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[RP] Les coyotes toute une histoire...

Amitola
Elle laisse le temple derrière elle. Les dieux l'ont enfin libérée. Amitola court presque pour rejoindre sa hutte, revoir les coyotes et Mezcal la démange fortement.

Malheureusement, c'est le grand vide. Tout le monde est parti en mission, puis rentré dans son propre clan... Mezcal n'est rentré que pour s'enfermer au temple à son tour, à croire que les dieux prennent un malin plaisir à les séparer. Elle croit entendre dire que Oula et Sacha sont dans les parages, mais ne les croise pas en taverne. Qu'a cela ne tienne, c'est Ame, Sengir, Nemesis, Naysa... et surtout Mezcal, qui lui manquent le plus.

La jeune fille tourne en rond comme un lion en cage. Heureusement, son mâle lui a laissé quelques mots avant de repartir. Tendresse rare, issue du manque certainement... Et l'annonce de l'arrivée d'une nouvelle coyote, Eloane, qui "est très bien" et "pourra te tenir compagnie".

Amitola repère assez vite la jeune femme, discrète et en retrait. Un sourire etire ses lèvres. Pour une guerrière, l'observation est une qualité indéniable. La jeune coyote s'avance, invite la nouvelle à partager un pulque.

L'attente de la nouvelle mission va etre longue....
Eloane
La pêche allait pouvoir reprendre…. Le retour à Nopa avait été annoncé provoquant un soulagement évident et la hâte de revoir quelques amis restés sur place…

Une certaine appréhension aussi, il faut bien le dire, quant à la réaction de Myst quant il verrait le médaillon…. Mais c’était sa volonté à elle, accomplie au crépuscule de leur dernière journée à Olintha… Et finalement, ce voyage n’avait représenté que des avantages. Elle avait eu l’occasion de se frotter à une partie de la meute coyote, même si sa tendance solitaire et silencieuse l’avait souvent poussée à arpenter la pampa plutôt qu’à s’ouvrir aux autres…
Loin d’être un caprice, sa volonté d’intégrer la meute s’était renforcée depuis ce fameux Toucan reçu après le retour des guerriers, et tout au long de cette première expédition à leurs cotés. Aujourd’hui elle se surprenait à des moments d’affection pour ceux qu’elle avait appris à connaitre durant l’expédition.

C’était donc avec tristesse qu’au jour de son retour à Nopa, elle voyait repartir Oula et les siens pour Cuam. D’autant que cette première journée fut à peu près tout le contraire de celle, délicieusement gravée dans sa mémoire, qui avait précédé le départ de l’expédition… L’humour avait pourtant donné ses premières notes à la soirée avec les questions au combien troublantes d’ Oula qu’elle avait pu détourner sans apporter de réponse au moyen d’une tournée de pulque. S’en étaient suivis diverses conversations politico/économiques sur le dernier événement du clan qui avaient terminé de l’achever totalement….

A peine rentrée, elle était donc gagnée par une étrange envie de repartir, comme si finalement, trotter en compagnie de la meute sans souci de frontières suffisait à (ras sasier) son goût de liberté. Les rencontres étaient parfois ludiques, comme ce drôle de spécimen aztèque ne souhaitant leur dire aucun mot mis à part ceux qui constituaient une menace de procès s’ils parlent le Tlaxcaltèque…. Je dis ludique oui, puisque ça fait parti de l’apprentissage de la haine pour l’ennemi aztèque…. Après de telles rencontres, si les choses n’étaient pas claires, elles le deviennent !

En sommes, beaucoup de changement dans la vie de cette ancienne jeune fille orientale mûrit par le rituel du Camaxtli à qui Mezcal et Féline avaient ouvert les portes d’une sorte de famille au sein de laquelle elle aurait l’occasion de vivre la vie qu’elle avait souhaitée et avec laquelle elle partageait cette envie de sauvegarder une culture de plus en plus mise en péril en ces terres…

Nopalucan, lendemain du retour….

Elle avait pris soins, avant son départ pour le temple, de demander à Mezcal les noms du groupe de coyotes de Nopalucan. Il en était une qu’elle ne connaissait pas déjà, Son Amazone, Amitola, avec laquelle il faudrait qu’elle (fas se) connaissance… Ce qui ne tarda pas…
Amitola l’avait trouvé dans le clan, probablement aux descriptions que son guerrier lui en avait fait…
Un regard peut dire bien des choses, souvent bien plus que les mots, et le premier qu’elle échangea avec la belle amazone fut teinté de beaucoup de respect. Il faut dire qu'elle était belle, oui, on ne pouvait le nier, et son regard appréciateur sur Eloane était porteur de beaucoup d'as surance...

Il allait désormais falloir tuer le temps jusqu’au prochain départ, mais au moins, elle ne serait pas seule pour le faire...….


[edit pour ces fichus "love"]
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Oulaup
[Retour d'Olintla, Nopalucan sur le chemin de Cuamantzingo]

Son clan… Oula l’avait retrouvé sans joie… à part quelques visages familiers qu’elle avait eu plaisir à revoir, elle ne s’y sentait plus chez elle… elle était devenue une étrangère… sa vie maintenant se passait à Cuamantzingo… elle avait pour famille la meute… son homme c’était Sacha le coyote, un guerrier cuamanthèque.
Lorsqu’elle croisait le regard de Sacha…que ses yeux plongeaient dans les siens… elle se sentait fondre comme neige au soleil…

Soirée passée en taverne… rires… nectar des dieux coulant à flots… avec leurs frères, le temps passait vite…
Soudain, Sacha l’avait soulevée… prise dans ses bras… serrée contre lui et portée jusqu’au lac… rare endroit qu’elle appréciait à Nopalucan…, elle, accrochée à son cou, la tête enfouie dans ses cheveux, ronronnait comme un jeune coyote.

Nuit étoilée de mille lumières scintillantes… Onde transparente à en voir le fond… Main dans la main ils étaient entrés dans l’eau fraîche apaisant la chaleur moite de cette journée de début de solstice… Sélénè, au plus haut de sa forme, enluminait la pampa environnante, donnant reflets si brillants aux flots, qu’ils se voyaient presque comme en plein jour.

Visage contre visage... peau contre peau... leurs lèvres s’étaient trouvées en un long baiser langoureux les embrasant d’une envie infinie l’un de l’autre, reflétant la force de leurs sentiments.
Adhérant parfaitement à son corps, la jeune femme avait plongé son regard, flamboyant comme un brasier ardent, dans les grands yeux noirs de son guerrier. Frissonnant sous les larges mains caressant ses formes généreuses… sous les baisers parcourant sa poitrine, tous ses sens en éveil, le désir l’avait envahi à lui en faire tourner la tête jusqu’à ce que son cœur en batte la chamade.

Là, dans cette eau vivifiante, simplement effleurée par le souffle chaud du vent d’été, comme au milieu de nulle part, elle avait enroulé ses jambes aux reins de son homme, qui l’avait prise avec tant de fougue et de tendresse, jusqu’à fusion parfaite de leurs êtres, que cette nuit avait scellée pour longtemps leur amour.

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NK=NK, RK=RK, here it's NK don't forget it-NK=NK, RR=RR, ici c'est NK, ne l'oubliez-pas!
Sacha
[Nuit magique dans le lac de Nopalucan]

Les guerriers coyotes étaient de retour de Olintla dans la province de Cyauhtochco ou ils avaient essayé d'apporter leurs aides aux habitants de ce clan avant qu'une déclaration de guerre ne vienne tout gacher.
Trois jours de marche dans la pampa dense sous une chaleur torride, les rayons du soleil s'infiltraient au travers des verts feuillages.
Comme a son habitude la meute se retrouva dans une tanière a vider quelques pulques bien mérités et a discuter de leurs projets futurs.
Les pulques coulaient à flots mais Sacha pensait au magnifique lac de Nopalucan,lieu des premières envies...soupirs... ébats avec la jeune et belle guerrière Oula.
La tanière se vidait peu à peu quand soudain Sacha se leva et prit Oula dans ses bras.
Ils saluèrent les derniers coyotes présents et se dirigèrent ensemble vers ce lieu magique.
Une fois sur place ils se déshabillèrent puis Sacha prit la main de Oula dans la sienne et rentrèrent ensemble dans l'eau fraiche du lac qui appaissaient leurs corps.
Ils regardèrent un court instant le ciel rempli d'étoiles dont le reflet dans l'eau claire faisait briller le lac de mille feux,non loin d'eux une petite cascade dont le bruit du ruissellement de l'eau appaisait leurs sens quand soudain leurs regards se croisèrent de nouveau les lèvres de Sacha s'approchant de celle de la belle guerrière il l'embrassa puis la serra voluptueusement avec grande tendresse dans ses bras musclés
Il s'enivra de son parfum très subtil et de son délicieux sourire,les lèvres douces et sucrées de Oula incitèrent ses mains à la caresser,ses doigts et sa langue glissant sur ce corps abandonné au plaisir.
M'ouvrant son intimité douce et humide, monta en moi le désir,leurs corps ondulent en se cherchant profondément dans cette passion de plaisir intense,
Ma bouche avide se promèna de ses lèvres à la pointe de ses seins,leurs doux gémissements de plaisir étouffèrent les bruits de la nature.
Le temps s'arrêta pour laisser place à leur ballet effréné.
Leurs corps dans une harmonie parfaite partirent pour une bien belle aventure
La nuit fut courte mais au combien merveilleuse,au petit matin les gais oiseaux et la cascade reprirent leurs chants mélodieux leurs rappelants qu'ils devaient se mettre en route pour retourner chez eux à Cuamantzingo

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Zenka
[De retour à Cuamanzingo]

Marche, court, marche court et suit la meute!
Dur , dur, de suivre les coyotes ces dernier temps pour la crevarde, elle a vu en l'espace de presque 10 jours la mort 9 fois!
Le voyage est long, elle suit les mouvements un peu bêtement, elle arrive dans la province de Cuauhtochco, encore plus imprononçable que Tlaxclanclan, dans l'empire Aztec bizarrement dans ce clan, on ne parle pas le "brian" dialect, on parle un langage que la crevarde arrive à suivre et à comprendre.

Nouvelle qui fait frissonner la crevarde, enfin les coyotes ont de l'activité, operation prise de calpuli, donc REVOLUTION!

La voila embarqué dans une petite aventure, hep hep, vite fait en une nuit de folie, les coyotes et les aigles de Tlaxclanclan prennent le pouvoir, on parle de solidarité et aide au clan d'Olinta.

Celà, dit, vite fait les habitants , 3 pecnos, hurlent à l'injustice et au pillage, pourtant d'après les paroles de la feline, le calpulec d'Olinta était un VIL pilleur.

Lors d'une journée chaude et arrosée de pulque, voila que Zenka se retrouve à parler avec un pleurnichard d'Olinta.

"je suis seul dans ce clan, y -a-t-il que des étrangers ? dites les coyotes?"
la crevarde repond avec zen et super calme:
"non l'homme, t'"inquiete t'es pas seul, je suis là MOI, Zenka Coyote d'Olinta"!

La crevarde avait tourné sa veste, en un clin d'oeil et en quelques cliks, la voila devenu aztec et olintleque!


Code:


Pays : Aztec Empire
Province : Province de Cuauhtochco
Clan : Olintla


Elle va dormir dans sa super Cali à Olintla, mais impossible de se sentir chez elle, puis cette frousse qu'elle a de voir les coyotes se barrer d'Olintla en l'abandonnant dans ce clan.

Elle fixe sa naze Naysa, puis essait de s'accrocher à ses sandales, afin de ne pas être abandonnée. Elle continue à ronronner sur son cou à la naze, mais rien à faire, la naze s'en fout, elle se casse sur le lama geant d'Ame sans se retourner, reste plus à la crevarde que de s'accrocher à Face de Raie dit Mezcal, elle se colle à son lama, le voyage est long, chiant, il fait chaud, ils parcourent des cliks sans nourritures, elle creve.

La crevarde mourrante arrive à Nopalucan, morte de chez morte, elle sent pas très frais, le temps de plonger dans le lac, et de lire ses messages, proposition de Sacha pour la prendre dans son lama direction la cali Cuamanzingo, elle ne cherche pas à comprendre, elle court après Sacha et le suit, encore un clik..sans tortillas elle arrive morte à Cuamantzingo...


aller....faut vider le sac et se prendre un champ là....puis devenir Cuamantheque..
Sengir
[Cuamantzingo, de retour?]

Le guerrier entra une nouvelle fois dans sa petite maison, étrangère et familière à la fois, après un long périple. Il s'effondra sur sa couche, épuisé par ce voyage. Dans un mélange de sommeil et de veille, il se repassait les événements passés.

La meute s'était préparée à un long voyage, et il avait garni ses besaces afin d'acheter des vivres sur les marchés rencontrés, afin de nourrir quelque peu ses camarades cuamanthèques à son retour. Et c'était le départ! la troupe joyeuse partait plein est, vers des terres qu'il n'avait pas encore parcourues. Et de nouveau, il se retrouvait en territoire aztèque. Ce langage différent, qu'il comprenait malgré tout, mais ces coutumes et cette apathie qui le rendait mal à l'aise. Mais leurs marchés recelaient quelques bonnes surprises. Il flânait parmi les étals, se gardant des quatchlis pour plus tard mais achetant quelques produits par ci par là... Tout à son commerce il ne prit garde à la course du soleil et c'est quand le crépuscule tomba qu'il se rendit compte de son erreur!


Les coyotes!

Ame et les coyotes avaient levé le camp, il avait manqué le départ! Se maudissant, il rassembla ses affaires et s'efforça de courir à leur poursuite. Il arrivait à suivre leurs traces mais la meute était véloce, la féline connaissait des raccourcis et il sentait que petit à petit il perdait du terrain. Ne se décourageant pas, il marchait d'un bon pas, courant quand son souffle et ses jambes le permettaient, ne se reposant que peu. Et il finit par laisser le territoire aztèque derrière lui, se retrouvant dans le Tlacalla, chez les orientaux. De passage rapide dans une ville, il apprit de voyageurs que les coyotes avaient fait halte au clan suivant. Souriant, il reprit sa route, sa garde relâchée et inconscient des yeux qui le guettaient...

Émergeant d'un brouillard douloureux, Sengir se réveilla, couché dans la poussière du chemin. Sa tête le faisait atrocement souffrir et la main qu'il y porta se retrouva poisseuse de sang à demi séché. Faible et sans nourriture aucune, il parvint tout de même à rejoindre les habitations qu'il distinguait au loin. Après avoir titubé, erré dans le clan, il retrouva les coyotes et s'effondra sans force.

Il avait dû les suivre, porté par ses frères et sœurs, il n'en avait pas conscience. Il reprit conscience dans un nouveau clan aztèque, où ils parlaient la même langue qu'au Tlaxcalla. Lentement il reprit des forces, aidé par la bonne ambiance qui régnait parmi la meute. La raison de leur présence demeurait obscure mais il avait l'esprit trop embrouillé pour réfléchir. Quelques temps plus tard, aux rumeurs de "guerre", d'"ingratitude", il rassembla ses maigres possessions reconstituées et emboita le pas à la meute. Cette fois-ci, il ne perdrait pas la croupe de la dominante de vue. Et les revoilà à la maison...

C'était étrange de se retrouver chez soi... Premier objectif, se gaver de viande. Il avait perdu une plume et se devait de la récupérer, avec intérêts. Il était malgré tout fier d'avoir parcouru tant de distance seul, sans peur. Il aurait pu attendre en toute sécurité dans un clan inconnu, que quelqu'un vienne le chercher. Mais il n'était pas ainsi. Il avait choisi de rejoindre les coyotes malgré les risques. Et il le referait. Bien. Comment s'était porté son petit champ sans lui? Pour quelques jours il retrouverait une vie tranquille. Mais l'appel de l'aventure se ferait vite sentir.


"Repas sait" puis "ras sembla" ça m'écrit love, je ne sais pas pourquoi...

edit : J'avais oublié les événements "pas sés". Apparemment quand on veut dire un âne ou un derrière en anglais, on ne peut pas dire "as s" mais "love". Et dès qu'un mot contient ces trois lettres collées ça parle d'amour. S'en souvenir...
Amitola
[ le mot a s s voulant dire fesses en anglais, ça bug... ça remplace par love... en esperant que les admin reussiront à y remedier, je me doute qu'ils y bossent.

je passerai ( mouarf... pas-serai) plus tard editer et faire un RP, que mon post ne soit pas que hrp, promis]

La jeune amazone s'ennuie ferme sans son Alcool préféré. Oh, y a bien le pulque pour s'ennivrer, mais ça n'ennivre pas comme le Mezcal.. Y a bien un villageois bien bâti et tendre pour la réchauffer, mais si ses pieds sont au chaud son coeur reste glacé.
Heureusement, ce bon vieux Ramsay fait des siennes, l'écouter faire scandale une fois de plus occupe, et l'ambiance ne manque pas dans les tavernes.

Tout de même, ça la démange de partir... de se battre, de courrir les chemins...
Zenka
[ Coyote un jours Coyote toujours! Quand les dieux s’en mêlent ? Ça devient quoi?]
La crevarde arrive enfin à destination sa Cuamantzingo ; enfin la douce odeur de sa forêt , son temple si élevé puis ses cavernes fréquentées par son clan, enfin les ricanement et l’ivresse avec les coyotes, que c’est bon !

BON! Mais quand elle s’endort et qu’elle voit des tête à plume, gueule de Serpent, gueule d’Aigle qui l’embarquent par la main, qui lui murmurent :

Elle est née la divine enfant , super crevarde toujours à lutter contre la mort ramène toi par ici, au septième ciel, tu pourras manger tortillas et viande à volonté, tu seras chouchoutée… puis on se révolutionne quelque fois, puis on s’éclate à voir les clans s’entretuer , vient ; la vue par ici est superbe! Tu vas bien te marrer à nos côté! Tu es pure, ton esprit est quelque peu souillé par les quachtlis mais t’inquiète pas par ici on a d’autres richesses.!


Un rêve, ou bien un délire de comateuse, depuis quelques semaines la crevarde ne mangeait plus, depuis le fameux jour ou elle avait mangé pour la première fois une cuisse de dinde…. Ce jour avait marqué le début de sa fin… habitué aux haricots et aux tortillas la crevarde avait osé essayer la chair animal, celle-ci la rendit malade, elle ne pouvait plus voir les bêtes comme avant…entre la culpabilité et les regrets, elle était tombé malade…gravement malade.

De loin, on pouvait voir que les asticots envoyé par le dieux de la Végétation sûrement , commençait son travail pour accompagner le corps de la crevarde vers l’autre monde.

Celle-ci sentait la mort l’emportait, ainsi, elle se précipita dans sa cali, cherchant après son coffre de bois (mandat) qui l’avait aussi poussé à se décourager de lutter contre la mort… ce coffre était une malédiction pour elle, impossible de faire ses transaction pour le vider, chaque tentative pour elle était source de tracas, de stresse, et de haine envers les autres habitants du clan, elle gémissait au marché de sa petite voix :

Au voleur , au voleur ! Mais à quoi bon, elle aussi était une voleuse…entre voleur, elle devait lâcher l’affaire…

Elle contacta le plus rapidement sa Naze Naysa de sœur, pour lui parler pour la première fois sérieusement….


« Naze , Naze je crois bien que les dieux sont en train de me choper, soeurette je vais CREVER!, regarde j’ai des vers qui bouffe ma peau ! Attend ma naze, me pose pas de questions la naze! Je crois pas j’ai trop le temps de te raconter les choses…mais bon je supporte pas la dinde , ni le pécari , j’ai fauté en mangeant la cuisse de dinde offerte par Ame chez les aztec, depuis je n’arrive plus à stopper ma faim! J’ai tours FAIM! Et je suis …MALADE!!! Je passe ma vie dans les petits coins, et j’ai plus envie de me pulquer , ni de révolutionner!!! Je te jure ma naze!!! Ça craint!!!
Bon je te donne ma richesse , je n’ai plus de goyaves ni de carottes, mais je te donne de bon cœur mes Q!!! ô mes cher Q , puis ce maudit coffre protecteur de Q m’a tué! Tu sais ma naze , me faire piquer mes haricots et mes tortillas pas cher…sans pouvoir tuer les voleurs …ça m’ENERVE!!!!

Comme j’ai bien rit ma naze en te recroisant sur ma route et en croisant les coyotes, comme je me suis éclatée comme pas possible!!! Mais je te jure que celui ou celle qui a dit que les cliks à pied ça use ça use bien je te jure ils avaient RAISON! Ah oui soeurette qu’on a fait la paix, que je te hais plus mais que je t’adore pas non plus… envois des tas de Goyave pourri en pleine face de ton époux et mon propriétaire tu lui diras que les dieux m’ont eut! Je suis plus la propriété de personne !

Puis aussi qu’est-ce que je me suis marrée dans le clan , pis ma phrase fétiche…ou celle d’une dinde de Cuaman…rappelle toi…ma Naze…

AHAHAHAHA BON ENTENDEUR SALUT…

C’est ainsi que je te fais mon discours de fin de vie, enfin en attendant que les asticots m’achevent…
Sache que ces fichus bêtes sont pire que mes poux…elle me font souffrir!!! Ah un point je te jure ma naze! Enfin je vais cesser de jurer sinon les dieux vont me rendre la totalité de ma vie! Pis entre nous la Naze… dis toi…. Que j’ai un record de résurrection incroyable ….si je te dis 12 fois tu me croirais? »

Elle se met à rire, essayant de se souvenir tous les visages de coyotes et toutes ses révolutions qui lui avaient donné goût à la vie…

« Coyotes ! Quand vous penserez à ma mort éclatez de rire! Je vous jure que je vous entendrais de là ou je serais! Je suis tout de même la survivante j’aurais une place à côté de Guadaluppe et des dieux… »
« En fait Naze…pour m’achever…car là je suis en mode agonise grave…. J’avais bien l’attention de me jeter du haut du temple…mais heu j’avoue que si je me loupe je serais un peu comme un légume.. et hors de question que tu t’occupes de moi hein? T’imagines ça serait le pire coup que je puisse te faire…!!!! »
Zenka s’assoupi quelques instant au pied du temple …songeant à ses transactions , et aux vols de ses haricots …comme quoi même mourante son vice ne se perdait pas…les dieux allaient avoir du fil à retordre avec la crevarde! Revoyant le visage de la chef Feline qui avait été un peu comme une seconde mère....ou une seconde soeur, à la Nem qu'elle faisait rire.. tous les visages qui defilent ...s'en suit une bande de galette de tortillas qui la narguent en dansant...elles ont des yeux...puis elles ont le même rire que Naze quand elle se fouttait de sa gueule...
Naysa
[Une crevarde qui crève...]

Cuaman...Le retour tant attendu à la calli. Naysa s'était ennuyée comme un pécari mort chez les aztèques. Ennui, le manque de son époux aussi, un manque qui la laissait silencieuse, passive. Elle comptait les jours qui la séparaient de lui, ça faisait...pleins de jours quoi. La cuamanthèque ne suivrait pas sa salade cette fois ci, la première fois que le trio se séparait. Nemesiss et la Feline crieraient « viva revolucion » sans elle...

Elle resterait sagement à attendre Atecoatl en compagnie de Zenka, sa crevarde de sœur. La crevarde qui l'avait habituée à une présence dynamique, pleine de morsures, de ronrons, de coups de goyaves, de plaintes... Présence envahissante mais dont elle ne saurait se passer. Zenka avait le don d'engendrer un genre de sentiment paradoxale chez sa soeur : Quand elle était là, Naysa n'avait qu'une seule envie, la voir partir mais elle n'avait qu'un seul souhait quand elle était absente...Celui de la voir. Bizarre. En même temps Zenka était bizarre, fallait pas chercher à comprendre...Naysa ne cherchait plus à la comprendre depuis belle lurette...

Promenade matinale sur le marché, doux parfum de fruits écrasé par l'odeur nauséabonde de poisson pas frais pas loin de la viande encore moins fraîche et une voix assommante... Encore plus que celle des marchands.


Au voleur , au voleur !

Grimace de la coyote qui reconnaitrait cette voix agaçante entre mille... Zenka, qui d'autre? Naysa essayait de passer inaperçue, pas envie de voir la crevarde venir pleurer dans son pagne. Mais c'était sans compter sur le regard perçant de la crève-la-dalle qu'elle était... Donc Zenka pleurniche comme d'habitude et Naysa s'apprête à l'envoyer voir ailleurs si elle y était, lorsqu'elle voit celle lueur de sincérité dans l'oeil noir de sa sœur. Pas un mot, elle l'écoute, attentive, elle n'avait pas l'air de délirer. Puis ces vers qui la mangent vivante, cette odeur putride qui se fait sentir autour d'elle... L'odeur de la mort qui était là et qui allait la priver de sa soeurette comme elle l'avait déjà fait avec Adelinda ou encore son vieux Ho...

Regard embué, gorge serrée, elle ne réprime pas ce petit rire quand la Zenka fait allusion à ce cri de guerre devenu propriété de la crevarde ou encore quand elle demande qu'on se souvienne d'elle en riant... Elle était marrante elle, rire en pensant à sa mort... La perte de la personne qu'elle avait de plus chère à ses yeux, celle qui avait le même sang qui lui courrait dans les veines, celle avec qui elle avait partagé son enfance, sa sœur quoi... Non aucune envie de rire mais plutôt celle de pleurer, crier aux dieux de la laisser tranquille...


Nan tu vas pas mourir ! T'as pas le droit et de toute façon je ressuscite les morts !! Je te ferais suer jusque chez les dieux la crevarde, je viendrais boire ton pulque divin je serais une teigne... T'auras qu'une seule envie : Revenir... Et je..


Elle se tait, se rendant compte que sa soeur en avait cure de ce qu'elle pouvait raconter, elle continuait son monologue un peu rasant faut l'avouer...

« En fait Naze…pour m’achever…car là je suis en mode agonise grave…. J’avais bien l’attention de me jeter du haut du temple…mais heu j’avoue que si je me loupe je serais un peu comme un légume.. et hors de question que tu t’occupes de moi hein? T’imagines ça serait le pire coup que je puisse te faire…!!!! »

Là elle avait pas tort, s'occuper d'une Zenka en forme déjà faut du courage...Alors d'une Zenka en mode végétatif je vous raconte pas... Elle essuie discrètement une petite larme avant de passer une main affectueuse dans les cheveux de sa sœur...

Elle ne s'était même pas rendu compte qu'elles étaient arrivées au temple du clan, elle regarde sa soeur s'endormir et cherche un prêtre ou un truc dans le genre... Une personne apte à mettre fin à l'agonie de sa soeur... Si elle ne trouvait pas elle le ferait elle même... Un dernier geste d'amour fraternel à la Zenka.
Proutygirl
[Reste avec moi...]

La Rose rentrait d’Aztéquie en chantonnant.

Pulque, Mezcal, y Tequila !

Bon les deux premiers elle voyait très bien qui c’était, par contre le troisième pour elle restait un mystère. M’enfin ça l’ennuyait pas plus que ça, elle était habituée à sa folie douce qui parfois se transformait même en délirium tremens.

‘Fin bref, elle avait bien profité de sa ballade, même si le premier jour, il y avait eu quelques couacs… Bah ouais, se retrouver sur le même marché qu’le chacal, c’est pas tous les jours facile ! Et en plus il refusait de lui filer son pagne sous prétexte qu’il l’a préférait cul nu !
Et faut dire que ça marchait puisqu’il lui collait tellement aux miches qu’elle avait pas réussi à le semer.

Une fois au clan, elle avait alimenté le marché et s’était pointée en taverne. Après avoir rencontré des tonnes de boulets, en veux tu en voilà (et même si t’en veux pas débrouille toi, t’as pas l’choix !), elle eu d’bonnes surprises en croisant Mayin. Ca s’était même bien passé avec Naysa, qu’elle redoutait de r’voir étant donné les esclandres d’avant son départ de chez les Coyotes. Celle ci l’avait prise dans ses bras et consolée. Pourquoi vous m’direz ?
Bah la Crevarde lui avait annoncé qu’elle crevait… Si ça c’était pas un comble.

La fin d’une ère pour la Rose… Zenka était la première personne qu’elle avait croisée, et elle avait toujours adoré son côté un peu hystérique et désordonné. Une petite bombe pleine de vie, une pouilleuse comme on en fait plus. Son ventre qui gargouille et son amour inconditionnel des Quatchlis… Tout ça à cause d’un sac maudit…
C’est sur, elle allait laisser un grand vide. Ca l’avait fait chialer la Rose, et pourtant c’tait pas le genre. Elle redoutait d’ailleurs de l’annoncer au Géant.

Les boulets finiraient par gagner et tous les faire tomber un à un… Mauvais présage… Comme pour conjurer le sort, elle lacha un :


Viva la Revolucion...
_________________
En souvenir du joueur de Pulque. I'll miss you.
Zenka
[ à l'agonie mais toujours autant de boulets!......une dernière rencontre avec la rose! des adieux...mais toujours le sourire aux levres..]

Zenka était sortie en rampant du temple ce matin là, se hissant parmi le clan, jusqu'au marché, c'était un jour où les asticots de la mort lui laissait un peu le temps...

un peu de temps pour aller au marché et faire ses transactions, et laisser son héritage à la Naze... des fruits et des lesgumes pas cher pour sa soeur la Naze...

Un assoupissement pendant la transaction; et hop... v'la qu'un VOLEUR, lui prend ses fruits, la HAINE!! ô oui la crevarde a la mort et la haine , une haine incontrolable , MAUDIT soit-il...

Le coeur ne bat plus.. mais poutant le soufle est encore là, justque un peu de temps pour aller se boire un pulque ou deux dans une caverne cuamantheque...

SURPRISE SURPRISE,

ZERO coyote, parcontre son ex Geo coucou; La Rosatre future pretresse, la crevarde sourit et soupire de soulagement en la voyant, une même joie , comme si elle voyait sa soeur de sang Naze, Rosatre est là ...à Cuaman, la crevarde lui dit en quelques mots , son état de santé gravissime , mais sans trop se plaindre, après tout elle avait l'habitude de râler, la FAIM , la SOIF, pis la comme souvent la MORT; mais là elle l'attendait zen... même joyeuse, cachant un peu le stresse que lui avait donné toutes ses transactions et ses vols à répetition...un cauchemar quoi...

Elle se pulqua avec elle un peu; ensuite sont entrées deux cuamantheques, la zenka a un peu de joie, elle essait de participer à la discution avec Prout , mais du mal à suivre les baragouïnements, puis elle regarde Prouty, on dirait qu'elle est blasée..il y avait de quoi...car en un instant, une tornade était passée... une dispute?

Zenka fatiguée , enfin plus mourrante que fatiguée osa un geste , le baiser de la mort qui tue à Rosatre Prouty et quitte ...la caverne , les clans changeaient .... ça devenait incomprehensible...aucune force de reprendre les route ...quitte à crever autant crever pas loin des boulets ce qui machent les mots, ceux qui lisent dans les pensées, ceux qui écoutent les discutions par les lucarnes .... ce qui sont capable de tuer les gens sans avoir de couteau ou de massue... un dernier regard sur la copine Rose qui l'avait bien fait marrer... puis même chialer mais en secret les larmes de la crevarde!!!


coyote pour la vie!
Viva revolucion!

MAUDIT MAUDIT SOIT LE MARCHE DES SAUVAGES!!! MAUDIT MAUDIT SOIT CE MAUDIT SAC QUI ENGLOUTI MA VIE ET MES QQQQQQ


Elle va agoniser près du temple loin du marché et de son fouttu sac...
Naysa
[Elle est malade sans eux...]

Ennuie mortel, regret de ne pas avoir suivi la meute... Naysa se demande pour quelle raison elle râlait quand elle était loin de son clan. C'est vrai dès qu'elle en était loin une seule idée en tête le retrouver. Surement des souvenirs de chose qu'elle y a vécut mais qu'elle ne retrouve pas aujourd'hui... Sa salade lui manque à en mourir, ses journées se suivent et se ressemblent dans son atelier où elle fait les cent pas, la même question récurrente en tête

Mais pourquoi je suis resté moi?!!
T'attends ton népoux qui te manque et que tu aimes
Ah oui c'est vrai...


Son époux qui avait l'air de s'être perdu en chemin. Mine de rien, elle appréhendait de le revoir. Elle se souvient de la dernière fois qu'elle l'a vu, qu'ils s'étaient salués comme des étrangers, elle était parti le cœur lourd et libre jusqu'à ce qu'elle reçoive cette lettre de sa part. une lettre qui lui avait redonné ce sentiment de vivre sur un petit nuage... Mais elle ne savait jamais avec lui... Bref elle verrait bien...

Donc encore une journée à s'ennuyer dans Cuamantzingo avec une mort-vivante pour seule compagnie. Zenka avait l'air plus morte que vivante d'ailleurs. Naysa ne pouvait s'empêcher d'afficher une grimace en voyant les côtes saillantes de sa soeur. Consciente de la souffrance de celle ci, elle cherchait en vain une âme charitable pour l'achever... (A bon entendeur salut !)

Une soirée passée à boire du pulque avec une Rose qui redonne le sourire et...un pulque, c'était le nom de son Clyde à la rose. Un peu violent sur les bords le Pulque qui donnait des leçons du genre "comment ne pas rater une baffe"... Naysa se carapate vite fait en entendant parler d'un éventuel enlèvement qui pousserait son pochteca de mari à payer une rançon...

Une bonne suprise l'attend à la calli, un toucan venu tout droit d'Aztéquie...


Citation:


Niltze toi.
Enfin toi c'est toi ma papaye hein ? Ben parce que si je précise pas tu risquerais de croire que cette lettre est adressée à une autre.

Et c'est pas le cas.
C'est bien à toi qu'elle s'adresse... J'aurais peut être mieux fait d'écrire, niltze ma papaye tout de suite finalement. Je le note pour la prochaine lettre ça ira plus vite.

Comment vas tu ? Oui je sais c'est banal, mais en général c'est les questions qu'on pose dans une lettre non ? Même en taverne dès que quelqu'un entre c'est le déluge des comment ça va. Et même si tu vas pas bien et bien tu dis que ça va bien par politesse parce que tes soucis ne regardent pas les autres en général hein ?

Et puis quelle importance ça a comment vont les gens que tu croises en taverne et que tu ne connais même pas ? S'ils ne vont pas bien on n'y pourra rien changer non plus. On n'est pas des Dieux.

Bon.

Ixtacuitla est une ville bien décevante. Pas un seul mâle qui en vaille la peine.. La peine de quoi me diras tu ? Je sais pas c'est une expression, c'est comme ça qu'on dit.
Oh pas que j'en chercher un, non, moi j'ai mon Topro pour me tenir chaud, mais tout de même. Aucune conversation, rien pour te tenir en haleine.
Alors on s'ennuie. Et puis tu nous manque.

Ah, tiens, j'ai rencontré la soeur à Sacha, c'est dur à dire mine de rien ça "la soeur à Sacha". Elle veut devenir Calpullec et a des rêves de gloire et de grandeur démesurés. Elle veut aussi monter une armée. Moi je dis que qui trop embrasse mal étreint.

Bon.

Demain on sera dans un autre village dont j'ai oublié le nom enfin peu importe. J'espère qu'on s'y ennuiera moins.

Ton Até est il bien arrivé ?
Ne vous disputez pas trop hein ?
Bon allez zou, je vais allez manger, j'ai fait du poisson aujourd'hui et Topro trépigne... Oh tiens ça aussi c'est dur à dire.

Je t'embrasse bien fort .

Ta fève qui t'aime.



La jeune femme s'empresse de répondre...

Citation:
Niltze ma fève !

Ne t'inquiètes pas j'ai bien compris que la lettre m'était adressée et tu peux pas savoir à quel point celle ci m'a fait plaisir...Même si tu me racontes comme tu t'ennuies là haut.

Et sache qu'ici c'est pas mieux, que vous me manquez énormément, que depuis que vous êtes plus là toi et Ame ba...

Je ne rêve plus je ne fume plus
Je n'ai même plus d'histoire
Je suis sale sans vous je suis laide sans vous
Je suis comme une orpheline dans un dortoir
Je n'ai plus envie de vivre ma vie
Ma vie cesse quand vous partez
Je n'ai plus de vie et même ma natte
Se transforme en euh... je sais pas
Quand vous partez


Bref tu l'auras compris ma fève... Je suis malaaaaaaaadeuuuuuuuh

Je suis malade complètement malade
Comme quand ma mère sortait le soir
Et qu'elle me laissait seul avec mon désespoir
Je suis malade parfaitement malade
Vous arrivez on ne sait quand
Vous repartez on ne sait jamais où
Et ça va faire bientôt une semaine
Que vous vous en fouteeeeez !


J'attends impatiemment le retour de mon Atecoatl, la crevarde a toujours la même lubie en tête : Celle de mourir. Je ne vais que rarement dans les tavernes du clan où je comprend pas toujours ce qui se dit. Tu sais je comprend mieux le pauvre Aeled qu'on laissait tout seul... Il y a vraiment de quoi devenir fou à Cuamantzingo. Il est bien loin le temps où on s'y amusait innocemment, ou pas.

Du coup je passe mon temps à faire tailler des tucs, genre des couteaux, des haches... Si vous rentrez pas je me suicide avec d'ailleurs (vi vi c'est du chantage).

Jamais plus je ne vous laisserez partir sans moi, je m'accrocherais au lama de la Féline comme une puce sur le poil soyeux du coyote, c'est sur.

En ce qui concerne la soeur de sacha, je dirais qu'elle continue de rêver, ça fait pas de mal...surtout si elle rêve loin de nous.

Bon courage à vous, j'espère que vous saurez redonner un semblant de raison aux gens de cette province perdue. Continues à faire trépigner Topro et oui c'est dur à dire.

Embrasses fort ma goyave je sais qu'elle aime ça et embrasses toi aussi...je sais c'est difficile mais tu débrouilles hein.

Ta Papaye qui t'aime fort et qui pleure comme une madeleine parce que tu lui manques.


Oui elle en fait un peu trop, mais elle se dit qu'en les faisant culpabiliser un peu (beaucoup) elles rentreraient peut être plus vite... Ceci fait elle s'en va retrouver sa natte vide et froide...ayé son époux qui lui re-re-re manque...
Sacha
[Cuamantzingo]

Sacha et Oula aimaient dormir la tête sous les étoiles étant souvent sur les chemins cela tombaient très bien.
A chaque retour dans leurs clans ils partagaient un calli somme toute banale et le guerrier coyote voulait construire quelque chose d'original en l'honneur de Oula.
Quand soudain lui vint une idée terrible,il scruta les arbres de Cuamantzingo les uns après les autres.


Pffffffff trop petit.
Arfffff trop fragile.


Il chercha encore et encore passant toute sa matinée à la recherche de l'arbre qui allait accueillir leur nouveau calli quand soudain il arriva en face d'un Ahuacuahuitl gigantesque et certainement centenaire.
Il testa les branches qui étaient d'une solidité a toute épreuve et ensuite prit la direction de chez le tailleur de pierre pour qu'il lui fabrique les outils nécessaire à la construction et aussi une sorte de rond en pierre avec au centre un trou,il demanda au tailleur de pierre de creuser l'interieur du flanc de ce rond de pierre .
C'est grâce a cela qu'il allait réussir son pari de fabriquer un calli dans l'arbre choisit et de monter tous ce qui allait lui etre utile.
Sacha amena ensuite tout le matériel au pied du Ahuacuahuilt et commenca le travail.
Cela fesait plusieurs jours entre deux escales à Cuamantzingo qu'il disait a sa belle guerrière qu'il partait à la chasse mais en temps que guerrier agueri ses yaomitl ne servait qu'une infime partie de son temp pour ramener de quoi manger en soirée et le reste de son temps il le passait percher en haut de cette arbre a assemblé jour après jour une sorte de plate forme avec des bois liés les uns aux autres par des cordes qu'il avait fabriqué de ses mains.
Une fois son nouveau calli construit il testa la solidité et regarda le ciel en espèrant un signe de leur dieu Huehuecoyotl celui qu'il vénérait plus que tout.
Sacha fière de son ouvrage chercha sa guerrière pour lui faire découvrir sa surprise en se disant que ce soir ils dormiront la tête encore un peu plus près des étoiles.

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Oulaup
Ils étaient rentrés à Cuam… Oula appréciait de retrouver la hutte de Sacha, mais quand ils étaient au clan ils ne dormaient plus sous les étoiles… Elle aimait tellement ça les étoiles… les regarder s’allumer une à une dans le ciel… les compter jusqu’à ce qu’elle ne puissent plus tellement elles devenaient nombreuses au fil des heures… observer les formes qu’elles faisaient… Et toutes celles qui, réunies, donnaient l’impression d’un grande étendue de lait, brillante de mille feux!… Un plaisir des yeux à nul autre pareil…

Aimer Sacha sous ces milliers de diamants scintillants… leurs corps baignés pas la lumière sélénique… offraient à leurs ébats une autre dimension… amplifiait le plaisir qu’ils avaient des bras l’un de l’autre… s’endormir comblé de bonheur quand les unes derrière les autres les lumières célestes disparaissaient comme éteintes par la main des dieux…ravissait le cœur et l’esprit de la jeune coyote…

Avec un air bien mystérieux, qu’elle ne lui connaissait pas, Sacha était venue la chercher alors qu’elle déambulait à travers les étales du marché, sans rien dire, il l’avait prise par la main et conduite au pied d’un Ahuacuahuilt dont la forêt pouvait se targuer d’en avoir quelques beaux spécimen…
Il l’avait embrassée et, prenant son menton entre ses doigts, l’avait obligée à lever la tête… Et là, à travers les rayons de Soleil qui jouait à cache-cache avec le feuillage du grand arbre, elle avait aperçu leur nouveau calli…


Oh Sach ! Voilà donc la surprise dont tu m’as parlé hier… Admirative et fière qu’il ait pu faire ça pour elle, telle une enfant, elle lui sauta au cou le couvrant de baisers…

Waouhhh ! C’est magnifique ! Ici aussi nous dormirons sous la voûte étoilée mais là, la tête au plus près des étoiles… Humm… tu as fait fort, mon guerrier, je ne m’attendai pas à une surprise de cette envergure !

Un sourire illuminant son visage d’une oreille à l’autre, elle se mit à tourner autour de l’arbre en criant à la ronde…

MERCIIIIIIIII MON GUERRIER ! TU ES LE MEILLEUR DE TOUS LES HOMMES, DE TOUS LES CLANS, DE TOUTES LES PROVINCES ET JE T’AIME !

Entre deux tours d’arbre elle marquait une pause… le regardait amoureusement et l’applaudissait de toutes ses forces…
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NK=NK, RK=RK, here it's NK don't forget it-NK=NK, RR=RR, ici c'est NK, ne l'oubliez-pas!
Oulaup
Se marier…
Sacha allait la prendre pour épouse… devant tous leurs frères et sœurs… Elle avait encore parfois du mal à réaliser… Elle était encore bien jeune et son côté enfantin l’empêchait d’en prendre totalement conscience… pourtant peu à peu, au côtés de son guerrier, elle avançait doucement mais sûrement vers une jeune femme épanouie….


Je pourrais enfin te regarder comme une femme, lui avait dit Mezcal quelques jours auparavant en taverne, quand elle lui avait fait part de sa future union… un clin d’œil et un sourire avaient ponctué les paroles du guerrier blanc…

Pour ce mariage, elle avait eu deux requêtes envers Sacha…
La première que ce soit le grand Alexius qui les unissent… La Fouine n’oublierait jamais qu’il avait été sa première plume verte, bien sûr il était distrait ce jour là, mais quand même… elle était fière de l’avoir vaincu et puis il l’avait aussi porté sur son dos, quand blessée par la correction de Mezcal elle avait perdue connaissance…

La deuxième chose qu’elle souhaitait c’était que Mez, son frère de sang comme elle disait, soit leur marieur...

S’asseyant dans un coin, tout près de leur nouvelle calli, en s’appliquant elle rédigea un message que son plus bel ara porterait au Chacal, à Nopalucan…


Citation:
Niltzé mon frère,

Comme tu le sais déjà, Sacha et moi allons nous marier, c’est Alexius qui nous unira mais avant cette union la coutume veut qu’une marieuse ou un marieur noue le huipilli de la femme à la sérape de l’homme…

Accepterais-tu d’être notre marieur ? Je n’ose pas te dire que cela me ferait plaisir ça risquerait de te faire fuir…

Titotazqueh mon frère, que les dieux te gardent.

Oula


Pour elle c’était très symbolique qu’il soit son marieur et elle y tenait tout particulièrement… Mais le Chacal était le Chacal, allait-il accepter ?...
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