[RP] Amour, gloire et cruauté au conseil ducal de Touraine

dudjuuuu quelle journée se dit le zebre.
Et elle était pas terminée ! Il avait couru de salles en alcôves, de discussions en compromis... Oui Falco a été recherché pour brigandage dans le temps...
mais non il n'avait rien fait en Touraine...
et oui il a cette expérience... et non il mettra pas les criminels dehors....
Justement, je pense qu'il sera plus sans pitié car il connait leur ficelles !

Et falco n'étais qu'un exemple... Convaincre dans sa liste de travailler avec les autres... convaincre les autres de travailler avec sa liste....le zebre était épuisé.

il allais enfin se reposer, n'ayant même pas le temps de rentrer à Bourgueil... il créchait dans la sous pente de la mairie... depuis 3 ans comme conseillé, on a ses habitudes les soirs de travail...bref il allais rejoindre Morphée à défaut de Lilouz quand on lui amena un longue missive...

Il reconnu le style et l'écriture de sa jugelotte, rien qu'à son nom écrit sur l'enveloppe.
Il l'ouvrit au dessus de la fenêtre ... un cloporte en sorti et dégringola hors des murs... comme d'habitude.

A sa lecture, il ne put s'empêcher de répondre, même si la réponse serait plus courte vu l'heure tardive.

La réponse rapidement ficelée... ColomboPhil, fidèle serviteur aux yeux rougis de fatigue, s'empressa de la prendre...et de retourner dormir.




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[La veille de la reconnaissance ducale]


Un château ducal étrangement calme ces 48 dernières heures malgré une Vilaine en pleine distribution de prédictions et un Corbac se mettant à plat ventre devant une confectionneuse de tartes aux fraises. Etrange, étrange, ce silence.

Venant de la part des anciens conseillers, rien d'anormal. L'oisiveté estivale ne les avait guère quitté. Ce n'est pas Kiki la Hobbit en train de compter les bouses du cheptel ducal à qui on allait reprocher son adulation pour le cliquetis des cloches de vaches. Restait toujours le Ptitkatchoum en train de bavasser dans tous les sens. Tant mieux, cela faisait de la compagnie à Nessty quand elle n'était pas en train de peloter les fesses de son Vénérable Vieux Con.
Venant de la part des nouveaux conseillers, notamment ceux accédant pour la première fois de leur vie en ce saint lieu de politique et de gestion, cela devenait inquiétant ! Des discussions étaient encore ouvertes et aucun d'entre eux ne semblait s'y intéresser. Hum, inquiétant mais vraiment inquiétant cela.

Alors que la jugelote s'en retournait chez elle, le sourire aux lèvres car l'air ambiant était chargé en souffre comme en fientes de mésange en cette veille de reconnaissance du prochain duc, ou plutôt en cette veille d'officialisation de l'intronisation d'une marionnette, elle s'arrêta un instant pour contempler la lune, pleine, ronde et lumineuse.

Cher Stote, j'espère que toi au moins t'es en train de taffer pour la Touraine car elle va en avoir besoin, j'te l'dis !

Puis l'enchignonnée rentra, se défit de sa vesture civile pour endosser ses braies et ses bottes de Vilaine. Elle sortit de sous le lit de son tendre vicomte deux paquets, l'un oblong et l'autre composé d'une liasse de papier.
Les chiffons dévoilèrent sa lame de Vilaine, celle que lui avait offerte par l'Ancien, un bourguignon ayant combattu en Béarn avant de se reclure en Bretagne et de transmettre son art à une gamine portant non un chignon mais une longue tresse de voyageuse. Celle qui avait permis de réduire en ptit bois un Buchette sanguinaire en Périgord Angoumois. Celle aussi qu'un vénérable doc avait fait reforger en secret après qu'une armée tourangelle se soit acharnée lâchement sur une gueuse déjà à l'agonie. Nessty caressa sa lame du bout des doigts en souriant. Elle était apaisée, clairvoyante et impatiente de sentir Themis insuffler la flamme de sa sagesse sur la Touraine. Toute fois, la Vilaine ne laisserait pas les sots détruire ainsi ce duché qu'elle affectionnait. Sa lame lui en serait témoin, tout comme ces pauvres tourangeaux qui avaient été abusés par une blonde à l'âme possédée par un trio familiale.
L'autre paquet, des parchemins maintenus par une cordelette en cuir tressé au bout de laquelle pendouillait un sceau sculpté d'un glaive et d'une balance, reprit sa place sous le lit après avoir été débarrassé de la poussière qui empêchait de lire en 1ère page "coutume de Touraine - révision de juin 1458". La jugelote ne reléguait point son travail aux oubliettes, elle le gardait simplement à l'abri des rapaces voulant se l'approprier. Elle n'irait l'offrir qu'à un régnant digne de ce nom. Ce jour n'était pas encore arrivé et tant pis s'il n'arriverait pas dans les 2 mois à venir. Là encore Themis avait guidé la main de cette gueuse avec une plume et non une lame et au fond d'elle, la Vilaine savait parfaitement qu'aucune peine n'était vaine quand on avait la foi et la patience.

Les derniers mots de Nessty au conseil ducal résonnait encore sous son chignon. Elle s'adressait au Corbac tentant de se refaire une virginité entre pacifisme et complaisance.

L'moineau au moignon, Vilaine je suis et je le reste.

L'on m'a accusée déjà d'avoir sur la conscience la mort de nombre de baudets du Poitou mais ces bestioles se reproduisent plus vite qu'elles ne forniquent en taverne. L'on tentera de me mettre sur la conscience le suicide de la gelinotte ci présente. La différence entre elle et un poitevin est faible : au lieu de se démultiplier, elle est possédée par plusieurs esprits. Tu le remarqueras aisément à son éloquence comme à son raisonnement. Tantôt maladroite comme une godinette sans culotte sur une trottinette, sa vraie nature... tantôt rationnelle comme si un animal en rut s'agitait dans sa cervelle, tantôt béguettant un françois étrange pour une blonde. T'm'en diras des nouvelles quand tu auras fini de sucer le peu de substance qu'il y a dans sa moelle.

Allez... va fourrer ton nez là où il se doit, dans les douves par exemple. Il y a aussi 2 mois de dossiers en retard à la prévoté puisque P3 a été incapable de nommer un procureur dans un conseil fait de retraités chroniques après le départ de mon vieux bouc de Ruth. Pendant ce temps, je vais me chercher un coin pour anticiper la rédaction des mémoires d'une sotte lapidée par une horde vindicative afin de couvrir une intrigue fratricide. J'sens que je vais m'amuser !

Ainsi débuta un nouvel épisode dans la vie de la Vilaine faisant partie de l'épopée "Amour, gloire et cruauté", une sorte de série savonneuse dont les principaux acteurs étaient aussi crédibles que ceux à qui l'on confiait les voix off...
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[Matin de la reconnaissance ducale]


Rhirhiana avait persisté dans sa blondeur saturée d'ambition personnelle et était reconnue duchesse, sans aucune majorité absolue il en va de soi. De la cohésion de cette équipe, cohésion tant clamée en campagne électorale, la gueuse ne retint qu'une chose : 2 colistiers de FORCE ne l'avaient pas soutenue. La seconde chose qu'elle extirpa également de son chignon encore embrumé en cette heure matinale était que la 1ère action de la gelinotte fut de retirer toutes les fonctions aux conseillers sans les réaffecter. Ainsi le conseil ducal se retrouvait avec... rien ! Aucun pouvoir exécutif permettant aux lèves tôt d'engager une action.

On s'était bien sur empressé de retirer les clés du tribunal à la jugelote au chignon mais celle ci s'en contre fichait puisqu'elle avait accompli son travail jusqu'à a dernière minute et n'avait aucune intention de se mettre à la solde de celle qu'elle cataloguait depuis cette nuit comme une traitresse tourangelle.

En place publique, l'on trouva ceci :

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[Toujours le jour de la reconnaissance ducale, journal de bord d'une conseillère mise au placard du Souffre-Folk-Ranch ducal.]


La Vilaine s'ennuyait presque au château ducal depuis qu'elle n'était plus jugelote. Elle avait tenté de passer la matinée comme celle des 2 jours précédents : à scruter les alentours pour voir si un piaf aussi peroxydée que son expéditrice n'allait pas se poser avec un billet à son attention. Avant hier cela aurait pu être avec "à la tête de liste HIPS" en entête, hier une brève missive à la jugelote de Touraine pour l'informer qu'elle ne serait pas renouvelée dans ses fonctions judiciaires, aujourd'hui... bah, rien ! Puis d'ailleurs pourquoi une gelinotte n'ayant absolument pas mené campagne auprès du peuple aurait elle pris la peine d'écrire à une conseillère ducale ? Ptêtre au nom de la cohésion d'équipe qu'elle prônait dans son programme électoral ? Faut pas rêver, l'on ne change guère une personne même à coups de teinture capillaire à moins de procéder à l'ablation de son cerveau pour installer dans une boite crânienne fort exigüe celui d'un autre. Malheureusement en 1458, le système de greffons même entre individus de même famille, n'était encore point découvert. Alors comment la famille Val de Loire pouvait elle être aussi avant-gardiste ? Nessty passa des heures à tenter de percer ce mystère. Elle avait bien une idée sur l'interchangeabilité des vêtements mais comment faisaient ils pour gommer cet horrible accent de blonde qui aurait fait hurler de rage n'importe quel Poquelin en apprenant qu'on le confondait avec un maître Pathelin ?

La réflexion d'une enchignonnée fut interrompue par le vol d'autres piafs bien plus à l'avantage de la Vilaine. Les soutiens demandés se bousculaient entre 2 fientes lâchées ça et là par lassitude envers une Hallucination Redondante et Pathétique gouvernant Loches depuis trop longtemps. Revigorée malgré une nuit sans sommeil, l'ancienne jugelote s'en retourna au château ducale admirer la petitesse victorieuse de certains. C'est à ce moment là qu'elle surprit la blondasse à peine reconnue par une minorité majeure ou une majorité minimaliste - au choix - se comporter déjà comme un instituteur inquisiteur et les petits moutons courant faire leurs devoirs avant qu'ils ne finissent au piquet comme le cancre de la classe, Nessty bien évidemment.

Un procureur se prenant pour un juge, un juge aux compétence de procureur. Aucun des deux n'ayant pris la peine de lire le foutumier en vigueur, l'ancienne jugelote avait grand mal à retenir un rire moqueur. De plus, chaque axe de réflexion proposé par elle étant rejeté avec une base argumentaire incompréhensible dont le summum mérita une réplique à intégrer dans l'anthologie d'une Vilaine très à l'écoute de ses interlocuteurs.

T'causes d'anti jeu l'Corbac ? ça veut dire quoi ? T'causes déjà l'trolly-lalaly-rhirhiana ou t'as ton bras manquant d'cassé qui t'empêche de t'gratter les hémorroïdes ? C'est ça ton jeu ?

La justice tourangelle venait de basculer dans l'ère de la débandade rythmée par le son d'une valse entre une morue ayant reçu une illumination divine en équeutant le navet lui servant de ciboule et une sardine engrossée par un ouvre boite. Le chef d'orchestre de tout cela étant une gelinotte ayant fixé en son dos un étrange rouage qu'il était nécessaire de réinitialiser environ toutes les 2 minutes à l'aide d'une clé triangulaire sous peine qu'elle hoquette de travers.
Précisions : les 2 minutes comprennent les silences imputables à l'action de remontage d'un mécanisme mystérieux. L'autonomie globale conférée à un tel automate en 1458 peut s'estimer à une 15aine de secondes, soit un record absolu quand on connait la taille des rouages, la matière cérébrale à mouvoir et surtout la blondeur de la prétendue duchesse. 15 seconde de prise de parole pour 2 minutes de réglage pour l'horloger était un prorata significatif de ce qui se tramait au conseil ducal et c'était également exponentiellement opposé à celui de la Vilaine qui tournait plutôt à 15 secondes de réflexion pour 2 minutes de sérénade fielleuse comme à chaque fois qu'elle s'investissait pour le devenir de la Touraine face à un incompétent.
Lors de ces 15 rares secondes cruciales donc, celles non imparties à une gueuse, les conseillers ducaux reçurent l'ordre de retourner tous à leur niche aussi appelée bureau. Hum... Aurait on oublié que plusieurs conseillers tels que Minlawa, Leinad et Nessty n'étaient point pourvus d'un tel lieu ? Visiblement oui. La Vilaine consigna dans le carnet qu'elle venait d'ouvrir pour y coucher les mémoires d'une gelinotte la Xième prise de parole en 36 heures et la Xième connerie proférée. le X étant compris entre 1 et 5. Raaaaaaaa, ces maudites 2 minutes de réglage prenaient des allures d'éternité en fait. Le laps de temps du réglage de la mécanique laissa largement le temps à Nessty de papoter avec sir le cureton Minlawa à qui elle répondit d'ailleurs ceci, dans le cadre d'une proposition de collaboration :

L'cureton, j'ai beau m'forcer mais obéir à une bougresse ayant commis un acte passible de Haute Trahison et d'autres faits répréhensibles judiciairement m'est impossible.

Les prérogatives de la gelinotte sont que les conseillers se rendent dans leur bureau pour y faire leur devoir, or elle a oublié que nous n'avons pas de bureau. Nous sommes donc dispensés de rendre copie et libres d'agir à notre convenance.

Toute fois, j'te préviens, je continue à oeuvrer pour le bien de la Touraine. Mon travail a toujours été dicté par mon coeur et par ma raison : faire régner la justice. J'te propose de te joindre à moi m'sir Mini d'là bas, en tant que serviteur du Stote notamment. Nous pourrions nous installer comme tous ici sous un arbre abritant moultes mésanges jusqu'à ce que chaque conseiller avec une charge puisse réellement prétendre endosser le titre de conseiller.

J'commence par la biographie de la personnalité la plus hautaine de ce mandat, tu te charges de vérifier de leur aptitude à être ici selon le concordat en vigueur ?


Au gré d'une ballade dans les couloirs, l'enchignonnée croisa un P3 plus proche d'un Pierrot'nocio dont l'appendice phallique sis au centre de son facies prenait une dimension érectile impressionnante permettant d'attester qu'il était en flagrant délire mensonger. Un ancien duc reniant ses propres écrits et décisions en train d'embobiner un escroc repenti, vlà qui amusa la Vilaine durant quelques minutes.

L'Corbac, alors t'as le choix : l'individu P te prend prend pour un con ou l'individu N prend l'individu P pour un con. L'un se joue de la crédulité d'un puceau à coup d'amnésies, l'autre s'en fiche totalement de voir un faciès de rapace balancer en haut d'une potence. Tous deux ayant pour objectif de t'exploiter...

Autre promenade de convenance, autre personnage bien membré par les titres mais point par l'honnêteté, le "Ch'm'en-branle" en chef. Ce dernier tenta de s'en prendre à la gueuse, sans succès comme chacune des puérilités auxquelles il s'était adonné. Dommage que l'impétueuse n'ait pas emporté avec elle une poignée de cloportes pour rappeler à cet animal strié rebaptisé "ptit poney en pyjama de bagnard" qu'elle n'avait pas failli être mise dans les geôles tourangelles sous son règne mais qu'elle y avait bel et bien séjourné. De là était née la passion de la Vilaine pour les porcelets de Saint Antoine. Comment TheBras avait il seulement pu oublier cela ? Une fine lame cherchant asile et faisant la promesse de se mettre au service de la Touraine qui se fait poutrer malgré un laissez-passer ducal, cela faisait mauvais genre. Ce n'était rien comparé aux menaces d'expulsion d'un doudounier un peu trop sorcier alors qu'elle était détentrice une seconde fois du saint des seings l'autorisant à séjourner en Touraine ? Hum... On exigeait avec la plus mauvaise foi de la gratitude vieille de plus de 9 mois alors qu'on oubliait la multitude de services rendus tant dans la défense de Vendôme que celle de Chinon très récemment, ou encore en tant que correctrice juridique de traités diplomatiques sur les 4 derniers mois. L'espèce des équidés striés était réellement étrange quand elle se prenait à son tour pour un cheval de course, rappelant tristement à la Vilaine ces chers baudets du Poitou. Mais plus rien ne l'étonnait avec ces 2 marionnettistes dépassés de toute part par les évènements qu'ils avaient engendrés. Ils avaient même tenté d'atteindre le chignon par le biais de son adorateur. Mal leur en prit car en dehors de l'explosion aux yeux de tous de leur mauvaise foi rien de constructif n'en sortit pour asservir cette grande Vilaine.


Au retour d'une journée à avoir accompli son destin de Vilaine et d'élue du peuple au niveau ducal, Nessty avait pressé le pas pour rejoindre son fiancé en sa bibliothèque. Elle vit sur son chemin le ptit potron rouge en train de se lancer dans une campagne de recrutement des plus actives. Elle se hâta de la rejoindre et pinça la joue de la mioche en riant.

Pas si fort ma belle sinon je n'vais plus savoir quoi faire de toutes ces propositions...

Elle lui fit un clin d'oeil.

J't'offre une chopine si tu racontes dans tout le duché que l'Prince totalement à l'Ouest est une femmelette incarnée en crapaud et que Rhirhiana est la réincarnation de deux xénopes aux prétentions véreuses voulant maintenir leur famille de Pipidae dans la mare ducale.
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La sale gosse, la chieuse comme on aimait l'appeler, trainait toujours là où il fallait pas, elle avait entendu falco parler de tonneau , elle crachait pas sur un verre de vinasse en douce la d'moiselle. Mais là les mule se chargeait de ces fameux tonneaux, et elle aurait bien aimé les suivre. Sa caboche travaillait, dégoter une mule dans le coin allait pas être une facilité, mais elle y arriverais, p'tete même que celle qui l'avait menée jusqu'ici était encore là où elle l'avait laissée, en train pioncé dans le fond d'un pré un peu éloigné.

Sa salle manie d'écouter aux portes, parait que le proc partait en tourné, puisqu'elle pouvait plus embêter le curé, c'est de lui qu'elle allait s'occuper.
Elle traînât ici et là pour savoir là où il allait aller.

Elle prépara un balluchon, de quoi ce nourrir quelques jours, et s'apprêtait à partir quand soudain elle se dit

Han, pas possible, j'pas fini ma pêche à la ligne aujourd'hui, faut vite que je sache où il va et quand, je finirais bien par le rattraper...

Elle se dirigeat dans le seul endroit où tout ce savait : les tavernes...
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[De la taquine du goujon à la dandine d'un mouflon]


La gueuse s'adonnait ce jour là à son occupation favorite depuis qu'elle était à Chinon : la taquine du goujon. Au bord de ces eaux aux bords desquelles était née une idylle inavouable et longtemps refoulée entre elle et un Vénérable Vieux Con, elle retrouvait le plaisir de sa condition de Vilaine : ferrer un poisson ou deux, le saisir entre ses mains malgré des écailles brillantes recouvrant une chair gluante, se délecter d'un sadisme qu'on ne pouvait reprocher à aucun carnassier qui consistait à resserrer l'étreinte meurtrière jusqu'à ce que la proie cesse de se débattre puis lui trancher la tête sans pitié pour la renvoyer en pâture aux asticots ou aux fritures peuplant les basses eaux. Au lieu de pécher au conseil ducal, la Vilaine pêcher dans une barque fluviale.

Un canari déguisé en vil rapace vint subtiliser la tête de poisson que Nessty venait de rendre à la nature. De troc en toc, la Vilaine laissa sa pitance au piaf en échange du message qu'il portait. Ô surprise ! Un mot d'amour de son escroc préféré avec une invitation à la bottecule. Connaissant le Corbac, la Vilaine ne s'empressa pas de répondre. Après tout, le maraud avait oublié l'essentiel dans sa proposition de 5 à 7, comme si l'enchignonnée était perpétuellement à sa disposition : le jour de leur léchage de morveau acerbe.

Rentrée tardive, belle pêche et au détour d'un chemin la gueuse zyeuta vers la lice.

Elle soupira.

Serait ce encore un coup de bluf du Cartel ?

Nessty se fit un devoir de répondre à la missive du manchot.

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Chinon : sale gosse et tête de mule

Elle avait traversé champs après champs à la recherche d'un mulet, mais rien a faire, impossible de trouver, puis elle demanda, ici et là, jusqu'au moment où au loin, dans un pré, la bête, immobile, regardait les oiseaux voler.

Elle ouvrit doucement la barrière, regardait les alentours, avançait lentement et s'approcha du mulet, ou p'tête une mule, elle avait pas regarder en dessous pour voir ce que c'était.

Elle passa la corde autour de son cou, et commença a tirer.

Allez viens !

Elle tirait de toute ses forces mais rien à faire, la bestiole ne voulait rien savoir.

La gamine rageait se demandant comment elle pourrait faire avancer cette tête de mule.
Soudain lui vint une idée, dans son sac trainait des navets, pas n'importe quel navet, elle en tendit un à la bestiole et celle ci fini par avancer pour l'attraper.

Ah ! tu aimes les navet de Falco ! bah je vais t'en donner moi ! tu va voir, de toute façon moi je les digère pas !

Elle prit le bâton trouvé ce matin, accrochât une cordelette et le navet au bout. Elle grimpa ensuite sur l'engin, lui mis le navet sous le nez et le tour était joué, elle avançait.

Nous allons à Tours bourrique, en avant !
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Tours : repérée malgré elle

La voilà arrivée, enfin, et non sans mal à cause de c'te fichu bourrique.
Au loin petit groupe repéré, cultivateur de navet et sa belle et... elle réfléchit, il lui avait parlé d'une duduche à récupérer, c'est p'tete bien celle dont il lui avait parlé.

Elle se rapproche, et se sent soudain repérée, c'est qu'il à l'oeil vif le bougre, à croire que les navets lui donne une vue perçante.

Petit sourire en coin, elle s'avance, et rejoint le groupe.

Elle les salut, sourire narquois et d'un air innocent elle dit

Tiens en ballade dans le coin Monsieur le Pro...ducteur de navets?

Mais soudain voilà qu'il lui dit :

Hola! Gare ton baudet jolie pucelle, place à la Duchesse de Touraine!

Elle regarde Falco et lui lance un regard noir !

D'abord tu va m'causer meilleur le producteur de navet frelaté, et la grande becasse là, je lui doit rien, elle fera la queue comme tout le monde, manquerais plus que je lui fasse des courbettes aussi

Et elle posa son mulet là sans l'intention de le bouger
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Prend ceci petiote..Et cette bourse.

Elle arracha nerveusement la paperasse des mains du proc, et mis rapidement la bourse dans sa poche, elle le relu plusieurs fois, afin de bien comprendre ce qu'il y avait d'écrit. Elle voudrait pas faire de bourde lorsqu'elle se rendra à l'endroit désigné par le frolateur de navets. Les soeurs lui avait appris à lire, mais elles avaient un langage très limité.

Ce Foutumier est un tel fatras contradictoire qu'être Procureur est charge aussi sûre qu'une bombarde fendue.

Va en taverne nommée "De la Cigue sortons les capsules" et informe que la Procure aprés études juge recevable une possible plainte du Maire de Tours.
Hum...
J'oubliais..Par les pouvoirs qui me sont conférés et obligent tout habitant de Touraine à être garant et servants de nos droits je te fais agent de la Procure pour l'affaire concernant cette Taverne.

Comprend tu bien?

Oui ! enfin je crois que j'ai compris, je dois aller dans la taverne sus nommée, et expliquer qu'elles n'ont rien à foutre là ! sauf si elles deviennent citoyennes Tourangelles !

Et que si je mène mission à bien, tu t'excusera pour moi auprès de la grande Duduche !

Elle lui assignat un sourire narquois voulant en dire long !
Elle lui tourna le dos et fila en direction de la taverne où elle devait remettre se papier en sautillant de fierté et chantonnant !

Je suis agent de la procureuuu ! je suis agent de la procureuuu !
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Perdue dans c'te grande ville

Elle avait tournée et viré dans la ville à la recherche du troquet, et rue après rue, la voilà totalement perdue.

Mais c'est où? ce dit elle

Elle commençait à ce demandé si c'était pas un coup du proc'ducteur de navet pour ce débarrasser d'elle.

Son papier toujours en main, elle avançait pas très rassurée, la nuit commençait déjà à tomber.
Elle se pressa de plus en plus, les bruit de la nuit commençait à l'éffrayer, soudain elle retrouva l'endroit où ils avaient laissait leurs mulets, mais là plus rien, plus le proc, plus de Duduche et plus la belle apo, elle sourit à cette pensée car si elle pense cela c'est pour pas la vexer, la gamine n'est pas une peste pour rien.

Voilà ils m'ont laissé là toute seule, mais je vais me débrouiller, je vais bien arriver à les rattraper, je vais y réfléchir, de toute façon je suis plus à 1 heure près

Et puis non si j'en profitais pour me charger des demoiselles dont le proc m'a demandé de m'occuper

Elle se dirigeât vers l'endroit incriminé

La gamine hésita un instant avant d'entrer, puis elle pris son courage en se chantonnant dans la tête "tu es agent de la procure, tu es agent de la procure"

Elle poussa la porte, gonflant son torse peu dévellopé pour faire plus vieille et dit :

Bonjour !
Je suis Diabeline "assistante du procureur" , ca faisait mieux qu'agent de la procure et je cherche le propriétaire des lieux j'ai un document à lui remettre ! et quelques mots à lui signifier.

Elle regarda les personnes présentes, n'ayant pas l'air vraiment dans un état de sobriété idéal et attendit que le dit propriétaire ce manifeste en se mordillant nerveusement la lèvre inférieure.
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KABOUM!

Aprés avoir toqué à la porte, gratté à la fenêtre, toussé fortement, fait hénnir son cheval..Falco ouvre le battant d'un solide coup de botte ferrée.

Il entre en un Poste de Police fort vide qui sent la même odeur que son annexe à la Prévôté de Tours.
Il examine les quelques dossiers, les remettant en place avec douceur.
Par la porte ouverte l'air et le soleil envahissent la piéce.

Son bras droit au moignon enveloppé de lanières de cuir pousse les sceaux, les parchemins vierges pour crée un espace libre.
Sa trop haute carcasse se tasse sur le siége et il se met à écrire ses pattes de mouches habituelles.

Au fil de sa tournée en Touraine des postes de Police il a constaté une faiblesse certaine.
Seul Chinon posséde un Guet actif.
La moitié des Postes sont tenus par le même officier depuis des mois. Seuls, sans aides ou possibles successeurs.
L'autre moitié est quasi abandonnée.
La calme période estivale, puis le manque de Procureur ont amoindris les méfaits de la situation.
Mais en ces temps troublés , il faut une présence qui écoute les victimes et en impose à tous.
Un Guet actif dissuade admirablement.
Un Guet actif permet de résoudre à l'amiable la plupart des différents.
Un Guet actif monte des plaintes à la Procure solides et étayées.

Alors il écrit avant de poursuivre sa brêve visite de la Cité.
Au retour il fera un rapport détaillé à Othilie et ils discuteront des meilleures façons de renforcer la Prévôté.

Il trouve un vieux Fer à pouces comme presse papier.
Son regard est indéchiffrable en quittant les lieux.
Tout comme celui qu'il jete vers le coteau qui surplombe la ville, où une ruine disparait presque totalement sous les arbres.

Sa Promise doit s'amuser en Taverne, lui aimerait saluer Solange.
Car encore une fois la nuit résonnera du pas de leurs chevaux.
Il offrirait bien une chope à la Duchesse aussi.
Car hormis des rumeurs il ne connait rien d'elle.

A Tours il a délibérement livrée à elle même la jeune Diabeline.
Agent de la Procure demande de l'autonomie et l'esprit d'initiative.
Comme elle est trop jeune pour s'être fait la main sur les chemins, entamer cette affaire de Taverne illegale est une bonne initiation.

[De Ciguë sortons les capsules...]

Gueule de bois, ce soir elle serait sobre. Trop candide pour se premettre d'autres excès elle avait décreté qu'à défaut de consulter un prête elle pratiquerait l'abstinance. Mais juste ce soir, faut pas déconner non plus.

On patauge dans les rues de la capitale, on y ouvre un squatte pour échapper aux glandous, qui patauge aussi, mais avec beaucoup moins de classe, faut bien l'avouer. Squatte qui marchait franchement pas d'enfer, la bière c'était cher et la trop jeune payait toutes les tournées. Calculez, ça vous fera pas de mal, puis c'est pas bien compliqué. Bénéfice? - Zéro.
Mais cet endroit, aussi simplet qu'il se révelait un peu plus chaque jour, était le seul lieu suceptible de les protéger de cet horrible invasion. Dur de survivre encerclé par une race si vicelarde, si gueuse, si sale et pleins d'autres adjectifs très pas beau tout moche. Forcement elle en rajoutait, c'était pas son hygiène qui était au beau fixe en ce moment. Quand on est trop occupé à essayer divers Ciguës, forcement l'hygiène on s'en balance.

C'était quoi se bordel? Elle leva les yeux sur une gosse. Enfin une gosse c'était beaucoup dire, elle avait à peu près son âge mais depuis son départ précipité du domicile familial elle s'était entrainée avec volonté pour paraitre plus vieille. La môme qu'elle était n'avait tout de même aucuns auttributs en sa faveur, faut dire que ça aidait pas, la gosse en face d'elle n'était pas bien gâtée non plus, pas pour autant qu'elle vît en elle une allier.

«Un document à me remettre?»

La blonde sourit, profondement narquoise, et tendit la main pour se faire servir. Tout de même, elle évitait à "l'assistante" la corvée de lire le papier, c'était grandiose puisqu'elle prenait tout être vivant pour un sous fifre, à part de rare exception, très rare. Mais de toute façon, elle était sûre qu'elle savait pas lire la mioche.

A l'eau les bonnes manières? Ca servait à quoi d'ailleurs, les bonnes manières avec un gueux. Apparemment la mistinguette n'était pas partit pour lui filer ce foutu document.

«Assistante du procureur? C'est pas très reluisant comme titre... J'ai pas encore commis de crime pourtant.»

Et le comble c'est que la tartine avait raison, un cassier judiciaire vierge, aussi blanche que la neige et pure comme un nouveau né elle n'avait encore rien à se reprocher. Peut-être une nouvelle connerie de la part de sa cousine? Elle le prendrait mal, elle qui voulait plutôt y participer. On s'enfuit pas de chez papa-maman pour faire nonne. Elle réprima un rire. Il fallait dire que sur son trône de proprietaire, sans l'autre blonde pour l'eclipser par son caractère, elle paraissait tout de suite plus imposante, et se la pétait forcement d'avantage. Il fallait l'avouer, dans son extrème candeur, la sotte était un peu faible.

«Bon, tu vas m'le filer s'truc?»
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Je narre. «Elle parle.» Et généralement elle vous emmerde.

[En-capsulée par une odeur inhabituelle]

Une odeur inhabituelle, pour Diabeline en tout cas, régnait dans l'endroit, la jeune fille face à elle paraissait surprise de l'annonce de la gamine.

«Assistante du procureur? C'est pas très reluisant comme titre... J'ai pas encore commis de crime pourtant.»

«Bon, tu vas m'le filer s'truc?»

La gamine pris ça comme une agression et dans un élan de nervosité répondit :

Tu crois qu'te's reluisante toi? y'a pas de ruisseau dans le coin pour aller faire trempette , parce que là tu va faire fuir même les mouches !

Ca y'est elle était énervée, et le proc qui l'envoie dans des endroits plus que bizarre, elle était certaine que c'était pour ce débarrasser d'une corvée qu'il l'avait envoyée là. Elle inspira un bon coup et dit

Bon revenons à nos moutons



Je suis en charge par le Procureur de vous annoncer qu'aprés études, il juge recevable une possible plainte du Maire de Tours.

Elle ignorât la main tendue de la jeune femme et lu le document .

La gamine ne savait pas pourquoi, mais sentait que ça n'allait pas en rester là,la jeune femme face à elle ne lui inspirait pas confiance, déjà l'agressivité des ces premiers mots. Elle avançât d'un pas, et fixa la jeune femme droit dans les yeux. Enfin elle tendit le dit papier.

Tenez !
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Elle savait d'avance que c'était pas gagné, et certaine que ce fichu Proc 'ducteur de navet voulait la tester, il fallait qu'elle arrive a mener cette mission à bien, elle avait pas le caractère de sa mère la gamine mais ça commençait à changer, p'tete même qu'elle deviendrait pire, pour le moment ce n'était pas le cas.
Toutes les présences ici bas l'intimidait mais elle savait qu'il fallait qu'elle se montre forte et déterminée pour mener cette mission à bien.

Elle ignorat les allusions sur le fait qu'elle sache ou non lire, mais elle sentait son estomac ce nouer, la pression l'envahissait, comment réagir, tenter d'être calme pour leur expliquer, où jouer la dure et finalement voir son interlocutrice ce borner. Elle envisageait la première solution quand soudain

«Voilà ce que j'en fais de ton document de la part du procureur.»

Et là Diabeline sentie son sang ne faire qu'un tour, tout bouillonnait là dedans et d'entendre ensuite

«Allez! Sans rancune! Tu veux une pinte pour te remettre les idées en place peut-être? Ah nan! Je sais! Du Clairet, tu veux du Clairet. Remarque à ton âge...»

J'en veux pas de ton breuvage à cochon, tu peux te le garder mais sache que tu n'a pas vraiment le choix, soit tu prend citoyenneté ici, en sachant que le procureur fermera les yeux sur certaines obligations, que celui et moi même pouvont être magnanime. Et là, et seulement à ce moment là peut être je prendrais une pinte avec toi !

La gamine se surprenait de son calme,malgré le stress qui l'envahissait. Elle voulait régler cette situation à l'amiable, et éviter à la jeune femme de se retrouver en procès et la voir peut être même quitter le territoire. Surtout qu'après un bref tour de salle ici on avait pas l'air de s'ennuyer, et que si ça s'arrangeait p'tet bien qu'elle reviendrait goûter les breuvages proposés, elle qui n'a le droit que de boire du lait, elle n'informerait certainement pas son entourage de ce qu'elle envisageait. Très vite elle chassa tout ceci de son esprit et revint sur la conversation.

C'est juste pour vous éviter quelques ennuis cette proposition, c'est juste un geste simple que de devenir citoyenne tourangelle, ça voudra pas dire que vous l'êtes dans votre tête ça c'est certain. Mais cela vous évitera quelques ennuis et moi une tonne de paperasse inutile, le Proc c'est pas un tendre, et si vous refusez, il va m'enfermer aux archives à classer des tonnes papiers !

Elle était très ironique cette fois et retrouvait son calme et son sourire .

Voilà! vous comprenez ?
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Minlawa s’ennuyait quelque peu au Conseil, même beaucoup ! Plus personne ne parlait, bon il n’avait pas non plus l’habitude de le faire, mais au moins il écoutait. Ces jours-ci, il n’y avait plus rien à écouter, pourtant des décisions avaient visiblement été prise. Comment cela était-il possible ? Surement un travail effectuer dans des lieux secrets…

Il décida donc de prendre sa plus belle plume pour écrire une lettre a la Vilaine, qu’il ne voyait pas depuis un bon moment. Pourquoi ne venait-elle plus discuter dans les couloirs du château, ? C’était peut-être la seule personne intéressante.

Il donna la missive a un de ses pages en lui disant d’aller le plus vite possible, il voulait avoir une réponse au plus vite.
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[Correspondance très très privée d'une conseillère très très Vilaine]


Que faisait Nessty pour assouvir ses crocs de gueuse impétueuse et hargneuse quand on s'en prenait à ce qu'elle aimait le plus c'est à dire à son Vénérable Vieux Con, à son chignon ou à la Touraine ? Et bien elle aiguisait sa plume et sa lame. Pour sa langue, il n'était point la peine d'en faire de même car elle était inusable celle là ! Alors qu'elle s'apprêtait à aller voir si les canards du port de Chinon étaient perturbés par un quelconque tangage de bateaux immobilisés depuis des jours maintenant, un page tout essoufflé vint lui porter un pli portant un étrange scel confidentiel.

Le mioche n'avait guère l'intention de décoller à en juger la posture qu'il prit. L'enchignonnée lui fit servir un verre de lait et s'attela à sa réponse. Un excellent exutoire pour faire le point sur ce qui se tramait depuis peu au conseil ducal, d'autant plus qu'elle s'adressait là à un autre conseiller élu par le peuple et reconnue par le Stote lui même, sir le cureton Mini-de-là-bas en personne !

La Vilaine confia son pli à son messager, Kram du Kon car le page avait passé tout le temps de la rédaction de cette longue missive à se curer le nez et elle n'avait aucune intention de le voir coller sa morve sur son parchemin. Pouark ! De plus, le gros rouquin, fel et féal Vilain de toujours, avait d'autres courriers à mener aux 4 coins de la Touraine et pas des moindres...

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La jolie Barbie, qui régnait sur se lieu qui excellait par sa tranquillité, n'y voyez aucune ironie, donnait à la môme deux ans de moins que sa personne. Et encore! c'était que la blonde qui siegait avec fierté sur son siège, était dans un phase de méchanceté que traverse toute personne de son âge, heureusement que cette phase n'avait pas atteint son joli visage, seul gage d'un possible rattrapage de sa platitude, et de sa maigreur.

«Voilà! vous comprenez ?»

«Je comprends que tu parles beaucoup oui.»

Elle avait longuement hésité, toute la durée du discours enfaite, entre cette réplique et le "hein?" traditionel, mais changer les bonnes vieilles habitudes ne faisait pas de mal, elle trouvait même que cette phrase créer l'illusion d'une possible matière grise. Elle avait tout à gagner au change.

La donzelle dégagea son regard de la gamine, levant les yeux au ciel, ou plutôt au plafond avant d'être attirée par une énorme masse se tenant à ses côtés. Je vous épargne la vanne d'un cap et autre, on commence à la connaître, mais je vous assure que ça valait le coup d'oeil, en espérant qu'il rentre dedans.
Exactement le genre d'individu qui n'était d'habitude pas admit ici, 'Ne avait trouvé des nains pour remedier à cela, mais il fallait siffler et ça, le bras-cassé qu'elle était ne savait pas comment faire.

«Ô! Regardez! Là! Un poney hexapodes!»

Sûre qu'il savait même pas ce que cela voulait dire, mais une mimique des plus cruchonne et étonnée ponctuer d'un vif geste de la main pointant dans la direction de la fenêtre suffit à le convaincre que oui, un poney hexapodes était en ces lieux. La masse pivota sans plus attendre dans la direction observée avec des yeux arrondis comme jamais qui appartenait à notre belle blonde.

«Par Aristote...Qu'il est con...»

Sans plus attendre elle prit la chope laissée à l'abandon de la masse. Elle était la propriétaire de cette "taverne", et alors? Ca faisait tout de même de vaste économie!

«Tiens, bois ça, et sors aussi vite que tu es entrée.»

Elle soupira, dans un air de capitulation. Mais fallait pas s'y faire, elle mentait comme elle respirait, un truc de peste
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Je narre. «Elle parle.» Et généralement elle vous emmerde.

Chinon - Procure et Croix

Voici mon rapport pour Ano , Maire de Chinon et ptite coquine..
Tu lui porteras en même temps que cette missive pour Nessty.

Une pluie droite a rincée la ville une partie de la nuit, diluant les odeurs de poisson dans celles du marché et du crottin produit par les armées.

Une lourde troupe entourant le Cardinal Camerlingue est entrée au petit jours. Cela lui fait bizarre de défendre une cité sous Concordat ...Et encore plus de ne pas défaire cette escouade de croisés afin d'ajouter une robe de Cardinal à sa collection.

Il dicte au valet qui rapporter à voix haute.


Le vieux Vicomte Hijikata aura été contraint de faire les cents pas sur la muraille.
Point de jupons légers à portée de ses gantelets.
Lance de Hijikata, Huberte, H1h1, Tsetsethefly .

Ses accompagnatrices étant toute à des degrés allant de l'impossible à l'impensable troussables entre deux créneaux.
De plus le Cardinal Camerlingue Clodewek est de retour d'Anjou avec un fort parti de porteur de Croix, ce qui ne peut qu'inciter la noblesse à se tenir sagement à une piété de façade pour le moins.

Nulle armée du Ponant ou de Bretaigne à leur trousse.

Mes respects...Etc..



Dans un rouleau de cuir il confie une réponse pour la Vilaine.
Titre qu'il estime surfait, la dame faisant plus dans l'aigrie ces temps ci.

Qu'elle joue donc à se frotter aux lois, grand bien lui fasse..Mais la justice n'est pas du parfum. Se rouler dans un Droit royal ne lave ni n'apporte de vertus.

[De la disparition de conseillers élus actifs à l'émergence de non élus vindicatifs]


Hum... des démissions au conseil ducal et malheureusement pas celle que la dudununuche attend...

Nessty ouvrait les missives avec un air inquiet. La première concernait Minlawa.

Elle connaissait fort bien le démissionnaire pour avoir été avec lui depuis bientôt 5 mois au château. Dire qu'elle l'aimait était beaucoup mais, en tout cas, elle avait appris à le connaitre et le respectait pour ce qu'il était autant que pour son implication dans les affaires du duché. Apprendre sa démission, fut une grande surprise. Quoi que. Il était évident que le cureton n'avait point démissionné en raison de l'attitude que l'on pouvait reprocher à une gueuse que trop impétueuse quand on la fourre dans un paniers à crabes et à mollusques. Il avait été abusé à plusieurs reprises par ceux en qui il avait voulu croire. Etait ce cela ? La Vilaine l'avait mis en garde pourtant. Notamment lorsque le Monfort fut nommé ambassadeur auprès du Ponant, famille bretonne et poitevine oblige. Etrange manière de se couvrir sachant que la diplomatie avec le Ponant était au point mort depuis des mois grâce au Chambellan Zebra : nommer une tête de turc en cas d'échec et l'acculer des maux des mois passés dès le second jour de sa nomination. Ou était ce cette fameuse mise en garde bretonne qui avait poussé la dudununuche et ses comparses à commettre l'imparable une nouvelle fois en accusant un conseiller de plus de Haute-Trahison ? C'était la mode en ce moment au conseil d'accuser sans preuve les conseillers hors du contrôle des Val de Loire de cela.

"Futur, Organisation, Respect, Camaraderie, Expérience", tel était le nom de la liste électorale à laquelle appartenait Minlawa, liste menée par la blondasse ayant réclamée haut et fort qu'elle seule, en tant que tête de liste, pouvait être élue. Aujourd'hui, de Futur, la Touraine n'en avait point. En guise d'organisation, c'était la débâcle la plus totale au château, rien qu'en considérant l'inactivité générale des membres de cette liste, la menace d'expulsion de Nessty et la démission d'un pilier actif comme le Mini-de-là-bas. Le Respect ? Il s'agit surement là d'une chose inconnue pour certains sinon ils n'oeuvreraient point dans l'ombre, laissant même les feudataires et les conseillers élus sans réponse. Pour la Camaraderie, elle avait ses limites familiales celles là sans quoi le conseil ducal serait empli de rires et de faits constructifs depuis 15 jours. Mais non, rien. Entre silence et croassements d'un Corbac à côté de la plaque, on s'efforçait à ne point tenir compte des avis des élus et ceux qui le donnaient, on les viraient. Restait l'Expérience... Là encore une notion mal définie quand l'on propulse une greluche n'ayant jamais occupé une seule fonction ducale. Cela signifiait peut être que les parasites nobiliaires non élus auraient encore et toujours leur mot à dire et les autres non ?

Bonne chose dans cette affaire, elle allait pouvoir continuer à secouer la Hobbit dans son trou pour lui décrocher peut être un jour le secret ducal lié au nombre de défections produits par le cheptel ducal. Le véritable cheptel, à poil et à plume, et en rien celui mené par la blondasse dont le nombre de défections était quantifiable sans soucis par la Vilaine.

La seconde missive atterra l'ancienne jugelote.

Son successeur rendait lui aussi le torchon après avoir disparu de la circulation depuis plusieurs jours, laissant mourir 2 prévenus accusés par l'Inquisition. Là encore des questions naissaient sous le chignon. Le brave archiviste allait-il rester dans ses fonctions ? Avait il cédé à la pression de ce prévôt farfelu voulant révolutionner la justice tourangelle ? Nessty connaissait Estelan pour sa rigueur, son esprit cartésien et sa vision juste des lois royales comme tourangelles. Elle avait apprécié travailler avec lui pendant 4 mois et n'avait pas manqué de le soutenir pour l'ouverture de la Cour de Justice au public. Avait il cédé à l'ambiance laxiste qui régnait au château alors qu'il était du genre dynamique ? La duchesse le soutenait encore il y a quelques heures et annonçait son retour imminent, lors d'une prise de parole obligée tant les conseillers commençaient sérieusement à grincer des dents après elle. Et dans la soirée elle faisait une nouvelle publication contradictoire... Que comprendre quand une régnante fustige elle même ses administrés ?

Au final, la liste désignée comme "L'Espoir d'une Grande Ouverture" se concluait par la déception d'une grande fermeture. Puis qui était ce Marti 15ème du nom ? Encore un parfait inconnu. Même si Nessty était maintenant en Touraine depuis 10 mois, elle ne l'avait jamais vu et encore moins entendu parler de lui et des 14 autres portant le même nom.


L'autre soucis du jour pour la gueuse était une émergence énervant de non élus. A l'un d'eux, ayant insulté le fin stratège breton que la Vilaine estimait, elle répondit en fronçant les sourcils :

Vous traitez qui de chien ? Nilas ?

J'me permets de vous rappeler l'Bourrin que vous n'êtes point un élu en ces lieux pour vous exprimer ici ! Vos envies de castagnes comme un corniaud des rues en rut au mépris de la diplomatie et du peuple de Touraine, vous vous les gardez pour vous.

Le père Minlawa, breton de naissance, n'est plus en nos murs et ce n'est point une raison pour insulter un breton, ne serait que par respect pour le cardinal de Touraine qui est lui même breton. La différence entre nos ennemis potentiels et la gouvernance tourangelle, c'est que les uns communiquent et que les autres se murent dans le silence face à tout le royaume. Alors que des troufions comme vous, cherchiez milles excuses pour monter au front contre n'importe qui même une nation 10 fois plus grande et puissante que la Touraine, on s'en contrefiche un peu. Pas d'guerre sans déclaration, pas déclaration donc pas d'guerre pour la Touraine.

Allez en lice avec Falco pour vous défouler...

Nessty regarda si la dudununuche avait mis un collier en guise de reconnaissance ducale à ce corniaud. Rien. Burin avait été maintenu au conseil sans aucune déclaration officielle ou officieuse. Cela ne fera qu'un toutou de plus en ce château pour tenir compagnie à l'incompétente. La Vilaine bouillonnait intérieurement car le texte du breton était limpide. Il y avait même une amorce pacifique quand on connaissait un peu le bougre. Toujours aussi taquin le Nilas. Il avait du comprendre la psychologie tourangelle et la faiblesse de la duchesse. L'enchignonnée s'installa pour écouter le reste de la scène, connaissant déjà les aboutissements de cette affaire tant les ficelles de la marionnette ducale frémissaient déjà dans l'ombre.

Puis que dire de la réaction de P3 alors que la gueuse avait remis en place le Bourrin dans un autre débat ? Le Piètre Pivert à 3 Pattes avait en effet osé demander à l'ancienne jugelote où était l'article interdisant aux non élus, comme lui d'ailleurs, de siéger au conseil ducal. Elle lui avait tout simplement cité l'article 1.5.1. Quant au bon vouloir ducal que l'on citait systématiquement dès qu'on ne savait plus quoi faire, il avait bon dos en ce moment celui là. Puis quand on était acculé par la réalité, on en appelait au bon sens. La Vilaine conclut la formidable démonstration de mauvaise foi de P3 par :

P3, même ta naissance est une offense aux lois tourangelles. ça aussi c'est du bon sens...

Peut être qu'un jour la Vilaine leur rappellera comment le bon vouloir a été éradiqué par Senctus dans son foutumier pour être remplacé par un pouvoir exécutif exhaustif. Peut être le fera-t-elle en d'autres lieux où le bon sens régnait réellement quand les autocrates devront expier leurs erreurs. L'enchignonnée avait déjà rajouté le Héraut dans sa liste d'indésirables puisque le P3 outrepassait réellement ses droits de conseil en se faisant la voix et la main de sa soeur. Jusqu'à là, elle avait toléré les us de Touraine et la discrétion d'un Llyr, mais cela ne saurait perdurer avec un tel couillu.
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[Allégorie des tentatives de muselage ou "Allez gorilles" des tantes hatives de muse lâche ?]


Une gueuse s'en revenait du conseil ducal avec un mal de ventre incroyable. Elle avait passé sa journée à se tordre de rire. La première raison était parce que la dudununuche avait fait preuve d'une sottise répétitive incroyable comme à son habitude. La seconde était que la Vilaine avait ferré le Zèbre, oui bien lui et non les sabots trop petits dans lesquels il était engoncé l'animal.


A sa question pour savoir pourquoi l'annonce de la Prairie n'avait point été affichée en place publique, l'on répondit à Nessty par une série de propos sorcier - et oui encore - de mépris, de fausses accusations. Pauvre gueuse, voici qu'on lui collait sur le dos des mots qui n'était en rien les siens. Elle n'y comprenait rien et le faisait allégrement savoir. Un peu comme cette histoire de "MP" à son fiancé. Elle était persuadée que Rhirhiana avait fait parvenir un filtre amoureux au Vénérable Vieux Con pour l'éloigner d'elle : une Magic Potion quoi... En tout cas ce jour, la blondasse dont la réputation de confectionneuse de tartes aux fraises avait maintenant dépassée les frontières tourangelles s'était mise en tête que la Vilaine l'avait insulté la veille. Comment pouvait elle prétendre que Nessty avait dit au pouilleux croisé que l'annonce était faite par l'Etat Major ? Comment pouvait elle proférer de telles choses sans avoir été sur place ? D'où sortait elle textuellement les mots de Nessty, voir même l'information qu'elle coinçait les clous destinés au placardage dans son chignon ? Elle avait beau demander où la duchesse avait lu cela, car oui elle l'avait lu ! Aucune réponse de tomba, fort malheureusement, et une fois de plus une question à la duchesse resterait sans réponse.

La gueuse était toujours effarée par la redondance de sorcellerie émanent d'une gouvernance sans que qui que ce soit ne bronche. Elle avait beau pointer son indexe sur sa tempe et frapper avec à plusieurs reprises celle ci en guise d'un signe représentant la folie de la dudununuche, rien n'y faisait ! Au contraire, elle persistait, la blondasse couronnée ! Elle rappela à l'enchignonnée qu'elle n'était pas Porte Parole officielle et avait refusé un poste opérationnel. Humpf... rappel était un bien grand mot : aucune annonce n'avait encore été faite en 15 jours pour officialiser les postes des élus et aucun poste n'avait été proposé à l'ancienne jugelote, mais bon... Nessty répondit avec le même raisonnement puéril que la duduche n'étant point Porte Parole elle même, elle n'avait donc pas à étaler ses torchons elle même sur les murs de Tours et d'ailleurs... Très puéril en effet mais cela semblait être l'unique manière de faire comprendre à une gelinotte qu'elle divaguait. Du moins c'était ce que pouvait espérer une Nessty telle que tous la connaissent. Alors quand celle à la cervelle de piaf accusa la conseillère tant détestée d'avoir subtilisé un document pour le rendre publique et ainsi mettre le duché en danger, ce fut le pompon au sommet du chignon. Déjà que ce dernier était en ébullition pour tenter de comprendre le sens de certains mots tant l'accent lochois prédominait...

La confidentialité du conseil ? Mouahahahahaha ! avec des tels cachetons dorés de la royauté ? Vous vous foutez de ma gueule ma ptite dame... A moins que vous ne soyez une traitresse à la royauté vous même en ayant soustrait le document à la Prairie !

Le foutumier était clair sur la divulgation d'informations ducales. Nessty connaissait cet article par coeur puisqu'elle était en train de travailler sur le sujet afin de mettre aux arrêts les non élus qui bavassaient un peu de trop en taverne comme en caserne, si ce n'était pas avec des mésanges. Mais dans l'hypothèse où la dudununuche considérait réellement ce document ultra-secret, c'est qu'elle avait elle même la conscience chargée. Rendez vous compte qu'un vol, à la Royauté, d'un plis hautement confidentiel, cela ne méritait pas moins la peine de mort ça ! La Vilaine ignorait qu'elle s'était rendue coupable de complicité. La malheureuse... Elle n'avait pensé qu'à une chose, enfin deux à vrai dire : la couleur et la collection des sceaux donnant le caractère officiel au parchemin, ainsi que l'information d'un peuple tenu à l'écart de la politique et du vent belliqueux soufflant sur la Touraine. Or l'hypothèse ducale étant bancale et Nessty n'ayant rien du tout divulgué qui n'était pas divulguable ou déjà divulgué ailleurs, elle n'allait pas en faire un caca nerveux pour évincer une question à 2 deniers comme la Rhirhiana le faisait si maladroitement.

Pfiiiiiiiou ! Qu'est ce qu'elle ne va pas inventer pour me mettre à la porte celle là ! souffla-t-elle sous son chignon en explosant de rire.


Tentant de calmer son fou rire en d'autres lieux, la gueuse tomba sur une missive du Zèbre. Une missive adressée dans son intitulé à son fiancé et à elle qu'elle ne manqua donc pas de lire. C'était une demande d'internement faite à son nom. Oui oui ! Zebracolor demandait à Hijikata et à elle même l'autorisation d'interner une certaine Nessty. C'était écrit noir sur blanc ou du moins violet sur jaune en raison de la qualité de l'encre de sèche et du parchemin. Comme si les lois tourangelles étaient en mesure de définir une telle procédure, comme si l'Hôtel Dieu de Saint Lescure était en mesure de répondre à une telle demande un peu trop avant-gardiste, comme si la Vilaine elle même allait souscrire à sa propre mise à l'écart du conseil ducal.

Pfiiiiiiiou ! Qu'est ce qu'il ne va pas inventer pour me mettre à la porte celui là ! souffla-t-elle une nouvelle fois sous son chignon en redoublant de rire.

Bien évidemment, l'impétueuse répondit sur le champ au signataire de cette blague. Elle n'allait quand même pas laisser passer une telle opportunité pour faire reconnaitre la folie de la lochoise.

Quelques larmes de rire tâchèrent le pli mais peu importe, elle n'en pouvait plus là, à rire de la bêtise d'une famille acculée par sa propre sottise. Quant à savoir si le zèbre comprit le retour de farce, seul le Très-Haut le savait. A entendre les grondements dans un ciel déjà orageux, il était à craindre que non et que les détracteur de la Vilaine useraient de tous les moyens même les plus inimaginables par le commun des mortels afin de museler une gueuse au mordant d'acier...


Ainsi s'était déroulée cette journée du 10 septembre 1458 pour une greluche qui pensait déjà à cette fameuse bande de N.I.B.A.R.D.S en cours d'élévation.
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[L'un part, l'autre vient]


Nessty ne se préoccupait pas du cas de Falco et de son baptême truqué.

Pendant qu'il se dépêtre dans son propre mensonge il n'est pas occupé à rédiger des décrets stupides pour la duchesse...

Oh, elle aurait pu régler son affaire en une seule phrase et lui permettre de rester au conseil ducal... mais elle se refusait à cela puisqu'elle le considérait comme le meutrier de Tulad Anlqu et avait clairement demandé qu'il soit demis de sa fonction de procureur. Puis ça leur faisait des vacances au conseil ducal tant les battements d'aile de ce Corbac commençaient à chauffer des oreilles.


Une missive d'un conseiller ducal parvint à l'enchignonnée. Il avait fait partie de ces soldats ayant levé l'épée sur elle 11 mois auparavant alors qu'elle passait la frontière tourangelle munie d'un laissez-passer en bonne et due forme. Le souvenir du visage de ceux qui l'avaient frappé s'était estompé peu à peu et à en juger les derniers mois passés à collaborer avec un Zebra ou les chopines partagées avec une Huberte, la Vilaine tentait de ne mettre aucune rancune personnelle dans ses affaires ducales. Elle prit connaissance du mot et se décida à y répondre bien plus tard. Les paroles qu'elle avait pourtant adressées à ce bougre lui semblait avoir été une bonne synthèse sur sa situation.

J'vous connais pas sieur en dehors du respect que vous porte mon fiancé j'vois pas en quoi je devrais vous botter l'arrière train si ce n'est que vous usez d'un don d'ubiquité fort malsain...

En revanche quand à compter sur la collaboration ou l'asservissement d'une conseillère spoliée bien avant un décret stupide et ce malgré 4 mois en ce conseil, j'crois que vous pouvez tirer un trait dessus.

J'ai dit ce que j'avais à dire dans le cadre du rôle de conseil qui est le mien et vous êtes le seul à avoir relevé la même chose. Maintenant si les autres conseillers et vous, vous considérez que produire des documents sans suite et sans validité juridique est votre rôle, faites donc ! Je ne combats pas le ridicule d'autrui, je lui offre l'emphase qu'il mérite...

Visiblement le conseiller en redemandait, aussi n'allait elle pas se gêner.

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«Tiens, bois ça, et sors aussi vite que tu es entrée.»

Elle regarda la chope posée sur la table mais n'osa y toucher, elle bouillait de ne savoir que faire pour en finir avec cette tavernière qui ne voulait pas l'écouter.
Soudain elle en eut assez ! Elle ne faisait même pas partie de l'autorité du duché, que chacun ce débrouille avec ses loi et décret, elle ne les connaissait même pas elle même tellement tout celà changeait sans arrêt, alors elle pris conscience qu'elle n'avait plus rien a faire dans le coin et qu'elle ferais mieux d'aller donner ses services ailleurs qu'ici.

Je vais vous laisser ! je quitte votre taverne ! Faites ce que vous voulez après tout je n'était qu'un messager, je n'ai aucune autorité, je laisse a celle ci le soin de s'en occuper si elle le désire !

Elle pris la chope posé sur la table, l'avala d'un trait, saluât l'assemblé et sortit pour reprendre la route direction Chinon
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Zebracolor passa par la quand il entendis Nessty, clamer son innocence et encore et toujours attaquer la Duchesse...
Au moins le peuple pouvait-il enfin voir que la gueuse ne respectez rien et insultait le conseil sans arrêt, ne respectais pas la Duchesse Élue et Reconnue. Quel manquement à la Noblesse, elle devrait être fouettée et jetée dans un cul de basse fausse.... A ce qu'il regrettais le jour ou il l'avais lui même sauvée de la prison et du bannissement. Si on pouvais la renvoyer aux Poitevins....

Nessty tu n'as de conseiller que le titre...mais pas la fonction car tu as refusé d'endosser un habit de conseil ! Alors cesse de te glorifier et de penser que tu es le nombril du monde... une gueuse, voila ce que tu es.... et de plus une gueuse traitre à la Touraine qui a plus fait pour essayer de déstabiliser le conseil que toutes les armées Poitevines et Bretonnes qui sont en Anjou !

A ce demander si - et de cela, plus je t'entends, plus je le croix - si tu n'es pas à la solde de nos ennemis, traitresse à la Touraine !

Rentre chez toi.... retourne en Poitou que tu n'aurais jamais du quitter car tu as la même langue que son Comte, perfide et fourchue !
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[Loches bureau du Divin Tribun Theodahad]


Theodahad avait la tête posé sur son bureau les yeux clos mal au crane. Mal de crane qu'il devait à une des nouvelles qui ne faisait que lui poser des questions sur le rôle qu'elle pourrait jouer dans cette ville. Théo aimait bien ses bleus mais numéro un avait la particularité de poser trop de questions. Numéro un pourquoi? Parce qu'elle était la première arrivé lorsqu'il avait pris son poste de tribun . Il le va la tête et commença à écrire une missive à la mairesse de loches, demandant la construction d'oubliettes spéciales bleus qui posent trop de question .


Il fut interrompu par ce qui pensait être le le béguètement de sa chèvre Meltreize en écoutant mieux ce charabia était plus des paroles donc un humain qui parlait . Prenant don mantel car l'air était tout de même frisquet à cette époque. Il sorti dehors avec Meltreize qui elle était sagement dans le couloir bouffant comme à son habitude les plantes municipale. Un homme dans une boite de sardine se trouvait sur la place parlant a haute voix. Théo ne comprenait pas au début ce qu'il disait puis se rapprochant de lui il pu entendre.


L'homme portait des armoiries qui disait qu'il était Duc. S'approchant de lui et lui tapotant sur la boite de conserve pour montrer qu'il n 'était plus seul Théo se mis en face de lui le regardant.


Bonjour votre Grasce , je me nomme Théodahad , je suis tribun de Loches depuis bientôt un mois. Je viens d'entendre vos dires et si je peux me permettre je vais rectifier quelques erreurs qui sont vraiment grossières Alors la dame dont vous parlez est autant conseillère Ducale qu'un prévôt ou un Connétable pour ne citer qu'eux. Dois-je vous rappeler qu'en restant simple conseillère elle se met aussi au service de la Duchesse qui peut lui donner un travail spécial à faire lors des deux mois de son mandat ? Est ce que la duchesse lui à donné un quelconque travail à faire ? Elle aurait pu lui donné par exemple un travail du genre savoir pourquoi la Duchesse c'est présenter à deux élections en même temps alors qu'elle savait qu'elle serait élu pour les deux . Ou, savoir pourquoi la Duchesse à laissé une mairie dans un état aussi pitoyable que ça .


Ensuite, vous Dites que c'est une traitresse à la Touraine vous avez des preuves ? Vous dites cela parce qu'elle dit tout haut ce que pense beaucoup tout bas ? Parce qu'elle à le courage de tenir tête à des amis proches de vous et que ca vous plait pas ? Je serai elle, je demanderai tout de suite réparation devant un tribunal héraldique . Car ce que vous faites là c'est de la diffamation pur et simple. Et pour terminer je voudrai vous demander est ce que c'est le devoir d'un Duc, d'une personne de votre rang qui de surcroit et si je ne m'abuse est chambellan de traiter de la sorte le comte poitevins. Si j'osais, je vous dirai ce que je pense de vous car de duc et de chambellan vous n'avez que les titres et je comprend mieux pourquoi la Touraine est dans une telle situation .
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Collégiale de Chinon.Crise de Foi
(Posté également au topic de l'Eglise, en enchainement à l'office du dimanche )
dieu,tiens prends mes larmes
car sous ton regard ta force devient ma force
pour affronter la vie armé de ton amour

parce que tu m'aimes toi qui m'as donné
la foi pour te chanter et pour la vie

Dame Ano..Restez ignare en Latin, vous échapperez ainsi à des messes au texte lacrymal et bourrés de sensiblerie éxagérée..
Pour ma part j'aurai préféré quelquechose comme ceci...
Délivre-moi, Seigneur, de la mort éternelle, en ce jour redoutable:
où le ciel et la terre seront ébranlés, quand tu viendras éprouver le monde par le feu.
Voici que je tremble et que j'ai peur, devant le jugement qui approche, et la colère qui doit venir.
Ce jour-là doit être jour de colère, jour de calamité et de misère, jour mémorable et très amer
donne-leur le repos éternel, Seigneur, et que la lumière brille à jamais sur eux


Suivant l'intime conviction qu'il faut toujours affronter vite plutot que de repousser, il est venu en la Collegiale pour satisfaire la Loi de Touraine.
Avec une certaine rage controlée cependant.
Sa Foi n'aime ni les Concordats ni les hommes d'Eglise qui s'imiscent dans les affaires du monde.
Il a prié des heures et des heures sous des statues muettes, remplissant le tronc d'écus pour changer les cierges.
Attendant le Curé pour activer sa Pastorale séance tenante.

Il n'ira pas à l'Archevêchée alors que Chinon va devenir l'enfer sur terre.
Puisque la Duchesse désire l'avoir au Conseil mais en régle avec les sacrements, le Curé va hater les choses.
Dussent ils faire une pastorale aux remparts entre deux asauts à venir.

La début de l'Office de Dimanche l'a tiré de ses pensées.
Faut dire qu'il réfléchissait aux non sens de ces gens d'Eglise se faisant annoblir à foison depuis quelques temps ici et la.
Les priviléges d'une fonction, les avantages d'un rang..Mais quel genre de suzerain veut pour vassal une personne qui n'assumera ses devoirs qu'à l'unique condition qu'ils n'entravent pas les propres desseins du Vatican?

Puis vint la fermeture des portes et ce texte tout juste bon à énerver des mémés!



Ne t'avises pas de t'esquiver, Homme de Dieu, à la fin de cet office.
Les devoirs de ta charge doivent être suivis comme ils viennent et non comme tu le décides.
Il semble que tu sois vassal d'un noble ayant allégeance envers Touraine.
Il est certain que tu te poses en gardien du Concordat.
Il est donc juste que tu fasses le nescessaire pour que la suzeraine de ton seigneur bénéficie d'un Conseiller Ducal de plus sans délais..Au nom du Concordat, bien sûr.



Il a laissé armes et harnois aux remparts, sachant qu'un lieu saint doit être protégé de son ire si d'aventure elle éclate.
Sa place est au Conseil Ducal. Au plus prés de ses collégues rendus muets ou effacés à force de venin et de doutes.
La guerre ne souffre pas d'un Conseil terne pour épauler un régnant.
Car alors on perd les batailles, trop occupé à s'entredéchirer.
Quel peuple combattra de toute sa force si ses chefs sont affaiblis par tant et tant de coups bas et d'absences?

Il se fiche que le régnant soit Val de Loire ou autre, comme il se moque d'être détesté.
Cartel suit les régles de Condotta.
La premiére est qu'à partir du moment ou on accepte de servir on ne change pas d'employeur avant la fin du contrat.

Pour l'heure, seul un baptême égaré et une procédure administrative en forme de Pastorale font obstacles à cela.
Le curé à interêt de voir le sien..D'interêt.



Ser PrinceduSud..Je suis donc à vous quelques temps.
Quant à cette Collégiale, elle restera ouverte pour les fidéles.
Depuis quand la Maison de Dieu se ferme en Guerre à ses ouailles?
Ces lieux doivent recevoir blessés et délogé, égarés et âmes en peines, à tout heure du jour et de la nuit.
Et ce jusqu'à ce que les Portes de Chinon cédent.


Son demi tour est martial.
En longeant les colonnes il éteint chaque cierge allumé par ses soins du plat de la main.

[Chinon, perdue dans la tourmente]

La voilà de retour dans la ville, des étendars flotte un peu partout, du monde sur les hauteurs de la ville, des groupes surveillant l'horizon.
Cela l'intrigue, elle est encore jeune et comprend pas toujours ce que l'on peut lui dire, mais là elle le voyait par elle même, ca sentait la guerre à plein nez.

Des évenements nouveaux avaient surment eu lieu ici, mais comment savoir ce qui se passait réellement, elle se dirigeat vers les tavernes, mais elle n'y voyait personne, mais que ce passse t'il? se demandat -elle.

Elle prit sa plume et prépara une missive.

Elle se dirigeat enfin vers son champs afin de vérifier que son maïs progressait, et fini par aller s'assoir près de là afin de méditer sur ce qu'il pouvait arriver...
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[Chinon perdue dans la tourmente]

Elle flânait, les yeux suivant les oiseaux cherchant leur bectance, elle prit quelques miettes de pain qui trainait au fond de son sac et leur envoyât. Liberté se dit elle, être un oiseau, les tracas de la vie en moins, voler de ses propres ailes, souvent cette phrase lui avait été répétée, soudain elle sursauta lorsqu'elle entendit une voix. Un gamin s'adressait à elle.

Je viens de la part du messire qui à la main en moins, je sais plus son nom, mais il m'a dit de vous dire de vous préparer, de faire vos bagages, car vous allez partir en ballade très prochainement, enfin c'est a peu près ça je crois.

Diabeline le regarda surprise !

Merci jeune homme !

Le gamin resta figé là, semblant attendre quelque chose.

Diabeline le regarda et lui dit !

C'est bon tu peux partir !

Puis elle comprit, elle mit sa main dans son sac et lui fila une miche de pain.

Désolé c'est tout ce que j'ai !

Et le gamin reparti en ronchonnant. Il se retournat

Il à dit je me souviens que Ponant campe à dix lieux, je sais pas qui c'est ce Ponant par contre.

Elle réfléchissait, mais pourquoi moi, si jeune, il veut que je les accompagne, je suis si faible, je n'ai même pas d'arme, juste ce bâton qui risque de cassé au moindre coup sur la tête d'un âne mal luné!
Elle se leva et ce dirigea vers le marché afin de voir ce qu'elle pouvait dégoter de plus solide, ne trouvant rien elle se dirigeat vers une route menant au campement.

Si seulement je n’avais pas laissé l'épée de ma mère dans ce fichu couvant !
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Dieu est joueur, mais c'est l'homme qui lance les dés.
Chinon

En selle, putentraille! Et cesse de geindre sur ta faiblesse, Diabeline!
La où nous allons c'est l'esprit qui compte, point l'épée!

Sur sa brigandine il a épinglé un objet trouvé il y a longtemps.
Comme quoi conserver ce qui semble inutile est un acte de raison de l'inconscient qui a deviné l'avenir.
La Croix Réformée est sienne à présent.

Les chevaux sont parés, chargés des harnois et de fourrage, hérissés du gonfannon de Cartel et de lances sinistres.
Ce qui dément fortement les mots de Falco envers Diabeline.

Se penchant vers son oreille il murmure:

Tu es mon garde du corps, celle qui detecte l'embûche, sent la trahison et le piège..Tu n'es pas ma tueuse, cela est mon monopole.
A partir de maintenant méfie toi de qui te questionne, de tes amies, de tes amants, du quidam au sourire avenant.
Garde en toi une unique certitude..
Tu sers ta terre et tu la serviras auprés de moi. Même si ses habitants sont ingrats ou hostiles.

Per Aspera ad Astra.

Aux portes de la cité il fait halte pour confier à un garde une missive à la Duchesse Rhyana.
La Duduche est trop absente, il n'a pu la coincer comme voulu.

Son visage n'a rien de drolatique même quand il sourit.
Peut être même encore plus quand il sourit.
Peut être pour cela que l'horizon se tasse un tantinet alors qu'il quitte Chinon.

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[De corniaud à corps niais, preuve d'un pet au cornet.]


Mais l'cherche quoi encore celui là ? A me faire tomber des remparts de Chinon pendant que je défends ? Une chance que ce soir c'est relâche car la Jojo n'a plus de pâte à tarte !

Ce fut la seule réaction de la Vilaine avant qu'elle ne prenne sa plume avec un certain désintérêt.

En scellant à son tour son pli avec son cacheton couleur li de vin, la Vilaine souriait ironiquement.

L'a vraiment peur de moi ce corniaud ou quoi !

Elle évita toute fois d'envoyer ce pigeon un peu flemmard qui adorait se prélasser dans des chapeaux, au cas où P3verrait à nouveau le volatile se poser sur une table où il n'était point ou encore au cas où le niais confondrait le ruban autour du cou du piaf avec le cachet des Vilains. Elle envoya tout simplement son fel et féal Kram du Kon dont le nom était plus que jamais de circonstance, avec un parchemin bel et bien scellé du sceau des Vilains.
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[ballade peu fructueuse]


La voilà en train de chevaucher un âne aussi têtu que le producteur de navet, ils avancent lentement mais surement, un petit arrêt en ville , quelques provisions acheté, de quoi ce faire un joli feu de camp.

Ils campent en chemin, lieu de passsage espérant faire profit, mais la nuit ne fut pas fameuse, rien de perdu en route par les voyageurs, tant pis ont fera mieux la prochaine fois. Allez hop retour à la maison, dépot de quelques buche sur le marché, et évidemment quelques heures après un courriers menacant lui parviens par pigeon

Diabeline ronchonne, monopole ducale, monopole ducale, commence à en avoir marre, j'en fais quoi de mon bois moi? une cabane pres du lac?
On à le droit de quoi ici? d'attendre l'énemi et de s'ennuyer?

Elle repris son bois déposé sur le marché, le déposa dans une charette tiré par un ane têtu et s'en alla vers le lac afin d'y construire un cabanon, au moins celà lui fera un abris...






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[Menu d'un petit déjeuner : une usurpation flagrante et une démission surprenante]


Petit matin du 7 octobre 1458, Nessty vaquait déjà à ses affaires.

La Vilaine avait eu vent d'un affichage ducal fait par le Zèbre. Curieuse et surtout peu dupe quant au rédacteur de l'annonce malgré le scel ducal d'une blondasse couronnée, elle prit sa plume. Elle savait pertinemment qu'en posant la question de vive voix au bureau des pleurs, elle n'aurait aucune réponse, donc autant user d'un parchemin au cacheton confidentiel car ce dernier serait aussi affriolant pour la bande de sorciers régnants qu'un saucisson pour une meute de cabots affamés.

Ahum... Gélinotte... pffffffffff, l'vont encore m'accuser d'insulter ce pauvre oiseau en le comparant avec la dudununuche... mouahahahahahaha !

Dans ce dernier fou rire alors qu'elle se relisait, la gueuse cachetonna son pli en faisant attention à la qualité de la lie de vin cette fois ci. La dernière fois, elle avait pris un rouge d'Anjou et les grumeaux laissés dans la cire n'étaient pas du plus bel effet.


A peine son piaf envolé qu'il faillit entrer en collision avec un autre, tout aussi ducal...

Pfiou ! J'savais que les Val de Loire étaient en mesure de lire dans mes pensées et même celles qui ne sont point les miennes mais de là à déjà recevoir une réponse !

L'enchignonnée déchiqueta littéralement le pli fort matinal pour découvrir ceci :

Gros yeux car pour déboulonner le séant de Kiki la Hobbit du conseil ducal, il fallait être costaud ! Même la Vilaine n'y était pas parvenue quand elle s'était mis en tête de dépoussiérer les rangs des conseillers. La plume se remit à virevolter.

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[Depuis un lit que trop mou pour assouvir les douleurs de tout un peuple]


Nessty fit porter un mot au conseil ducal, depuis sa couche en même temps que celui qui faisait savoir qu'elle ne reconnaissait pas Altaiir comme duc. D'ailleurs comment aurait elle d'ailleurs le faire après avoir appris que l'encapuchonné avait contacté les bretons pour leur offrir le château de Tours sur un plateau sous condition qu'on lui en octroie un morceau...

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[Saisine pour usurpation du titre de duc de Touraine déposée à l'encontre de sieur Altaiir au bureau de la Pairie]



Encore un de ces volatiles de toute sorte et de tout bord
Qui virevoltaient dans le ciel avant d'arriver à bon port
En ce jour d'octobre 1458, au dessus d'un château fort.
Parmi les mouettes fientant sans remord,
Parmi les corbeaux cyniques croassant à tors,
Parmi les colombes roucoulant leurs amours sonores,
Parmi les hirondelles revenant enfin des maures,
Parmi les moineaux picorant sur les contreforts.

Un de ces piafs galopins,
Qui ne ressemblait à rien
Mais qui faisait du bruit sans fin
Pour faire entendre la Vilaine par ses vélins
Vint lâcher son chargement avec entrain
Non de fiente mais de parchemin
Au milieu d'une haute assemblée jugeant du destin
De tous et même de ceux qui furent des gredins
Comme ce fameux Altaiir anticipant trop le lendemain.

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Le Pierrot de retour de Paris, ou il avait assisté en direct live à l'allégeance de sa Grasce Altaiir, tomba sur un courrier de la vilaine qui expliquait que celle ci avait déposé une saisine à la Pairie le 28 octobre pour usurpation de titre, déjà, il rigola car c'est a l'hérauderie de régler ça et non pas à la pairie...pour une personne qui se targue d'être la référence en la matière...voila une belle preuve de son incompétence...

Quelque chose le turlupinait, mais quoi, il relit la saisine de la Vilaine....jusqu'au bout...oui il avait du courage...car celle qui accusait les autre de parler le trollien s'y était laisser convertir semble t il...puis soudain, tilt.

La Date, sa saisine était daté du 28 Octobre 1458, hors pas de doutes, Altaiir rendit allégeance le 27, soit un jour avant, et le roy l'accepta, le même jour, forcement, sa majesté ne laisse pas ses sujets agenouillés pendant des heures, des jours...même les plus mauvais...

De plus les mots de Nébisa sonnaient encore dans sa tête...

Pas de doutes, la vilaine venait de faire une connerie... laissant échapper ses mots..


Elle a de la chance celle là que se ne soit pas moi...je lui aurais bien collé un procès pour diffamation.

Il repartit en direction du château, pour voir le moral du nouveau conseil et l'ambiance de travail.
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[Au Parad'ice, tout là en haut]


Harry Stote s'curait l'pif assis sur son nuage d'tout là en haut, fessier s'levant pour diffuser son vent d'automne d'tout là en bas pour couvrir les flatulences d'un Zebra d'tout là en bas et guibolles v'nant frapper l'cotonier qui lui servait d'saint siège d'tout là en haut pour lâcher quelqu' orages sur les enragés qui s'chamaillaient tout là en bas. D'temps à autre, un doigt envoyait l'fruit d'sa pêche s'écraser dans l'tas, tout là en bas, et Harry s'marrait d'voir la débandade causée sur sa bande d'branquignoles préférés, tout là en bas.

Tudieu ! Par les couilles d'Satan ! Quelles pendent jusqu'à c'qu'il s'marche dessus !

L'a vu un courrier adressé à la Pairie l'P4 ? Alors qu'y a rien d'affiché ?
L'a entendu des paroles à la royauté l'P4 ? Alors qu'on l'y a pas vu ?

Harry Stote leva l'doigt pour contempler l'fruit d'sa pêche d'tout là en haut, bien au fond d'son pif de divin d'tout là en haut. Il l'secoua au point d'envoyer bouler sa p'tite crotte toute gluante d'tout là en haut pour qu'elle s'écrase en un coup d'tonnerre dans la fange d'tout là en bas dans laquelle s'tenait d'jà l'P4 d'tout là en bas et d'encore plus bas.

S'prend d'nouveau pour l'Tout Puissant c'lui là...

Harry Stote s'amusait bien tout là en haut. Lui seul avait l'pouvoir d''entendre, d'voir et d'lire d'puis tout là en haut c'qui s'passait tout là en bas. Normal, il s'appelait Harry Stote et pas P3r3v3rt, Rhiana ou Zebracolor comme ceux d'tout là en bas et d'encore plus bas.

Vas y "pause" ta question mon pépère, pause, pause...

J'sais qu't'as pas pu voir la Vilaine faire des sceaux ces derniers jours puisqu'elle est enfermée dans une d'mes bicoques d'puis une semaine. T'as tout au moins pu la voir faire des "sots" et t'en fais parti mon Kiki !