Afficher le menu
Information and comments (0)

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[RP Fermé] Entre Bretagne et Berry : L'anjou! Feu!

Einigriv
Rp strictement réservé à ceux qui y sont invités merci


Madame devrait écouter ce qu’on lui dit pour une fois, c’est trop risqué Madame ne se rend pas compte…
Gaudevin quand j’aurais besoin d’avoir votre avis je vous demanderai, mais pour l’instant j’ai dit : on passe par l’Anjou c’est le plus court ! Oh et puis vous m’agacez à la fin !


La brune mit son canasson au galop, pour laisser une distance entre elle et ce garde qui décidément était bien trop bavard à son goût à elle. Elle avait besoin de réfléchir la brune, de naviguer dans son cerveau.
Perdue une fois de plus, elle se disait qu’au final l’Anjou était un bon compromis quoique…
Bref, à dos de canasson, le soleil tapant rudement fort, elle se prit à sourire à se rappeler dans quelle tenue elle avait traversé la dernière fois ce duché pour l’attention des soldats des armées meurtrières.
Elle avait ri comme longtemps.
Ah oui époque bénie, ce temps où elle traversait l’Anjou à poil, légère comme une plume et avinée comme une barrique.
Au loin :


Madaaaaaammmmmeeee !
La ferme Gaudevin ! Foutez moi la paix j’ai aucune envie de parler avec vous encore moins parce que vous êtes un homme laissez moi tranquilleeeeeeeeuhhhh !


D’un coup de talon, elle fit accélérer le canasson, sans même se demander de ce qu’il pouvait souffrir de la chaleur. Non elle n’en avait rien à fichito des autres comme à son habitude. Dame oui certes en apparence. Sale gosse égoïste quand on la connaissait un peu.
Elle avait envie d’être seule bon sang ce n’était pas compliqué non ? Etre toute seule ! juste avec elle-même déjà c’était presque insupportable mais si en plus Gaudevin lui imposait sa présence, elle sentait qu’elle lui planterait son épée entre les côtes, ce qui aurait été fort dommage, quand on sait la qualité du garde.
.
Non loin elle vit l’orée de ce qui semblait être une forêt. Cela lui ferait grand bien un peu d’ombre, elle sentait sa peau cuire sous la robe totalement fermée pour le voyage. Quand l’ombre la recouvrit, elle sourit presque, la fraîcheur des arbres et la faible lumière la reposèrent.
Elle ne savait pas trop où elle était mais de toute façon, elle ne pouvait plus être très loin de Saumur, encore quelques heures surement, de toute façon, elle ne connaissait que ce chemin là.
L’air était humide et la mousse au pied des arbres indiquait qu’une rivière devait couler non loin.
Parfait, se dit-elle, un peu de fraicheur ne me fera aucun mal. Elle se mit donc en quête et ne perdit pas de temps à la trouver. Sans même attendre Gaudevin, sans même le prévenir de son arrêt, elle descendit de cheval, et s’agenouillant au bord, se rinça le visage, humectant également ses boucles, pour reprendre le chemin, un peu plus fraîche. Elle regarda l’eau un instant, son reflet dans la rivière puis le brouilla d’un geste avant de ses relever précipitamment et de faire demi tour.
Revenant près de son cheval un homme surgit, elle sursauta avant de rire :


Punaise tu m’as fait peur !

Mais avant qu’elle n’ait réponse, elle sentit une violente douleur lui cingler la lèvre et lui cuire la peau de la joue, douleur violente qui la sonna un instant, la faisant reculer de trois pas avant de perdre l’équilibre et de se retrouver le séant dans la mousse.
_________________
Kunfry
Kunfry était arrivé avec ses hommes dans la matinée. La dame de Ferel n’avait pas caché qu’elle passera en Anjou. Etais ce un excès de confiance ou un abus d’imprudence ? Quoiqu’il en soit Kunfry ne comptais pas laisser passer cette chance. Il avait campé dans le foret patiemment pendant qu’un des sbires de kunfry surveillais l’entré du foret. Le temps passais lentement au moindre bruit tous s’arrêtèrent de bouger épée en mains jusqu’a se que l’homme revint.

Elle arrive chef

Elle est escortée ?

Par son garde c’est tout, elle prit de l’avance sur lui


Un sourire narquois apparaissait sur le visage de kunfry.


Mettez vous en place !

Il c’était placer ou plutôt planquer dans les fougères a genoux dans le but de surprendre leur adversaire et la désarçonner de son cheval.
Einigriv entra dans la foret surveillé par des yeux presque invisibles. Quand Kunfry la vi il, la colère monta en lui dangereusement.
La cavalière pris une autre route que celle qui mène a Saumur, elle alla a l’opposer. Avait t‘il été repéré ?

Non ce n’était pas possible. Il faillait faire vite.

Suivons-la !

Sans plus attendre tous la poursuivis le plus silencieusement possible. Il ralentir quand la cible était en vue, a genoux. Kunfry s’approcha d’elle pendant que ses hommes l’entouraient pour bloquer toute les issues.
Et quand elle se releva pour remonter en selle kunfry arriva d’un pas rapide se qui fis sursauter dans un premier temps sa jeune victime.


Punaise tu m’as fait peur !


Le fait de l’entendre rire sans aucune peur visible et même le contraire énerva encore plus Kunfry. Il lui lança comme réponse son poing dans la figure. Il c’étais retenue, un peut du moins se qui n’empêcha pas sa victime de perdre l’équilibre.
Deux d es complices du frappeur mirent Eini a genoux et lui maintenais fermement l’épaule. Quand au troisième il arriva avec les chevaux, un petit signe a son chef qui veut dire
" grouille toi, faut pas qu’on traine dans le coin"
Kunfry acquiesça d’un hochement de tête et se retourna vers Eini.

Dis-moi Eini, comment oses-tu revenir en Anjou alors que tu me dois une dette assez importante ?
Le temps a assez coulé, je vais me rembourser moi-même.


Un dernier regard plein de rage vers Eini avant de donner l’ordre de partiret on lui attacha les mains dans le dos, lui mirent un sac sur la tête l’installèrent allonger sur la selle. Les malfrats montèrent à leur tour en cheval, un complice prit les brides du cheval de la Dame. Et c’est comme ça qu’un seigneur et trois bandits prirent la route vers la Coutanciere chargé d’un cadeau de valeur.

_________________
Einigriv
Sonnée la brune, elle aurait voulu certes se relever et lui rendre la pareille, mais ces jambes ne la tenaient pas. La chaleur et le coup porté violemment sur son visage lui avaient complètement fait perdre le contrôle de ses deux cannes qui refusaient de se soumettre à sa volonté.
Le temps qu’elle reprenne ses esprits, deux hommes lui tenaient déjà les épaules, de façon à ce qu’elle ne puisse plus bouger, elle ne résista pas. Pas envie de se prendre une autre baffe, déjà, qu’elle sentait le sang afflué dans sa joue et un liquide chaud couler le long de sa lèvre, elle n’avait guère envie que la douleur empire.

Elle posa ses deux billes noircit par la colère sur Kun, pour qui il se prenait celui là ? Quelle dette ? Non mais ce n’était pas croyable ça, de quel droit il lui demandait ne serait ce qu’un denier.

Si elle avait pu elle lui aurait bien craché au visage elle se contenta de lui répondre d’une voix encore affaiblie par la violence du coup :


Mais de quoi tu parles ? De quelle dette ? Je te devrais de l’argent moi ?

* léger rire *

Certainement pas ! Arrête l'alcool mon vieux...On ne doit rien au banqueroutier dans ton genre…

Elle ne put aller plus loin, car un homme approcha et lui couvrit le visage d’un sac de jutte, qui lui griffait déjà le visage, augmentant encore la chaleur déjà bien haute dans ses joues portée par la colère et la douleur.
On la souleva et la déposa comme un vulgaire sac à patate sur un cheval, elle ne sut dire si c’était le sien ou pas, et le voyage commença.

Elle ne sut où on l’emmenait ballottée par le cheval, elle avait grandement envie de vomir, mais elle se retint car le sac lui couvrant le visage, le voyage n’en serait que pire.

Ses poignets au bout d’un certains temps commencèrent à être lacéré par les liens, elle les sentait cuire, douloureux et lourds.
Dans sa lèvre son sang tambourinait alors qu’elle veillait à lécher la blessure pour éviter que cela ne lui coule sur le reste du visage.
Et déjà, elle essayait de réfléchir : « comment se sortir de là ? »
Kun avait l’air de croire dur comme fer qu’elle paierait quoique ce soit ou bien que quelqu’un paierait pour elle.
Certainement pas.

Il fallait trouver un moyen de fuir, mais allongée en travers de la selle, les mains attachées dans le dos et un sac sur la tête ça n’allait certes pas être facile.

Déjà libérer les mains, oui c’est ça Eini réfléchit… les mains d’abord.
Réfléchir, chose difficile quand la douleur vous tranche la tête régulière comme un coup de hache au milieu du front…
Les mains d’abords.

Et alors que le cheval avançait, lui retournant régulièrement l’estomacs elle commença doucement à faire bouger ses mains pour écarter les liens, mais tout doucement, en aucun cas on ne devait la surprendre…

_________________
--Guy
Pister la donzelle n’avait pas été très compliqué, le joli minois semblait davantage préoccupé par le chant des oiseaux et la recherche de la fraicheur des sous bois que de ses arrières. A moins que ses sourires ne soient dus au souvenir des bons soins d’un amant … il sourit … Kunfry leur avait parlé d’une harpie qui lui devait une bonne quantité d’écus, il n’avait jamais évoqué le fait que la nobliote était aussi désirable et comble de bonheur, elle s’exprimait dans un autre langage que le dialecte de sauvages des bretons.

Il sourit quand la main de son maitre claqua sur la joue de la jeune femme, lui otant immédiatement toute velléité d’impertinence et la rejoignant avec un comparse, il l’immobilisa sans douceur … il l’écouta proférer des insultes à l’égart de son seigneur et après un rapide regard à Kun, il serra d’un coup le lien lui retenant les poignets et approcha ses lèvres de son oreille …

A ta place je ferais preuve d’un minimum de respect pour ton créancier, sinon nous aurons souvent sujet à discussions toi et moi …

Guy laissa son comparse lui passer un sac de jute sur la tête mais la tira vers son cheval, il n’allait pas se priver de l’occasion trop rare de promener un si joli et précieux paquet.

Il ne se passa pas beaucoup de temps avant qu’il ne laisse sortir un rire ironique …

Qu’est-ce que tu tentes de faire ma belle ? pas décidée à attendre l’arrivée au domaine visiblement … tu cherches déjà à m’acheter ? pas désagréables tes mouvements pour te détacher mais tout cela est un peu prématuré et je peux te jurer ….

Il lui assena un claque retentissante sur le fessier …

Que personne ici ne te laissera fuir tant que mon seigneur n’aura pas récupéré ses écus … pour l’heure tu es en or mais ne doute pas que tu vas comprendre qui commande.

--Gaudevin_
[Non loin de là, juste avant la forêt]

Madaaaaaaaaaaaaaaaaaammmmmmmmmmmmmmmmeeeeeeeeuuuuuuuuuuhhhhhhhhhhhhh!

J'hurle pour qu'elle m'entende, mais bon sang de bonsoir où elle est passé!
J'en ai marre de la chercher comme ça tout le temps, c'est Cyprien qu'a raison sans nous, les deux donzelles elles seraient pas grand chose! Et gaudevin si et Gaudevin là! Mes botttttttttttttttttteeeeeeeeeeeuh! Pffff elle est insupportable cette femme là, je me demande bien comment font pour la supporter au quotidien.
Mais en même temps mon vieux t'pourrais t'passer d'elle?


Non...

Je me surprends à parler à haute, punaise va me rendre dingue!

Madammmmmmmmmmmmmmmeeeeeeeee!

Toujours aucune réponse c'est qu'ça commence à m'inquiéter c't'histoire, pis les forêts... Mais qu'est ce qu'elle a été foutre en forêt, je lui ai dis madame vous éloignez pas ça peut être dangereux, mais n'en fais qu'à sa tête je vais encore la retrouver en train de picoler voir pire... Nue p'têtre, quoique ça c'est pas pire, j'avais apprécié la traversée la dernière fois, mais comme dis cyprien, sont pas pour nous celles là, laisse tomber mon vieux te regarderas jamais.
Ouais il a pas tort, et pourtant...

Madammmmmmmmmmmmeeeeeeeee!

Je suis dans la forêt toujours aucune réponse, là je commence à m'inquièter encore plus, quand j'entends des sabot au loin, je tourne la tête des cavaliers qui s'en vont, j'avance encore dans la forêt. Personne.

Madameeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeuuuuuuuuuhhhhh!

Pas de réponse. Pas loin une rivière j'avance encore, mais toujours personne, personne mais la besace de madame, une bouteille de gnole abandonnée là.

Pu*** de bordel de me*** foutre dieu!

Madameeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee!


Pourquoi j'hurle ça sert à rien, jamais elle aurait laissé une bouteille de gnole sans surveillance, réveille toi mon vieux elle a disparu.
Qu'est ce que je fais? les rattrapper? non ça sert à rien, sont trop nombreux si c'est ceux que j'ai vu partir...

La MARQUISE!!!!!!

Demi tour droite, je repars prévenir la marquise qu'elle a disparu, je prends la bouteille je vais en avoir besoin...
Einigriv
Cette voix la même que celle sortie des lèvres qui lui avait frôlé l’oreille un certain moment auparavant, la remplissant d’un profond dégoût, elle n’était pas seule sur le cheval, et évidemment c’était faite pincée par un des hommes de Kun.
Pourquoi avait il fallu qu’elle tombe encore sur un homme de main traité en esclavage par le seigneur de la Coutancière qu’on connaissait près de ces sous, mais zélé…


Citation:
Qu’est-ce que tu tentes de faire ma belle ? Pas décidée à attendre l’arrivée au domaine visiblement … tu cherches déjà à m’acheter ? Pas désagréables tes mouvements pour te détacher mais tout cela est un peu prématuré et je peux te jurer ….

Ah et voilà le comble, encore un gueux qui espérait faire mumuse avec elle.
Et bien mon ami, tu risque de ne pas être déçu du voyage si seulement tu poses ne serait ce qu’une main sur moi.
C’était pas possible ses rotures…


La brune ne répondit pas de toute façon, elle ne pouvait pas, le sac de jute collé sur sa bouille l’étouffant légèrement, elle gardait précieusement chaque respiration.
Elle arrêta ses mouvements de toute façon c’était peine perdue si elle n’était pas seule sur le cheval, elle verrait plus tard, cela lui laisserait tout le temps de réfléchir à quoi faire et comment.

Puis ces mots qui reviennent dans sa tête : l’arrivée au domaine.
Elle ne put retenir un sourire. Ainsi, Kun l’emmenait au château… ce serait facile à toruver, encore qu’il faudrait qu’on la cherche et vu qu’elle avait semé Gaudevin en l’injuriant pas sure qu’il bougerait le petit doigt pour elle.

Stoppant là ses réflexion, elle sentit la brulure de la claque sur son séant, elle retint un cri et ses injures qui déjà débordaient du bord de ses lèvres. Pas un mot ne sortit de sa bouche, pas question de parler à cette roture vicieuse de lui donner le moindre assentiment, il serait capable de prendre ça pour des encouragements. Pour sur il lui paierait… comment ? Elle n’en savait encore rien, mais elle trouverait bien elle aurait le temps de toute façon vu la tournure des choses.
Ce n’était certes pas le moment de faire la maligne profil bas, quasi morte, la brune se laissa encore et toujours balloter, et cette nausée irrépressible qui montait en elle…


Citation:
Que personne ici ne te laissera fuir tant que mon seigneur n’aura pas récupéré ses écus … pour l’heure tu es en or mais ne doute pas que tu vas comprendre qui commande.


Pas de réponse, non Eini ne répond pas, garde en toi ce qui veut sortir ça sortira bien assez tôt. Qui commande ? Si elle avait pu être en face de l’homme et lui jeter un de ses regards noirs et quelques une de ces paroles cinglantes à souhait, elle l’aurait fait, mais transbahutée comme une marchandise, marchandise elle resterait et aucun mot ne sortirait de sa bouche tant qu’on ne la traiterait pas comme une personne de son rang. Se faire frapper par un noble passe encore quoique ça aussi ça se paierait, mais qu’un gueux lui dise qui commande ça surement pas encore moins une extraction françoyse.

Mais vas y mon ami, fais toi donc plaisir, je ne donne guère cher de ta peau, des que je pourrais bouger correctement…

Haineuse la brune, ça lui rappelait de bien trop mauvais souvenirs et si elle n’avait pas céder la dernière fois, elle ne céderait certainement pas cette fois ci, quitte à crever comme une bête sur le sol angevin.

_________________
Kunfry
Kunfry s’amusa de voir sa victime ligoter sur le cheval, qu’elle partageais d’ailleurs avec le Fidel compagnons d’arme ou de route plutôt. Le voir attribuer une claque généreuse sur le fessier de la noble fis sourire le seigneur. Lui et ses compère traversèrent la campagne jusqu’a la Coutanciere ou ils firent attention de ne pas se faire voir sur les routes et couperai a travers champs.
Ils arrivèrent devant le château, ils posèrent pied à terre, Guy s’empressa de mettre Eini sur ses épaules en plaçant ses mains encore une fois sur le fessier de la Guérande, ils entrèrent dans le château et descendirent au sous sol. Chez la plupart des personne les caves servaient à les remplir de bouteilles, mais Kunfry avais eu le plaisir que son château disposais de cellule ce qui peut parfois, comme a se moment ci s’avère très utiles.
Guy déposa Einigriv lui enleva le sac et lui enleva les liens, il sortie et referma la cellule.

C’est bon les gars, vous prendrez soin de ma captive et vous surveillerai a tour de rôle, maintenant laisser moi seul avec elle.

Une fois ses hommes partis Kun se mis à regarder Eini, un regard peut amicale.

Tu ne me dois rien ? Qu’elle dette ? Tu n’es vraiment pas reconnaissante. Tu mériterais crever sur le champ. Mais peut être n’aurais je pas besoin d’arriver la. J’ai réfléchis à qu’elle manière de te faire payer, dans les deux sens des thermes. J’ai décidé de ne pas te tuer mais de te rançonner contre la somme comme tu dois, avec les intérêts bien sur. Et j’espère pour toi que quelqu’un payera ou bien la tu payeras ta dette par le sang.

Il se mit au bureau qui devait être avant au gardien de cette prison et se mit à rédiger une lettre. Une fois fait il se leva le papier en mains et montra le papier à Eini

Citation:
Nous, Kunfry de Krakov, seigneur de la Coutanciere,
A vous, Leyah de Bleizhmorgan brocéliande, marquise de Malville, Vicomtesse de Montfaucon et Baronne de Batz
Demat,
Je vous écris pour vous informer que suite a un différent financier avec Dame Einigriv de Ferel, j’ai du malencontreusement lors de son passage sur les terres Angevines j’ai du faire d’elle ma captive pour éponger sa dette qu’elle a envers moi par le biais d’une rançon.
Inutile de vous dire que si la somme de 5000 écus ne m’a pas été versée la dame de Ferel risque de ne plus être. Si aucun de ses proches n’est prêt a payer pour sa vie alors sa vie réglera se qu’elle me doit.
Je vous laisse à vous, le soin d’avertir ses proches et sa famille et espère régler cette histoire sans la moindre effusion de sang.
Je laisserai le temps a son bienfaiteur de faire la route vers l’Anjou mais rappeler vous que le temps d’Einigriv est compté a partir d’aujourd’hui.

Je fais le mal mais je le fais bien !
Faict en terre d’Anjou, le 27 Aout 1458
Kunfry de krakov


Une fois qu’elle avait pris connaissance du document il la regarda. J’espère pour toi que tes amis tiennent à toi. Il partit scellé la lettre et du bureau il lança.

Si tu décidais de crier d’injurier de menacer ou d’autre chose futile je laisserais le droit a mes hommes le soin de s’occuper de toi comme il le souhait. Guy ne sera pas contre je pense.
_________________
Einigriv
Seule avec Kun, si elle avait pu penser qu'il la traiterait avec un tant soi peu de convenance et bien c'était raté. Visiblement elle se trouvait dans une sorte de geôle humide, rien d'étonnant quand on sait que le chateau était entouré de douves. Seul soulagement, le sac enlevé et enfin l'air qui peut rentrer frais mais lourd dans ses poumons, elle toussota alors qu'on lui enlevât les liens.

Elle écouta Kun, cet ancien ami si cher, en se massant massant les poignets et se demanda un instant comment ils avaient pu en venir à de telles extrémités. Mais soit, il voulait la guerre et bien il l'aurait.
Elle ne pouvait retenir ses sourires plein d'ironie de mépris aussi en l'écoutant parler.

Séquestrée, enfermée et malmenée certes, mais elle n'en perdait pas sa superbe, cet air hautain qui lui était si souvent reproché, ce ton froid et sec qui blessait ces interlocuteurs.

Non la brune n'était pas en mauvaise posture, mais elle n'en avait pas grand chose à faire, elle seule savait pourquoi elle était passée par l'Anjou et pas par un autre chemin...

Il s'était mis au bureau, elle se colla au mur, pour reposer un peu son dos blessé par le voyage, mais elle ne le quittait pas du regard.
Quand il lui montra la lettre, elle partit dans un grand éclat de rire.


Mon pauvre Kun crois tu sérieusement qu'il y ait sur cette terre quelqu'un qui m'aime assez pour te payer? Mais tu délires, mon pauvre ami, cette piquette angevine certainement, elle est tellement mauvaise qu'elle doit bien rendre fou.

Envoie donc ta lettre, mais crois moi, ni Leyah ni personne ne te paiera tu ferais mieux de me tuer de suite, on gagnerait du temps et je t'avoue que la perspective d'attendre dans un endroit si peu convenable ne m'enchante guère.
Tues moi donc, si c'est ce que tu souhaites, je n'en ai que faire.


Elle le regarda encore, regard plein de colère de défi aussi, la brune était en rage, mais il lui était bien impossible d'agir, les hommes dehors sauraient la maîtriser et elle n'oubliais pas que si Kun ne la toucherait pas d'autre en avait certainement l'idée, l'envie.
Ne pas s'emporter attendre le bon moment.

Je ne crierais pas de toute façon ça ne servirait à rien, mais Kun, si tu tiens à tes esclaves, ordonnes leur donc de garder distance avec moi.

Sans plus de cérémonial, elle lui tourna le dos, se dirigeant vers le mur du fond, lui signifiant comme si elle était chez elle, qu'il pouvait disposer, que sa présence ne lui était plus une seconde agréable.
_________________
--Guy
Guy était à demi redescendu par l’escalier menant à la cave et entendit la jolie vipère déverser son fiel d’enfant gâtée …

Je crois que son problème réside dans le fait qu’elle aurait aimé que tu l’invites dans ta chambre le temps que durerait sa captivité Kun … c’eut été probablement plus convenable à son goût … ces grilles ne sont pas assorties à la couleur de ses couteuses et inconfortables frusques … elle en perd le goût de vivre

En parlant de tes vêtements ma belle …

Il s’approcha des grilles et saisissant ses cheveux à travers les barreaux, il tira et la plaqua contre le métal …

N'aies crainte je n’en ai pas après ta vertu

profitant de son étourdissement et malgré la colère qu’il pouvait lire dans ses yeux, il passa méthodiquement mais non sans un certain plaisir sa main le long de ses cuisses pour une fouille fructueuse puisqu’il découvrit une dague comme en portent certaines femmes sous leur robe.

Il approcha ses lèvres de son oreille

Pour ce qui est de la rançon que tu dois à mon seigneur ne t’en fais pas … même si tu es totalement invivable il y aura toujours quelqu’un pour apprécier le pedigree ou le titre que tu représentes, tu ne crois pas ?

Il la lâcha et alla déposer la lame dans un tiroir avant de la regarder à nouveau …

Sortie dans une heure suivie du diner … si tu fais l’enfant tu resteras ici mais saches que tu ne seras … jamais seule.

Einigriv
Alors qu'elle s'éloignait des grilles, qu'elle voulait pouvoir penser à comment se sortir de ce bourbier rapidement, ce qui ne semblait pas tâche aisée, la roture réapparut.

Elle le regarda d'un profond mépris alors qu'il insinuait quelques pensées graveleuses. Cela ne l'étonna pas, cet homme portait sur son visage sa perversité. Juste regard noir, lancé, pas un mot, elle refusait de lui donner du miel comme on disait chez elle pour qu'il puisse penser une seconde qu'il pût l'approcher.

Et pourtant la brune ne voulait pas rester sage, elle aimait le souffre et l'envie, elle aimait abuser de son âge et de ses charmes pour arriver à ses fins, mais quelque chose lui disait qu'avec cet homme là, il ne valait mieux pas jouer à faire entrer le mal dans la cage.

Quand il la tira par les boucles contre les grilles, une nouvelle terrible douleur lui tira les trois quarts de la tête, comme si on lui arrachait le crâne, puis le choc des barreaux froids et humide sur son visage. Elle se retint de crier, c'était son défi ne rien donner à cet homme là, alors que Kun visiblement prenait un certain plaisir à le voir la brusquer.

Elle détacha son regard de la roture pour le poser sur Kun, lui signifiant, enfin elle l'espérait, qu'il pourrait bien lui faire subir ce qu'il voulait elle ne lâcherai pas, ne céderai à rien.

Mais déjà l'autre avait passé sa main sous ses jupons lui frôlant les cuisses, pour finalement y trouver la petite dague cachée qu'elle portait toujours. Elle ne bougeât pas, une profonde nausée l'envahissant, un dégoût et déjà le besoin de se laver ne pas garder cette sensation là.

Elle reporta son regard sur lui, elle avait envie de lui cracher au visage, de lui faire payer ce droit qu'il s'était attribué de poser ses mains sur elle.
Pas qu'elle soit prude, ça non loin de là, mais elle décidait de qui pouvait poser ses mains sur sa peau, et cette roture là ne faisait pas parti de ceux qui avaient pu ou en avaient le droit.

Enfin, il la lâcha, sa tête la brulait, son coeur battait à tout rompre et son estomac était retourné, elle retourna sans précipitation au fond de la cellule se tenir le plus loin possible de cet homme, qui commençait sérieusement à l'effrayer. Mais ne rien en laisser paraître et surtout éviter tout contact.

Leur tournant le dos, et ne s'adressant qu'à Kun, l'autre ne méritait même pas ses paroles.


Tes gardes ne me connaissent pas...Faire l'enfant très peu pour moi, j'ai autre chose à faire, maintenant j'aimerais pouvoir prier seule, de toute façon ici je n'irais pas bien loin...Si cela t'amuse de me retenir ici grand bien te fasse, mais tu n'auras jamais ce soi disant argent que je te dois, quelque soit mon "pédigrée".

Elle lâcha ses derniers mots avec un profond mépris, les gueux étaient si divertissants avec leurs grandes idées sur la noblesse que c'en était presque drôle.
Prier, quelle bonne excuse, elle n'en avait pas du tout l'intention, elle voulait juste rester seule pour pouvoir réfléchir. S'ils la faisaient sortir, il y avait là un moyen de se sauver, encore qu'elle ne savait exactement où elle était en Anjou, au domaine oui, mais ça ne l'avançait guère car elle n'en connaissait pas l'emplacement... Mais déjà réfléchir à comment se venger de la roture qui osait se servir comme si elle n'avait été qu'une fille de joie.

Et Kun...

Elle se retourna posa son regard noir sur le dénommé Guy et continua, elle ne pouvait se retenir plus, c'était trop dur pour elle qui disait toujours ce qui lui passait par l'esprit.

... Éduque donc tes larbins, ce n'est pas parce que ce sont des chiens et qu'ils en ont l'odeur, qu'ils peuvent se permettre de ce conduire comme tel
_________________
Einigriv
[Quelques jours plus tard au fond de sa cellule]

La brune croupissait, oui c'était bien le mot, croupir comme un pauvre rat, rat qui était ses seuls compagnons décents dans cette cave du château de Kun.

En y réfléchissant bien, ça devait finir comme ça un jour, à braver tout ce qu'on lui disait, à n'en faire qu'à se tête, à se foutre ouvertement de la gueule des gens, il fallait bien qu'elle finisse séquestrée et tabassée, autant que ce le soit par un ancien ami...

Vous l'aurez compris la brune commençait à déprimer entre les murs humide de sa prison, se demandant si elle était partie pour y passer des années, sans voir la lumière du jour...enfin si quelques instants dans une journée...


Mouarfff...

Un grognement lâché dans l'obscurité, tête basse, elle frotta cette joue encore douloureuse, bleuie par les coups répétés, tiqua quand sa main se posa sur cette zone meurtrie, ce qui réouvrit la blessure de sa lèvre. Elle passa deux doigts dessus, avant de déchirer un morceau de son jupon pour essuyer le sang qui déjà recoulait rouge carmin sur son menton.

Prise de colère soudainement, elle se leva, et s'approcha des grilles.

hey! vous là le larbin! ouais vous là c'est à vous que je parle...

Elle s'adressait à un des gardes lui tournant le dos dans l'obscurité elle n'aurait su dire qui il était.

Vous pourriez dire à votre soi disant seigneur, que je me gèle? et que j'ai faim? Si je crève dans cette fichue cellule je risque plus de valoir grand chose... Allez! vous attendez quoi? un signe du très Haut? Allez mon vieux bougez vous, c'est pas en lambinant que vous servez à grand chose...
D'ailleurs en fait vous êtes un sacré lâche de rester là à me surveiller alors que la guerre gronde à vos portes?
Seriez vous un de ces hommes qui a peur de son ombre... cela dit ça ne m'étonne pas...un larbin...


Oula la brune en mode, je dis ce que je pense c'était réveillée, plus rien à fiche de se retenir ou quoique ce soit, de toute façon elle sentait qu'elle allait y rester dans cette cellule, y crever comme un chien qui n'a pas obéi, alors t'en qu'à faire autant cracher son venin, au moins ça soulageait.
Sa marraine lui aurait surement dit de prier Gaby, mais Gaby, elle l'avait oublié depuis un certain temps, cédant à ses pulsions et sa colère de plus en plus fréquemment...
Elle se rappela les paroles si souvent répétée en riant : "oh gaby! oh gaby! tu devrais pas me laisser la nuit... je peux pas dormir je fais que des conneries..."
Et bien cette fois, c'était totalement adapté.


Et puis t'en que vous y êtes dites lui qu'il aura pas un denier, je vaux même pas la moitié d'un épi de blé, plutôt crever que de lui laisser 5000 écus...

Eini se calma baissant la tête:

Punaise 5000 écus c'est peu cher payer...
_________________
Einigriv
Des jours de plus ou moins grandes captivités s'étaient écoulés. Les aléas de la guerre ayant appelé Kun ailleurs, elle était restée seule avec les gardes si sympathiques au domaine.

Et rien... mais alors rien ne se passait, elle avait donc décidé de demander à rejoindre Angers, Kun avait accepté et d'ailleurs pourquoi ne l'aurait il pas fait quand on sait que tout cela n'avait été qu'une pitoyable mise en scène pour pouvoir prendre du recul, rester seule et réfléchir?
Il était grand temps de laisser tomber les masques et de reprendre la route. Eini avait fait le point, c'est ce qu'elle souhaitait au départ, et donc tout ce la n'avait pas été vain.

Même si vraiment, elle n'avait gagné que quelques coups, et des humiliations fréquentes.

Angers était en ébullition évidemment avec tout ce qu'il avait pu se passer, mais Eini avait tout de même pu profiter de ce séjour pour revoir certaines vieilles connaissance et ce serait même faite confesser si elle en avait eu le temps.

Mais malheureusement le temps, elle n'en disposait plus, il lui fallait repartir au plus vitre, rejoindre sa rousse, pour des affaires bien plus importantes qu'un important besoin de solitude.

Elle alla alors chercher Kun, entra, après avoir changer de coiffure :


Hey mais t'es pas censé aller chez le coiffeur! mais croupir dans mes geoles!

Mouarfff, laisse tomber, tout est à l'eau, mes idées pourries aussi... enfin, il faut que je parte ce soir si tu pouvais dire à ta roture de me lâcher ça m'arrangerait... Merci pour le service... et bon courage pour la suite.

Et sur ces mots la brune repartit dans l'autre sens récupérer ses affaires et son canasson.

Tous ces éparpillages, quand on est de voyage, la brune commençait à en avoir souper ainsi que de ces amours qui dérape, un vrai carnage... Elle avait suivi son coeur qui mérite des baffes, croyant naïvement que le bonheur peut se suivre à la trace.
Résultat des courses, elle avait tout démoli, pour faire de la place.

_________________
See the RP information
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)