant avec une satisfaction évidente. Il fronça les sourcils à sa remarque sur une éventuelle fadeur des saucisses bourguignonnes.

C'est pour ça qu'il faut toujours goûter avant de dire qu'on n'aime pas... Je suis heureux d'avoir pu combler une lacune dans vos diverses expériences.

Il lui sourit alors qu'elle dévorait à belles dents avant de se retourner vers Bilichilde. Il fut étonné de l'attitude de la damoiselle. Elle conservait le petit pain en main mais son visage ne montrait aucun signe de contentement, bien au contraire. Quelle mouche l'avait donc piquée ?

Vous n'aimez pas ? Vous voulez un peu plus de moutarde ? Ou un peu de beurre ?

Inquiet, il l'observa.

Vous n'avez pas l'air bien... Vous avez la migraine ?

Appuyée contre la balustrade, les mains soutenant sa tête, la flechoise pensait à tous ce chemin parcouru pour venir s'ennuyer, encore heureux qu'elle soit pas venue seule. Un coup de coude la réveille, c'est Occi


"Regarde Rani .... c'est bien Gdr en bas ....il refait un tour .....il doit s'impatienter comme nous sans doute .........."

Elle se pencha pour mieux voir, en effet c'était bien Gueulederat, elle répond à son salue puis à Occi

Oui ba je le comprend bien...et je plains son cheval...

Incrédule, elle les regardait tour à tour croquer dans leurs saucisses. Soit ils étaient fou, soit elle l'était. Soit elle ne connaissait pas du tout les mœurs perverses de la noblesse, soit ils étaient normaux, et elle, dépravée. Rougissant de plus en plus au fur et à mesure qu'ils l'observaient, elle se posait un nombre incroyable de questions.

Tu ne sais pas y faire ma pauvre avec cette saucisse! Mange donc avant que ce ne soit froid , j’ai comme l’impression que le temps va être long…

Manger, elle aimerait bien, oui... Si elle cessait de penser...

Vous n'aimez pas ? Vous voulez un peu plus de moutarde ? Ou un peu de beurre ? Vous n'avez pas l'air bien... Vous avez la migraine ?

Non, franchement... Cet air inquiet qu'il affichait... Elle devait délirer, ils mangeaient, point. Et puis, déguster une si bonne saucisse, pleine de moutarde de Dijon, au beau milieu d'un endroit où l'on s'ennuyait à mourir... Quoi de plus normal ?

Non, non, ça va, merci... C'est juste que...

Trouver quelque chose à dire, trouver quelque chose à dire...

Que... rien, c'est bon, c'est tout.


Sourire revenu sur les lèvres, à nouveau, elle mord à belles dents dans sa saucisse. C'est vrai que c'est bon !

Le Duc du Berry lui avait sourit. Il s'était même incliné. Elle commençait à le connaitre. Et elle savait qu'il était peu prompt aux effusions, et que ces quelques signes étaient en ce qui le concerne une grande démonstration d'affection.

Elle retourna donc dans son fauteuil, pensive, lascive devant toutes leurs errances, se laissant choir, la mine boudeuse.
Un nouveau frisson de fatigue et de lassitude lui caressa la peau, et elle se pelotonna dans sa fourrure.

Quand un sillon sucré lui chatouilla les narines, un murmure de la princesse, de sa voix suave et rassurante. Mais rien qui ne puisse l'apaiser.
Le Roy ne viendrait pas, elle le savait. Sa mine s'assombrit.
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Syriane avait entendu parler de joutes. La voilà donc qui arrivait dans les tribunes au milieu de toute une foule. Elle scrutait les gens pour voir si elle reconnaissaient quelqu'un, quand elle apperçut Occi et Rani. Avec soulagement elle se dirigea vers elles, Syriane n'aimait pas voir que des têtes inconnues autour d'elle.

Bonjour !

Elle s'assit à côté d'elles et regarda avec de grands yeux tout ce qu'il se passait.

Zahra avait entendu parlé des joutes angevines par sa soeur Rani, elle s'etait déplacée spécialement de Lorraine, pour y assister. Elle n'avait jamais eu la chance de voir de joutes dans sa vie. Elle profita de cette évenement pour aller rendre visite à sa soeur. Elle allait surpendre sa soeur en tribune... Elle avait hâte de la revoir, et de voir les jouteurs commençaient..

Il y avait une foule incroyable, elle avait du mal à atteindre une place qui la rapprocherait de Rani. Après plusieurs coups de coude, et des regard rempli "d'excuses" envers les "poussés"; elle arriva enfin près de sa soeur, elle était avec des amies. Elle la salut...

Kikou Rani, tu as grandi ma belle? c'est le parcourt du combatant pour arriver ici en entier J'espère que je vais avoir une bonne vue d'ici, je veux tout voir moi

Elle regardait autour d'elle, c'était joyeux, tout le monde s'impatientait... et essayait de prévoir les victoires et les petites defaites...

Installée depuis un temps qui semblait infini dans les tribunes, elle attendait comme nombre de Dames pour encourager son héros.

Les joutes avaient commencé et lorsqu'elle vit Fabien se mettre en position, son cœur manqua s'arrêter, elle se crispa avec une sourde appréhension espérant qu'il ne lui arriverait rien de fâcheux.

Les chevaux s'élancèrent, les lances en avant, premier contact, dans un bruit assourdissant, le choc est fatal aux deux concurrents, ils chutent.

Dragonet court vers Fabien qui déjà se relève, il arme son maitre, l'aide à réajuster son armure et à remonter en selle.
Un bref pincement au coeur, la main sur la bouche pour retenir un cri, tout s'est passé si vite, elle n'a pas eut le temps de comprendre vraiment.

La deuxième lance démarre déjà, les chevaux semblent élancés encore plus vivement. Les lances pointées droites devant, deuxième choc.

Ce bruit du bois qui craque est insupportable aux oreilles de Noeline.
Dans une vision presque irréelle, elle voit son époux vaciller, sa lance s'est brisée contre le torse du Seigneur Ramon qui a tenu.
Fabien semble malgré tout rester en selle mais dans un dernier effort pour se redresser, finit par basculer en arrière.
La chute est brutale, cette fois le cri contenu précédemment s'échappe, elle se lève prête à .... elle ne sait que faire, il faut l'aider.
Dragonet est là et regarde Fabien qui bouge un bras faisant signe qu'il va bien.
Soupir de soulagement, elle se rassoit pour reprendre ses esprits, elle a manquer s'évanouir le pensant mortellement blessé.
Il s'est relevé juste un peu sonné, s'appuyant sur son écuyer, lorsqu'il relève son heaume, ses yeux croisent ceux de Noeline.
Elle est livide.
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[En avant dans les Tribunes !!]

Elle avait quitté depuis peu son tendre pour se diriger vers les tribunes et ainsi pouvoir regarder les joutes.
Première fois qu’elle était côté tribune, la dernière fois elle était écuyère, cette fois-ci elle est accompagnatrice…
Ela s’asseya, moult de Dames et elle…. Erf, elle n’y prêtait même plus attention même si elle tenait son rang de roturière auprès des nobles. Un mouvement de sa tête et elle cru voir Noeline… était-est-ce elle ? Avec les différentes coiffes qu’il pouvait y avoir, cela était bien difficile parfois de distinguer les personnes, qui plus est, elles ne s’étaient rencontrées que peu de fois…
Assise, elle se tourna vers la lice et regarda les différents jouteurs. Elle reconnu le blason du Seigneur de Challiers… Fabien était donc présent et Noeline devait bien être la Dame qu’elle avait entraperçue…
Ela regarda son ami faire ses premières joutes… décidément… Flex et Fabien faisaient tout deux leur première joute en ce jour.
La jeune femme regarda légèrement livide son ami faire une chute brutale et entendit une femme échapper un cri, Ela tourna la tête et vit Noeline, livide…
Un regard vers Fabien, ouf… il allait bien. Soupir de soulagement chez la jeune femme, elle se leva discrètement pour rejoindre Noeline.
Bonjour Noeline… Léger sourire. Ca fait plaisir de vous revoir, j’espère que Fabien va bien… il m’a fait une peur bleue.
Petit regard confiant vers la jeune femme avant de reporter son regard vers les jouteurs. Ce sera bientôt le tour de Flex….

Après deux chutes sans gravités, le tour de son tendre était venu. Légèrement anxieuse, les mains jointes, elle regarda…
Les lances cassèrent sous le regard encore plus livide d’Ela, le bruit sonore d’un craquement de bois et d’une chute. La main devant la bouche elle se leva regardant avec effroi son tendre chuter, puis se relever. Soupir de soulagement mais tout de même, son teint qui était légèrement teinté par le soleil du Sud Ouest était à ce moment-ci livide.
La jeune femme ne quitta pas son tendre du regard, la main toujours devant sa bouche…
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