Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 11, 12, 13, 14, 15   >   >>

[RP/IG] La Chevauchée du Val qui Rit

Jeroen
Une nuit, et la fin du cauchemar

Il l’avait eu……. Enfin il l’avait reçu se satané pigeon qu’il attendait depuis des jours…… Il arrivaient, ils étaient là, encore loin mais si proche, enfin les voilas……

Bordeaux aura tenu 5 jours, sans faiblir, sans lâcher, avec un seul et unique espoir voir enfin cette bannière pleine d’espoir, entendre les corps et tambour annonciateur de l’Ad Gloriam Guienna……

Deux jours déjà qu’il comptait dessus, deux jours plein d’espoir a attendre ce fichue pigeon qui ne venait pas…… Il avait échangé grande correspondance avec la Gascogne, afin de trouver une solution pacifiques, pour que le moins de perte soit faite de part et part, il avait reçu bon nombre de pigeons de soutiens, d’aide encore lointaine mais en route, mais celui qu’il attendait temps, celui venant du cœur même de Guyenne, ou des hommes par dizaines se regroupaient pour venir venger leurs frères, pour rendre honneur à la Guyenne qui a été souillé par des vauriens assoiffé d’or, d’opportunistes, et sans honneur allant même jusqu'à attaquer jour de trêve dominicale……


Les renégats Gascons ne valaient pas mieux….. Certes, comme des soldats ils avaient suivis les ordres de leurs Duchesses et Capitaines, en cela, lui l’ancien soldat et Capitaine, ne pouvait rien leur reproché, mais tel des charognards, ils avaient refusé de suivre les nouveaux ordres de replis, assoiffés de sangs et de chaire qu’ils étaient……. Ils avaient sommes toutes montrer leurs vrai visage, et le fiel Grinwold, ancien soldat devenu mercenaire sans foie ni loi, n’était que l’exemple parfait de traîtrises et bassesses d’hommes qui se disaient soldat……

La lettre était là, et elle arracha au Duc un petit sourire qu’il n’avait plus depuis quelques jours déjà, ayant tellement eu peur pour Bordeaux et qu’elle tombe avant l’arrivé des renforts……


Jonas, qu’on prépare les hommes, que les blessés qui peuvent se mouvoir soient accompagné aux remparts, que chaque homme prenne un bouclier à l’armurerie, tous aux remparts, accueillons notre Capitaine Lilynight, et Kazert comme ils le méritent.

Jonas parti diffuser les ordres, et préparer l’attaque finale pendant que Jeroen termina de se préparer. Il avait comme depuis le début son uniforme, mais avait du laisser son bras droit en écharpe par-dessus.

Kazert, c’est lui qui va venir nous sauver avec Lily……

Il savait que pour son ancien Mestre de Camps quand il était Capitaine, il n’y aurait aucune pitié, que la Guyenne serait vengé, que l’honneur de la Guyenne serait rendu grâce à ces hommes…… Il savait aussi que le Capitaine Lilynight, aussi habile de son épée, qu’elle n’est belle, voulait déjà venir depuis plusieurs jours les rejoindre, et s’il aurait bien voulu d’elle pour se battre a ses cotés, il s’avait qu’il valait bien mieux qu’elle arriver avec la cavalerie…..

Il quitta le donjon du château afin de rejoindre les renforts, sourit aux hommes qui le laissaient passer tel une haie d’honneur, fier soldats qui se sont battu jusqu'à la mort pour certain et gravement blessé pour d’autres et leur souri ça et là, sachant que la joie aller bientôt faire place a la tristesse et la colère……


Avec moi mes amis, avec moi mes frère d’armes, il est temps de montrer à ces Charognards qui nous sommes, et d’accueillir nos hommes comme il se doit……

Ils plaquèrent tous leurs écu sur le bord de la palissade, faisant face à dernières ennemies encore présent, qui allaient sans doute d’ici peut fuir devant l’arriver de l’Ad Gloriam Guienna….

Etendard de Guyenne en vu……. Cria un homme au poste de Guet……

Et c’est au son des corps encore lointain, de l’espoir retrouver, que tous en chœur commencèrent a taper sur leur écus en cadence dans un tel brouhaha que le bruit devait être entendu jusqu'à Bazas et la Teste……. Il faisait presque vibrer toutes les fortifications, et sans doute que l’armée encore un peut loin devait entendre cet appel, cet accueil triomphant qui lui était réservé……..

Il eu a peine le temps de crier:
Pour la Guyenne……….

Que ses hommes hurlaient, déchaîné, et fier d’avoir tenu jusqu’au bout, coûte que coûte……..
Eilith
Retraite.

L'ordre de repli est donné, il va falloir rentrer à la maison. Eilith est mitigée : d'une part, le regret de s'arrêter si près, alors que tous les pieux ont été taillés, et que la route était bien dégagée. De l'autre, celui de savourer à l'avance la tête que vont faire certains gascons. Ils vont sentir que les enfants prodigues sont rentrés, et pas qu'un peu.

Mais y a plus urgent à faire, là. Retourner sur le champs, et embarquer les blessés.
Elle descend de son palefroi, et pour laisser la place aux plus atteints d'entre eux. C'est là qu'elle tombe sur la cruelle jouvencelle, à terre. Eilith se précipite, et commence de suite à rafistoler comme elle peut la Simone.

Elle lui murmure :
tu sais qu'avec les filles, on a fait un pari ? Celle qui se ferait blesser passerait par moi. T'as vraiment de la poisse, aujourd'hui, mais heureusement que j'ai pu m'entraîner avant, hein.

Avec beaucoup moins de tact que la baleine précédemment, mais faut dire qu'elle est légèrement plus pressée, là. Et puis elle a pris le coup de main. Elle se contente de faire au mieux, et de la charger sur le cheval.

La Châtaigne se presse, indique à d'autres des dépouilles à remorquer, y compris celle de Lorca -un bon médecin fait pas de différences entre les blessés sur les champs de bataille, d'abord-, et se dirige en vitesse vers le camp, son chargement derrière elle. Une fois là-bas, la jeune fille ira à nouveau panser les blessures de la mourante, d'endiguer l'hémorragie, et peut-être, lui dire au revoir avant son départ pour la Gascogne.
Zouz83
4 ème nuit de combat kiwi, qui non ?

Zouz c'était levé ce matin avec une petite odeur de poisson sur les mains hier il avait quelque peu amocher Lorca. Ce soir ils allaient terminer le boulot. La ville se mourrait les cadavre des défenseurs étaient en train de moisir dans la Garonne cela rendait la pêche plus simple les poissons flottant mort à la surface de l'eau souiller. Journée passer à se balader à travers les champs, l'envie d'aller en finir l'empêchais de se reposer. Peut importe d'ailleurs la fatigue des derniers jours étaient largement surpassé par l'envie de se battre de tuer et faire jaillir le sang des défenseurs tel de petits seaux percer laissant échapper leurs contenue.

Soirée en taverne tranquillement à discuter avec ses amis bizarrement il ne vit pas Simone, pas grave elle serait là ce soir c'était certain elle ne pouvait pas manquer une bataille. C'était aussi important pour elle que pour tous les autres et ça elle le savais. Tard dans la soirée Zouz rentra dans un état d'alcoolémie avancer, vacillant et chantant avec sa belle dans la rue. Ce soir ça allait être beau ils allaient pouvoir profiter d'une nuit d'amour avant une mort probable, pour ainsi dire les plus belles nuits d'amour ne sachant pas si le lendemain le ou la partenaire serait encore debout. Les deux corps se laissaient donc durant toute la nuit profiter l'un de l'autre jusqu'à leur fatidique où il fallait y aller pour aider les autres. Dore semblais fatiguer normal va t-on dire Zouz assure comme une bête...

Elle le laisse partir devant en lui promettant de le rejoindre dès que possible. Le brun vole un baisé à sa rousse après s'être habillé dans une tenue sexy rouge. Le départ était donné comme tous les soirs les boulets et l'armée de Grinwold se rassemblais en faisant front aux défenseurs. La charge fut donnée Zouz fonça comme d'habitude directement vers une silhouette. Il ne savait pas encore sur qui il tomberait, mais plus il s'approchait plus cette forme semblait féminine. À quelques mètres de sa proie il remarque que c'est encore une engrosser celle qui trouvais la plus sympa des trois et qui allait mourir ce soir sous son épée enfin c'est ce qu'il espérait. Épée lever il lui fonce dessus en criant.


Mort au grosse!!!

Son épée tape sur le bouclier de Kiwi avec force et rage celle-ci le sent explosé sous le coup encore un bouclier fait en Guyenne avec des peaux de mouton rachitique. Pas étonnant la femme tente de se défendre Son épée se brise pas de bol le fer Guyennois n'es pas meilleurs que leurs brebis. Elle est la face à lui, mise a nue par les coups précédent. Zouz laisse apparaître sur son visage un sourire sadique il voulait en finir avec les engrosser. Son bras se leva lentement suivant le sourire de ses lèvres elle était là à sa merci il envoya un grand coup en direction des abdominaux. Élan maternel sûrement Kiwi se tourna et reçu le coup dans le bras. Le sang gicla sur Zouz petites gouttes sur son visage qui le redit heureux il était dans un état second et n'avais qu'une envie faire saigner quelqu'un d'autre il se retourna et partis en courant laissant la pauvre Kiwi là par terre le bras en lambeaux.

Citation:
17-02-2009 04:27 : Vous avez frappé Kiwi09. Vous l'avez sérieusement blessé.

17-02-2009 04:27 : Vous avez engagé le combat contre les défenseurs de Bordeaux.



Pas de chance il aurait mieux fait de finir la femme plutôt que d'en chercher une autre à tuer... Pas de Simone dans les alentours bizarres elle avait pourtant l'air d'avoir envie d'en finir ce matin. Pas de Dorennor non plus ! Et la non ça ne va pas du tout d'accord pour faire des galipettes, mais si c'est pour être trop fatigué et ne pas ce battre là non. Il alla lui dire deux motsdans son appartement. La ville n'était pas tombée les deux filles ayant sûrement manqué pour finir le travail....

Dernière nuit dernières vie.

Zouz après avoir dormit peu ce leva il laissa Dorennor dans le lit ce reposé encore un peu et sortit. Recherche de Simone enclencher. Direction l'endroit le plus probable où la trouver: la taverne. Pas de signe de vie d'elle ni de personne d'autre d'ailleurs. Il se cale et attend. Châtaigne arrive, en tenue de combat... jambe nue bras nue... en fait juste un petit haut affriolant et une épée accrochée à la taille hum pas mal du tout elle en serait presque sexy la gamine! Bon plus important cette fois Zouz lui demanda direct si elle savait où était Simone pas de réponse... Vraiment inquiet le pauvre général sa Lieutnante aux abonner absente... Il se décida de partir à sa recherche à travers toute la ville.

Mais ce n'es que bien plus tard qu'il la retrouva heureux de la voir en un seul morceau il la pris dans ses bras et lui demanda si tout allait bien. Elle lui raconta tout ce qui c'était passer. Zouz lui proposa de réintégrer son groupe pour la nuit qui arrivait afin d'en finir avec les défenseurs ça allait sûrement être leur dernière chance. Mauvaise nouvelle Herra a décidé le retrait des troupes... Anatol vire toute sa section. L'armée de Grinwold est déclaré"méchante" mal grès que ce soit les mêmes qui l'ont envoyé au front... Vraiment pitoyable comme réaction les gascon avaient mis une semaine pour ce décidé à attaquer et une minute pour se retirer où est la vrai intelligence dans le tas ? Peut importe ce soir Grinwold les aiderais aussi vengeance contre les gens qui avaient blessé sa belle sûrement.

Le soir du combat pas de galipettes avec Dorennor puni et aller pêcher au lieu de combattre ce soir. Les troupes se rejoignent comme à leur habitude, Simone est là prête à en finir avec les défenseurs Zouz fière de sa lance lance la charge un peu fatiguer de la veille il fonce sur une silhouette qui n'est en fait qu'un tronc d'arbre mal coupé... Pas le temps de taper dessus pour se venger du leurre. Il se retourne et regarde où sont les autres la femme qui pète plus haut que ses reins étaient là l'épée dégoulinante.

Zouz couru vers elle, mais sans le voir elle commença à partir ailleurs. Par terre gisait un corps..... Celui de Simone.. Zouz senti ses genoux s'affaiblir il tomba auprès d'elle elle saignait le ventre, la cuisse ainsi que sa bouche laissait sortir cette couleur rouge, ce liquide de mort.... Celui que Zouz aimait à extirpé de ses victimes, mais cette fois-ci... C'était une amie... Elle avec qui il avait passé de si bon moment. Une larme coula sur sa joue il était effondré de la perte de sa Secrétaire. Il lui pris la main et la sera fort contre lui s'en était fini d'elle croyait-il avec autant de sang autour... Une fine pression sur la main elle était VIVANTE!!! Le sourire du brun revins. Il sera la main de la brune plus fort encore.

Zouz posa sa main sur le front de Simone aller pas chercher à savoir pourquoi... Juste un reflex inutile voir si elle était "chaude" ou pas. Hum de ce côté rien il pris alors son col et le déchira pressa sur le ventre pour essayer de ralentir l'hémorragie. Larmes qui coule sourire d'espoir aux lèvres la fameuse phrase: "tant qui à de la vie il y a de l'espoir" prenait aujourd'hui tout son sens. Les mains du zouz commençait à ce réchauffer sous la chaleur du sang. Peu à peu le sang coagulait.

Eilith arriva et le poussa sur le côté Zouz toujours sous le choc la regarda s'occuper de sa Simone elle savait ce qu'elle faisait la petiote du moins le brun l'espérait... Il l'accompagna au camps quand même pour pas que Simone meurt tragiquement ... Il avait étudié quelque peu l'anatomie à l'université le Zouz et connaissait donc les rudiments de la médecine. Il pourrait peut-être aider...

_________________
Staron
Il aura fallu la journée au pèlerin pour se remettre de la bataille. Pas que celle-ci fut rude ou éprouvante, pas qu'elle lui ait fait subir quelque blessure que ce soit, non. Une bataille, une bataille qui pour lui s'est réduite à un combat un affrontement, un coup un geste, un choix. Un choix qui va faire basculer sa vie, un choix dont il pressentait les conséquences, sans pouvoir les identifier.

Le soir même, il est retourné à la bataille ...

Citation:
18-02-2009 04:21 : Vous avez engagé le combat contre les défenseurs de Bordeaux.

Et contresigné son choix, du même geste ...
Citation:
18-02-2009 04:21 : Vous avez frappé Averos. Ce coup l'a probablement tué.

Et c'est à nouveau dans un lit aux draps propres qu'il se réveille, un petit bouquet de fleurs, encore plus belles que la veille, posé au milieu de la table, à quelques mètres de lui ...
Citation:
18-02-2009 04:50 : Vous avez passé la nuit à l'hôtel (coût : 1,00 écu).

Le pèlerin se lève, et, sans l'ombre d'une hésitation, prend quelques parchemins dans sa besace, et se met à écrire. Les pigeons feront plusieurs aller retours entre Bordeaux et Marmande. Le pèlerin a bien changé en quelques jours. Il sait maintenant qu'il ne pourra plus jamais la rendre heureuse.
Alors, au début timidement, puis finalement avec verve, il lui écrit toutes les horreurs dont il est capable. Sa main tremble. Il ne veut pas qu'elle gaspille sa vie avec lui, avec ce pèlerin de malheur qui l'a si souvent faite souffrir.
Les derniers mots de Lou claquent sur son coeur comme le fouet sur l'esclave.

C'est fini ... je ne veux plus jamais te revoir !

Voilà, oui ... c'est fini.


Le pèlerin se sent vide, plus rien ne l'anime. On a beau le prévenir qu'il faut partir, que le départ est donné, il n'en fait pas cas. Que lui reste-t-il maintenant ...

Sa cousine ? Elle n'a plus besoin de lui depuis bien longtemps ...

Sa marraine ... oui, sa marraine ...

Alors il se lève et prend le chemin du camp ... Quelques indications, le visage connu de Casse-bonbons ... Il s'arrête, le salue vaguement, et entre dans la tente d'Aélyce.


Aélyce ... c'est le départ
Elle relève la tête, tente de dissiper rapidement des larmes qui couvrent ses joues, pour offrir à son filleul son grand sourire dont elle a le secret.

Il esquisse lui aussi un sourire : On lève le camp ...
Elle lui adresse un petit : Aller, file rejoindre ta belle, elle t'attend
Visage fermé : Mais je ne pars pas ... Je reste avec toi

Elle passera de longues minutes à tenter de le convaincre, utilisant tous les arguments possibles et imaginables, jusqu'à ce qu'il finisse par lui dire :

C'est fini avec Lou

Silence ... elle se résigne
Il prendra soin d'elle, le temps que ses blessures guérissent ...

Après ?

Ben il verra bien ...

_________________
Ce qui compte, ce n'est pas la destination, c'est le chemin qui y mène ...
Simone_de_beauvoir
Allongée sur le sol, elle restait immobile, les yeux rivés au ciel et s’appliquant à ne pas ciller. Elle craignait, si elle fermait les yeux, de ne les jamais rouvrir. Le ciel se bleutait et s’éclaircissait au fil des heures. Autour d’elle, la bataille se poursuivait mais ses bruits étaient étouffés par celui du sang cognant à ses veines. Un acouphène sifflant lui vrillait le crâne.

Se croyant perdue elle s’appliquait à ne pas penser. Surtout pas à ce qui pourrait lui faire mal. Ses amis, ses frères d’armes, son Faust. Elle n’avait fait aucun testament, qu’aurait-elle eu à léguer ? Elle se demanda tout de même ce qu’on ferait de son corps, s’il serait pieusement enterré selon les rites aristotéliciens ou jeté à la fosse commune. Elle pencha pour la seconde hypothèse et recommença à essayer de ne pas penser. Pas si facile que ce qu’on pourrait penser, surtout pour une fille.

Mais la douleur lancinante s’atténuait lorsqu’elle se vidait l’esprit. Elle s’évadait lentement de son corps sanguinolent. Si bien qu’elle ne remarqua pas l’arrivée de Zouz. Seulement le contact de la main qu’il glissa dans la sienne avant de la serrer comme un malade. Cette brusquerie lui fit immédiatement reprendre conscience de son corps, et par réflexe elle essaya de dégager sa main. Aussitôt on la lui serra encore un peu plus. Les mâchoires crispées sous l’effet de la douleur, elle essaya de tourner la tête pour voir qui malmenait ainsi une pauvre moribonde, mais sans succès.

Alors Zouz se pencha vers elle pour lui passer la main sur le front, et une onde de soulagement l’envahit. Une larme perla au coin de son œil et se perdit dans sa chevelure. Concentrée sur la chaleur de sa peau contre la sienne, elle le regardait lui sourire en pleurant, sans pouvoir lui répondre. Il réduisit son col en charpie pour l’appliquer sur la plaie béante du flanc, qui le teinta immédiatement de rouge.

Simone grimace, laisse échapper un sifflement entre ses dents serrées. Une ombre lui cache furtivement le soleil. Quelqu’un d’autre s’est approché. Un souffle chaud lui caressa l’oreille tandis qu’une voix jeune y résonnait. Elle ne saisit pas tous les mots, mais le ton faussement menaçant lui fit reconnaître Eilith.


T’sais qu'aec les filles n’a fait un pari… C’qui s’f’rait blesser pass’rait par moi... vraiment d’la poisse, ‘jourd'hui, m’reusement qu’j'ai pu m'traîner avant, hein…

Simone sourit intérieurement, un sourire terrifié qui se demande s’il ne serait pas plus sage de s’évanouir sur-le-champ ou de mourir plutôt que de supporter les tortures de l’infirmière et de ses tenailles. Ses plaies la tiraillent violemment soudain. Elle sent l’aiguille s’enfoncer dans sa chair, en ressortir en tirant sur la peau pour la refermer. Elle se crispe, essaie de ne pas bouger, tousse. Son ventre en se contractant n’en est que plus douloureux.

Elle finit par perdre connaissance.

_________________
Kazert
l’Ad Gloriam Guienna

Une grande partie de hommes du Hâ c’était replié dans l’enceinte de Bordeaux, avec ordre de la protéger coûte que coûte. Avec comme seul espoir un renfort hypothétique venant du sud de la Guyenne.
Ces renforts, la présence d’une partie du conseil, du DUC de Guyenne, de certain noble, avaient contre tout attente donné un réel espoir et eu comme résultat une résistance héroïque de la ville de Bordeaux.

Dés qu’il avait accepté, le commandement de l’armée l’Ad Gloriam Guienna, Kazert savait qu’ils arriveraient avec deux voir au mieux un jour de retard pour éviter que Bordeaux ne tombe. Nuits et jours aidé des officiers qui n’étaient pas au Hâ , soutenu par le Capitaine, ils avaient tout mis en œuvre pour réduire ce retard. Il avait occulté tout le reste , ce focalisant seulement sur Bordeaux et la sauver, rejoindre le Duc de Guyenne et les défenseurs, laissant la politique a ceux préférant les salons que les champs de batailles.
Malgré cela il fallu ce rendre a l’évidence, Kazert avait comme toujours estimé correctement les délais.

Ils avaient parcouru quarante lieues en un temps record, eu un accrochage sans aucune conséquence pour ses hommes.
Le prêtre qui les accompagnaient avaient béni les corps inertes des pauvres victimes, avant que ceux –ci ne retournent a la terre..

Les dernières nouvelles annonçaient que Les Portes de Bordeaux étaient toujours close, que Les Gascons ce repliaient, mais rien sur L’armée Mort aux Boulets.
Kazert avait beau avoir le sang chaud et voir rouge rapidement, lorsqu’il commandait une armée, il devenait prudent !

Autour de lui, ce tenait l’état major de la Guyenne, sur la table de campagne une carte représentait les fortifications de Bordeaux et ses alentours.
Kazert avait fait servir son meilleur vin aux officiers, afin de dédramatiser le moment.
Il écoutait les ordres du Capitaine, les réflexions des officiers, il souriait tout en buvant et ce disant, que cela était magnifique, de voir cet enthousiasme.
Il pris la parole :


- Il est temps ! Il est temps d’aller a rejoindre VOS compagnons d’armes, VOS frères. Comme je vous les dis je n’ai aucun grade au sein de L’Ost de Guyenne.
- Mais je suis fière de servir la Guyenne ce jour ! Je suis fière d’être a votre tête.
- N’oubliez pas ! Pas de prisonniers ! dit il sur un ton ferme et un regard noir….Pas après ce que Bordeaux a du souffrir !

Il regarda son épouse avec inquiétude pour sa vie. Puis il ajusta sa cape et mis son Heaume recouvert de la tête d’Ours.

- EN MARCHE

Les étendards au vent, l’armée avança en ordre de combat. Kazert était a la tête de la cavalerie.



L’armée avait contourné Bordeaux, La Capitaine refusant catégoriquement de longer La Garonne et de ce présenter par le sud. C’est donc par le Sud Est que l’Ad Gloriam Guienna ce présenta .


Un frisson parcouru les premiers rangs, on pouvait voir un peu partout de la fumée s’élevaient de la ville. Kazert qui avec l’age n’avait plus une bonne vision demanda si l’étendard de la Guyenne flottait toujours sur les tours de Bordeaux. A la réponse il sourit sous son Heaume, Jeroen avait tenu. Bordeaux avait tenu.


- Incroyable, incroyable ! Je l’ai toujours dit une ville avec des défenseurs motivés et imprenable contre des armées de brigands.
- Incroyable……

Une estafette ce présenta

- MonSeigneur, le siége a était levé, les armées ennemis ce sont retirées sur La Test.

Kazert tourna son visage vers le messager et heureusement pour lui qu’il ne pouvait pas voir le regard qu’il venait d’avoir. Il du respirer pour ne pas exploser de rage, serra les dents et c’est au bout d’une minute de silence qu’il pris la parole.

- Entrons dans Bordeaux nous présenter devant le conseil et rendre hommage aux défenseurs. Qu’une unité aille au Hâ , et qu’elle rassemble les hommes valident, qu’ils ce tiennent prêt a partir .


L’armée entra dans Bordeaux, c’est seulement une fois a l’intérieur que tous purent prendre conscience de la sauvagerie des combats. Bordeaux avait tenu mais cela lui avait coûté cher.
Tout en avançant Kazert ce dit que pour chaque mort Guyennais il y aura deux Gascons de mort ; pour chaque maison de détruite ils en détruiront deux !
Pour avoir osé attaquer la capitale il fallait demander la TËTE DE LA DUCHESSE DE LA GASCOGNE.
La rencontre avec les défenseurs furent le moment le plus fort, on pouvait voir sur les visages une grande joie mêlé a une grande fatigue.

L’armée remonta la rue du sud les menant directement a la magnifique porte aux quatre tours ou sur chacune d’elle flottait l’étendard de la Guyenne.
La porte Saint-Eloi.

Le Capitaine, les officiers et Kazert ce présentèrent devant le Duc de Guyenne.
Kazert enleva son Heaume et fait étrange il arborait un grand sourire en voyant Jeroen , qu’il salua de la tête
.

- Je suis fier de toi Votre Grace, et je vois que tu as donné de ton sang. Jamais je n’aurais cru arriver et trouver Bordeaux toujours Bordeaux.
Puis posant la main sur l’épaule valide de Jeroen.

- Ah un moment j’ai cru que j’allais arrier trop tard…….les hommes rient puis Kazert reprend….Aujourd’hui tu as montré a tous ta valeur Jeroen. Tu vas pouvoir te reposer et te consacrer a la politique.

- Nous, nous allons nous occuper du reste ........il plonge son regards dans celui de Jeroen et dit.....Tu connais mes conditions !

Jeroen repond que lui, et les deux hommes s'écartent parlant entre eux..........
_________________
Garzimlebo
Depuis le 5 février il n'avait plus ri. Depuis ce jour où, conscient des enjeux et des conséquences de sa déroute, le Commandant Alexandre l'avait averti par pigeon du changement d'attitude des Boulets... Alors en mission à La Teste, et avisé du massacre des faibles troupes en faction dans l'armée du Commandant, le Sénéchal avait immédiatement prit en main la défense de Bordeaux.
Au lendemain il était à la Capitale, accompagné de celui qui allait être nommé Duc ainsi que sa compagne Rochelle et de quelques volontaires parmi lesquels le maire sortant Lorca et Jacques Rogy. Du nord était venu la garnison de Blaye, menée par le Sergent-chef Kiwi, et des civils menés par la Maire, Dame Natalys, engagés dans la police de la ville pour la plupart. Tous s'étaient unis pour édifier de sommaires défenses, et ensemble ils avaient entamer cette longue veillée d'armes... Dés les premiers jours, le sénéchal avait pu compter avec l'aide des officiers royaux Salah et Elorane. Certains des volontaires avaient profité des opportunités pour rejoindre leurs responsabilités ou leurs proches, à La Teste ou à Blaye, d'autres avaient pris tous les risques pour passer les lignes ennemies et venir soutenir la défense de Bordeaux. Tous avaient été grands, avant même que la bataille ne commence. Le soutien des maires de Bazas, Blaye et La Teste avait rendu possible ce qui avait été fait, et Garzim leur en serait reconnaissant pour longtemps.

Quand Gascons et Boulets s'allièrent, les Défenseurs de Bordeaux comptaient parmi eux le Duc Jeroen. Premier à avoir donné de sa personne pour organiser la défense, Garzim avait été le premier à tomber. La masse des assaillants était telle que sa résistance avait été vaine... L'homme qui l'avait vaincu était bon bretteur, et l'officier espérait avoir sa revanche un jour. Bien sûr, c'était là les pensées qui l'habitait alors qu'il gisait aux pieds des palissades... Lorsqu'il s'était éveillé, allongé sur une paillase dans l'hôpital de fortune qui s'était monté en urgence, on lui avait appris que sa lame avait été brisée, et que son bras droit était salement amoché. Méprisant sa santé pour un temps, il était sorti le bras en écharpe de cette infirmerie pitoyable, seul abri à cette heure pour les défenseurs tombés, prêt à poursuivre son travail. Tenir l'épée, il en était incapable à présent, et il ne se le pardonnait pas. Mais diriger le courage désespéré des combattants, tenir informer ceux qui, au loin, préparait la vengeance... ceci était à sa portée.

Et jour après jour, Bordeaux La Jeune avait tenu. Nombre d'hommes et de femmes avaient payé de leur sang cette fierté guyennoise : la bannière au Léopard n'avait cessé de flotter sur les tours du Château. Les Défenseurs de Bordeaux avaient adopté une devise, il se promettait qu'elle demeure. Advienne que pourra, jamais Bordeaux ne tombera...


En ce 19 février 1457, au sixième jour depuis le début des combats, un cri de joie avait soulevé toutes les poitrines encore capables d'inhaler l'air vicié par les résultats du siège. Les renforts étaient là, la vengeance de Guyenne était en vu, et ses messagers marchaient sous la bannière d'AD GLORIAM GUENNA. Kazert la dirigeait, lui qu'il avait connu Mestre de Camp des armées de Guyenne, lui qu'il appelait à présent le "général".
Rires... Les premiers depuis bien longtemps... Se permettant un long et profond soupir de soulagement, Garzim se sentit un instant perdre pied... Ses blessures se rappelaient à lui et la tension qui le maintenait en mouvement depuis tous ces jours s'était dissipée. Malgré tout, il alla avec le Duc et les autres à la rencontre de l'armée, et il était heureux en les voyant, "général" et duc, se donner la main ici, à Bordeaux, terre guyennoise à jamais.


Il salua sans distinction, ses frères d'armes de Bordeaux, les soldats qui marchaient à la suite du "général", la Capitaine dont la prise de fonction avait été rapide, les volontaires... Ici Guyenne était unie, et ici Guyenne commençait à se relever.
Mais ses yeux cherchait quelqu'un... un visage tant esperé, un sourire oublié... Garzim s'évanouit sans l'avoir trouvé... Isambre.

_________________
C'est parce que la vitesse de la lumière est supérieure à celle du son que certains ont l'air brillant avant d'avoir l'air con.
Enorig
Des affiches fleurirent sur le castel et ses murs et tous les poteaux:
Citation:


Aux vaillants défenseurs de Bordeaux et de la Guyenne.

Afin que votre sacrifice ne soit pas vain le duché offre un plein panier de provisions pour vous refaire des forces (poisson, viande, légumes ou fruits). Ceux qui ont vu leur santé rapidement décliner (Carac en moins) m'envoient un message (mp fofo ig avec screens et tout pour faire voir le nombre de carac à remonter environ 20 à 30 pour les 45 jours moins pour les autres).

Qu'Aristote vous offre sa bénédiction.

Gloire à la Guyenne

Enorig d'Azayes.
Cac de Guyenne.


Cette guerre coutait cher mais ils ne pouvaient faire moins pour ceux qui avaient pris les risques. Elle ouvrait déjà son registre pour noter les noms et ce qu'elel devait envoyer (par mandat à rendre rapidement)
_________________
Avygael
Résigné, le soldat, ou plutôt le récent ex-soldat gascon, finit de relire sa longue missive.
Décidément il n'était pas un homme de plume, et les derniers jours avaient été tellement chaotiques...


Citation:
A destination du Capitaine Namaycush.

C'est le coeur lourd que je vous écris. Ici en Guyenne les événements se sont largement précipités, tous ces matins je me suis levé pour défendre les couleurs de la Gascogne, et je n'ai jamais sourcillé que les ordres fussent de s'en prendre à une Armée des Boulets supérieure en effectif, ou encore d'attaquer Bordeaux. Faire mes preuves était important, si important... A moi-même, à vous, au monde entier...

Cependant ces derniers soirs, je suis rentré au bivouac après d'âpres combats, pour découvrir que j'opérais en illégalité. Un matin je manque de pourfendre le Duc de Guyenne et je m'en veux de ne pas avoir eu une main ferme et décisive, et le soir-même je découvre que je suis absolument passible de cour martiale pour avoir obéi à des ordres erronés. Un autre jour je pense que nous allons faire machine arrière, et pourtant nous sommes férocement pris à partie par les défenseurs et nous retrouvons dans l'obligation de défendre nos vies.

Je ne doute pas que la retraite est une décision mûrement réfléchie par des hommes et des femmes autrement plus aptes que moi à commander. En l'état actuel des choses, j'ai beaucoup de difficulté à l'appréhender seulement. Je ne sais pas comment j'aurai réagi si j'avais été au courant de tout celà avant de monter à l'assaut, mais c'est un décision et un choix que je n'ai pas eu à prendre par la force des choses.

Mon honneur me commande d'assumer, d'obéir, de respecter mes serments, et pourtant... La vie en caserne me semble si loin maintenant que j'ai vécu la fureur des combats, je me souviens à peine qu'une des questions de mon formulaire de recrutement évoquait la conduite à tenir en cas d'ordres contraires. Je ne me souviens même plus de ma réponse, comme est différente la vie de la recrue qui rêve de gloire et la vie du soldat dont les jours et les nuits sont marqués de sang, de tant de sang...

Ici de nombreux soldats ont été amenés à prendre des décisions irrévocables et peut-être mes actions, fussent-elles injustifiables, m'ont déjà amené trop loin. Je dois sûrement ainsi vous présenter ma démission, et m'attendre à passer en cour martiale. Prétendre qu'on ne savait pas et qu'on a été dépassé par les événements... Est-ce excusable ? Est-ce justifiable ? Je ne peux en juger ni même chercher à vous en convaincre.

A l'heure actuelle, il n'y a qu'une seule chose dont je sois sûr : c'est que vous comme moi nous sommes très inquiets pour Aelyce, votre fille que vous chérissez et la marraine que je révère. S'il se trouve que j'ai failli au Serment que j'ai prêté, et bien qu'il en soit ainsi, mais je ne laisserai pas notre Ael seule ici, et ainsi je vais rester près d'elle jusqu'à ce qu'elle se remette de ses graves blessures qui sont autant physiques que mentales je le crains...

Si le Capitaine veut me blâmer, et bien je crains que celà constitue un grief supplémentaire à retenir contre moi quand le temps sera venu.

Si le Père peut comprendre mon geste, peut-être que ce sera parce qu'il se rappelera que l'une des premières qualités qu'il demandait, c'était de faire preuve de Coeur et de Courage.

J'ai failli à mon serment, je vous présente donc ma démission et suis prêt à l'assumer, à tout assumer... Mais après avoir fait preuve de Courage sous les murs de Bordeaux, je ne faillirai pas à mon Coeur.


Bien à vous, qu'Aristote nous garde tous.
Avygael.


Le courrier relu, il se retrouva prestement accroché à la patte d'un vaillant volatile, qui partit vers son destinataire à tire-d'aile.
En le regardant prendre son envol, le blondinet ne put s'empêcher de maugréer :


Quel gâchis, quel gâchis, et le pire est-il seulement derrière nous ?
Anatol2
Départ.
Sur son cheval Solf a ses coté l'étendard de Gascogne fièrement lever, il avance tête haute et fier d'avoir servit leur duché au péril de leur vie.
Arriver à Bazas un pigeon arrive.


BON DE DIOUSSE.

Un cri jeter rapidement et il prend sa plume.
Un message au capitaine de nouveau ordre pour les deux soldats qui les suivait et qui ce sont fait attaquer.
Grosse colère et envie de les retrouver mais les ordres ne sont pas discutable.

_________________

Vis Unita Fortior
Sancte
C'est la lance souillée que Iohannes pénètre dans Bordeaux.

Juste un incident en cours de route. Combat avait été engagé contre une paire de gens à l'accent trop Gasconnant et trop hystériques pour être foncièrement honnêtes. Ceux là avaient été saignés comme des porcs, laissés pour mort, et piétinés par l'infanterie avant d'être récupérés par les hommes d'Eglise en fin de cortège, chargés de passer le balai sur ces exactions. Même chose pour Stavroguine, tombé lui aussi. A la différence que celui là n'était pas Gascon et qu'il le connaissait. Mais que vaut la parole d'un simple soldat face à une meute en colère qui réclame la tête des traîtres ? Celui là fut lynché, sans qu'il ne puisse y faire grand chose.

Le désirait-il seulement ? Pas sûr.
Il s'en méfiait également, et sa présence sur cette route, à contre-courant des forces armées, était bien trop suspect pour qu'il fasse l'impasse sur son cas.


Autour de lui désormais, toutes les lances sont regroupées. Soldats de métier, volontaires, cadets déguenillés et crève-la-faim enrôlés en hâte. Quelques chevaliers d'ordres au nom ronflant et autres relations surgies des limbes du passé. Aux abords de la ville, tous perçoivent aux visages exsangues et émaciés des résistants le calvaire qui fut le leur. Leur sensation d'isolement n'a pas du être aisée à contrer, pas plus que les pressions qu'ils ont du subir.

Au sommet des tours les étendards de Guyenne sont déchirés, comme lacérés par les lames du vent. Les hautes fortifications revêtent la suie des pierres calcinées ... La Garonne elle, emporte vers la mer son cours rendu brunâtre par le sang et la pourriture des chairs sans jamais s'éclaircir, comme si elle fut souillée par ce siège impitoyable à tout jamais. Ce matin là, toutes les particules de la Capitale semblaient exhaler une odeur nauséabonde à laquelle les habitants s'étaient vraisemblablement habitués, y compris le Duc lui-même.

Le détachement d'officiers part à la rencontre des résistants héroïques. Les soldats, eux, dressent déjà le campement, harassés par la marche forcée de ces derniers jours. Ils sont anonymes parmi les anonymes. Ils ne participeront pas aux échanges d'hommages personnels, et cela, il le comprend aisément.

Il finit cependant par croiser le Sénéchal Lebo, visage blême et bras en écharpe. L'officier scrutait le campement avec l'air d'un type shooté au manque de sommeil, le regard plus brouillon et inquiet qu'à l'accoutumée. Il cherchait quelqu'un. Iohannes n'y prêta tout d'abord pas grande attention, avant qu'il ne comprenne subitement de quoi il s'agissait.

Hélas, sur ce coup, le soldat ne lui serait d'aucun secours.

_________________

"Quand on sait pas c'qu'on veut fils, on finit par se retrouver avec des tas d'trucs dont on veut pas."
Caporal Sancte Iohannes
Zorgl
EN MARCHE

L'ordre avait claqué comme un fouet sur une tete de serpent. Incompressible.
Sur la route la cohorte semblait presser le pas à chaque minute la rapprochant de Bordeaux.
La tension et la détermination se lisaient sur les visages, guettant tout mouvement ennemi, en alerte à tout bruissement suspect.


Elle observa le ciel d'encre , pas la moindre étoile et lune absente. Belle nuit pour une approche.

Au matin , on apercut les défenses de Bordeaux . Tout semblait calme , trop mème, un silence de mort , pesant comme un boulet .Minéral.
La route se déroulait comme un parchemin vierge quand soudain d'un sentier latéral des silhouettes apparurent.

aux armes
Sitot le cri sitot une boule de mains armées se détachai sur le coté en fondant sur les corps entrevus.

Citation:
19-02-2009 04:28 : Vous avez engagé le combat contre un groupe composé de Princejean et de Sahurie.


Et si ceux là n'étaient que des éclaireurs

Elle se retourna vivement en entendant un bruit dans les fourrés . Un homme était là ,caché sans aucun doute, un homme ou peut etre plusieurs.

Alerte

Comme l'homme s'approchait d'elle sans mot dire , elle bloqua son souffle et rassemblant tout son courage , écu à la main elle porta un coup de baton à la volée, presque à l'aveugle , sur lui.

Citation:
19-02-2009 04:29 : Vous avez engagé le combat contre Stavroguine


Il encaissa le coup au visage, à l'arcade et vacilla.

Citation:
19-02-2009 04:29 : Vous avez frappé Stavroguine. Vous l'avez grièvement blessé.


Halte là

Il s'approchait encore , sans mot dire , sans cris de guerre avec la lenteur d'un fauve aux abois.

Trop tard pour réflechir, faire quelque chose vite. Frapper encore . Le mettre a terre , lui faire payer ses crimes.

Elle prends le baton à deux mains et se jette sur l'homme , en transe ,portée par la peur et la colère.

Citation:
19-02-2009 04:29 : Vous avez frappé Stavroguine. Ce coup l'a probablement tué.


L'homme tombe a terre ,le visage ensanglanté.

et si c'était une ruse de gascon , j'ai pas tapé si fort après tout , juste une pichnette bien placée , c'est ca

Citation:
19-02-2009 04:29 : Votre arme a été détruite.


Elle s'approche prudemment et l'observe . Pas un geste.Il semble évanoui.
Les traits de l'homme ne lui sont pas inconnus.

Cette personne....comme il ressemble à cet homme rencontré dans les rues de Cahors avec sa pétition.....mais cela ne se peut ...qu'aurait il fait ici seul alors que la Guyenne appelle aux armes

Déja les hommes s'éloignent, le curé ramasse les corps du couple.
Lors qu'il s'approche d'elle , elle lui fait part des ses doutes mais il la rassure en la bénissant.

Elle regagne sa lance et entre dans Bordeaux où les maigres habitants les accueillent au milieu des cadavres recouverts à la hate.

Son baton brisé à la main , le coeur serré par la haine et la douleur , elle gagne la première auberge venue pour y trouver quelque repos. Le sang poisse sa chemise . Elle jette son arme au loin et s'écroule sur le lit , ne tardant pas à s'endormir , harassée et vide de toute envie.

Citation:
19-02-2009 04:55 : Vous avez passé la nuit à l'hôtel (coût : 1,00 écu).

_________________
Voix de guyenne et gazette de Montauban

Esthete
Que la chasse commence !

Ultime soirée morose, ordonnance de plier attirail et d’filer … temps d’la pause !
Consentir à laisser éclopés et moribonds, Simone, si tu entends … l’espoir, ça du bon.
Résignation, pas un vain mot, un maux pour eux. Continuer à leur chevet, aut’ lutte en ce lieu.
S’travestir au milieu d’la cité, à venir des épisodes à l’allure dégénérée.

Sur son baliveau perché, le faciès érodé … il les voyait s’éloigner,
Compagnons d’armes, déraisonnables et déments, d’un empressement disparaître au gré du vent.
Déjà au loin, carillonnent tonalités d’armée rivale, galoches des canassons qui talonnent le sol, direction Bordal (*)
Le temps n’est plus à la raison, d’autant qu’hommes et femmes il faut escamoter au zonzon.

L’diable sans effroi, glisse sur tronc décharné par l’froid,
A la poursuite d’un diamant vert, déité qu’il a délaissé pour assouvir ses dévers,
Abandonnée, il saurait retrouver la muse et aut’ camarades sur cet échiquier à l’allure diffuse.
L’essence d’la mort arrose encore l’pays, balayer aux détours amis, achever ennemis.

Nombre est encore assidu, à vouloir indubitablement un coup d’pied au … fût,
Renaissance leur est faite, afin d’éviter qu’autochtones leur fassent leur fête.

Un chapeauté ramassé, étrange galure qui trône sur un fond d’blessure …
Nonobstant qu’une crinière dorée, veille déjà à s’qu’il soit veillé.
Errance … rime avec élégance … pas seulement, davantage croyance,
Elle est là, celle qui suit sans ombrage, de diable en roi mage,
Il vient à elle, d’ailes qui le transportent afin de faire en sorte,
Qu’amis d’antan ne deviennent contraires en ce temps.


Ton altesse … pardonne mon impudence, mais accepte mon bras,
Qui je l’espère te conduira,
En d’autres endroits,
Sordide sera la vie, les jours à venir … mais crois moi,
Aussi noir soient tes pensées, les trahisons des sournois,
Nous vivrons, n’est-ce pas là,
Ce en quoi tu crois ?


*(bordeaux au pluriel) ^^
Ameliane
Armée partie, champs de ruines, palissades en berne, charrette inutile
Les flammes sont le contraire du bien, synonyme de diablotin
Pour seuls témoins de ses batailles, quelques arbres rabourgris dressent vers le ciel, leurs branchages meurtris, quels blessés aussi
Mettre un pas devant l'autre …

Gravir les buttes de nos mystères, les temps qui effleurent, pas après pas
Se faire l'écho d'une prière, d'un jour qui meurt, d'un souffle, embrassement
Contourner la pénombre d'un amer pouvoir, dans l'abîme où sombrer, l'ignorant se fait gloire.
Abusée par l'offense, habitée de chimères, s'adosser au silence d'une lointaine misère.
Sècher ses larmes, nous les vaincrons, Mettre un pas devant l'autre …
Se lever, avancer, pas après pas. Nul n'est meneur lors de l'affront,
Ouvre la danse de nos combats.
Danse macabre sur les ersatz de la vie
danse de la vie de la vie, ou envie de destin s'approcher, s'en eloigner,
tourner la tête sur son passé, ignorer l'avenir
Virvolter au bruit des souvenirs
Mon corps se mouvant tout doucement,
Et soudain enchaîne les pirouettes et gestes tranchants,
je suis noire ou blanche, je joue de la lumière,
Des zones si obscures qu'elle m'effraie moi même,
Des zones si claires qu'elle m'éblouisse malgré moi,
Je suis la comtesse qui danse pour un sombre rituel,
Aux yeux des autres en un tour de passe-passe je ne suis plus là,
Pour me trouver chercher le feu qui ne me quitte pas
Ce chemin de souillures me conduit à l'infâme,
Mon tombeau n'est qu'usure de pensée qui me blâme.
Je suis pion de ce jeu qui ravit tant de doute,
En l'instant d'un adieu, l'abjection nous déroute.
Juste un regard les yeux voilés,une trace rouge caresse un corps.
Effleure le sang de mon épée, venge ces maux qui me dévore.
Isolée sur le bord de la route d'un songe,
Je diffère des semblables que je crois reconnaître.
En mémoire du sort affecté ,des sanglots intenables assagissent mon être.
J'ote le voilage de l'insouciance, le bruit d'errance s'entend mourir.
Je m'abreuve de mes absences, ultime chance de m'enfuir.
En ce jour où nos vœux se font fruits de lumière.
D'une grâce aux cieux, je supplie la cadence :
Ne plus craindre l'aveu d'un ultime silence.


Une voix, un regard, une question

Aussi noir soient tes pensées, les trahisons des sournois,
Nous vivrons, n’est-ce pas là,
Ce en quoi tu crois ?


Un trouble, une émotion à la tonalité

Nous verrons, chaque chose en son temps, un pas après l'autre
Jeroen
L’accueil des Héros


Parti….. Ils étaient enfin partis…….

Ce n’est sans doute pas ainsi qu’il aurait préféré les voir partir, les voir fuirent, mais quelques jours avant, et ainsi éviter le sacrifice de bon nombre de Bordelais……

Mais que pouvait il vraiment attendre de brigands, de mercenaires, de voleurs sans foie ni loi……. Rien, a part ce qu’ils de prouver là, affronter une ville à cinq contre un oui, il était là, il l’avait leur grande gueule, mais à un contre un ou un contre deux, là bien entendu, il n’y avait plus personnes…….

Ils avaient laissé derrière eux blessés, malades, infirmes, tous ceux qui auraient pus les ralentir, et c’est à cela aussi sans doute que l’on reconnaît les hommes lâches et fourbe qui ne voit que profits et gains, quand d’autres ne pense qu’a honneur et fierté…..

Ils avaient levé le camp en toute hâte, quand le vacarme des Ecus du Château c’était mêlé aux premiers étendards, aux premiers soldats et aux cors qui sonnait au loin encore….. De dernières lances furent lancées des remparts vers les fuyards qui détallaient en grande hâte comme des lapins levé à la chasse……

Les premiers hommes étaient maintenant en vu, sur tous les remparts et dans toute la ville une clameur forte et entraînante se dispersait, et partout autour de lui, des rires des cris, de la joie….. C’était la première fois qu’un tel enthousiasme avait parcouru cette ville depuis son arrivé, quelques jours avant, qui lui parurent déjà une éternité……

C’est à ce moment là, que la grande chape de plomb qu’il avait sur ses épaules depuis plusieurs venait enfin disparaître, enfin de le laisser profiter du bonheur et de la joie de la délivrance de Bordeaux…….

Nul doute qu’une grande page de l’histoire de la Guyenne viens de s’écrire, et que ce n’est pas de si tôt qu’on oubliera le siège de Bordeaux et ce 19 février 1457 au petit matin, ou Bordeaux fut enfin libéré et ou, tout le monde pourra dire : Ils ont tenu……

Il était maintenant temps d’aller accueillir la cavalerie comme il l’aimait a l’appeler, ceux qu’ils avaient tellement attendu, et dont beaucoup n’ont pas eu cette joie de voir arriver……

Des embrassades, des félicitations, des échanges fraternels, tout Bordeaux respirait un parfum de paix, d’amitiés, de solidarités, de fraternités.

En descendant lui fit un signe au Sénéchal Garzimlebo, rencontré quelques jours avant en tavernes, ou ils s’étaient promis de passer plusieurs longue soirée cote à cote a repousser l’ennemie, mais la blessure rapide du Sénéchal ainsi que celle du Duc au troisième soir ne leur laissa pas partager temps de moment d’affrontement que cela, mais cette journée là, cette délivrance, ils l’avaient tout deux tellement souhaiter et appeler…….

En descendant les dernière marches qui le séparait encore des libérateurs, il ne pu s’empêcher d’avoir une pensé ému pour tout ceux tombé pour Bordeaux, pour la Guyenne, qui malheureusement n’était pas là pour partager ce moment de grand bonheur ici même avec eux…….

Il s’approcha de Kazert qu’il avait enfin aperçu sous sa tête d’ours, et s’approcha de lui….. Il lui sera la main gauche vigoureusement, la droite n’étant toujours pas en état et il sourit a ses paroles……


Aurais tu douter de moi Kazert ???? Tu avais quand même pas oublier que je suis un soldat comme toi non ???? Il lui sourit…. Mais je dois avouer que je suis heureux de te voir là, on a passer de sacrées moment par ici, mais je te l’avais dit, on tiendraient jusqu'à dernier, jusqu’à votre arrivé…….

Il rit de bon cœur et lui rendit la tape dans le dos….

C’est bon de vous voir tous là, je n’aurai jamais pensé être un jour tellement heureux de te revoir….. Pas eu trop de soucis en route? .

Il lui sourit et repoussa de quelques instants sa demande d’aller à l’écart pour organiser la chasse aux ennemies……

Un instant mon ami je te pris…..

Il trouva un gros tonneaux juste a coté de lui, qui était la sans doute pour renforcer les barricades, et sauta d’un coup dessus, obtenant ainsi une vu d’ensemble de la cour et en surplombant tous les hommes et femmes présentes……[/i]

Mes amis, mais frères, Bordeaux à tenu, Bordeaux est libéré, la Guyenne, notre terre est liberé…..

Que tous autant que vous êtes, hommes, femmes, enfant, soldats, vous vous rappeliez jusqu’à votre mort qu’en ce 19 février 1457, la Guyenne c’est uni, les ennemies ont étés repoussés, et notre honneur nous a été rendu.

Des hommes vont repartir ce soir pour traquer, détruire et chasser hors de Guyenne nos ennemies, pour rendre justice a nos frères et sœur morts aux combats……

Que jusqu’à leur départ le vin coule a flot, la musiques et les danses remplacent les armes, et le sang, que la fête en l’honneur de nos sauveurs soit grandiose…….

La Guyenne était morte, la voila relevé, et plus vivante que jamais, Vive la Guyenne…….


Il s’esquiva ensuite avec Kazert et le Capitaine dans son bureau dans le donjon afin de finaliser les derniers points encore en suspens, non sans avoir pris au préalable une bonne rasade de vin…….
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 11, 12, 13, 14, 15   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)