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Info:
Séjour du groupe dans la ville de Gien... escale qui s'avère instructive pour les vilaines. Quand hypocrites et faux prudes se font la part belle !

[RP] Les sept plaies?... nan, juste le quatuor libertin...

Maribel
La ténébreuse avait franchit les remparts orléannais en un temps record, devançant le trio infernal d’une journée. La belle, question de préparer les habitants à la tornade du vicelard quatuor, s’en était allé, dans un déhanchement provoquant, dans le rade le moins pourri du bled. Entrée plutôt remarquée de la pulpeuse, dont les idéaux semblant plaire davantage à la gente masculine que féminine. Il n’en fallait pas plus à la féline pour sortir le grand jeu et jeter son dévolu sur le plus affranchi des mâles. Tsss…pas de temps à perdre avec un bougre qui lui proposait de calmer ses ardeurs dans l’abreuvoir des bestiaux où se pourlèchait son canasson!

Ville plutôt rangée s’était dit la libertine qui se plaisait plutôt dans la débauche et la luxure. Elle trouverait bien un nobliau ou un maire verreux à dépraver. Et pourtant… L’infatiguable brunette ne trouvant point le sommeil au campement avait plutôt repris le chemin du lieu culte de beuverie, l’appel de la dive bouteille ou du mâle à la fois brûlant et récalcitrant qui l’attendait bien sûr. N’était-ce point là le plaisir de celui qui désire l’interdit? Échanges à demi-mots, velléité incendiaire, puritanisme faisant peu à peu place à la vraie nature de l’homme en mal de chair… Douce et caline Mari se pliant d’une oreille attentive et d’une main experte aux déboires de l’incompris… Savait-il à quel point il pouvait s’y brûler? -avait-elle pensé en regagnant finalement sa couche, un sourire carnassier se dessinant sur ses lèvres…

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Natasha
Le trio était en ville… enfin ! La blonde trépignait de retrouver la divine et d’apprendre l’ambiance de la cité ; direction le bivouac que la brune n’avait pas manqué de monter, près du lac comme de coutume… loin des habitations, la nature protectrice.
La féline s’installa et parti en quête de sa jumelle, abandonnant pour un temps ses compagnons… rencontres de toutes sortes, tantôt amusantes, tantôt fructueuses, tantôt offensives ; de quoi amuser la platine, les hommes jusque là discrets faces aux femmes plus combatives… comme elle les comprenait, l’arrivée de nouvelles rivales n’était pas chose aisée et chacune de défendre sa propriété.

Catin la blondasse ? Que nenni ! Mais libre à tous de se faire une opinion… avis auxquels elle restait hermétiquement fermée de toute façon ; qui voulait la connaitre, saurait mettre ses préjugés de coté et la vilaine d’être d’une patience illimitée quant à la chasse…

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Maribel
Les jours ou plutôt les nuits -c’est que la féline aimait plutôt chasser dans la pénombre hein!- défilaient à toute vitesse depuis leur arrivée en terre giennoise. Le quatuor infernal loin d’être discret commençait discrètement à alimenter les ragots de la ville. Les vilains avaient beaux rester eux-mêmes, leur mode de vie surprenait aux premiers abords et attirait comme rebutait la populace. Les bourgeois étaient semble-t-il plus réceptifs ou envieux de partager pareil délice. Le Maurice toujours avide de lubricité en tout genre avait d’ailleurs goûté à de la chair de choix et en gardait jalousement et secrètement la provenance. Ce qui avait bien sûr le don d’emmerder le trio femelle friand de clabaudage et de commentaires acerbes…

Théorie du chaos ou quand le taré rencontre l'odieuse!

Ah! que parfois notre ténébreuse se pliait difficilement aux commandements de la divine! Non qu’elle n’adhérait pas complètement aux règles, mais elle les outrepassait parfois sans s’en rendre compte. Ce n’est que lorsqu’elle rencontrait des êtres pitoyables, qu’elle s’armait de bon sens et retrouvait son mordant. Elle avait d’ailleurs éconduit (nan envoyer balader!) promptement un homme, dont la frigidité de sa jouvencelle, le décontenançait au point de réclammer effrontément les charmes de la pulpeuse. Erreur de sa part que de minimiser l’attrait de la brunette en prônant le soulagement d’un désir futil. L’envie du mâle ne voulant que décharger son mépris d’homme frustré... La garce avait-il dit! Garce elle était à ses heures, puisque la belle de nuit sortait volontairement les crocs lorsqu’on la traitait telle une catin à deux deniers… Allaient-ils trouver enfin plaisir et sensualité dans cette ville teintée de préjugés?
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Carensa


La mignonne pas si mignonne que ça...

15 ans et déjà derrière elle bien des rencontres. Il paraît que les voyages forment la jeunesse, son voyage formait sa lubricité, la petite Carensa avait bonne Maîtresse et un jour elle comptait bien la surpasser.

Cette vie elle ne l'avait pas cherché, c'est la vie qui l'avait trouvé au détour d'une ruelle à Lausanne. Aujourd'hui elle faisait partie d'un « quator » infernal et pour rien au monde elle n'aimerait qu'il en soit autrement. Ils semblaient heureux tous les quatre de vivre leur vice sans retenue.

La mignonne, mi ange - mi démon, à qui on aurait donné le bon dieu sans confession ou bien évitée dans une ruelle sombre affinait son apprentissage auprès de ses compagnons dans le rire, la joie et la liberté.

Ils étaient arrivés à Gien et il avait fallu quelques jours pour qu'elle se décide enfin à rejoindre les tavernes...Elle s'était ennuyée jusqu'à ce que la platine l'a défi..et comme à son habitude le défi, elle l'avait relevé et même gagné. « T'es une reine ma belle », qu'elle lui avait glissé au creux de l'oreille, et la brunette de frissonner sous ses mots et ses lèvres..

Caresses, baisers et plus si affinité, tel était le lot quotidien de la jeune dévergondée. Elle poussait le vice loin..bien loin déjà pour une jeune femme de son age, elle se disait sadique, et ne s'en cachait pas, assumant ses penchants, tantôt chatte, tantôt chienne.

Cette nuit elle n'avait pas trouvé le sommeil. La proie de la soirée n'avait pas été à sa hauteur d'ailleurs, finalement y en aurait il une un jour ? elle était donc repartie en chasse, telle une bête affamée de sensualité, ailleurs et s'était endormie au petit matin après s'être régalée toute la nuit, dans les bras d'un brun à la peau salée.

Plus tard dans la journée, elle rejoindrait ses compagnons pour d'autres aventures..

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Anakinyo
Anakinyo se disais qu'il etais difficile d'etre une proie a la hauteur de cette jeune femme car elle etais tombée bien trop bas... mais si elle en est heureuse tant mieux pour elle, après tout, chacun mène sa vie comme il l'entend, seulement, il espérais qu'arrivé à un age certain elle ne se demande comme certaine personnes "qu'ai-je fais de ma vie?" c'est avant qu'il faut reelement réfléchir à cette question et dire "que vais-je faire de ma vie?"

Il le lui avais bien dis de toute façon... mais bon, ne veux-t'elle pas l'entendre... c'est une autre histoire, Qu'elle soit heureuse ma fois.
Diablotine47


La veille :

Dia avait erré dans les rues, regardant par la fenêtre des tavernes, voyant le maire, toujours dans ses papiers, se disant que ce n’était pas pour cette fois encore qu’elle profiterais de lui. Elle ne voulait pas le déranger, attendant un signe, un pigeon, une mésange, mais rien dans le ciel ne laissait présager ce signe. Elle passa en coup de vent à la maison, histoire de se confesser un peu, maudissant le très haut de lui avoir donné autant de fantasme qu’il est dans le pêché de les réaliser. Mais elle en faisait fît, sa conscience lui disant de foncer, dia n'arrêterais pas.

Ses pensées allées vers sa nouvelle rencontre, une blonde aux cheveux d’ange, presque une jumelle –toujours sur la même longueur d’onde. Elle aussi elle avait été choisi par le très haut pour n’en faire qu’à sa tête. Depuis quelque temps, elle entendait parler de libertine, libertin… plutôt des anges tombé du ciel. Pour la première fois depuis la naissance de son fils, elle redevint une femme.

L’avant veille, elle avait dégusté un nectar d’une douceur intense-qui serait bon d’en garder un peu à la cave !! Une touche de miel et le tour était joué. Elle espérait la revoir ce soir, elle lui manquait déjà, elle n’avait cessé de penser à elle, à ce voyage, leur voyage, elle n’avait pas toute les réponses à ses questions, elle voulait la connaître encore plus, mais été prête à quitter la maison, partir à l’aventure –qu’il vienne ou pas, elle partirais- dia avait besoin de changer d’air, montrer à son bébé que le royaume est beau!

Vint enfin le soir -toujours pas de signe de lui- elle là vit, assise près du comptoir, ses pieds sur la table –madame sans gêne !!- elle entra. Devant elle un rayon d’soleil, les autres lui étaient indifférent –amoureuse la dia ? non, seul son fils comptais, mais une grande amitié naissante oui, quelqu’un qui lui ressemble!- elle l’embrassa et la soirée suivit son cours.

Nat l’invita à venir chez elle « tu viens au bivouac !! », dia se décida aussitôt, une nuit avec sa chatte, elle en ronronnait déjà. Finalement épuisé par cette journée, dia endormie dans les bras de natasha, et ne savait pas ce qui s’était passé depuis.

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Natasha
Le séjour se prolongeait… tantôt ennuyeux, tantôt amusant… la féline commençait à entendre l’appel du vent, à sentir le besoin de reprendre la route ; mais la caboche dérangée n’en avait cure et les prédateurs d’hanter la ville dans la débauche.
Elle avait observé, quelques jours ; elle avait traqué, peu de temps contre toute attente ; et les griffes s’étaient refermées sur quelques proies choisies… Le groupe menait un match inconscient, des défis lancés pour leur plaisir égocentrique, des bravades relevées par orgueil et pour assouvir l’éternelle recherche licencieuse ; le péché de luxure aux dires de certains, la liberté de vivre pour les libertins.

La blonde avait pourtant d’autres desseins ; quand elle partait en chasse, c’était certes le désir charnel qui l’habitait, mais pas seulement… agrandir son groupe, gonfler les rangs… plus on est de fous, plus on rit n’est-ce pas ! et comment résister à une meute affamée…
En tête, la crinière blonde sous laquelle se cachait un esprit pervers et, bien davantage, énigmatique ; elle se livrait peu et rares étaient ceux qui pouvaient se vanter de la connaitre… une devise, confiance en moi tu auras ou sur place tu resteras… à cette pensée, le sourire illuminait le visage d’un éclat malsain.

La platine avait donc débauchée une nouvelle donzelle et l’avait, finalement, ramenée au bivouac… après tout, si elle devait les suivre, autant qu’elle comprenne le fonctionnement ; seule ombre au tableau, un chiard ! L’irascible considéra l’invitation comme un essai… si la mère et l’enfant passaient la nuit tranquillement, le départ se ferait avec une nouvelle recrue.
Au matin, Nat’ quitta le campement sans un mot, fidèle à ses habitudes… ils se retrouveraient plus tard.

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Maribel
C’est que la Mari commençait à se plaire dans cette ville qui avait bien plus à offrir qu’elle ne le croyait au départ! Loin de croire au potentiel luxurieux de la bourgade, c’est avec surprise qu’elle voyait néamoins quelques âmes se pervertir et succomber aux charmes des vilains. Les dames semblaient, aux dire de sa jumelle, friandes de plaisir tout féminin, ce qui n’était pas sans délecter la ténébreuse d’envies des plus délétères…

Elle avait même réussi à dénicher une perle rare parmi la puritaine populace, un bel italien qui ne manquait ni de charme, ni de mordant! La belle de nuit faisait même des envieuses et c’est tout sourire qu’elle avait répondu à une blonde jalouse l’ayant traité de « femme en chaleur à vomir » (namého Oo!!). La gueuse n’ayant vu que son sublime déhanchement et un baiser des plus chaste, ce serait sûrement évanouie de honte devant les prouesses que la féline avait déployé pour séduire l’adonis… Elle était pourtant bien disposée à partager ses conquêtes et cela la faisait davantage rire, que ne l’indisposait…

Une seule ombre au tableau… Premier mensonge… En glissant une main sur le bas de sa nuque, ses doigts avaient effleuré de manière imperceptible le phénix qui ornait sa peau. Son regard s’était rembrunit et l’espace d’un instant, elle avait cessé de respirer… Non, personne n’allait en connaître la provenance véritable. Elle aurait préféré qu’on lui lacère la peau à coup de hâche que de l’évoquer ou de seulement se souvenir…



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Xalta
Elle se promenait dans les rues de Gien, elle avait decidé d'entrer dans le pas vu pas pris, poir prendre des nouvelles de la tavernière, elle fut arrêtée rapidement sur le seuil...le spectacle qui s'offrait à elle était des plus révoltant, dégoutant la luxure à l'état brut.

Elle était ressorti rapidement pour aller chercher ses miliciens : Chef Pithivier et Tassin, en chemin elle croise Lady qui lui apprend qu'elle sort de la même taverne, l'écoute et tous les 5 se dirigent vers la taverne, les miliciens bloquent les issues , lady et elle entrent.

Un giennois sortait du même endroit, elle lui jette un regard sombre: son filleul , elle devrait avoir une discussion avec lui, elle entre surprend les personnes toujours en action.

Elle les fait arrêter, mais si certains se rendent facilement, une essaye de leur donner du fil à retordre. Quelques coups de bâton bien placés la font rentrer dans le rang.
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Ladymarianna
Cherchant de la compagnie Lady entre dans la taverne Pas vu Pas pris. En lancant un bonsoir à la compagnie elle fait face à un tableau qui aurait fait rougir les pucelles.

Lady se sent pousser..... sans prendre le temps de réfléchir elle sort son épée et menace pour réussir à partir de cet endroit de débauche.

Dans les rues elle rencontre Xalta qui sort de la même taverne qu'elle. C'est alors que Xalta lui demande de l'aide afin de mettre en prison ces gens sans moeurs.
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Rouls
Rouls était arrivé dans cette taverne alors que "l'action" battait son plein.
Pas une ni deux, il se mit à son aise et rejoignit la troupe.

Il entreprit donc l'une des femmes présentes, très en "forme", comme il aime.

Il avait envoyé ses vêtements aux 4 coins de la pièce, si bien que quand il vit des femmes armées entrer dans le lieu de perdition, il en fut des plus démunis.

Aucune arme pour se défendre...

Il eut à peine le temps de s'asseoir et faire mine de rien que déjà les gens d'armes lui attachaient les poignets ensemble.


Mais...mais....que faites vous???

Il regarda sa blonde d'amie, cherchant dans son regards une idée pour se sortir de là..
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Voyageur, accompagnateur, animateur et meme plus encore..
Natasha
Si j’avais su, j’aurais pas v’nu… c’est à peu près ce que pourrait penser notre pétillante blonde, sauf qu’elle n’avait jamais ni regrets, ni remords… Alors autant dire que l’arrivée de la volaille ne la déstabilisa pas des masses ; en vérité, l’officielle entrée des emplumés à grand renfort de sbires armés, l’amusa plus que tout… Oh, pensez donc, tout ça pour eux !
Bref, voilà nos protagonistes, pour certains malmenés, mis aux arrêts ; la duchesse, d’ailleurs, semblait prendre un plaisir malsain à jouer du bâton et la platine, dans son arrogance toute naturelle, de lui faire remarquer en retenant le dernier coup… ce qui lui valu d’en sentir la cuisante caresse dans les reins quand elle suivit docilement la basse cour !

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Diablotine47
Dia se mouvait dans le plaisir des garces - les vipères le retour. Elle en avait entendu de belles sur son compte. Les gens jugeaient un peu vite à son goût, certain ne faisait pas dans la psychologie.
Les coups d’baton de la duchesse était un peu mou- mais très appréciable, par contre ceux de derrière-enfin, dans l’dos quoi!!- ils étaient bien rude mais ce n'était pas la duchesse qui les lui donnaient, mais des personnes extérieur, qu'elle ne connaissait point. Non seulement ces personnes étaient mécontentes, mais en plus elles se cachaient venant rapporter leur sentiment au lieu de venir en personne voir la concernée. Surement un manque de responsabilité de la part de certain, plutôt certaine, car le plus souvent s’était des femmes, des jalouses. Les hommes aimant chasser, il n’y en avait très peu qui donner des coups dans l’dos, s’était le plus souvent des caresses qui émané de leur part.

La souris était prise au piège, mais le gruyère avait été trop tentant.
Ce qui ne l'amusait guère s'est que l'on prenne son fils pour bouc émissaire pour la faire enrager, dia ne faisait pas dans la dentelle, mais ne faisait pas dans la violence non plus, au contraire, elle était prête à tendre l'autre joue. Elle au moins prenait ses responsabilité, s’était pas une vrai garce (pour ne pas employer le mot !!) la dia et on pouvait lui faire confiance.

Elle cria dans la geôle :

-MON BEBEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE !!!!! JE VEUX MON BEBEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE. KIMIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII…..
Elle ne s’arrêtera que lorsqu’elle retrouvera le fruit de ses entrailles, la prunelle de ses yeux. Sa maman n’avait pas fait de bêtises, les soirées étaient animées pourquoi ne pas en profiter. Huit mois qu’elle s’était privé de tout pour son petit. Endeuillé, malheureuse, sa fleur se rouvrait peu à peu et kimi en était des plus heureux, ressentant que sa maman était bien, en forme, bien dans son corps et dans sa tête. Et voilà qu’on l’enlève des bras de sa mère… quelle ingratitude!
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Natasha
[Une nuit comme tant d’autres… quoique non, pas vraiment !]

Dire que les sbires trépanés de la cheftaine étaient délicats, serait mentir, mais la blonde ne souffrit pas vraiment du trajet jusqu’aux geôles ; ses comparses, calmés par la badine, étaient aussi silencieux et chacun de se lancer des coups d’œil furtifs… La platine plongée dans le mutisme ? Ben ouais, mais les uniformes en avaient pris pour leur grade en taverne et l’heure n’était plus aux joutes verbales mais à la réflexion –oui, ça lui arrive rhooo !

Fière, elle observa la cellule dans laquelle on l’avait jetée sans ménagement ; en guise de couche, une paillasse grouillante de vermines en tout genre… une trouée dans le mur couvert de mousse et autres moisissures en guise de fenêtre… quelques toiles d’araignées qui pendaient ça et là… la grande classe quoi !
Inquisitrice, elle suivit le cheminement de ses compagnons au travers des barreaux ; nulle porte bien entendu, seulement cette grille qui permettait aux gardiens d’avoir une vue pleine sur le cachot et, à contrario, lui accordait de l’amplitude sur le couloir… un baiser envoyé du bout des doigts à son blond, un clin d’œil assuré et d’entendre l’acier se fermer de nouveau.

Les veilleurs… pauvres créatures au service de la frigide (petit clin d’œil à l’arrestation) qui ne tardèrent pas à succomber aux charmes de la féline. Un sourire enjôleur, la démarche lascive, et la belle de glisser un message dans la poche crasseuse d’un ventripotent ; ledit larbin servirait de messager à notre belle oxygénée le temps de l’enfermement… sans doute espérait-il quelques faveurs qu’il attendrait longtemps.

Bref, la nuit, déjà bien avancée, passa rapidement ; l’irascible, debout contre un mur puant, surveillait les allées-venues des geôliers, attendant qu’on l’informe sur leur sort entre deux billets portés ou ramenés par le grassouillet. A coté, Dia’ s’égosilla jusqu’aux retrouvailles avec son chiard ; le silence s’en suivit, lourd, pesant…

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--Clotaire_

[Quand les fantasmes prennent vie…]

Encore une nuit de garde, encore une nuit à sillonner les couloirs de la prison, encore une nuit à chasser la vermine, histoire de s’occuper un peu… encore une nuit de fantasmes en tout genre pour le gardien des geôles désertées… un physique ingrat pour ne pas dire immonde, le corps lourd et suintant, l’œil vitreux et le teint blafard, l’haleine faisandée et l’hygiène douteuse ; le veilleur, c’est Clotaire !
La brigade rit de lui et en profite allégrement, pensant que le pauvre hère n’en a pas conscience, mais le cloporte, comme ils l’appellent, n’est pas un sot et encore moins un fol animal… non, il attend son heure, patiemment, calmement ; il attend son heure, souriant bêtement à ses collègues, les maudissant en silence… il attend, encore et encore, l’heure !

Ce soir là, une inhabituelle agitation ; des cris, des coups retentissaient dans les ténèbres des sous-sols… intrigué, il quitta le placard qui faisait office de bureau et assista à la scène surréaliste. Elle était là, devant lui… la chef, ses hommes de main, belle de jour pour la bête qu’il était. Immobile, il l’écoutait, buvant ses paroles, s’enivrant du parfum qu’elle laissait dans son sillage jusqu’à son départ, sans autre attention qu’une phrase ironique :


Vous avez de la compagnie !

Il s’en était aperçu, c’est qu’elle avait de la voix la femelle… Il parcouru la distance qui le séparait de la cellule qu’occupait Diablotine et, l’espace d’un instant, le regard graveleux la détailla ; ses paroles raisonnaient dans sa tête comme il cogna contre les barreaux :

Tu vas la fermer ou je te coupe la langue !

A cet instant, un sbire de Xalta arriva avec le gamin qu’elle réclamait et qui la fit taire aussitôt. Le gras personnage jeta un œil dans la cage de l’homme blond, celui-là se tenait tranquille, et s’apprêtait à repartir quand une main gracile passa les barreaux en l’effleurant… il se figea, les plis frémirent et les yeux passèrent des doigts fins au visage angélique d’une blonde. Elle lui souriait, à lui, Clotaire… il en resta abasourdi.
Quelques minutes et autant de mots échangés dans une proximité inhabituelle pour lui, et il quittait son poste discrètement pour livrer un message…
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