Natasha
[Encore un matin
]
Un matin pour rien, des parchemins au creux des mains
Sans raison, ni fin, pour être fidèle aux libertins
Matin pour libérer ou bien matin pour pendre
Pour accuser ou pour défendre
Matin pour aimer, maudire ou mépriser
Pour succomber ou résister
Encore un matin, qui prêche et boute
La blonde menue sans aucun doute
Encore un matin, et les êtres si pieux
A remettre de lhuile sur le feu
Ce matin, ne lui sert à rien
Ce matin, sans même un câlin
Ce matin, cest le sien
Cest à Gien !
Un matin malsain, pour en faire un souvenir lointain
Et la blonde de chantonner mais surtout de progresser dans lart de la patience ; que faire dautre quattendre au fond dun cachot froid et humide Les ambres, qui nétaient plus que deux perles noires dans les ténèbres des caves, connaissaient chaque recoin de la cellule, elles en avaient recensés chaque vermine ; ses bottes avaient foulée la terre battue, de telle sorte quon pouvait suivre son cheminement au pouce près et bientôt, sa silhouette sébaucherait sur le mur auquel elle sappuyait Une nuit sans sommeil, ce nétait pas la première, mais quen laube pointait, la prédatrice disparaissait au profit de linsolente, certes mais non moins humaine ; et la fatigue pesait, comme le silence nocturne, défiant la platine chaque instant, ne lui laissant nul répit la vaincre, ne pas sendormir, pas ici comme si sa vie en dépendait, tenace et têtue ; elle gardait les yeux ouverts, campée sur ses jambes, attentive aux bruits étouffés qui parvenaient parfois de lextérieur.
Le salut arriva du gardien, grossière créature puante et abjecte quelle était parvenue à soumettre dun simple sourire ; son anatomie répugnante contrastait avec son âme et Clotaire savérait être un allié redoutable dans cet incident dautant quil était de garde, plus souvent quà son tour.
Ledit mastodonte lui fit un signe et lui tendit un parchemin, encore un ; interrogation muette de la féline quant à lémetteur, regard appuyé en guise de réponse et la belle déclater de rire après la lecture le maire ne manquait pas dhumour !
_________________
Un matin pour rien, des parchemins au creux des mains
Sans raison, ni fin, pour être fidèle aux libertins
Matin pour libérer ou bien matin pour pendre
Pour accuser ou pour défendre
Matin pour aimer, maudire ou mépriser
Pour succomber ou résister
Encore un matin, qui prêche et boute
La blonde menue sans aucun doute
Encore un matin, et les êtres si pieux
A remettre de lhuile sur le feu
Ce matin, ne lui sert à rien
Ce matin, sans même un câlin
Ce matin, cest le sien
Cest à Gien !
Un matin malsain, pour en faire un souvenir lointain
Et la blonde de chantonner mais surtout de progresser dans lart de la patience ; que faire dautre quattendre au fond dun cachot froid et humide Les ambres, qui nétaient plus que deux perles noires dans les ténèbres des caves, connaissaient chaque recoin de la cellule, elles en avaient recensés chaque vermine ; ses bottes avaient foulée la terre battue, de telle sorte quon pouvait suivre son cheminement au pouce près et bientôt, sa silhouette sébaucherait sur le mur auquel elle sappuyait Une nuit sans sommeil, ce nétait pas la première, mais quen laube pointait, la prédatrice disparaissait au profit de linsolente, certes mais non moins humaine ; et la fatigue pesait, comme le silence nocturne, défiant la platine chaque instant, ne lui laissant nul répit la vaincre, ne pas sendormir, pas ici comme si sa vie en dépendait, tenace et têtue ; elle gardait les yeux ouverts, campée sur ses jambes, attentive aux bruits étouffés qui parvenaient parfois de lextérieur.
Le salut arriva du gardien, grossière créature puante et abjecte quelle était parvenue à soumettre dun simple sourire ; son anatomie répugnante contrastait avec son âme et Clotaire savérait être un allié redoutable dans cet incident dautant quil était de garde, plus souvent quà son tour.
Ledit mastodonte lui fit un signe et lui tendit un parchemin, encore un ; interrogation muette de la féline quant à lémetteur, regard appuyé en guise de réponse et la belle déclater de rire après la lecture le maire ne manquait pas dhumour !
Je présente mes excuses à JJG pour le grossier détournement de son texte.
_________________