Baillant

Angers… enfin! Voila quelques jours que le Vicomte n’aspirait plus qu’à cela : arriver à Angers. Pourquoi avait-il tant souhaité rejoindre cette ville ? Lui qui n’avait pourtant jamais vraiment défendu les angevins dans leurs actions, lui qui avait déjà levé l’épée contre l’Anjou et qui savait ô combien les angevins pouvaient faire naître l’envie d’aller guerroyer en leur contrée.
Mais voilà, le but de sa venue n’était pas tant pour reprendre Angers, le schisme des angevins n’était pas défendable bien que les dites armées saintes aient pu commettre certains actes quelque peu douteux, non, il était bien obligé de se l’avouer, même s’il refusait de l’avouer à tout autre, le but de sa venue c’était bien elle. Elle, dont il avait appris la terrible blessure (bien que ce ne soit pas la première) qui l’avait tenue inconsciente depuis tout ce temps. Pas une journée ne s’était passé sans que Baillant ne se souvienne d’elle dans ses prières, implorant Aristote de la maintenir en vie et de la faire revenir.
Quand enfin l’armée poitevine arriva à Angers, le Baron de Mauléon ressenti le soulagement d’être enfin arrivé attendant que les ordres soient donnés pour vaquer à ses occupations.
Ce n’est donc que dans la soirée qu’il pu sceller son cheval et partir en direction du fruit de ses pensées… c’était bien entendu sans compter sur le garde angevin encore debout qui protégeaient le corps de la dame de toutes personnes mal intentionnées.
Lorsque le Vicomte de Pons arriva, un garde l’interpella
- Hep vous, z’allez où comme ca ?
Avant même de songer à répondre, Baillant avait déjà la main sur le pommeau de son épée prêt à embrocher l’homme qui s’adressait à lui.
Se rappelant de l’alliance entre le Poitou et l’Anjou, le vicomte se ravisa non sans maugréer quelques peu.
- Excuses- moi l’angevin, vieille habitude. Je suis Baillant de Mauléon, Vicomte de Pons & Baron de Mauléon et vient voir la Duchesse Kilia.
L’angevin de par sa nature provocante cru bon de poursuivre le dialogue avec le visiteur.
- C’est donc vous l’homme dont on parle encore entre nous lorsque la nuit et nos femmes se font froides et que nous nous rassemblons pour raconter des histoires terrifiantes ? J’sui moi….
Baillant n’était pas venu pour l’écouter parler, même si le passage sur les histoires terrifiantes lui plaisait assez… toujours est-il qu’il lui coupa net la parole
T'es celui qui va s’écarter pour me laisser passer, sans quoi je jure que tu auras de nouvelles histoires terrifiantes à raconter… ou pas.
L’angevin revanchard certes mais également quelque peu trouillard n’osa point trop répondre voyant que son illustre visiteur avait de nouveau la main sur le pommeau de son épée. C’est donc sans trop de mal que le garde s’écarta surveillant tout de même du coin de l’œil ce que ferait le visiteur.
Baillant s’avança donc jusqu’au corps de la Duchesse Kilia qui semblait paisiblement endormit plus qu’inconscient. Quelques temps passèrent jusqu’à ce que le Vicomte se demande comment il pourrait faire pour la ramener à elle. Quelques minutes à mettre son cerveau en ébullition et quelques idées lui venaient déjà… ne sachant laquelle serait la meilleure il décida de toutes les essayer, après tout que risquait-il ? Il s’approcha donc de la Duchesse avec une parfaite assurance, en s’écriant :
A MOI MONTREUIL-BELLAY !!!
L’ARMEE DE MAULEON EST A SAUMUR !
Rien, la duchesse n’avait pas bougé d’un poil, normal il faut dire le Vicomte avait déjà fait le coup aux angevins trois ans auparavant, c’était donc des phrases auxquelles on peut supposer qu’ils étaient habitués.
Sans se décourager, le Baron de Mauléon poursuivi
Duchesse Kilia, me voilà, moi Baillant de Mauléon, devant mon illustre silhouette vous ne pouvez ignorer ma présence et pouvez désormais vous réveiller, vous lever, et marcher vers moi !
Non ca non plus ca n’avait pas eu grand succès, si ce n’est peut être un peu de sang qui remontait au visage de la duchesse…. L’émotion sans doute !
Une troisième idée lui vint à l’esprit, il se posta devant elle puis la secoua dans tous les sens devant le regard abasourdi du garde qui jamais n’aurait cru voir une duchesse secoué de la sorte au cours de sa vie… mais même cette brillante idée n’eut aucun effet, pire le sang qui était remonté dans ses joues étaient maintenant totalement redescendu, on aurai pu jurer que la Duchesse avait attrapé le mal de mer étant donné les secousses.
Baillant commençait à arriver à cours d’idées… mais en ces temps de croisades l’unique pensée qui lui traversa l’esprit était de s’adresser à Aristote, il commença donc à prier pour le retour de la duchesse…
- Aristote, seigneur des hommes, entendras-tu ma prière ? T’ai-je jamais demandé la moindre faveur ? Aujourd’hui je te le demande, ramène là moi. Toi qui sais ce que l’avenir réserve, vois ce dont je suis capable si tu me l’enlèves, toi qui a connaissance de tout ceci, tu ne peux décemment la garder prêt de toi plus longtemps…
De longues minutes de silences et de chuchotements s’écoulèrent sans que l’histoire n’ait pu déterminer ce qui avait été dit. Toutefois après ce long moment, Baillant entendit une voix raisonner dans sa tête.
- Par ma barbe, mais qu’elles atrocités serai-tu capable de commettre, j’accepte de te la ramener si toutefois elle le désire aussi, quant à toi je t’ordonne de confesser au plus vite tes intentions et de les chasser de ton esprit avant que je ne te rappelle à mes côtés !
Le Vicomte grommela intérieurement avant d’être coupé dans son grognement.
- Chuuuut, j’entends tes grognements même dans ta tête !
- Quel être tout puissant tu es Aristote ! Je t’obéirai mais que dois-je faire pour la ramener à moi ?
- Le cœur a ses raisons que la raison ignore… Ecoutes ton cœur…
Baillant replongea dans ses pensées :
- Il est marrant lui… écouter mon cœur… Ca fait bien longtemps que je ne l’ai plus écouté si ce n’est pour l’entendre battre à la rigueur…
- Hmm… je suis encore là
- Aristote, je te prie de bien vouloir sortir de ma tête, je dois me concerter avec moi-même. Mon cœur, ma Raison, mon égo, ‘fin tout le monde, avis de réunion au sommet !
Le cœur, parait qu’il faut que je t’écoutes, qu’as-tu à dire ?
*thou thou… thou thou… thou thou*
-Hum et à part battre tu peux m’apprendre autre chose ?
- Je sais pas demande à la raison, t’fais toujours comme ca d’habitude d’toute façon, et souvent elle me pique plein de bonnes idées.
- Bon la Raison, quelque chose à dire pour ta défense ?
- Oui, bien entendu, il te suffit d’attraper le vieux Duc, comment il s’appelle déjà…. Ah oui 19quelque chose, donc tu l’attrapes tu le dépouilles de ses cailloux, tu récupères le tiens au passage, puis tu entoures la duchesse avec les cailloux et ta simple voix devrait suffire à la remettre sur pied !
- Hmm oui, c’est en effet une excellente idée, mais le vieux duc aime tellement ses cailloux que ne trouvant pas de bonne planque pour les mettre il les aura avalé, je ne vais quand même pas éventré un si vieux volatile, ca me ferait mal au cœur.
- Non non et non, écoutes un peu ton égo, vas-y profites de la situation pour envahir Montreuil Bellay, dans la panade où sont les angevins ils ne t’auront pas repris le nœud que tu seras déjà mort et enterré.
- Non non, ce n’est pas pour cela que je suis venu, puis il parait que l’Alliance est plus importante que MB… les angevins sont un peu tatillon dès qu’on touche à des bouts de leur territoire.
- Moi, moi, je suis ta conscience, la science de ce que tu es, en temps qu’il est : de l’étant en tant qu’étant (vous me suivez ?), ma parole comme la tienne ne peut souffrir d’aucunes contestations. Cette Duchesse, elle te plait reconnais le ? Tu la trouve plutôt bien conservée non ? Souviens-toi qu’il ne te semble pas insensé de dire que la beauté résulte de certaines proportions et de certaines mesures et rythmes harmonieux…
- Ma conscience, voilà bien la raison pour laquelle je ne t’écoute jamais, tu parles un dialecte qui m’est complètement incompréhensible. Bon, après vous avoir tous bien écouté, je crois avoir trouvé une idée, il doit lui falloir un choc violent pour qu’elle revienne… je… je crois avoir une idée… qu’Aristote me pardonne.
Baillant sortit enfin de ses pensées, remuant de la tête pour chasser de ses idées toutes les remarques de chacun des protagonistes qui font de lui ce qu’il est. Il s’approcha de la porte par laquelle passait encore le bout du nez du garde angevin, puis lui claqua littéralement la porte sur le nez espérant l’assommer suffisamment longtemps pour faire ce qu’il comptait faire.
Le Vicomte s’approcha de la duchesse toujours inerte, s’agenouilla et lui murmura à l’oreille.
Duchesse, il est temps de revenir maintenant, vous n’imaginez pas à quel point je serai vexé si vous ne réagissiez pas à ce que je m’apprête à vous dire : Kilia, je veux que vous deveniez ma femme… oui vous avez bien compris, je veux vous épouser là, maintenant, tout de suite, sur le champ et j’oserai presque aller jusqu’à vous ordonner de vous hisser à l’instant même sur vos jambes !
Vous savez que je ne suis pas d’une grande patience, alors inutile de me faire languir, ouvrez vos yeux que je puisse voir l’expression de votre regard face à la demande que je viens de vous faire !
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Mais voilà, le but de sa venue n’était pas tant pour reprendre Angers, le schisme des angevins n’était pas défendable bien que les dites armées saintes aient pu commettre certains actes quelque peu douteux, non, il était bien obligé de se l’avouer, même s’il refusait de l’avouer à tout autre, le but de sa venue c’était bien elle. Elle, dont il avait appris la terrible blessure (bien que ce ne soit pas la première) qui l’avait tenue inconsciente depuis tout ce temps. Pas une journée ne s’était passé sans que Baillant ne se souvienne d’elle dans ses prières, implorant Aristote de la maintenir en vie et de la faire revenir.
Quand enfin l’armée poitevine arriva à Angers, le Baron de Mauléon ressenti le soulagement d’être enfin arrivé attendant que les ordres soient donnés pour vaquer à ses occupations.
Ce n’est donc que dans la soirée qu’il pu sceller son cheval et partir en direction du fruit de ses pensées… c’était bien entendu sans compter sur le garde angevin encore debout qui protégeaient le corps de la dame de toutes personnes mal intentionnées.
Lorsque le Vicomte de Pons arriva, un garde l’interpella
- Hep vous, z’allez où comme ca ?
Avant même de songer à répondre, Baillant avait déjà la main sur le pommeau de son épée prêt à embrocher l’homme qui s’adressait à lui.
Se rappelant de l’alliance entre le Poitou et l’Anjou, le vicomte se ravisa non sans maugréer quelques peu.
- Excuses- moi l’angevin, vieille habitude. Je suis Baillant de Mauléon, Vicomte de Pons & Baron de Mauléon et vient voir la Duchesse Kilia.
L’angevin de par sa nature provocante cru bon de poursuivre le dialogue avec le visiteur.
- C’est donc vous l’homme dont on parle encore entre nous lorsque la nuit et nos femmes se font froides et que nous nous rassemblons pour raconter des histoires terrifiantes ? J’sui moi….
Baillant n’était pas venu pour l’écouter parler, même si le passage sur les histoires terrifiantes lui plaisait assez… toujours est-il qu’il lui coupa net la parole
T'es celui qui va s’écarter pour me laisser passer, sans quoi je jure que tu auras de nouvelles histoires terrifiantes à raconter… ou pas.
L’angevin revanchard certes mais également quelque peu trouillard n’osa point trop répondre voyant que son illustre visiteur avait de nouveau la main sur le pommeau de son épée. C’est donc sans trop de mal que le garde s’écarta surveillant tout de même du coin de l’œil ce que ferait le visiteur.
Baillant s’avança donc jusqu’au corps de la Duchesse Kilia qui semblait paisiblement endormit plus qu’inconscient. Quelques temps passèrent jusqu’à ce que le Vicomte se demande comment il pourrait faire pour la ramener à elle. Quelques minutes à mettre son cerveau en ébullition et quelques idées lui venaient déjà… ne sachant laquelle serait la meilleure il décida de toutes les essayer, après tout que risquait-il ? Il s’approcha donc de la Duchesse avec une parfaite assurance, en s’écriant :
A MOI MONTREUIL-BELLAY !!!
L’ARMEE DE MAULEON EST A SAUMUR !
Rien, la duchesse n’avait pas bougé d’un poil, normal il faut dire le Vicomte avait déjà fait le coup aux angevins trois ans auparavant, c’était donc des phrases auxquelles on peut supposer qu’ils étaient habitués.
Sans se décourager, le Baron de Mauléon poursuivi
Duchesse Kilia, me voilà, moi Baillant de Mauléon, devant mon illustre silhouette vous ne pouvez ignorer ma présence et pouvez désormais vous réveiller, vous lever, et marcher vers moi !
Non ca non plus ca n’avait pas eu grand succès, si ce n’est peut être un peu de sang qui remontait au visage de la duchesse…. L’émotion sans doute !
Une troisième idée lui vint à l’esprit, il se posta devant elle puis la secoua dans tous les sens devant le regard abasourdi du garde qui jamais n’aurait cru voir une duchesse secoué de la sorte au cours de sa vie… mais même cette brillante idée n’eut aucun effet, pire le sang qui était remonté dans ses joues étaient maintenant totalement redescendu, on aurai pu jurer que la Duchesse avait attrapé le mal de mer étant donné les secousses.
Baillant commençait à arriver à cours d’idées… mais en ces temps de croisades l’unique pensée qui lui traversa l’esprit était de s’adresser à Aristote, il commença donc à prier pour le retour de la duchesse…
- Aristote, seigneur des hommes, entendras-tu ma prière ? T’ai-je jamais demandé la moindre faveur ? Aujourd’hui je te le demande, ramène là moi. Toi qui sais ce que l’avenir réserve, vois ce dont je suis capable si tu me l’enlèves, toi qui a connaissance de tout ceci, tu ne peux décemment la garder prêt de toi plus longtemps…
De longues minutes de silences et de chuchotements s’écoulèrent sans que l’histoire n’ait pu déterminer ce qui avait été dit. Toutefois après ce long moment, Baillant entendit une voix raisonner dans sa tête.
- Par ma barbe, mais qu’elles atrocités serai-tu capable de commettre, j’accepte de te la ramener si toutefois elle le désire aussi, quant à toi je t’ordonne de confesser au plus vite tes intentions et de les chasser de ton esprit avant que je ne te rappelle à mes côtés !
Le Vicomte grommela intérieurement avant d’être coupé dans son grognement.
- Chuuuut, j’entends tes grognements même dans ta tête !
- Quel être tout puissant tu es Aristote ! Je t’obéirai mais que dois-je faire pour la ramener à moi ?
- Le cœur a ses raisons que la raison ignore… Ecoutes ton cœur…
Baillant replongea dans ses pensées :
- Il est marrant lui… écouter mon cœur… Ca fait bien longtemps que je ne l’ai plus écouté si ce n’est pour l’entendre battre à la rigueur…
- Hmm… je suis encore là
- Aristote, je te prie de bien vouloir sortir de ma tête, je dois me concerter avec moi-même. Mon cœur, ma Raison, mon égo, ‘fin tout le monde, avis de réunion au sommet !
Le cœur, parait qu’il faut que je t’écoutes, qu’as-tu à dire ?
*thou thou… thou thou… thou thou*
-Hum et à part battre tu peux m’apprendre autre chose ?
- Je sais pas demande à la raison, t’fais toujours comme ca d’habitude d’toute façon, et souvent elle me pique plein de bonnes idées.
- Bon la Raison, quelque chose à dire pour ta défense ?
- Oui, bien entendu, il te suffit d’attraper le vieux Duc, comment il s’appelle déjà…. Ah oui 19quelque chose, donc tu l’attrapes tu le dépouilles de ses cailloux, tu récupères le tiens au passage, puis tu entoures la duchesse avec les cailloux et ta simple voix devrait suffire à la remettre sur pied !
- Hmm oui, c’est en effet une excellente idée, mais le vieux duc aime tellement ses cailloux que ne trouvant pas de bonne planque pour les mettre il les aura avalé, je ne vais quand même pas éventré un si vieux volatile, ca me ferait mal au cœur.
- Non non et non, écoutes un peu ton égo, vas-y profites de la situation pour envahir Montreuil Bellay, dans la panade où sont les angevins ils ne t’auront pas repris le nœud que tu seras déjà mort et enterré.
- Non non, ce n’est pas pour cela que je suis venu, puis il parait que l’Alliance est plus importante que MB… les angevins sont un peu tatillon dès qu’on touche à des bouts de leur territoire.
- Moi, moi, je suis ta conscience, la science de ce que tu es, en temps qu’il est : de l’étant en tant qu’étant (vous me suivez ?), ma parole comme la tienne ne peut souffrir d’aucunes contestations. Cette Duchesse, elle te plait reconnais le ? Tu la trouve plutôt bien conservée non ? Souviens-toi qu’il ne te semble pas insensé de dire que la beauté résulte de certaines proportions et de certaines mesures et rythmes harmonieux…
- Ma conscience, voilà bien la raison pour laquelle je ne t’écoute jamais, tu parles un dialecte qui m’est complètement incompréhensible. Bon, après vous avoir tous bien écouté, je crois avoir trouvé une idée, il doit lui falloir un choc violent pour qu’elle revienne… je… je crois avoir une idée… qu’Aristote me pardonne.
Baillant sortit enfin de ses pensées, remuant de la tête pour chasser de ses idées toutes les remarques de chacun des protagonistes qui font de lui ce qu’il est. Il s’approcha de la porte par laquelle passait encore le bout du nez du garde angevin, puis lui claqua littéralement la porte sur le nez espérant l’assommer suffisamment longtemps pour faire ce qu’il comptait faire.
Le Vicomte s’approcha de la duchesse toujours inerte, s’agenouilla et lui murmura à l’oreille.
Duchesse, il est temps de revenir maintenant, vous n’imaginez pas à quel point je serai vexé si vous ne réagissiez pas à ce que je m’apprête à vous dire : Kilia, je veux que vous deveniez ma femme… oui vous avez bien compris, je veux vous épouser là, maintenant, tout de suite, sur le champ et j’oserai presque aller jusqu’à vous ordonner de vous hisser à l’instant même sur vos jambes !
Vous savez que je ne suis pas d’une grande patience, alors inutile de me faire languir, ouvrez vos yeux que je puisse voir l’expression de votre regard face à la demande que je viens de vous faire !
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