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[RP/IG] La Chevauchée du Val qui Rit

Lorca
Aujourd'hui, comme les autres jours d'ailleurs, Lorca était affecté à la surveillance de la porte de Blaye, celle qui donnait sur le port, le hasard faisait bien les choses quand même. Assis sur le chemin de ronde, adossé à un créneau, il taillait nonchalamment une rame pour sa prochaine barque quand il entendit le sifflement caractéristique d'une flêche. Peinard derrière son mur, il pensait ne pas broncher, sauf que la flêche alla se loger juste au dessus de tête, perçant quasiment le rondin qui constituait la palissade extérieure. Il en bondit de peur et, évidemment, s'écorcha la tête sur le fut de la flêche. C'est donc en pestant qu'il se releva pour voir qui était l'archer indélicat.

Il vit sur la colline de l'autre côté de la garonne un homme lui faire de grands signes amicaux en brandissant à bout de bras un arc. Le pêcheur se fit la réflexion qu'il était difficile d'être l'ami d'un tel homme quand celui ci vous manifestait sa présence par une flêche juste au dessus du crâne. Mais il en avait vu d'autre et se contenta de soupirer. C'est en baissant les yeux vers la flèche qu'il aperçut le parchemin qui y était attaché. Maugréant dans sa barbe, il le détacha et commença à le lire.


Ah ben ça alors, ça fait plaisir.

Joie , bonheur et félicité, il venait de recevoir le diplôme de sa licence de théologie, ça y était, il était admis, à lui la soutane, les messes et le vin de messe. S'il n'avait été dans une aussi mauvaise posture, assiégé dans une ville quasiment indéfendable par une bande de barbares assoiffés de sang, il aurait bondi de joie dans tous les sens. Là, il se contenta de finir de défoncer la palissade d'un formidable coup de poing.

Puis il vit son harpon, l'arme qui lui servait à chasser le poisson et à combattre le gueux, et se dit qu'après tout, la pêche ne serait pas à l'ordre du jour avant longtemps, et que vu sa réussite religieuse, il pourrait au moins faire un petit sacrifice. Il prit la croix aristotélicienne, modèle procession, bref une croix d'à peu près un pied de haut, examina son diamètre, celui du manche de son harpon, et convint que les deux correspondaient. Après avoir ôté la tête de son harpon, il emboita la croix sur le manche, fixant le tout grâce à une colle à base d'huile de foie de morue - certains râleurs disent que tout est fait à base d'huile de foie de morue, mais ce sont des moqueurs - et testa sa nouvelle arme. L'équilibre était mauvais, la croix était trop légère par rapport au reste. Pour faire bonne mesure, il rajouta donc des dents de son harpon aux branches de la croix, la transformant en une sorte de hallebarde. Il fit quelques passes d'armes et fut beaucoup plus satisfait du résultat. L'objet ainsi obtenu pouvait servir à la messe, mais aussi au combat, car avec sa longueur de deux mètres et son extrémité ornée de bouts de métal tranchants, il serait à même d'éventrer les malandrins assez inconscients pour venir s'y frotter.


Hé hop, au boulot maintenant.

Car le soir tombait déjà, et les béarnais n'allaient pas tarder à revenir à l'assaut. Rangeant son diplôme dans sa bourse, sa tête de harpon édenté dans sa besace, le pêcheur empoigna sa nouvelle arme et rejoignit ses camarades à la porte de Bazas, puisque le combat semblait devoir s'y dérouler.
Cymoril
Parait qu’elle doit venir à droite… alors elle vient à droite, pas contrariante non plus la fourmi.

Alors ça donne un grand échalas sur un Ch’val, entouré de part et d’autre d’une Châtaigne à croissance contrariée sur un canasson de seconde main et d’une Fourmi plus grande que l’autre d’à peine un ou deux orteils sur un étalon camarguais.

Mouais, pas d’quoi faire trembler à première vue.


Mouahahah… !!!

Le rire n'est pas retenu en voyant Eilith essayer son nouvel appendice.
On dirait une poule non ?
A se demander si on est sensé faire mourir de rire le camp d’en face avant de l’embrocher.

Ouaip, c’est définitif, la classe on l’a pas mais au moins on s’fend la gueule…

Par contre le nouvel écuyer, elle trouve ça louche. Et dangereux aussi. A la limite de l’inconscience…
Déjà que le Cornelio a vécu de sales moments, un nouvel intrus risque fort de se faire sauter à la gorge par Eilith.
C’est qu’elle est un peu jalouse la petite.

D’un autre côté, c’est pas ses affaires à la Fourmi.

Qui se demande si elle a encore fait une connerie pour se retrouver là, alors qu’elle s’est perdue en pensées après le passage dans le bosquet.
Encore une punition exprès pour la séparer du spassadin à n’en pas douter.
Na fout, au cœur de la mêlée, elle foncera le rejoindre dès qu’elle apercevra son heaume, sweet heaume.

Maille légère passée, armes fourbies, bouclier en place.
Pour la charge, l’arme d’hast sera imparable pour l’estomac qui la recevra, ensuite on finira tout ça à l’épée.

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Falco.
Bordeaux

Vingt cavaliers.
Superbes.
Parfois faut la faire sobre.


LANCES BASSES! EN CHARGE!

Vous avez pas les choquottes vous, à voir cette ligne s'ébranler?
Je s'rai eux, mort de trouille!

Sobre on a dit.
En visuel donc.

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Tableau de chasse de Guyenne:

Cesaire_h
Plus sobre tu meurres


Lance basse, la monture à vive allure, Cymoril à Dextre...Ouaip il préfère être à proximité...
Sobre, net, précis. Césaire est client...Tout à fait lui...



TAGADA TAGADA! ( Bis )


A suivre...Quoiqu'il arrive bien possible que ça valse devant Bordeaux demain. Regardant froidement vers l'armée au drapeau rouge...Si l'homme est tranquille, il n'oublie jamais rien...
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Eilith
Vous avez dit sobre ? Euh...

Pff, l'est vraiment trop grand ce casque. Il suit pas quand elle tourne la tête, et elle y voit rien. A croire qu'ils avaient tous une grosse tête, les propriétaires précédents. Elle a bien essayé de bourrer avec de la paille, mais celle-ci ressort par tous les trous.
Bon, elle arrive quand même à distinguer ce qui est pile devant elle, grâce à un petit trou situé juste en face de l'œil. Heureusement que c'est vieux et tout cabossé, ce truc.

Et grâce à sa débrouillardise, elle a réussi une armure presqu'à sa taille, c'est toujours ça de bien. On la reconnaîtrait presque pas, accoutrée comme ça.

D'ailleurs bien pour ça qu'elle se charge du nouvel écuyer. Elle sait pas qui c'est, ce remplaçant de Cornelio. Sûrement un paysan recruté à la va-vite par le tire-au-flanc. En tout cas, elle l'apprécie pas non plus. La jeune fille va finir par acquérir le réflexe de taper rien qu'en entendant le mot "écuyer", à force.
Elle se plante devant la nouvelle recrue, et sort son épée. Sa voix étouffée sort du casque.


Je te connais pas, toi. T'es pas des nôtres. Donc, tu t'approches de nous, je te tranche. Tu t'éloignes trop loin, je te cours après et je te tranche aussi. Si tu parles, je te tranche. Et si t'es trop silencieux pour être honnête, la même chose.

C'est une chance que sa voix ne porte pas trop loin, son nouveau bidule à crête de coq laissant à peine émettre un murmure. Le vocabulaire est plus que limité, mais en même temps, on peut pas faire trente six choses avec une épée, hein. Et puis, ça fait peur, d'entendre parler de tranches, ça évoque la viande chez le boucher et tout.

Elle allait faire quelques moulinets avec son épée (mais pas trop, faudrait pas qu'elle s'envole), histoire d'achever de faire trembler le nouveau venu, lorsqu'un cri résonne.

LANCES BASSES! EN CHARGE!

Les chevaux qui se mettent en branle l'interrompent dans sa belle démonstration de "comment on fait fuir les nouveaux un conito". Parce que son canasson suit le mouvement.
Un vrai mouton de Panurges, cette bestiole-là. Rien à voir avec son Gali.
Elle soupire, et estime avoir suffisamment parlé à l'écuyer. Maintenant, s'il suit, c'est qu'il est maso, et donc, une bonne recrue. Elle regrette de pas pouvoir jouer de la flûte avec ce casque, ça l'aurait achevé, sûrement.

Bon. En tout cas, elle est obligée de suivre, là. Dans un sens, c'est pas plus mal que son étalon suive la troupe, parce que c'est pas pour ce qu'elle y voit qu'elle peut faire grand-chose. Elle devra se fier aux sons, et essayer de pas taper sur les copains, surtout.
Aelyce_h


Mouvement de la troupe, pas le temps de tergiverser. Sous son casque qui lui faisait bouillir la cervelle, elle n'avait guère les idées claires. Devant elle, une Eilith engloutie littéralement par une armure, et un casque déformant sa voix.
Et quand elle s'adresse à elle, un brin méfiante, deux brins téméraires mais trois brins craquante sa poussinette, La brune ne put s'empêcher de sourire à ses mots, mais feint la peur afin de flatter l'effort qu'elle mit à rendre son ton menaçant.
Aelyce tend la main et arrache un brin de paille dépassant par un trou quand soudain son geste fût abrégé par un cri de ralliement


LANCES BASSES! EN CHARGE!

Elle ne put réprimer un "ouf" de soulagement, s'arrachant au regard suspicieux d'Eilith, trop prise au dépourvue pour réagir à l'audace du jeune écuyer, et c'est ainsi qu'elle enfourche sa monture et suit les cavaliers qui avaient chargé se lançant direction des remparts de Bordeaux à toute allure.
Entrechocs des armes, des cris s'élèvent, les défenseurs ont été pris au dépourvu, quoique depuis la veille le doute planait, nourri par des rumeurs et des langues qui se déliaient.
La légion Gasconne en vue, elle avait promis de défendre aux côtés de son son lieutenant, elle contournera le champs de bataille par les buissons et ira les rejoindre, mais il ne fallait pas qu'ils la prennent pour ce qu'elle n'est pas. Tout en se mettant en retrait derrière un arbre elle arrache en hâte sa cotte de maille, arrache son oreiller encombrant, jette son casque sur le côté, une cascade de cheveux ébène s'en échappent et coule dans son dos.
Puis des bruits de pas qui font craquer les brindilles de bois qui jonchent le sol, elle sortit son épée de son fourreau prête à se battre, la tendant devant elle d'un air menaçant, avant de reconnaître un garde de son campement à elle

-Sergent Aelyce c'est pour vous de la part du lieutenant



Elle écarquille les yeux devant l'étonnant présent dont la beauté et la délicatesse juraient avec la rudesse des cris fusant non loin de là.
Elle glissa la rose dans son corset, seul le bouton dépassait, et reprit son chemin au galop vers sa destination originelle, quand soudain deux défenseurs Guyennois lui barrèrent le passage, elle put leur donner quelques coups d'épée sans pour autant les tuer, juste les écarter de son chemin.


Citation:
14-02-2009 04:25 : Vous avez frappé Sharek. Vous l'avez légèrement blessé.
14-02-2009 04:25 : Vous avez frappé Lionreg. Vous l'avez grièvement blessé.


Un pardon est lancé en direction de sharek tandis qu'elle descendait de sa monture, la rose était tombée, il fallait la chercher coûte que coûte.

A quatre pattes elle fouillait fébrilement la terre, tâtonnant ici et là, jusqu'à ce qu'elle la retrouve, les yeux animés d'une lueur mue par un amour à la déraison. Elle se relève,glissant son précieux présent dans son écrin en chair, décidée à aller se battre avec fureur et aimer son lieutenant et la Gascogne jusqu'au sang.
Un coup d'épée lui transperce l'épaule, tandis qu'un coup de bâton s'abattait sur sa tête lui faisant perdre l'équilibre. Les deux défenseurs s'acharnèrent sur son bouclier et son épée déformant le métal jusqu'à les rendre inutilisables.

Citation:

14-02-2009 04:25 : Votre bouclier a été détruit.
14-02-2009 04:25 : Votre arme a été détruite.
14-02-2009 04:25 : Oz66 vous a donné un coup de baton. Vous êtes mort au combat.
14-02-2009 04:25 : Eyleen vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.



Une douleur lancinante lui arrache un cri la faisant chanceler puis tomber de tout son long, sa tête se cognant violemment contre un rocher. Un volcan brûlant ce matin, étincelait de joie de vivre, Mais, ce soir, sa lave se givre, s'engourdit se fige et s'éteint. Le sang jaillit des blessures jusqu'à irriguer la terre, un filet rouge coule le long de son front, elle garde les yeux mi-clos, lèvres entrouvertes, la chevelures nimbée d'une lumière irréelle, s'accrochant à la vie juste pour le revoir une dernière fois.

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Falco.
Devant le Pont de Bordeaux

Il a hurlé l'ordre.
La cavalerie de Béarn et Gascogne a semblée obliquer droit sur l'Armée de Gascogne.
Mais le spectacle s'arrête la pour les défenseurs.
Pourquoi les chevaux raclent l'herbe et que l'étendart de Mort aux Boulets cotoie celui de la Legion Gasconne?

Pourquoi l'infanterie réguliére fonce sur le pont en braillant la devise Gasconne, suivie par les cavaliers et arbaletriers et la Franche Troupe?

Il faut se concentrer et oublier le tourbillon de cris et de fureurs, les cliquetis des armures pour le saisir.

Ser Grinvold!Sans le messager arrivée il ya peu mes sabots seraient sur ton ventre! Ah!Ah!
Fonçons , prenons ce foutu pont et pieds sous leurs pieux de bois..Tous leurs défenseurs y sont.

C'est évidence, d'ailleur la charge, un peu désordonnée devance les consignes.
Faut bien la passer cette fichue Garonne!
Devant, les premiers combats .
Incertains.
Levé sur ses etriers il regarde rapidement, le front plissé.
Soldats gascons et cavaliers n'ont jamais combattus ensembles.
Une confusion se dessine au pied du rempart du fortune qui ne lui plait pas.
Cymoril et Eilith l'encadrent, il se fraye une route entre les assiégeant pour mener l'assaut.
Au moins le pont est t'il à eux.
Reste à gravir le talus de terre hérissé de pointes.
Le Ch'val se cabre, bondit par dessus le fossé trop étroit, patine dans la glaise.
Seins de Gudule! En avant! Boutez moi ça !

Le maigre délaisse la lance pour etêter des pieux de bois gênant le passage de sa monture.
Indifferent aux coups qu'on lui donne.
Une brigandine de plaque permet ce genre d'abstraction.

Encore une poussée..Encore...Mais ce sera dur.
Ils sont desespérés en face.Et se defendent en dépit de l'ineluctable.

Un nouveau tour d'horizon.
Pour découvrir....


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Tableau de chasse de Guyenne:

Lorca
Sur le pont qui menait aux portes de Bordeaux, côté Bazas, le bossu attendait l'assaut. Il n'avait toujours pas quitté sa tenue de travail, celle du pêcheur, car renforcé de mailles et de cuir pour éviter de se blesser quand le couteau dérape sur les poissons. Dans cette tenue légèrement cuirassée, mais cuirassée quand même, il se sent bien, il se sent presque invincible. Il tient son arme d'hast bien en main, prête à semer la mort parmi les cavaliers. Au dessus de sa tête, la croix aristotélicienne rassure les défenseurs, qui savent désormais que Dieu est avec eux et que leur combat est juste. Avant l'assaut, Lorca a fait une confession collective, et désormais, leur âme est prête si jamais ils devaient mourir.

LANCES BASSES! EN CHARGE!

L'ordre du général Falco. ne les surprend guère, par mille et un détails, ils avaient compris que ce soir serait le grand soir. Enfin, les trouillards de gascogne passeraient à l'assaut, enfin, leur armée suréquipée et supérieure en nombre passeraient à l'assaut, enfin...ils échoueraient ! Le galop des chevaux rendait la nuit insupportable, les sabots ébranlant le sol éclatait dans les oreilles des défenseurs qui y voyait là les montures de la créature sans nom. C'est donc en récitant le credo qu'ils se préparèrent au choc, chacun s'assurant de la pureté retrouvée de son âme.

Au dernier moment, quand les défenseurs sentaient presque l'haleine des destriers de guerre, Lorca brandit d'une main son arme, lançant un dernier cri d'encouragement.


Advienne que pourra, jamais Bordeaux ne tombera !!

Et d'un magnifique coup de taille, il propulse son bâton et décapite le premier cheval qui passe. le sang gicle en gerbes écarlates et l'éclabousse d'un sang rouge, couleur que le pêcheur ne connait que peu. Mais il ne se laisse pas surprendre, déjà, il a changé le point d'équilibre de son corps, la porté vers l'arrière, après avoir fléchi les jambes et cette fois, c'est un coup parfaitement horizontal, porté à hauteur de ventre qui s'abat sur le deuxième cheval qui, les jambes avant brisées, s'étale lamentablement sur le pont. Son cavalier s'abat en même temps, sans pouvoir se protéger. Encore étourdi par la chute, il ne réagit pas quand lorca se plante au dessus de lui et lui enfonce la hampe dans le ventre.

Citation:
14-02-2009 04:25 : Vous avez frappé Thoronfain. Vous l'avez grièvement blessé.


Soudain, la fureur du combat se fait moins violente, et Lorca constate que les attaquant opèrent une retraite, laissant derrière eux de bien nombreux morts, emportant les blessés clopin clopant, honteux d'avoir été défaits par une poignée de défenseurs affamés et sans expérience. Mais ce soir là, l'amour de Dieu les a soutenus, les rendant aussi fort que les meilleurs chevaliers du roi. Ils ont été implacables, ils ont été invincibles !

Jetant son bâton au sol, Lorca grimpe sur le cadavre d'un cheval, pointe du doigt les soudards pleutres, et s'exclame alors.


Regardez mes frères ! Regardez moi ces pleutres de gascogne ! Regardez Herra, cette duchesse félone ! Félone oui car déjà maire de la Teste, elle n'aimait rien tant que piquer dans la caisse et accuser par de fausses preuves les fidèles défenseurs de Guyenne ! Et maintenant duchesse, elle rompt les accords de paix, elle rompt les négociations entreprises à Mont de Marsan et se révèle publiquement sous son vrai jour : celle d'un monstre ! Allons mes amis, relevez vous, allez cherchez piques et torches, et sus au Monstre !!

Et là, gigantesque hurlement de rage, repris en choeur par tous les survivants, et même les blessés les plus atteints, qui tous brandissent leurs armes vers les cieux, promettant mille douleurs sélénites à leurs agresseurs.
Sonrisa
Citation:
Félone oui car déjà maire de la Teste, elle n'aimait rien tant que piquer dans la caisse et accuser par de fausses preuves les fidèles défenseurs de Guyenne !


Des paroles qui résonnent dans tout le sud depuis des années. Plutôt mourir, que de subir cette femme et son mari, bien connus pour leurs soif d'argent et leurs coups bas. Un couple arriviste qui revient en Guyenne après avoir surement bien manœuvré au yeux des pauvres gascons.....Surement bernés comme nous en notre temps.
Enorig
La nuit avait été rude. La trahison des "amis" leur couterait cher. Elle repartit dans sa chambre passant la main sur la chiquenaude qu'elle avait eue:

Citation:
14-02-2009 04:25 : Ptitefleur2006 vous a porté un coup d'épée. Vous avez été secoué, mais vous n'êtes pas blessé.

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Cymoril
Tout semblait bien parti.
Le spassadin à ses côtés, Fourmi radieuse, prête à poutrer les défenseurs bordelais.


LANCES BASSES! EN CHARGE!

Et c’est parti mon kiki !^^

Parti rien du tout ouaip.

Alors que la ligne s’élance à la suite de la Légion gasconne, deux paluches invisibles lui empoignent les épaules la maintenant fermement. Résultat, un étalon qui charge tout seul et une fourmi qui se retrouve cul par terre.


Mais lâchez-moi, bourdel de mirde !

Elle cherche désespérément à voir son assaillant, mais rien. Rien que cette force invisible qui la maintient là, l’empêchant de bouger.

Hey ! Lâchez-moi ! J’veux y aller… J’dois veiller sur les arrières du gars là… le bûcheron du dimanche…


NON ! Pas bouger !
T’es trop lasse…


Meuh nan, en pleine forme moi ! J’pète le feu ! Laissez-moi y’aller, y’a tout l’monde là-bas… le spassadin, Ael, et Eilith…


T’es fatiguée j’te dis… regarde !

Ah ?

Citation:
Vous avez faim…Vous êtes fatigué…


Oh ! c’est quoi c’t’embrouille ? J’ai graillé ma miche ce matin, chuis pas folle ! (et le premier qui dit le contraire en prend une, hein !) Je suis très… désappointée !

Ah ça… le pain de l’armée…


Mouais… si vous l’dites… Pis z’êtes qui d’abord !

Je suis le Saint que tu aurais du honorer aujourd’hui ! Mécréante que tu es !

Un éclat de rire cristallin s’envole, en dépit de la situation.


Z’êtes Saint Barratin ? Qu’est-ce que vous voulez qu’ça m’fasse ?
Pis d’abord j’ai laissé un poème dans l’urne à Labrit alors LA FERME !


C’est peut-être de l’entendre crier toute seule, chose franchement inhabituelle pour la fourmi, qui fait que le spassadin hésite à se mettre en branle. Ou alors qu’elle soit au sol. Toujours et-il qu’il est en vue. Et pas dans la mêlée furieuse qui se déroule plus loin.

Dépitée, elle se relève, se frottant le derrière douloureux, et s’approche de lui.
Sourire en coin.


Bon, ben puisqu’on est là tous les deux, on va se coucher ?

Quand ça veut pas, faut pas forcer non plus, autant profiter de ce qu’on a. Des défenseurs il en restera bien assez pour demain.

Citation:
14-02-2009 04:57 : Vous avez passé la nuit à l'hôtel (coût : 1,00 écu).

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Cornelio
Merci, toi là haut.

Au loin, le fracas de la bataille.
Lui, les pieds dans l'eau, pêchant à la lueur de la lune.

Il aurait dû monter à l'assaut de cette satanée ville, mais il a fallu qu'on se fasse passer pour lui.
Il sait qui.
La marraine lui a parlé de cette fille, Aelyce.
L'écuyer râle, peste, jure.
Il ne sait pas qu'Aristote vient de sauver sa terne carcasse.

Il n'a pas complètement perdu sa nuit l'tire au flanc.
Bien dormi, réfléchi, glandé.
Et pris un beau poisson.

Le soleil se lève paresseusement, illuminant la Garonne, la faible Bordeaux, le champ de bataille.
Laisser encore quelques heures passer, et puis s'en retourner trouver le maître, reprendre sa place.

Au camp de cavalerie, on soigne les chevaux, panse les plaies, soigne les blessés les plus graves.
L'tour du proprio est vite fait, sont pas des masses, et tous reconnaissables. Ça fait une semaine qu'on chevauche ensemble, l'écuyer commence à connaitre chaque mercenaire.

Mais il manque une personne en particulier.
Faut dire, il veut pas aller voir ou on soigne les blessés les plus graves, veut garder d'l'appétit pour son poisson.
Celle qu'il voulait amener au maître n'est plus là.

Bouffée de joie, d'ironie. Le sort fait bien les choses.
Puis culpabilité, honte.
L'était pas méchante, l'aurait dû prendre ce coup à sa place.

Il a jamais pensé au salut de son âme.
Mais l'barbu qui dirige le monde de son nuage vient d'sauver sa peau.
Et ça, c'est pas rien.
Une semaine avec ces pisses-froid de moines, ça devrait s'valoir comme échange.

D'autant que d'obscures projets naissent à travers cette Europe s'extirpant du moyen âge. Et le jeune écuyer, bâtard Louvelle, sera toujours entre deux barques, à essayer de tenir debout, sans passer à l'eau.
Sale vie.
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Cornelio de Louvelle.
Écuyer de Cartel.
Tire-au-flanc Gascon.
Ptitefleur2006


[Derrières les remparts de la ville]

Depuis des jours, ils étaient stationnés au pied des remparts.

Depuis des jours, ils se défendaient pour éviter de mourir.

Depuis des jours, certains pélerins la prenaient pour un ours... depuis quand les hommes attaquaient les femmes?

Allez donc savoir, c'était le monde à l'envers.

Pourtant, dans ce chaos, dans cette Xième attaque, alors qu'une femme croisait le fer avec elle, Fleur crut voir un mirage.

Dans sa stupéfaction, elle blessa très légèrement son adversaire qui se replia.


Citation:
14-02-2009 04:25 : Vous avez frappé Enorig. Ce coup l'a blessé superficiellement.


L'homme qu'elle aimait plus que tout au monde, celui qu'elle savait mort depuis la lettre de sa soeur reçue au campement d'Orthez, se tenait là, droit sur son cheval...apparemment il ne la vit pas... mais Fleur semblait prise d'émois... elle resta figée.

Non, c'était impossible... se dit-elle, son cher Faross était mort... sa soeur lui avait annoncé la nouvelle... il ne pouvait donc pas être là...

Le cavalier ressemblant si grandement à son fiancé... se dirigea vers les portes de la ville...

Elle ne put émettre un son ni même esquisser un mouvement...elle était en état de choc!


suite des éculubrations de la nuit de fleur sur le rp : arrivée d'un voyageur en halle de bordeaux

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Eilith
Quelque part, dehors. Elle saurait pas vous dire où...

Au moment de la charge, son canasson avait suivi les autres, sans aucun problème. Sauf que des autres, y en a plus trop à côté d'elle. Dans la confusion, elle entend des bruits de toutes sortes, ne comprend pas du tout ce qui se passe.
Bon, des coups et des cris, y en a partout, elle est d'accord, mais pourquoi les chevaux à côté d'elle ne sont pas partis ?


Eh oh!! Y a quelqu'un ? Vous êtes oùùù ?
Elle a beau tourner la tête, tout ce qu'elle réussit à faire, c'est de se cogner à l'intérieur de son couvre-chef trop grand. Ah, ça, y a pas à dire, elle est bien protégée! Ses ennemis potentiels aussi, du coup.
La Châtaigne a le choix entre lâcher sa lance pour relever son casque, ou rester aveugle, et laisser son cheval avancer. Elle s'accorde un léger moment de réflexion, lorsque la réponse vient d'elle-même.

Proche d'elle, Eilith entend soudain le cri de Messire Falco. Ah, apparemment, sa monture avait décidé de suivre le chef. A croire qu'elle n'est pas totalement idiote.
Les deux bestioles s'arrêtent, et la jeune fille, trop curieuse, range finalement son épée pour essayer d'y voir quelque chose.

Son regard tombe sur un Fossoyeur qui s'acharne sur des bouts de bois, indifférent aux coups que lui donne un défenseur.
...
Elle remet son casque.
En fait, elle est bien, là, hein ? Ouais, on va dire qu'elle est bien. Bougeons pas.

Le sang et les cris peuvent rendre une personne cinglée, elle le sait, et elle croit en voir la preuve.
Conclusion : surtout, faisons comme si de rien n'était.
Elle va gentiment attendre à l'intérieur de sa boîte en fer que tous redeviennent un tant soit peu raisonnables. Et trouver ensuite ce qu'ils ont bien pu manger d'avarié, les zouaves.
Le.morveux
Derrière les remparts ; à l'attaque !

L'assaut. La peur au ventre, mais chut : mâchoires serrées. Ça faisait une semaine qu'il n'avait pas bu. Une semaine également qu'il pleurait en silence, tous les soirs...
Mais aujourd'hui, l'heure est à la bagarre. Il l'avait finalement longtemps espérée. Et elle arrivait...

L'assaut. On charge. Lui suit Petitefleur, et Mercoeur. Il est armé d'un simple bâton. Pas très crédible ; qu'importe : il charge. Criant, de peur, de rage. Criant pour impressionner l'adversaire. Criant parce qu'il a l'impression qu'autour de lui, tout le monde crie.

Il décide de s'attaquer à un gros mastard, un avec une belle armure, tout équipé, tout ça ; un beau et grand gusse, du genre qui sent bon après (voire pendant) la bataille ; exactement le genre de type que ne supportait pas le Morveux.

Alors, il frappa, et ne retint pas ses coups. Il frappa, et frappa encore. Il avait l'impression d'avoir tué une armée entière, à lui tout seul, avec son petit bâton !

Il se sentait bien mieux, fort comme un ours, et baignant dans une aveuglante lucidité. Comme en transe. Il avait le goût du sang ; il voulait tuer ; frapper, et frapper encore.

L'assaut se poursuivait. Il s'éloigna de là, sans se retourner ; il n'aurait rien vu, de toutes façons ; dans son état, il n'était plus bon à grand chose. Tout juste à tuer. Du moins, à essayer...


Citation:
14-02-2009 04:25 : Vous avez engagé le combat contre les défenseurs de Bordeaux.
14-02-2009 04:25 : Vous avez frappé Salah_ad_din. Ce coup ne l'a pas blessé.

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Jeannot, dict Le Morveux

Le Morveux est un jeune homme reconnaissable a son air constamment harassé, ainsi qu'à son absence de majeur à la main droite.
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