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[RP] Au domaine de Juvigné

Vendettal
Serment prononcé, Vendettal dépose lentement la lame qu’elle a en main sur l’épaule droite de Didi.

Par ce geste… je te donnes toute ma confiance.

Elle la soulève et la pose sur l’autre épaule.

Et scelles ce serment devant témoins.

Elle sourit et après quelques instants, repose l’épée.

Pour officialiser ce jour, je te donne ta nomination :


Citation:
Par la présente, moi, Vendettal de Charnée-Chandos, Dame de Juvigné, nomme Didi66 au poste de Chef de ma garde personnelle.

Faict le 1er jour du Mois de Février 1457 au domaine de Juvigné.



Elle se retourne et saisit le gros paquet sur le cousin.

Azurely a également eu la grande gentillesse de te confectionner ton uniforme à mes couleurs.

Elle lui tend accompagné d’un sourire.




Portes les fièrement Didi...
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Andaine
Andaine avait assisté très émue au serment prêté par son ami didi. Ainsi le jeune homme devenait chef de la garde personnelle de la damoiselle Vendettal.

La jeune blonde restait immobile consciente de l'importance que cette nouvelle fonction revêtait aux yeux de son ami. Elle savait qu'il ne faillirait jamais; elle le connaissait si bien maintenant.

Elle observait le jeune homme, attendait qu'il brise ce long silence...Voulait le féliciter.

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Filleule de Kalimalice
Letiti
*Créfieu! Funéraille!* jurait Letiti entre ses dents. Il était maintenant aux côtés du duc, mais l'instant était solennel. Pas question de gacher la fete parce q'un imbécile avait ouvert sa bouche trop tôt..ou trop tard. L'imbécile en question ne savait plus guère.

Haussement mental d'épaule et Letiti suivait la scène qui se déroulait.
*bah! Réjouissons nous pour Didi, y va avoir l'air d'un tournesol dans sa nouvelle tenue. Y va nous faire une belle lumière.* Le duc avait quitté son esprit, et c'est un sourire au lèvres, riant tout seul de ses boutades intérieures qu'il attendait une réaction du nouveu chef de la garde.

Le visage plus détendu, Letiti réalisa qu'il tenait bien ses résolutions de paraitre sur de lui dans cet étrange décor. Le luxe de la propriété ne l'écrasait plus, il se sentait seconde après seconde plus serein pour parler au duc. Enfin il faudrait voir quand celui-ci ouvrirai la bouche...

*Chaque chose en son temps se serina-t-il, on aura tout le temps de causer.*
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Vadikura
Assis négligemment sur le fauteuil, la cérémonie se déroulait cahin-caha quand soudain odeur de porcherie vint lui chatouiller les narines.
Regard vers l’homme se trémoussant à ses cotés, encore un qui avait oublié les bases avant de se présenter en cérémonie, passer aux latrines et se vider la vessie!

Yeux se tournant vers le promu, veiller sur une partie des terres de Charney, grande responsabilité qu’il acceptait la et en avait il conscience ?

Il se leva et se dirigea vers lui et posa sa dague automatique à double lame forger par le vieux Beretta à ses cotés.


Je n’avais point prévu de présent mais prend ceci, ma fameuse dague qui frappe deux fois. Elle te servira de fourchette à deux dents si tu ne veux point te graisser les doigts et salir ton magnifique costume quand tu t’alimenteras….

Mais place au héros de la fête, un discours, mon brave maintenant !

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Duc de Charney
Ficus 1er
Didi66
Je n’avais point prévu de présent mais prend ceci, ma fameuse dague qui frappe deux fois. Elle te servira de fourchette à deux dents si tu ne veux point te graisser les doigts et salir ton magnifique costume quand tu t’alimenteras….

Merci Vendettal et merci messire Vadikura pour ses présents.

Je tiens à vous remercier à tous et à toute de votre présence cela me touche beaucoup...


Didi n'était pas habituer à donner de grand discours et il ne savait pas trop quoi dire...


J'espère accomplir le devoir qui m'est ainsi donné aujourd'hui...
Letiti
Bouche entrouverte et yeux de merlan fris, Letiti voit le duc se lever à la rencontre de Didi.
*Créfieu! C'est pas possible qu'il m'ait pas vu le vieux?! V'la ma manoeuvre d'approche tombée à l'eau..pfff*
Grommelage dans sa barbe, mais le sourire reviens bien vite alors que Didi reçoit les présents et fais un magnifique quoique plutôt court discours.

Le diable attend quelques secondes. Non, non, il ne s'est pas trompé, le discours est bien terminé. Le sourire collé au visage, il pause son verre et applaudis bien fort le nouveau chef de la garde.


Bravo Didi!
Te saoule pas trop pour feter ca! Tu peux plus maintenant!
Félicitation!


Letiti ne pouvant s'arrêter dans son élan se rapproche de lui afin de l'embrasser sur les deux joues. C'est qu'il mérite au moins ca. Tout à ses vivats, le duc lui ait quelque peu sorti de la tête.
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Vendettal
Quelques jours plus tard au domaine de Juvigné, Vendettal entre en trombe dans son bureau. D'un geste brusque, elle saisit une plume et un parchemin avant de gribouiller quelques mots, en pestant.

Citation:
Par la présente, moi, Vendettal de Charnée-Chandos, Dame de Juvigné, destitue Didi66 du poste de Chef de ma garde personnelle sans aucun préavis. Ne respectant en rien ses engagements et le serment formulé devant témoins, et abandonnant son honneur sur l'autel de la traitrise et la lacheté, il n'est plus admis sur le domaine.
L'effet prendra dès réception de ce message.

Faict le 12ème jour du Mois de Février 1457 au domaine de Juvigné.



Elle scelle le pli et l'expédit par busette express.

Demi tour et la voilà partie comme une furie dans le salon. Là, elle attrape la bibliothèque et la tire de toutes ses forces. Le meuble bascule et va s'éclater sur le sol, se brisant en plusieurs morceaux. Elle se dirige ensuite vers la table basse, la soulève et de tout son poids la balance contre le mur. Les domestiques, acourant aux bruits, regardent la scène médusés. Jamais ils n'ont vu leur maitresse dans un tel état. Vendettal se retourne et leur lance un regard des plus noir alors qu'elle se dirige vers eux et leur claque la porte au nez. Elle saisit ensuite un vase qui siège sur la cheminée, et le jette contre la fenetre en criant de rage...
Finalement, éssoufflée et épuisée, elle va s'échouer en sanglot sur le canapé.

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Letiti
Essouflé. C'était le seul mot qui convenait. Il ne trouvait plus son souffle. Il crachait ses poumons. Voila longtemps qu'il n'avait pas fait une telle course. Il était désormais la, soufflant, crachant devant les portes du domaine. Il était tard. Mais il n'avait qu'une envie, qu'un désir: La voir! La voir avant qu'elle ne le quitte pour quelques longues journées. La voir, juste la voir. Pour se souvenir d'elle, bien qu'il puisse décrire chacune de ses expressions, chacun de ses gestes. il n'avait qu'à fermer les yeux.
Il tambourina, guela, hurla! il fallait qu'on lui ouvre, il fallait qu'il entre! elle devait être la
!
Ouvrez serviteurs incapables!
Ouvrez bougre d'imbéciles!
Je dois voir le dame de Juvigné pour une affaire extrêment urgente!
Je dois voir Vendettal!


Il tambourinait, et tambourainait encore. On avait du le prendre pour un fou. Il s'en fichait. Il ne pensait qu'à une chose la voir encore une fois. Comment pourrait-il supporter des jours d'absence sans cette dernière minute d'éternité?!
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--Biscotto


La porte tremble et des cris de femmelette résonnent à n’en plus finir. Accompagné de son air des mauvais jours, Biscotto va voir ce qu’il se passe à la porte. D’une main, le monstre d’un mètre 90 ouvre la porte en poussant un grognement.

C’ quoi s’foutoir ?

Devant lui, rien ! Nada ! Il baisse la tête lentement et remarque un petit diable remonté sur ressort. Froncement de sourcils, Biscotto se dit qu’il lui est pas inconnu.

Joggant le visiteur il se rappelle que sa maîtresse a écrit un lettre pour un petit diable. S’doit être lui !


S’pas la peine de meugler ! M’moiselle Vendettal est partie ! Z’arrivez trop tard ! Mais y’a p’tet un p’tit q’echose pour vous sur la table !

Il se retourne et saisit un parchemin posé sur un guéridon.

M’sieu Letiti s’bien vous non ?

Biscotto lui tend le parchemin avec fermeté attendant que l’homme acquiesce.
Letiti
La porte subit les assauts du diable jusqu'à ce qu'une espèce de monstre ouvre la porte. Énorme, gigantesque...Levage des yeux vers le ciel. S'il avait fait jour, il aurait certainement était ébloui pas le soleil. Letiti ayant perdu un instant le fil de ses pensées, lâche des insignifiants:
euhh...ben...
ohhh

Tal est partie. Ca il l'avait entendu. Elle n'est pas là. Un masque de déception recouvre son visage quand la montagne de muscle lui pose une question. Une seconde pour faire le point, se rappeler quelle question il avait pu poser. La réponse finit par arriver quand il pose des yeux avides sur la lettre.
Euh ouais. Letiti!
C'est moi!


Il arrache le parchemin des mains du bonhomme qui ferme la porte, son travail terminé. Le diable fait quelques pas vers la route, regardant lisant et relisant le parchemin:
Citation:
Titi…

Je sais que tu risques de t’inquiéter alors je prend ma plume. J’ai besoin de faire le point. Trop de brouillard obscurcit ma vue, mon cœur et mon esprit… Je pars donc en retraite dès ce soir. J’espère rentrer bientôt même si je me dis que le chemin pour retrouver mes idées claires risque d’être des plus ardu. Je ne manquerai pas de penser à toi du fond de mon isolement et j’espère qu’Aristote me donnera la force de résister.
Prends soin de toi mon titi… et essayes de rester en vie…

Vendettal.


Il s'assoit sur le bord du chemin. Essaie de trouver un sens à tous ces mots. Serais-ce la trahison de Didi qui l'aurait plongée dans un tel état de confusion? La force de résister! mais la force de résister à quoi? A des tentations?! Non elle essayait de le rassurer, pas de l'inquiéter encore plus. De résister à des démons qui ressurgirait? Pourquoi ne le laissait elle l'aider à porter le fardeau s'il était si lourd. Frustré, impuissant, Letiti finit la lettre, il aurait tout le temps de réfléchir au sens de chacun de ses mots.
"essayes de rester en vie..." Avait elle si peur qu'il se passe quelque chose de terrible? La guerre s'enlisait, et Letiti n'irait surement pas se placer en première ligne. De frustration de ne pouvoir comprendre le sens complet de la lettre, il la fourra dans son baluchon, se leva et repris la route des berges. Il murmurait pour lui-même:

Reviens moi vite ma Tal.
Ne va pas te couper du monde indéfiniment.
On peut perdre un temps bien trop précieux à fuir la réalité.

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