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[RP] La Place aux Etals

Kiria
Citation:
Dame! Un heureux événement! Que le diable me patafiole si je ne puis vous secourir de quelconque manière!

Le marchand plongea la main dans un autre sac, pas vraiment plus net que le précédent et en ressortit un hochet.
Le métal en était certe un peu terni, mais avec un bon nettoyage il serait du plus bel effet. Monté sur un anneau en corne qui permettrait à l'enfançon de le mâchouiller quand il ferait ses dents, il faisait entendre un joli tintement de clochette lorsque l'homme l'agitait.

Il le lui fallait, c'était absolument ce qui conviendrait... l'oeil de Kiria s'alluma un instant, mais elle retint son premier mouvement. Il n'est jamais bon de paraître trop intéressé si on ne veut pas se faire totalement plumer.

Elle attendit donc et écouta le boniment du vendeur;

Citation:
Que serait l'enfance sans l'avantage de secouer un grelot ostensiblement en public, qui plus est sous les acclamations de ces dames?

Un sourire graveleux accompagna la plaisanterie un peu leste qui fit franchement rire les hommes de l'assistance et glousser quelques unes des damoiselles. Ravi d'avoir produit son effet, Jeroen continua de plus belle, avançant pour tenter la jeune femme un argument massue à ses yeux : l'objet semblait apporter la bonne fortune...

La foule, captivée, restait suspendue à ses paroles. Histoires et légendes... chance et bonheur, le tout mêlé d'un soupçon de merveilleux et d'humour... Il tenait là la recette pour tenir son public en haleine.

Kiria quand à elle lorgnait le hochet, se disant qu'il le lui fallait absolument, qu'il était hors de question qu'elle reparte sans, quand le marchand le remua presque sous son nez, faisant tinter encore une fois les grelots, avant de lui annoncer tout bas un prix qui lui fit équarquiller les yeux

Mais bon sang je ne veux pas acheter tout le contenu de votre charette et votre âme en sus messire, je veux seulement cette babiole
fit-elle désignant le hochet qui se balançait au bout du doigt de Jeroen.

Toutefois votre histoire était fort édifiante, et je veux bien aller jusqu'à la somme de.. disons..... et elle se pencha vers lui pour lui murmurer à l'oreille un chiffre bien plus raisonnable
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--Jeroen_le_marchand
Jeroen joignit le pouce de sa main droite à ses quatre autres doigts, et remuant sa main, il parla avec une voix qui partait dans les aigus.

Mais ma parole! vous voulez ma famine, ma mort, ma damnation! Alors que j'ai cette pauvre bête à nourrir?

Le quadrupède était profondément concentré à mâchonner la bâche de l'étal voisin. Jeroen se pencha à son tour vers Kiria, et proposa un prix légèrement supérieur à celui qu'elle avait proposé. Puis, reparlant à haute voix:

C'est tout de même un minimum. Manquerait plus que je vende à perte? Et je vous préviens, je déteste marchander. N'y passons pas l'après-midi, je vous en conjure.
Leportel62
A la sortie de léglise, Lou avait discuté quelque peu. Cherchant du regard sa belle, celle ci avait disparu.

Voyant le marché à proximité, il sourit, se doutant bien qu'elle était partie faire du lêche-étals.

Son attention fut attiré par une dame qui regardait une jolie robe rouge. Non point la dame qui l'intéressait mais le morceau d'étoffe qu'elle touchait délicatement.

Ayant les bourses bien pleines, euh....enfin, il avait des écus sur lui, il se dirigea vers ce marchand.

Bonjour, noble marchand, je suis intéressé par cette jolie robe rouge (http://tout-strass.wifeo.com/images/5866.jpg). Néanmoins, n'aurais tu pas un joli collier, pas du toc hein!!!, pour orner le cou de celle qui va la porter......
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Kiria
Citation:
Mais ma parole! vous voulez ma famine, ma mort, ma damnation! Alors que j'ai cette pauvre bête à nourrir?


Il se pencha et murmura discrètement un prix à l'oreille de Kiria. Celle-ci, se retenant de sourire, fit une petite moue, comme légèrement déçue, et il ajouta

Citation:
C'est tout de même un minimum. Manquerait plus que je vende à perte? Et je vous préviens, je déteste marchander. N'y passons pas l'après-midi, je vous en conjure.


Ravie d'obtenir l'objet à si bon prix, elle sortit de son aumonière la somme demandée par le marchand et la lui glissa dans la main

C'est un plaisir de faire affaire avec vous messire.

Mais déjà messire Leportel approchait de l'étal.
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--Jeroen_le_marchand
Jeroen tapa dans ses mains et vendit son hochet. Les pièces tombèrent joyeusement dans sa bourse (et il rendit la monnaie ou sou près). Un autre pig... client s'approcha et fit mine de s'intéresser à la robe que convoitait la pucelle. Cette dernière, dans un état cataleptique depuis l'annonce du prix, regardait fixement le bout de tissu. Jeroen l'en écarta légèrement, en s'assurant qu'elle respirait toujours au passage. Le jeune homme (encore un amoureux, ciel...) demanda alors un élément de décoration supplémentaire pour sa pouliche. Jeroen ouvrit un coffre avec une petite clef, et en sortit de quoi pimper la donzelle.



Le tout pendait au bout d'une petite cordelette.

De collier à proprement parler, mon Sire, je n'en ai point. En revanche, prenez le temps d'examiner ce petit pendentif.

L'individu sus-mentionné s'exécuta.

C'est un très bel objet. Certes. Hélâs, il a une histoire. Je dis bien hélâs, avec un accent sur le a, afin d'appuyer mon propos.

Et accentuer l'effet dramatique d'une telle affirmation, ceci dans un total mépris des convenances orthographiques, mais l'académie française n'existe pas encore à l'époque, donc RàB.

Cela étant dit, le bel objet n'a pas en lui même de problème. Finement ouvragé par un artisan probablement outre-rhénan, il n'est pas en lui-même porteur d'un noire menace. Cela dit, sa précédente propriétaire l'était.
La prétendue Marquise de Heinz était très en vue dans les cours de quelques principautés germaniques. Prétendue, parce que le fait qu'elle soit réellement détentrice du titre a été démontré comme étant une vaste entourloupe, et très en vue, parce que sa naissance lui avait offert un physique plantureux qui aurait suffit à défroquer un bataillon d'évêque, ou rendre les armes à un concile de capitaines. Hélâs, encore, elle n'usa pas de ce don à de si belles actions.
La dite marquise roulait pour tout le monde, mais surtout pour elle-même; elle arrachait des secrets d'Etats sur les matelas des Princes, des plans d'invasion dans les tentes de généraux, les revendait à des duchés adverses, où elle passait sous la table de certains conseillers et en ressortait avec d'autres informations qu'elle s'empressait de communiquer au Comté voisin, et caetera, et caetera
(l'honneur de l'académie est sauf).

Silence dans l'assistance. Les hommes avait un regard un peu vitreux et un sourire diffu, les femmes moches attendaient avec impatience la sentence de la mauvaise fille, les jolies se demandaient dans quelle mesure elles pourraient se faire passer pour une Marquise. Les femmes mariées maudissaient leurs maris (mais ça n'a rien à voir avec l'histoire, c'est juste un état de fait). Jeroen continua.

Le Très-Haut sut punir cette pécheresse!

Une pointe de tristesse imperceptible fit un passage rapide dans sa voix.

Vous me direz, à force, elle a dut se faire prendre? Un Général lésé se sera fait justice? Un marché mal négocié s'est fini à la pointe d'une dague, une coup de vin empoisonnée lui a retiré la vie?
Non. Pire. Une bête maladie honteuse, probablement échue d'un clerc, d'après ce qu'on dit, l'a emporté loin de ce monde. Mais elle n'avait pas dit son dernier mot. Pour se moquer de ces idiots qu'elle avait sut tromper, elle s'assura de faire sa confession la plus détaillée au plus bavard et au plus écouté de tous les prêtres de la région.


Jeroen fit un grand sourire ravi.


La guerre qui en a résulté a duré cinq ans.

Il revint aux affaires.

Évidemment, si vous souhaitez prendre ces deux articles, je vous fait une petite réduction (et l'emballage est offert).

Jeroen rappela le prix de la robe (beaucoup), annonça le prix du bijou (moins, mais pas donné), et proposa un prix pour les deux (En représailles, l'Univers, afin d'équilibrer les forces spatio-temporelles de l'échange monétaire, vaporisa un conseiller de téléphonie mobile et désintégra un fleuriste -qui, comme chacun sait, sont les pires escrocs de l'histoire du commerce).
Leportel62
Lou applaudit.

Bravo, bravo.

Lou se retourna vers les personnes se promenant sur le marché.

Oyez, oyez, braves gens, regardez ce marchand qui tente de vous
convaincre, vous entraîner. Ardente improvisation, préparée de longue main et probablement revue et corrigée par l'usage. Il arrive à atteindre les dernières limites de l'éloquence, il vous éblouit par un étalage de phrases sonores et emphatiques.

Il va nous montrer, ce qui n'a pas de précédent et n'aura jamais d'imitation. Ce que vous verrez, ce sont des merveilles, des impossibilités, des miracles enfin ! Le détail en est indescriptible. Il vous dira : venez, et vous serez non seulement satisfaits, mais ivres de joie, transportés d'admiration, abasourdis.


Regardant le marchand.

Ai-je l'air d'être un résidu de fausse couche, d'avoir été terminé à l'urine ou d'avoir été bercé trop prés d'un mur. Je ne pense pas. Vos objets hétéroclites me font sourire.

Bon, soyons sérieux. Quoi de plus atroce qu'une dague rencontrant un morceau de viande servant à gagner piteusement sa vie. Nous allons quand même pas lancer à l'inconnu cet instrument de travail qui ventile tant d'ineptie.


Lou examina une derniére fois le pendentif.

Trés joli ces doigts qui s'entrecroisent.

Mais la disparition des trois fleurs l'ennuyait.

Point de discorde entre nous, sieur marchand. J''oublie ma premiére intervention et je réitére ma demande.

Auriez-vous une belle étoffe et un joli collier pour accompagner la grâce et la beauté d'une dame?

Une main posée sur le pommeau, serti de pierres précieuses, de son épée, il montra son irritation, son courroux et son impatience......
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--Jeroen_le_marchand
Jeroen écouta, impassible, son client faire le malin. Un belliciste. C'est d'un pénible. Ils ne peuvent pas se contenter d'un simple non, il faut qu'ils fassent joujou avec leur grosse épée et qu'ils roulent des mécaniques. Il parla calmement.

Mon bon seigneur, vous m'avez demandé cette robe et un collier. De collier je n'en ai point, j'ai ce pendentif, que je trouve fort joli, et j'ai pensé -visiblement à mon grand tort- qu'il eut put fort vous plaire.

Il prit un sac dans son bardas et le jeta au pieds de l'excité. Il parla avec une certaine lassitude.

Si la robe que vous m'avez demandé ne vous convient pas, par ma foi, choisissez donc en une par vous même. Vous connaissez mieux que quiconque les goûts de votre douce, ainsi que l'étoffe qui la rendra plus belle? Celles-ci ont un bon prix, et sont de bonne qualité. Vous trouverez j'en suis sûr votre bonheur, mais je crains d'être incompétent en la matière.

Il soupira et continua avec la même lassitude.

Quant au collier, vous m'en voyez désolé, je n'en ai plus depuis bien trois mois. Des bagues? Des caisses. Des bracelets? J'en déborde. Mais pas-de-collier. Et je vous prie d'être assuré que j'en suis le premier désolé.


Il mit les mains dans ses poches.


Quant à la question de la vie, messire...

Il eu un petit rire, dont il garda un sourire. Il fit un pas en avant.


Si c'est pour un rabais, je suis tout prêt à le faire, mais ma méthode utilise la bouche et pas les mains, mon cœur et non le fer. Si la vôtre consiste à mettre votre main à ma bouche et de plonger le fer en mon sein, ma foi, libre à vous.

Il écarta les bras.

Alors? Venger votre honneur que je ne pensais pas blesser, ou le souiller de mon sang à jamais?


L'âne regardait la scène. Dans un coin de cerveau qu'il n'utilisait jamais, un soupçon de conscience lui posa un dilemme: ce con de marchand joue à pile ou face, face au crétin qui le menace. Ne ferait-il pas mieux de faire ce qu'espère le sinistre, et gentiment s'écraser, lui filer ce qu'il veut, faire une courbette, et sauver sa peau?

L'âne, qui très loin dans sa conscience animale était anarchiste, trouva une réponse très imagée, qui mettait en scène son arrière train et le visage de l'homme à la si jolie épée.

Malheureusement, ce n'était qu'un animal, et la seule expression externe de ces belles réflexions fut un magnifique pet.





Leportel62
Alors? Venger votre honneur que je ne pensais pas blesser, ou le souiller de mon sang à jamais?

Lou se dit qu'il a dû rater une partie de l'histoire. Se serait-il montré menaçant?
Bon, il est vrai que ce bonimenteur avec ses paroles alambiquées commençaient sérieusement à lui pomper le noeud.
Restons calme, décompressons la soupape de sécurité, réinstallons une circulation sanguine adéquate à la situation.

Sieur marchand, y aurait-il un quiproquo. Ma langue maternelle n'atteindrait elle pas les pavillons qui vous servent théoriquement à capter des sons.
Je désire ardemment l'acquisition d'une belle robe et d'un joli pendentif. Peu m'importe si la duchesse de trifouillilesoies a été fécondée par le prince Ymetsonnezpartout, et pas que ça d'ailleurs. Que ce dernier ait fauté avec la chinoise enceinte répondant au joli prénom de Ymatoumi issue elle même d'un croisement entre taraté et takarataké.
Mon seul but est de vous acheter et non de quémander.

Alors, me vendez-vous cette étoffe travaillée et un pendentif, en état, et non castré comme le précédent......

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--Jeroen_le_marchand
Jeroen suait à grosses goutte.

Constatant qu'il était toujours vivant, et que l'armé professionnel lui demandait de conclure la vente, il plongea la main dans un sac en en sortit ceci.




J'ai ça, éventuellement. Je devrais pouvoir vous trouver une cordelette pour l'y accrocher (et c'est gratuit).

Jeroen leva les yeux au ciel, proposa un prix assez raisonnable pour la robe et le bijou, et soupira.


Je vous en épargne l'histoire... Elle est d'une banalité qui vous ennuierait.

Puis, l'air innocent:

Elle a été trouvée sur un soldat mort à Azincourt pendant la bataille du même nom. Il y avait une lettre avec. Mais c'est sans intérêt.

Concluons nous cet achat? Je fais un paquet, vu qu'c'est pour un cadeau?
Tidole
Je me dirigeai vers la place du marché, sans me presser, profitant de cette journée ensoleillée.

L'étal du marchand ambulant était resté en place, quelques badauds étaient encore présents.
Un sire de noble allure portant une épée au pommeau ouvragé me semblait quelque peu courroucé, mais tout proche de conclure une affaire au sujet d'une robe d'un rouge éclatant ainsi que d'un pendentif orné de fleurs de lys.

Je profitai du temps de sa réflexion pour m'adresser au marchand.


" Bonjour, j'aurais aimé trouver quelque chose d'original , d'unique évidemment, si en plus l'objet que je convoite pouvait avoir une belle histoire...Voyez vous c'est pour faire un présent, à un ami qui m'est très cher.

Comme il m'arrive parfois de lui adresser quelque courrier, j'ai pensé que ce presse papier qui ressemble à un ciel étoilé aurait pu me convenir. "




" Dites moi quelle en est sa valeur, je vous prie. "
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"Comprendre que vous êtes heureux et savoir comment le rester, c'est plus que du bonheur, c'est la félicité."
Ombeline
La vicomtesse finalement prit un morceau de lard et quelques tranches de jambon qui serviront pour le souper ou le lendemain. Elle poursuivit sa route et ne put éviter l'étal de la pâtissière, fort bien achalandée. Trop de choix, trop de choix !!!
Les prunelles de la jeune femme brillèrent en mirant les petites gourmandises trônant sur l'étal. Et il y avait foule en plus, après quelques hésitations, et oui tout de même, histoire de se dire, non pas bien, pas bien, il faut se donner un minimum bonne conscience aussi^^, elle se dit pourquoi pas ramener quelques confiseries aux enfants. Quelle excellente justification, n'est-il pas ?
Bref, toujours est-il qu'une fois son tour, la pâtissière qui avait l'œil et connaissait fort bien sa clientèle la reconnue sans mal.


B'jour Vicomtesse.
Quelle bien belle journée, hein. Alors, qu'est-ce que se sera pour vous ?
Mon Gustave n'est pas là ce matin mais il a fort bien travaillé.
Y'a vos madeleines préférées ou encore tenez, ce matin, l'a fait des tartes aux citrons, mon homme.
Oh, c'est qu'il est doué, hein. Pas un qui sait fait des tartes à mille lieux à la ronde comme lui.


Oh, vous avez bien raison Jeannette. Et bien mettez moi en une, après tout, pourquoi pas.

Vous la voulez grande ? Pour combien de bouchées ?

Après quelques secondes de réfléxion, Ombeline lui répondit.

Et bien, vu les gourmands au domaine, et les invités de passage, disons pour une dizaine. Oui, ça devrait faire l'affaire.

Elle la mira empaqueter avec soin la tarte et la posa sur l'étal. Ombeline sortit sa bourse, compta ses piècettes, hésita puis releva le nez vers la pâtissière.


Hum, j'vais vous prendre un gros pain aussi et euu le petit sachet là bas ...

Mouimoui, vicomtesse, je vois. Mon gustave sera content. Oh, si vous voulez, j'peux mander à nostre fils de vous portez le tout au manoir.

Oh, c'est fort aimable à vous, mais ça ira. Je ne suis point venue seule, suffit que je retrouve le potentiel porteur.
Alors combien vous dois-je ?


Après avoir donné le prix et fait tinter les écus, la jeune femme repartit de l'étal, les bras chargés et se faufila à travers la foule en quête du futur portier. Elle le vit au loin, en pleine tractation avec un camelot. Alors qu'elle s'avança vers lui, un garnement la heurta brusquement, et faillit faire valser son paquet gourmand. Il s'en était fallut d'un cheveu que la tarte ne s'écrasa au sol.

Ben alors, jeune homme, où courez-vous ainsi si vite ? Il faut regarder devant vous.

Pour toute réponse, il lui tendit un pli fermé et fila ventre à terre. Plissement de nez ... Froncement de sourcils ... Elle mira en la direction prise mais elle ne le voyait déjà plus. Intriguée, elle porta son attention sur le pli afin d'en prendre connaissance.

Ses traits se rembrunirent, elle referma la lettre et la fourra au fond de son escarcelle. Elle chercha Lou du regard et le vit toujours en conversation avec le marchand. Une nouvelle cliente les avait rejoint. Elle l'observa quelques instants puis se décida à le rejoindre.


Alors, alors as-tu trouvé ton bonheur ?
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Leportel62
J'ai ça, éventuellement. Je devrais pouvoir vous trouver une cordelette pour l'y accrocher (et c'est gratuit).

Lou examina l'objet que lui présentait la camelot.
Au moment de lui adresser la parole :

Je vous en épargne l'histoire... Elle est d'une banalité qui vous ennuierait.
Elle a été trouvée sur un soldat mort à Azincourt pendant la bataille du même nom. Il y avait une lettre avec. Mais c'est sans intérêt.
Concluons nous cet achat? Je fais un paquet, vu qu'c'est pour un cadeau?


Au moment où il allait répondre :

Alors, alors as-tu trouvé ton bonheur ?

Grrrrrr....ce marchand est vraiment agité d'un enthousiasme déréglé. Il ne doit pas aimé faire partie de notre monde. Il fait tout pour passer de vie à trépas. Il joue avec ma patience qui n'est point réputée pour être mon fort.
Je t'ai trouvé une jolie robe et je voulais l'agrémenter d'un bijou pour orner ton cou mais le voilà qu'il me dit que cette médaille a été ramassée sur un mort ainsi qu'une lettre lors de la bataille d'Azin.


Il réfléchit quelques instants et savait que la bataille d'azin qui avait eu lieu dans une clairiére entre les bois d'Azin et de Tramecourt en 1415 avait fait de nombreuses victimes.

Il revint à la réalité.

Tiens, mon ange, regarde par toi-même si tu vois quelquechose pour accompagner la robe.
S'il continue ainsi je vais le......

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Ombeline
Grrrrrr....ce marchand est vraiment agité d'un enthousiasme déréglé. Il ne doit pas aimé faire partie de notre monde. Il fait tout pour passer de vie à trépas. Il joue avec ma patience qui n'est point réputée pour être mon fort.
Je t'ai trouvé une jolie robe et je voulais l'agrémenter d'un bijou pour orner ton cou mais le voilà qu'il me dit que cette médaille a été ramassée sur un mort ainsi qu'une lettre lors de la bataille d'Azin.


La jeune femme fut touchée de l'attention et délicatesse de Lou qui désirait lui offrir une robe et de surcroit un pendentif. En entendant la fin de ses paroles, elle eut un petit haut le cœur ... une médaille prise sur un mort ... Bouuuuuuu ... Des frissons dans le dos la parcoururent.

Tiens, mon ange, regarde par toi-même si tu vois quelque chose pour accompagner la robe.
S'il continue ainsi je vais le......


Elle posa sa main sur la sienne afin de calmer son courroux tout en le regardant souriante puis déposa un baiser en son cou. Elle lui chuchota au creux de l'oreille quelques paroles pendant que la marchand répondait à l'autre cliente.

Ne t'énerve point pour si peu, y a des choses bien plus graves, hein.
Magnifique la robe, en tout cas, merci beaucoup. Je vois que tu as l'œil pour connaître ma taille. Une robe c'est déjà amplement suffisant, tu sais.


Toussotement de la jeune femme ... Elle reporta son attention sur le camelot.

Bien, voyons voir sinon ce que vous auriez ... quelques choses de simples ...

Elle mira l'étal avec des yeux curieux puis releva la tête tout à coup vers Lou.

Au fait, j'ai acheté une tarte pour le déjeuner ou le dîner peu importe... au cas où Jehanne et Sate passeraient.
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Ombeline
La jeune femme farfouilla dans l'étal, pesant et soupesant divers objets, les mirant avec minutie. Il y a diverses choses, beaucoup de choses mais rien qui ne lui avait valu un coup de cœur et pis elle n'était guère breloque. Hum, peut-être avait-il des broches afin d'en accrocher une à son corsage ou en simple décoration. Elle n'en voyait pas à première vue. Relevant la tête en sa direction, elle l'interrogea.

Je vois que vous êtes fort pourvu en diverses choses mais ... Hum, des broches, auriez-vous cela ?
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--Jeroen_le_marchand
Jeroen suait à grosses gouttes. Tout le monde parlait en même temps, et il était toujours plus ou moins sous la menace de l'homme à l'épée. Il semblait s'être plus ou moins calmé à l'arrivée de sa rombière, qui semblait noble, et riche. En d'autres situation, Le marchand aurait saisi l'occasion pour chercher un profit substantiel, mais là c'était pas le moment de faire le con.

Il fit signe à la dame lui désignant un machin sphérique qu'il en avait pour quelques minutes.

Il sortit d'un petit sac une broche pour la Dame noble.




Voilà, Dame, de quoi j'espère combler vos attentes en matière d'orfèvrerie. Je l'ai récupéré d'un marchand londonien. Il m'a assuré l'avoir acquis d'un seigneur très porté sur la chasse. J'ai tendance à le croire.

Jeroen remarqua le mari qui lui adressait un regard noir. Il répondit par un large sourire.

Evidemment, je vous fait un prix de gros pour la robe, le pendentif, et la broche. Et pas d'histoires, promis. Je tiens à garder ma langue intacte.
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