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[RP/IG] La Chevauchée du Val qui Rit

Falco.
Sitôt commençé...

Déjà terminé..

Folie des Capitaines de Provinces. Quand il a vu Ardath ne pas recevoir réponse et les lames sortir il a compris de suite.

Mais son travail est déjà clos.
La Dame d'Azayes est fort tonitruante égérie. Le claquement indispensable au déchaînement de violence.

Son travail est déjà clos et il ne prend même pas la peine de baisser la lance de guerre qui lui sert d'ordinaire.
Les cavaliers fondent sur l'escouade de pietaille. Cette derniére resiste de façon presque admirable.
Fantassins menés par un de ces nobles sans Mérite sans doute..Officiers de palais jetés aux têtes des Ost à la faveur des calculs politiques.
Ils le protégent et parviennent même à lui offrir une piteuse fuite.

Son travail était clos dés lors le dernier ordre donné.
Superiorité des gens de cuirs sur les militaires occasionnels.

Son travail était déjà...
Le compliment de Diane serait banal échange en orée de sanglante escarmouche s'il n'y avait les yeux cerclés d'un infime anneau d'or.

Sa face d'oiseau séché se plisse d'un sourire lévres fermées.
L'instant est environné des brouhahas d'armures, du rire des vivants, des râles des blessés. Idéal pour tisser de fils reliés au cruel réel le pont enjambant leurs regards.
Ils sont le Rais et la Jehanne lui dit t'il un soir rieur.
Cette chevauchée matérialise les images de l'esprit et aucun des deux n'y resiste semble t'il.

............
Plus tard la troupe investira belles auberge et fachera le Maire en pillant son marché.
Coutume des troupes devant se nourrir en chemin. Le vin coulera à flot et demain des jeunes gens des deux sexes auront perdus pucelage ou coeur.

Lui reçoit une réponse rapide à une missive.
Car sur l'herbe gelée et dans une sacoche de soldat il a trouvé identité de leurs rustres assaillants.
Cartel est habitué. La guerre est faite de peu d'épée et de beaucoup de papier.

Citation:

Messire de Cartel,

Vous semblez bien prompt à hurler au loup et à la bavure.
J’ignore parfaitement les tenants et les aboutissants de cette affaire. Toutefois, il apparaît que plusieurs victimes sont à déplorer. Ce qui reste, au demeurant, tout à fait regrettable car si vous criez votre indignation par le biais de cette lettre, nous, nous pleurons la mort d’habitants Guyennois qui, s'ils demeurent à vos yeux insignifiants n'en restent pas moins soldats dans l’armée Guyennoise.
Je ne suis point militaire, Messire, vous trouverez donc face à vous Procureur du Roy, soucieux de la justice portée par sa Majesté. De fait, vos propos sont pour ainsi dire d’une rare violence et je gage, Messire de Cartel, que votre maîtresse les réprouvera. Justice n’est point affaire de meurtre. Il est fâcheux de constater que vous aimez à poursuivre de vos insultes un officier Ducal assermenté par le Duc ; lui même représentant du Roy en ces terres.

Je ne puis que vous suggérer d’attendre que le Duc de Guyenne soit nommé. Vous pourrez alors exposer vos doléances dans le calme et la sérénité afin que justice soit rendue.

Soyez assuré, qu’enquête sera menée afin de déterminer les véritables circonstances quant à la mort, fâcheuse et particulièrement pénible de ces hommes !

Mes salutations,

Arnaut de Chesnais,
Procureur Royal,
Vicomte de Lomagne,
Seigneur de Duras,
Seigneur de Mareuil sur Arnon.

Procureur Royal..Procureur Royal..Petit pére tu me prend pour un des gardes à dentelles..Cherches tu à te rassurer ou me faire reculer grâce à tes titres?

Il dicte une réponse et la remet à celui l'apportant.
Se retenant de faire subir à ce dernier ce qu'il fit à l'enfant apportant missive de l'Evêque Navigius à Eauzes..
En guise de complement de réponse.
Citation:

Ser de Chesnais,
Comment puis je compatir à la perte idiote de vos soldats?
Si Guyenne avait honneur elle n'aurait point honte de faire porter ses armes à son propre Capitaine.
Notre venue était annoncée par Herra, Duchesse de Gascogne.
J'ignore ou se perdent les missives scellées en votre Chateau peu glorieux.
La moindre des bonnes idées qu'aurait du avoir votre Capitaine aurait été de s'annoncer et prendre acte de nos intentions emplies de neutralité.
Il a choisi l'assaut comme lorsque vos troupes fauchent les passants sous pretexte de frontiéres closes.
A l'heure qu'il est le bougre doit se trouver non loin de Marmande.

Alors je réitére notre demande.
Qu'il soit chatié pour ses actes.
Si nulle réponse satisfaisante ne nous parviens nous le traquerons comme se traque le chien voleur de poules.
Des excuses envers Dame Ameliane et Dame Diane doivent aller de pair, ainsi que la promesse solennel de nous liberer la route jusqu'en dehors de votre province.

Salutations,
Falco de Cartel



Maintenant il peut aller voir l'Enseigne Ardath, entaillée fort traitreusement et la jouvencelle Eilith qui porte dorénavant sa premiére entaille.
Ainsi que tout à chacun.
Réorganiser les escouades. Boire.
Et bien plus tard s'ecrouler de fatigue d'avoir repoussé des pensées étranges.

_________________
Tableau de chasse de Guyenne:

Enorig
Elle avait lu les missives au conseil et avait sursauté. Sa nièce dans cette armée...... Elle avait pris la plume et de suite écrit pour lui mander quelle folie lui avait prise de pourfendre une armée de Guyenne.

Citation:
Ma nièce,

J'apprends que tu es dans une armée et que tu amène troubles en Guyenne. Puis-je savoir quelle folie te pousse à faire ceci? Je te sais assez inconsciente parfois mais là j'avoue que tu me surprend assez. Aurais-tu explications à me donner ou quelque raison? Si tant est raison tu as.

Ta tante

Enorig d'Azayes.


Elle cacheta la missive et la donna a son page, qui ayant les armées des Azayes ne serait point inquiété, avec ordre de donner ceci à Diane.
_________________
Ameliane
Quittant la Gascogne tranquillement, ils faisaient chemin vers la guyenne,

Diane a ses côtés oscilliant entre causerie légère et silence.

Améliane jeta un regard en arrière, ils étaient de plus en plus nombreux à la suivre, envie d'action? Pour certains de pitance certainement quoique qu'elle ne fut pas des meilleurs.

Mais pour les autres? Suivre une folle comme on l'avait nommé en Armagnac suscitait bien des vocations apparemment, à faire pâlir à moindre Ost officiel.
Enfin la folle ne l'était peut être pas autant qu'elle voulait bien le faire croire, étrangement dès que l'on sortait des sentiers battus même d'un brin de paille , on était déviant, fou ou dégénéré au mieux.

Curieux que personne n'ai même essayé de savoir ce qu'elle avait en tête, chaqu'un faisait des suppositions, émettait des hypothèses mais que savait il d'elle rien ou presque , cela en était grotesque.

Sans parler des fanfarons qui osaient attaqué son armée seul avec juste un bâtonnet à la main, ou cet autre qui ignorait que l'archevêque d'Armagnac était aussi celui du Béarn, un belle bande d'ânes bon à manger du foin.

Enfin peu importe , qu'ils restent tous dans leurs idées loufoques sur sa personne.

La nuit tombait, le chemin était étroit quand ....

La voix si douce de Diane se transforma en un cri à lui faire tomber l'oreille

ON DEFEND

Pied à terre, épée sortie, protégé ses hommes à l'arrière, ses grenouilles

Morbleu, armée sans oriflamme qui tentent une attaque dans l'obscurité, se défendre corps et âme, frapper avant de l'être

Silence d'un coup, odeur de sang, Falco qui vient rendre un semblant de rapport comme il sait si bien les faire.

Repartir...
Alexandre*
L'armée de Guyenne " Les Leopards Guyennois", nommée par le Duc Lachainep et conduite par le Capitaine de Guyenne avait ete lachement attaquée par une armée franche pendant le nuit ,arrivée la veille aux portes de Bazas sans aucun heurt, puisque le Capitaine de l' Ost de Guyenne avait ordonné a ses hommes de s' ecarter du chemin.

Quel fut pas l' etonnement du Capitaine de Guyenne qui vit revenir en arriere cette armée qui se disait pacifique et de passage dans la reponse a la missive qu' il avait envoyé, et attaquer l' armée de Guyenne sans prevenir alors que celle ci dormait, et tuer un à un ses soldats.

Le Capitaine aurait du se douter de la félonie de celle ci, ayant déjà par ailleurs détruit sans remord une armée en Armagnac suite a l interdiction qui leur etait faite de passer.

Mais pour cacher leurs mefaits à la vue de tous , ils prétendaient maintenant avoir ete attaqué par une poignée d hommes. Un mensonge de plus...Sachant que leur pretendu objectif etait de chattier un homme en Poitou...Un homme avec une armée de plusieurs centaine d' hommes, au moins il risquait pas de le louper..

La Guyenne touchée dans sa chair...Dont les soldats avaient été tués froidement, qui n' avait meme pas eu le temps de se battre.


_________________
Alanysfolle
[En arrivance une blonde brisée]

De lièvre nature, la blonde est.
D'humeur fâcheuse elle fulmine.
Ils feraient bien de se fier à sa mine,
Car le premier qui l'enchose, sera aussi le dernier.

Des jours de perdus. Du temps de perdus. Une boule dans la gorge. Enorme. Enorme. Enorme. Lorsque la colère se fait sourde, que l'orage gronde jusque sous les paupières, et que tout semble vouloir exploser, cris, coups, larmes et haine. Des jours qu'elle courre en vain.
Ne pas savoir. Ne pas avoir de nouvelles. La blonde la plus parfaite du royaume n'est pas bête. Loin de là. Elle a comprit qu'il en aimait une autre. Surtout depuis qu'elle a croisé le regard de cette autre.
Les mêmes cheveux d'or, une jolie taille chez elle, un regard de braise contre celui d'eau de Nys, une bouche sévère chez l'une, tendre chez l'autre.
Certes kar1 est jolie. Mais Nys est belle. Belle, adorable, intelligente, drôle, généreuse. Parfaite. Mais la perfection n'a pas sa place en ce monde. La preuve en est, elle ne demeure jamais longtemps heureuse.
Comme si perdre un enfant n'était pas suffisant. Voilà que son Chieur la laissait pour cocue.
Cocue le lièvre qui ne courre pas assez vite pour se faire larguer correctement. Elle le savait qu'en tombant amoureuse elle abandonnerait sa carapace. Si elle avait su elle en aurait gardé une partie, au moins aurait elle pu l'entendre de sa propre bouche.

Le pied tape par terre. Ca n'est pas assez. Elle a beau sauter, donner des coups dans le vide, hurler à tout va. Rien ne sort. La boule est là. Il lui fallait mieux.
Cartel dans le coin. Un maigrelet. Une taverne. Une bataille. Son sang ne fait qu'un tour. Elle dégaine son épée. Celle là n'avait encore jamais servie. Elle pourrait tester sa fiabilité sous peu. Car il est bien connu de tous que les armes de la belle ne font jamais long feu.
Une pensée pour Namay, elle prit la route, direction Bazas.
Retrouver les siens, peu importe pour le temps qu'elle y resterait. Si elle devait mourir, mieux valait demain que dans un an.
Sans une hésitation elle prit la direction de la ville.
Lances croisées à l'entrée pour un on ne passe pas. Visiblement la ville a été bien malmenée durant la nuit. Aurait-elle loupé le plus gros de la fête?
Attrapant l'un des gardes à l'entrejambe, elle fit pression sur l'homme afin qu'il la laisse passer.
D'ordinaire il n'y a pas plus douce que Nys (demandez à Zouz). Mais énervée...

S'approchant de la première taverne venue, elle croisa Eilith, la fourmi, la lotte et quelqu'inconnus. Pluie de tournées en rafale. Un verre pour la chance. Un pour le plaisir. Un pour faire joli. Un pour boire. Et un dernier pour le maudire. Lui. LUI. EUX.
Demander des nouvelles. De tous. De son maigrelet. Apprendre qu'il souhaite une maîtresse muette et docile. Encore un qui croit au père noël. Mais elle ne ferait pas deux fois la même erreur. Dorénavant elle n'aimera plus.
Mais à ses pieds ils seront tous.
Une Blonde pour les gouverner tous, Une Blonde pour les trouver
Une Blonde pour les amener tous et dans les ténèbres les lier.
Non mais!


Hum... Ba quoi? ^^
Merci Tolkien. A tout jamais.
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Dorennor
Dorennor se reposait sous la tente. Elle repensait au surnom qu’on lui avait donné un soir en taverne: l’alouette.
L’alouette, petit oiseau de nos régions nichant généralement au sol, n’a pas la couleur du rouge–gorge, ni le sifflet du pinson. Elle est toute de douceur et de timidité, elle se camouffle pour échapper à ses prédateurs. Elle n’en est pas moins courageuse même si la gentille alouette de la chanson se fait plumer.

Falco. Quel personnage étrange.

Tout à coup, elle se lève et cherche dans ses fontes le manuscrit qu’elle a emporté : le manifeste de la Terre de Navarre.
Elle lit les 8 longues pages. De ce qui paraissait si simple au début, voilà que cela se complique avec les remarques des uns et des autres.

Elle referme le manuscrit et songe à la politique, aux querelles humaines, à la haine et aussi à l’amitié. L’amitié… si liée à la confiance. La confiance….si difficile à recevoir.
Elle regarde Zouz au loin en grande discussion. Malgré tout ce qu’on lui en dit, elle lui fait confiance. Au travers de tout ce qui peut se passer, elle espère que cette amitié persistera.

Elle rouvre le manuscrit. Son regard ne s’accroche plus au texte. Elle ne connait pas assez le fonctionnement des duchés, elle ne connait même personne.

Elle range le manifeste et s’approche de Galopin. Il faut qu’elle pense à le réentrainer aux ruades et au pas espagnol si utile pour se débarrasser des fantassins.
Anne.eleonore
Elle ralentit, ralentit, encore, encore un peu, jusqu'à presque revenir là où elle était au début du voyage. Enfin pas encore assez apparemment. La cavalcade semble commencer. Le pas de chacun s'accélère, la tension monte, palpable. Elle se retient de sursauter aux premiers cris de ceux du premier rang. Il semble qu'il y a traîtrise en plus de risque de malemort. Pas vraiment bon signe.

Anne-Eléonore se pose alors deux questions lorsqu'elle sent son cheval bander ses muscles et piaffer. Rester en selle ou descendre et attendre... Elle aurait du se méfier du canasson qu'on lui a refiler au début de son périple. Il semble mordu de cohue et de batailles. C'était bien sa veine. Du coup, la distance qu'elle a gagné un peu plus tôt en ralentissant se réduit petit à petit.

Plus qu'à faire une chose, se protéger avec les dons qu'on lui a fait. C'est dire que cela doit être la première fois qu'elle fait confiance à la sphère métallique accrochée à son bras gauche.

Bling, boum, crac, hue... Euh bref. Quelques coups plus tard, y'a des corps agonisant un peu partout mais elle, n'a rien reçu. Elle va finir par croire à sa bonne étoile ou peut être même à Aristote, qui sait ?

Maintenant que tout est redevenu un peu calme... autant rejoindre sa troupe tranquillement et poursuivre sa route auprès d'eux.
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Simone_de_beauvoir
Première bataille.

Bazas est toujours aussi ennuyeuse. Dans les tavernes désertes, les chopes vides prennent la poussière, qu’essuient quelques rares voyageurs de passage. Les autochtones se font rares, à croire qu’aussi frileux que leur maire ils préfèrent rester planqués chez eux bien tranquilles. Oui mais trop tranquille, ça en devient soporifique. Inutile donc de s’y attarder.

Ça n’est d’ailleurs pas l’intention de leur belle armée, qui se regroupe à la sortie de la ville pour gagner le village voisin. Seulement, alors que leur présence ne semblait pas particulièrement appréciée, on les empêche de sortir. Simone soupire. Les militaires ne brillent décidément pas par leur logique. Il va donc falloir foncer dans le tas, quand tout aurait pu se passer proprement et en douceur. Elle regarde la Héraut s’avancer. Mais ses intentions pacifistes sont balayées du revers d’une lame dégainée, et elle rebrousse chemin au galop.

Attaque !

Simone, qui gardait les yeux rivés sur elle, retient un haut le cœur lorsqu’elle remarque ses traits déformés par la peur. Les adversaires sont-ils si nombreux ? Elle porte vivement la main à son fourreau, tire maladroitement l’épée de son fourreau. Elle ne sait toujours pas s’en servir. C’est le moment d’apprendre. Elle en empoigne donc le manche le plus fermement possible et le lève au dessus de sa tête. À cet instant juste sous son nez passe en trombe un poney enragé décidé à attaquer de front.

Gali, nooooooooooooooon !! Stop, stop j'ai diiiiiit!

Sans se laisser démonter pour si peu, Simone décide d’aller lui prêter main-forte. L’arme brandie à bout de bras, elle enfonce les talons dans les côtes de son canasson, qui file en direction de l’ennemi. L’épée tournoyante fait siffler l’air à ses oreilles. Elle s’applique à hurler le plus fort possible, moins pour effrayer l’ennemi que pour étouffer sa propre terreur.

Yaaaaaaaaaaaahhhhhhhh !!

La jouvencelle fend l’armée adversaire. Lorsqu’elle s’en est trouvée vraiment très proche, elle n’a pas pu s’empêcher de fermer les yeux. Mourir, oui, s’il le fallait, mais elle ne voulait pas voir ça. C’est donc les paupières fermées et la gorge déployée qu’elle chevauche sa monture qui l’entraîne au cœur de la mêlée, où elle agite en tous sens son arme à l’aveuglette, sans cesser de crier. Mais rapidement l'animation de la bataille s’apaise, et ose rouvrir les yeux.

Tout est calme. Elle n’en revient pas. Elle est en vie. Baissant les yeux sur les corps épars gisant alentours, elle y cherche ses compagnons. Mais non, aucune perte à déplorer de leur côté. Ébahie de leur chance, elle rejoint le reste de la troupe. L’épée immaculée est rengainée. Le Commandant n’a pas été plus efficace qu’elle, semble-t-il, ce qui la réconforte un peu. Pas qu’elle aurait aimé avoir du sang sur les mains, non. Mais on les avait attaqué, il fallait bien se défendre. Et la Châtaigne et la Sauterelle ont morflé, elles. Cornélio aussi mais ça c’est moins grave. Et puis comme ça il tiendra compagnie à son amoureuse.


Deuxième bataille.

On se compte donc. Les quelques blessés sont contrebalancés par deux fois plus de nouvelles recrues. L’armée est dons sensiblement la même au début de la seconde nuit de combat. Car les autochtones ne semblent pas daigner lâcher prise. À croire que se prendre un poney dans la tronche ne les a pas convaincu de leurs bonnes intentions. Simone soupire et secoue la tête à la manière de son cheval, lequel se remet à peine de la nuit précédente.

On avait pourtant prévenu, qu’on n’aimait pas les boulets… Dommage seulement que Cornélio ait saccagé le bel étendard, c’était encore plus clair avec. Limpide, même.

Elle regarde dans l’ombre les silhouettes des hommes se rassembler. Sans doute ne sont-ce pas les mêmes que précédemment, mais font-ils partie de la même armée, quoique l’absence d’oriflamme n’aide pas à la reconnaître.

Et après ça on dit que c’est notre armée, l’illégale…

Elle se redresse, un sourire dédaigneux aux lèvres, comme on le lui a demandé et comme elle sait si bien faire. Impossible de confondre les deux troupes, même dans la pénombre ambiante. On a la classe ou on ne l’a pas. Elle éperonne doucement son cheval pour qu’il s’avance lentement. Et, forte de son expérience récente, elle porte déjà la main au fourreau, sachant d’avance l’accueil qui serait fait à un nouveau message de paix. D’ailleurs ils n’ont plus de héraut.

Alors, de nouveau, elle brandit son épée au dessus de sa tête, et pique des deux en hurlant. Elle n’a pas vraiment eu le temps de s’entraîner durant la journée, alors autant reprendre la technique de la veille, bien qu’elle n’ait pas été très efficace elle lui a au moins permis de rester entière. Et debout sur ses étriers, elle s’approche au grand galop de ses adversaires. Simone n’ayant pas l’imagination d’Ardath qui parle de sa joie et de Saint-Bernard au cœur de l’action, le cri reste le même. Simple, mais efficace. Les soldats paraissent vaguement décontenancés, puis se décident à l’attaquer alors qu’elle tente de traverser. Elle se fait violence pour garder les yeux ouverts. Assurément elle est en progrès.

Un homme lui fait face. Sa mise ne trompe pas. Son armure et le travail de son épée non plus. Simone ouvre des yeux terrifiés de devoir combattre un grand. Les nobles savent manier l’épée, eux.

Citation:
Vous avez été attaqué par Lachainep.


Ses mains se crispent sur la sienne, qu’elle balance au hasard dans la direction du duc.

Citation:
Vous avez frappé Lachainep. Ce coup l'a probablement tué.


Hurlant de plus belle, d’épouvante cette fois, elle entend le bruit du corps heurtant le sol. Ne pas se retourner. Voilà que c’est une femme qui s’avance à présent. La main plus assurée serre le manche de l’arme qu’elle plonge dans le corps de l’ennemie.

Citation:
Vous avez frappé Daisy_1970. Ce coup l'a probablement tué.


La lame en ressort plus rougie encore. Simone y jette un regard horrifié, mais sans s’y attarder car un troisième soldat surgit de la mêlée. D’un mouvement presque mécanique cette fois, elle lui plante son arme dans la poitrine et d’une impulsion le fait basculer de sa monture.

Citation:
Vous avez frappé Atila12. Ce coup l'a probablement tué.


L’épée souillée est promptement remise dans son fourreau dès que le camp adverse ne donne plus signe de vie. Simone s’essuie le front d’un revers de manche. Sa sueur est glacée. Elle ira laver son arme, plus tard, demain, mais pour l’instant elle ne digère pas encore de la voir maculée de sang humain. Descendant à bas du cheval, elle s’agenouille à terre, une main sur la poitrine pour se forcer à reprendre une respiration normale. La tête lui tourne légèrement sous l’effet de l’hypoxie. Mais celle-ci a également des propriétés anesthésiantes, et elle s’en sent presque grisée. Un mince sourire se dessine sur ses lèvres. Le calme revenu, elle se sent plutôt en forme.

Citation:
Vous vous êtes levé du bon pied ! Vous êtes en forme et prêt à surmonter les épreuves de la journée !

_________________
Cymoril
On achève bien les chevaux… pourquoi pas les soldats ?

Elle a regardé Gali partir en trombe vers la troupe ennemie, pressé de retrouver Infortune peut-être, ou alors de s’éloigner du p’tit nouveau qui bave devant Eilith.
Inquiète la Fourmi, la moitié de la troupe tient à peine debout pour cause d’ébriété avancée. Ah ils sont beaux les conseils du maigrelet tiens…
On éperonne Bagual qui piaffe d’impatience, afin de rejoindre la Mouffette et Eilith. Si ça continue les montures feront la guerre sans les cavaliers à ce rythme…
Arrivant dans la mêlée avec le gros de la troupe, elle croise Gali et Infortune qui repartent déjà dans l’autre direction, transportant les copines blessées.

Et merdouille !

De toute façon, l’adversaire tourne déjà les talons, surpris par l’intensité du choc brutal de la charge anti-boulets…
A gauche, la rouquine du Zouz taillade à tour de bras, et laisse arriver un blessé jusqu’à la Fourmi.
L’épée étant sortie, autant s’en servir, d’un geste hiératique, pour la Mouffette et la Châtaigne.
C’est vrai quoi, maintenant la fourmi se retrouve seule dans sa section entourée des bonshommes… la poisse !

Citation:
05-02-1567 : Vous avez frappé Narumeru. Ce coup l'a probablement tué.


Sans un regard de plus, elle fait effectuer à Bagual un virage à 180°, en direction du campement…

……………………………

Finalement, plus de peur que de mal, les filles sont déjà en pleine négociation au sujet des soins.
Eilith a lâché les tenailles pour essayer d’améliorer l’état d’Ardath à grand renfort d’épée… Autant dire que tout va bien pour elles.
Même qu’Ardath en a oublié sa honte au sujet du Tam sur ce coup !

La journée se passe, tranquillement, entre deux tisanes…
Une Nys retrouvée au soir avec un plaisir non dissimulé, une blonde désabusée, légèrement aigrie sur les bords, dommage…
Faut dire qu’y a un Sombre qui craint franchement pour l’occasion. Mais un maigrelet qui doit se réjouir de la récupérer.

Et un Zouz qui plante la brunette toute seule en taverne, préférant la compagnie d'autochtones.
Sans commentaire.

....................................

A l’aube, un nouvel assaut se profile à l’horizon, avec une troupe à peine éclaircie, faisant preuve une opiniâtreté sans limite.

Sans crainte ni hésitation aucune, la charge est lancée.
Et les victimes tombent.
L’on frappe sur certaines avec un acharnement qui vire à la boucherie pure et simple au vu du grand nombre de coups qu’ils reçoivent.

Tant pis, fallait pas venir.
Et puis la Fourmi n’a aucune intention de s’attarder à Bazas, parce que cette ville la rendrait dingue à n’en point douter.
Enfin, complètement dingue.

Donc on tranche à gauche, on taillade à droite, sans la moindre charité pour les passants. Ceci dit faut être un peu neuneu pour s'trimballer comme une fleur au beau milieu d'un champ de bataille.
Et puis, la Fourmi ne fait que rendre les coups, elle n’est pas l’assaillante, donc, pas d’quartier.

Citation:
06-02-1457 : Vous avez été attaqué par Lachainep.


Celui là la manque, et poursuit sa route, allant s’empaler sur les lances un peu plus loin.

Citation:
06-02- 1457 : Vous avez été attaqué par Daisy_1970.
06-02- 1457 : Vous avez été attaqué par Atila12.


Ces deux là ont chargé à l’aveuglette et succombent idiotement sous l’innombrable écho des épées, au cœur de la mêlée gasconne.
Cymoril joint ses coups à ceux de Zouz et Simone, d’autres peut-être aussi…

Citation:
06-02- 1457 : Vous avez frappé Daisy_1970. Ce coup l'a probablement tué.
06-02- 1457 : Vous avez frappé Atila12. Ce coup l'a probablement tué.


Sans plus d’émotion que ça pour l’instant, pas qu’elle soit mauvaise la Fourmi, elle agit simplement en pleine conscience de ce qu’elle est, de ce qu’elle fait.
Elle fera son auto critique ou son mea culpa plus tard, en silence et sans témoins.
Bien contente d'être petite quand même, les coups d'épée passant au dessus de sa tête.

Plus loin, les anti-boulets poursuivent le massacre d'un duc, méthodiques.

L’heure est venue d’aller se heurter aux portes des tavernes closes pour l’instant.
Décidemment, rien n’est fait pour améliorer l’humeur de la Fourmi.
A croire que c’est fait exprès.
_________________
Diane_w_a
BAZAS, tenir le cap, droite dans ses bottes 36 fillette


Une armée hétéroclite, venue dans un BUT BIEN PRECIS, qui ne s est pas amusée à faire demi tour. Puisqu'elle a recruté tout le jour et celui d avant. Pas des centaines d'hommes, il semble qu en sus de la Peste, l'hallucination touche certain Capitaine avisé de leur arrivée imminente par courriers officiels. Venu de Marmande à Bazas, sans agrément, juste pour etre sur leur passage et les laisser continuer leur petit bonhomme de chemin.
Oui. Mais bien sur................................

Une couleuvre se fraye un chemin dans la boue du terrain, disparaissant dans un etang là plus loin. Gare aux grenouilles d Améliane parait que ce reptile en est friand...

Diane deroule un parchemin..Le relit. Fou comme les frontieres modulent les faits et leur interpretation. Comme ça arrange.




Le vélin est rangé. A l entrée de la tente, une épée et un bouclier rutilants. Néttoyés de tout ce sang.
Des choses ont été dites, ils s y tiennent. Bazas et sa mairie ils s en fichent.
Mais l'affirmer ne se necessite plus, les faits sont là. En amont. Trois duchés passés, pas un seul pillage commis.
Mort aux Bo..lets à le temoignage de ses actes. Sans avoir à en rougir.

Ils disent, ils font.

Alors ils ont fait. Ils ont exprimé des demandes, ils ont les arguments pour les appuyer.
A quoi bon tergiverser ? Mentir ?
Ils attendront fermement que soient entendues leur requete. Quand on veut quelque chose...Ils ont les moyens en plus. Quoiqu on en dise.

Si nous tergiversons nous y perdront en crédibilité. je n aime pas le vin coupé d eau.

Ca c est clair comme de l eau de roche. Alors ils se deplaceront, guettant une frontiere nord et la tête qui doit la passer. Pour enfin tomber. La determination ça compte.

Ni plus ni moins. On ne monte pas une armée avec un objectif précis pour se dédire si pres du but.
Et pour garantie ils prendront une ville en otage s 'il faut. Une annonce sera faite en ce sens bientot.

Il faut assumer parfois de tous les côtés, les uns leur fragilité, les autres leur volonté, ou encore leurs appétits par trop camouflés...C est indigeste à la longue sinon. Pour elle même..

Que le Capitaine s excuse.

La prairie de la verdure enchantée avec tout plein d elfes qui dansent c est pas ici, en France, en 1457.
Ce n est pas en baissant sa garde qu'on reste en vie. Diane bien que souvent douce et tendre le sait.
Des gens sont venus, qu elle aime et le principal outre la réalisation de l encours, c est de les garder en vie. TOUS.
Elle redige vite une réponse une réponsepour sa tante. Elle la croyait en Lorraine et est bien ennuyée de la trouver là. L affection qu elle lui porte est forte, sincère. D ailleurs en ce moment précis elle n est pas loin de ceder, le coeur plus que partagé.

Juste que Diane à meme sang n est pas du meme Comté.
Elle espere qu elle lui pardonnera. Mais elle ne fera rien pour convaincre Améliane. Le risque de voir massacrer tout le monde est trop grand.

Citation:
Ma tante,

Je ne t ai point caché mon voyage et son but. Et si le trouble est venu, c est de Marmande où ton capitaine n a pas cru bon rester. Et en Bazas où il a jugé bon de ne pas répondre à nos nombreux courriers, pour ensuite nous attaquer. Qu on puisse penser t abuser ainsi, toi erudite et si souvent feudataire, est insulte à ton intelligence. On ne deplace pas une armée pour laisser passer gentiment une autre armée, annoncée par son voisin et qui n a pas jugé bon demander autorisation.
Si on doit nous reproché un fait il est là :

Ne pas avancer dans les sentiers bien balisés pour etre immobilisés et sans autorisation.

Je te remercie de tes efforts de conseils aupres de tes voisins du Nord.
Puisse cette affaire vite se terminer. Elle est la seule issue envisageable. Il me peine deja de t attrister.
Las ma tante, je t aime, tu le sais, mais je puis te rassurer, j ai raison gardée et l esprit clair, nous sommes determinés à mener à bien notre entreprise.

Du sang a été versé des deux côtés. Il ne tient qu'à la Guyenne que l hémorragie tarisse.
Chatiez votre Félon de Capitaine qui semble en prime souffrir de visions et nous voir par centaine.

Ta Nièce.

Diane Wiatt D Azayes.



Maussade elle renvoya le page avec reponse, non sans regarder avec un pincement au coeur sa livrée. Familiale. Serait elle Azayes si elle courbait l echine maintenant ? Si pres du but. Leurs interets etaient opposés, pour Dine ça ne changeait pas le sentiment. Puis Améliane avait son mot à dire avant tout. C etait son armée.

Des têtes tomberaient encore. Ou pas. Et elle ferma sa tente d un geste contrarié. Peu dormi en vérité, restée ici au camps quand les autres festoyaient en auberge.
A organiser son prochain voyage. Prevoir de quoi relever et aider leurs blessés. Ecrire encore. Puis s endormir pensive quand même...Pour se relever une heure apres et faire ce qui avait été annoncé.

Il y a eu des morts cette nuit. Elle ne se voile pas la face. C est à vomir. Mais necessaire. Le faible on ne l entend pas. Pour l heure elle rejoint ses compagnons pour une réunion. Pale forcément.
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Ptitefleur2006


[BAZAS...au pied des remparts]

Fleur avait défendu quand elle en avait entendu l'ordre... mais que prenait-il aux guyennois.

Leur armée faisait si peur... pourtant, seule la poursuite de GRMY les animait.

Et pourtant, une armée les avait attaqués sans crier gare, ils avaient dû défendre dans l'urgence et heureusement pour eux, seuls 4 blessés étaient à compter dans leurs rangs...

Que prenait-il donc à ces hommes d'armes de les attaquer ainsi, qu'avaient-ils fait si ce n'est demander le droit de passage pour aller en Poitou.

Oufff un peu de répit... elle décida de se rendre vers la tente qui servait de taverne... elle avait soif et avait bien besoin d'un remontant...

Que ne donnerait-elle pas pour que son cher Faross soit à ses côtés...

Elle chassa vite cette idée, elle était trop en colère après ces guyennois qui n'avaient aucun sens de l'hospitalité.

Un verre... deux verres... ah ça fait du bien, se dit-elle

Elle avait besoin de se reposer des évènements passés, mais il semblait que le sommeil ne voulait pas venir... elle décida de faire un tour, histoire de voir si personne ne les attaquait par surprise...

Elle vit Diane au loin, elle s'en approcha et lui demanda :

"Diane, as-tu vu quelque chose de suspect par ici? J'avoue que j'ai l'impression qu'on en a pas fini de ces attaques surprises..."

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Eilith
Interlude - Faux départ

Grise matinée, ras la casquette, Eilith.
Ils vont tous partir, et elle va rester presque toute seule. Pis elle aime pas la halle, y a des armées partout, et les gens continuent leur bal champêtre comme si de rien n'était. Sont timbrés ces bazadais.
Et en plus, le marché ralentit sans raison, hier, elle a mis plusieurs heures pour vendre une seule miche de pain. Même les tavernes s'y mettent ! Ce matin, pas une seule qui veuille bien ouvrir ses portes.

En plus, à part eux et des pinailleurs qui se bouffent le nez, gargote quasiment déserte. Là, c'est trop, elle rentre en Gascogne, d'abord !!
Sauf qu'il lui faut une canne, elle va pas marcher en boitillant tout le long sans appui, quand même, elle va se fatiguer.
Elle quitte l'Église pour aller vers le marché. Elle regarde même pas qui vend lorsqu'elle crie sa demande.

Zouz !! J'veux un bâton !

Depuis deux jours, à chaque fois qu'elle vend ou qu'elle achète un truc, elle tombe sur Zouz. Facile de deviner qui va lui vendre sa canne. D'ailleurs ça loupe pas :
Citation:
06-02-2009 11:50 : Vous avez acheté à Zouz83 1 manche pour 8,95 écus.


Canne en main, elle peut partir! Gali boude dans son box, depuis sa blessure. Ou réfléchit. Ou se morfond. En tout cas, il refuse de se laisser monter. Saleté de poney.

Allez, de toute façon, Labrit est pas loin.

Elle dépasse l'Eglise, longe le marché, longe le marché (c'est que c'est long, quand on arrive pas trop à marcher), arrive en vue de la mairie, arrive à la mairie, essaye de dépasser la mairie...arrive... difficilement... à passer... la mairie...
Un coup d'oeil à gauche. Les portes de la ville, donnant sur Labrit.
Un coup d'oeil à droite. Les tavernes, qui semblent avoir réouvert.
Elle fait une pause, fatiguée. Traîner une jambe qu'on peut pas bouger sous peine de casser la croûte qui s'est formée et avoir encore du sang qui colle aux braies, c'est pas une partie de plaisir. Et puis il fait soif. Et elle entend du bruit dans les tavernes.
Bon, c'est décidé! Elle va aux tavernes, et demain, sûr, elle part!
Zouz83
Première soirée

Zouz était tranquillement avec Dorennor entrain de dormir sous la tente quand un bruit le réveilla. Sa belle était déjà debout et avait pris son épée pour courir dehors... D'accord Falco lui avait dit qu'ils partiraient tôt le lendemain... Mais bon le dodo c'est sacré et la ils viennent de lui brisé son sommeil.

Pas content du tout Zouz se leva les yeux encore mis clos la crottinette des yeux lui collait encore les paupières. Il chercha du bout des doigts son épée puis se dirigea vers la sortie de la tente... Mal réveillé oui très mal réveillé....

Du frais,
Très frais... Trop frais?

Zouz ouvrit un peu les yeux et regarda vers son corps. Hum oui... pas réveillé... C'était bien d'avoir pris l'épée... Mais s'habiller aurai été pas mal non plus... Nue dehors sous un froid de canard je peux vous dire que l'homme même le plus joliment doté ce retrouve avec de tout petit et tout recroquevilliés bijoux de famille.

Zouz resta un instant tout idiot dehors puis d'un coup re rentra dans la tente. Il fallait ce presser il avait pris assez de retard. Hop une chemise sur le dos, des chausse moche mais rapides a chausser pas comme les bottes de cuirs. Le voila fin près il sautille en sortant pour mettre ses braies et ne pas perdre de temps... Tombe sur le pif... Arf... Ça va pour une fois il c'est même pas fait mal la boue a amortie sa chute et en y repensant il aurai dut ce jeter directement dans la boue sa lui aurai évité de s'habiller.

Hop direction le bruit! D'ailleurs il y en avait plus beaucoup là... Bizarre. Il leva son épée et couru en avant. Puis regarda les autres qui était tous là, par terre quatre corps... Petit coup d'œil pour s'apercevoir qu'il n'appartenait pas à leurs armée. Puis il regarda Dorennor. Petit sourire elle allait bien. Par contre son épée avait l'air quelque peut souiller... Tant que c'était pas son sang dessus le brun était rassuré.

Avait elle pris goût au sang?

Deuxième soirée

L'armée toujours au porte ce fait attaquer il répliquent... Simone tape, Cymo tape, Diane tape, La blondasse tape (ala^^), La chef d'armée tape..... en gros tout le monde tape sur le bonhomme qui arrive après vérification c'était le duc... Malheureux pour lui mais c'est ça quand on ce présente pas...

Deux autres passant l'épée encore chaude... Pif paf pouf encore une lignée d'épée...
Malheureux très malheureux les voilà tous mal au points... Zouz en à pitié et s'approche d'un d'eux...

Et Bim un coup de pied dans le corps sans vie sa change rien mais sa l'amuse...

Il prend sa belle rousse par la main et retourne sous la tente la un pain sur son sommier sympa... Cadeau du destin

Citation:
06-02-2009 05:05 : Vous voyez en songe l'ange Al Lopas qui vous remet une miche de pain. A votre réveil, vous trouvez cette miche près de vous. Étonnant, non ?


Le rouge en gras est réservé la censure ici merci. {Inferno}
Anne.eleonore
Alors qu'elle entend les autres se compter et voir qui était encore debout ou pas, Anne-Eléonore reprend ses esprits doucement. Elle a préféré rester au camp comme quelques autres, pas sûre que l'ambiance des tavernes soit à son comble ici. Rien qu'en traversant les ruelles, elle avait compris que ce n'était pas ici que nouvelles connaissances agréables pourraient se faire...

Et d'ailleurs, peu importe. Elle se sent bien mieux près des tentes, un peu plus rassurée que dans la cohue de la vielle. Mais à peine remettent-ils le pied à l'étrier qu'il semble refaire mauvaise rencontre. Cela devenait une habitude mais ce n'est pas pour autant que cela la réconforte. Bâton et bouclier bien positionnés, bandeau bien serré sur ses yeux pour ne pas glisser, elle tente difficilement de tenir son bâton, son bouclier et puis l'essentiel... ses rennes. Et entre temps, il faut bien faire attention à ne pas tomber de cheval... Y'a des fois où elle se demande si elle aurait du les suivre. Et en même temps, pourquoi pas ? A la base, ce n'était pas vraiment ce qu'ils avaient prévu mais les surprises peuvent être intéressantes à vivre parfois. Du moment qu'on reste en vie...

Bref... on en était où ? Ah oui, cavalcade, bruit de sabot, lames qui s'entrechoquent, bouclier qui résonnent. Un peu dissonant mais il parait que certains s'y font. Pas vraiment son cas. Le but ? Rester en selle et en vie. Elle n'avait déjà plus ses yeux, ce n'était pas pour perdre autre chose encore !

Son destrier lui refait même le même coup que la veille, il suit la meute et le mouvement ambiant. Elle se répète mais le pense encore, c'est bien sa veine. Le bruit est assourdissant, ses repères n'existent plus. L'odeur du sang se mêle à celle de la sueur, les ondes de colère à celles de la peur. Bref... tout se mélange, et c'est étourdissant.

BOOONNGGGG !! BBOONNNG !! BOONNG !! BONG!! BONG !!

Le premier coup. Assez impressionnant. Elle ne l'avait pas imaginé comme ça. Ses oreilles ne distinguent plus rien et c'est tout juste si elle n'a pas faillit se retrouver un pied coincé dans l'étrier, la figure raclant le sol boueux... Un frisson la parcoure rien qu'à cette idée. Sauf que le second arrive, et dans un mouvement peut être instinctif, son bâton fait une rotation et atterrit sur quelque chose ... d'indéterminé. Les cris l'enveloppent et après encore un dernier bboonnnggg, elle semble glisser... glisser... et encore glisser.

La chute est rapide, et la flaque est mouillée... un autre bruit caractéristique...

CRAC !

Un bâton un ! Envolé le beau cadeau... heureusement que le sien est normalement toujours bien accroché quelque part sur une selle, au loin. Le pas de son cheval s'éloigne et d'autres l'entourent. Se servant du bouclier comme appui, elle se relève, les jupons alourdis, jurant ...

-"Lâche et maudit celui qui a osé s'en prendre à une infirme !!!"

Les mots s'envolent bien sûr. Si ça se trouve, la cible s'est évanouie plus loin, bien reçue par ses compagnons de voyage... Du moins l'espère-t-elle presque. Plus qu'un seul espoir, trouver un bon bac d'eau chaude et de quoi se vêtir avant de repartir...
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Falco.
Foutoir d'un chien de guerre - Bazas

Et..Hum?Sancte.
Bravo mon gars!


Il donne un écu au lourdaud éleveur de vache qui vient de donner la liste des soldats et officiers des Leopards de Montauban.
Décision fut prise entre Améliane, Diane et lui.
Il était contre.
Plus pour des raisons stratégiques que morale d'ailleur.
Elles ont su le convaincre.
Attaquer sans discrimination est trop inique. Cela les rabaisse au niveau de ces armées ducales massacrant les voyageurs sas prévenir ou si peu..

Cela les rabaisse au rang de bêtes tels ces Armées Franches mues par le gain et la haine.

En prenant la décision de viser et privilegier les Officiers, Nobles et autres meneurs de troupes ils ont rassuré une bonne partie des leurs.
Le massacre gratuit n'est pas leur tasse.

Son coin de vie est un foutoir.
Il a requisitionné une fermette branlante dominant les routes de Marmande et Bordeaux. L'unique piéce à vivre s'est vite encombrée d'une selle, de parchemins et cartes, de bouteilles et plats inachevés, d'un lit malmené.

C'est d'ici qu'il a distribué les consignes.
Charger et viser les tabards d'officiers, les blasons, les étendarts..
Oh..Si les trouffions ou autres tiennent tant à protéger des gens condamnés, ils en patiront.
Mais au moins en Guyenne, avant de suivre quelqu'un ils pourront l'imaginer avec une cible sur la poitrine.
Et réfléchir au fait que de marcher à coté d'une cible vous expose à des tirs perdus.

Au matin frisquet, a demi vetu et harnaché, les cuisses nues dans l'air mouillé il observe le Sud.
Souriant.
Il aurait aimé que dans son dos se prelasse une femme d'une nuit. Que la riche couverture de selle joue avec des courbes entiédies par un etreinte .
Mais seule une noria de courriers, de paysans interrogés aura réchauffé son insomnie.


Ventrejaune! Oriflamme de Gascogne!
C'est maintenant que nous allons voir de quel coté a penché la Duchesse Herra!

Epée en baudrier, Cornelio sur les talons, le Fossoyeur cavale vers le faubourg ou la troupe est installée.
(Faudra qu'il s'y fasse, même aux latrines, il est pas loin ).

Debout! Debout! En selle! Armée Gasconne! 9 chances d'alliances, une de vilénie! Allons les saluer!

On (Cornelio) lui apporte son palefroi.
On(Cornelio) Lui tend sa lance aux banneret de Cartel.
On (Cornelio) l'accompagne en portant son bouclier.

Déjà il devine l'allure de Grinvold en tête d'une mince troupe de l'Ost Gascon.
Il esperait aussi voir la trogne de Namaycuh. Tant pis.

Le moment des explications va demarrer.

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Tableau de chasse de Guyenne:

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