[rp] Le grand Hospital de Cosnes

S'il est des endroits nécessaires voire indispensables en ces temps où chacun lutte pour sa survie, celle de sa famille, d'un village ou d'un duché, ce sont bien les églises, les marchés, les champs et échoppes, les bâtiments officiels mais aussi l'Hospital.

Ayant parcouru Cosnes de long en large, Mélianne repéra un grand bâtiment qui ferait l'affaire.
De ses pérégrinations elle avait conservé le nom de personnes susceptibles de s'en occuper et décida qu'en tout premier lieu, elle allait aller trouver l'office du cadastre afin de peaufiner son plan.

Gerfauld et sa famille, installés à l'auberge "le Saint Aignan" avaient passés une bonne partie de la journée, attablés, à discuter avec Mélianne de la meilleure façon de transformer les quatre bâtiments afin qu'ils forment un ensemble viable pour le grand Hospital.
Ils avaient mis en commun leur idées, fruit de leurs expériences de compagnons bâtisseurs.

Mélianne s'était alors retirée dans sa chambre afin d'écrire à différents artisans et personnes susceptibles de les aider : tailleurs de pierre, charpentiers, forgerons et tisserands.

Pendant ce temps là, le père donnait ses instructions à Pierre, qui se chargea de dessiner.

-'" dessine nous le plan au sol, fils, note soigneusement les portes intérieures. pour les fenêtres, nous verront sur place.
En ce qui concerne l'étage : les chambres des hôtes de marque pourront se trouver au dessus du bureau de l'Hospitalier, de la bibliothèque et de la salle de réunion.
La chapelle et la grande salle des pauvres prendront toute la hauteur du bâtiment.
N'oublie pas les écuries et souviens toi qu'il faut parfois bruler des draps souillés par la peste ou toute maladie mortelle."

Pour les Vêpres, le plan du futur hospital était prêt.



Avant le repas du soir, munis d'un marteau et de clous, maitre Gerfauld alla l'afficher à la façade de ce qui deviendrait l'entrée principale et ne ferma point la porte à clé, de façon à ce que quiconque voulait se rendre compte du travail à effectuer puisse entrer.

Un grand avis fut placardé sur la porte

" Recherchons main d'œuvre pour
- démolition
- transport gravas

ainsi que :
- tailleur de pierre
- charpentiers
- forgerons
- jardinier

se présenter ici en journée auprès de maitre Gerfauld

Maitre Gerfauld toisa le jeune homme de toute sa hauteur, tout en se frottant les mains poussiéreuses sur sa tunique puis un magnifique sourire éclaira son visage.
Depuis le temps il avait appris à juger le gens au premier coup d'œil et celui ci lui plut
D'un geste vif, il lui tendit la main et la serra vigoureusement
-" bienvenue dans l'équipe garçon! je suis maitre Gerfauld.
Je ne supporte ni les fainéants, ni les traine misère.

Il se retourna et siffla en faisant un geste du bras, intimant, à un des gars présents, l'ordre de venir le trouver.

-"Tu travailleras avec Pierre, c'est un de mes fils, tu mangeras avec nous et ton salaire sera celui d'un compagnon si tu remplis bien ta tâche.
Tiens, prend cette tunique. Pierre va t'expliquer le reste."

et il s'en retourna à sa tâche.

john arriva devant le futur hospital de cosne il sourit fierement et se dit que ca allait etre un vrai bijou, il s approcha vers ceux deja present
bonjour, je suis john desirez vous une main supplementaire, je ne suis pas tres doué certe mais je suis bon travailleursourit
_________________

Heureux de pouvoir aider, Minimoi attrapa une masse et suivi Pierre pour l'aider à détruire ce fameux mur de droite. Le travail etait dur et harassant mais au moins, il ne s'ennuyait pas.
_________________

Bmos avait entendu parler en taverne de la construction d'un hopital à Cosne il chercha donc dans les rues où pouvait être ce chantier, lorsqu'il le trouva enfin, il alla voir la première personne qu'il vit et demanda

Bonjour, puis-je vous proposer mon aide pour la construction de notre hopital ?

La pause repas? bonne idée se dit Minimoi en entendant son ventre grogner. Il se présenta et prit une part de tourte. Pour répondre à la question du maître d'œuvre il lui dit:
"Vous inquiétez pas, je suis sur que j'adorerais
De toute façon vu mon état avancé de faim, c'est fort probable"Ajouta-t-il en souriant.
Il alla s'installer et se tourna vers son voisin, en l'occurrence sa voisine, et se présenta"Enchanté damoiselle, je me présente, Minimoi"

Tout en écoutant (l'éventuelle) réponse, il regarda autour de lui et repéra John, ou encore Bmos, parmi les ouvriers se restaurant.
_________________

john s appliquait dans son travail ne voulant pas decevoir sa chere cousine et surtout un hospital a cosne quelle bonne idée elle avait vraiment eu une superbe idée et esperait que tout se passe bien
_________________

Welwenn hocha de la tête aux paroles du maître de chantier.
Cela me convient, je vais faire ce que je peux.

Elle se tourna vers le messire à qui elle avait impoliment non répondu.
Mon nom est Welwenn, enchantée également. De quoi vous occupez vous sur ce chantier?

[quelques jours plus tard]

Avec une telle équipe, les travaux avançaient vite.



Maitre Gerfauld était satisfait. Pas avare de compliments ou d'encouragements, il n'était pas rare qu'il laissa trainer sur le chantier, en fin de journée, de bonnes bouteilles pour "ses gars" comme il les appelait, même si une charmante jeune femme était présente.



Méliane passait chaque jour, elle aussi et son sourire en disait long.

Elle visita les extérieurs et commença doucement à rêver à la création d'un jardin aux simples




L'équipe attaquait l'aile sud, ce qui deviendrait le domaine des Hospitaliers.
Cette partie de bâtiment semblait plus fragile que les autres et maitre Gerfauld avait fait dresser de nombreux piliers de soutien.

Armé d'une brouette et sifflotant, un des ouvriers recula un peu vite, heurta un des piliers qui se mit dangereusement de travers.
Haussant les épaules et râlant, le garçon donna un grand coup de pied dans l'espoir de le remettre d'aplomb mais soudain un craquement sinistre se fit entendre

-" dehors !" hurla t il pris de panique


(vous êtes sur le chantier, certains sont dehors, d'autres tout près, d'autre encore autre part dans la bâtiment....laissez libre cours à votre imagination...)

Minimoi charriait une brouette contenant des outils à l'intérieur du bâtiment pour un groupe d'ouvrier, quand il entendit un cri étouffé. Il sentit alors comme un tremblement, au fur et à mesure que le bâtiment s'écroulait comme un château de cartes; la sortie était coupé, aussi il écarta un ouvrier abasourdi, attrapa une masse qu'il jeta par la fenêtre, brisant net le montant sur toute sa longueur, et poussa les ouvriers qui sautèrent un par par le trou, Minimoi les suivant de peu.

Mais alors qu'il allait sauter une poutre tomba devant la fenêtre avant que le plafond entier s'écroule sur lui. 2 étages de pierre, bois et plâtre s'écroulèrent sur Minimoi qui se jeta à terre en se couvrant la tête des bras....
_________________

Minimoi sentait qu'il ne pouvait plus bouger... Il tenta de se dégager un bras et y parvint.
Il essuya la poussière de son visage et ouvrit les yeux. Il ne voyait que quelques rais de lumière à travers les gravats.
Il essaya d'ouvrir la bouche mais sa mâchoire lui faisait trop mal...et quand il y parvint enfin il découvrit que sa gorge, asséchée par la poussière, ne laissait échapper qu'un léger râle.. Il jura maladroitement et banda les muscles, se démenant pour tenter de dégager une partie de son corps. Il ne sentait l'air ni sur ses jambes, ni sur son torse, mais au moins tout fonctionnait. Il était totalement enseveli, mais il était vivant...

Il parvint à dégager son autre bras et peu à peu se fit une place ou il se recroquevilla, faisant se soulever un petit nuage de poussière qui le fit tousser.

_________________

Minimoi entendit une voix parle faiblement en-dehors... Il se mit à frapper dans ses mains en rythme pour attirer l'attention, puisqu'il n'arrivait plus à parler assez fort. Il entendit des bruits puis vit une partie du tas de gravats sous lequel il était s'entrouvrir, au fur et à mesure que quelqu'un le déblayer. Il vit Bmos apparaitre et continuer son ouvrage, vite aidé par Minimoi lui-même.

Quand il estima que le trou était assez grand, Minimoi tenta de passer. Mais si ses épaules, après quelques contorsions, passèrent, lorsqu'il s'appuya pour se hisser hors du trou, il senti la paroi se détacher sous ses mains et senti de gros blocs s'écrouler sur ses jambes.

Sous la douleur, il laissa échapper un juron rauque, puis enleva quelques grosses pierres, avant de se hisser, aidé par Bmos cette fois. Il posa sa jambe gauche au bord du trou, hissa sa jambe droite mais lorsqu'il la posa, il s'écroula. La douleur n'était jusque la pas très grande, mais quand il regarda sa jambe, il s'aperçut que son tibia faisait un angle horrible en son milieu. Comme si son esprit n'attendait que cela pour agir, il sentit une énorme douleur affluer et se mit à hurler de douleur en se tenant la jambe à hauteur de la cuisse, ameutant une bonne partie des sauveteurs improvisés.
_________________

Mélianne arpentait les extérieurs à grands pas, afin de se donner une idée des mesures du futur jardin aux simples lorsqu'elle entendit un cri angoissé et un roulement sourd.
Devant ses yeux horrifiés, une partie du bâtiment s'écroula.

La jeune femme porta les mains à la bouche en poussant un hurlement de terreur
-" noooooooooonnnnnn!!"

Une poussière grise sortit de tous les orifices par nuage et la fit tousser.
Ayant malheureusement déjà vécu ce genre d'accident sur d'autres chantiers, elle savait qu'il était inutile de se précipiter avant que tout ne se fut stabilisé.

Mais elle était de toute façon trop tétanisée que pour agir raisonnablement
-" Pèèèèère !!"

Le bruit cessa et, de la rue, de l'autre côté du toit, lui parvinrent des bruits de voix et des cris
-" Pierre? Mélianne? les gars ?????"
Maitre Gerfauld était sauf et rassemblait ses troupes

-" je suis là ! " hurla Mélianne ,"dans le jardin ! je fais le tour et vous rejoins

mais à l'instant précis où elle passait devant le bâtiment dont les entrées étaient bouchées par les gravas, il lui sembla entendre une voix étouffée

-" ..onnais....iment que moi.... sortie"

-" les gars ??? il y a des bléssés ???... hurla t elle à nouveau "on arrive !"
Prenant es jambes à son cou, elle fit le tour du grand bâtiment et se retrouva dans la rue.
Un groupe d'une bonne partie des ouvriers était là, couverts de poussières, certains choqués et maitre Gerfauld, droit comme un i, les mains sur les hanches, pestant contre le sort.
-" Père ! j'ai entendu des voix....il reste des hommes dedans !"

Minimoi, porté par Bmos, voyait un peu trouble, sans doute la douleur et la soif. Il entendit Bmos lui demander une sortie et essaya de se repérer...ils devaient être un étage plus haut que celui où il était quand tout s'était écroulé il indiqua du bras la direction de l'escalier qui descendait.

Arrivés en bas, il fit prendre à droite à Bmos et quand ils arrivèrent près du fameux endroit, il vis sa brouette, écrasé par un roc, dans un coin. Il désigna alors l'ouverture qu'il avait pratiqué dans la fenêtre, ou plutôt sa direction puisque tout était écroulé. la fenêtre s'était muée en un trou béant par lequel il apercevait des gens qui allez en tous sens, cherchant sans doute à aider les gens pris dans les décombres. Alors qu'il arriva dehors, le soleil l'éblouit, et cette nouvelle douleur, conjuguée à celle qui lui paralysait la jambe droite et à sa soif, ainsi qu'à sa fatigue du au travail qu'il exécutait au moment de l'éboulement, eurent raison de sa volonté et il s'écroula sur l'épaule de Bmos, sans connaissance.
_________________

Bmos courait dans les directions que lui indiquait Minimoi, arrivé à l'étage infèrieur, il trouva une ouverture,
à peine sortit Minimoi s'évanoui, Bmos se diriga donc vers la première personne qu'il vit, un peu déboussolé
Bmos entendit la personne crier

de l'aide ! vite ! Minimoi est blessé !!

Bmos déposa donc Minimoi à terre en douceur et il laissa les autres s'occuper de ce dernier et décida de s'éloigner
un moment il s'assit dans un coin tranquille et regarda autour de lui les gens courir dans tous les sens, c'est alors qu'il
sentit une douleur à son épaule droite, en retirant sa chemise déchirée, Bmos vit une plaie profonde faite par un petit
morceau de bois, qui faisait à peine 20 centimétres de longueur mais qui lui traversait toujours l'épaule, soudain perdant
beaucoup de sang Bmos s'effondra

[que ce qui suit ne vous empêche pas de continuer votre rp - les deux actions se lieront par la suite]

[Au même moment, quelque part dans le nord - un couvent de bénédictines]

Vêpres sonne. Le couloir résonne soudain sous les pas feutrés des novices et soeurs se rendant à l'office. La porte de la chapelle s'ouvre. L'air est frais
Soeur Hermande frissonne et s'agenouille comme ses soeurs.
Ce n'est point qu'elle doivent tellement faire pénitence, rares sont leurs péchés, mais la prière est leur nourriture et les offices rythment leurs journées.
Responsable de l'infirmerie, elle a apprit, soigné, veillé les mourants, voyagé, servit sur des champs de bataille, .
Oui, sœur Hermande est de ces femmes qui connaissent la vie. Et lorsqu'enfin elle pensait avoir trouvé la paix et le repos dans ce couvent, une consœur lui glisse à l'oreille
-" Hermande, la supérieure te demande de passer la voir après l'office"
Cette phrase, elle l'a entendue des dizaines de fois
Son coeur se sert. Elle lève les yeux vers la croix du Très Haut
-" Seigneur, par pitié, ne m'envoie plus sur un champ de bataille"
Déjà elle est honteuse de sa prière et se reprend
" Seigneur, que Ta volonté soit faite"

L'office terminé, elle emprunte le grand couloir qui mène au bureau de la supérieure.
Un discret battement sur la porte, un "entrez" sec. La mère supérieure, assise à son bureau, tient une missive en main.

-" asseyez vous soeur Hermande. Voilà, je n'irai pas par quatre chemins.
Connaissez vous une certaine Mélianne ?"

Les souvenirs envahissent l'esprit de la soeur. Mélianne ? cette adorable jeune fille qui ne savait comment se rendre utile alors que les compagnons bâtisseurs rénovaient le couvent de Calais !
Mélianne était donc toujours bien en vie et l'appelait ?
Mélianne se souvenait d'elle !

Elle prit l'air grave des gens qui essaient de contrôler leur joie

-" oui ma mère. Cette jeune fille nous a aidé au couvent, ainsi que sa famille, en Artois, après que les anglais furent chassés."

-" hé bien il semble que ces gens aient à nouveau besoin de vos services !"
rétorqua la mère supérieure d'un ton sec il semble qu'ils construisent l'Hospital de Cosne pour les Hopitaliers et n'ont point de médicastre ou soignants.
Pensez vous pouvoir vous rendre là bas et prendre rôle ?
je vous libère non pas de vos voeux, vous resterez Bénédictine mais de votre service ici.
D'autres soeurs sont formées à la médecine maintenant et si Aristote, par la main de cette jeune fille, vous appelle, qui sommes nous pour lui résister ? vous pouvez partir dès que bon vous semblera.
Vous pouvez vous retirer"

Hermande ne se fit pas prier. Dans le couloir vide, elle se permit même de lever les bras aux ciel
"Gloire à Vous Très Haut ! et Merci!"

Maitre Gerfauld avait une grande qualité : celle de conserver son calme en toutes circonstances et de vite retomber sur ses pieds.

Dès que les blessés furent en sécurité, il forma une équipe pour ramasser les gravas et remit les autres au travail dans la partie saine du bâtiment.

Il aperçut alors une jeune fille qu'il ne connaissait pas et l'entendit proposer ses services

-" Bonjour damoiselle, je suis maitre Gerfauld, le maitre d'oeuvre.
Mmmm Charpentier dites vous ? hé bien vous tomber à point nommé, nous avons besoin de vous pour réaliser toute les portes de la grande salle, celle de l'entrée, l'escalier et le mobilier!"

Il éclata de rire

-" vous voyez que ce n'est pas le travail qui manque ! vous pourrez faire appel à des collègues !

Suivez moi et regardez"

"il lui montra la partie du plan et les pièces que les hommes avaient finies.



et traça des flèches aux endroits urgents.

Pierre avait bien réagit lui aussi et avait couché Minimoi dans une charrette avec l'aide d'ouvriers.
La jambe de celui ci formait un angle bizarre et le jeune homme fit la grimace tout en déchirant les braies.

"je crains qu'il en soit quitte pour des semaines de repos, hélas et il nous faudra le transporter auprès d'un médicastre.
Regarde dit-il à sa soeur qui arrivait avec Mélianne

La jeune femme grimaça elle aussi et le plus délicatement possible remit dans l'alignement, la jambe blessé. Elle posa ensuite des attelles.
-" il peut attendre comme cela mais tu as raison ...il nous faut un médiacastre.
Transportons le au "Saint Aignan.....il revient à lui ???"

Quand Bmos rouvrit les yeux, il vit Melianne au dessus de lui, puis vint une femme qu'il ne connaissait pas,
Bmos voyait la femme parler mais il ne comprenait pas ce qu'elle disait, la douleur était trop forte, Melianne mit
un bout de bois dans la bouche de Bmos et à peine eu-t-il le temps, que la femme plus agée arracha le morceau
de planche de son épaule, Bmos eu si mal qu'il mordit le bout de bois qui se brisa sous la pression, puis Bmos
s'évanoui de nouveau

Fal était la assis en taverne seul, songueur au projet de mélianne..elle lui avait parlé de l'hôpital de Cosne et de tout ce quelle comptais faire et il trouvais celà plutot une bonne idée...

Il avait prit des parchemins et il avait gribouller des heurs entières ne faisant guère attention aux personnes qui venaient et sortaient de sa taverne tellement envahit par ses pensées de bien faire...

A la fin de la journée il avais en tête plusieurs plans qu'il restranscit immédiatement sur parchemin et plutot fièr de lui s'emprassa d'aller chez lui pour prendre son cheval, et d'allais sur le chantier pour parlais à Melianne des ses idées...

Il ariva chez lui et prit ses affaires puis grimpa sur son cheval en direction de son domaine, là ou était ses fidèles gardes, il avait besoin d'eux et il savait que le chantier avait besoins de mains d'oeuvre...

Il traversa une partie du village qui semblais bien mort et arriva eu lieu prédit et descendit de son bourricot et entra dans la grande demeur...

Debout là dedans, bande de feignasses y'a du boulot qui nous attend, aller bougés vous, plus vite que ca!!!!

Il attendit que chacuns se préparèrent et remonta à cheval suivit par une armada de gardes..ils traversaient paisiblement le village et saluaient les quelques gens qui étaient sortit pour profiter du soleil..

Prit la direction du chantier, en croisant nan loin avant le l'endroit voulu, des hommes et des charrettes deballaient à toute blindent devant eux...

Il arrivèrent devant l'hôpital et descendirent de leurs montures et fal s'avanca vers Melianne..

Bonjour la belle, comment ca va? je ne suis pas venu seul comme tu peux le voir, je pense que celà suffira à l'avancement des jardins...

Puis fal scuta dejà l'horizon avec ses pensées en tête essayant de s'imaginais le futur et les jardins bien fleuris, sentant bon les doux parfums d'été, les oiseaux chantant et la nature s'éveillant de facon majestueuse...
_________________

Minimoi revenait sur le lieu de l'accident. Tout était rétabli désormais. Les travaux étaient presque finis dans tout l'hospital. Il sourit et aida un homme à soulever un meuble. Ses forces etaient revenus. Il alla voir Meline pour lui demander en quoi il pouvait être utile. Il la trouva et lui dit
"Bonjour ma belle, tu va bien? je suis revenu aider, maintenant que je suis guéri. On en est où de la construction et de l'aménagement?"
_________________

Bmos arriva derrière Minimoi, lui aussi était guéri depuis le temps

Bonjour Melianne comment tu vas, cela a bien avancé à ce que je vois, je peux t'aider à quelque chose, les écuries comme Minimoi ?

Lumnesty entra difficelement, accompagné de Minimoi affalé sur elle. Il ne tenait meme plus debout. Le voyage fut long entre le Saint Aignan et l'hospital. Elle le posa à terre, la tete sur ses genoux, calée contre sa poitrine pour calmer les tremblements. Elle cria:

Il y a quelqu'un?!Aidez le! Faites quelque chose!

Lumnesty, dont la main droite se remettait à saigner sous son bandage suite à son effort, caressa la tete de Minimoi pour l'apaiser

Calme toi, Mini, quelqu'un va arrivé...Chut...Je suis là...

Lumnesty resta à genoux sous Minimoi, en attendant l'arrivée d'un medicastre...
_________________

Lumnesty resta au chevet de son ami inconscient. Le méicastre essaya de le soigner, c'est alors que Minimoi ouvrit les yeux. Elle accourrut près de lui et lui pris la main pour qu'il sente sa présence

Mini, calme toi, c'est moi, Lum. Nous allons te soigner, ne bouge pas.

Lumnesty alla vers le médicastre

Sire, aidez le. Il divague totalement, je ne suis meme pas sur qu'il me reconnaisse.

Lumnesty retourna au près de son cher ami

Mini, tu me vois? Tu me reconnais? Le medicastre dit que tu fais une crise de délirium dû à ta douleur à la tête...mais c'est faux hein? Tu me reconnais Mini!

Lumnesty serre sa main dans la sienne et le regarde divagué dans son lit
_________________

Lumnesty qui avait attendu toute la matinée dans le couloir, vu sortir Minimoi. Elle se leva d'un bond et lui fit un gros calin.

Mini, ça va mieux? J'ai eu si peur...

Elle regarda Minimoi debout, le visage trempé qui semblait la dévisager

Mini? T'es sur que ça va?

Lumnesty, prise d'angoisse, se recula un peu de Minimoi...
_________________

Lumnesty fut rassurée de revoir Minimoi guérri. Elle se laissa guidé jusqu'en taverne par son ami. En franchissant les couloirs et en voyant d'autres infirmières passées, elle remarqua que l'infirmière qui avait aidé Minimoi n'était pas resortie. Mais tellement heureuse de revoir son ami, elle ne fit pas de remarques. L'infirmière devait surement nettoyer la chambre...
_________________

Soeur Cécile était entrain de finir le pansement d'un patient dans une des cellules quand elle entendit quelqu'un dans le couloir qui semblait être perdu.
Cécile passa juste la tête par l'ouverture de la porte et voyant la dame lui dit :

- Oui?

Soeur Cécile écouta la dame en souriant bêtement et mit un certain temps avant de répondre, le temps qu'elle comprenne ce qu'on lui demandait :

- Oui bien sur, je vais chercher un medecin!

Elle retourna vers son patient, lui dit deux mots et sortit de la pièce regardant une nouvelle fois la dame qui attendait.

- Bonjour dame, je peux vous aider?

Cécile regarda la dame et s'approcha d'elle, la tête un peu de côté, avec un air de compassion, tendant ses mains pour prendre celles de la dame dans les siennes.

- Oh! Vous êtes malade dame? De quoi souffrez-vous?

Le même jour mais un peu plus tard... (Suite de chez Mini)

Bel arriva à l'hôpital tenant les enfants par la main, elle croisa une soeur à l'entrée et lui demanda dans où se trouvait Mini. La soeur lui indiqua le chemin, et Bel s'y dirigea sans plus tarder.
_________________
Miss Cosne 1456
Adoratrice de Sainte Boulasse
Tisserande à "La Bel'Echoppe"
Souleuse n°3 des Cosnois déchaînés

Bel alla entrer dans la pièce où se trouvait Mini quand quelqu'un sorta brusquement. Bel s'arrêta net, la collision était pas loin... mais ouf pas de mal.
Il voulait lui parler, bien, mais Bel était pressé de voir Mini, surtout pour les petits, pour qu'ils voient leur mère.

" Des informations?? Euh oui mais je ne suis qu'une amie, je ne pourrais peut être pas vous renseigner sur tout..."

Bel le regarda d'un air un peu désolé et avait envie de le pousser pour rentrer dans la pièce.

" Elle est là?? On peut la voir?? "
_________________
Miss Cosne 1456
Adoratrice de Sainte Boulasse
Tisserande à "La Bel'Echoppe"
Souleuse n°3 des Cosnois déchaînés

Bel voulait voir Mini, mais elle était en train de subir des soins, elle n'insista pas plus, ils voulaient la soigner et c'est ce qui comptait, d'autant que le médecin la rassura sur son état, elle le suivit donc pour répondre à ses questions. Elle lui dit tout ce qu'elle savait, et à chaque fois elle pensait à Arth... son mari... Arth qui n'était pas là, encore sur les routes et qui aurait dû être là, à sa place! Mais bon pas le choix, il fallait faire sans lui et tout faire pour sauver Mini. Il lui parla de ses délires et des noms qu'elle avait prononcé, Bel sentie sa gorge se nouer et sentie Thaïs soupirer à ses côtés. Elle la regarda et lui prit la main avant de répondre.

" Et bien... Poup et Green sont les défunts parents de la petite Thaïs... "

Elle ne savait plus quoi dire d'autre... pensant à la peine que devait ressentir la petite à ce moment... Elle se leva et prit le médecin à partit pour ne pas imposer à Thaïs cette conversation.

" ... ils étaient très proche de Mini c'est pour cela qu'aujourd'hui c'est elle qui élève leur fille. Mais... cela fait des années qu'ils nous ont quittés... ce sont ses "délires" qui lui font penser au passé, ou bien sa mémoire est atteinte?? "

Bel commençait à s'inquiéter sérieusement... si Mini perdait la mémoire ce serait une catastrophe car il faudrait alors lui dire ce qu'il en est aujourd'hui et elle prendrait un bon coup sur la tête...
_________________
Miss Cosne 1456
Adoratrice de Sainte Boulasse
Tisserande à "La Bel'Echoppe"
Souleuse n°3 des Cosnois déchaînés

Bel écoutait le médecin qui disait ne pas pouvoir se prononcer sur l'état de la mémoire de Mini lorsque la sœur s'adressa à Thaïs. Le sang de Bel ne fit qu'un tour et elle alla prendre la petite dans ses bras en s'écriant :

" Non mais elle, c'est pas que la mémoire qui est atteinte!! "

Elle regarda Thaïs qui tentait de se contenir en ayant la tête baissée.

" Elle ne l'a pas fait exprès Thaïs, elle ne pouvait pas savoir... puis bon faut dire qu'elle n'a pas la lumière à tous les étages en plus... "

Même du haut de ses sept ans Thaïs esquissa un sourire comprenant où voulait en venir Bel.
Bel se leva, prit les enfants par la main et se dirigea vers la cellule où se trouvait Mini.
Lorsqu'ils entrèrent, Mini était allongée sur une paillasse, elle semblait très fatiguée... les enfants lâchèrent les mains de Bel et se dirigèrent vers Mini.
Elle les laissa un instant seul tous les trois..
_________________
Miss Cosne 1456
Adoratrice de Sainte Boulasse
Tisserande à "La Bel'Echoppe"
Souleuse n°3 des Cosnois déchaînés

Bel regardait les enfants, impuissante... Elle les voyaient peiner et ne pouvait rien faire à part attendre que Mini aille mieux...
Il était très rare de voir Bel dans cet état, surtout face à des enfants, au moins elle montrait ses véritables sentiments, au mieux s'était. Les enfants, elle ne les appréciaient pas plus que ça, voir pas du tout, sauf que ces deux là étaient les enfants d'amis et qu'elles les avaient vu grandir, elle s'y était attaché malgré le fait qu'elle n'ai jamais porté un geste d'affection envers eux jusqu'à ce jour. D'ailleurs le fait qu'il n'y ai pas de personnes qu'elle connaisse avait aidé les choses, car il était impensable pour Bel que d'autres voient ce côté de sa personnalité, seul deux personnes connaissaient bien Bel et s'en était déjà trop...
Bel entendit le clocher sonné, la matinée était déjà bien avancée, Bel pensa alors à Arth qu'il fallait prévenir et à la boulangerie, elle était fermée, Bel devait mettre un mot explicatif sur la porte ce qui permettrait également aux amis de Mini de savoir où elle était et pourraient ainsi lui rendre visite... même si Bel espérait de tout cœur que son amie guérisse, on ne savait pas ce qu'il pouvait ce passer... Mini vivait peut être ces derniers instants...
Elle les regarda tous les trois et pensa que c'était le moment de les laisser profiter.

" Les enfants, j'ai deux/trois affaires à régler en ville, vous allez rester là le temps que je revienne. "

Ils étaient en sécurité ici, Bel n'avait pas de soucis à se faire. Elle les embrassa sur le front et sortit, au passage elle croisa une sœur qu'elle prévint de la présence des enfants au chevet de leur mère.
_________________
Miss Cosne 1456
Adoratrice de Sainte Boulasse
Tisserande à "La Bel'Echoppe"
Souleuse n°3 des Cosnois déchaînés