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[RP] Les sept plaies?... nan, juste le quatuor libertin...

Natasha
[Encore un matin…]

Un matin pour rien, des parchemins au creux des mains
Sans raison, ni fin, pour être fidèle aux libertins
Matin pour libérer ou bien matin pour pendre
Pour accuser ou pour défendre
Matin pour aimer, maudire ou mépriser
Pour succomber ou résister
Encore un matin, qui prêche et boute
La blonde menue sans aucun doute
Encore un matin, et les êtres si pieux
A remettre de l’huile sur le feu
Ce matin, ne lui sert à rien…
Ce matin, sans même un câlin
Ce matin, c’est le sien
C’est à Gien !
Un matin malsain, pour en faire… un souvenir lointain

Et la blonde de chantonner mais surtout de progresser dans l’art de la patience ; que faire d’autre qu’attendre au fond d’un cachot froid et humide… Les ambres, qui n’étaient plus que deux perles noires dans les ténèbres des caves, connaissaient chaque recoin de la cellule, elles en avaient recensés chaque vermine ; ses bottes avaient foulée la terre battue, de telle sorte qu’on pouvait suivre son cheminement au pouce près et bientôt, sa silhouette s’ébaucherait sur le mur auquel elle s’appuyait… Une nuit sans sommeil, ce n’était pas la première, mais qu’en l’aube pointait, la prédatrice disparaissait au profit de l’insolente, certes mais non moins humaine ; et la fatigue pesait, comme le silence nocturne, défiant la platine chaque instant, ne lui laissant nul répit… la vaincre, ne pas s’endormir, pas ici… comme si sa vie en dépendait, tenace et têtue ; elle gardait les yeux ouverts, campée sur ses jambes, attentive aux bruits étouffés qui parvenaient parfois de l’extérieur.

Le salut arriva du gardien, grossière créature puante et abjecte qu’elle était parvenue à soumettre d’un simple sourire ; son anatomie répugnante contrastait avec son âme et Clotaire s’avérait être un allié redoutable dans cet incident… d’autant qu’il était de garde, plus souvent qu’à son tour.
Ledit mastodonte lui fit un signe et lui tendit un parchemin, encore un ; interrogation muette de la féline quant à l’émetteur, regard appuyé en guise de réponse et la belle d’éclater de rire après la lecture… le maire ne manquait pas d’humour !


Je présente mes excuses à JJG pour le grossier détournement de son texte.

_________________
--Clotaire_

Elle riait… dans la noirceur des souterrains souillés, elle riait. Lui, il l’observait, sans comprendre ce qui était si drôle, mais le son se répercutait dans les galeries, aussi clair que du cristal et la douce musique l’hypnotisait. Elle parlait peu la blonde, à peine quelques mots qu’elle prononçait d’une voix mélodieuse et qui chaque fois le troublait. Lui, le cloporte, ému par la frêle créature que tous désignaient comme un démon… elle le touchait, parce qu’il la comprenait, il savait lui ce que c’était qu’être différent… oui, il savait.

Sans lassitude, il l’observait ; il l’avait vue arpenter sa cellule. Il l’avait vue s’accroupir de nombreuses fois, se demandant ce qu’elle pouvait faire. Il l’avait vue reprendre la place qu’elle occupait maintenant, debout contre le mur.
Il se plaisait à penser qu’elle l’attendait, il savait que ce n’était qu’illusion mais il voulait rêver, une fois, juste une fois. Elle était belle la blonde, elle n’avait pas cette lueur de dégout qu’ont les autres dans le regard, elle sentait bon aussi, comme la chef… les heures passées dans le cachot n’altéraient rien et puis, elle était gentille. Le succube lui apparaissait comme un ange, un cadeau du Très Haut pour lui apprendre les sentiments… oui, c’était son présent pour sa vie vertueuse.

Il voulait la toucher, déjà il l’avait effleurée, quand ils échangeaient les billets qu’il transmettait. Elle avait la peau douce la blonde, comme le velours des pêches, elle devait être sucrée aussi, comme les fruits d’été. Elle était là, appuyée au mur, elle riait… il n’avait qu’à tendre la main pour la saisir, il n’avait qu’à ouvrir la grille pour la posséder mais il l’observait sans bouger, statue sous les prunelles assombries par l’obscurité et la fatigue.
Natasha
Le silence reprit ses droits… la blonde avait cessé de rire ; les yeux, posés sur le garde, brillaient d’une lueur funeste. Dans la caboche, les desseins s’organisaient, chaque chose à sa place et une place pour chaque chose ; le sourire, cruel, étira doucement ses lèvres sanguines quand un murmure à peine audible s’en échappa :

On exige pas… on sollicite !


Le minois s’assombrit davantage, l’angélique blondasse avait disparue ; réveil de l’impitoyable créature, la violence et la haine courant dans ses veines et contractant ses mâchoires. Elle fit face à la brute, contraignant sa rage au mutisme… longue inspiration, ne rien laissé paraitre, la colère ne lui est pas destinée mais surtout, il a la clé et de lui chuchoter :

Ce soir… Clotaire, c’est le grand soir… j’ai besoin d’toi, l’blond est mal en point, faut l’ramener au bivouac…

Les perles ténébreuses sondent le regard porcin, la platine ne le laissera pas se désunir, il le sait… il a peur, elle le sent… la bête, d’une main pourrait la briser et pourtant, c’est la belle qui domine, ils en ont conscience, encore plus à cet instant.
Elle s’est tût, seule la respiration nerveuse du lourdaud se fait entendre ; elle n’ajoutera rien, c’est inutile, il a compris… son souffle putride en est la preuve, les gouttes apparaissant sur son front le confirment… il a peur, mais il obéira… il obéira car il a lu dans les prunelles de la féline, la barbarie tyrannique… nul n’est vraiment préparé à croiser l’inhumanité, et l’âme de l’oxygénée est aussi noire qu’une nuit sans lune, si tant est qu’elle en possède une…

C’est le grand soir… ils ne pourriront pas dans cette cave et quiconque se mettraient en travers de leur route, paierait le prix du sang ; un soupire de satisfaction apaisa la tension ambiante. Elle reprit sa position initiale sans un mot, la dextre effleurant discrètement la lame dissimulée contre sa peau…



_________________
--Clotaire_

Non, ce n’est pas l’obscurité qui assombrissait son regard, c’était autre chose. Un frisson lui parcouru l’échine, étrange sensation qu’il ne connaissait pas… il aurait voulu fuir, courir même mais ses jambes n’obéissaient pas, pourquoi restait-il là ? Pourquoi ces prunelles pesaient si lourdement sur sa propre masse ? Elle l’avait ensorcelé, oui ensorcelé…
Telle une sirène, les mots qui s’échappaient de sa bouche pulpeuse, raisonnaient comme une douce mélodie à son oreille ; mais ses yeux, ce qu’il y lisait le glaçait. Son cerveau lui hurlait de se battre… d’un geste, il pourrait écraser la cage thoracique contre les barreaux ; d’une main, il pourrait lui briser la nuque ; elle était à sa portée mais il n’en fit rien, vaincu par la frêle créature et son attitude guerrière.

Le grand soir… l’ultime sans doute. Il hocha la tête en guise de réponse, incapable d’émettre le moindre son tant sa respiration était difficile. Il transpirait aussi, plus que de coutume ; il transpirait comme dans son sommeil, mais ce n’était pas un fantasme cette fois et ce n’était pas le plaisir non plus… c’est la peur, oui il craint la blonde, il craint la folie qu’elle porte en elle.

La vieille l’avait prévenu. Elle savait tout la vieille… elle avait repéré le groupe dés leur arrivée, elle les avait espionné aussi. Elle avait vu ce que les autres ne distinguaient pas, extralucide, elle regardait au-delà des apparences, au-delà des agissements et elle savait la vieille.
Quand il était rentré après cette nuit de garde, cette nuit où la russe était apparue comme un halo de lumière dans ses ténèbres, elle l’avait prévenu :


Sombre idiot !! avait-elle hurlé c’est la maitresse de la faucheuse ! Tiens-toi loin d’elle… ou elle causera ta mort.

Lui, il avait haussé les épaules, marmonnant qu’elle n’était qu’une vieille folle… mais quand il quitta les geôles, lui aussi savait que la vieille avait raison.

[A la nuit tombée… la prison]

Quand la nuit parue, Clotaire prit sa garde comme chaque soir… il était tendu, les paroles de la vieille revenaient dans un refrain angoissant mais il était là, à son poste. Il fit sa ronde, son regard croisa celui de la blonde. Les cellules s’ouvrirent, il souleva le blond comme un fétu de paille et le jeta sur son épaule sans ménagement ; elle ne dit rien, se contentant de le suivre.
Quand ils atteignirent l’extrémité de la galerie, il s’arrêta d’un coup… face à lui, son collègue l’observait en ricanant ; le sbire ne pouvait voir la femme qui se tenait derrière la large carcasse mais il lui désignait le corps inerte qu’il portait. La panique ! Puis le souffle chaud de la blonde se rapprocha, il la sentit tout contre son compagnon dont la respiration se fit plus calme… Que faire ? Lui, il était là, immobile face au roquet sarcastique, le temps suspendu, attendant qu’on brise le lourd silence.
Il avait peur, pas pour lui non, mais pour l’autre… l’odeur de la mort semblait remplir doucement le couloir, plus forte que sa propre puanteur, sa tête tournait et soudain… un éclair, une caresse sur son visage et le bruit sourd d’une lourde chute.

Ses yeux s’écarquillèrent, il ouvrit la bouche mais la main gracile se plaqua sur ses lèvres grasses. A ses pieds, gisait le corps sans vie du curieux qui baignait dans une flaque de sang ; dans l’autre main de la platine, une dague gouttait… elle l’avait égorgé sans la moindre hésitation. L’éclair, c’était la flamme d’une bougie reflétant sur la lame. La caresse, les cheveux de la belle et le bruit… il hocha la tête, elle libéra son goulet et ils quittèrent la prison.
Natasha
[En prison… plus pour longtemps]

La blonde tournait en rond, comme un lion en cage… d’ailleurs en cage, elle l’était… Du mur à la trouée donnant sur l’extérieur, de la trouée au mur… inlassablement, elle arpentait la cellule, attendant avec impatience que la lune apparaisse enfin. Et la nuit tomba.
Des bruits métalliques lui parvinrent de la galerie et le sourire d’apparaitre, malsain sur le minois transformé par la haine… les clés, changement de geôlier, c’était bientôt l’heure. Tous les sens en éveil, la platine écoutait avec attention ; le pas lourd et lent, elle savait qu’il ne reculerait pas… le mastodonte apparu, les regards se croisèrent, il ouvrit les cellules une à une ; la sienne en tête de file, elle le suivit sans un mot, à l’affut d’un imprévu quelconque.
Elle haussa un sourcil désapprobateur quand il jeta le blond sur son épaule, mais garda le silence ; Clotaire aurait soulevé un bœuf sans difficulté aucune, il était de ses bêtes humaines, larges comme des armoires normandes, une force de la nature… sauf que la nature ne l’avait comblé de rien d’autre.

Elle le suivait sans autre trouble que la respiration bruyante de l’ogre ; les yeux scellés à son compagnon dont elle caressait doucement les mèches collées de sueur… le gardien s’arrêta soudain, elle écouta sans bouger ; un ricanement, un autre homme et la masse qui transpira davantage… l’odeur de la peur ; ses prunelles s’éclairèrent d’une lueur assassine tandis qu’elle s’approcha de son blond et posa un baiser sur sa nuque. Dissimulée au regard de l’indiscret par la large carrure, elle saisit sa dague, son souffle chaud caressant le dos du monstre… elle attendit un instant, très court et d’une impulsion fit face au curieux.

La lame s’enfonça sans difficulté dans la gorge et trancha la carotide, l’aboyeur tomba à ses pieds sans avoir eu le temps d’émettre le moindre son ; elle fit volte face et aussitôt, plaqua sa main sur la bouche du ventripotent qui l’observait, médusé. Un coup d’œil interrogatif et il hocha la tête ; elle relâcha la pression et ouvrit la marche…

[La liberté… chacun la sienne]

Ils traversèrent la ville sans rencontre inopportune ; prévision effective de la féline qui doutait d’apercevoir quelqu’un à telle heure… les puritains ne vivent-ils pas au rythme de la basse cour !
Les brunes les accueillirent au bivouac, gardant un œil méfiant sur le gardien ; lequel posa le blond aussi brutalement qu’il l’avait pris… un léger grognement s’échappa de l’helvète, arrachant un tendre sourire à la cruelle.

L’irascible récupéra sa hache, une corde et quitta le campement avec son allié d’un soir ; ses complices ne posèrent nulle question, d’ailleurs aucun mot ne fut prononcé durant le court passage des évadés… le silence, meilleur allié de la prédatrice ; le plan se déroulait comme prévu, si ce n’est l’incident du roquet et le sourire carnassier de réapparaitre.

L’improbable couple fit le tour du lac et la belle de choisir un bosquet les dérobant aux passants éventuels… le répugnant la dévorait des yeux, une lueur graveleuse traversant les prunelles bovines ; elle avait également anticipée cet instant, et les perles noires de le soumettre une nouvelle fois à son contrôle en murmurant :


Assieds-toi Clotaire…


Le géant s’exécuta docilement et la scélérate de passer derrière lui d’une démarche lascive ; les fines mains se posèrent sur les épaules avec délicatesse, massant doucement la peau flasque et les lèvres de s’approcher de l’oreille pour souffler :

Détends-toi Clotaire… c’est le grand soir.


La pauvre victime de la machiavélique se courba légèrement, elle le sentit fébrile et profita de la faiblesse… avec dextérité, elle le ligota rapidement et se campa devant lui ; dans ses yeux, l’effroi remplaçait l’envie, intensifiant l’exaltation de la blonde. Elle s’accroupit et lui sourit, scellant leurs prunelles :

Merci Clotaire…

Virtuose, elle l’éventra du nombril à la base du cou ; nulle éclaboussure, proprement, simplement, avec le respect qu’elle voulait lui porter et la masse de s’affaisser, un filet de sang ruisselant par les babines… liberté retrouvée d’une âme prisonnière.
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--Clotaire_

[Encore un peu de répit…]

Il la suivait, l’homme chargé sur son épaule et docile… il la suivait avec l’angoisse d’être repéré par un milicien zélé… il la suivait avec l’espoir de toucher au but rapidement… il la suivait, aveuglément.
Quand ils arrivèrent sur les berges du lac, il soupira de soulagement. Oui, il avait peur mais plus que tout, l’incertitude devenait pesante, bien plus encore que le corps du blond qu’il jeta comme un vulgaire sac. Devant lui, se tenaient deux femmes brunes, elles sentaient bon aussi, comme la blonde. Elles étaient belles aussi, mais elles ne le regardaient pas comme la blonde, elles l’épiaient plutôt. Lui, il aurait voulu effacer le dégout sur leurs visages. Il observa la belle, elle souriait différemment… ce fut comme une gifle qu’elle lui donnait, cette tendresse qu’elle n’accordait qu’au trio l’accompagnant, et dont il était exclu.

Pourtant, quand elle lui fit signe, il la suivit encore. Elle marchait devant, l’attitude féline et sensuelle, lui était tendu, plus lourd, plus engourdi. Ses yeux dévoraient le séant, fruits appétissants qui déjà le faisaient saliver, l’envie charnelle augmentant la tension et le faisant transpirer davantage. Elle s’arrêta enfin, un endroit reculé et intime ; son cœur battait fort quand elle s’approcha en le sondant de ses prunelles.
Il lui obéissait, prisonnier volontaire, soumis au désir qu’il avait de la voluptueuse créature. Les mains posées sur lui le faisaient frémir, il voulait l’attraper, l’assoir sur ses genoux et découvrir le corps avec indécence, il voulait la posséder… instinct bestial du mâle, à l’image des fantasmes qui naissaient dans son crane. Son souffle devint rauque, il se courba pour dissimulé son émoi à l’inquisitrice qui lui susurrait à l’oreille, intensifiant sa convoitise ; péché de luxure dont il rêvait si souvent en s’abandonnant aux plaisirs solitaires…

[… et l’ultime rencontre]

Une brulure saisit ses poignets, immobilisés dans son dos. Sa surcharge pondérale interdisait la moindre tentative d’évasion, il s’était assis avec le fol espoir de gouter à la chair et payait son avidité. Il avait peur encore, il avait peur car il lisait dans les amandes qui le scrutaient, il n’enfiévrera pas la diabolique dont l’excitation était palpable. Il avait peur, davantage encore avec la proximité et les mots de la vieille qui résonnèrent à nouveau… elle avait tort la vieille, la blonde n’était pas la maitresse.
Une douleur dans les entrailles, le gout ferrugineux dans la gorge, une ultime pensée avant de tomber dans le néant… La Faucheuse, c’est elle !
Natasha
La blonde resta près du corps sans vie jusqu’à l’aube… elle trancha les liens qui laissèrent de fines blessures dans la chair adipeuse, composa un monceau de végétation qu’elle glissa sous la tête au teint blafard et dégagea les lieux de ce qui pourrait le dissimuler… Il ne méritait pas de finir aux charognards et, malgré son indifférence, elle souhaitait qu’on le découvre.
La jubilation avait cessé, la prédatrice sommeillerait jusqu’au soir et la jeune femme posa un regard vide sur le cadavre ; nulle colère, nulle animosité envers le pauvre hère… Clotaire n’était qu’une victime malheureuse, conséquence d’une formation reçue jadis qui s’éveillait avec la haine.
La féline fit place nette, ne subsistait de la nuit que la dépouille ; elle essuya doucement le sang séché sur les lèvres du martyr et quitta les lieux sans un bruit. Elle regagna le bivouac encore endormi et s’allongea auprès de ses compagnons, enlaçant tendrement sa mignonne avant de céder au sommeil… trois jours sans fermer l’œil, autant dire que la fatigue pesait.

Quand elle ouvrit les yeux, le soleil brillait déjà haut ; ses complices avaient quitté les lieux hormis le blond, toujours convalescent… elle sourit, son visage reflétant le plaisir d’un réveil parmi les siens, et l’embrassa doucement avant de se lever.
Une immersion prolongée dans le lac, histoire de se purifier des dernières heures et la platine de rejoindre les tavernes… l’humeur chicaneuse – ben, vous seriez heureux vous qu’on vous colle au trou et qu’on vous laisse pourrir sans donner signe de vie ?-, la hache à la ceinture et la fidèle dague au plus près du corps.
Agressive ? Que nenni ! Un brin tatillonne peut-être, la langue vipérine éventuellement mais si peu… elle n’égalerait sans doute jamais certaines figures giennoises, celles-là même qui prêchaient la vertu le jour et se vautraient dans la débauche la nuit tombée ; ces personnages dont la meute s’amusait, risibles et pathétiques créatures qui ne souffraient pas leurs propres travers…

Notre charmante oxygénée moulinait du citron… faut pas s’fier aux apparences hein, on vous l’a déjà dit !... et si tout l’duché était atteint du même mal ; les vices et autres bassesses, elle connaissait bien la russe, mais elle se devait d’admettre qu’on atteignait des sommets ici, et le séjour prolongé pourrait être, finalement, très instructif pour celle qui n’usait pas de mensonge. Une seule et unique qualité, autant la souligner !
D’ailleurs, la troupe n’avait-elle pas gagné quelques partisans… comme quoi le mal n’est pas forcément où on l’attend ; encore faut-il être capable de discernement mais ce n’est pas donné à tous…

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