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[RP/IG] La Chevauchée du Val qui Rit

Alanysfolle
Nul nuage à l'horizon. Aucun vent glacial. Juste quelques milliards d'étoiles. Et dans le lointain un paquet de jurons. Ou en étaient-ils tous? En taverne ça y allait partout de son commentaire. Parsemé de quelques blondasses de trop, de bières qui pleuvent, de mains baladeuses, de soupirs, de rires, de sautillement de genoux. Bordeaux allait tomber. Bientôt. Tout irait bien. Et alors... Et alors quoi? Elle n'en savait rien. Ne posait plus de question. Se battait parce qu'il le fallait. Mais une fois que Bordeaux serait entre leurs mains, que ferait-elle? Elle n'en savait rien et s'en fichait royalement. Elle avait des bières à descendre, des coups à payer, des sourires à afficher, des mots à donner. Jouer la comédie un jour de plus. Façade permanente. Chaque jour savoir s'y prendre mieux. Tromper ses ennemis et ses amis. A force de le dire elle finira par le penser. Qu'elle va mieux. Qu'elle va bien. Ce soir Labrit lui manque. Revoir sa taverne, retrouver ses murs. Songer à chaque jour de ménage avec mélancolie en vidant une bonne bouteille de blanc sec. Jusqu'à en avoir mal au coeur, jusqu' à ce que son crâne se fasse douloureux.
Mais Labrit n'est pas là, et ce soir elle n'irait pas se battre. Arrivée trop tard elle les avait tous loupés.
Alors, profitant qu'ils soient tous occupés à se battre, elle s'était réfugiée dans la nouvelle taverne du "Val qui Rit" et avait vidé quelques verres. Justes quelques uns. Mais quelques uns de trop, alors qu'ils étaient peut-être en train de mourir non loin. Repensant au visage de Kar1 lui annonçant qu'il était dorénavant avec elle, elle attrapa son verre, le vida d'un trait et le jeta de toutes ses forces contre le mur le plus proche. Elle eu soudain l’impression d’étouffer. Elle ne lui avait pas écrit depuis. Ne savait pas où il était. Chaque jour il lui manquait davantage. Il était constamment dans ses pensées, sur les vélins vierges qu’elle contemplait, rêvant de lui écrire milles lettres, de lui dire tout ce qu’elle ne lui avait pas dit. De lui demander de revenir près d’elle… Mais s’il n’était pas là… C’est qu’il était mieux ailleurs. Alors elle se résignait, le préférait savoir heureux en étant avec une autre si c’était ce qu’il désirait. Qu’est ce qu’il pouvait lui manquer ! Un pareil vide… Elle n’arrivait même pas à en parler. A personne. Et Cesaire qui était absent. Ou pouvait-il être ? Cym lui avait dit que tout allait bien, qu’il était revenu. Pourtant elle ne l’avait pas croisé. Il lui manquait. Elle qui n’avait pas de famille, le voyait comme celui qui complétait Liam. Pas réellement un confident, ni vraiment un frère, il savait pourtant repérer de suite lorsque quelque chose n’allait pas. Alors, il lui payait à boire, lui disait quelques mots réconfortant et changeait de sujet, jusqu’à ce qu’elle le relance à nouveau. Encore… Et encore… Non décidément, ils l’a laissaient toute seule.

Elle se leva quelques temps plus tard, prit la peine de ramasser les bouts de verre éparpillés, de boire un énième verre et de sortir de la taverne, le crâne vaporeux, les jambes cotonneuses et une forte envie de pleurer duelant avec son envie de vomir. Croisant son Corbac qui se posa sur son épaule, elle prit la route des champs de guerre, inconsciente et alcoolisée. L’Anisette perdait la tête ! Engagée ou non, si elle pouvait en tuer quelques uns ou en sauver un ou deux ça serait pas mal. De quoi lui changer les idées.
Mais déjà les premières lueurs du jour arrivent, la nuit avait cessé d’exister. Combien de temps avait-elle passé à boire ? Aucune idée mais les combats s’étaient calmés. Avançant, perdue, elle heurta quelques cadavres et blessés. Pas un visage connu. Heureusement d’ailleurs. Jusqu’à ce que l’un d’entre eux tourne le visage vers elle. Il murmure. Elle ne l’entend pas et s’approche sans plus prêter attention au reste. Le mettant sur le dos elle observa l’étendue des dégâts.


Mercoeur ? Vous m’entendez ? Je vais vous aider ne bougez pas.

Vu l’état cela ne risquait pas. Et la tête qui tourne de la blonde… Elle grommelle et inspire profondément, cherchant du regard ce qui pourrait faire son affaire.

Je vais trouver une charrette. Je reviens.

Avant de s’éloigner, elle ôta sa chemise et la lui mit sur le torse. Puis en haillon elle se mit en quête d’un moyen de locomotion. Une fois fait, elle revint près du chapeauté et observa à nouveau sa blessure. Pour sûr qu’on ne l’avait pas loupé. Il faudra qu’elle fasse attention en le menant à la charrette. Et plus personne autours d’elle pour l’aider !

Il va falloir que vous m’aidiez un peu. Accrochez vous à moi.

Passant son bras autours de son épaule, elle souleva Mercoeur qui marcha tant bien que mal jusqu’au chariot qu’elle avait approché jusqu’à lui. Il était temps pour lui qu’il se fasse soigner. Elle n’était pas infirmière mais elle lui en trouverait une.

Ca va aller ne vous en faîtes pas. Je suis là, je vais vous sortir de là.
_________________
Falco.
Assaut : Instant 3

Fiente de phoque! Ce harpon est signé!

Le passage et la brêche aux remparts sont achevés.
L'attaque fut maladroite mais le Fossoyeur en saisit le sens immediatement.
Y a au moins un Bordelais plus malin que la moyenne. Celui la à du percevoir le danger..Ou simplement voir l'évidence.
Y a comme une zone calme et ordonnée dans les vagues d'assauts.
Ou comment repérer un chef ennemi...
Une sorte de tour de Guet, toute en poutres mal taillées et en cordages hétéroclites se désigne d'elle même comme point d'origine du malchanceux trait d'esprit.
Zouz! Cesaire! Faites tomber ce truc..Et que le Pêcheur soit pris vivant..Aidez les!

Leur derniére charge piétine moins que la derniére. Le point de rupture est réalisé à l'encontre des défenseurs.
La bas à gauche il croit voir le bouclier blasonné du Duc de Guyenne disparaître.
Levant haut sa lance décoré du banneret de Cartel et de "Mort aux Boulets", il tente de rallier un maximum de troupes.

Béante, la muraille n'est plus un obstacle.
Un Pot à feu et ils pourront déferler dans la capitale.
A moins que la Tour de Guet en chutant..Leur épargne de la poudre.

Il n'a pas encore donné un seul coup. Hardiment protégé par ses compagnons. Si l'instant était au plaisir, il savourerait sa bonne fortune.
Le Duc , en face..Combien se battent pour le protéger lui?

Il fait reculer le Ch'val, pour donner du champs à la section de sabotage improvisée.
Pour héler des montures.
L'obstacle de bois de la muraille à terre, une charge finira le travail.

Maudits Bordelais..Ils n'ont point accepté de Trêve pour le Dimanche.
Qu'ils perissent.




_________________
Tableau de chasse de Guyenne:

Isadora.da.vinci
Les premiers cris résonnent alors même que le champ de bataille reste caché à sa vue par les accidents de terrain. Deux jours de cavale ininterrompue ont entamé ses ressources mais pas sa détermination. S’agit de ne pas laisser le moineau se faire rôtir ! Plus elle s’approche et plus le vacarme s’amplifie. Les fers s’entrechoquent à grands fracas, les moribonds gémissent, les combattants rugissent et tournoyant sans fin au-dessus du charnier, les corbeaux accompagnent de leur chant macabre le ballet sanglant. Chaos organisé. Dans ce tumulte d’armes et d’âmes impossible de repéré son bouillonnant neveu.

Sans démonté elle s’engage, lame au clair, parmi les corps enchevêtrés en une étreinte morbide et passionnée. Tyran roule des yeux fous et souffle par ses naseaux dilatés un air chaud comme un soufflet de forge. Ses muscles jouent sous le crin noir et luisant tandis qu’il fend la foule, obéissant à la pression des genoux de la chimère.

- Cornelio !
- Corneeeeeliooooo !!!! Stupido ragazzo senza cervello! Si avrà la sculacciata della vostra vita!


Soudain, de cette marée vaguement anthropomorphe émerge un oriflamme familier. A Dieu va ! Elle rallie les Gascons, frappe d’estoc et de taille guettant toujours du coin de l’œil la silhouette dégingandée, ébouriffée du moineau.

Ffffffuiiiit ! tonk !

Un sifflement un choc sourd, elle se jette à plat ventre sur le garot de sa monture tandis qu’un… harpon !... lui passe au-dessus de la tête. Assez largement d’ailleurs. A qui ce trait était-il destiné ? Son regard suit la trajectoire du projectile et rencontre la silhouette osseuse du fossoyeur dans ses grandes œuvres. En voilà au moins un qui doit se trouver à son avantage ici et maintenant. Mais qui dit fossoyeur, dit écuyer ! Cornelio ! Elle vire, volte à droite et talonne les flancs de Tyran le poussant au cœur de la mêlée, se fraie un chemin à coup de bottes et de rapière jusqu’au sac d’os.

- Cartel ! Où est mon neveu ?! Où est Cornelio !

_________________
Esthete
Quand faut y aller ...

Trêve dominicale … le diable s’en tamponne les amygdales,
Rompre si belle parade et laisser la ville en rade !
Que nenni … qu’il en soit ainsi …

Sa frêle silhouette avait jusque là été épargné. Même au plus fort des mêlées,
Les coups paraissaient se désintéresser de lui, signe qu’une âme morte lui survit,
Ou …


Citation:
15-02-2009 04:29 : Vous avez engagé le combat contre les défenseurs de Bordeaux.
14-02-2009 04:25 : Vous avez engagé le combat contre les défenseurs de Bordeaux.

Simplement, certains ont davantage engagé, preuve qu’à l’arrière, l’on est mieux protégé !

Ceci dit, les jours se suivent … même les nuits ! Hormis celle-ci.
Parait-il que qu’il n’y aura repos, un déni de répit de la cité de Bordeaux,
Et de nouveau, la horde s’emploie à briser les chaînes. Maudit soient ces mécréants plein de haine.
Prendre place dans la bataille, celle habituelle … Posé en retrait et laisser faire querelle,
Quelques « aboiements » laissant croire qu’il ferraille, en un clin d’œil se retrouve dans la bataille.
Heurts hasardeux, surtout en fermant les yeux,
Laisser la lame tournicoter et ne plus s’arrêter.


Citation:
16-02-2009 04:22 : Vous avez frappé Grobert. Vous l'avez grièvement blessé.


Touché mais pas encore coulé, d’autres sans doute l’achèveraient,

Citation:
16-02-2009 04:22 : Vous avez frappé Albireo. Ce coup ne l'a pas blessé.


Touché, même pas blessé ! Bon, l’a l’air sportif le diable, passer son chemin sans s’arrêter.

Citation:
16-02-2009 04:22 : Vous avez frappé Jeroen. Vous l'avez sérieusement blessé.


N’empêche que son dernier coup manqué l’avait quelque peu mécontenté ! Une dernière rasade pour ne pas finir sur un raté …

Au loin déjà, blessés et moribonds geignent. Non loin de lui, une Vicomtesse qui saigne !
Genou à terre, il penche son visage blafard au dessus d’elle. Un « giflon » part, pour que la lumière soit belle.


Eh … ta Sainteté ou je n’sais quoi ! Ca va ? Arrête de faire la feignasse et relève toi !
Pas l’moment de faire du … enfin du théâtre !
--Tuco
Le monde entier fait BOUM !!!

Foutu charriote ! Sans ces nobles imbus de leur personne et leur serviteur assoiffé il serait encore à ruminer son désarrois au fond de ce fossé de Guyenne...Mais le principal était de passer et Tuco avec ses airs de vanupieds en goguette à mission accomplie. Elle est pas belle la vie !

Fouette coché ! La plaine défile devant lui avec au loin la poussière des combats. On pense plus à la roue bricolée, aux douaniers du pont de Cadillac qui lui a piqué cinq deniers pour traverser. Le tout maintenant est de se pointer. Tuco c'est Monsieur célérité 1457 ! Bon faut que le jury fasse l'impasse sur le quart d'heure Béarnais.... mais le principal c'est mieux vaut tard que jamais hein...
Il est tortue qu'est partie après le lièvre qui est chapeauté mais lui au moins il a les valises bien chargées...Non méhoooooooo !!! Quand à savoir qui a des actions sur ses fondements....

Le camp en approche. La tout prêt. Quand soudain une hésitation..Il doit penser à faire un truc en arrivant mais c'est quoi déjà ? Euphorique d'être arrivé semble qu'il oublie un basic la ? Le chapeau sur la tête il l'a, la poudre dans la carriole c'est bon...Tuco ? ...TUCOOOOOOO ?...

Bordel l'oriflamme !

Un Tuco en chariot est un Tuco qui sert quand même à quelque chose. Un Tuco criblé de flèche est un Tuco idiot ! Sont pas stupides non plus les boulets. Faut pas croire qu'ils chargent en laissant le camp déplumé sans garde-chiourmes et puis le truc est sympa. Jolies couleurs, beaux dessins, grand avenir...allez zou !....Hisser haut les bannerets des chevaliers sans titres...ça manifeste et ça revendique !!!




C'est bon le passage est ouvert. Les gardes saluent d'un geste de la main mais lui file vers les tentes Béarnaises. C'est qu'il y a de tout ici, on dirait une foire internationale. Beau freinage et une roue qui continue à tenir la route. Pas de chapeauté en vue et l'endroit semble...Abandonné ?...Sur la ville on dirait que ce prépare la curée finale. Ptète que finalement il est vraiment en retard ?...

Puis soudain un son familier. Un sifflement unique qui provient d'une tente. Pas possible qu'il soit ici ? L'aurait quand même pas laissé traverser tout ça tout seul ?

Alors la tignasse blonde passe par l'ouverture de la toile et à la moustache y'a pas à si tromper ! Se demande si il laisse la colère le submerger ? Et par où t'es passé ? Frustration ! Lui s'est tapé les nuits à la belle étoile, le cul tanné sur le bois du chariot, ben oui fallait vraiment faire pauvre...Et monsieur est là tranquillement à siffloter comme si de rien était...


L'Irlandais....J'te croyais au pays..?....Y'a derrière ton attirail..Baril de poudre prêt à s'enflammer et une caisse de grenade complète à balancer..Y'a juste les mèches à rajouter..

Des nouvelles du chapeauté ?


Y'a comme dans l'air une certaine complicité amicale..Regards communs qui portent au près.
Des cris, des bruits et une cité qui se prépare à rompre le combat..Peut être qu'une carriole enflammée bien placée pourrait aider à accélérer le divertissement...Une petite chevauchée têtes baissées ? Une flèche virevoltante ? Le Tuco se sent des ailes...


Zouz83
Général au front. 2ème nuit

Réveille matin 4 h Zouz ce réveille comme une fleur,...
ça va Dorennor bien dormi? pas de réponse tant pis..

Zouz ce lève et saute dans ses braies d'attaque. Changement de tenu maintenant il passe en mode supo rouge. Hop un jolie casque sur la tête un col un peu trop grand mais qui est assortie à son casque et ses braies. Et la petite cerise sur le gâteaux de jolie chausse rouge. Si avec ça il arrive pas à taper sur la caboche des vilains qui défende corps et âmes Bordeaux il lui restera plus qu'à faire comme Dorennor et allé sur le front en tenue d'Adam... Enfin bon voilà ça risque de marcher en faisant peur aux hommes mais toutes les femmes se jetterais sur lui et ça sa rousse serrai pas franchement d'accord.

Départ pour rentré en ville au petit galop du haut de sa jument. Et la il la voie.... Celle avec son gros bidon plein à craquer. Celle qu'il à déjà frapper en taverne et à qui il à promis la césarienne express. Armes en l'air, sourire ravageur avec tout le charme qu'on peut avoir avec un casque rouge en forme de Gland. Son destrier galope et fonce vers sa cible la brune semble surprise de voir un père noel à cette époque et qui plus es sur un cheval. VLAMMMM Zouz lui décoche un gros coup sur le bouclier qui part en mille morceau.

Cette femme avait eut de la chance d'avoir eut ce réflexe de remonté son bouclier sinon son bras aurai voler en lambeau. Sa jument s'arrête pas avec la vitesse. Zouz tire sur la corde pour la remettre dans le bon sens et tenté un second assaut.
De la boue geler...
Un cheval ferrer qui patine,
Ballet sur glace,
Un jument posant ses fesses,
Et un Zouz tout abasourdi par ce qui se passe,
Il tournais et glissait plus loin...
Sa victime s'enfuis...
Snif...
La poisse était là un peu quand même, il n'en aura pas fini avec la femme enceinte.


Citation:
15-02-2009 04:29 : Vous avez frappé Elorane. Ce coup l'a blessé superficiellement.
15-02-2009 04:29 : Vous avez engagé le combat contre les défenseurs de Bordeaux.


Zouz rentre chez lui tout penaud. Sa belle ronflant encore, il se recouche près d'elle. Petite main sur son épaule et il ferme les yeux au chaud près de sa rousse.
--Irlandais
Le monde entier fait BOUM !!! … acte II

Pas l’temps d’se défriser la glorieuse ! Le pays attendra. Un p’tit tour et puis s’en va pour suivre les facéties du chapeauté. Et qui sait ! C’bougre d’âne est fichu de s’coller les bottes dans la misère. Ce n’serait pas la première fois.

Le ch’min n’avait été que pure formalité … Y avait qu’à suivre les faquins laissés dans les fossés, corrigés par ceux qu’il poursuivait, délestant au passage les corps sans vie des rares biens qu’ils possédaient encore.

Ultime effort, déjà il renifle cet arôme de putréfaction, signe avant coureur qu’il n’est plus bien loin du terrain de jeux. Le campement est en vue et c’t’avec nonchalance qu’il pénètre dans l’bivouac.
L’bourin, l’est ereinté, l’a soif, faim et besoin d’repos … tout pareil qu’ l’irlandais ! Trouver c’t’empaffé de chapeauté et trinquer avec lui parait avant tout primordial.


Come on boy ! Peux-tu m’dire où trouver un va-nu-pied coiffé d’un galure original ?

Un ébouriffé au ch’veux court ! Qui eut dit qu’c’était une donzelle ! A s’y méprendre … bref !

D’un haussement d’l’épaule et du regard hagard d’un poulpe au levé du matin lui signifiant qu’elle ne savait ou qu’elle ne comprenait la question, l’bonhomme prit l’chemin d’une tente laissée pour vide ! Serait toujours temps, plus tard, d’trouver l’aut’.

Sifflotant tout en sirotant, une voix s’faufila … pas inconnu le timbre !


Ticooooo, vieille fripouille !!!

L’accolade … non, pas d’circonstance, y a pas mort d’homme, pas encore prévu.

Pour l’chapeauté, doit encore fricoter avec la gueuse. J’pas réussi à lui mettre l’grappin d’ssus … et si tu viens à m’prendre par les sentiments, j’veux bien faire péter tout c’fatras. M’ont l’air habile comme des manches dans l’armée ! Faut dire qu’avec une donzelle à leur tête …

Mes esgourdes se sont laissées dire qu’on d’mandait d’la poudre ! Au diable les varices, s’ils veulent faire de la dentelle, nous, on va leur en donner bien plus !


Tapant sur l’épaule d’son acolyte …

Va falloir serrer les fesses et courir vite … me reste que d’la mèche courte ! à peine 20 s’condes et ….. BOUMMMMMMMMMM ….

Belles ratiches grisonnantes se font jour, suivit d’un éclat de rire non moins sonore.

Alors l’ami ! Prêt à s’offrir ce bouquet ….. final ?

Même pas l’temps d’attendre, qu’déjà, il s’attache à convoyer la carriole sur les lieux du …. Spectacle.

Luckylolotte
Journal d'une curiste ...


« Vas te battre » qu'elle se disait ...
Sur le fond, l'idée était bonne.
Pour Bazas surtout, elle allait finir par trucider à tour de bras, là bas.
Sur la forme c'est autre chose.

Forte de sa première sortie nocturne, couronnée d'un succès certain, elle a remis le couvert dès le lendemain.
Soit très en retard, soit très en retrait ...

Le résultat est là ...



Citation:
14-02-2009 04:25 : Vous avez engagé le combat contre les défenseurs de Bordeaux.



Genoux à terre, elle implore un nouveau blond à estourbir !
Que Nenni !
Rentre donc au bercail.



Citation:
14-02-2009 04:57 : Vous avez passé la nuit à l'hôtel (coût : 1,00 écu).



Ca pour bien dormir, elle s'en tape une bonne tranche .. sa chambre reste tristement vide de toute façon ...
Au matin !
Elle pète la forme.



Citation:
13-02-2009 04:47 : Vous tenez une de ces formes aujourd'hui ! Vous sentez que vous pourrez accomplir de grandes choses !



Youki .. de grandes choses !
Du coup, elle astique l'épée avec un jupon démodé.
Se tient prête.

Et le soir venu ...
Même histoire ... La Sainte Bredouille ...
Elle râle un peu.
Mais se remonte en pensant que les jours passent et ne se ressemblent pas !

Tiens ! Rêves ...

Troisième nuit ! Même "non combat" ...

Pourtant,



Citation:
16-02-2009 04:54 : Vous vous êtes levé du bon pied ! Vous êtes particulièrement en forme aujourd'hui, et cela se voit !



Oui elle est en forme !
A dormir 16 heures par nuit, écumer les bords du lac et bequeter gigot sur gigot ...
On le serait à moins.

Bordeaux, chouette petite station balnéaire ...

_________________
--Hunginn


Bordeaux, IIIe Acte.

Les rideaux se lèvent sur une aurore rougeoyante. Les rayons couchés du soleil écarlate viennent éclairer les cadavres abandonnés sur les reliefs chaotiques du théâtre des opérations. La rosée brille de mille feux, rendant presque poétique ce panorama morbide.

Les défenseurs ont passé une sale nuit.

Après trois cuites successives, les voilà de nouveau avec la gueule de bois, tout en sachant que de la prochaine, ils ne s'en remettront pas.


"Hum ! Ces délicieuses orbites ..."


Tel était le regard d'Hunginn sur la situation, le liquide cristallin des globes oculaires d'un cadavre exquis lui coulant lentement dans la gorge.

Bordeaux tombe, et après ?

Pas de pillage qu'ils disent. Point de cruauté gratuite. Alors quoi ? Se servir de la ville comme bastion ? Virer les conseillers, enterrer le Duché après qu'il ai lui-même creusé sa propre tombe ? A 10 pieds sous terre, il ne risque plus de boire la tasse.

De mémoire de freux, on avait difficilement vu pires circonstances pour une Capitale qui venait d'amorcer son développement.
--Tuco
Le monde entier fait BOUM !! Acte III

Même chemin, même combat ! La recherche de Mercoeur sera pour plus tard. Puis sur que si le gars est pas dans le camp il doit être quelque part au delà du pont !
Ça sera donc mèche courte. Ça va pas laisser le temps à tout le monde de se planquer. Certains vont devoir faire preuve d'agilité et avec les armures des fantassins gascons pas sur qu'ils vont tous être épargnés.
Pas grave y'a un pourcentage de perte à justifier. La Gascogne doit bien avoir prévu qu'il y aurait quelques bavures au programme.

Objectif trois cent mètres...

Le chariot est placé à la sortie du camp. Deux marauds sont sur le coche. Dans la main gauche du Tuco une outre de vin qui viendrait de Touraine. Trouvée à l'abandon dans le camp. Faut savoir se donner du courage pour agir à sa perte. Rasade est proposée à l'Irlandais qui ne saurait refuser.

La roue va tenir, la distance à parcourir donnera suffisamment d'élan aux bourrins pour foncer droit devant, le pont semble dégagé, le plus dure sera le talus à monter mais une brèche dans les pieux semble exploitable. Va falloir viser juste le Tuco....

Tu gardes deux grenades dans les mains ! On envoie le chariot contre la tour de guet la haut et on éjecte une fois sur le talus. Les bêtes auront pris assez de vitesse pour ne pas pouvoir s'arrêter avant de se cracher contre les poutres de l'édifice. Une fois à terre tu as deux lancés pour ne pas rater le stock est tout faire péter !

L'Irlandais répond pas. L'outre de vinasse lui accapare trop les lèvres pour émettre un mot. Accroche toi camarade. Les roues tournent , le destin est en route et pourvue qu'en chemin on croise pas de grenouilles...

YEAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHHHH !!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Objectif ...deux cent mètres...

Le bois craque de partout et le métal de l'attelage fait un vacarme d'enfer alors que les chevaux prennent de la vitesse. Le chapeau du Tuco est bien enfoncé, faudrait pas le voir errer seul sur la Garonne au passage du pont. C'est que c'est comme une carte de groupe sanguin dans la famille le galure. Et puis sur le dessus du crane il a les poils qui se font la malle et en public ça l'a toujours mi mal à l'aise ce début de calvitie.

La route défile de plus en plus vite. A cette vitesse si la roue pète ils finissent au moins dans l'estuaire de la gironde. Ça en ferait rigoler au Béarn si on leur disait que le Tuco avait fini dans les bras d'une Gironde....Mais on est plus très loin de la vérité quand le pont se pointe et que sous les sabots sautent les planches de l'édifice.

Objectif cent mètres....

Sur le champs de bataille les regards commencent à se retourner pour observer d'où vient ce vacarme de bois, de métal et de cris à la fois !

ON SE POUSSEEEEEEEEEEEEEEEEEE !!!!!!!!!!!!!!

Des corps sautent de cotés, d'autres déjà allongés trouvent moyen de rouler. A un moment le séant de l'Irlandais fait un bon en avant laissant les deux compères perplexes sur la réponse à la question posée ..Mais sur quoi on vient de rouler ?....Un groupe se trouve devant le passage ouvert dans la montée..A voir les yeux des concernés ceux-là comprennent très vite qu'il faut dégager..

Objectif..Cinquante mètres...

L'irlandais à le sourire apaisé alors que l'attelage à pleine vitesse attaque la montée du talus. Va falloir sauté mais il fait quoi l'Irlandais ???? Mèche allumée le regard éclairé et un Tuco qui croyait qu'on envoyé la sauce une fois sauté ???? Flegmatique à souhait l'irlandais coince la grenade dans l'arrière de la carriole...


Mèche courte l'ami ! Comme ça on est sur de pas se louper....


La parole est à peine soumise que le passager se défile d'un saut artistique dans la pente ! Tuco faut pas trainer ! Copier collé mais on admettra plus tard dans les anales que le saut fut bien moins brillant que le premier...Pas le temps de voir les pauvres bêtes s'empaler dans les poutres de la tour de guet, tout juste entendre les hénissements de surprise des bêtes sacrifiées, ce relever et courir vers le bas du talus quand....

BOUMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMM !!!!!!!!!

Tuco invente le vol en apesanteur. Premier humain soumit à la loi de la gravité . Ouais.. quelques siècles plus tard il aurait dit... Darwin à raison !!!...Mais pour le moment c'est un ramassage sur le sol dans un nuage de poussière qui englobe le champ de bataille...L'air à vibré, le bois s'est effondré, ça tousse, ça crache mais ça vie...Dans son dos ?...Bordeaux..De plus en plus soumise...

--Drapeaux_blanc
Un homme arriva de la forteresse de Bordeaux, et déposa la missive suivant comme le lui avait demandé le Duc, juste après qu'il eu reçu le pigeon temps attendu.....

Voici un courrier des plus important pour votre chef d'armée le sieur Grinwold il me semble.......

Citation:
"Moi Duchesse de Gascogne Herra d'Estradie "

Au Duc de Guyenne Jeroen

Des suites de l'enlisement du conflit et l'impasse dans laquelle se trouve nos deux armées. Nous vos proposons la chose suivante:

Afin que le peuple de Gascogne et de Guyenne n'ait pas à souffrir plus que de raisons:

-Les armées de Gascogne s'engagent à se replier en bon ordre sur Mimizan en cette soirée

Nous proposons de profiter de cette trêve afin de trouver une issue diplomatique à la guerre pour que règne la raison et la concorde entre nos deux duchés.

Fait à mont de Marsan, le 16 Février 1457,

Pour la Gascogne

Le.morveux
On reprend ses esprits...


... Et on ouvre les yeux. On est couvert de glaise. On a un bâton fendillé à la main, et un sourire carnassier sur la face. On est tout seul, loin du tumulte de la bataille.

Quand on se retourne, Mercoeur n'est plus là. La Duchesse Améliane non plus. En fait, il n'y a plus vraiment foule autour de soi, et on se demande bien où tout ce petit monde est passé.

On lève la tête pour chercher du regard la bannière de l'Armée "Morts aux Boulets" ; qu'on ne trouve pas de prime abord. Alors, on décide de rebrousser chemin. On est pris de sueurs froides, parce ça a l'air de castagner sévère, là-bas... Mais, après tout, on est venu là pour ça...

N'est-ce pas ?

...

On se surprend à égrener un semblant de prière en rejoignant la mêlée.

_________________
Jeannot, dict Le Morveux

Le Morveux est un jeune homme reconnaissable a son air constamment harassé, ainsi qu'à son absence de majeur à la main droite.
Aelyce_h
[Campement de la Légion gasconne : sous la tente du sergent de Dax]

Campement désert ou presque, des sentinelles gardent les tentes, quelques soldats blessés gémissant ici et là, et une brune aux bandages lui serrant les côtes et l'épaule, le teint blafard, pâle comme un cierge de pâques.
Seules ses lèvres carmines s'ouvraient pour laisser s'échapper quelques gémissements rappelant qu'elle était d'ores et déjà revenue du royaume des morts.

Deux jours à combattre cette délicieuse mais morbide torpeur où l'on s'enlise en profondeur, pour fuir la douleur. Deux jours pendant lesquels les combats avec les défenseurs Guyennois se poursuivaient inlassablement, tandis que Casse_bonbons avait reçu une consigne du commandant de rester à ses côtés et de veiller sur elle.

Son loyal ami à l'echevelée lui avait changé ses bandages, essuyé le sang, lui avait rendu une apparence humaine, lui administrant aux heures de repas un chaud bouillon de légumes et une bouillie épaisse afin de lui redonner des forces.

[Flash back, la veille ]

Et ses efforts continus ont été largement récompensés quand la veille au soir un messager de Gascogne vint livrer un message au commandant de la légion Gascogne portant le sceau du Capitaine, quelques mots échangés qui résonnent en écho dans la tête de la brune.

Casse_bonbons salue le messager qui s'éloigne, une bourrasque d'air frais s'introduit par le rabat qu'il avait soulevé en sortant et vient mordiller ses joues, elles avaient désormais retrouvé depuis peu quelques couleurs.
Les yeux frémissent puis s'ouvrent tout en essayant de bouger, se plissant sous l'effet de la douleur, elle mit quelques instants à reprendre ses esprits, son souffle, retrouver la mémoire qui demeurait intacte à en juger par l'inquiétude qui assombrissait son regard ambre, d'habitude enjoué.

Le jeune homme lui prit la main, l'aidant à se relever tant bien que mal, avant que son regard ne croise le sien annonçant une tempête de questionnements


-Grin...il est en vie?

-Oh oui rassures toi Alyce il est bel et bien en vie!
-je veux le voir Casse_bonbons, je veux le toucher pour le croire
-Non ne bouges pas, les hommes rentrent au campement de toutes les manières!
-on..on a gagné la bataille?!
-non c'est juste que c'est une trêve dominicale, je m'apprêtais à envoyer un sentinelle avec l'ordre qui vient d'arriver de Gascogne
-un ordre? un ordre de quoi?
-de s'arrêter le dimanche de ne pas combattre
-Mais ces troupes qui s'avancent vers nous Casse_bonbons? ces alliés qui rampent et s'apprêtent..aaaah un cri accompagne la douleur qui lui transperce l'épaule, ferme les paupières imagine un instant les troupes s'arrêtant au milieu de la bataille se faisant encercler et massacrer un par un..s'apprêtent à nous frapper, on ne peut pas les laisser faire
-Mais tu divagues! tu radotes! C'est un ordre du capitaine!!

-Non, le capitaine s'il était là, s'il savait il ne laisserait jamais mourir ses hommes et sa fille...débrouille toi, déchire le, mais il faut que l'ordre de la trêve dominicale soit annulé! elle ne pouvait crier, elle murmurait presque, mais sa voix si douce soit elle était devenue coupante.

-mais..euuh..

Un regard des plus rasoirs vint se planter dans le sien, déterminé, ne supportant aucun refus, il le connaissait trop bien ce regard, et il savait la seule chose qui lui restait à faire, utiliser ses talents de faussaire et remplacer l'ordre par un un contrordre
Elle lui dictait à phrases hâchées le texte, qu'il tentait de retenir, des rictus de douleur défiguraient son visage, malgré avoir dormi deux nuits, la fatigue n'était guère loin et guettait tel un rapace le moindre effort pour surgir..la brune se laissa glisser doucement dans cette léthargie qui ressemblait à la mort à s'y méprendre.

Tandis qu'elle sombrait dans un monde peuplé de rêves étranges, il sera là à gratter le velin avec une plume, méticuleusement, lettre par lettre, diluant l'encre avec un peu de vin blanc sec, le velin était devenu usé, sali, mais facilement confondu avec un velin qui a longuement voyagé, sans être à l'abri de la pluie.
Au final le résultat n'aurait jamais trompé un expert, mais un homme qui doit le dire dans un champ de bataille si.


Citation:

Ordre du Capitaine de Gascogne

Commandant Grinwold

Les ordres ont changé. Il n'est plus question de trève dominicale.

Nouvel ordre : poursuivre les attaques!

Ainsi fait à Mont-de-Marsan,le XVème jour de février de l'an de grâce 1457.

Namaycush Salmo Salar
Capitaine de Gascogne
Seigneur de Agonac et de Champiré


Il le fit porter par un garde, avec des nouvelles de la brune jusqu'aux main du commandant. Ce soir là il ne verra pas les troupes rentrer.
Ce soir là elle dormira tel un ange sous la tente, inconsciente du désordre qu'elle soulèvra en Gascogne.

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Zouz83
Poisse partie Poisson au tapis

Zouz comme tous les soirs depuis trois nuits arrive devant les murs et la porte. Encore fermée... Marre à chaque fois c'est la même chose enfin bon y à un truc qu'ils n'ont pas encore essayé et lui là il veut tester. Il prit son courage à deux mains et toqua à la porte

Toc Toc Toc

Il attend un peu, personne lui ouvre... Pfff vraiment des feignants. Il essaye une autre ruse qui pourrait s'il avait une voix moins... Masculine, marcher.

Youou au secours des vilains veulent me tuer laissez moi entrer!! Je suis une jolie blonde avec de grands grands atouts ouvrez la porte je vous en supplie!!!

Pas de réponse non plus... mouarf vraiment aucun cavalier dans cette défense le dimanche en plus le jour des patates aux beurres.... Et le Zouz avait rien mangé depuis le matin... Il repartit tout triste vers les autres quand une flèche lui siffla près de l'oreille. Il se retourna fissa fissa et pointa son regard vers une tour... Enfin si on pouvait appeler ça une tour c'était plutôt un amas de bois mal tailler accrocher les uns aux autres avec des filets de pêche. Une voie derrière lui.

Zouz ! Cesaire ! Faites tomber ce truc.. Et que le Pêcheur soit pris vivant..Aidez les !



Zouz ce retourna le Maistre de Cartel avait parlé. Hop un ordre est égal à un fait il se précipite vers la tour pas gay. Zouz sort son épée et essaye de tapé sur les planches en bois comme un malade.... Peine perdu, pas super malin ça... Heureusement que Cesaire l'est un peu plus que lui et prépare un jolie bûché. Zouz contemple les flammes des enfers prendre manger petit à petit avec une faim de loup les cordages et les bûches. L'édifice ne tarde pas à s'écrouler tel un château de carte.

Pas de temps à perdre le poisson puant est déjà sur ses deux pattes ou palme aux choix. Zouz se précipite épée en l'air bouclier dans l'autre accompagner de la belle italienne et le beau goss de la fourmi là il n'y a pas à dire c'est un trio de choc. Et le choc il a lieu peu de temps après Zouz tape fort contre le trident du palmipède et l'explose en miles éclats de fers. Le bougre ce défend comme un diable, mais le nombre aura raison de lui.

Quelques temps après le brun ramasse les deux trois écailles en trophée il les montrera à sa belle et gagnera sûrement une nuit entière de petites choses qui font frémir plus d'un.... Enfin voilà que Eilith et Cymo sont vengées le palmipède les ayant mater pendant un bain de minuit... sans qu'il soit minuit d'ailleurs... Il aura peut-être droit à un bisous pour ça aussi!

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--Irlandais
Le monde entier fait BOUM !!! … acte III (bis)

Il est des situations qui, l’homme aimerait narrer bien plus tard à sa progéniture et aux marmots de celle-ci ! Pour l’heure, l’histoire du soir était hasardeuse … Retour sur les évèn’ments.

Un tombeau sur roue, se mouvant tant bien que mal, barré par le couple le plus inattendu qui soit, chargeait … direction, l’enfer !
Le plan était basique, même l’Tuco l’avait assimilé … faut dire qu’il en était l’instigateur. Pas sur en revanche qu’l’irlandais ait bien tout saisi quand aux différentes phases.
Charger, sauter, allumer et lancer ou … Charger, allumer, sauter ou … arf ! Avec tout s’boucan, savait plus … pi, l’essentiel était qu’tout pète !

Un soubresaut sortit l’bougre de sa léthargie ou ce qui pouvait passer pour telle … même les beuglements de son voisin n’avaient eu pareil effet et sans hésiter, comme un signal il alluma « l’pétard » … sans contingence. Le sourire béat, il s’retourna vers l’Tuco,


Mèche courte l'ami ! Comme ça on est sur de pas se louper....

La glorieuse allègre, on peut dire qu’il était fier d’son œuvre. L’enthousiasme l’emportant, l’effroi tout autant, de terminer disséminé aux quatre coins de la gironde, il s’éjecta de sa propre volonté de la bombe annoncée !
Dire qu’la sortie fut artistique est sans doute parole outrancière mais à bien y regarder, (mode replay), la figure est harmonieuse et équilibrée. La question est, quels sont les critères qui permettent de définir la beauté du geste.

Bref,

Aussi beau soit l’envolée, la chute n’en est pas moins saumâtre. Evanlé au sol, la trombine ébousée dans la fange, il n’est témoin du succès de l’entreprise.

Seule une pétarade de tous les diables vient lui murmurer aux esgourdes que la mèche avait fait connaissance avec la grenade ! Et … la survenue bien plus surprenante de son associé, tout droit venu des cieux, venant s’poser à quelques pas de lui … pas plus fortuné quand il dut toucher l’sol !

L’avait l’air encore gaillard l’bougre, bien frétillant, la mort n’était pas encore au rendez-vous … D’un bon, il se hissa sur ses poteaux, en fait de bon, il prit appui sur l’sol, un genou à terre, puis l’second, il tira sa lourde carcasse vers le haut. Sa grisonnante moustache n’était plus que terre et souillure …

Derrière lui, l’embrasement, l’opération « Mettre le feu aux poudres » avait été un franc succès. Aux aut’ de finir l’boulot. L’Falco, si tant est qu’il ne lui ait pris l’envie d’tenter l’aventure du vol au vent, devait profiter du trou béant laissé !

L’pas lourd et incertain, l’irlandais s’approcha d’son compère et s’laissant choir au sol, lui glissa …


L’ami, j’crois qu’on peut s’passer d’nous là … par contre, dis toi bien, qu’après ça, j’ai l’gosier en ébullition, et qu’il est temps pour nous d’aller trouver c’bourricot d’Mercoeur !

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