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[RP/IG] La Chevauchée du Val qui Rit

Mercoeur
8 jours d'indisponibilité

La main est ferme et douce à la fois, en lui germe le doute quand il entend la voix
La reconnaître sur l'instant ou prendre le temps d'être méfiant, ouvrir les yeux lentement..
Alors que le corps est amené à se retourner pour pouvoir enfin la contempler
ne plus reculer devant la défiance, après le noir c'est une âme faite d'une nouvelle essence

Mercoeur...Comme ce nom sied à ses lèvres, comme l'intonation la fait orfèvre
Faut il qu'Aristote soit compassion pour envoyer au condamné si belle rédemption
Elle se fait générosité d'un linge abandonné. Sentir au plus près la douceur de son odeur
Mais après l'avoir rassuré de quelques générosités la voilà qui disparaît..

S'en est elle déjà partie convoler vers d'autres esprits à pourfendre de son épée ?
Autours de son monde un univers vit de complaintes et de cris, de jours et de nuits
Les derniers mots incompris le laisse dans le dénuement d'un avenir indéfini
Quand près de lui les roues d'une charrette s'arrêtent, signal pour lui de faire retraite...

A nouveau une forme salvatrice s'abaisse à ses cotées, les cordes se font cantatrices
Vous aider ? A me faire chavirer pour mieux me relever ? Mais vos mots m'ont déjà noyé
Les miens restent silence à vous deviner, ma chair frôle la votre dans un effort compliqué
Sentir mes jambes fléchir mais la volonté de colombine et irrévocable et me sublime

Comme le monde est différent quand l'homme est grand, comme il est limité pour celui allongé
La tête retrouve sa maitrise des évènements mais le sang coule doucement et pourtant
Que la douleur est absente de cet instant où leurs bras s'enlacent ignorant ceux qui trépassent
S'appuyer au rebord de la charrette laissant les mains de la belle trouver prise pour composer...

Attendre l'occasion que la tête s'approche au mieux et sentir sur la joue les cheveux soyeux
Trouver les mots pour dire merci à moins que le murmure soit d'une autre envie
Ne pas laisser passer le courant de la vie, s'enfuir sans lui mais s'y fondre pour s'y reconstruire
Alors laisser les syllabes se divertirent, construire leur partition dans la déraison de la situation


Où étiez vous passée madame ? J'avais chandelles pour diner et vous voilà emprisonnée ?

Retrouver ce regard d'un premier échange qui rend nos émotions étranges
Sourire malgré le truc qui dans l'estomac dérange, se dire qu'entre la blessure et l'infirmière il a gagné au change
Commencer à imaginer la suite autour d'une table allégée, repas copieusement aviné
Puis en dessert se racketter un bourgeois sur un nœud ignoré ! Festoyer ?

BOUMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMM !!!!!!!!!

Reconnaître au bruit une certaine marque de fabrique qui a fait en sorte que le délais alloué ne se complique
Un propriétaire aux fondements précieux qui a su éviter les contentieux.....
Le souffle de l'explosion la plaque contre sa poitrine alors que la poussière les isole des regards en vitrine..
Les mains d'un Mercoeur la protège un temps d'une peur, plus surprenante que terreur..Sentir battre son cœur...
Le silence ce fait sur le champ de bataille, les hommes se terrent pensant que ce bruit vient de l'enfer
Les yeux se croisent et peu importe les mots il suffit de se plaire..Du nuage sortent deux hommes aux allures contraires
Les treize sont trois à table, vient le temps des retrouvailles...Doit encore trainer quelques canailles..


Falco.
Assaut de Trêve

BOUMMMMMMMMMMMMMMMMMM!

Les dents vibrent, les tympans se recroquevillent en champignons secs, le Ch'val tremble sur pied.
Le rempart réapparait dans de belles volutes de fumée et de débris chutant selon des balistiques parfaites.
Rempart?
Une poutre de travers, des planches en chicots rompus, une lance de traviole avec un étendart déchiqueté.
Idem de la Tour de Guet ou un certain pêcheur a disparu sous une charge Zouzienne.

Ca se concentre prés des sabots du Fossoyeur. Ralliez vous à mon sinistre panache?
En effet. Epées ternies par les vagues d'assauts, vouges et boucliers griffés, ça fait bloc devant la soudaine béance Bordelaise.

C'est le moment mal choisit pour une main de tendre une déclaration de Trêve.
Il crisse des molaires à la lecture.
Le parchemin est jeté dans une flaque terreuse.


N'entendez plus les faiblesses d'Herra, Soldats!
Empoignez votre arme!
Qu'elle supporte seule la honte qu'elle veut infliger à la Gascogne!
Bordeaux est à vous!
Prenons la pour nous, pour la Gascogne, pas pour Herra la Fuyante!
Béarnais, Cavaliers Gascons, Soldats! Bordeaux est à vous!
Avanti!

Les anterieurs larges commes plats à fruits battent l'air, la longue épée claque sur une croupe.
S'engouffrer par dessus le rempart est question de deux puissantes poussées du palefroi. Les autres, plus agiles à pied se faufilent, sautent les débris, se jettent déjà sur les denriers défenseurs.

Salad 'hin et le dernier carré de Bordelais vont prendre des tronches livides dans quelques instants..

Pas de Quartier!

_________________
Tableau de chasse de Guyenne:

Isadora.da.vinci
- ... @ * ° % chier !!!...

Pas question de laisser ce foutu sac d'os retrouver ses foutus clients avant qu'il ne lui ait appris où se terre son foutu neveu ! Donc avant toute chose : abattre celui qui veut l'abattre. Elle démonte en souplesse et file une claque sur la croupe de Tyran pour qu'il file se mettre à l'abri et file le train de Zouz qui charge bille en tête dans les billots abattus. Il manque de style mais pas de gnacK celui-là ! Il met tellement d'entrain que ce serait dommage de l'en priver, alors la belle se contente de parer au plus pressé pour lui éviter un mauvais coup et lui permettre de s'en donner à coeur joie.

- Avanti !
- Pas de quartier !


Ah... mais ça... on dira ce qu'on veut, il sait parler aux italiennes l'épouvantail. Elle détourne la tête juste à temps pour le voir s'engouffrer dans la brèche ouverte par la chute de la tour.

- §* ¤$ maudit Cartel !
Lâche-t-elle dans un souffle grondant à travers ses mâchoires serrées tout en s'élançant à sa poursuite, Je t'interdis de te faire tuer avant de m'avoir rendu Cornelio ! Vivant !
_________________
Elorane
Depuis son arrivée a Bordeaux, Elorane avait défendu la ville, tout les membres de sa lance lui avait fait la promesse qu aucune lames ne viendraient la blesser, qu'ils la protègeraient tous. Au fils des jours elle avait vu ses amis et compagnons d'arme être blessé les uns après les autres. Ces deux derniers jours elle avait hésité a prendre les armes mais, son époux l'avait convaincu du contraire.
La jeune femme avait une entière confiance en lui, Bordeaux ne tombera pas qu il avait dit, jamais au grand jamais elle n'aurait pu imaginer ce qui allait suivre.
Elle pensait son mari invincible, puis se disait plus que cette nuit et demain, quelques renforts arrivent, ils pourraient souffler un peu. Elorane suivait son époux comme tous les autres soirs. Restant toujours derrière lui. Prête a se défendre en cas d'attaque, mais cette nuit elle resta un peu plus en retrait, la fin de sa grossesse arrivait.

Les assaillants criaient de tous cotés, et les bruits de lames se firent entendre, elle ne quittait pas des yeux le marechal, le père de son enfant, celui pour qui elle aurait donné sa vie.

Quand elle vit plusieurs personnes attaquer son mari, il s effondra sous les yeux impuissant de la jeune femme


SALAHHH noooooooooooon laissez le!!!!

La vicomtesse couru vers le son époux qui gisait au sol, elle n'osait vérifier si il était toujours vivant, folle de rage elle brandit son épée

Je me vengerais, je vous tuerais tous bande de sales rats

Puis la jeune femme se laissa tomber au près du corps de son mari, les larmes coulant sur son visage

Mon amour, Salah...répond moi... me laisse pas...

Elle jura que les responsables paieraient, elle les tuerait de ses propres mains si il le fallait
_________________
--Sentenza_
Le monde entier fait BOUM!!! ... acte IV




Attention.
Laissez passer.
Il arrive.
La bouche pincé. Le regard cruel. Craquements de doigts, molar envoyé au sol. Les yeux se plissent tandis qu'il étudie le terrain sans bouger d'un millimètre. Les yeux se promènent sur le paysage. Une guerre. Des hommes de sortis. La racaille est debout. Les bottes s'enfoncent dans la boue, le manteau long claque dans le vent.
Sentenza est de retours.
Tremblez fermières! Pleurez bouchers! Il est sans pitié. Laissez passer l'enfer...
Les lames sur son corps sont encore rouges de sang. Mais d'écus dans ses poches, nuls ne tintent. Il a tout enterré. Ne cherchez pas à le suivre pour trouver sa planque. Vous le regretteriez.
Il a traversé tout le royaume pour les retrouver. Et enfin ils sont là. Non qu'ils les aiment. Mais il est certain de toucher un bon paquet avec eux.
Sous le chapeau, une goutte de sueur courre sur sa tempe. La moustache est lissé, les lèvres s'étirent en un sourire mauvais.
La pipe est sortie. A ses lèvres. Craquement. Flammes. Observant Bordeaux se profiler à l'horizon, il tire quelques bouffées nauséabondes.
Laissez passer vous dis-je!
Sentenza est là!

Il rejoint les champs de batailles. Bordeaux va tomber. Bordeaux est tombée. Il n'en sait rien et n'en a rien à foutre. Mais l'Tuco doit être la bas...
Les lèvres s'étirent. La bouffée se tire. De bonnes retrouvailles. Il glisse une main dans sa poche spéciale et serre le manche de sa courte lame. Il va enfin pouvoir s'amuser un peu.
Le talon claque. Sur le haut d'une butte, il aperçoit l'Irlandais avec le Truand. La Brute sourit. L'Chapeauté ne doit pas être loin. Un rire mauvais glisse entre ses lèvres.


HinhinhinmouahahahahaBOUMMMMMMMMMMMMMM.

Il en tombe de son perchoir. Bordel de foutoir. Le chapeau vole quelques mètres plus loin. De la poussière plein le mentel il se redresse. Furieux. Le rire se change. Il récupère sa pipe vide, prend le temps de la remplir à nouveau et de l'allumer.
Quelques pas. Chapeau en main. Il s'approche. Blonde chevelure aperçu. Il tique. Mercoeur est un tombeur. A chacun ses goûts. Lui l'or le préfère dans les mains que sur la tête d'une pouliche.


Dîtes donc.

Il caresse son chapeau, avant d'enlever la poussière qui s'y est logé.

La prochaine fois que vous faîtes une petite sauterie.... La moindre des choses c'est d'attendre que j'sois là.

Tiquement de plus. Pétillement dans le regard et esquisse d'un sourire.

Alors charognes? On a soif?

Lorca
Zouz ! Cesaire ! Faites tomber ce truc.. Et que le Pêcheur soit pris vivant..Aidez les !

Pas le temps de récupérer de sa crampe, l'ennemi l'a déjà repéré. Les ordres fusent, le super poulet veut sa peau, enfin sa nageoire. Des yeux, lorca cherche une échappatoire. Il n'y en a pas, réfugié au sommet de ce précaire édifice, il est piégé. S'il se montre, il est mort, s'il saute, il est mort, s'il reste, il est mort. Dieu, quel fin sinistre pour un guerrier tel que lui. Alors, le pêcheur décida de ne pas se faire avoir sans combattre, et de ses mains noueuses, il commença à pétrir les muscles de ses jambes, à les masser. Sous lui, un fou furieux s'acharnait sur les piliers de la tour à grands coups d'épées ponctuées d'ahanements sourds. Zouz était facilement reconnaissable, il n'y avait qu'une brute comme lui capable de prendre la voie la plus idiote pour faire s'effondrer la tour. Hélas, il avait des sbires, et l'un d'eux est assez intelligent pour jeter une brassée de brindilles arrosées de naphte au pied de la tour, avant de l'embraser. Ouais ça parait dingue, mais les béarnais sont devenus assez intelligents pour inventer le feu, à moins qu'il l'ait piqué, ce qui parait plus vraisemblable. Et là, pfiouch, grande flambée, appel de flammes, le feu grimpe rapidement sur les piliers, grignote les cordages, s'amuse avec la paille, et la tour vacille, se consume de l'intérieur et s'effondre lentement en basculant vers la muraille. Les défenseurs avaient vu venir et déjà s'étaient repliés plus loin, maudissant l'infortune qui anéantissait leurs efforts en vue de contenir la brèche. Mais il n'est plus temps de pester, l'édifice brise le fragile mur de terre, l'éventre comme s'il s'était agi de papier, et déjà, les assaillants pousse un cri de joie en s'y engouffrant, sautant au dessus des planches, piétinant dans les corps encore chauds de leurs camarades.

Mais Lorca avait eu le temps d'en réchapper, se remettant debout, sa crampe à peu près disparue, il avait saisi l'occasion d'éviter une mort aussi indigne en sautant sur le rempart juste au dernier moment. Sa pauvre cheville en avait pris un coup, mais il n'était plus à ça près. Réprimant un cri de douleur, le défenseur roula sur lui même avant de se rétablir en s'appuyant sur la palissade. Bâton de croix en main, il attendit que zouz et ses compagnons arrivent.


Tiens vla le grand idiot. T'es venu caresser ma nageoire mon grand ? Viens, n'ai pas peur, je vais pas te manger...enfin pas tout de suite.

Malgré son air bravache, lorca n'en menait pas large. Ils étaient 3 en face, ils étaient bien entrainés et en plus, ils n'avaient eu ni crampe ni chute à subir. Bref, il était dans la mouise. Il raffermit la prise de son bâton dans sa main et s'élança. Faisant tournoyer son bâton, il pensait provoquer stupeur et surprise chez ses adversaires, mais ceux ci se contentèrent d'un pas sur le côté pour l'esquiver, brisant de quelques coups d'épées son arme, l'un d'eux lui transperça même le mollet ( décidément) de la pointe de son arme. Le pêcheur trébucha et tomba. Il sortit son épée de son fourreau et s'appuya dessus pour se relever, lançant un rictus de haine aux gascons.

Vous ne m'aurez jamais, bande de lâches !! Trois pour un seul estropié ! Ah, voila bien les gascons, bravaches au bar, peureux au combat !

Et il repartit à l'assaut, épée levée pour essayer de pourfendre au moins l'un des malandrins. Mais la douleur l'aveuglait, et plutôt que de donner, il reçut un mauvais coup dans le dos, qui l'envoya bouler au loin. Le sang coulait de plus en plus, et lorca, fidèle croyant, sentant sa mort arriver, se mit à réciter son crédo.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.


Il ne put le finir, car déjà Zouz arrivait sur lui, le sourire aux lèvres, jouant avec son épée en se demandant ce qu'il allait pouvoir en faire. Lorca tenta de le faucher de son arme, mais le gascon para avec facilité et lui assena un coup d'épée dans l'épaule, juste au dessus du coeur. Le sang se mit à gicler et Lorca eut un hoquet, alors que déjà, le voile sombre de la mort se rapprochait de lui. Le général gascon eut un sourire de commisération pour la dépouille de son adversaire vaincu et partit sans un mot rejoindre ses camarades, laissant le pêcheur se vider de son sang.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.


Mais dernier sursaut de vitalité, Lorca rouvrit les yeux alors que l'ennemi était déjà largement enfoncé dans l'enceinte de la ville. péniblement, il se releva, prit son épée, et rampa vers la Garonne tout en récitant son credo, quand il arriva au bout, ce qui lui pris du temps vu son état, il aperçut une souche juste à côté de lui. Rassemblant ses ultimes forces, il y planta son épée, avant de retomber sur ses genoux. Dans cette position, la similitude avec la croix aristotélicienne était troublante et Lorca se mit à sangloter devant cet autel improvisé, ses mains posées sur la garde de l'épée. Déjà, des soldats blessés rentraient au camp, et certains esquissèrent un geste vers le défenseur mourant, enfoncé dans leurs lignes, et qui pleurait auprès d'une croix.

J'espère que vous n'avez pas l'intention de m'interrompre avant que j'ai fini...Malgré ma foi en Dieu, je ne me suis jamais confessé, je m'arrangeais pour justifier toutes mes actions en prétextant que c'était pour protéger la Guyenne. J'ai blessé de nombreuses personnes en pensant qu'il n'y avait pas d'autre manière d'agir...soupir...mes péchés sont trop lourds pour pouvoir être rachetés, mais aujourd'hui, je suis soulagé

Il s'affaissa encore un peu plus, alors que le flot de sang se tarissait.

Je vais enfin pouvoir expier pour tout ce que j'ai pu faire. Quand on y pense, il y avait plusieurs façons de sauver la Guyenne. Comment ne pas y avoir pensé plus tôt ? J'ai été aveugle...

pardonne moi Guyenne

un long moment se passe, le souffle de lorca se fit de plus en plus rauque, sa confession de moins en moins audible.

Si un jour je suis réincarné, j'aimerais vivre dans un lieu où la vie est plus facile, où on ne connaitrait que des jours emplis de paix et d'amour : Oanylone, et dans ce paradis, je vivrai avec tous ceux que j'ai aimé.

Un spasme le prit, le laissant exsangue, affalé sur la souche, une main encore posée sur la poignée, l'autre reposant déjà au sol.

NON !! je ne veux pas mourir, j'ai encore plein de choses à faire pour la Guyenne !!!!! Je voudrais savoir si je me suis trompé.

un cercle de soldats se forme autour de la forme prostrée au sol, le silence est de mise face à la mort en action.

Ai je eu tort ? Ai je vraiment choisi mon sentier ? Je suppose qu'il est trop tard pour demander pardon.

Un dernier sanglot, un dernier râle, la dernière main qui lâche prise, et finalement se crispe autour de la lame de l'épée, tirant encore un peu de sang de ce corps blafard à force de se vider du précieux fluide vital.

Cette fois je n'en peux plus, c'est fini...

les yeux qui se ferment, la respiration qui s'apaise, la bosse qui semble s'amollir, l'odeur de marée moins entêtante peut être et la voix qui se brise. Lorca a succombé, la Guyenne le suivra t'elle dans la tombe ? Ou alors quelqu'un viendra t'il le sauver lui et sa patrie ?
Falco.
Le Cas Enorig

Dans ce qui est le dernier moment de Bordeaux , alors que les derniers défenseurs crient à l'infamie..Pensez donc!
Assaillis par trois ou quatres adversaires, leurs armes brisées, leurs cuirasses décoquillées, lardés de coups jusqu'à manger la terre en priant.

Dans ce tumulte d'une echelle modeste, Le Fossoyeur avance.
Bordelais était une dizaine, les gens de cuirs et soldats même pas quarantes..
Le rempart de terre et de bois encore ruisselant de séve.
Sur fond de cahutes entourant une cathédrale de pierre..

Le palefroi guidé au pas enfonce la boue, fabrique des flaques ou le sang s'amuse à d'étranges dessins.
Trop grand sur une monture de charges meurtriéres , seul le menton dépasse de la salade à la visiére baissée.
Nul ne le frappe.
Autours les coups pleuvent. Protégé, libre .
Son épée est de celles qu'utilisent les cavaliers. Légére, grande. A la garde permettant à terre de la manier à deux mains. A cheval d'une seule.

Ch'val stoppe devant Enorig.Elle gésit à terre dans sa tenue presque impeccable.
Les mots tombent.


Enorig d'Azayes. Je vous méprise.
Je méprise votre fanatisme qui conduit à des morts inutiles.
Je méprise ce patriotisme dénué de noblesse.
Vous êtes une sottequi sitôt remise ne se préoccupera que de son petit pouvoir en Guyenne. Sur un tas de cadavres.
Vous ne méritez vos titres que par coupable décadence de la noblesse et des us de vos pairs.
J'ai fais serment de suivre les volonté de Diane d'Azayes.De ne pas vous achever.
Sinon votre tête serait loin de votre corps.
Corps profané par qui en veux.

Il désigne le bouclier brisé. Il ornera sa grande salle.
Blason de plus pris par Cartel.

Hors de ma vue..Je suis certains que tu simules le trépas , vipére.

Le genoux senestre appuie sur un flanc.
Un sabot porte un coup leger sur une taille altiére.
Enorig roule en bas du talus, coté bordelais.
Sa Comtesse voulait que sa tante ait priviléges de noblesse. Soignée et honorée. Il s'y refuse.
Tout dans la personne qui est vautrée à ses pieds le dégoute.
Il est certains que la scélérate se lévera sitôt le danger éloigné, à peine blessée, déjà apte à poursuivre toute ses fonctions.

Elle se vantera de son courage, elle montrera ses estafilades, on la plaindra, elle jubilera.


La voir ici fait tâche dans le sublime décor de ces ultimes passes d'armes.
Il ne regarde même pas la carcasse dévaler la pente.
Le rempart est eux.
Il ne reste quasi rien des défenses.
Quel obstacle pourrait arrêter la chute de la Guyenne?
Hormis la trahison de Gascogne?

_________________
Tableau de chasse de Guyenne:

Simone_de_beauvoir
Au milieu du champ de bataille, elle tournait sur elle-même en agitant son épée, l’écume aux lèvres et le hurlement dément. Cette méthode qui avait fait ses preuves les jours précédents semblait dorénavant parfaitement inefficace. Les défenseurs avaient dû apprendre à s’en méfier. Furieuse, elle beugle de plus belle et son épée ripe soudain sur quelque chose. Alerte, elle se redresse, cherchant à savoir si elle a touché un défenseurs ou si son arme s’est contentée de malencontreusement effleurer un bouclier ou d’arracher un malheureux copeau de bois d’un piquet. Elle saute de joie en constatant qu’elle a effectivement blessé un assaillant, oh, à peine, si peu que le sang perle à peine de l’estafilade qui se dessine sur son bras.

Citation:
14-02-2009 04:25 : Vous avez frappé Salah_ad_din. Ce coup l'a blessé superficiellement.


Mais au moins elle a touché quelqu’un, et elle s’élance en sa direction pour l’achever, mais le perd de vue dans la mêlée et l’obscurité. Avec un soupir agacé, elle rengaine sa lame en pestant avant de rentrer au camp de dépit.

Le lendemain, puisque sa technique qu’elle croyait infaillible échoue derechef, elle se décide à en changer. Les yeux plissés dans l’obscurité, elle guette le moindre mouvement pour s’y précipiter l’épée en avant.


Citation:
15-02-2009 04:29 : Vous avez engagé le combat contre les défenseurs de Bordeaux.


Une forme indéterminée passe devant ses yeux. L’arme à la main, elle fonce dans sa direction, et en plante le bout dans la fesse gauche d’un cheval délesté de son cavalier. Celui-ci rue furieusement en hennissant de douleur. Son sabot s’enfonce dans le ventre de Simone, heureusement protégée par sa brigandine, mais qui effectue un vol plané pour atterrir le cul dans la boue quelques mètres plus loin. Se relevant piteusement, elle rentre chez elle sans demander son reste, panser ses plaies et son amour-propre.

Citation:
15-02-2009 04:58 : Vous vous êtes levé du bon pied ! Vous êtes serein aujourd'hui, et bien disposé.Quelle taquine, tout d'même, cette Sainte Boulasse.


Le surlendemain, échaudée par les incidents de la veille, elle reste prudemment tapie dans l’ombre, décidée à ne trancher la gorge d’un ennemi que lorsqu’elle l’aurait vu de près et qu’elle serait assurée qu’il s’agit bien d’un adversaire.

Citation:
16-02-2009 04:22 : Vous avez engagé le combat contre les défenseurs de Bordeaux.


La nuit entière s’écoule sans qu’elle bouge d’un pouce. Maudit brouillard.

Au matin, elle voit avec agacements ses compagnons essuyer le sang de leurs lames. Ils ont tué, eux, se sont défoulés, et la prise de la ville sera de leur fait, un haut fait glorieux dont ils pourront se rengorger leur vie durant. Les dents serrées, elle essuie du revers de sa manche une larme de rage. Puisque c’est ainsi, puisqu’elle est inutile, eh bien, autant l’être tout à fait. On saura se passer d’elle.

Elle regagne donc ses pénates d’un pas rendu rapide par la contrariété. Ah c’est comme ça. Ah je suis inutile. Ah je ne sers à rien. Bah, ça leur plaira bien un jour ! Et elle s’enferme soigneusement dans sa bicoque, après en avoir fait claqué la porte comme il se doit, en un geste rageur d’adolescente vexée. Elle s’assied à même le sol, dédaignant la paillasse, sans se défaire de sa cuirasse ni décrotter ses poulaines. Accroupie, les bras passés autour des genoux et la tête posée dessus, elle fulmine entre ses dents, quelques heures durant, avant que son chat, revenu d’une de ses expéditions raticides, ait la bonne idée de rentrer par la fenêtre. Avec une moue d’enfant martyr, elle le prend dans ses bras et enfouit le visage dans sa fourrure rousse.


Tu vois mon Faustus, puisque je suis trop zinutile et pas foutue de faire couler le sang autant rester avec toi, au moins toi tu m’aimes, hein…

Elle pleurniche longuement, bercée par les ronronnements du chat qui semble apprécier le sens du tragique de sa maîtresse, jusqu’à s’endormir roulée en boule sur le sol battu.

Au matin, un rayon de soleil pâle lui caresse la joue, mais c’est la faim qui l’éveille vraiment. Avec tout ça, elle a sottement négligé de manger.


Citation:
17-02-2009 04:54 : Vous êtes affaibli : vous avez perdu des points à certaines de vos caractéristiques.


Voilà qui lui fera peut-être passer le goût des caprices.
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--Irlandais
Le monde entier fait BOUM !!! … acte V

Qu’la terre est basse, bien plus surprenant encore, elle l’est davantage au fil du temps ! Malgré son allure pimpante, l’est plus d’toute fraicheur la mèche …

Dans l’dos, c’est la foire, sur qu’après ça, l’médoc sera utile et l’médicastre aura fort à faire.

L’corps à corps, s’pas son dada à l’irlandais, préfère faire péter la sauce graves … il laisse ça aux aut’, les duels au soleil avec Margaux et compagnie, c’est plus son truc. Bah, ils s’débrouilleront bien sans eux, son idée, s’en j’ter quelques uns dans l’cornet avec la fiote près d’lui.

S’rel’ver et hisser l’Tico …


Alors s’coup, on va s’l ….

Interruption momentanée du programme, une pelisse avec à son bord une longue carcasse s’prend à vouloir causer avec les deux apôtres. L’est fou lui !
Mais son cœur fait boum … p’tit boum d’circonstance … quand la Mèche perçoit ces deux p ‘tits globes sournois qui caractérisent la Brute, nul autre pareil … un truc à faire trépider un mort ! sans dec’.

L’en a d’bonne lui, attendre, attendre … quoi d’abord ! D’la poudre et des grenades en mains, d’vient fou l’irlandais, comme un mioche à qui l’on promet sa première pucelle.


S’lut peau d’yak. Qu’est-c’qui t’amène dans c’t’entre deux mers ? L’appel d’l’écus …

Non sans rire, l’était pas fier l’irlandais … l’avait beau s’montrer arrogant, lui fichait les j’tons quand même.

S’ra pas d’refus l’ami, ma cabriole et l’saut terne du Ticot, nous ont filé une d’ces soifs. Pi qui sait, p’être qu’le Mercoeur pointera l’bout d’la lorgnette !

T’l’aurais pas vu toi à tout hasard ? Dans la mêlée derrière, pas possible d’y voir une once.

Tapotages familiers sur l’épaule du Sentenza, l’incitant à s’morfondre et à s’papouiller d’vant un, non, des verres plutôt qu’paumé au milieu d’un monceau d’ruines !

Pi, s’rait pas d’refus si tu m’aidais à sout’nir l’Tuco … paye pas d’mine, mais il est chargé le bestiau !

Lymbis
Survolant la capitale assiégée, un pigeon officiel atterrit au campement de l'ost Gascon.

Citation:
A Grinwold de Morséac,
Commandant de Légion Gasconne,
Stationnée illégalement à Bordeaux.


Premier Lieutenant Grinwold de Morséac,

Consécutivement, à deux reprises, vous avez ignoré vos ordres, ou n’en avez pris connaissance. Ceci engendrant des évènements fort dommageables pour la Duchesse Herra d’Estradie, m’ordonnant dans les délais les plus brefs, de prendre position à votre encontre.

Aussi, je vous relève de votre commandement et vous signale votre mise à pied. Votre suspension s’étend à toutes vos charges au sein de l’Ost de Gascogne.

L’adjudant Anatol de Marbette, a ordre de ramener tous les soldats gascons faisant parti de votre armée dans les délais les plus brefs sur Labrit.

Cour martiale sera levée dans la journée, cour devant laquelle vous passerez à votre retour.

Je vous enjoins également l’ordre irrévocable et immédiat, de dissoudre l’armée dont vous aviez le commandement et de vous présenter en Gascogne afin d’y être jugé.

En vous priant de prendre bonne note de ce qui précède, j’attends de votre part que vous respectiez ces instructions.


Ainsi ordonné à Labrit, le XVIIème jour de février de l’an de grâce 1457.



Namaycush Salmo Salar
Capitaine de Gascogne
Seigneur de Agonac et de Champiré

P.S. J’ai compris, je te rassure…


Citation:
A Anatol de Marbette,
Adjudant de l’Ost de Gascogne,
Bordeaux, Guyenne


Adjudant Anatol de Marbette, j’ai démis le Commandant de Légion Gasconne de ses fonctions ce jour.

Je vous prie de prendre le commandement des soldats faisant parti de cette armée, de me les ramener en lances ou corps d’arme, dans les délais les plus brefs en direction de Labrit, afin de leur faire intégrer sous votre commandement mon armée Memento Mori.

L’irrémédiabilité et l’irrévocabilité de ces instructions priment sur tout autre considération.

Vous savez la confiance que je vous porte, montrez-vous-en digne, et rendez-moi réponse dans les délais les plus brefs.

Dans l’attente de vos nouvelles, que je veux imminentes, recevez, Adjudant, mes salutations.


Ainsi ordonné à Labrit, le XVIIème jour de février de l’an de grâce 1457.



Namaycush Salmo Salar
Capitaine de Gascogne
Seigneur de Agonac et de Champiré




Citation:
A Aelyce_H Salmo Salar,
Sergent de la garnison de Dax,
Bordeaux, Guyenne


Sergent Aelyce_H, suite à la falsification de mes ordres, avouée par vos soins, et ayant engendré des conséquences gravissimes,

Je vous informe que vous passerez en cour martiale, dès votre rétablissement, que j’espère néanmoins rapide et supportable.

Je vous prie de prendre note que le Commandant de Morséac est relevé de ses fonctions.

Bien à vous


Ainsi ordonné à Labrit, le XVIIème jour de février de l’an de grâce 1457.


Namaycush Salmo Salar
Capitaine de Gascogne
Seigneur de Agonac et de Champiré

P.S. Ma fille, je t’aime, malgré tout, mais je condamne le sergent.

_________________
Lymbis,
Porte Parole de Gascogne
Eilith
L'occasion de faire ses preuves, enfin!

Elle a tailladé tous les pieux, mangé ses maïs, s'est rhabillée... et maintenant ?

Pas à dire, elle s'ennuie, là. La Châtaigne a eu beau tout essayer pour attirer du monde, personne qui vient de son côté.
Et personne veut de son aide non plus. Même Cymoril a parlé de vouloir un "vrai" chirurgien. Ben en attendant, elle peut pas s'entraîner si on la laisse pas essayer, d'abord.
La voilà donc désoeuvrée, qui encourage quelques attaquants, les regardant de loin, admirant le paysage, slalomant entre les armes et les boucliers brisés... et les blessés qui veulent de suite se faire évacuer vers les tentes des médicastres... pff, couards...

Soudain, elle voit une forme, sur le sol. Son visage devient rayonnant.

Un mourrant!! C'est génial!! En plus, il est même pas de chez nous, il pourra pas se plaindre après!! Merci Sainte Boulasse et Aristote!

Heureusement qu'il y en a là-haut pour lui faire de bons cadeaux, hein!
Eilith se précipite sur le corps, et reconnaît le bossu qui les narguait en taverne. Elle s'arrête deux secondes, et se reprend. Après tout, tant mieux si c'était un ennemi, hein, elle se fera pas gronder s'il y reste. Mais elle voudrait bien le garder en vie, quand même. Juste pour montrer aux autres qu'elle sait se débrouiller sur un champs de bataille.

L'Infirmière en Chirurgie Lourde Dentaire et Faciale sort son nécessaire à couture -offert par le cousin, au courant de ses ambitions-, de l'alcool, sa paire de tenailles, et du pain.
Le pain et l'alcool servant autant d'en-cas que d'outils. Faut dire que c'est pas n'importe quel pain, celui-là, c'est le pain à la pâte de pavot qu'elle donne à ses pigeons. Celui qui calme et qui fait dormir.
Puis, elle se penche sur le corps, et examine les blessures.
Et fait la grimace. Va falloir recoudre, là. Et la médicastre improvisée a rien pour anesthésier.
Elle réfléchit un tantinet, le temps de verser l'alcool sur les plaies, histoire de pas infecter tout ça.

Enfin, la réponse surgit.

Ben, en même temps, s'il est mourrant, il va pas trop sentir la douleur. Donc c'est pas trop trop grave si je le recouds comme ça, hein.

Aussitôt, elle se met au travail, espérant avoir recousu à temps avant qu'il se vide complètement de son sang.
Concentrée, elle n'entend plus rien, que ce soit les cris, les bruits des armes qui s'entrechoquent, ou les râles des blessés.
Faire attention à être rapide et efficace, on a dit. Pas le temps d'être dérangée. Quoique, elle risque pas d'être dérangée, là, ils sont tous occupés devant.
Enfin, la jouvencelle a fini son office.
Elle panse les blessures avec des chiffons imbibés d'alcool. Parce que oui, toujours pareil, faudrait pas que ça s'infecte. Et puis, s'il crie, c'est bon signe.
Reste plus qu'à attendre de voir si le pêcheur va revenir à lui.

C'est dans ces moments-là qu'on se rend compte si Aristote a le sens de l'humour ou pas. Rendre crédible une fille qui n'y connaît rien en simples et autres bidules de grands-mères, ou ramener à lui un de ses adorateurs ? Ma foi -c'est le cas de le dire-, on verra bien.
En attendant, elle attrape des bouts d'étendards qui traînent, de-ci delà, et recommence à coudre tout en gardant un œil sur son patient.
Mais de manière moins dangereuse, cette fois.
--Drapeaux_blanc
Citation:
Nous, Herra d'Estradie, Duchesse de Gascogne, condamnons la désobéissance du Lieutenant Grinwold. En effet, consécutivement, à deux reprises, il a ignoré les ordres,ceci engendrant des évènements fort dommageables pour la Gascogne.

Aussi, nous le relèvons de son commandement et nous signalons sa mise à pied. Sa suspension s’étend à toutes ses charges au sein de l’Ost de Gascogne.
L’adjudant Anatol de Marbette, a ordre de ramener tous les soldats gascons faisant parti de son armée dans les délais les plus brefs sur Labrit.

La Cour martiale sera levée dans la journée, cour devant laquelle le Lieutenant Grinwold passera à son retour.

Nous lui enjoignons également l’ordre irrévocable et immédiat, de dissoudre l’armée dont il avait le commandement et de se présenter en Gascogne afin d’y être jugé.

Fait à mont de Marsan, le 17 Février 1457,

Grinwold
[Un homme dans la foule]

Douleur du corps, douleur de l'esprit, douleur du coeur.
Debout sur la butte en face des murs de la cité, l'ancien officier fixe le coucher de soleil. Couleurs chaudes, vent agréable, les célestes laineux se courent joyeusement après.
Sourire amusé sur un visage fermé. Le gascon serre le pommeau de son épée. Instants de quiétude pour un esprit libéré.

Il avait changé l'homme. Arrivé comme officier, fier, orgueilleux, le voilà seul, abandonné par sa terre pour avoir fait ce qu'il croyait juste.
Oubliés tous ces brillants idéaux, la bataille avait tranché dans le vif.
Des choix, des conséquences, aucun regret. Le conseil savait, ne savait plus, décidait, annulait...
Le fessier bien vissé dans un fauteuil en velours, c'était certainement possible et fort agréable de sentir qu'un sceau avait tant de pouvoir.
Mais la lame exige des décisions irrévocables, des actions franches, des positions claires. Pas de place à l'hésitation.
Une hésitation, et l'ennemi vous tranche la gorge.

Oui il avait changé. Lui qui ne discutait jamais un ordre supérieur, lui qui se contentait d'appliquer sans broncher. Encore un principe oublié sur le champs de bataille.
Pressés par des ennemis toujours plus nombreux, il s'était adapté. Les étendards ennemis approchaient chaque jour d'avantage, Bordeaux devait tomber s'ils voulaient avoir une chance de survivre. Une croix sur la sacro sainte trêve dominicale, le temps jouait contre eux et les bondieuseries n'étaient pas les bienvenus.
Ceux qui ne le vivaient pas ne pourraient comprendre, mais la vie des hommes prime.

Les missives de Mont de Marsan se faisaient chaque jour plus pressantes, plus directives. Mises en gardes, sommations, ordres... que de mots pour quelqu'un qui ne respectait plus que les actes. Beaucoup finirent leurs courses dans la Garonne, elles profiteraient plus aux poissons.

Relevé de ces fonctions.
De toute manière sa démission était prête, rédigée la veille. Tant d'années à servir l'ost, bien peu de reconnaissance, une duchesse aux égards bien restreints pour ses organes militaires. Qu'avait il encore à chercher ? Rien, la réponse lui apparaissait clairement à présent.
Il lui aura fallu un conflit et d'innombrables victimes.

Finir sur une pensée heureuse, sa bien aimée était toujours là. Blessée, souffrante, elle demeurait forte. Forte pour elle, pour lui, pour eux.
Dernier rayon de soleil sur la Guyenne.
Dernier rayon de soleil dans son coeur.

Ce soir un pigeon partira, direction Mont de Marsan.
Ce soir il porterait les armes une dernière fois, avec la poignée qui était restée à ses cotés.

Sourire amusé sur un visage fermé.



Citation:
Au Ser Namaycush Salmo Salar,
Capitaine de Gascogne

Capitaine,

Je vous remets par la présente ma démission de l'Ost régulier de Gascogne. Je romps par la même mon serment de fidélité envers la Gascogne et sa représentante la duchesse Herra dd'Estradie.

Je reste pour l'avenir, seul maître de mes actes.

Ainsi rédigé à Bordeaux, leXVIèmee jour de février de l'an de grâce 1457.


Grinwold de Morséac

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Anatol2
Un pigeon arriva dans la tente d'Anatol et Batiste déposa la lettre sur la table.
Il la prit et la parcourut plusieurs foi avent de prendre sa plume et du parchemin.


Citation:
A Namaycush Salmo Salar
Capitaine de Gascogne
Seigneur de Agonac et de Champiré,
Labrit, Gascogne.

Mon capitaine,

Je vous remercie de votre confiance et je ferais honneur à notre duché.

J'ai bien pris note des nouveaux ordres et je vais mettre en place une lance de 8 soldats diriger par moi même ainsi qu'un groupe armée de 5 soldats sous la direction du soldat Jean Stuart dict. Princejean.
Les blessés feront retour chez nous des qu’ils seront en état de voyager.

Mes respects.
Anatol de Marbette.
Adjudant instructeur de l'ost Gascon.
[Autorisation de publier]


Il prit ensuite le pigeon et attacha sa missive avent de le relâcher.
Il sortit de la tente et se dirigea vers les tentes des soldats.


Soldat au rassemblement.
Je viens de recevoir une lettre du capitaine qui me demande de faire revenir tout le monde le plus vite possible à Labrit.
Soldat Jean Stuart je vous demande de crée un groupe armée de 5 places et vous prendrez la direction de Labrit en passant par Bazas.

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Vis Unita Fortior
--Tuco
Le monde entier fait BOUM !!! Acte VI ...Réunion de famille...

Mouhaaaaaaaaaa ce pied ! Il est entier ? Moue dubitative ....Se sent bien un peu sonné mais ce bruit , cette poussière, ce frisson..Indestructibles ils sont ! L'irlandais pointe une main secourable pour l'aider à se relever.. Un verre à boire ? C'est pas de refus..Pour une fois que ce radin en propose un...Faut pas laisser passer l'occasion et puis le travail est fait pour que cartel finisse l'ouvrage..
Falco se chargera de nettoyer la poussière, il refera la tapisserie du coin avec les blasons de ceux morts avec courage. Juste une dernière petite pensée..garde moi quelques pieux..j'ai un stock de cure dents à reconstituer...


Ben ouais ce coup on va s'le ....quoi ?

Attendre une réponse d'un irlandais c'est comme demander à un Tuco de partir en vacances en Normandie sans passer faire une razzia par la Bretagne. Puis y'a cette odeur de pipe qui lui vient. On a des sens comme ça qui se mettent en alerte. Cette émanation d'herbe froide quand il la croise c'est comme quand il enlève ses chausses. C'est deux moments délicats à négocier.
On fait le mort et on laisse le moustachu s'en démerder ? On fait celui au grand sourire qui est content de voir l'enfer débarquer ? A faux cul et demi y'a Tuco dans la catégorie un shetland comme ami. Un truand ça n'a pas les caracs à affronter la mort ! Oh y'a pas marqué Lara Croft la hein !!


Sentenza ? Vieux frère t'es parmi nous ?

Arf !! le corps s'affale sur l'irlandais qui reprend la causette de l'amitié. Peau d'yak ? Ah ouais ça doit être ça l'odeur de la pipe
Alors que le nuage se lève la poussière se dissipe. On prend un peu plus conscience que le paysage à changé. Aimerait pas être à la place du fossoyeur qui va mettre tout ça dans la fosse. Y'a de quoi faire un vrai puzzle avec tout ce qui traine..L'irlandais pose la question du chapeauté et l'enfer tourne légèrement la tête indiquant une charrette un peu plus loin devant eux..
Ah ouais..Tiens...Encore une blonde ?....Accoudé au plateau de la carriole et enlacé ..Ça dragouille pendant que les troupes au front s'débrouillent ! L'a raison l'enfer on est des vrais charognes et le pire arrive demain avec le pony express

Les trois compères prennent la direction du Chapeauté qui l'air de rien semble pas très frais. Le soleil se couche et au loin le Tuco regarde les collines. Un peu petites pour lui rappeler les sommets qui surplombent les Pyrénées..Mais pas assez grandes pour dissimuler l'ombre qui se tient droite fixant les combats. L'avant garde de fâcheux ? Un paysan du coin qui n'a rien d'autre à faire que de voir crever une cité entière, ou un homme qui s'interroge sur son destin ?

Lui aussi aime bien grimper pour contempler. On a une vue magnifique des Pyrénées....Par contre on a pas de cure dent ….Mais dites donc..c'est qu'elle est charmante la blonde..Il est pas en train de lui mettre du sang partout le chapeauté ???

Alors d'un geste rapide Tuco se saisit d'un pauv'e gars qui court partout avec un drapeau blanc...et lui arrache le tissu des mains...


File moi ça toi ! On va avoir un pansement à faire...Me regarde pas comme ça et dégage de là !! Pense que t'as une famille qui t'attend chez toi..

Le voyant détaler sans demander son reste Tuco se dit qu'il y'en avait au moins un de censé dans le coin...

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