[RP] Chateau-En-Anjou (2)

Kilia

**Domaine de la Duchesse Kilia de Chandos Penthièvre.**

Le presque tout des aventures dans le château est là => http://www.univers-rr.com/RPartage/index.php?page=rp&id=4509

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Mère D'Anjou dict Lumière de l'Anjou,Paire de France.Note JNCP: "Peut mieux faire"

Kilia

[ Ça va bien 5 minutes, mais pour l'éternité ça fait Trop.]

C'est une âme perdue assit sur un nuage et qui depuis des heures avait Sœur Sourire en bruit de font. On n'avait pas pris le temps de lui dire ce qu'elle devait faire. Elle avait virevolté dans toutes les tentes, dans tout le Château d'Angers, ainsi que la cathédrale, les tavernes et les maisons amies et même dans le camps ennemis. Elle avait vu un croisé s'accoupler avec des nones et d'autre chose pas croyable.
Cette âme ce décida donc en dernier recourt à aller voir chez elle si son corps n'y était pas. Et au moins, quand elle bougeait, la chanson s'arrêtait. Avant de ce dire que le corps qu'elle recherchait était peut être sous terre et qu'à jamais elle errerait entre les deux mondes, elle fonça au château. Cela faisait 3 jours qu'elle avait sœur sourire qui lui chantait la même chanson, dés qu'elle se posait, là, elle n'en pouvait plus! Fallait faire quelques chose.

Le silence entourait la grande battisse. Enfin du silenceee! Bien loin des bruits de combat qui faisaient rages. Elle avait eu tout le temps de penser à sa vie, à elle, à ce qu'elle avait fait, pourquoi, comment, et surement n'avait-elle pas été juste et qu'une dernière chance pouvait rattraper les choses, enfin elle espérait.
Elle n'entra pas par la porte et c'est directement dans ses appartements qu'elle décida d'aller...

Voilà donc une âme qui retrouve avec grande émotion son corps. Elle pense que ça doit être lui parce que le bandage sur la tête n'y aide pas beaucoup. Maintenant elle se souvient du pommeau d'une épée lui arrivant sur la tête et d'un voile noir qui s'en était suivie.
L'âme s'assit sur le lit. Elle resta un moment dubitative. Déjà qu'avant Kilia avait une mémoire à courant d'air, déjà qu'elle avait perdue la raison plusieurs fois, l'âme se demandait si revenir là-dedans était une bonne idée. En plus, son corps n'était plus de première jeunesse, des petites rides soulignées ses yeux, tout le monde l'appelait la vieille, mais si en plus elle ne rebougeait plus... pas grave tout vaut mieux que Sœur Sourire!

Camille sa servante entra dans la chambre sans même frapper. L'âme faillit lui passer une avoinée mais se rappela qu'elle ne serait pas entendu. Elle regarda la soubrette inspecter kilia et vérifier les bandages. le corps ne semblait pas avoir grand chose d'autre à part une vilaine blessure à la cuisse qui n'avait pas l'air de s'infecter, et des égratignures un peu partout.

Elle resta là en se demandant en fait comment on faisait pour regagner son corps.

Le temps passa, l'âme s'était couché sur son corps, ça n'avait pas marché.
L'âme avait essayé de repasser par la blessure mais ça non plus ça devait pas être le bon passage, en fait dès que l'âme voulait touchait le corps, elle passait à travers sans s'y accrocher. S'était fâcheux.

Mais là, un plus un égale deux. Et elle voulait que un plus un égale un. C'était pas gagné, elle essaya de demander de l'aide là-haut.

EH, il n'y a pas quelqu'un qui sait comment on fait pour que un plus un égale un???

Une petite bonne femme toute de suite arriva, c'est moi m'dame je réponds à toutes les questions, Alors! Je vais vous expliquer...

L'âme la regarda avec des yeux ronds, la bouche qui s'ouvrait plus la démonstration avançait. Elle n'avait rien compriiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiis.

. La petite bonne femme se volatilisa aussi rapidement qu'elle était venue, en laissant notre petite âme bien dans l'embarras.

Donc il y a de l'énergie, ça doit être moi et une masse, ben ça doit être mon corps, et euhhh... quand on fusionne on fait le même poids, mais COMMENT???? A l'aide, j'ai besoin de quelqu'un!!!

Elle resta assise sur le lit, presque à en pleurer quand une chanson déjà Très très très très très très très...enfin vous avec compris, très bien connu d'elle repris!
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Mère D'Anjou dict Lumière de l'Anjou,Paire de France.Note JNCP: "Peut mieux faire"

Kilia

[ On fait quoi Maintenant? ]

Une nuit de plus à attendre, et toujours rien sauf... Son supplice !!!

Oui, oui Sœur, j'ai bien compris entre les étoiles le seigneur à écrit mon nom, mais je fais quoi maintenant?? C'est une devinette votre chanson?

La réponse fut la même (je vous épargne cette fois au cas ou vous recliquiez malencontreusement sur le lien je ne le mets pas^^) Sœur Sourire ne semblait pas pouvoir faire autre que de chanter sa chanson.
L'âme se mit à réfléchir, mon nom est écrit à coté d'Aristote donc? Bon c'est peut être là que je dois chercher mon nom écrit entre les étoiles!
Elle s'envola au plus haut dans le ciel, chercha dans un vdie absolu quelque chose qui ressemblait à son nom. Évidement elle ne trouva rien. Elle allait repartir quand une voix l'interpella.

Kilia?!
Arii?
- Aristote!
- Hum... oui, Aristote Pardon. T'en a mis du temps...non pas que je veuille critiquer mais bon, c'était un peu long quoi..enfin surtout avec Sœur Sourire...

Le visage bienveillant d'Aristote se mit à sourire.

- Elle t'as plu ma nouvelle recrue pour mettre les gens en attente, je trouvais ça mieux que: " Aristote est occupé, veuillez patienter"?
- Oh, c'est toi qui m'a envoyé Sœur sourire?
- Évidement, tu es chez moi ici. C'est Sœur Sourire qui vous met en attente ici. J'ai du boulot en ce moment, il y a la guerre en bas.
- Ça je sais... c'est même pour ça que je suis là.
- Kilia, pourquoi t'as laissé faire?
- Parce que je pensais que ça pouvait être bon pour faire bouger les gens de l'EA...
- Et maintenant mes fidèles se tuent entre eux.
- J’n’avais pas pensé qu'ils se bougeraient comme ça aussi. Je voulais des curés, tout ça, la communion des hommes ensemble, et L'angevinisme c'était pour pouvoir t'aimer en communauté. Et puis, j'aimais trop Aurélien pour lui dire non et taper du poing sur la table alors j'ai fermé les yeux, mais on ne savait pas comment faire pour les interpeller, et il avait cette idée…
- Vous êtes tous fous en Anjou, tu le sais?
- Oui…
- Cela fait combien de fois qu'on se voit déjà?
-Euh... 5 fois.
- T'es bien au dessus du quota autorisé tu le sais ça?
- Je m'en doutais un peu. Mais j'ai un Vicomte qui va être très en colère, et j'ai fait une promesse...
- Pas besoin de me le dire je le sais, je suis le Très-Haut quand même et avec tout ce que tu me racontes j'arrive à suivre ce qui se passe dans ta vie. Bon allez file!

Il joint le geste à la parole en secouant la main comme pour dire ouste du balai.
Elle reste plantée là, ce demandant si elle avait bien compris.

- Oui, oui t'as bien compris file si tu le veux, mais la dernière fois tu m'avais pas dit que tu resterai?

- Si si, mais bon là, j'ai la promesse et il a de beau yeux...

Il se mit à rire: Kilia, encore un conseil, c'est pas parce que t'as un cœur et veux faire plaisir à tout le monde, que tu ne dois pas dire non des fois au gens que t'aime, cela pourrait t'éviter bien des ennuies et à ton duché aussi.
- Je vais essayer.

Tête basse il savait qu'elle savait, mais il devait aussi savoir qu'elle aurait toujours du mal à taper du poing sur la table quand il s'agissait d'un angevin.

- Merci, Merci. Je ferai de mon mieux pour qu'on puisse te vénérer même dans notre folie, mais cela ne sera sûrement plus de la même façon. Les croisés, là, on détruit plus qu'ils n'ont apporté. J'ai du mal à voir le futur.

Et la voilà qui repart à toute vitesse vers son corps, pleine d'espoirs et d'envie de retrouver les siens, sa Lexy toujours si adorable, Vic qui se cachait, ses amies, les neveux, les nièces, et tous les autres qui déjà lui manquaient.

Une fois arrivée au château devant ce corps qui prenait le temps de se remettre, elle se posa à coté de lui... puis dessus, puis lui prit la main, puis se remit dessus, puis changea de position, puis essaya de rentrer par la tête...mais Rien! L'âme ne rejoignait pas le corps, et là elle se demanda où était l'arnaque.
Aristote avait-il oublié de lui donner la formule pour entrer ?
Elle essaya quelques phrases magiques.

- Je peux rentrer S'il vous plaît?
…. Rien
- Euh... Aristote est le plus beau!
... Toujours rien
Toc toc, il y a quelqu'un?
...
Sesame ouvre toiiiiiiiii!
... Encore Rien
Tire la chevillette, la bobinette cherra...Bon c'est pas ça... hum... euh...

Elle se mit à chanter.

Entre les étoiles
Le Seigneur a écrit ton nom
Entre les étoiles
Tout là-haut dans sa maison
Entre les étoiles
Le Seigneur a posé ta vie
Entre les étoiles
Près de Lui, en Paradis(Héhé, vous vous êtes fait avoir? ) Lançant des coups d'œil à son corps, elle y mit toute sa conviction mais on ne peut pas dire que c'était très mélodieux, enfin personne ne pouvait l'entendre de toute façon.
Mais cette fois, elle ne savait plus, elle n'avait plus d'idée et c'est une petite âme complètement désespérée qui s'assit sur le bout d'une chaise, les coudes sur les genoux et le visage dans ses mains. Elle se mit à pleurer.
La nuit tomba encore une fois sur se corps sans âme, cette âme sans corps. L'âme reste là sans bouger, elle pense au sien, elle pense à ceux qu'elle a aimé, et ceux qu'elle aime. Elle repasse sa vie au peigne fin, et attend..Attend... Attend... regarde ce corps qui semble ne plus avoir grandes blessures et qui ne demande qu'à continuer sa route, pantin qui a perdu son essence... Elle pense à la promesse qu'elle a fait et qu'elle ne pourra jamais sûrement honorer et à ce moment elle est empreint d’une étrange sensation, comme si quelqu'un pensait à une paire de botte. Elle devient folle, là, c’est certains. L’image d’un homme regardant son pied lui apparait, elle sent qu’il a une envie monstre qui monte en lui, entre la colère et un besoin violant, il pense de toutes ses forces, il prend son élan... et…et … elle a l'impression d'être projetée dans les airs, sensation qu'on lui a donné un bon coup de pied au cul et qu'elle est aspiré, emportée dans un tourbillon, prise dans une tornade, elle tourne, tourne, tourne. Elle ne peut plus rien faire, à mal au cœur, à mal au crane et Pouf! Plus rien.
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--Bcassine

Bécassine était agitée : elle avait l'impression d'avoir perdu quelqu'un.
Bizarre, comme si quelque chose ou quelqu'un l'appelait, lui manquait...
Ne se sentait pas bien.
Avisant le vieillard auguste et barbu qui se dirigeait vers le champ de bataille en sifflotant une chansonnette à deux balles, elle lui tapa sur l'épaule

- Salut vieille branche ! Alors ya du taf ces derniers temps...
- Ouais, m'en parle pas : je suis vraiment à la bourre, en plus ya des cas compliqués. J'arrive pas à prendre une décision.
- Arf, j'peux t'aider ?
- Pitêtre, toi aussi t'as un mort à répétition après tout...J'ai une duduche là qui veut retourner sur terre... Mais elle abuse.
- Qui ? Tu parles de Saltinouchet... Bah lui veut rester au ciel... et ta duduche ?
- Bah elle veut pas, mais elle fait tout pour.
- Ksks, ces humains, on leur donne ça, ils vous prennent tout

Bécassine tendit tout son bras.

On entendait dans le lointain des sanglots, très spectaculaires...
- C'est elle, là ?
- Ouais...
- Qu'est-ce que t'as décidé ?

Aristote fit un geste exaspéré
- Débrouille-toi... m'énervent tous

Bécassine se rendit donc au dessus du Chasteau en Anjou.
Juste pour voir s'envoler une âme nauséeuse.
Elle la rattrappe dans ses deux bras et la serre contre son giron généreux qui fleure bon le chouchen et le camembert

- Allons, allons, ma belle... Faut pas se mettre dans ces états là ! C'est Aristounet qui te fait des misères ?

Kilia

De ce tourbillon, de ce vide, de ce rien elle se retrouve dans des bras rassurant. Tout s’arrête de tourner, ballon de soule stoppé en plein vole. Elle se sent mieux, comme rassurée. Elle n’ose pas ouvrir les yeux, ce demande où elle est partie. L’âme ne sait plus, elle est perdue, et dans un murmure la seule chose qui lui vient c’est :

Maman ?

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--Bcassine

Citation:

Maman ?

Bécassine tressaille.
Une petite chose perdu, lovée dans ses bras.
Une voix de petite fille

Citation:

Maman ?

Les larmes lui sortent des yeux... Coulent en abondance...
Dégoulinent le long du nez, du menton....
On dirait que rien ne saurait tarir ce flot qui, soudain, comme par miracle jaillit de ses grands yeux de vache.

Que sait-elle , Bécassine, de ce qu'est une mère ? Elle n'a dans la mémoire qu'un'visage de femme battue et noyé dans l'alcool

Cette envie de consoler, de bercer, de nourrir, cette douceur extraordinaire qui vous point le coeur... C'est cela l'instinct maternel dont on parle tant? Elle ne le sait pas, pauvrette... Elle expérimente... Et c'est bon.
Et Bécassine ne sera plus jamais la même.

Elle se met à chantonner un air qui lui remonte du fond de l'âme et des âges et de ses racines :
une berceuse de chez elle

L'âme-enfant- de-duduche s'apaise et s'endort.

Bécassine la pose délicatement sur un divan qui passait par là.
Elle sort un grand essuie à carreaux rouges.

- POOOOOOOOOOOOOOOOOOOT

se mouche et s'essuie le visage.

- Boudiou, âme de Kilia, je te dois une fière chandelle.

Elle s'assied à ses côtés et attend patiemment qu'elle se réveille pour lui demander ce qu'elle souhaite.

Kilia

Elle avait fermé les yeux parce qu'elle ne pouvait plus voir. Elle était une âme à bout de force qui ne voulait pas rester entre les deux monde, qui ne voulait pas partir définitivement ni vers la lune, ni vers le soleil, qui voulait vivre parce qu'elle avait peur de disparaitre. Mais qui surement n'avait pas assez de conviction pour reprendre corps, et qui ne savait où trouver le véritable sens au pourquoi vivre. Elle avait vécu ainsi, toujours entre le "je ne devrais pas, mais si, mais non". Souvent elle se cachait la face ou s'enfuyait juste pour ne pas avoir à faire un choix. Et quand elle en faisait un elle le regretait souvent amèrement.
Personne ne pouvait la voir ainsi, mais entre les deux mondes tout se sentait et elle était bloquée là parce qu'il y avait dissonance entre ces mots et ce qu'elle ressentait vraiment, mais elle se le cachait même à elle même, même en étant petite âme. On ne devrait jamais vivre le cul entre deux chaises.

Elle ouvrit les yeux sur cet entre deux, elle ouvrit les yeux sur d'autre yeux tout rond. Un moment pour revenir à elle, un moment pour comprendre qu'elle avait en vrai devant elle le visage de celle qui figurait sur la petite image que lui avait donné Saltarius.

Bécassine? C'est toi? Sainte Bacassine?
J'y arrive pas... j'arrive pas à retourner dans mon corps...
Tu peux m'aider?
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--Bcassine

Citation:

Bécassine? C'est toi? Sainte Bacassine?
J'y arrive pas... j'arrive pas à retourner dans mon corps...
Tu peux m'aider?

- Humpf, oui;.. C'est moi Sainte Bécassine... 'fin Bécassine, Sainte chais pas...

Bécassine, qui depuis le temps, en avait vu passer quelques-unes de cet acabit, regarda la petite âme indécise...

- retourner dans ton corps...Ben faut le vouloir... et j'peux pas vouloir à ta place

Lui tendit un gobelet à l'âme de la duduche :
- Tiens c'est du chouchen... tout c'que j'ai, si tu veux autre chose, va falloir appeler Teresa où un autre... Moi j'en ai ma claque du chouchen, j'prefère le Bourgogne, mais je ne suis pas sûre que ça te conviendrait dans l'état où tu es....

La regarda tranquillement
- Ces humains... d'accord, elle l'avait été, humaine, mais elle avait été plus simple, elle, non ?
Dans les nuages elle sentit que quelqu'un haussait les épaules en rigolant.
Ouais bon...

- Ecoute petite, la vie ici, c'est bien plus compliqué et divers qu'on ne croit dans vos bas quartiers, là bas sur terre....
Vos aristoté machins simplifient à outrance... Normal, les p'tites têtes de piaf des humains ne sont pas capables de supporter le mystère.
Alors ils racontent ... c'qu'ils ont vu et comme tous les imbéciles, sont persuadés qu'ils ont fait le tour de la question. Bênets...

Vit que la duduche se rendormait. La théologie ou les révélations sur l'au-delà c'était pas son truc, visiblement... Voulait retrouver son nouvel homme et repartir comme en 14... Peut se comprendre...
Mais la donzelle traficotait un peu trop avec le ciel...

Bécassine soupira :
- Tu sais, petite, faut essayer d'être prudente... A force d'arpenter les entremondes.. Tu finiras par ne plus pouvoir en sortir... Suis-moi, je vais te présenter quelqu'un qui te ressemble un peu ....

Elle lui tendit la main et l'entraîna vers un chemin descendant

--Hades_el_clebs

Il faisait noir comme dans un four.
Hadès à droite dormait à gueule fermée.
Hadès à gauche veillait...
Hadès au centre oscillait entre veille et sommeil.
Personne n'était content... Sauf peut-être Hadès à droite.

Hadès entendit des pas et une conversation.
- Tiens de la visite dit Hadès à gauche..
- ça f'sait longtemps... des siècles qu'on traîne ici..dit Hadès au centre
- Ouais
-C'est de ta faute aussi
- Co ... co... comment de ma faute ? C'est toi qui ne sait pas où on va...
Hadès à droite ouvrit la gueule et chopa une oreille qui passait à sa portée

- Aïeuuuuuuuuuu
- Fallait pas me réveiller...
- Silence vous deux... On vient.

Hadès ferma ses trois gueules et ouvrit ses six yeux. IL retint sa respiration.
C'est vrai, on venait.

Kilia

Elle Prit le verre, elle écouta , et fit une moue quand elle lui parla du bourgogne.

Ah ben non pas du Bourgogne... Rien que le nom... enfin bon..

Le chouchen n'était pas ce qu'elle aimait le plus mais ça la réchauffait. Elle en était même étonnée qu'ici, l'alcool faisait pratiquement le même effet qu'en bas. Peut être qu'ici on gardait les même sensations, peut être qu'il n'y avait pas tant de différence. Mais une chose qu'elle savait s'était qu'elle était épuisée.

Elle le savait, oui, elle l'avait compris. Plus on reste ici moins on a de chance de repartir, et avec le nombre de fois qu'elle était venue, surement que son crédit d'heure allait être dépassé et cela allait lui couter cher...la vie?

Quelqu'un? Mais qui ça?

Elle descendait, descendait, sans être rassurée. Où allaient-elles? Elle se mit machinalement à chuchoter.

Il fait noir là dedans, et vous sentez pas comme une drôle d'odeur?

Elle était pratiquement collée à Becassine

On craint rien vous en êtes certaine?

Lorsqu'elle commença à percevoir une silhouette étrange à trois têtes, notre téméraire âme était collé au dos de Bacassine.

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--Hades_el_clebs

- Ca sent la chair fraîche dit Hades à gauche
- Nenni ça sent le chouchen répondit Hades au centre
- Maman a toujours dit qu'il fallait causer avant de bouffer, ça se fait pas d'avaler tout cru quelqu'un à qui on s'est pas présenté
répond Hadès à droite
- Silence le Fifi à sa Manman ... on t'a pas sonné

- Bah si... vous allez encore gâcher la marchandise
- 'tends, faut voir si elle est mangeable la marchandise
- Ouais elle pue le vieux fromage
- Maman a dit ...
- Ta gueule le chouchou
- Et d'ailleurs ...
- Tu vas la boucler, non ?
- Ouais faut qu'on cause avec nos visiteuses
- Nos visiteuses?
- Ouais sont des gonzesses
- Snifff;.. ça sent la chair fraîche
- Allume chouchou qu'on puisse voir avec qui qu'on cause
- Fiat Lux

Chblang

Lumière froide : 15000 lux éclairent le couloir des Enfers.
Hades-el-Clebs sourit de toutes ses dents et de toutes ses mâchoires....

- Bonjour mesdemoiselles... C't'à quel sujet ?

Kilia

L'odeur était pire que tout ce qu'elle avait sentit. Bien pire que le jour où ils avaient décidé avec Titi de mettre des tonneaux récupérateurs de boustifaille à la sortie de toutes les tavernes, histoire de ne pas gâcher le trop plein des gros buveurs et d'en nourrir les poissons de Saumur. Bien pire que le cadavre de son époux resté trois mois à attendre un curé et encore plus terrible que celle du cadavre de son fils ressorti de terre après une longue période de recherche.
Là ça sentait la mort, le souffre, la poubelle restée au soleil tout l'été ( sa sent le vécu^^), tout à la fois.
Quand la lumière se mit à éclairer la chose. Là, heureusement que l'option "se faire pipi dessus" n'était pas intégrée avec les âmes, sinon sûr que cette fois elle ne serait pas bien longtemps restée sèche. Elle avait la trouille de sa vie...ou enfin plutôt de sa mort.
Qu'elle idée Bécassine avait eu pour l'emmener ici? Si c'était pour lui faire peur, là, elle avait réussit et la duchesse toujours collée au dos de Bécassine commençait à lui tirer le bras vers l'arrière.

- Bonjour mesdemoiselles... C't'à quel sujet ?

Bon elles étaient repérées plus aucun doute. Courir n'allait plus servir à grand chose. Répondre mais quoi? Imagination houhou c'est à toi!! Pas gagné quand on a les jambes qui flageolent. D'abord rester poli.

Euh... Bonsoir, excusez du dérangement, c'était euh... pas mon idée hein... c'est sinistre ici non? Ce dit que cela devait être leur (sa) maison, rectification Urgence! Urgence!
Enfin non c'est euh... vraiment, vraiment, très, très, hum...très... très... éclairé! Euh.. enfin...enfin... quand c'est pas dans le noir, je voulais dire. Oui, voilà, donc Enchantée, hein! On va pas vous déranger plus longtemps...
Bécassine, ils doivent être fort occupé.
On va vous laisser.

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--Hades_el_clebs

- Ah mais c'est Bécassine, bonjour ma belle tu te fais rare ! dit Hadès à droite
- C'est qui la grande saucisse qui se cache derrière toi ? Le plat du jour ?
Hades au milieu se pourlèche les babines et bave goulûment
- Arrête de baver, tu gâches la marchandise....ronchonne Hadès à gauche

Comme d'habitude, les trois têtes du Chien des Enfers tiraient à hue et à dia, à tort et à travers.
L'arrivée des demoiselles l'émoustillant très fort, il s'agitait
- Hé arrête, tu m'étrangles
- Nan c'est toi qui m'étrangle
- Toi c'est je et je vais clamser,

La vie de ce chien est un enfer.

--Bcassine

Bécassine était une brave fille de la campagne, elle n'avait pas peur des bêtes,elle en avait connu de pires.
Pas le cas, à première vue de la duduche dont la petite âme se cramponnait derrière son dos et la tirait vers l'arrière...

- Boudiou nan, c'est pas le plat du jour, 'spèce de goulu et d'ailleurs c'est pas une grande saucisse, c't'une petite âme de duchesse à qui vous faites peur....

Elle déposa la petite duduche un peu en arrière et lui chuchota, comme on le fait à un enfant
- Reste sagement là, tu vas voir ce que tu vas voir ...
Gros clin d'oeil.

Elle s'approcha alors tranquillement du clebs et sortit des amples plis de son tablier un morceau de viande de bouc, un biscuit breton (pur beurre) et une tête de lard de tourangeau
- devinette : pourquoi les hommes sifflent-ils mieux que les femmes ?

- Heu chsais pas...
- J'aime pas d'être sifflé
- Ben ouais tu réponds jamais
- et toi le chouchou tu fonces comme un malade

- Stop... arrêtez de vous chamailler. La première tête qui trouve pourra choisir son déjeuner.
- Moi j'veux la grande saucisse qui tremble
- Nan, t'as le choix entre la tête de lard, la chèvre ou le biscuit

- Je sais ... parce que les hommes ont une tête de piaf
- Bravo mon beau, choisis
- j'veux le biscuit, j'aime pas la viande rance et pis j'aime bien les Bretons

Bécassine sourit et se mit à gratouiller la tête de Hadès au milieu.
- Devinette suivante : combien les vaches ont-elles de pattes ?

- Facile : 4
- t'es con, toi si elle pose la question c'est que c'est pas ça
- alors c'est comme nous
- gnêêê ?
- arrête t'as l'air d'une chèvre
- et toi tu causes la bouche pleine, ferme-la c'est dégoutant
- silence vous autres, c'est comme nous, enfin comme je, faut regarder de tous les côtés
- gnêê ?
- va brouter
- yen a 8 : deux devant, deux derrière, deux à gauche et deux à droite

- Bravo, tu veux quoi ?
- Je laisse la chèvre à l'autre,là, j'prends la tête de veau.

Les têtes d'Hades mâchouillaient consciencieusement.
Bécassine les regardait en rigolant et puis se tourna vers Killia

- l'est beau, hein, mon chien des Enfers ? Je suis venue avec toi, ben parce qu'il s'ennuie, il manque de visites, le pauvre... faut bien l'occuper un chti peu...
Et puis...une autre devinette, pour toi maintenant... Concentre-toi :
En quoi te ressemble-t-il ?

Kilia

Elle avait assisté au spectacle se décontractant semble-t-il un peu. Bien contente que Bécassine rectifie le tir et qu'elle ne soit pas prévue comme plat du jour. Les bêtes avaient l'air plus terrifiante d'apparence que méchantes en fin de compte.

Mais quand vient son tour du questionnement, là elle resta un peu interloquée.

En quoi te ressemble-t-il ?

Drôle de question, Elle grimaça:

Il me ressemble... euh... Elle trouvait que sur le coup Becassine était pas très sympa.

C'est pas l'odeur...
Elle sentait nettement meilleur. Elle était, du moins elle l'espérait plus Charismatique aussi.
Elle devait surement aussi être plus intelligente...quoique à la seconde question elle aurait répondu 4 et non pas huit et se demandait encore comment ils comptaient ici. La duchesse avait une fâcheuse habitude à se trouver assez nullisime et avait le don pour tout oublier mais quand même...
Elle n'avait pas de poil, et que le Très-Haut lui épargne cela, pas comme la Mére Romichelle qui ressemblait plus à un monstre poilu qu'à une femme, enfin bref elle ne voyait pas.
Elle n'avait qu'une tête même si souvent elle avait du mal à savoir quoi faire tellement ça se tiraillait dans tous les sens en elle. Elle regarda la bestiole qui l'un grognait, qui l'autre couinait de plaisir sous les chatouillis de Bécassine et l'autre qui bavait en la regardant.
Tirailler!
se mit-elle à dire tout haut.

Cela n'aurait-il pas quelque chose à voir avec les trois têtes qui veulent chacune quelque chose de différent des autres? Parce que je le sais bien je suis toujours tiraillée entre mon cœur, ma raison, et parfois même mes envies qui ne vont jamais ensembles?
J'ai envie de vivre, mais j'ai peur de faire encore du mal, et je sais que la vie c'est pleins de compromis, et je ne sais pas les faire. Je devrais taper du poing pour me faire entendre mais je ne veux pas décevoir les gens qui m'aiment, du coup je ne le fais pas et ce que je pense me dit que j'ai tord. Alors j'essaie toujours de faire des compromis, laissant faire d'un côté et arrangeant les choses de l'autre, et bien souvent ça me donne envie de fuir...

Regardant Bécassine après avoir pensé à voix haute.

C'est ça j'ai Trois têtes!!

La révélation lui était assez étrange, elle regarda le chien-chien de Bécassine, les voyant se disputer, et n'être jamais d'accord.

Han! la pauvre bête.
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Chateau-En-Anjou (2)

Kilia

**Domaine de la Duchesse Kilia de Chandos Penthièvre.**

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Kilia

--Bcassine

Kilia

--Bcassine

Citation:

Maman ?

Bécassine tressaille.
Une petite chose perdu, lovée dans ses bras.
Une voix de petite fille

Citation:

Maman ?

Kilia

--Bcassine

Citation:

Bécassine? C'est toi? Sainte Bacassine?
J'y arrive pas... j'arrive pas à retourner dans mon corps...
Tu peux m'aider?

--Hades_el_clebs

Kilia

--Hades_el_clebs

Kilia

--Hades_el_clebs

--Bcassine

Kilia

Baillant

Angers… enfin! Voila quelques jours que le Vicomte n’aspirait plus qu’à cela : arriver à Angers. Pourquoi avait-il tant souhaité rejoindre cette ville ? Lui qui n’avait pourtant jamais vraiment défendu les angevins dans leurs actions, lui qui avait déjà levé l’épée contre l’Anjou et qui savait ô combien les angevins pouvaient faire naître l’envie d’aller guerroyer en leur contrée.

Mais voilà, le but de sa venue n’était pas tant pour reprendre Angers, le schisme des angevins n’était pas défendable bien que les dites armées saintes aient pu commettre certains actes quelque peu douteux, non, il était bien obligé de se l’avouer, même s’il refusait de l’avouer à tout autre, le but de sa venue c’était bien elle. Elle, dont il avait appris la terrible blessure (bien que ce ne soit pas la première) qui l’avait tenue inconsciente depuis tout ce temps. Pas une journée ne s’était passé sans que Baillant ne se souvienne d’elle dans ses prières, implorant Aristote de la maintenir en vie et de la faire revenir.

Quand enfin l’armée poitevine arriva à Angers, le Baron de Mauléon ressenti le soulagement d’être enfin arrivé attendant que les ordres soient donnés pour vaquer à ses occupations.
Ce n’est donc que dans la soirée qu’il pu sceller son cheval et partir en direction du fruit de ses pensées… c’était bien entendu sans compter sur le garde angevin encore debout qui protégeaient le corps de la dame de toutes personnes mal intentionnées.
Lorsque le Vicomte de Pons arriva, un garde l’interpella

- Hep vous, z’allez où comme ca ?

Avant même de songer à répondre, Baillant avait déjà la main sur le pommeau de son épée prêt à embrocher l’homme qui s’adressait à lui.
Se rappelant de l’alliance entre le Poitou et l’Anjou, le vicomte se ravisa non sans maugréer quelques peu.

- Excuses- moi l’angevin, vieille habitude. Je suis Baillant de Mauléon, Vicomte de Pons & Baron de Mauléon et vient voir la Duchesse Kilia.

L’angevin de par sa nature provocante cru bon de poursuivre le dialogue avec le visiteur.

- C’est donc vous l’homme dont on parle encore entre nous lorsque la nuit et nos femmes se font froides et que nous nous rassemblons pour raconter des histoires terrifiantes ? J’sui moi….

Baillant n’était pas venu pour l’écouter parler, même si le passage sur les histoires terrifiantes lui plaisait assez… toujours est-il qu’il lui coupa net la parole

T'es celui qui va s’écarter pour me laisser passer, sans quoi je jure que tu auras de nouvelles histoires terrifiantes à raconter… ou pas.

L’angevin revanchard certes mais également quelque peu trouillard n’osa point trop répondre voyant que son illustre visiteur avait de nouveau la main sur le pommeau de son épée. C’est donc sans trop de mal que le garde s’écarta surveillant tout de même du coin de l’œil ce que ferait le visiteur.

Baillant s’avança donc jusqu’au corps de la Duchesse Kilia qui semblait paisiblement endormit plus qu’inconscient. Quelques temps passèrent jusqu’à ce que le Vicomte se demande comment il pourrait faire pour la ramener à elle. Quelques minutes à mettre son cerveau en ébullition et quelques idées lui venaient déjà… ne sachant laquelle serait la meilleure il décida de toutes les essayer, après tout que risquait-il ? Il s’approcha donc de la Duchesse avec une parfaite assurance, en s’écriant :

A MOI MONTREUIL-BELLAY !!!
L’ARMEE DE MAULEON EST A SAUMUR !

Rien, la duchesse n’avait pas bougé d’un poil, normal il faut dire le Vicomte avait déjà fait le coup aux angevins trois ans auparavant, c’était donc des phrases auxquelles on peut supposer qu’ils étaient habitués.
Sans se décourager, le Baron de Mauléon poursuivi

Duchesse Kilia, me voilà, moi Baillant de Mauléon, devant mon illustre silhouette vous ne pouvez ignorer ma présence et pouvez désormais vous réveiller, vous lever, et marcher vers moi !

Non ca non plus ca n’avait pas eu grand succès, si ce n’est peut être un peu de sang qui remontait au visage de la duchesse…. L’émotion sans doute !
Une troisième idée lui vint à l’esprit, il se posta devant elle puis la secoua dans tous les sens devant le regard abasourdi du garde qui jamais n’aurait cru voir une duchesse secoué de la sorte au cours de sa vie… mais même cette brillante idée n’eut aucun effet, pire le sang qui était remonté dans ses joues étaient maintenant totalement redescendu, on aurai pu jurer que la Duchesse avait attrapé le mal de mer étant donné les secousses.

Baillant commençait à arriver à cours d’idées… mais en ces temps de croisades l’unique pensée qui lui traversa l’esprit était de s’adresser à Aristote, il commença donc à prier pour le retour de la duchesse…

- Aristote, seigneur des hommes, entendras-tu ma prière ? T’ai-je jamais demandé la moindre faveur ? Aujourd’hui je te le demande, ramène là moi. Toi qui sais ce que l’avenir réserve, vois ce dont je suis capable si tu me l’enlèves, toi qui a connaissance de tout ceci, tu ne peux décemment la garder prêt de toi plus longtemps…

De longues minutes de silences et de chuchotements s’écoulèrent sans que l’histoire n’ait pu déterminer ce qui avait été dit. Toutefois après ce long moment, Baillant entendit une voix raisonner dans sa tête.

- Par ma barbe, mais qu’elles atrocités serai-tu capable de commettre, j’accepte de te la ramener si toutefois elle le désire aussi, quant à toi je t’ordonne de confesser au plus vite tes intentions et de les chasser de ton esprit avant que je ne te rappelle à mes côtés !

Le Vicomte grommela intérieurement avant d’être coupé dans son grognement.

- Chuuuut, j’entends tes grognements même dans ta tête !
- Quel être tout puissant tu es Aristote ! Je t’obéirai mais que dois-je faire pour la ramener à moi ?
- Le cœur a ses raisons que la raison ignore… Ecoutes ton cœur…

Baillant replongea dans ses pensées :

- Il est marrant lui… écouter mon cœur… Ca fait bien longtemps que je ne l’ai plus écouté si ce n’est pour l’entendre battre à la rigueur…
- Hmm… je suis encore là
- Aristote, je te prie de bien vouloir sortir de ma tête, je dois me concerter avec moi-même. Mon cœur, ma Raison, mon égo, ‘fin tout le monde, avis de réunion au sommet !
Le cœur, parait qu’il faut que je t’écoutes, qu’as-tu à dire ?
*thou thou… thou thou… thou thou*
-Hum et à part battre tu peux m’apprendre autre chose ?
- Je sais pas demande à la raison, t’fais toujours comme ca d’habitude d’toute façon, et souvent elle me pique plein de bonnes idées.
- Bon la Raison, quelque chose à dire pour ta défense ?
- Oui, bien entendu, il te suffit d’attraper le vieux Duc, comment il s’appelle déjà…. Ah oui 19quelque chose, donc tu l’attrapes tu le dépouilles de ses cailloux, tu récupères le tiens au passage, puis tu entoures la duchesse avec les cailloux et ta simple voix devrait suffire à la remettre sur pied !
- Hmm oui, c’est en effet une excellente idée, mais le vieux duc aime tellement ses cailloux que ne trouvant pas de bonne planque pour les mettre il les aura avalé, je ne vais quand même pas éventré un si vieux volatile, ca me ferait mal au cœur.
- Non non et non, écoutes un peu ton égo, vas-y profites de la situation pour envahir Montreuil Bellay, dans la panade où sont les angevins ils ne t’auront pas repris le nœud que tu seras déjà mort et enterré.
- Non non, ce n’est pas pour cela que je suis venu, puis il parait que l’Alliance est plus importante que MB… les angevins sont un peu tatillon dès qu’on touche à des bouts de leur territoire.
- Moi, moi, je suis ta conscience, la science de ce que tu es, en temps qu’il est : de l’étant en tant qu’étant (vous me suivez ?), ma parole comme la tienne ne peut souffrir d’aucunes contestations. Cette Duchesse, elle te plait reconnais le ? Tu la trouve plutôt bien conservée non ? Souviens-toi qu’il ne te semble pas insensé de dire que la beauté résulte de certaines proportions et de certaines mesures et rythmes harmonieux…
- Ma conscience, voilà bien la raison pour laquelle je ne t’écoute jamais, tu parles un dialecte qui m’est complètement incompréhensible. Bon, après vous avoir tous bien écouté, je crois avoir trouvé une idée, il doit lui falloir un choc violent pour qu’elle revienne… je… je crois avoir une idée… qu’Aristote me pardonne.

Baillant sortit enfin de ses pensées, remuant de la tête pour chasser de ses idées toutes les remarques de chacun des protagonistes qui font de lui ce qu’il est. Il s’approcha de la porte par laquelle passait encore le bout du nez du garde angevin, puis lui claqua littéralement la porte sur le nez espérant l’assommer suffisamment longtemps pour faire ce qu’il comptait faire.

Le Vicomte s’approcha de la duchesse toujours inerte, s’agenouilla et lui murmura à l’oreille.

Duchesse, il est temps de revenir maintenant, vous n’imaginez pas à quel point je serai vexé si vous ne réagissiez pas à ce que je m’apprête à vous dire : Kilia, je veux que vous deveniez ma femme… oui vous avez bien compris, je veux vous épouser là, maintenant, tout de suite, sur le champ et j’oserai presque aller jusqu’à vous ordonner de vous hisser à l’instant même sur vos jambes !
Vous savez que je ne suis pas d’une grande patience, alors inutile de me faire languir, ouvrez vos yeux que je puisse voir l’expression de votre regard face à la demande que je viens de vous faire !
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--Bcassine

Citation:

C'est ça j'ai Trois têtes!!

Bécassine hocha la sienne :
- Bien jolies d'ailleurs petite veinarde... Et je ne suis pas seule à le penser...Regarde un peu qui vient en bas .

Bécassine et la petite âme se penchèrent au balcon des nuages

Citation:

Kilia, je veux que vous deveniez ma femme… oui vous avez bien compris, je veux vous épouser là, maintenant, tout de suite, sur le champ et j’oserai presque aller jusqu’à vous ordonner de vous hisser à l’instant même sur vos jambes !

Hurlait le matamore qui secouait le corps dont l'âme vaguait dans les entremondes.

- Il sait ce qu'il veut le bougre....

Elle regarda l'âme de Killia bien dans ses yeux d'âme, d'âme à âme
- Et toi, fillette déguisée en duduche, sais-tu ce que tu veux ?
Retourneras-tu sur terre parce qu'Il le veut ou parce que tu le veux ?

Kilia

Il y avait un comte. Elle l'avait écouté de son nuage. Ces mots résonnaient en elle comme un battement de cœur qui s'emballe.
Elle en était restée les yeux écarquillés. Il l'avait vraiment dit.
Et le cœur voulu s'élancer, la raison ne pu l'empêcher car cela était raisonnable, et l'envie dépassa le cœur.
Elle chercha la fée. Elle regarda Bécassine et lui sourit.

Je veux vivre!

J'ai compris. Je ne veux pas revenir pour les autres. J'aime mes filles mais je ne veux pas revenir pour elles mais pour moi. Je veux voir Lexy grandir, je veux être à son mariage et la voir heureuse. Voir ses enfants. Faire en sorte d'être là si elle a besoin de moi.

Je veux repartir dans le monde des vivants pas parce qu'on me le demande mais parce que même si être en vie c'est prendre un gros risque, je veux encore risquer cela.

Je veux le voir lui, avec mes yeux, le sentir et le toucher parce que je sens que je ne peux pas m'en passer. Je me perds dans ses yeux à chaque fois qu'il me regarde et ceci depuis si longtemps que je dois écouter mon cœur.

Je veux vivre pour retrouver un sourire perdu depuis trop longtemps.

Je ne veux pas être comme ton chien-chien enfermé dans le noir parce que je n'ai pas su trouver ce que je voulais.

Je le veux, Bécassine, Je le veux! Je veux Vivre Bécassine. Je n'ai jamais su autant quelque chose de ma vie. Elle se mit à rire. Elle se mit à danser prenant Bécassine dans ses bras et la fit tourner avec elle.
Tu entends Bécassine, je l'ai dit Je le veux, Je le veux! La petite âme se sentait légère, légère. Elle tournait sur elle-même, heureuse d'avoir enfin compris.

Elle répétait en boucle Je le veux! Jeeee veux vivre.. je veux viiiivre, je le veux, entremêlé de rire, de bras levé au ciel, elle dansait, tournait. L'âme prenait de la force, de l'ampleur.

Et d'un corps qui semblait endormi une faible voix en sortie. Un murmure dans un souffle qui venait de loin, oh oui de très loin...Je le veux. Des paupières lourdes réussirent à frémir, puis à s'entre-ouvrir juste un peu, se refermant malgré elle quand la lumière intense vient la bruler. Mais une phrase retentissait en boucle dans sa tête," Je veux vivre". Une phrase qui stimulait les battements de son cœur à chaque fois un peu plus.
Parce qu'il fallait se battre, mais se battre non pas pour les autres mais pour soie...pour vivre...pour être heureuse.
Bientôt elle put percevoir une ombre.
Étrangement elle n'avait pas mal, son corps avait eu le temps de se remettre de ses blessures, et pour revenir il lui avait fallut tant d'adrénaline que la douleur en avait été emportée.
Son corps avait attendu que la duchesse ce décide.

Au bout de quelques minutes ce sont deux émeraudes qui se perdirent dans l'azur du Vicomte. Il était bien là...Elle n'avait pas rêvé, elle l'avait bien entendu, c'était bien son insupportable...

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Mère D'Anjou dict Lumière de l'Anjou,Paire de France.Note JNCP: "Peut mieux faire"

Baillant

Le Vicomte s’attendait presque, après une telle déclaration, à ce que la foudre le cloue sur place, que le ciel lui tombe sur la tête, où pire qu’il soit proclamé Duc d’Anjou à vie ! Mais rien de tout ceci ne se produisit, non, pour seule réponse il vit les fébriles paupières de la Duchesse se soulever permettant à son regard de ce poser sur le sien.
Baillant observa longuement ces yeux qui le fixaient désormais, ils n’avaient pas l’air furieux… c’était bon signe. Un sourire se figea sur son visage, il avait du mal à masquer sa joie de la voir revenir à elle. Bien sûr il avait cru entendre un « je le veux » mais le chuchotement était tellement imperceptible qu’il était difficile de dire si cela lui était adressé ou si la Duchesse délirait, ce qui n’est pas forcément signe de mauvaise santé pour un angevin…

Au point où il en était, il pouvait bien appuyer ses propos que risquait-il puisque les premiers avaient permis de lui rendre ses esprits. Après s’être tout de même assuré que le garde angevin, plus très vigoureux, était toujours suffisamment sonné pour ne pas comprendre ce qui se passait, le Baron de Mauléon revint auprès de la Duchesse lui adressant la parole sans trop faire de bruit pour ne pas alerter quelque survivant angevin trop curieux…

Combien de fois ai-je espéré revoir ce regard lorsque vous voguiez entre la vie et la mort… Vous voyez, j’ai tenu ma promesse en me tenant près de vous, tiendrez-vous la vôtre mieux que celle m’assurant que vous ne seriez point blessée ?
Quant au reste et si par malheur le doute vous habitait, soyez assurée qu’après tant de temps, vous pouvez considérer comme acquis le fait que je veuille faire de vous mon essentiel, et désire vous prendre pour femme devant Aristote et les hommes. M’autoriserez-vous à croire que vous ne me ferez pas languir plus que ce qu’il ne faut avant de me donner votre réponse ?
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Kilia

Ses yeux dans les siens, avec comme bruit de font les percussions de son cœur, elle suivit son regard qui se dirigeait vers le milieu de la pièce. Même s’il était semble-t-il assommé avec le visage mangeant le planché elle n’eut point de mal à voir qu’il s’agissait de Bagminton. Pas de doute elle ne rêvait pas. Dans un rêve on frappe avant d’enter pas après. A force de vouloir avoir pied en Anjou voilà que les Poitevins prenez les mauvaises manières angevines.
Lorsqu’il revient vers elle pour lui avouer son envie, son cœur cette fois semble s’être arrêté, elle respire à peine. Ses yeux regagnent les siens et elle doit recherche en elle toute l’énergie possible pour arriver à lui répondre. Parce qu’elle serait bien partie dans des grandes phrases mais elle n’en avait surement pas encore la force. Comme s’il lui fallait réapprendre son corps laissé un peu trop longtemps sans connexion.
Elle lui sourit, et même si le son de sa voie était faible elle pouvait lui répondre de façon audible.
Je vous autorise à le croire…
Elle prit quelques secondes avant de reprendre. Non pas qu’elle voulait faire durer le suspens, mais juste parce que cela lui était assez difficile de parler. Aurai-t-elle du réfléchir ? Assurément non, elle n’avait pas besoin de réfléchir.
Je tiendrai ma promesse
Je le souhaite aussi… devant Aristsote et les hommes.
Depuis quand l’aimait-elle en fait? L’avouera-t-elle seulement un jour ? Le tourbillon de la vie… (oui tant pis on choisit pas son public ^^)

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Mère D'Anjou dict Lumière de l'Anjou,Paire de France.Note JNCP: "Peut mieux faire"

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[RP] Chateau-En-Anjou (2)