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[RP/IG] La Chevauchée du Val qui Rit

--Hunginn
Mort et Sommeil, ces doux jumeaux.



Rien d'étonnant à ce que l'on ne puisse trouver le second en provoquant le premier sans aucune modération.



A Bordeaux, la population gronde d'un mécontentement assourdissant. Celui du ventre. Les gargouillis s'élèvent en ville Bordelaise comme magistral requiem, concerto des plus menaçants lorsque l'octave du digestif atteint des degrés de gravité aussi critiques. Du S.I. des premiers jours, l'on est passé au Ré (olé), et déjà les assiégés en ont plein le Do.

Les Bordelais, peu habitués à la faim, découvrent la verticalité pétrifiante de ce nouveau précipice qu'ils minimisaient jusqu'alors, faisant ce qu'ils savaient faire le mieux: dauber la gueusaille et ses mineures afflictions. Au jour d'hui, ils traquent montures où qu'elles se trouvent et les abattent pour les protéines juteuses de leur viande gorgées des vitamines que renferme leur sang. Mobilité ne sied guère à ceux qui menacent d'y rester de toute façon, et tous les détraqués de l'estomac l’ont bien intégré.

Pour de nombreuses âmes pourtant, mise en bière ne saurait tarder. Mères protègent tant bien que mal leurs enfants de l'alcoolisme de leur mari. Elles souffrent donc d'ecchymoses avant de subir l'affront du pillage et du viol. Gamins des rues rapinent pour faire la nique à l'inflation. Ceux qui se font prendre, se font pendre, lorsqu'ils ne sont pas saignés en toute impunité pour la commodité du modus operandi. Au ras des pavés gorgés de merde et d’urine pleurent les jeunes filles délaissées par des parents morts ou disparus, souvent les deux. Leur nez coule spontanément d'une morve jaunâtre alimentée par la rivière de larmes dans laquelle se noie toute existence de miséreux. Et ils en sont.

Face à la dramaturgie atroce de la vie Bordelaise, Aristote ne fait plus office d'épouvantail aux anges de l'horreur. Déjà, corbeaux, corneilles et freux obscurcissent le ciel, et parmi eux, Hunginn le Sage, qui vient s'enquérir de lui même du climat d'une bataille décisive dont il ne saurait confier le précieux rapport à ses modestes subordonnés.

En les murs, l'agitation macabre fait délirer ses indicateurs funèbres. Le charognard se délecte à l'avance du festin qui va lui être offert. La ville est austère, le drame présent, le désespoir palpable.

Dehors ...
Ah oui, dehors.
Il les avait oublié.
Envahisseurs sans grand intérêt, partagés entre bécots théâtralisés sur la ligne de crête toujours changeante des clichés bouffons les plus en vogue, petits pogroms entre amis, et autres futilités de grande classe.

Sûr. Ce n’est qu’un détail.
Mais Guyenne ne pouvait avoir que les conquérants qu'elle mérite !
Cesaire_h
Plus tard...


Bien plus tard, calé dans un creux de bosquet somairement aménagé, corps chaud blotti contre le sien, sur le fil de respirations qui reprennent un rythme normal, Césaire revient de cet état passager.L'oubli total recherché et trouvé à se perdre, dans les bras et le ventre d'une femme. Appréciable ce doux parfum, quand le charnier derrière les remparts devient perceptible, agréable une peau douce quand les corbeaux croassants gravitent au dessus des toits de la ville. Surtout quand on ignore si on sera vivant au lendemain.
Dure réalité de la guerre, chaque soldat,chaque homme de guerre le sait.
Un siège c'est la paralysie, l'isolement et la mort.
Lui il rompt le pain rond, chaud et doré, y glissant une tranche de viande.
C'est pas que ça fait lui fait rien, ou que ça lui fasse plaisir...Juste que c'est la vie ma pauvre lucette. Froid, pragmatique, il a fait son boulot, neutralisé encore une cargaison de ce pain qui fait cruellement défaut.
Il sera distribué aux soldats de l'armée...Ces branques, ces huluberlus, foutraques pour les uns, ridicules pour les autres, qui tiennent une capitale.
Césaire comprend...
L'amertume plane dans l'air, accompagnée des battements d'ailes de ces oiseaux funestes.
Il ne tient qu'au Conseil que tout s'arrete.
Pour le moment, repu comme un bienheureux, une courbe des plus vallonée sous les doigts. Il reprend ses esprits, tend la moitiée de la miche à sa fourmi...


Tes miches sur le marché...Ouaip, necessité fait loi. Je savais que tu me garderai celles ci au chaud. Sans prix. Je t'assure que tu peux te passer de conseils....

Un sourire, déjà temps de reprendre le cours des choses, le soir tombera encore tôt. Il a ecrit aussi à ce minable Neils au sujet de son chantage à la mort. La fourmi n'est pas pour lui. Qu'il creve n'y changera rien. Pitoyable etait sa lettre. C'est césaire qui répond.

Citation:
Salut..Touchant tout cela, le coup du "je me meurre".. Pathétique à en inspirer la pitié..Et la culpabilité pour celle que tu dis aimer..
Oublie la, fous lui la paix. Ecoute moi bien petit.
Si tu dois crever, fais le en silence sans accabler la fourmi.MA femme je pense que t'auras saisi.
Même si cette lettre me met un gros doute.

Tu aimes, elle t'aimera jamais.
L'histoire s'arrete là. C'est C'est la vie tu vois.

M'oblige pas à venir t'achever et garde tes poumons pour prier ton dieu.

A bon entendeur...

C.




C'est que l'amoureux transi commence sérieusement à les lui briser menu.
Il voit passer au loin, le petit sacristain et sa silhouette fine de gamin fuyant la ville.
Dans la capitale on entend pleurs, cris, lamentations et harengue des putains en mal de clients.
Ils ne leur trouveront bientôt que la peau sur les os et charmes soldés, au rabais. Quand à violer ces dames Bordelaises, faudrait pas trop réver et esperer dans la capitale.
Faudrait vraiment avoir la dalle.

Césaire s'enfile sa part, rassassié autant qu'on peut l'être.

Comme tous les soldats de cette armée d'envahisseurs. Faudrait vraiment les payer. Manque de bol, la ville est ruinée.

_________________
Simone_de_beauvoir
Assise en tailleur sur le chambranle de la fenêtre de sa petite maison bordelaise, elle laissait son regard errer du ciel écru à la missive étalée sur ses genoux, parfaitement lisse à force d’être lue et relue. Le calame tournoyait entre ses doigts et à ses côtés attendait toujours le parchemin vierge. Vierge aussi le ciel dégagé de tout nuage dans lequel ses yeux se perdaient, légèrement plissés sous l’effet de la luminosité. Sous le même effet ils s’humidifiaient, oh, à peine, et certainement pas pour d’autres raisons.

Détournant la tête du soleil, elle se passa rageusement la main sur sa figure. Elle qui se plaignait depuis quelques jours de s’ennuyer à mourir, risquait de manquer le début du combat simplement parce qu’elle s’obstinait à relire cette lettre sans savoir qu’y répondre. Une putain de lettre adressée à l’Emmerderesse qu’elle était, et signée Zophia.

Quelques hurlements lui parvinrent des remparts où devaient déjà se masser ses compagnons, tandis qu’elle restait entre les murailles. Elle su qu’il lui fallait les rejoindre, mais ne pouvait encore se décider à partir au combat sans avoir répondu, incertaine de pouvoir encore le faire après la bataille. Quelques lettres furent griffonnées, et aussitôt barrées. Ma… Non. Rou… Non. Elle s’énervait sur ses ratures, si bien que le parchemin en était abimé. Elle le racla brutalement, et retrouva l’abîme de la page blanche. En soupirant, elle se décida à laisser sa lettre sans en-tête. Après tout, elle le saurait bien que c’était à elle qu’elle écrivait.


L'Emmerderesse a écrit:
T’inquiète pas trop pour moi, tu sais que je suis solide, et puis selon Falco pour être apte au combat il faut picoler pour que l’ennemi ne puisse prévoir nos attaques, et rester chaste pour conserver son énergie pour le combat. Je crois bien être la seule à suivre ses ordres à la lettre, Eilith exceptée, enfin j’espère, quoiqu’en ce moment ça ne m’étonnerait même plus d’elle. Bref ça baisouille dans tous les coins, je suis bien contente d’avoir pris une petite maison à l’intérieur des remparts sans quoi je ne pourrais pas fermer l’œil. Mais du coup mon énergie vitale je la garde bien en moi et le premier qui m’embêtera se la prendra en pleine poire. Alors tu vois, ce n’est pas encore aujourd’hui qu’on aura ma peau.

Elle se redressa en riant nerveusement d’elle-même, se demandant qui elle essayait de convaincre, puis reprit son calame.

L'Emmerderesse a écrit:
Je me doute que sans nous Labrit doit être bien vide, mais je t’assure que ce n’est rien à côté d’une ville neuve comme Bordeaux. Tu devrais d’ailleurs aller jeter un œil à Mont de Marsan, puisqu’elle a aussi été créée. Des tas de nouveaux arrivants doivent y avoir besoin d’un coup de main.

Je vais te laisser pour partir au combat. Je ne voudrais pas qu’il commence sans moi. Pas que je tienne à crever mais je ne veux pas abandonner les autres. Salue Ghislaine de ma part, j’espère te revoir bientôt. Pour le reste… Pour le reste tu sais que je ne suis pas le mieux placé pour en parler. Tu sais ce que je pense de l’amour et de ses faiblesses. Je n’aurais qu’une chose à te dire : prends garde à toi. L’inconnu est attirant, je le sais. C’est bien ce qui m’attire dans les voyages. Mais le mystère peut aussi être dangereux. Aussi je


Un grand cri la fit sursauter.
En selle! Montrez leur ce qui les attend! Le calame dessina un grand trait qui éclaboussa d’encre noire la fin de la lettre.

Sang de Christos ! Ils vont partir sans moi !

L'Emmerderesse a écrit:
peux pas en dire plus pour le moment au revoir !!


Elle fourra les deux parchemins dans sa poche et sauta directement par la fenêtre pour courir en direction des remparts sans même penser à enfourcher sa monture. Et alors qu’elle rejoignait enfin ses acolytes, trois défenseurs profitèrent lâchement de son essoufflement pour lui tomber sur le coin du nez.

Citation:
12-02-2009 04:34 : Vous avez été attaqué par Flomysterio.
12-02-2009 04:34 : Vous avez été attaqué par Obakhan.
12-02-2009 04:34 : Vous avez été attaqué par Shinoh.


Aaah… Mais ! Bas les paluches bande de sagouins !

Elle dégaine vivement son épée, qu’elle passe sans vergogne au travers du corps de Flo, dont elle estime qu’il ne mérite pas mieux.

Citation:
12-02-2009 04:34 : Vous avez frappé Flomysterio. Ce coup l'a probablement tué.


Na ! Crève, minable. Ça t’apprendra à mettre en doute mon honneur.

Elle pare les coups d’Obakhan, hésitant à lui infliger le même sort. Pas si facile d’occire froidement quelqu’un avec qui vous avez bu des canons en taverne. Alors elle le repousse d’un grand coup de bouclier, laissant aux autres le soin de se charger du sale boulot. Et voilà que deux autres lui tombent dessus à bras raccourcis.

Citation:

12-02-2009 04:34 : Vous avez été attaqué par Sindan.
12-02-2009 04:34 : Vous avez été attaqué par Mariejane.


Elle sent sa fameuse énergie vitale se transformer peu à peu en pulsion destructrice, le sang battre furieusement à ses tempes, et elle lève son arme qu’à deux mains elle assène sur la crâne de son premier assaillant. Pas de quoi le tuer, juste l’abrutir un peu. Par contre la greluche, là, elle a une tête qui ne lui revient pas. Mais alors vraiment pas. Le genre tête à claques. Sauf qu’à défaut de claques, aujourd’hui, ce sont des coups d’épée qu’elle se mange.

Citation:
12-02-2009 04:34 : Vous avez frappé Mariejane. Ce coup l'a probablement tué.
12-02-2009 04:34 : Vous avez frappé Mariejane. Ce coup l'a probablement tué.
12-02-2009 04:34 : Vous avez frappé Mariejane. Ce coup l'a probablement tué.
12-02-2009 04:34 : Vous avez frappé Mariejane. Ce coup l'a probablement tué.
12-02-2009 04:34 : Vous avez frappé Sindan. Vous l'avez grièvement blessé.


Épuisée, elle lâche son épée et se laisse tomber terre, à genoux aux côtés du corps ensanglanté. Ses cheveux poisseux de sueur lui collent au cou, elle les repousse d’une main qui laisse une grande traînée de sang sur son visage, mais elle y prête à peine attention. Sa respiration s’apaise. Le combat lui a permis de se défouler. Un sourire bienheureux éclaire son visage. Elle se sent sereine et détendue, assise par terre le cul dans la boue et le sang
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Zouz83
Zouz avait passé une belle nuit, mais dès le début de la journée les prémisse d'une envie de tout claquer arrivèrent. Promesse de la veille non tenu, promesse que le lendemain elle ne seront pas plus non plus. Il en avait sa claque...

Suivre la troupe oui... Cela il le faisait... Mais là, plus par obligation qu'autre chose. Quitter l'armée revenait pour lui à récupérer trois procès dans les dents. Trois procès ce n'est qu'un de moins qu'il n'a déjà eu, mais le soucis aurait été d'avoir les trois en même temps...

Humeur pourri par le début d'une journée puis la Simone en remis une couche.. Cinglé... Oui il l'était, mais là aujourd'hui il n'avait vraiment pas ni besoin ni l'envie d'entendre ça. Passage en taverne pour se changer les esprits. Une blondasse qui comme à son habitude quitte la taverne dans les cinq minutes après son arriver. Ça l'agace oui ! L'en à marre... Il regarde les autres en taverne personne ne parle, personne ne bouge... Des statues seraient plus causantes parfois.

Il se lève et sort sans mot dire. Maudissant le monde et tout ce qui y vit il part se promener près de la mer. Le vent retirait à la mer une fine couche d'eau qu'il envoyait sur les dunes. Zouz s'approcha de l'eau chaque bourrasque lui brûlais le visage le froid et le vent étaient le seul ennemi ici. Il soufrait de ce traitement et en même temps cela lui apaisa son esprit et ses douleurs. Le brun s'assied dans le sable regardant les vagues se fracasser quelques mètres plus loin.

Il prit dans sa poche un parchemin, la carte des chemins à emprunter dans le royaume pour se rendre loin de là où il est. Il regardait avec attention le chemin le plus court et le plus discret pour aller là où personne ne le retrouverai. Il souriait ce petit rêve de partir lui hantait l'esprit....

Plusieurs heures passèrent pendant qu'il étudiait les chemins qui mènent en Italie, car oui tous les chemins mènent à Rome...

Le brun ce releva. Plus tôt le matin Falco lui avait dit d'aller ramasser les cadavres de la nuit. Il se dirigea donc vers le camp. Les cadavres commençaient déjà a dégagé une odeur désagréable. La Garonne n'était pas loin il tira les pieds des cadavres un à un...

Leurs crâne vibrais à chaque secousse dut au changement de terrain cela leurs donnaient un peu de vie... Un peu...

Il n'était pas vraiment de bonne compagnie, mais pour aujourd'hui, pour le Zouz c'était parfait ni chiant, ni embêtant, ni fou, ni cinglé et encore moins causant les morts c'était ça l'avenir de chacun... Vivre pour mourir. Certaines personnes raccourcissaient leurs vies en prenant des risques comme les cinq malheureux de cette nuit. D'autres criaient simplement haut et fort leur énervement sans pour autant bouger leurs petits doigts.

Arriver auprès du fleuve Zouz regarda l'être dont le coeur s'était éteins. Un petit sourire apparu sur son visage. Un peu fou... Oui, il commençait à le devenir. Chaque nuit qu'il passait il espérait avoir à tuer des gens le lendemain. Homme, Femme, Enfants tout est bon dans le cochon... Pas de préférence tuer tout le monde était la meilleure chose à faire. Le brun pensais faire le bien, il aidait les personnes à rejoindre leurs dieux. Lui n'en avait pas, mais ne les jalousait pas pour autant. Mourir pour un dieux, mourir pour une terre.... cela il l'aurait fait avant, mais à présent il n'avait qu'une envie vivre pour tuer vivre pour brûler... vivre pour piller ? Euh... pour ce qu'il avait gagné jusqu'à aujourd'hui ce n'était pas vraiment le but premier...

Il continua tranquillement à balancer les corps dans la Garonne.
Enorig
Elle avait gardé les murailles toute la nuit. Toute la nuit elle les avait entendu murmurer dans le noir. Elle souriait seule. Elle savait ce qu’ils voulaient. Ils avaient réclamé le double de fer que le duché avait en stock. Impossible à satisfaire et ils le savaient. Ils savaient que leurs exigences ne pourraient être satisfaites et hier ils avaient encore augmenté leurs demande : dis fois le nombre de barque en stock. Elle ricanait. En demandant ce que le Duché ne pouvaient fournir ils savaient qu’il resteraient là. Quelle bonne excuse pour ne pas s’en aller que de réclamer ce qu’on ne pouvait avoir. Quelle hypocrisie….
Elle vit une bannière au loin, bannière qu’elle reconnut…. Libertad. Et son esprit repartit vers Angoulême. Rebaile son amie, qu’elle avait revue en taverne et ses amis qu’elle avait soigné de ses mains de « noble » qu’ils méprisaient tant. Et la dette de sang qu’ils avaient envers elle maintenant. Qu’en feraient-ils là ?

La ville tenait bon pour le moment mais elle savait qu’elle risquait de tomber à tout moment. Elle savait aussi que plus loin là bas des voyageurs innocent tombaient. Les lâches… attaquer ainsi ceux qui ne voulaient rien, ne demandaient rien….. La faucheuse passait et repassait....Le silence de la nuit n’était transpercé que par le galop des chevaux et le gémissement des innocents. Elle faillit vomir sa bile. Eux derrière des murailles épaisses étaient à l’abri, avec suffisamment de nourriture pour rester des semaines entières. Les tavernes étaient bien pourvues ni la nourriture, ni la boisson ne manquait et ne manquerait. Par contre les caisses du duché étaient vides, et là elle remerciait le duché d’avant qui n’avait laisse que de la poussière au fond des coffres. Et le stock prenait la poudre d’escampette tous les soirs par des chemins secrets et allaient dans des endroits connus que d’elle. Le double de fer que ce qu’ils pouvaient donner…. Elle frémissait de rage et le duc du Béarn leur complice. Elle avait entendu parler de Varden ex Duc incapable de Champagne. Il ne lui étonnait pas qu’il fut derrière tout ça lui…….

Son regard se posa au loin vers une silhouette invisible partie bien loin. Il ne lui avait rien dit, pas parlé, rien, même pas un message par pigeon et son cœur se serra jusqu’à lui faire perdre son souffle. Lui, a qui elle avait donné plus que tout, il l’avait laissée là, seule encore une fois trahie par un homme. Sa colère remonta encore. Et des larmes, cette fois ci pour lui, coulèrent le long de ses joues. Que faire devant cette trahison… rien… elle pouvait rien faire, juste fermer son cœur pour ne plus souffrir.

Un souffle de vent lui fit sécher les larmes et elle secoua la tête. Il ne servait à rien de regretter. Elle aurait du travail demain encore.

_________________
Ermesinde
J'suis l'malandrin d'une place en ruine
Ici l’marché a mauvaise mine
J’ai besoin d’un bidon plein d’lait
Je l’ai mauvaise , on m’la piqué !

Citation:
12-02-2009 04:34 : Vous avez frappé Shinoh. Ce coup l'a probablement tué.
12-02-2009 04:34 : Vous avez frappé Shinoh. Ce coup l'a probablement tué.
12-02-2009 04:34 : Vous avez été attaqué par Shinoh.


Il est cinq heures
Bordeaux s’éveille
Bordeaux s'éveille

Les ouistitis vont pas m’raser
Gare aux valseuses, çà va saigner
Quelques oursins à balancer
Je suis hargneuse : trop fatiguée

Citation:

12-02-2009 04:34 : Vous avez frappé Obakhan. Ce coup l'a probablement tué.
12-02-2009 04:34 : Vous avez frappé Obakhan. Ce coup l'a probablement tué.
12-02-2009 04:34 : Vous avez été attaqué par Obakhan.


Il est cinq heures
Bordeaux s'éveille
Bordeaux s'éveille

J’ai l’teint défait , pas dans ma tasse
Comme une envie d’sucer d’la glace
Et sur le boulevard , une carcasse
»Mais pousses toi d’là …Dieu , quelle bécasse ! «

Citation:
12-02-2009 04:34 : Vous avez frappé Flomysterio. Ce coup l'a probablement tué.
12-02-2009 04:34 : Vous avez frappé Flomysterio. Ce coup l'a probablement tué.
12-02-2009 04:34 : Vous avez été attaqué par Flomysterio.


Il est cinq heures
Bordeaux s’éveille
Bordeaux s'éveille

J’en perds mes s’melles, j’ai mal aux pieds ,
Point de triomphe, ils vont s’ram’ner
On connaît l’risque , on est blindé
Qu’ce soit la nuit ou la journée

Citation:
12-02-2009 04:34 : Vous avez frappé Sindan. Ce coup l'a probablement tué.
12-02-2009 04:34 : Vous avez frappé Sindan. Ce coup l'a probablement tué.
12-02-2009 04:34 : Vous avez été attaqué par Sindan.


Il est cinq heures
Bordeaux s'éveille
Bordeaux s'éveille

Une p’tite en r’tard au teint blafard
Gaffe ma poulette , on tranche dans l’lard
Bordeaux by night soigne ses escarres
Et les planqués s'cassent au plumard

Citation:
12-02-2009 04:34 : Vous avez été attaqué par Mariejane.


Il est cinq heures
Bordeaux s'éveille
Bordeaux s'éveille

Quelques rustauds qu’on a calmés
Restent que des branlots déprimés
Les gens se lèvent, ils sont brimés
C'est l'heure où je vais me coucher

Il est cinq heures
Bordeaux se lève
Il est cinq heures
Je n'ai plus sommeil …

[pardon au grand Jacques pour cet insolent plagiat ^^]
_________________
Falco.
Bordeaux Recto-Verso

Hum..Armée du Rouergue..Loin.
Castillon et Blaye sont calmes..Guyenne n'a pas beaucoup d'amis.
Et ce serait la Gascogne qui nous frapperait?
Je ne peux y croire.


Sur la carte étalée il vient de poser un crâne de canard pour symboliser l'Armée de l'Ost Gascon venant d'apparaitre sur leur flanc.
Dans son poing fermé le rapport affirmant que cette troupe est renforcée de Guyennois..Ou du moins que cette armée est partie plus forte qu'à son arrivée à Bazas.
La bas ils l'ont semée.
Mais cette fois?
Il doute d'Herra.
Elle peut s'offrir une respectabilité facile en faisant éliminer leur troupe.
Guyenne sera heureuse, Herra pourra dorer son image à Paris.

Dans la pénombre d'une aube bleue il voit déjà revenir les patrouilleurs aux épées sanglantes.


ALARME! Xentraille et Tripes de Poule! A vos armures! Voilà du lourd!


Ils ont l'avantage de la position.
Leur portion de berge domine le pont d'entrée de Bordeaux.
Leurs chevaux agiles empêchent tout contournement.
Grinvold, s'il a reçu l'ordre de les attaquer hésitera.
A moins que les défenseurs de la capitale..
Il comprend mieux les silences de Gascogne.
Les refus du Duc de Guyene aussi.

Si l'Ost Gascon entre dans bordeaux..Ils devront lever le siége mais pourront s'echapper.
Si l'Ost Gascon attaque..Il perdra mais les pertes seront telles qu'il faudra reculer.
Situation simple qui lui déplait.

Il descend à la Garonne pour quelques ablutions.
Jurant et grondant.
Une chemise propre, un morceau de savon.
Prés du plan et des reliefs d'une longue soirée passée avec Améliane à parler des défenses de la capitale, sa demie armure est posée.

Il va falloir lever les étendarts et connaitre les intentions de Grinvold.
En armes.


_________________
Tableau de chasse de Guyenne:

Cymoril
Plus tard, et encore plus tard...

Lui,
Pragmatique jusqu’à la moelle des os.
P’têt bien ça son plus gros problème…
Résistant à la pitié et la miséricorde qui sont en lui. Pur produit de l’époque qui est la leur.
Victime de sa raison, qui a remplacé chez lui l’humanité.
Et pourtant il est sa principale raison d’être, plus vivante que jamais à ses côtés.

Fourmi sourit à son compagnon, ouaip, miches gardées, quelqu’un en doutait-il d’ailleurs ? Et son éternel rougissement qui la gagne sous l’allusion voilée qu’eux seuls comprendront.

Elle,
La chair et le sang, ou plutôt la préservation de leur chair et leur sang, constituent sa seule réalité depuis le début de cette campagne.
Esprit et sentiments en sommeil, comme si seule une sensibilité émoussée pouvait être compatible avec l’existence qui est la leur.
Sachant bien que le réveil se ferait de façon violente, lorsqu’elle finirait d’occulter tous ses actes des derniers jours.

Sur les manœuvres mercantiles elle ne dira pas un mot, ce serait vain de toute façon. Elle n’y participe pas et ne le fera jamais.

Pas son premier siège à la Fourmi, mais elle se rappelle parfaitement de l’autre.
Au rang des assiégés.
Vécu de bout en bout, voyant tomber amis et visages familiers au fil des jours sur les remparts, ou de faim. Quand on a connu ça, difficile de ne pas compatir malgré soi à la souffrance endurée par le petit peuple sacrifié aux caprices des puissants.
Quel que soit le bord.

Ca chouine au conseil, commence à récriminer de façon bien peu subtile les assiégeants. La Guyenne ment depuis le début à son peuple, pourquoi s’arrêter en si bon chemin.

Une drôlesse pleine jusqu’aux yeux lui a servi plus tôt en taverne qu’elle se trompait de cause. Elle en a rit. Pas foutu d’admettre que les bourdes étaient guyennoises, et ça se dit Lieutenant Royal… Elle en a rit parce qu’il vaut mieux en rire… et quitter la taverne, la laisser avec ses idées préconçues sur son compte et ses réponses toutes faites, prémâchées.

Si elle le trouve dur dans la réponse qu’il envoie à l’écuyer, elle n’en dit rien. Et oui, elle se sent coupable de l’affliction et de la maladie de Neils. Mais bon, ça l’aidera peut-être à passer à autre chose s’il survit à sa soudaine fièvre.

La seule chose dont elle n’aura pas à rougir c’est de lui avoir montré la lettre. Tout comme elle ne ment jamais, elle n’a aucun secret pour lui, racontant en détails la moindre bêtise qu’elle puisse faire sans lui, quitte à se faire enguirlander ou à prendre une. C’est comme ça. Limpide.

L’aube nouvelle amène ses étourdis, passés au fil de l’épée. Guyenne ne prend même pas la peine de les avertir du danger à se promener ainsi en temps de guerre, et eux devraient s’encombrer de considérations humanistes… Foutage de gueule.
La guerre amène son lot de victimes, innocentes ou pas, c’est ainsi, se voiler la face ou rejeter la faute sur le camp adverse n’y changera rien.


Citation:
13-02-2009 04:26 : Vous avez été attaqué par Lulucyfer.
13-02-2009 04:26 : Vous avez frappé Benthesuprem. Ce coup l'a probablement tué.
13-02-2009 04:26 : Vous avez été attaqué par Benthesuprem.



Entre vivre ou mourir, on tergiverse rarement. On tue. Sans commisération. On fait ce qu’on doit. Et on s’assure que ceux qu’on aime reste en vie par la même occasion. Loin des grands plans...

Un œil jeté rapidement au reste de la troupe, tout va bien, il est entier…

L’étendard gascon arrivé. On va enfin savoir à quelle sauce on sera mangé.
Sous les couleurs, amis et voisins, malgré tout on sait que ça ne change rien et que si la charge est lancée, la guerre aura visage nouveau, celui où l’on reconnaît les gens qu’on risque de tuer.
Là, se posera sans doute le problème de l’hésitation, du geste retenu de part et d’autre.
Pour la Fourmi, ni crainte ni hésitation, aucun recul dans la position, guyennois ou gascons, toute attaque se verra réprimée de même façon.

A bon entendeur…

_________________
Luckylolotte
Du rose bonbon au rouge sang ...


Seule dans sa tente, elle panique !
Alors que d'autres trembleraient à l'idée d'aller saigner un adversaire, elle non, pas un brin.
Alors que d'autres tourneraient en rond comme un lion en cage, elle, encore moins, elle veut vibrer.

Superficialité oblige ...
Que mettre ce soir pour les noces barbares ?

Eilith lui a dit de faire dans le sobre ...
Faire dans le sobre, limite insultant pour la "Duchesse", d'autant plus qu'elle avait une théorie, toute à elle, lui semblant tenir la route
.



Plus t'es mignonne, plus l'homme en face perd du temps à te zieuter, plus toi tu as le temps d'embrocher ...


Mais elle oublie son idée fumante et va faire dans le sobre !
Choix cornélien quand sa réputation, jumelée souvent à sa garde robe, fait de vous une donzelle, limite fille facile.
Elle optera malgré tout pour un petit ensemble deux pièces rose bonbon ...
Plus sobre ?
Elle peut pas.


Commence l'attente de l'heure H.
Seule, elle l'est et c'est pas pour dire, à ce moment précis, même la pire des dindes comme dame de compagnie, elle n'aurait pas craché contre ...
Mais non, le néant !
Même lui, visiblement aux abonnés absent depuis un certains temps, a déserté la tente !
Donc pour le soutien, va courir Duchesse !
Les conseils n'en parlons pas, elle improvisera.

Elle fixe son épée à sa ceinture.
Toujours aussi lourde depuis ses essais avortés dans la forêt à Bazas.
C'est donc le moment .. et quand faut y aller ... faut y aller !


Pose stratégique !
Planquée derrière un arbre à attendre, elle n'a jamais excellé en stratégie, mais l'assume relativement fièrement.
Et puis la tension ambiante s'alourdit.
Etrange sensation ...

Tout d'un coup, ça hurle, ça couine, ça meugle et ça transperce ...
Et elle ?
Toujours derrière le saule ...



T'es venue faire quoi Duchesse ? De la broderie ...
Non !
Certainement pas .



Sort de son coin, un pas avant !
En voilà un ...

Bien grand, bien blond, en somme un parfait étalon !

Il la regarde, elle aussi.
Baisser les yeux devant un homme, hors de question ..

Il avance, elle aussi.
Reculer, encore moins, vraiment pas son genre !

L'un en face de l'autre désormais.
Qui ouvre le bal ?
C'est lui.

Il lève son épée, elle aussi !
Mais l'épée, bien trop lourde retombe la première sur l'étalon qui hurle.
Il s'écroule.


Citation:
13-02-2009 04:26 : Vous avez frappé Benthesuprem. Ce coup l'a probablement tué.
13-02-2009 04:26 : Vous avez été attaqué par Benthesuprem.



Le sang a giclé.
La belle tenue rose est désormais mouchetée de rouge.

L'oeil est froid, et l'épée se relève pour se rabaisser de plus belle.
De là à dire qu'elle s'acharne, il n'y a qu'un pas.
Faut dire qu'elle n'a pas pris le temps d'inaugurer sa boucherie avant d'arriver là, elle compte bien se rattraper.

Le corps du pantin ne bougera plus.
Petit coup de botte, malgré tout, histoire de s'en assurer.

Et la promesse faite qui revient en tête.
La gorge épargnée du cadavre brille sous la lune.
Elle relève l'épée une ultime fois.


L'ombre rose rejoint sa tente, tremblante mais satisfaite du travail accompli.
Elle traine la lourde épée derrière elle.

_________________
Cornelio
La fainéantise est un pêché, l'oisif un pêcheur.

Il y a quelques minutes il était toujours avec ses compagnons.
Une petite patrouille près de la Garonne, à la recherche de fugitifs, de contrebandiers.
Ça peste contre la végétation, râle, cogne...

Et puis plus rien, l'écuyer se retrouve seul.
Premier réflexe, c'est d'essayer de retrouver l'reste de la troupe.
Puis, deuxième idée, bien plus sage.
Tirer au flanc.

La mer est proche, la végétation le cache.
Trouver un banc de sable à l'abri des regards, et y faire une bonne sieste.

Le soleil a bien progressé dans le ciel, il doit être midi, ou plus.
Vivre de ses propres moyens c'est bien beau, mais faut à manger maintenant.
L'écuyer se fabrique donc une canne à pêche de fortune, et sera pas étonné si il prend rien. Il est pas doué et mal équipé.




Les heures passent.
Toujours rien.

A part un Fossoyeur cherchant son écuyer partout.

ÉCUYER ! CORNEDIABLE !

_________________
Cornelio de Louvelle.
Écuyer de Cartel.
Tire-au-flanc Gascon.
Isadora.da.vinci
Ca fouette les sangs foutredyeu… Quel vent ! Quelle neige ! Faut-il qu’elle soit cinglée pour avoir pris la route sous un ciel de plomb fondant alors qu’une paire de bras vigoureux n’attendait que sa taille fine devant un feu ronflant, là bas, à Mimizan… Basta ! La peste soit de la familia… Sacré Bon Dyeu de gamin écervelé !!!… Qu’est-ce que le moineau est venu foutre dans ce merdier ?!...

- Cornelio, sale gamin, tu vas m’entendre !!! Si jamais tu te fais plumer avant que j'arrive, ta mère va me tuer !...

L’imprécation grondée entre deux mâchoires serrées se perd dans les vents tournoyant.
_________________
Falco.
Bordeaux-2 armée.

C'est pour qui ce superbe cache nez?
Eilith! Empoisonneuse de riviére! Viens voir Falco..

Ou l'on retrouve un Maitre de Cartel pas rutilant dans sa brigandine terne.
Choisissant avec soin les deux lances qui s'agiteront prés de son pommeau.
Du long et droit. Avec ces belles lames en feuilles de saule et arretoirs.

Son Ecuyer est invisible. On lui demande trois barques...Il doit être en train de se marier à une charpentiére..
Par contre l'arrivée de la jouvencelle ruisselante, cheveux au vent, chemise plaquée sur ses fleurs de pommiers..Compense largement.

Il talonne le Ch'val et se plante devant elle.

Arme toi.
Ma Maisnie je veille. Mais la negligence est un fleau.

Le casque est lançé.
Le menton désigne la monture puis la ligne de cavaliers.

Elle sera à sa gauche ce soir.
Cymoril à sa droite.
Lui entre les deux.
Un programme sympa.

_________________
Tableau de chasse de Guyenne:

Eilith
Sardine en boîte

Aaaaah, merci, c'est... c'est... c'est moche.

Enfin, disons plutôt que ça reste dans la droite ligne des goûts esthétiques douteux du Seigneur de Cartel. C'est dit sur le ton d'une simple constatation, elle sait qu'elle va pas y couper.

La Châtaigne fait la moue.

Je m'étais bien préparée, pourtant, hein. Regardez, même mes cheveux ils sont tout propres et tout bien coiffés, pour faire honneur et tout. Et même que c'est Lucky qui m'a peignée et que... d'accord, je vais la mettre.

C'est surtout pour pas lui faire de peine, il a l'air content de son geste, on va pas le contrarier.
Et puis comme ça elle évitera de se salir à nouveau et de devoir refaire un tour à la rivière, elle a assez donné. Pour au moins quelques petites semaines.
Aussi elle rattrape la chose lorsque le Sac d'Os la lui balance.

L'adolescente soupire.

Je suppose que je dois trouver une armure pour le reste, hein ?

Gali refusant de quitter son écurie, elle a dégotté un espèce de canasson à la place. Pas son genre, mais au moins, ça fait guerrier.
Solennel, pour être exact.
Bouclier, c'est bon.
Epée, aussi.
La paire de tenailles, idem.
On oublie la flûte, ça sera pas facile de souffler dedans avec ce casque dont le bout rouge rappelle une crête de coq (ou un ongle de dragon, mais ça elle le sait pas, elle en a jamais vu, des dragons).
Manque juste de quoi l'habiller chaudement, c'est qu'il faudrait pas oublier de sortir couverte.

Eilith place son palefroi pas très loin du Ch'val, et file chercher de quoi recouvrir sa chemise mouillée.
Elle sera fin prête ce soir.
Aelyce_h
[Une val qui p*sse dans un tonneau..c'est pas rigolo!]

4h26 du matin : L'heure fatidique des choix existentiels, qu'on regrette, qu'on assume, qu'on savoure, qu'on paye cher, qu'on qu'on qu'on...

Et une brune mal lunée qui se retrouve devant deux camps, et comme la nuit tous les étendards sont gris..elle se dirige vers une tente...de l'ennemi!!!



Vide la tente, pas de quoi lui mettre la puce à l'oreille!

La trompette ne tarde pas à sonner, et morbleu que ça trompette mal!
Elle lance sa botte qui traverse le rabat de la tente et va atterrir sur celui qui a osé écorcher le réveil matinal déjà assez brutal en soi.

un "ouille" aboyé ponctue en douceur le réveil "musical", elle passe sa tête par le rabat prête à lui rappeler quelques leçons de trompette militaire, mais euh c'est que le petit blondinet qui joue comme un pied de la chose,elle ne le reconnait pas lui! et elle aurait pensé à une nouvelle recrue si l'étendard jaune arrogant ne la narguait pas à battre ainsi au vent!

Retour discrètement dans la tente : elle tente de réfléchir vite, rouge de confusion, de honte, de colère contre elle même! comment elle a pu se tromper ainsi et entrer dans le campement ennemi.


Ecuyer! Cornediable!
Elle reconnût la voix noueuse d'un gypaète furibond

N'était elle pas passée auprès d'un Cornellio qui s'enfonçait au loin, en direction de la mer? Elle doute qu'il ait le temps de revenir avant la levée du camp.
La brune regarde autour d'elle, une cotte de maille large appartenant sans doute à un soldat ennemi de l'armée des boulets, un oreiller à coller à la verticale sous la maille, couvrant et son ventre et ses formes, et un casque feront l'affaire pour nourrir l'embryon de plan qui germe d'ores et déjà dans sa tête.

Voilà de quoi lui permettre de se déguiser et passer inaperçue. Du moins l'espère-t-elle. Qui sait peut être que dans son malheur elle réussira l'exploit de retarder leur armée, ou leur créer quelques tracas..

En attendant un lièvre libéré de sa cage lui sert de messager, elle attache à sa patte une missive et le relâche direction son propre campement, priant pour que le casse_bonbons ait faim, ce qui le faisait sortir discrètement braconner


Citation:

Mon cher lieutenant

Si tu me cherches..Et bien je ne suis pas là...oui je me doute que tu as dû d'avance le remarquer. Je t'expliquerai par quel malencontreux hasard ke me suis retrouvée dans leur campement...mais saches qu'ils attendaient de recruter quelqu'un de plus véhément et qu'ils auront en contrepartie quelqu'un qui ne se battra pas. Bien fait pour eux!
Je suis déguisée en écuyer, le temps que la bataille s'engage, je contournerai le champ de bataille et viendrai me battre de votre côté.
Ne t'inquiète pas pour moi je prends soin de toi! surtout prends soin de toi, je ne supporterai pas de te voir blessé.

Aelyce




Les cheveux ramassés, le casque enfoncé, le visage enduit de cendres, sa côte en maille cachant un corps qui a gagné en épaisseur grâce à l'oreiller, elle ramasse son courage et tente le tout pour le tout, le coeur battant à tout rompre, elle se dirige vers Falco, ouvre la bouche et d'une voix d'adolescent qui mue balbutie :

-Cornellio est souffrant, je le remplace! vous pouvez compter sur moi!
_________________
Ermesinde
La fin de journée s’annonçait rude . Ils avaient certes l’avantage de la position mais des rumeurs couraient depuis plusieurs jours et des bruits de bottes retentissaient déjà aux portes de la ville . Paraissait qu’une démonstration de force était à venir … restait à savoir laquelle …

Grinvold sur leur flanc, le maître de Cartel avait ordonné de se préparer . Elle était venue pour un butin et ne repartirait pas sans mais au-delà de çà, elle avait donné une parole à Diane et elle la tiendrait , quel que soit le nombre de ceux qui se trouveraient en face d’elle ... A Libertad, on ne faisait jamais faux bond et cela, personne n’oserait le contredire .

Elle avait passé les dernières heures à préparer armes et monture . La jument qu’elle montait avait l’habitude des combats . Les Cob normands étaient aussi agréables sous la selle qu’à l’attelage . Ils avaient du cœur et alliaient la rapidité à la puissance propre à leur race . Cependant, une blessure ancienne fragilisait l’antérieur droit. Elle savait que l'animal ne pourrait soutenir une charge trop longtemps . S’ils devaient ensuite combattre au corps à corps, le choix des armes était important . Sa Bleue avait fait quelques ravages dans la nuit . Il était toujours quelques aventureux en quête de sensations fortes . Ils avaient reçu ordre de ne rien laisser passer . Alors, on ne laissait rien passer purement et simplement et tant pis pour les fortes têtes ou les inconscients .



Citation:
13-02-2009 04:26 : Vous avez frappé Lulucyfer. Ce coup l'a probablement tué.
13-02-2009 04:26 : Vous avez frappé Lulucyfer. Ce coup l'a probablement tué.
13-02-2009 04:26 : Vous avez été attaqué par Lulucyfer.
13-02-2009 04:26 : Vous avez été attaqué par Benthesuprem.


Ce soir pourtant , elle délaisserait l’épée longue au profit du fléau . Si elle devait se retrouver à pied, il serait plus efficace . Il éliminerait aussi plus sûrement et rapidement . La flexibilité du lien permettait à la masse de se rabattre sur l’adversaire quand elle passait au-dessus du bouclier . Tout en comtemplant les pointes hérissées, elle le fit tournoyer pour vérifier que sa main ne l’échapperait pas . Elle avait enserré ses doigts dans une lanière de cuir . Il ne glisserait pas et la prise en main s’en trouverait facilitée.

Elle était loin de partager toutes les idées de l’homme qui conduisait l’armée des Boulets mais elle le savait fin stratège . Pour ce qui était de mener les combattants à l’assaut , elle lui faisait confiance . Elle ne quitterait pas les rangs . Elle l'observa tandis qu'il venait de jeter un casque et le héla :


Prends garde Falco ! Si j'étais de toi , je garderais salade sur tête ! Toujours se méfier d'un assaisonnement potentiel ...


Un sourire s'esquissa au coin des lèvres de la libertadienne .
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