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[RP] Une Saint-Valentin légèrement particulière...

Trokinas
Le Comte prit conscient alors de ce qu'il se passait, alors qu'il révait à bien d'autres projets. En fait, il venait de prendre conscience que son mandat terminé, il pourrait enfin laisser libre cours à tous les projets qu'il envisageait avec la jeune femme. Et cela le faisait tenir. Il tiendrait sa fonction et sa charge jusqu'au bout, puis il pourrait alors tranquillement profiter de la vie avec Alienaure. La phrase prononcée le ramena à la réalité.

Il baissa les yeux vers sa tunique qui était en effet souillée des taches de boue, résultante de la neige et de la terre. Il sourit. Pas parce qu'il trouvait ca drôle, mais parce qu'il s'imaginait la tête de la jeune fille s'il lui prenait l'envie d'enlever ses vetements sous le prétexte fallacieux de la saleté sur les vetements. Cela, plus la pression de la scène passée le fit éclater de rire. Il se reprit bien vite pourtant.


Ce n'est pas grave, je m'en ferai porter une autre. Je me changerai avant ma réunion au Conseil.

Il regarda encore longuement la jeune fille. Cette considération lui rappela qu'il avait du travail par dessus la tête. Il ne voulait pas, mais il allait devoir se séparer d'Alienaure. Alors il la regarda pour qu'ainsi sa vision lui donne la force de continuer. Puis il lacha une phrase qu'il ne voulait pas, mais il n'avait pas le choix.

Puis-je faire autre chose pour vous? Je vous demanderais bien de rester sur Limoges, mais je suppose que vous devez rentrer sur Roche?
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Alienaure
Son éclat de rire la ramena bien vite sur terre. Elle ne savait ce qu'elle avait dit, mais cela devait être bigrement drôle. Elle recula d'un pas, jeta un œil vers le miroir à coté et mordit la lèvre. En effet, une mèche brune était collée sur sa joue, une traînée noirâtre zébrait son front, sa fourrure allait devoir subir un nettoyage intensif et le cuir de son pantalon était parsemé ça et là de boue. Elle prit soudain conscience qu'elle avait dû paraître bien ridicule dans un pareil accoutrement au milieu de ce bureau, face à lui. Elle était bien loin la petite fille gâtée...

Quand elle se retourna, elle trouva son regard fixé sur elle.


Sur Limoges? Je peux ne repartir que demain à Roche, vous savez. Voila un moment que je n'ai pas passé de nuit dans une auberge de la capitale.

Elle hésita avant de répondre à sa question. La Aliénaure qu'il connaissait serait partie docilement, en le saluant gentiment. Mais là, il avait face à lui une jeune fille que les responsabilités avaient rendue plus forte et décidée.


Faire quelque chose pour moi? Oui, je pense que c'est dans vos capacités...


Elle se leva sur la pointe des pieds et murmura à son oreille.
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Trokinas
Nul ne saurait ce qu'il y avait dans les murmures de la jeune femme, mais cela fit sourire le Comte. Et d'un fort beau sourire.

Puis, l'homme se recula, comme si s'éloigner était toujours un moyen de se rapprocher. Il semblait réfléchir longuement à ce qu'il venait d'entendre.


Qui parle d'Auberge ici? Vous êtes la Dulcinée du Comte, je devrais bien pouvoir vous trouver une chambre en ce Chateau. Je vous ferai porter tout ce dont vous avez besoin. Qu'en pensez vous? Nous dinerons ensemble, et nous passerons une soirée tranquille loin de nos responsabilités. Je pense que le Comté ne va pas s'écrouler si je prends ma première soirée de détente depuis un mois, non?
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Alienaure
Le voir sourire, être heureux, était un délicieux présage. Pour la première fois depuis bien longtemps, des mois peut-être, il semblait détendu, loin de toute tracasserie administrative ou problème à régler. Et c'était un merveilleux cadeau.
Elle avait bien failli le perdre, parce que chacun d'eux avait été blessé par l'autre. Ce qui les avait réunis avait bien failli les séparer.

Aliénaure sourit à la proposition.
Rester à Limoges était pas très raisonnable. Mais passer la nuit au château relevait d'une faute à la bienséance. Si Rehaël apprenait cela, elle aurait sûrement droit à une leçon de moral sur ce qu'une jeune fille se devait de faire et ne pas faire.


Je préfère ne pas penser mais accepter. L'occasion est trop belle pour laisser passer la possibilité de rester un moment avec vous.

Elle regarda un instant le reflet dans la glace.

Toutefois, un bon bain ne sera pas de refus, afin de se rendre un peu plus présentable. Et autant profiter de la journée pour faire quelques achats et rencontrer le maire.


La jeune fille déposa un rapide baiser sur la joue barbue.


Merci de l'invitation. Mais au travail, maintenant, votre Grandeur...


Sourire aux lèvres, elle se dirigea vers la porte.
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Trokinas
Le Comte regarda la jeune fille se diriger vers la sortie.

Je vous fait immédiatement trouver une chambre, de quoi prendre un bain.... et un chaperon, pour que cela ne pose pas de problème.

Puis le Comte entreprit de ramasser tous les parchemins qu'il avait jeté sur le sol : le tri allait être long.
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Alienaure
[Château de Limoges, début de soirée]

Aliénaure remercia d'un sourire la jeune fille qui l'avait aidé dans ses préparatifs. Elle était à peine plus âgée qu'elle et déjà tellement habile de ses mains. La jeune fille regarda son reflet dans le miroir de la coiffeuse. Tout à fait ce qu'elle avait espéré. Simplicité et splendeur à la fois. Sur sa nuque, les cheveux noir de jais avaient été rassemblés en un chignon lâche, d'où s'échappaient de longues mèches.
Originaire des pays d'orient, d'une famille emmenée comme esclave sous les croisades, la chambrière lui avait offert un bâtonnet de khôl, artifice qui sublimait d'un trait sombre l'éclat vert de ses prunelles.


Le Comte ne pourra plus vous quitter, avec ça.


Elle avait souri à la remarque de la domestique. S'il suffisait d'un trait de cette matière, la solution serait connue de toutes les femmes!
Mais il était vrai que cet artifice avait le don de souligner son regard, mettant l'accent sur le vert lumineux, soudain presque mystérieux.

Elle sortit et traversa le long couloir éclairé des appartements privés réservés aux invités, son chaperon du jour sur les pieds. Une femme d'un certain âge, lingère de son état, avait été promue garde chiourme du jour. Depuis, elle ne la quittait pas d'un pas, ne la laissant seule qu'une fois dans ses appartements.
Au détour d'un couloir, Aliénaure s'arrêta devant un miroir. La vieille rombière, au sourire si rare, prenait son rôle tellement au sérieux qu'elle avait insisté pour que la robe- acquisition faite chez un des tailleurs les plus courus de la place- ait le col le plus stricte possible. Elle avait eu l'impression d'être engoncée dans le velours vert comme une pomme dans sa peau. Aussi n'avait-elle pas écouté la lingère et lui avait préféré une robe au bleu profond et au col moins serré, mettant en valeur sa peau laiteuse. Le pendentif du Limousin ornait un décolleté assez sage -surtout chez une Malemort!.
Juste ce qu'il fallait pour un dîner privé avec un Comte.
Ni plus, ni moins.


Damoiselle, il faut vous hâter! Le Comte ne doit attendre.

Soupirant sans cacher son agacement, la jeune maire reprit le chemin des salons. Devant une porte, deux portiers ouvrirent les huis en s'abaissant sur son passage.
La pièce était éclairée faiblement, des centaines de bougies illuminant de leur flamme tremblante les murs richement décorés. Des fleurs avaient été déposées ici et là, parfumant l'air d'une odeur légère.
Mais point de Comte.
Elle se dirigea vers un des balcons. Front collé à la vitre froide, elle se perdit dans la contemplation de la nuit qui tombait sur la capitale.

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Trokinas
Le Comte se tenait en salle de réunion avec ses Conseillers : les débats économiques avaient fait suite aux débats judiciaires, et ca n'en finissait plus. Le Comte avait mal à la tête, et se demandait quand Stannis allait pouvoir égorger Mic31. La soirée avait été ponctuée d'échanges houleux à coups d'éclats de voix et de remarques bien senties.

Puis finalement, le Comte avait décidé que cela suffisait pour la journée, et avait levé la séance. Il était sûr qu'il était en retard, mais il n'avait pas le choix. Les Conseillers avaient d'ailleurs trouvé étrange la précipitation de Trokinas à lever la séance, cela ne lui ressemblait pas.

Rapide tour vers ses appartements pour se changer, se rendre encore plus élégant qu'il n'était actuellement, puis demi tour à la salle à manger. Le Comte était habillé d'une tunique rouge, d'un pantalon noir, et de collants de la meme couleur. Ses cheveux étaient parfaitement coiffés, et sa barbe taillée pour la circonstance.

En entrant dans la salle, le Comte fut soulagé de constater que tout avait été fait selon ses directives. Mais point d'Alienaure. La jeune femme avait elle pris la mouche, et la poudre d'escampette?

Le Comte fut rassuré en la découvrant sur un balcon, avec une toilette qui aurait fait palir n'importe quelle grande de ce Monde. En tout cas aux yeux du Comte. Mais l'homme ne voit pas avec ses yeux mais avec son esprit. Trokinas fut sur le point de l'embrasser fougueusement, en fait il n'avait pensé qu'à ca durant toute la journée, mais il s'arréta en voyant le vieux Chaperon qui trônait dans un coin. Le regard de cette dernière ne laissa aucune place à l'interprétation. Trokinas s'avança donc, simplement, et tendit sa main.


Bonsoir, je vous prie de m'excuser pour ce retard. Tout va comme vous voulez?

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Alienaure
Perdue dans ses pensées, Aliénaure sursauta en entendant le Comte entrer. Elle se retourna vivement, plaquant un sourire sur ses lèvres. Il avait près d'une heure de retard et pourtant elle en avait cure. Il était là et seul cela comptait, désormais.
Elle s'avança doucement vers lui, déposant sa main dans celle tendue et, geste incongru, déposa un baiser dans la paume comtale. La lueur qui brillait dans les prunelles sombres avait un feu qu'elle ne lui connaissait pas. Mais qui l'attirait aussi sûrement qu'un papillon et elle allait se brûler les ailes.
Quoi que... Avec la vielle rombière qui brodait dans son coin, elle ne risquerait rien.


Si tout va comme je veux? Eh bien disons que les appartements que vous m'avez réservés sont fabuleux, le bain parfumé préparé sur vos ordres fut un délice, et les douceurs sur le lit ont calmé le petit creux que j'avais.
J'avoue ne pas avoir eu droit à ne pas autant d'attentions que depuis le jour où je suis tombée de l'arbre, à Chabrière.


Elle le fixa un instant sans rien dire, puis sourit.

Venez-vous juste de vous changer?

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Trokinas
Le Comte sourit en voyant la jeune fille faire de même. Elle semblait radieuse, détendue et calme. Cela eut l'effet identique sur le Comte qui en oublia les soucis quotidiens, enfin pas loin de son esprit tout de même, comme quelque chose qu'on a sur le bout de la langue.

Il baissa le regard sur sa toilette, et ouvrit les bras.


Oui, en effet, cela vous plait il?

Les yeux pétillant du Comté dévoraient la jeune femme, et Trokinas remercia Aristote de lui avoir soufflé l'idée du Chaperon.
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Alienaure
La bonne humeur était divinement contagieuse. Enfin, sauf au chaperon qui continuait de broder en silence sans les quitter du regard.
Aliénaure ne put retenir un petit rire quand il écarta les bras. Il paradait, tel un paon faisant la roue, exhibant beaux habits et classe folle.


Vous êtes très... vous. Beau, grand, fier... Mais je vous soupçonne de vous être précipité à vous changer.

La jeune fille désigna du menton le léger boursoufflement du tissus.

Vous êtes habillé en dimanche, comme disait mon précepteur. Vous avez sauté un trou...

Sans rien dire, elle défit le nœud qui fermait le bel habit et retira le lien de trois œillets. Se faisant, une odeur épicée s'échappa de l'aperçu de peau brune qu'elle venait de dénudée. Sa gorge s'assécha brusquement.
La vieille rombière se leva, faisant bruyamment vaciller un vase, et se racla la gorge.
Fermant les yeux, elle déglutit, inspira profondément, puis, les doigts légèrement tremblants, elle repassa le lacet dans les emplacements du tissu.


Voila... C'est mieux ainsi...

Oui, c'était bien mieux, pour chacun d'eux, qu'il y ait quelqu'un pour les surveiller...


J'ai faim...
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Trokinas
Les doigts parcourant les habits du Comte fit de l'effet : une onde de désir partit depuis le haut de son échine, pour descendre le long de son torse pour se perdre dans des régions plus secrètes. Trokinas sentit un regard glacial dans son dos au même instant, comme si le Chaperon avait un sixième sens lui permettant de détecter ce genre de réactions.

Trokinas ne se retourna pas, et maitrisa ses pensées, gestes, et sentiments. Mais il ne put ouvrir la bouche pour parler, c'était au dessus de ses forces. Il se contenta de regarder la belle Alienaure et d'admirer ses lèvres. Ses lèvres étaient le sujet de ses désirs les plus fous. Trokinas savait que que s'il cédait à la tentation de les embrasser, il ne pourrait s'empécher de tomber dans un gouffre de désir, le menant à sa perte.

Mais avant qu'il ne puisse réagir, il se retrouva avec ses propres lèvres en contact avec celles d'Aliénaure. Immédiatement le désir remonta des profondeurs de son être. Ses battements de coeur accélérèrent, et un léger vertige terrassa la Comte.

Au prix d'un effort de volonté surhumain, il décolla ses lèvres de celles de sa Dulciné, puis sans lacher les mains de sa Douce, l'emmena vers la table pour manger. Son estomac n'était pas la partie de son anatomie qui avait le plus faim, mais l'homme était encore maitre de ses viscères.


Et bien alors allons combler cette faim.

Phrase à double sens...?
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Alienaure
Bon sang mais allait-il cessé de... de la perturber plus qu'elle ne l'était, avec ses baisers, ses regards enflammés et son attitude de loup en chase?
C'était... C'était parfaitement inconvenant et... beaucoup trop irrésistible!
A demi tremblante au souvenir de la caresse des lèvres comtales sur les siennes, Aliénaure le suivit jusqu'à la table où le couvert avait été mis. L'argenterie des grands jours semblaient avoir été sortie tout droit des vaisseliers et des bouquets odorants ornaient le plateau de bois verni.


Vous savez recevoir vos hôtes... Ou du moins, vous avez donné les bons ordres aux bonnes personnes,
souligna-t-elle avec un sourire. Vous allez prendre l'habitude de vous faire servir, très cher.

Chaise tirée, place prise en un bout de table, sourire offert en échange d'un moment de galanterie.


Je suis affamée, je n'ai pas pris le temps de manger autre chose que les brioches livrées par vos soins. Et je dois bien avouer que les mots échangés ces derniers jours m'avaient quelques peu coupé l'appétit.


Deuxième sourire au maître d'hostel. Liquide rouge profond versé dans un verre. Un seul. Elle n'en boirait qu'un seul. Déjà parce qu'elle avait plus l'habitude de la prune que du vin. Et surtout parce que seul Aristote savait ce qu'elle serait capable de faire ou dire si jamais elle ne restait pas maîtresse de ses actes.


Et votre Conseil? Toujours aussi agité? J'ai ouï dire que mon beau-père vous avez donné du fils à retordre. Aucun lien sanguin entre nous, et pourtant, je commence à comprendre pourquoi ma mère l'a épousé.
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Trokinas
Trokinas prit place sur la chaise qui lui était attribuée, non sans un regard discret vers le Chaperon qui semblait sur le point d'exploser. Puis le Comte attendit qu'on ait fini de lui remplir son verre, et salua du chef l'homme qui venait de le servir avec dignité.

Oui je commence à y prendre gout. Je prévois, si j'arrive à avoir un fief de retraite, de me retirer de la vie politique, et de commencer à réfléchir à d'autres projets. Je ne vais pas rester inactif, ca je ne le peux, mais la carrière politique est derrière moi.

Puis en entendant la prochaine question, le Comte fit la moue.


Un Conseil est toujours agité, mais cela va mieux ces derniers temps. J'aimerais croire que c'est parce qu'ils ont enfin compris la manière dont je fonctionnais, mais je pense surtout que c'est parce qu'ils sentent la fin du mandat arrivé. Votre beau père a certes son caractère, mais j'ai appris à le connaitre, et à le respecter, et j'ai l'orgueil de croire que c'est réciproque. Nous ne nous sommes pas affrontés directement, donc j'en conclue qu'il n'a rien contre moi. C'est un homme au caractère trempé, mais d'une grande compétence. Avez vous des nouvelles de votre mère?

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Alienaure
Sourire à la description de son beau-père. Caractère trempé? Sans blague? Nul doute que cet aspect de sa personne lui était passé au travers, depuis qu'ils se connaissaient. Le jour où la Comtesse de Ségur avait ramené le poitevin au domaine, un froid sibérien avait plombé l'atmosphère. Hautain, sans aucune fibre parentale, distant, un air de "jesaistout", avait tout de suite mis la jeune fille dans la méfiance. Et malgré sa volonté de la dompter et d'en faire une gentille fille bonne à marier à un très bon parti -vieux de préférence et habitant très loin du Limousin-, le chevalier n'avait réussi qu'à conforter son opinion. Il n'était pas fait pour être père et ne le serait jamais.

Stannis est très... spécial, mais je dois reconnaître que j'aime beaucoup passé quelques fois par le tribunal. Ses joutes oratoires sont caustiques et vous savez que j'aime le franc-parler. Sans doute en cela qui nous ne sommes plus si éloignés qu'au début.

Bols déposés devant eux. Fumet réveillant son appétit. Une soupe comme elle n'en avait plus mangé depuis qu'elle avait quitté Limoges et l'hostel familial.
Cuillère chaude portée à sa bouche, appréciation du goût, de la saveur qui glisse dans sa gorge, soupire de plaisir quand les yeux sont clos. On dirait presque une enfant, en cet instant.


Avez vous des nouvelles de votre mère?


Paupières levées, cuillère en suspend.
Voila.
Il y a toujours un moment où l'insouciance doit cesser.
Couvert trempée dans le bol, yeux verts regardant les arabesques se dessinant dans le potage.


Je n'ai pas eu l'occasion de lui parler, lors des allégeances. Je suis partie trop vite, il paraît... Mais j'ai échangé un courrier avec elle. J'avais besoin de confier certaines choses, et Zya... Enfin ce n'est pas le moment de l'embêter avec des choses aussi futiles...


Regard émeraude plongé dans l'onyx comtal.

Figeac est en Limousin... Il a été vu par des gens de la maisnie. Il est à Ségur sur ordre de ma mère, semblerait-il.


Nom jeté sur la table. Parce qu'elle n'avait pas envie de lui cacher la présence de celui qui avait bien failli les séparer. Mais il ne saurait rien du mot. Il ne saurait pas que la lingère de Ségur, croisée sur le marché l'après-midi, lui avait glissé un mot maternel.

"Figeac est à Ségur. Viens. Son calvaire va commencer.
Ta mère"


Alors elle détourna le regard vers un pétale de rose rouge qui venait de tomber. Parce que s'il venait à savoir la présence de son ennemi, il y avait fort à parier qu'il ne la laisserait pas partir seule.
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Trokinas
Le nom était tombé sur la table comme un coup de semonce. Figeac?

Instinctivement, le Comte vit la scène qui l'avait opposé à son homme de main. Trokinas l'avait éborgné, certes, mais il n'avait réchappé à la mort que grace à l'intervention d'Amael, le Gouverneur de Rochechouart. En entendant ce nom qui avait failli lui couter non seulement la vie mais aussi sa raison de vivre, car Figeac avait essayé de lui enlever Alienaure, l'estomac du Comte se serra, de même que sa main sur sa cuillère. Ses traits se figèrent, et les yeux bleux se durcirent.


Il prit environ une minute pour prononcer une phrase qui ne soit pas un cri de colère
.

Figeac est au Limousin? Très bien, je demande officiellement à aller à Ségur moi aussi, j'ai un contentieux à régler avec ce... soldat.

Et cette fois, l'épée serait sorti, et l'affront lavé. Le Comte avait eut l'occasion de s'entrainer sur le plan militaire, et il savait se servir d'une épéé. Sa détermination sans faille aurait raison du soldat pathétique qu'était Figeac.
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