Alanysfolle
Allongée elle observe le ciel.
Les nuages défilaient lentement ce matin là. Un joli soleil pâle brillait non loin, illuminant le ciel de ses rayons. Autours d'elle quelques oiseaux chantaient, sentant se profiler au loin un printemps qui ne tarderaient à venir. Et elle, dans son fossé attendait que le temps passe.
Elle laissa ses souvenirs vagabonder au rythme des caresses qu'elle faisait à son emplumé.
Des mois auparavant. Lorsque Zoko était encore belle et que l'alcool coulait à flot, lorsqu'elle tenait son journal et que Liam l'agaçait au plus haut point. Elle tombait toujours amoureuse de ceux qui l'enquiquinaient. C'était maladif chez elle.
Elle repensait aux fossés de cette époque là, des longues nuits d'amour, de passion, de caresses et d'ébats.
Lorsque ses cuisses brunes allaient et venaient entre les siennes pâles, ses doigts marquaient sa peau d'ébène, que ses dents se plantaient dans une épaule pour que les cris ne viennent pas réveiller le camp endormie.
Elle se refit les conversations qu'ils ont eu ces soirs là, de rêves de brigandages, d'amour libre et sans contrainte, personne ne les sépareraient jamais.
Se redressant, elle passa une main dans ses longs cheveux blonds, enlevant la terre de la nuit et s'étira. Aujourd'hui, elle n'avait plus que son blason pour lui rappeler que si elle avait choisit Liam des semaines auparavant, elle n'en serait pas là. Avoir cru en un maigrelet avait conduit la perte de son couple. Songeuse elle se dit que ça n'en valait vraiment pas la peine.
Hier elle s'était battu, hier elle avait transpercé un homme qu'elle ne connaissait pas, comme une dizaine de ses compagnons. Comme des monstres assoiffés de sang ils s'étaient jetés sur lui, le rouant de coup, ne laissant aucune chance à ce pauvre homme de s'échapper. Le sang giclant de partout, elle en reçu sur sa langue tandis qu'elle allait enfoncer l'épée une nouvelle fois dans son corps.
Ca l'avait calmée. Elle avait eu l'impression de planer quelques secondes, de les voir comme des chiens autours de leur proie, et... avait tourné les talons.
Ca n'en vaut pas la peine...
Alors elle était rentrée se laver. Se débarrasser de tout ce sang. Sachant que plus tard elle en ferrait à nouveau couler. Mais qu'importe. Elle était rentrée, débarrassant ses longs cheveux de toute cette défection, pleurant ce qu'elle était devenue, et s'effondra sur le sol, silencieuse.
Assise dans son fossé, elle serra les poings, revit l'homme implorer grâce du regard, et vomit. S'écoulant d'elle la haine de tout ça. La haine de sa propre bannière. De tous. D'eux et de son maigrelet aussi. S'essuyant la bouche d'un revers de manche, elle se leva, attrapa ses armes et laissa ce fossé.
Comme tous les autres.
Dorénavant elle dormirait dans un lit.
Plus personne ne lui dicterait sa conduite. Levant le visage vers les cieux, elle sourit en priant Cornelulus de lui donner le courage et la force de tenir. Plus personne ne ferait d'elle sa chose. Cartel elle est mais pour elle uniquement. Elle se battra pour ça à sa façon. Et pas selon les désirs de falco, elle s'en fait la promesse.
Et demain...
Demain on verra.
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Les nuages défilaient lentement ce matin là. Un joli soleil pâle brillait non loin, illuminant le ciel de ses rayons. Autours d'elle quelques oiseaux chantaient, sentant se profiler au loin un printemps qui ne tarderaient à venir. Et elle, dans son fossé attendait que le temps passe.
Elle laissa ses souvenirs vagabonder au rythme des caresses qu'elle faisait à son emplumé.
Des mois auparavant. Lorsque Zoko était encore belle et que l'alcool coulait à flot, lorsqu'elle tenait son journal et que Liam l'agaçait au plus haut point. Elle tombait toujours amoureuse de ceux qui l'enquiquinaient. C'était maladif chez elle.
Elle repensait aux fossés de cette époque là, des longues nuits d'amour, de passion, de caresses et d'ébats.
Lorsque ses cuisses brunes allaient et venaient entre les siennes pâles, ses doigts marquaient sa peau d'ébène, que ses dents se plantaient dans une épaule pour que les cris ne viennent pas réveiller le camp endormie.
Elle se refit les conversations qu'ils ont eu ces soirs là, de rêves de brigandages, d'amour libre et sans contrainte, personne ne les sépareraient jamais.
Se redressant, elle passa une main dans ses longs cheveux blonds, enlevant la terre de la nuit et s'étira. Aujourd'hui, elle n'avait plus que son blason pour lui rappeler que si elle avait choisit Liam des semaines auparavant, elle n'en serait pas là. Avoir cru en un maigrelet avait conduit la perte de son couple. Songeuse elle se dit que ça n'en valait vraiment pas la peine.
Hier elle s'était battu, hier elle avait transpercé un homme qu'elle ne connaissait pas, comme une dizaine de ses compagnons. Comme des monstres assoiffés de sang ils s'étaient jetés sur lui, le rouant de coup, ne laissant aucune chance à ce pauvre homme de s'échapper. Le sang giclant de partout, elle en reçu sur sa langue tandis qu'elle allait enfoncer l'épée une nouvelle fois dans son corps.
Ca l'avait calmée. Elle avait eu l'impression de planer quelques secondes, de les voir comme des chiens autours de leur proie, et... avait tourné les talons.
Ca n'en vaut pas la peine...
Alors elle était rentrée se laver. Se débarrasser de tout ce sang. Sachant que plus tard elle en ferrait à nouveau couler. Mais qu'importe. Elle était rentrée, débarrassant ses longs cheveux de toute cette défection, pleurant ce qu'elle était devenue, et s'effondra sur le sol, silencieuse.
Assise dans son fossé, elle serra les poings, revit l'homme implorer grâce du regard, et vomit. S'écoulant d'elle la haine de tout ça. La haine de sa propre bannière. De tous. D'eux et de son maigrelet aussi. S'essuyant la bouche d'un revers de manche, elle se leva, attrapa ses armes et laissa ce fossé.
Comme tous les autres.
Dorénavant elle dormirait dans un lit.
Plus personne ne lui dicterait sa conduite. Levant le visage vers les cieux, elle sourit en priant Cornelulus de lui donner le courage et la force de tenir. Plus personne ne ferait d'elle sa chose. Cartel elle est mais pour elle uniquement. Elle se battra pour ça à sa façon. Et pas selon les désirs de falco, elle s'en fait la promesse.
Et demain...
Demain on verra.
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