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[RP] Les Chroniques du Sonneur de Cloches

Jacquot
RP fermé, pour le moment. On verra à l'ouvrir plus tard.


Les planches des escaliers craquaient sous chaque pas, à chaque coup de vent qui s'engouffrait du sommet, chaque fois qu'un rongeur se déplaçait en sautillant. Le soleil de l'aube perçait par un interstice au sommet, révélant la poussière qui dansait dans la lumière, sensible au moindre souffle, au plus simple passage d'insecte.

Un homme emmitouflé dans un tissu en toile grossière grimpa jusqu'à la plateforme où pendait un jeu de cordes. Il s'assit en tailleur, sortit une miche de pain de sous son habit, et entreprit d'en mâcher une partie. Une arcade dans le mur, sculptée d'une dizaine de têtes de la taille d'un poing, ouvrait la vue sur la partie ouest de la ville. Le soleil commençait à éclairer les façades des bâtisses. Les feux commençaient à s'activer, l'air s'emplit d'une odeur changeante selon le vent, de bois brûlés de différentes essences, de pain, de viandes, des odeurs de réveils. Le soleil, en chauffant le sol, les arbres et les pierres, libérait ce qui avait été contenu par la nuit.

Jacquot se leva et sonna les coups de sept heures.

A ce signal, ceux qui avaient été réveillés à six heures et quart sortirent de leur maison, certains plus promptement que d'autres. Les uns chargés d'outils, les autres simplement chargés d'habits. Des échoppes ouvrirent leurs portes, des marchands installaient leurs étals sur la place. Quelques vagabonds passèrent rapidement, en direction des tavernes. Jacquot repéra un ivrogne endormi à l'arrière d'une d'elles. Il s'ébroua péniblement, et, ramassant ses affaires, il entreprit de se remémorer sa nuit passée. Vainement, puisqu'il finit par un haussement d'épaules et sortit de la ruelle en trébuchant à chaque petite pierre.

Le curé apparut sur la place, salua un passant, s'arrêta auprès d'un autre. Jacquot descendit de son perchoir. L'église était éclairée par le grand vitrail du fond. La lumière, déviée par les couleurs et les formes des bouts de verre, se répandait en raies multicolores sur les murs, éclairant indirectement le plafond. Le soleil rasant du matin suffisait à concurrencer les torches de la nef.

La porte s'entrouvrit, laissant s'inflitrer le prêtre. Jacquot le salua et parla d'une voix discrète.


M'sieur mon Père, chu bin content d'travailler pour l'église, ça m'plait bien. Chu content. Pis c'est tellement joli.

Il tortilla un bout du tissu qui l'enveloppait. Le curé vit qu'il n'avait pas terminé et attendit la suite

M'sieur le curé, enfin j'veux dire m'sieur mon Père, tout c'que vous dites, pendant l'messe, c'est beau, ma j'comprend pas tout. Not'seigneur Dieu, tout ça, Christos not'maître sur'l'croix, bon. Qu'y disent qu'y faut êt' gentil, pas méchant, que nous sommes ses choisy, surtout l'Roy, tout ça, bon. Mais quand c'est Aris.. Arst... Arti... l'autre, qui parle, ja comprend pu. J'amerais bin comprendre.

Il reprit son souffle.

J'a vu qu'vous disez tout'c'qu'est dans l'livre. J'aim'rais bin apprendre à lire. Et pis pouvoir faire tout bien com' vous disez. Que com'ça, ch'pourrais p'tête êt' moins con. Euh ch'veux dire, chu désolé pou'l gros mot, m'sieur mon Père, chais qui faut pas en dire, surtout d'vant un curé, ma c'est sortit tout seul chu désolé ch'vous dmande pardon.

Il baissa la tête, écarlate.
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Nanuccio


Et bien, mon enfant.... Je veux bien que ton passage dans notre paroisse t'en trouve grandi et surtout que tu en sorte meilleur... Nous allons si tu le veux bien commencer par lire le premier de nos textes

Le curé sortit un document et s'asseya sur sa chaise. Il fit signe à Jacquot de s'assoir près de lui. Ensemble, il commencèrent la lecture

Citation:



Livre de la Création
Chapitre I - « L’univers »



1 Au commencement, il n’y avait que Dieu.

2 Il n’y avait encore ni matière, ni énergie, ni mouvement. Il n’y avait même pas le vide, comme celui qui aujourd’hui sépare le monde des étoiles, car même le vide est quelque chose. Non, ce qui Le composait alors, c’était le Néant. Cela ne se définit pas comme l’absence de toute chose car, lorsque l’on dit de quelque chose qu’il est absent, nous avons conscience de la possibilité de son existence. Le Néant, c’est lorsque même l’idée de l’existence est impossible. Sauf pour Dieu.

3 Mais Dieu est supérieur à tout, y compris au Néant. Il n’a pas de commencement ni de fin. Il est donc l’Infini et l’Eternel. Il est l’Être Parfait, sur qui rien n’a de prise, rien ne peut agir, rien ne peut interférer. Il Lui suffit d’une simple pensée pour que quelque chose passe du Néant à l’Existence et d’une autre simple pensée pour que cela retourne de l’Existence au Néant. Tout Lui est donc possible et tout Lui doit donc son existence.

4 Dieu est la Matière Première à partir de laquelle tout est créé. La matière, l’énergie, le mouvement et le temps sont eux-mêmes composés de Lui. Ceci fait que tout ce qui existe, ainsi que le Néant lui-même, fait partie de Lui. Il est aussi le Créateur de toute chose. C’est Lui qui crée tout ce qui existe et lui donne sa forme et son contenu. Il est enfin le Très Haut, car Il est la cause même de l’existence de toute chose, y compris du Néant.

5 De ce fait, Dieu sait tout, car le savoir même fait partie de Lui, est créé par Lui et trouve sa cause en Lui. On dit ainsi qu’Il est omniscient. De plus, Il est partout car, aussi loin que l’on aille, on se trouve toujours en Lui. On le qualifie donc d’omniprésent. Enfin, Il peut agir partout car, étant partout et sachant tout, rien ne peut entraver Son action.

6 Dieu pensa et un point minuscule apparut. Ainsi, par la création de cet unique minuscule point, Il venait de faire disparaître le Néant. Dorénavant, Il serait composé de l’Existence et du vide, mais plus du Néant. Il décida de nommer ce point minuscule “univers” et le fit exploser en une myriade d’étoiles, qui vinrent peupler le vide. Jamais plus, elles ne cessèrent de resplendir au firmament céleste.

7 Alors Dieu créa les deux mouvements : les choses lourdes iraient vers le bas et les choses légères vers le haut. Il créa également les quatre éléments. Le plus lourd était la terre. Puis venaient l’eau, le vent et le feu. Il les disposa dans l’ordre hiérarchique de leur pesanteur. La terre se trouvait donc au centre. Elle fut recouverte par l’eau, elle-même recouverte par l’air. Enfin, le plus léger des éléments, le feu, vint couvrir le tout.

8 Cette boule de matière, Dieu la nomma Monde. Afin que mouvement se fasse, Il entreprit de défaire l’ordre hiérarchique des éléments. Il plaça le feu au centre de la terre et l’eau dans le ciel, au-dessus de l’air. Les éléments bougeaient, alternant ordre et désordre, retournant systématiquement du désordre à l’ordre. Dieu se plaisait à voir comment Sa création se mouvait pour correspondre à l’ordre hiérarchique de leur pesanteur.


le Père Nanuccio reprit

As tu quelques questions ?

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Ambassadeur des régions Italophone
Curé de la paroisse de Bertincourt




Jacquot
Jacquot écoutait avec concentration, assis sur un banc de l'Eglise. Une femme encapuchonnée était entrée dans la nef, et s'était dirigée vers une des chapelles. Elle s'était agenouillée pour prier. Nanuccio termina sa lecture et interrogea Jacquot. Celui-ci tenta de rassembler un peu tout ce qu'il avait entendu.

Si j'ai bin compris, M'sieur l'curé, le Néant c'est encore plus vide qu'le vide, mais y'a quand même Dieu dedans. Et après, Dieu y pense et paf! y'a tout qu'apparait?

Il marqua une pause, tandis que le prêtre dodelinait la tête en souriant.

Et du coup Dieu est tout. Partout.

Il regarda le banc sur lequel il était assis.

Mais ça le dérange pas, Dieu, qu'on soit assis d'ssus, comme ça? Pis bon, c't'inquiètant, comme ça, qu'y soit partout. Ca veut dire qu'on doit pas faire d'conn... Ch'veux dire de bêtises, M'sieur l'curé, cause que qu'après bah bon, va êt' furax, non, l'bon Dieu?

Il s'excusa auprès du banc.

Après, l'eau, la terre, tout ça, j'ai pas tout compris, ça m'a embrouillé. Passke bon, la pluie, elle est dans l'air, mais bon, la mer? Einh? M'est avis qu'y s'est bien amusé, avec tout ça, Dieu, sauf vot' respect, M'sieur Dieu.

Il sourit benoitement, regarda ses pieds, puis le livre, puis le banc, quelque chose d'autre lui traversa l'esprit, mais il ne dit rien, de peur de dire une connerie.
Nanuccio
Le curé écouta attentivement Jacquot et fut intimement touché par son intervention. Après quoi il intervint.

Et bien mon Jacquot !! comme tu le dis le bon dieu est partout et entend et voit tout ce que nous faisons... Il est vrai qu'il ne dit rien mais le jours viendra où il nous mettra devant nos responsabilité...
C'est pour cela qu'il faut que tu pense à rester comme tu es tout en améiorant ta connaissance ainsi tu t'en verra épanoui....
C'est comme lorsque tu sonne les cloches de l'églises le dimanche lors de la messe dominicale, seul toi y va, cela signifie que tu donne de ton temps dans un but sain ..... Continue dans ce sens!!!!


Le curé se servit un verre et demanda à Jacquot s'il en désirait un .
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Ambassadeur des régions Italophone
Curé de la paroisse de Bertincourt
Nanuccio


Nous allons regarder ensemble un autre texte .... Vient à coté de moi mon Jacquot.....

Le curé sortit le livre de l'éclipse

Citation:



Livre de la Création
Chapitre VIII - « La résurrection »
Livre de l’Éclipse

1 Cette voix que j’entendis, alors que je me trouvais en compagnie d’Aristote et de Christos, était calme et pénétrante. Ils m’expliquèrent que c’était Dieu Lui-même qui allait me poser la question. J’allai enfin savoir laquelle était-ce. La voix divine me dit: “Toi, l’humain que les tiens nomment Sypous, tu es venu à Moi, découvrant tout ce qu’un humain pourra connaître après sa mort. Tu as visité chacun des sept Enfers, où tu as rencontré chacun des Princes-démons, qui se sont présentés à toi, conformément à Ma volonté. Qu’as-tu retenu de tes périples ?”

2 Je répondis: “J’ai compris le sens du Salut. Lorsqu’un humain a vécu dans la vertu, s’étant ainsi conformé à Ta divine parole, transmise par le prophète Aristote et par Christos, le messie, Tu lui accordes le droit d’accéder en ces lieux, au Paradis, au sein du soleil. S'il se détourne de la vertu, refusant d’écouter Ta divine parole, qu’il s’abandonne aux plaisirs terrestres, à l’égoïsme, à la tentation, à de fausses divinités, Ton infinie sagesse t’amène à l’envoyer en Enfer, dans la lune, pour y être puni pour l’éternité. Tu nous aimes, mais c’est également à nous de T’aimer.”

3 Dieu me dit: “Maintenant, le temps est venu pour toi de faire ton choix. Tu peux décider d’accepter la mort. Dans ce cas, je jugerai toute ta vie, les moments où tu as su oeuvrer pour la vertu et ceux où tu t’es détourné d’elle. Si, alors, Je juge que tu le mérites, tu rejoindras les élus pour une éternité de joie et de bonheur. Mais si Je juge alors que ta vie n’a pas été assez vertueuse, tu connaîtras une éternité de tourments en Enfer. Mais, si tu penses que ton temps n’a pas encore été accompli, que tu n’as pas encore fait tes preuves devant Moi, tu peux décider de revenir à la vie.”

4 Je ne savais que répondre. Avais-je mérité de rejoindre le Paradis ou finirais-je en Enfer? Alors, j’entendis des voix. C’était celles de mes amis, qui priaient pour le Salut de mon âme. Bien qu’ils se trouvassent sur terre, je les entendais distinctement. Cela me faisait chaud au cœur de voir qu’ils se souciaient tant de ce qui allait m’arriver. Il me fallait leur montrer que leurs prières n’étaient pas vaines. Je décidai d’accepter la résurrection, afin de pouvoir vivre dans la vertu et de mériter le Paradis. Je leur devais bien ça, au moins autant que je me le devais à moi-même.

5 Dieu me dit alors: “Depuis que J’ai décidé de changer l’esprit des humains en âme, afin qu’elle soit jugée à leur mort, chacun d’eux parcourt le chemin qui t’a conduit à Moi, et Je pose la même question à chacun d’eux. Certains ont la même prudence que toi, d’autres accèdent au Paradis, et d’autres surestiment la qualité de leur vécu et sont envoyés en Enfer.”

6 “Ceux qui ont opté, comme toi, pour la résurrection ne gardent pas traces de leur périple céleste dans leur mémoire. Ainsi, leur comportement ne change que si la leçon s’est gravée au fond de leur cœur. Mais, afin que tous sachent quel sort terrible les attend s'ils se détournent de mon amour, je te laisse exceptionnellement la mémoire. Tu pourras ainsi témoigner de ton périple. Et ton témoignage restera pour les siècles des siècles. Maintenant que tu sais quelle tâche Je t’ai confiée, retourne à la vie, jusqu’à ce que Je te rappelle pour que tu fasses un nouveau choix.”

7 Alors, ma vue se brouilla. J’eus tout juste le temps de voir Aristote et Christos me dire à bientôt avant de perdre connaissance. Lorsque je me réveillai, je me trouvais dans mon lit, les bras en croix. Autour de moi des cierges étaient allumés et mes amis étaient en train de prier. En larmes, mais visiblement soulagés, ils m’expliquèrent que cela faisait neuf jours que j’étais mort. Je me levai, alla à la fenêtre, et vis que le soleil diffusait à nouveau sa chaleureuse lumière sur le monde. Je racontai à mes amis mon incroyable périple et décidai de coucher sur le papier tout ce que je venais de connaître pendant ma mort.






le Père Nanuccio reprit

Qu'en pense tu ?

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Ambassadeur des régions Italophone
Curé de la paroisse de Bertincourt




Jacquot
Jacquot fit la moue.

Ca a pas l'air bien, ça, l'enfer, non? Z'ont pas l'air commode, comme qu'y'en parle, les princes-démons... Et pour qu'y veuille pas prendre le risqu'd's'y r'trouver, plutôt qu'd'rester au ciel 'vec Christos et Aristote, qu'on l'air des gens plutôt gentils, c'doit vraiment pas êt' bien.

Deux neurones firent une connexion.

Pour éviter ça, donc, y faut faire comme que Dieu il a dit d'faire? Et donc c'les vertus. Et comme Dieu est vachem... euh il est très sage, et il est partout, donc y sait quand c'est qu'on a tout bien fait et quand pas?

Approbation du curé.

C'est ça qu'y veut dire Sypous quand qu'y dit qui faut l'aimer comme qu'y nous aime... Dieu, bon, il est du genre à nous aimer, cause qu'c'est lui qui nous a fabriqué, mais faut pas trop lui voler dans les plumes, sinon y nous balance dans la Lune avec les gars pas gentils?

Nanuccio écoutait tranquillement. Jacquot continua, posa deux trois questions sur la résurrection, remarquant au passage que c'est quand même bin pratique mais qui faut mieux pas s'louper sinon c'est moyen, comme ambiance, et en revint aux vertus.

Mais comment qu'on fait pour savoir comment qui faut faire pour êt' sûr-sûr de faire comme que Dieu y veut?

Le prêtre baissa les yeux sur le Livre, et demanda son nom complet à Jacquot.

Le Livre des Vertus? Pourquoi vous me demandez ç...

Un rayon de soleil éclaira le haut du crâne de Jacquot.


Uuuuuh...

Le prêtre demanda à remettre la discussion à plus tard, il avait à faire. Jacquot, avant de partir, lui demanda une copie du Livre des Vertus, pour apprendre à lire et pour connaître les attentes du Très-Haut. L'Ordonné accepta.

Jacquot commença donc son apprentissage de la lecture. Un jeune sacristain bedonnant accepta de lui expliquer les bases en échange d'une bouteille du redoutable breuvage des marais, dont il raffolait (il avait des origines ardèchoises, son foie en avait vu d'autres). Chaque matin, alors que Jacquot faisait le compte des heures en faisant chanter les morceaux de métal le surplombant, le sacristain le rejoignait dans le clocher, et lui lisait des parties du Livre, en lui expliquant la logique d'assemblage des lettres, des mots, des phrases. Il avait dégotté de l'encre et une plume d'oie, et Jacquot s'entraînait à écrire sur des chutes de cuir que n'utilisaient pas les tisserands du village.

Le régime alimentaire de Jacquot s'étant enrichit de poissons, grâce à son ascension économique, il finit par maîtriser l'art de la lecture et son inséparable miroir, l'écriture. Le sacristain n'eut bientôt plus besoin de venir (si ce n'est pour picoler, mais c'est une autre histoire). Miracle de l'esprit humain, mais également du scénario, et ce au mépris de toute constante temporelle, Jacquot se débarrassa (plus ou moins) de son bon sens paysan pour le muer en raisonnement. La différence n'était visible que dans le fait que ses questions devenait un peu plus profondes. Là où passé un temps un simple oui suffisait à éteindre son cerveau et à définir son monde, il se mit à être plus exigeant dans sa propre pensée. Sinon, pour le reste, ça restait quand même un bouseux du XVème siècle qui vient d'apprendre à lire, einh, faut pas déconner, non plus.

Son avancée dans la lecture des saintes écritures n'arrangea rien à cette exigence. Les vertus et les vices le passionnaient. Il s'amusait à regarder ses congénères, en taverne, dans les champs, ou du haut du clocher, et tentait d'établir ce qui dans leurs actions ou leurs dires pouvait bien correspondre (ou pas) à la volonté de Dieu. Beaucoup de ses conclusions l'horrifiait (et faisait diaboliquement rire son narrateur): tant de gens vivaient dans le vice! La luxure était partout, la colère rongeait le monde, l'avarice planait sur le marché, l'acédie gangrènait les coeurs... Il était particulièrement touché par tous ces couples formés à la va-vite, qui s'attardaient dans la faute ou se précipitaient dans le sacrement sans en saisir toute la signification.

Lui-même n'était même pas un Fidèle? Il se sentait en dehors de quelque chose... Il fallait qu'il se baptise. Une idée supplémentaire germa dans sa tête. Il allait lui falloir encore beaucoup de poisson et pour la définir clairement et la réaliser. Beaucoup.

Après avoir laissé sa place au sonneur de l'après-midi, il s'en alla quérir Nanuccio.

Mon Père... Il me faut r'joindre la communauté des croyants.

Balmusette, en représailles de cette décision rétrograde, détruisit une fourmilière.
Nanuccio
Une fois de retour, Jacquot semblait s'épanouir dans sa nouvelle vie. On voyait qu'il prenait plus d'assurance mais restait toujours la personne simple et humble du départ. Il était de pars sa simplicité un des fidèles les plus proche d'Aristote. Aucun vice et aucun interet ne sortait de Jacquot.
En le voyant revenir, le curé l'appela et lui dit.


Allons dans le bureau

En sortant du bureau il prirent la direction de la salle des pastorale. Aujourd'hui était un grand jours puisque il ne savait lire il y a encore quelques semaines, et là il allait étudier des textes et retranscrire sa compréhension.

Viens mon Jacquot ... Assis toi !!!

Le curé servit lui servit un verre

Es tu pret ? nous allons dans quelques minute aller dans une salle où tu sera seul pour travailler.
Veux tu me suivre ?

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Ambassadeur des régions Italophone
Curé de la paroisse de Bertincourt
Jacquot
Jacquot suivit le Père de Bertincourt dans son bureau, accepta le coup à boire (c'est dingue ce qu'il descend, ce curé), et écouta attentivement. Ils se levèrent et rejoignirent la salle de pastorale du presbytère.

C'était une salle toute simple, avec une petite table, une croix aristotélicienne accrochée au plafond. Il s'assit et attendit.
Nanuccio
Le père Nanuccio entra dans la salle suivit de Jacquot.

Tu vas travailler ici même. Dès que tu auras fini, ta lecture maintenant que tu sais lire, nous passerons au questions

Le père Nanuccio lui tendit les textes


Citation:
Pastorale - Partie I : Les vertus



L'objectif de tout Aristotélicien pour sa vie terrestre est d'atteindre le Soleil, le Paradis. Tel que nous l'a enseigné Aristote, un des prophètes de la religion Aristotélicienne, le Très-Haut, Dieu, a donné l'esprit à l'humain pour que celui-ci soit capable, à l'instar des animaux, de distinguer le bien du mal. C'est cette capacité à distinguer le bien du mal qui nous permet de vivre la vie vertueuse qui nous permettra de rejoindre le Soleil. Toutefois, une autre créature de la Création, la Créature Sans Nom, jalouse de ne pas avoir été choisie pour être la préférée de Dieu, voue son existence à pervertir l'homme par les vices et à l'éloigner du Soleil pour l'emmener sur la Lune, en Enfer. Tout Aristotélicien voulant éviter la Lune se doit de connaître les vertus, et leurs contraires, que voici :

L'amitié,qui consiste à se préoccuper des autres, à avoir de l'empathie et à faire preuve de charité. L'amitié est ce qui lie tous les Aristotéliciens. Par l'amitié, le croyant aide ainsi ses frères sur le chemin de la vertu. l'amitié est aussi entraide, réciprocité des rapports sociaux, amour du prochain... L'avarice, son contraire, consiste à ne se préoccuper que de soi et elle n'a d'égal que le mépris de l'autre.

La conservation, qui consiste à œuvrer à sa survie. La conservation est la conscience de ses besoins premiers en nourriture, en eau, en sommeil. En d'autres mots, la conservation est la faculté de se contenter de que ce que l'on a besoin. Le contraire de la conservation est la gourmandise, qui consiste à n'être jamais satisfait de ce que l'on a, à toujours vouloir plus, ce qui ne peut que pénaliser les autres qui vont venir à manquer. La gourmandise se résume à l'abus de plaisir.

Le don de soi, qui est la capacité de se sacrifier pour le bien d'autrui, que ce soit pour le reste de l'amitié Aristotélicienne ou pour la société laïque, la République. Ce sacrifice est la conscience de la vie en communauté. Comme nous l'a aussi enseigné Aristote, le bon Aristotélicien est celui qui aide son prochain en participant à la vie de sa ville. À l'opposé du don de soi se trouve l'orgueil, qui consiste à croire que seul, nous pouvons nous élever au-dessus de tous et d'atteindre le statut de divin.

La tempérance, qui est la capacité du croyant à se modérer et à faire preuve de compréhension. Cette vertu est primordial dans la mesure où elle est complémentaire des autres. La tempérance consiste aussi en l'acceptation de sa condition. Son contraire est la colère, qui est le vice de celui qui s’abandonne à la haine de l’autre, ou qui de toutes ses forces tente de lutter contre sa condition.

La justice, est la faculté de l’être à faire preuve de magnanimité, à reconnaître la valeur de l’autre, à identifier l’intérêt d’autrui. À la justice correspond l’envie, qui est le vice de celui qui désire bénéficier des justes récompenses attribuées à autrui, ou de celui qui convoite les biens ou le bonheur de son semblable.

Le plaisir, est la faculté qu’a l’homme d’œuvrer à réunir les conditions de son propre bonheur. Elle est la conscience de soi, de son corps, de son âme, et des besoins de ceux-ci pour rendre son existence heureuse et facile. Au plaisir correspond l’acédie, qui est le vice de celui qui entre en dépression spirituelle, qui reste passif, qui n’a plus goût à la vie, et qui ignore sa propre satisfaction.

La conviction, est l’espérance en un avenir plein de promesses. Elle est plus largement la conscience des besoins et des intérêts futurs de la communauté des croyants, des nécessités de la conservation de l’espèce (donc de la reproduction). À la foi correspond la luxure, qui est le vice de celui qui se complaît dans l’abus des choses de la chair et dans le nihilisme le plus total.

Une vie vertueuse parfaite est virtuellement impossible. Nul, en dehors du divin, n'est parfait. Toutefois, l'Aristotélicien vertueux est celui qui reconnaîtra ses fautes et demandera le pardon à ses pairs par la confession. La confession sera expliquée dans le troisième volet de cette pastorale.

Les douze préceptes de Saint Benoît

1) Un seul Dieu tu adoreras et aimeras parfaitement.
2) Son Saint Nom tu respecteras, fuyant blasphème et faux serment.
3) Le jour du Seigneur garderas, en servant Dieu dévotement.
4) Tes père et mère honoreras, tes supérieurs pareillement.
5) Meurtre et scandale éviteras, haine et colère identiquement.
6) La pureté observeras, en tes actes soigneusement.
7) Le bien d'autrui tu ne prendras, ni retiendras injustement.
La médisance banniras, et le mensonge également
9) En pensées, désirs, veilleras à rester pur entièrement.
10) Bien d'autrui ne convoiteras pour l'avoir malhonnêtement.
11) Foi et raison te guiderons simultanément.
12) Seuls Aristote et Christos tu loueras, évitant les faux prophètes.

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Ambassadeur des régions Italophone
Curé de la paroisse de Bertincourt
Nanuccio
Citation:
Pastorale - Partie II : La spiritualité



La foi Aristotélicienne comprend aussi une part de spiritualité, dans laquelle le fidèle fait preuve de sa foi envers l'être supérieur, divin et immatériel puisqu'au-dessus de tout. Le fidèle Aristotélicien va chercher les sources de sa spiritualité dans les textes saints qui racontent et expliquent l'origine du monde, l'existence du Très-Haut, les bases de la vie vertueuse, etc. Ces textes saints sont compilés dans le Livre des Vertus. Voici un bref survol de l'ouvrage :

Tome I : Le mythe Aristotélicien

La Création, raconte comment le Très-Haut créa le monde par une simple pensée. Elle raconte et explique les principaux éléments physiques de la vie. La Création raconte aussi comment les créature voulues par Dieu prirent conscience du monde créé pour elles et comment et pourquoi, au terme d'une réunion de toutes les espèces, l'homme fut choisi comme créature préférée de Dieu.

La Pré-Histoire, raconte comment un homme, Oane, qui avait assisté à la réunion, décida de créer une ville où tous les hommes pourraient s'aider et mener la vie voulue par le Très-Haut. Malheureusement, l'histoire nous raconte que les hommes se détournèrent peu à peu du message divin promulgué par Oane et s'adonnèrent au péché. Le Très-Haut, chagriné de cette telle bassesse de la part de hommes, décida de punir les hommes en détruisant Oanylone. Les sept homme les plus vertueux, qui avaient demandé le pardon divin, devinrent les archanges tandis que les sept hommes qui s'étaient adonnés le plus au péché devinrent les sept prince-démons. Les autres survivants s'éparpillèrent.

L'Éclipse, est un texte écrit par un certain Sypous qui, en songe, aurait vu la Lune et le Soleil. Ces textes nous décrivent la vie après la mort menée par les vertueux par rapport à la vie à laquelle ceux qui se sont adonnés au péché de leur vivant sont condamnés.

La Fin des Temps, est un texte écrit par un certain Ysupso qui, en songe toujours, aurait vu la Fin des Temps, durant laquelle le Très-Haut aurait détruit l'humanité par la foudre, le feu et la terre. À la fin, le Très-Haut serait apparu à Ysupso et lui aurait dit que ce rêve n'était qu'hypothétique et que cette fin des temps n'arriverait que si l'humain s'adonnaient trop aux péchés.

Tome II : Les prophètes

La Vita d'Aristote, raconte la vie d'Aristote, qui naquit dans une famille grecque et devint l'un des plus éminents prophète de notre religion. Très tôt, le Très-Haut le confronta à l'impossibilité de l'existence de plusieurs divinités. Aristote fut alors capable d'affirmer que seul un Dieu unique pouvait exister. Avec son précepteur, Épimanos, Aristote a aussi été capable de prouver que l'humain avait un esprit. Il partit donc pour Athènes apprendre auprès d'un des plus grand maître, Platon. Platon était d'abord très heureux qu'Aristote fut un disciple aussi brillant, mais les deux philosophes se disputèrent au sujet des idées. Plus tard, Aristote, qui avait déjà prouvé hors de tout doute l'existence de l'esprit, a prouvé la nature sociable de l'homme et a affirmé que l'homme sage devait participer à la vie de la Cité. Ses conclusions sur l'amitié faite au cours du repas avec Polyphilos sont aussi très remarquables.

La Vita de Christos, raconte quant à elle la vie de Christos, choisi par le Très-Haut comme messie, qui naquit par la grâce du Très-Haut à Bethléem en Judée et fut tout de suite pourchassé par le Roi Mistral IV. La famille de Christos fuit alors vers Chypre et ne revint en Judée qu'à la mort du Roi. Plus tard, Christos entreprit une retraite dans le désert où il rencontra la Créature Sans Nom. Christos eut le dessus sur elle et elle disparut. Revenu en Judée, alors sous contrôle romain, il commença à prêcher et très vite plusieurs se mirent à le suivre. Douze de ses suivants, autant d'hommes que de femmes, se démarquèrent par leur foi et devinrent les douze apôtres. Plus tard, Christos chargea Titus de créer une Église autour du message divin apporté par Aristote et par Christos lui-même pour mieux diffuser le verbe du Créateur. Plus Christos devenait connu et respecté, plus la foi Aristotélicienne gagnait du terrain, jusqu'à même amener un centurion à demander le baptême. Un jour, au cours d'un repas mémorable au cours duquel Christos célébra l'amitié Aristotélicienne, Daju, l'un de ses apôtre, le trahi. Les Romains vinrent alors chercher le prophète, qui fut condamné à la crucifixion par Pierre Ponce, qui mourut sur la croix et s'éleva au Paradis. Les 21 logions de Christos sont 21 citations remarquables du prophète. Une légende voudrait qu'une abbaye française détienne un document contenant les 21 logions originels et non-censurés.

Tome III : Saints et bienheureux

Le troisième tome raconte la vie de tous les Saints et bienheureux Aristotéliciens de toutes les époques. Les canonisés sont ceux qui sont devenus Saints après l'Ère du Renouveau de la Foi.

Tome IV : Doctrines, sacrements et prières

Le quatrième tome explique la célébration des sacrements tels que le baptême ou le mariage. L'on y trouve aussi les doctrines qui explique les sources de la foi ou encore le statut de Christos, par exemple. L'on y trouve aussi le Credo et le cantique des idées.

Tous ces éléments devraient faire de vous un excellent Aristotélicien, un Aristotélicien qui mène d'abord sa vie vertueuse en société et qui mène aussi sa vie spirituelle autour de la louange du Très-Haut. Puisse le Très-Haut vous illuminer et guider vos pas.

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Ambassadeur des régions Italophone
Curé de la paroisse de Bertincourt
Nanuccio
Citation:
Pastorale - Partie III : Profession de foi



Le fidèle en quête du Paradis solaire peut s'assurer de mener une vie vertueuse par moult actions différentes. Certaines de ces actions vous seront présentées et expliquées dans ce volet.

Le Credo, est le texte fédérateur de notre Église, il est là pour faire grandir notre foi en notre cœur. Cette prière affirme notre foi et la crie au monde : il est le signe de notre union de croyants Aristotéliciens. Il illustre aussi le dogme et le résume en quelques mots. Tous les Aristotéliciens doivent le connaître. Le fait de réciter son Credo est un acte qui assure au Très-Haut que vous vous maintenez avec force sur le chemin de la vertu. Ce Credo doit être reconnu en préalable au baptême, et est primordial pour toutes les cérémonies.
Citation:
Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'action divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la vie éternelle.

AMEN
La confession, est l'acte par lequel le fidèle ayant commis un impair peut se faire pardonner. Dieu est conscient que l'Homme n'est pas parfait, sans quoi, il serait Dieu, toutefois, il reconnaît que l'âme qui s'assume au cours d'une confession sincère et profonde est une âme pure. Ceci dit, pour s'assurer le pardon divin, le fautif devra peut-être faire acte de pénitence. Tous les prêtres peuvent recevoir les confessions et ne peuvent en dévoiler le contenu sous peine de se voir défroqué. Certains curés incitent aussi leurs paroissiens à confesser intérieurement au Très-Haut avant chaque messe.
Citation:
Je confesse à Dieu tout puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très-Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.
La pénitence, est le statut dans lequel se place volontairement le pêcheur s'étant confessé pour s'assurer le pardon divin. Différents moyens de pénitence sont le jeûne, le pèlerinage ou encore la charité.

Le jeûne, est l'acte par lequel le pénitent ou le simple fidèle se prive de nourriture ou se limite à un repas de base pour un certain temps, se mettant ainsi aux niveau des plus faibles, pour prendre ainsi conscience de la misère humaine que combat l'Église. Le jeûne tire son origine de la méditation de Christos dans le désert.

La charité, est un acte de vertu que doivent pratiquer tous les Aristotéliciens. Elle consiste à aider ses frères Aristotéliciens sur le chemin de la vertu. Elle se manifeste par l'aide aux vagabonds perdus dans les méandres du jeu, l'offre d'un salaire supérieur au minimum légal à ses employés, la vente à des prix non-prohibitifs de sa production et le refus d'une spéculation à outrance. Chacun agit dans ce domaine en âme et conscience.

Le pèlerinage, est l'acte de parcourir les Royaumes pour prendre conscience de la Création. Le pèlerinage permet, en plus d'être une preuve de foi forte, de prendre contact avec d'autres frères et sœurs Aristotéliciens et ainsi de les aider. Le pèlerinage tire ses origines vraisemblablement de la recherche d'Aristote de la cité idéale.

La sainteté, est le statut auquel aspirent tous les Aristotéliciens. Certains fidèles ont accédé à ce statut par leur respect presque immaculé des principes Aristotéliciens. Ces Saints ont encore au Soleil le pouvoir d'influencer certaines choses de la Création, il est donc important de les considérer et de les louer. Ceci dit, on ne peut louer les Saints, et encore moins le Très-Haut, pour sa propre réussite matérielle. La lecture des hagiographies des différents Saints et de régulières, mais toujours sincères, prières sont conseillées.

Il est important de savoir que l'Église ne sanctionne pas, mais prohibe l'ermitage.












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Ambassadeur des régions Italophone
Curé de la paroisse de Bertincourt
Nanuccio
Citation:
Pastorale - Partie IV : Le Droit Canonique



Le Droit Canon est en quelque sorte l’ensemble des lois qui régissent l’organisation de l’Église Aristotélicienne. Elles ont été établies par la Curie sur l’inspiration des enseignements des prophètes Oane, Aristote et Christos. Ces lois servent à maintenir un minimum d’ordre, permettant ainsi à l’Église d’évoluer et aux fidèles de parcourir le chemin de la vertu en paix, et ainsi gagner le Paradis. Le respect du Droit Canon est primordial. En voici les grandes lignes et les articles qui concernent le croyant lambda.

Les statuts, décrivent les statuts ainsi que leur appellation. Il existe au sein de l’Église quatre statuts, soit l’hétérodoxe, qui est le statut de celui qui ne reconnaît pas le dogme Aristotélicien ni son Droit Canon ou encore qui a été excommunié, le croyant, qui est le statut de celui qui croit et qui reconnaît le Droit Canon, mais ne fait pas encore partie de l’Église, le fidèle, qui est le statut du croyant ayant été admis au sein de l’Église par le baptême, et finalement, le prêtre qui a reçu le sacrement de l'ordination et a prononcé les vœux.

Le baptême, est l’acte par lequel un croyant fait son entrée dans la communauté des fidèles. Pour être admissible au baptême il faut être croyant, adulte sain d’esprit et prêt à comprendre l’engagement et en avoir fait la demande explicite. Pour le baptême des enfants, un parrain sera nécessaire puis une confirmation sera souhaitable lorsque le baptisé aura atteint l’âge adulte. Le parrainage est hautement souhaité, mais ce n'est pas une obligation, à part pour les reconversions. Toutefois la personne faisant office de parrain ou de marraine doit être baptisée et non sujet à interdictions. Pour être valide, le baptême doit avoir été célébré dans un lieu de culte autorisé et par un clerc ayant toutes les permissions requises.

Le mariage, est l’acte par lequel deux fidèles décident d’unir leurs destinés pour vivre à deux le chemin de la vertu ainsi que pour procréer et donc perpétuer la Création. Les deux mariés doivent absolument avoir été baptisés avant la primordiale publication des bans quinze jours avant la cérémonie. En dehors de rares cas d’exceptions tels que l’éventualité que la mariée soit enceinte, la publication des bans et la période de 15 jours est de la plus haute nécessité et non-négociable. Les mariés doivent aussi être accompagnés au minimum de deux témoins, baptisés pour la cérémonie. Le remariage est impossible, sauf si un des mariés meurt ou est excommunié ou si le mariage n’a pas été consommé. Seul un cardinal peut annuler un mariage.

La justice d’Église, est l’ensemble des peines et des procédures que l’Église peut exercer. Il existe à Rome deux tribunaux, soit le tribunal pontifical et la haute cour ecclésiastique. Il existe aussi dans la plupart des diocèses des officialités épiscopales. La justice au sein de l’Église est du ressort de l’Inquisition.

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Ambassadeur des régions Italophone
Curé de la paroisse de Bertincourt
Jacquot
J'a fini, mon Père.
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Nanuccio
Le curé lui tendit les textes


Citation:

    Pastorale - Examen final

    De par sa vocation, la Pastorale Aristotélicienne, Officielle et Romaine, devrait vous avoir inculqué toutes les notions essentielles de notre religion en vue de votre baptême. Dès lors, vous pourrez appliquer les divins principes que nous ont enseignés Oane, Aristote et Christos, et tous ceux qui ont perpétué leur message, évidemment. Cependant, toujours dans le but de faire de vous les meilleurs fidèles qui soit, il est primordial que nous nous assurions que vous avez bien lu, et avec attention, l'ensemble des 4 volets de la Pastorale.
    Voici donc 16 questions, 4 pour chaque volets, auxquelles vous devriez pouvoir répondre si vous avez bien étudié la Pastorale :


    Aspect 1 : Les Vertus et les Préceptes de Saint Benoît

  1. Grâce à quel don de Dieu sommes-nous capables de distinguer ce qui est bien de ce qui est mal?
  2. Quel nom donne-t-on à la bête maudite qui répend le mal sur la surface de la création?
  3. Se suicider est contraire à laquelle des 7 vertus prêchées par l'Église Aristotélicienne?
  4. Combien y a-t-il de préceptes de Saint Benoît. Faut-il absolument tous les respecter?

    Aspect 2 : Le Dogme

  1. Qu'est-il advenu de la cité d'Oanylone? Pourquoi ce sort?
  2. Quels sont les deux vérités qu'Aristote a prouvé?
  3. Où Christos rencontra-t-il la bête de la question 2? Qu'advint-il d'elle?
  4. De quels sujets traitent les livres 3 et 4 du Livre des Vertus?

    Aspect 3 : Profession de foi

  1. Pourquoi le crédo est-il si important?
  2. Comme nous ne sommes pas parfaits, nous commetrons inévitablement des fautes. Comment pouvons-nous alors quand même accéder au soleil?
  3. Quel serait l'origine des pélerinages? En quoi cette signification ancetrale est proche de la signification actuelle?
  4. Qu'est-ce que la sainteté?

    Aspect 4 : Le Droit Canon

  1. Quel est la différence entre le croyant et le fidèle?
  2. Par quel sacrement peut-on faire son entrée dans la communauté aristotélicienne?
  3. Quel délai doit absolument être respecté entre la publication des bans et la cérémonie du mariage?
  4. Qu'est-ce qu'un témoin lors d'un mariage? Doit-il obligatoirement être baptisé?





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Ambassadeur des régions Italophone
Curé de la paroisse de Bertincourt
Jacquot
Jacquot lut les questions, et s'appliqua à y répondre. La tâche fut longue et fastidieuse; pour la première fois, Jacquot utilisait du parchemin, et fut un moment distrait par la différence avec ses morceaux de cuirs. Il se reconcentra, mais était quelque peu effrayé à l'idée de se tromper. Se remémorant ses heures de lecture du Livre, relisant les textes que Nanuccio lui avait confié, il répondit à toutes les questions fébrilement. La feuille était constellée de ratures, de fautes d'orthographes (dont nous vous faisons gracieusement la correction, car nous avons la flemme de faire réaliste).


Citation:
1. Grâce à quel don de Dieu sommes-nous capables de distinguer ce qui est bien de ce qui est mal?

Dieu a fait don aux seuls hommes dans tout le règne animal de l'esprit, qui leur permet d'être capable de discerner le bien et le mal.

2. Quel nom donne-t-on à la bête maudite qui répend le mal sur la surface de la création?

C'est la créature Sans-Nom. Elle n'a pas été choisie comme Sa favorite et cherche à tromper les humains.

3. Se suicider est contraire à laquelle des 7 vertus prêchées par l'Église Aristotélicienne?

Se suicider revient à renier le plaisir de vivre, alors qu'il faudrait remercier le Très-Haut de l'existence.

4. Combien y a-t-il de préceptes de Saint Benoît. Faut-il absolument tous les respecter?

Il y a douzes preceptes; il est nécessaire de tendre vers eux au maximum, mais la perfection n'est que Divine.


Jacquot marqua une pause. Une goutte de sueur était tombée sur le parchemin, bousillant le "e" de "tendre", et le transformant en un "o" bizarre. Jacquot continua sans tenter de corriger.

Citation:
1. Qu'est-il advenu de la cité d'Oanylone? Pourquoi ce sort?

Oanylone a été détruite par Dieu car les Hommes oubliaient les préceptes qu'Il avait imposé.

2. Quels sont les deux vérités qu'Aristote a prouvé?

Aristote a prouvé l'existence de l'esprit et la nature sociable de l'homme.

3. Où Christos rencontra-t-il la bête de la question 2? Qu'advint-il d'elle?

Christos rencontre la Créature Sans-Nom dans le désert. Comme elle ne parvient pas à le corrompre, elle disparaît.


Jacquot parla pour lui même.

Mais elle n'a disparu que pour Christos? il ne l'a pas détruite...

Citation:
4. De quels sujets traitent les livres 3 et 4 du Livre des Vertus?

Les derniers tomes du Livre parlent des Saints, des Bienheureux, et du dogme lui même, dont les sacrements.


1. Pourquoi le crédo est-il si important?

C'est une proclamation de sa foi et son attachement à la religion Aristotélicienne.

2. Comme nous ne sommes pas parfaits, nous commetrons inévitablement des fautes. Comment pouvons-nous alors quand même accéder au soleil?

Confesser sa faute et l'expier sincèrement permet d'obtenir le pardon du Très-Haut.

3. Quel serait l'origine des pélerinages? En quoi cette signification ancetrale est proche de la signification actuelle?

Le pélerinage est l'acte d'aller à la rencontre des autres croyants et Fidèles. C'est partir à la recherche de l'âme sociable des Hommes, comme Aristote en son temps.

4. Qu'est-ce que la sainteté?


Jacquot eut un sourire. Il comptait répondre que c'était une odeur, mais il se reprit vite.

Citation:
Est Saint l'Aristotélicien vertueux dans sa vie, qui aura respecté les préceptes du Dogme.



1. Quel est la différence entre le croyant et le fidèle?

Le croyant accepte l'Eglise et le droit canon comme représentants de Dieu. Le Fidèle fait partie intégrante de 'Eglise et de la communauté aristotélicienne.


Le catéche humain eut un temps de réflexion.

Mon Père, un simple croyant peut-il être Saint?

L'homme de cure lui fit signe de finir d'abord, et de poser des questions ensuite.

Citation:
2. Par quel sacrement peut-on faire son entrée dans la communauté aristotélicienne?

C'est leBaptême qui scelle l'Union du Croyant avec l'Eglise.


3. Quel délai doit absolument être respecté entre la publication des bans et la cérémonie du mariage?

Quinze jours

4. Qu'est-ce qu'un témoin lors d'un mariage? Doit-il obligatoirement être baptisé?

Un témoin doit être baptisé, afin de représenter la communauté Aristotélicienne autour de l'union des deux mariés.


Après s'être relu, l'industrieux du neurone déclara penaudement:

Ayé.
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