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[RP] La Place aux Etals

Ewylan
Ewy flânait toujours et encore dans son village, les enfants dans son sillage pour qu'elle les surveille. Faisaient toujours des bêtises dés qu'elle avait le dos tourné ! Alors elle les trainait avec elle durant une semaine pour punition.
Le soleil tapait fort sur la nuque, mais elle cherchait inlassablement un cadeau pour son tendre Aimé Palla quand il reviendrait... alors elle se fichait des désagréments du temps.

Elle avait entendu parler d'un marchand bizarre qui vendait de tout et du n'importe quoi. Elle trouva l'étal bien avant qu'elle le pensait, réussissant tout de même à se pommer deux-trois fois dans sa propre ville, et s'arrêta devant, en aggrippant son fils qui ne s'était pas aperçu de son arrêt.
Elle attendit posément son tour et quand il vint enfin:


Bien le bonjour, messire ! Vais pas y aller par quatre chemins hein: avez-vous des objets pour un homme aussi ? Enfin des trucs qui servent bien et qui font grandement plaisir ? Pas des babioles quoi...

Elle attendit une réponse en réprimant un certain baillement devenu quotidien, observant en même temps les objets étalés sur... l'étal.
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Ombeline
Voilà, Dame, de quoi j'espère combler vos attentes en matière d'orfèvrerie. Je l'ai récupéré d'un marchand londonien. Il m'a assuré l'avoir acquis d'un seigneur très porté sur la chasse. J'ai tendance à le croire.

Ah ??? très porté sur la chasse ???
Quelle genre donc de chasse ???

Évidemment, je vous fait un prix de gros pour la robe, le pendentif, et la broche. Et pas d'histoires, promis. Je tiens à garder ma langue intacte.

Soit ... mais vous pouvez garder vostre pendentif de macchabée, hein ... Il parait que cela porte malheur ce genre de chose ... J'ai eu assez la poisse comme cela. Bon, donc un prix pour la robe et la broche ... J'espère intéressant sinon, on laisse le tout et nous irons fureter ailleurs ... Lou, l'messire veut discutailler du prix, tu gères cela, c'est ton dada, de discuter toi^^ ... Tu maitrises, hein, mais cette fois, éviter de faire couler l'sang hein, j'ai eu un mal fou à faire partir les mouchetis du dernier jupon.


P'tit sourire malicieux de la jeune femme ... rooo, fallait bien s'amuser de temps à autre ... en plus, elle sentait le camelot sur ses gardes comme si Lou allait l'embrocher sur place.
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Ombeline
Alors qu'elle laissa les deux hommes discutailler du prix, elle vit arriver Rufus qui venait lui porter un pli urgent. Il lui manda de s'approcher et lui tendit la missive scellée. La jeune femme se mit donc un peu en retrait de l'étal du camelot. Elle prit connaissance du document après l'avoir salué.

Au fur et à mesure de sa lecture, un léger plissement de nez apparut. Missive contrariante, sans doute. Elle mira Rufus, chuchota avec lui quelques instants. Il hocha du binet. Elle retourna vers Lou, lui glissa quelques mots le prévenant qu'elle partait devant, une course à faire et qu'ils se retrouveraient à la fontaine. Elle quitta les lieux prestement.

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Ombeline
Ombeline revenait de sa course, l'esprit bien songeur. Elle se dirigea vers le lieu de rendez-vous la fameuse fontaine de la grande place de Bertincourt. Elle prit place sur le banc attenant à cette dernière et laissa ses doigts glisser dans l'eau fraîche de la fontaine. C'est d'une oreille distraite qu'elle écouta les clapotis de l'eau et les rires des enfants non loin de là. Elle attendait tranquillement son compagnon qui devait avoir depuis le temps clos ses transactions avec le singulier marchand. Ses pensées se tournèrent vers ce dernier ... Elle esquissa un sourire. Il est vrai qu'il avait une bien belle étrange façon de vendre cet homme.
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Ombeline
Le temps s'écoulait et elle n'avait pas encore vu revenir Lou. Étrange. Elle finit par se lever de son banc et prendre la direction du jardin de la ville, cela l'occuperait le temps que ce dernier termine ses transactions à moins qu'il ait eu une urgence et point eu le temps de la prévenir. Elle poussa les grilles du parc. Le paysage était le reflet de la saison. Les arbres avaient perdu leur feuillage, et ceux qui les gardaient arboraient des teintes automnales, parsemées de rouge ocre, et de jaune.

Elle déambula dans les allées, l'esprit songeur ... la prairie ... la fameuse prairie de la ville, cela faisait bien longtemps qu'elle n'y avait point mis les pieds ... Elle changea de chemin et prit cap vers cette dernière finalement. ... Au bout de plusieurs longues minutes, elle escalada la petite colline y menant et se retrouva face à la mer. Elle resta là contemplant la vue. La mer était calme, quelques navires s'y promenaient.

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Ombeline
[Bien des jours plus tard ... ]

Les ruelles de Bertincourt s’éveillaient peu à peu, au vu des volets qui s’ouvraient au fur et à mesure que le soleil se levait. Après une quinzaine de minutes de marche et de flânerie devant les premiers étals, la jeune femme arriva près du port. Les mouettes faisaient de nombreuses pirouettes et danses aériennes dans le ciel, tout en tentant parfois de chiper un poisson laissé de côté par les pêcheurs. La brise marine plus vive fouettait le visage d’Ombeline. Une émotion la prit à la gorge, ce petit port de pêche et l’atmosphère qui en émanait lui rappelait bien des souvenirs.

Là, un groupe de pêcheurs de différentes générations, arrimèrent leurs bateaux, descendant à pied sec, tirant et démêlant leurs filets. La pêche malgré leur effort avait l’air bien maigre. Une dispute éclata même entre eux, vite étouffée dans l’oeuf grâce au chef de la bande. D’autres barques prirent place, et les filets de certains hommes paraissaient plus importants. La pêche n’était guère une chose facile et on ne savait rarement ce qu’on allait attraper, quand on partait ... et par cette saison rude qu'était l'hiver, la tache était encore moins aisée. Elle les observa. Ils débarquèrent leurs produits sur les quais devant les badauds, et habitants venant faire leurs emplettes ...

De jeunes matelots déployèrent les filets de pêche afin de réparer ces derniers. Certains semblaient bien endommagés. Pendant ce temps, d’autres emportaient leur pêche vers la place du marché afin de les vendre aux plus offrants... marché d'ailleurs auquel elle se rendait afin de justement prendre ses achats de poissons en autre.

La jeune femme s’apprêtait à les suivre mais se ravisa un instant, son intention se porta sur un vieil homme à la barbe et aux tempes grisonnantes, tenant un pinceau en main. Sa chemise blanche était parsemée de tâches de couleurs. Pinceaux en main et regard allant de sa toile au port, il peignait une magnifique vue de ce lieu. Les teintes brossées, les sujets choisis étaient d’une réalité stupéfiante. Ce bougre avait un sacré coup de pinceau. On pouvait y voir, l’esquisse de l’arrivée des barques, le débarquement des produits côtiers, et l’horizon limpide de la mer. On sentait une dextérité, un savoir faire en cet homme qui imposait ainsi par une simple houppe du respect et de l’admiration. Après quelques minutes de contemplations de l’œuvre encore en cours, elle décida d’échanger quelques mots avec son auteur et alla à sa rencontre. Ses courses seraient repoussées de quelques minutes ... Le poisson ne se sauverait point.

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Ombeline
[Non loin des étals ... près du port ... tête à tête avec un peintre.]


La jeune femme écouta attentive le vieux peintre dont les yeux brillaient quand il parlait de son art et surtout en évoquant sa vie d’antan de marin. Il devait en savoir des choses, certainement un homme plein de sagesse et de conseils sur cette vie sur les flots. Lou aurait certainement aimé discutailler avec lui. Aux dernières paroles de l'artiste parlant de la belle journée, elle regarda le vieil homme puis leva la tête vers le ciel limpide, sans un nuage pour ternir l’astre solaire.

Oui, nous avons là une journée magnifique. Alors comment ça vous avait connu la vie de marin. Hummm la mer ça doit être une sorte d’appel, non ? Et vous prendre jusqu’aux tripes quand elle vous tient. Que cela doit être enivrant de naviguer, de sentir la brise iodée sur notre visage, de découvrir d’autres lieux ainsi. J'en ai eu l'occasion mais comme dire ... quelque peu ratée ... beaucoup de nausées, c'est mal tombée, mais j'en garde tout de même de bons souvenirs et renouvelait l'expérience sans aucun doute avec mon compagnon.

Avez-vous déjà rencontrez des pirates durant ces années ? Oh, peut être suis-je trop indiscrète. Et pis, je vous empêche de peindre tranquillement avec mes jacasseries. Je me posais la question ... enfin on parle beaucoup de pirates dernièrement ... ça refroidit pas mal de capitaines de navire de larguer les amarres avec ce risque là.


Oh que oui, une vieille couenne comme moué, j'en ai plus d'un !
Mais l'on est pas sorti de l'auberge si j'commence à conter toute ma vie.
Vous payerez bien une chopine, d'me ça sera plus simple mais oh parsembleu !!!


Des gouttes de pluie firent leur apparition ... Arff, dire qu'il faisait beau ... enfin pas non plus le paradis et soleil comme en été mais bon ... Ombeline mira l'homme qui s'activa à ranger dardar son matériel et l'aida quand il fit tomber l'une des boites de peinture.

Tenez.
Bien, je file avant que la saucée n'arrive ... j'ai encore des emplettes à faire, au bon plaisir de vous revoir, messire


Aur'voir d'me.


Ombeline fila vers le marché pour ses emplettes.
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Ombeline
[Petites emplettes un jour de Marché ]


La bourgmestre suivit de près avec Rufus poussant une brouette arriva dans les allées des maraîchers. Fruits, légumes étaient là en profusion, et donnaient des airs de fêtes aux étals avec toutes ses teintes colorées. La réputation de l’un des maraîchers devait être malgré tout supérieure aux autres au vu de la file indienne d’acheteurs de tout âge et sexe qui s’étalait sur plusieurs mètres.

La jeune femme s’arrêta un instant afin de regarder ce défilé, où d’ailleurs certains commençaient à piétiner sur place d’impatience. Une femme aux cheveux blonds cendrés accompagnée de son jeune fils était en train d’être servie mais semblait mettre quelques hésitations, ou doutes sur ce qu’elle devait acquérir. Elle inondait de moults questions le pauvre vendeur, qui semblait bien embarrassé de voir la file s’allonger et surtout s’agiter. Un jeune homme sans doute plus excédé que d’autres s’en prit verbalement à la cliente, l’acclamant d’être la plus tatilleuse femme qu’il n’eut vu et qu’il n’avait point que cela à faire que de poireauter là. Certains l’imitèrent, mais au contraire un petit groupe prit la défense de la mère. Une rixe allait sans doute éclore, tant le ton montait mais finalement, sans trop savoir pourquoi la foule se mit à rigoler. Et la tension se dissipa d’un seul coup. Ombeline n’en crut pas ses yeux mais fut soulagée de cette fin.

Elle tenta tout de même de voir ce qui avait rendu hilare la petite foule et découvrit le marmot barbouillé de jus de tomates qu’il venait de dévorer. La scène avait effectivement de quoi prêter à rire. La femme chargée de courses, emmena son fils et la file continua. La bourgmestre s’éloigna aussi des étals des maraîchers une fois la brouette pleine de légumes et avoir fort papoté avec l'un de ses fournisseurs de carottes, poireaux, et autres légumes en tout genre, Sieur Methea.

Elle s'arrêta soudain. Une bonne odeur de petits pains chauds embaumait les lieux ... Elle huma l'agréable odeur et en eut l'eau à la bouche. Tirant par la manche Rufus, elle l'embarqua vers le coin des boulangers, hors de question de partir sans des miches savoureuses.

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Ombeline
[Petites emplettes dominicales]


Sachant son compagnon fort chagriné, elle avait décidé de tout faire afin de lui rendre le sourire d'antan. D'un pas rapide, panier en main, escorté de Rufus, marmonnant toujours en sa barbiche, elle déambula parmi les étals du marché. Elle s'arrêta et si et là, indécise sur ce qu'elle allait lui offrir ... une nouvelle veste, ou bien ce gant de cuir pour réceptionner Mascotte, ou tiens encore pourquoi pas ce joli journal de bord ... Ses doigts effleurèrent la couverture, elle porta l'objet à son nez et huma cette dernière.

Hum ... ça sent le neuf, y'a pas à dire ...

Perdue en ses pensées et ses nouveaux projets, elle sursauta en entendant la voix du camelot.

Qu'est-ce qu'elle veut la petite dame ?
Oh, le journal là ?


Et bien, eu ... bonjour ... Je ne sais, je ne sais ... Je suis fort indécise sur le présent à offrir. Vous êtes nouvelle sur le marché ?


Oui, j' viens de Clermont. J' ne suis que de passage. Le maire m'a autorisé si vous voulez les papiers.
C'est pour qui donc ?
Un frère, un père ? Oh, nan, je vois à votre minois qu'il doit s'agit de votre fiancé ou mari !


Oh, vous êtes forte vous alors.
Oui, il s'agit de lui ... mon compagnon.
Point besoin de vos papiers, rassurez-vous. Bienvenue à Berti, en tout cas.

Merci, ma petite dame.
Et bien, si c'est un explorateur, un aventurier et qu'il a la plume facile, c'est un cadeau de choix, ma petite dame.


Oh, vous croyez ?

Ben pour sur, ma petite dame !
Et pour vous, je vais vous faire un prix car vous m'êtes bien sympathique et surtout la première cliente de la journée alors si la première est satisfaite ça porte bonheur et promet une bonne journée.


Ah oui ? Je ne savais pas cela.
Hum ... Je ne sais trop. Il aime écrire mais bon ça dépend de son humeur ... C'est un homme d'action plus que celui à faire de longs discours ... Il ne fait guère étalage non plus de ses actions.

Oh, je vois, je vois ... une sorte d'ours en gros, qui démontre rarement ses sentiments. C'est pas l'gars qui va vous noyer de missives ou tourner sans cesse autour du pot.

Ah ça ... mais je m'en plains pas, je l'aime ainsi.
Croyez-vous qu'un tel cadeau lui plaira ?

Peu chère, à mon avis, tout présent de vous lui plaira.


La jeune femme leva les yeux aux cieux et sourit.

Bon, allez, je vais le prendre, et s'il n'écrit pas dedans, je m'en servirai.
J'avais déjà tenu un petit journal à une époque, et pis sinon, je sais à quoi il me servira. La couverture en tout cas est magnifique.


Merci ma petite dame.
Donnez-le moi, je vais vous l'empaqueter.


Merci bien.

Les deux femmes badinèrent encore un peu, parlant de tout et de rien. Ombeline la quitta, le paquet enfoui avec soin dans son panier d'osier et fila découvrir les autres merveilles du marché.
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Madorote
besace a dos , il traversa le marché .
Dans les mains ,la note de dame Louvéa ou etait preciser une liste de course

alors il me faut du lait et des oeuf

apres quelque pas , il s arreta devant le cremier et passa sa commande ,il paya le marchand et mis le tout dans sa becase .

[/b]bon voila une chose de faite j ai plus qu a retournez a la creperie

il repris chemin en direction de la Creperie Ar Bleizi Ruz
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