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Du mariage d'une Etincelle et d'un Sanglier.

Aleanore
ztneik
Présent sur les lieux en reconnaissance. Cela faisait un temps que Ztneik n'était pas revenu ici. Sa première contribution politique, la toute première liste ducale, c'était ici qu'il y avait contribué. Que de souvenirs, et aujourd'hui, un mariage. Un nouvel élan pour son ami.

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Beatritz
[Le 22 août, jour du mariage]

La Souveraine de Bolchen, Duchesse de Nevers, Comtesse du Lauragais, etc., était à Nogent le Rotrou depuis deux jours déjà, en tant que témoin de la mariée. On l'avait logée fort bien, et couverte de cadeaux tous plus riches et surprenants les uns que les autres. Le plus notable était l'ensemble complet aux couleurs de la mariée, créé par Attia des Juli - qui n'en était pas à sa première confection pour la Duchesse de Nevers - , qui couvrait Béatrice d'une cape rouge bordée d'hermine, qu'elle ne portait que pour plaire à Aléanore.
Parce qu'au mois d'août, on a beau dire, il fait chaud même dans les trous paumés comme Nogent le Rotrou.

Maquillée et coiffée, le visage encadré d'un fin voile blanc, suivie de sa muette dame de parage, Béatrice de Castelmaure-Frayner se rendit un peu avant le commencement de l'office à la chapelle, pour prier pour la Dame de Concèze ; à genoux sur un prie-dieu, l'essentiel de ses prières s'attachait à souhaiter à la jeune femme une découverte des plaisirs charnels aussi agréable que l'avait été la sienne.



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Aleanore
[Le 22 août dans l’aile est du Château Saint-Jean.]



-« Laissez-moi mouriiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiir ! »
-« Négatif, jeune fille ! Vous allez vous habiller ! »
-« Clarisseeeeeeeeeeeeeeeuh ! Georgette me hait et je suis sure qu’elle dit des méchancetés ! »
-« Mais non, ma demoiselle.. Il faut vous apprêter, nous avons déjà assez perdu de temps, elle a raison ! »
-« C’est un complot ! Une odieuse machination que vous avez montée contre moi ! Que quelqu’un me dise ce que baragouinent ces deux folles ! »


L’odieuse machination ? Un centimètre de tour de taille en plus qui contraint les deux caméristes de l’Etincelle de resserrer encore et encore les lacets de la cotte en soie damassée, ajoutez à cela, la dispute de longue haleine ayant opposé Georgette et Clarisse très tôt dans la matinée concernant les étuves, l’une prétextant que la coutume le veut et l’autre que la coutume ne justifie pas la débauche des lieux, adjoignez-y une sourde qui s’escrime à essayer de discerner de quoi il est question depuis le début de la matinée, d’autant plus que la sourde est une future mariée au moins aussi stressée qu’un lemming paranoïaque persuadé d’être seul au monde et qu’on empêcherait de se suicider.
Qu’on se le dise, à ce rythme-là, si la mariée arrive vivante à l’autel, on aura pas tout à fait perdu la guerre ! Et un coup d’œil par la fenêtre, car elle a beau être sourde, elle n’est pas aveugle, alors elle en profite pour voir qui arrive même si de là où elle est, elle ne peut quasiment rien voir, réflexe puéril de gamine qui veut tout savoir, et la gamine d’être retirée en arrière pour enfiler la surcote écarlate et ajuster le plastron de fourrure blanche.. Et pendant ce temps-là, les invités arrivent .. Les pauvres ..


-« Je vais mouriiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiir ! »
-« Elle m’agace à répéter ça ! Sénile à même pas vingt ans ! »
-« Clarisseeeeeeeeeeeeeeeuh ! Georgette me hait et je suis sure qu’elle dit des méchancetés ! »
-« Mais non, ma demoiselle.. Mais non .. Bon sang, faites que ça aille vite .. »
petitsuisse
Thibaud avait chevauché Eros toute la nuit pour rallier Nogent le Rotrou depuis Le Mans. Capitale Mainoise qui l'accueillait maintenant, depuis bientôt deux mois. Il avait fait donner ses ordres a son fidèle Jean, pour que malles et tenues d'apparat soit escortées de son Domaine de Carrouges jusqu'à la charmante auberge du village.
Après quelques échanges avec Jean et un repos de quelques heures suivi de quelques ablutions salvatrices, Thibaud s'apprêta prestement , une longue journée l'attendait.
Il était ravi de revoir de vieux amis et surtout de revoir sa belle qu'il savait sur la route revenant de Lorraine afin d'assister a la noce. Cela lui donnait du baume au cœur et un dynamisme fort accru.
Un poil impatient il était enfin arrivé dans une demeure qu'il connaissait bien et dont le propriétaire un rien cachotier l'avait investi d'une charge toute particulière chose d'ailleurs qui avait beaucoup touché Thibaud.
En se rendant a la chapelle, il fût convié a se rendre au bureau du duc afin de palier a quelques formalités d'usage.

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Fitz
Le Père Fitz était à présent "commis d'office" lors de toute cérémonie se passant sur territoire alençonnais. Non mais quelle idée avait-il eu de s'engager dans cette Voie.. Il se le demandait parfois.. Mais bon, il faut dire qu'il avait toujours apprécié les mariages.. Admirer toutes ces belles robes et se dire que sa soutane blanche était tout de même la plus belle.. Rien à dire, ça lui donnait toujours du baume au coeur !

C'était donc de plutôt bonne humeur que le vicaire diocésain de Rouen se rendait à Nogent le Rotrou, vicomté devenue duché récemment.. Il ne comprenait rien à ces changements ; il ne s'en portait pas plus mal pour autant..

Arrivant en vue de la chapelle, il se dit que cette fois-ci, il connaîtrait au moins la moitié des invités.. Il entra ensuite dans le presbytère attenant au lieu saint et commença à s'apprêter pour la cérémonie. Pas de difficultés pour choisir.. Une belle soutane blanche et le tour était joué. Pensant soudainement à la fiancée, il était curieux de savoir à quoi elle ressemblait exactement.. Il ne l'avait encore jamais rencontrée.. Elle avait habité l'Anjou paraissait-il.. L'Anjou.. Il avait souri à l'annonce de l'armée bourguignonne, détenant l'hérétique Aurelien.. Il paraissait aussi qu'elle était sourde.. On était tombé sur un gros morceau là ! Et qu'elle était pieuse.. Ca ne pouvait pas lui déplaire..

Le clerc était fin prêt et sortit sur le parvis de la chapelle. Pas encore grand-monde, mais il en avait l'habitude à présent.. Apparemment, d'après ce qu'il avait compris, c'était à la mode à la Cour d'arriver en retard.. Une fois de plus, il s'apprêtait à ce que sa thèse soit démontrée.. Grand sourire affiché sur son visage, il s'entraînait mentalement à répéter les titres des témoins.. "Son Altesse Sérénissime, Béatrice de ... hum.. de Castelmaure-Fr.., 'm'rappelle plus.. tant pis.."

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Vicaire général de l'archidiocèse de Rouen
_geoffroy_
[Matinée du 22 aout 1458, Vicomté de Rochechinard]

Aaaaah c'était le jour J ! Ou H, enfin peu importe la lettre, c'était bien aujourd'hui qu'avait lieu la cérémonie de... euh qui déjà... Humpf... Il allait falloir qu'il retienne bien ces noms tout de même pour ne pas faire de bourde une fois là bas. Ah oui, Damoiselle Aleanore et Sire "tonton Alde"... L'oncle de son épouse Plume.. A moins que ça ne fut un ami de ses parents... Lui et sa mémoire de toute façon... La seule chose qui lui avait fait rappeler ce jour, c'était le fait que leurs gens s'activaient plus que d'accoutumé, bah oui, sa femme et sa robe à enfiler, leur toilette, ça mettait du temps... Sa douce avait fait une folie avec cette robe achetée spécialement pour l'occasion... La veille, il avait mis de longues minutes avant de trouver enfin la façon de la lui ôter ! Ah qu'elle était belle dedans, ah qu'elle était grâcieuse, et tout ce qui pouvait aller avec ces qualificatifs... Vrai qu'il ne lui résistait pas, ni en cette tenue ni dans une autre d'ailleurs. Mais pour le coup, elle avait trouvé une robe magnifique, qui l'était beaucoup moins pour lui la nuit tombée quand il fallait l'aider.

Bonne nouvelle, cette matinée, lui n'avait pas grand chose à faire pour elle, ses dames de chambrées et de compagnie s'affairaient autour d'elle pour l'habiller, la pouponner, la parfumer, et tout ce qui pouvait suivre... Lui se faisait aider.. Enfin juste un peu, c'est qu'il avait horreur qu'on s'occupe de lui longtemps et à grand nombre. En plus, ce n'était pas comme au jour de son mariage, il n'avait pas à mettre tous ces artifices, sa douce épouse lui avait déjà préparer ses affaires... Un pantalon de cuir noir, la chemise à manche longue au couleur du ciel et un gilet léger couleur marine.




Comme toujours, il fut prêt avant elle, ayant le temps d'enfiler ses bottes qu'elle n'était pas encore descendue de l'étage. Dans ces moments là, il ne préférait pas trainer à ses cotés, se connaissant plutôt taquin, elle aurait fini par râler comme quoi ils ne seraient pas à l'heure... des grognements de femme en quelque sorte.

Il patienta alors quelques minutes, sachant pertinament que ça vallait la peine puisqu'il pourrait voir sa douce descendre les escaliers, vêtue de cette jolie robe. La voiture était prête, les bagages déjà placés à l'intérieur par le cochet, il n'attendait plus qu'eux pour prendre le départ vers le lieu du mariage...

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Conrad
    [Avez-vu déjà vu ..]

Un garde qu'est de mariage ?

Blond, grand, beau, pas trop benêt, et avec ça, avec de la prestance, j'ai nommé : Conrad, repéré dans le bourg de Nogent le Rotrou par la future maitresse des lieux. Il parait qu'elle est sourde, il parait qu'elle connait beaucoup de monde, et il parait surtout qu'il ne faut pas la contrarier, alors quand elle prétend l'embarquer au Chateau Saint-Jean pour servir de "videur" à l'entrée de la chapelle pour éviter toute intrusion non souhaitée durant le mariage, notre Conrad ne peut qu'accepter.

C'est ainsi que portant les armes des Ypriex, et une liste en main, notre jeune paysan endimanché de se transformer en huissier pour l'occasion et de guetter les arrivées en entrée. La jeune femme plantureuse qui vient d'entrer, il la connait, et du coin de l'oeil, cherche le nom sur la liste, deux jours qu'elle squatte la place, le suivant n'entre pas dans la chapelle mais en sort, signe de tête discret au père qui célèbrera l'office. Avant de reprendre son air patibulaire. On la lui fait pas à lui.

Z'êtes sur la liste ?




.. Maintenant, oui.

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    Je ne pouvais pas être blond & moche, Dieu ne punit jamais deux fois.
Phelim
[ ]


Quand Plume lui avait proposé de se rendre à ce mariage, le Vicomte avait grogné après elle en lui expliquant qu'il n'avait pas que ça à faire d'aller regarder des gens qu'il ne connaissait pas se passer une corde autour du cou.

Puis quand Marie Alice lui demanda d'être son cavalier pour l'évènement, subitement sa vision des choses changea comme par miracle et il accepta sans hésitation.

Ils convinrent de se donner rendez vous à Chinon, afin de faire route ensemble en direction du Duché de Nogent le Rotrou.
Ce qui l'arrangeait bien elle vu qu'elle était déjà là-bas, alors que lui allait devoir bouger de son lac en Limousin où on le menaçait de le passer à la question s'il ne partait pas ... pour attérir en Touraine où on l'accueillit en l'avertissant que s'il n'avait pas décampé dans les 24h00, les armées le poutreraient.
Charmant ! Après on lui demanderait pourquoi il ne sortait jamais de son Lyonnais-Dauphiné ...

Bref le jour J, l'Imprévisible patientait dans le carosse vicomtale, celui de la Violette hein, pas le sien car lui n'était pas une femme, et donc n'utilisait d'ordinaire jamais ce moyen de transport vu qu'il ne jouait pas à celle qui porterait le plus de kilo de tissus sans faiblir pour se rendre à une cérémonie. Donc en attendant, il en profita pour retirer sa vieille chemise de voyage trouée comme un gruyère et enfila une chemise blanche avec un taureau brodé de fils rouge dans le dos. Il aurait bien porté celle de couleur bleu ciel, mais il ne l'avait pas trouvé .. surement Geoffroy encore qui lui piquait ses fringues. Enfin voilà, lui en même pas une minute, il était prêt alors que la brune se faisait désirer.

Quan la Vicomtesse daigna faire son apparition, le Guerrero se fendit d'un sourire et lui assura qu'elle ferait palir de jalousie toute l'assistance féminine de l'église et ils purent enfin se mettre en route.

Le Lyonnais regarda un moment le paysage défiler sous ses yeux, avant de poser la première question lui venant à l'esprit.


'lice, il est loin le domaine de tonton Alde?

Non ce n'était pas son oncle, mais Plume ne l'appelait jamais autrement ... a t-elle point que même lui ne saurait sans doute jamais le nommer d'une autre façon.

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Aleanore
[Toujours dans l’aile est du Château Saint-Jean.]

Apathique, au moins pour le moment, enfin, c’est l’impression qu’elle donne à qui entrerait dans la chambre à cet instant, puisque revêtue de sa robe de mariée, Aléanore se laisse coiffer docilement par Clarisse sous le regard fatigué d’une Georgette à bout de souffle, la lourde chevelure brune est séparée en deux et tressée avant d’être enroulée de chaque côté de la tête de la jeune femme en deux exquis macarons framboisés. Sur le plastron de fourrure, Clarisse d’attacher une broche aussi longue que le plastron faite de cuivre, de perles et de grenats, et Aléanore, pendant ce temps-là ?

Elle panique .. Elle panique, car elle tente de retenir tout ce qui sera dit et à dire pendant le mariage, elle sait que Clarisse sera derrière, elle sait qu’ils savent tous, mais la fierté dans tout cela ? Il y en a qui ne savent pas ! Ceux qui sont venus pour lui ne sont pas au courant, et plus que tout, Aléanore craint de l’embarrasser en montrant à tous son infirmité, alors depuis deux semaines, elle apprend ce qu’elle devra dire au cours de cette cérémonie, et la chose n’est pas aisée pour l’Etincelle plus habituée à retenir les commérages et les chansons à la mode parisienne. Et dans la glace, c’est Clarisse qui la regarde et lui tend la main, alors même que Georgette tient dans les siennes, l’écharpe de mousseline qui s’ajoutera à la coiffure, enfin, l’heure du départ, ils sont là, il est là .. L’écharpe est passée sous la gorge, avant de se lover sur les macarons et de retomber en un voile délicat dans le dos.


-« Allons-y .. »


L’heure H, la minute M, l’instant T ? Pas encore, elle n’en est qu’à la traversée des couloirs du château de là à atteindre la chapelle, vous avez le temps de vous languir, chers lecteurs & moi de finir mon week end tranquillement.

Breiz
[Sur la route, sur les terres, enfin, par là, en train d’arriver]

La route, c’est chiant. Surtout quand on traine un blond pas content de devoir crever de chaud dans une tenue pourtant super clâsse choisie par son épouse – au sein de la galerie Attia, il va de soi – un gamin surexité parce qu’il croit qu’il va pouvoir jouer avec Tatie Nore et le rat chien de race super cool, et un bébé torturé de chaleur refusant de s’alimenter. Glamour.
C’est donc tout ce petit monde là qui se pointa à la porte du domaine, et parlementa avec les gardes. Ouais, on vient en roulotte. Ouais, Sa presque Grace Nore est au courant. Elle nous attend on est sur la liste bordel vous savez pas lire ? Ah, nan, vous savez pas lire vous êtes juste gardes. Et merde.

Après quelques instants de pourparlers, et quelques menaces bien senties, on finit par les laisser passer.
Et en plus, le ladre les informe que des appartements sont à leur disposition dans l’aile des invités. Joie et bonheur. La roulotte est abandonnée, le garde réquisitionné pour porter la malle de la rouquine jusque dans les sus nommés appartements et surtout, surtout, trouver la bonniche qui s’occupe de faire préparer les bains. Pour en avoir un, évidement. La rousse est une gueuse de la pire espèce, mais elle a toujours vécu plus ou moins dans l’opulence. Un coup sous la protection d’une richissime bande armée, un coup intendante d’un noble, un coup conseillère ducale, un coup rentière, maintenant couturière commençant à vendre des tenues à des prix exorbitants. Elle était loin d’égaler la sublissime Attia, mais elle commençait à pouvoir en vivre.

Fort peu patiente, elle ôta ses vêtements dès que le garde eut le dos tourné et que son fils fut lancé dans l’exploration de son nouveau territoire. Un bain, un bain, un bain, elle n’en avait pas vu depuis des jours, se contentant de l’eau fraiche des ruisseaux et de racine de saponaire. Un bain, un bain, un bain ! La servante fut houspillée jusqu’à ce que baquet plein d’eau tiède s’en suive, et la rouquine savoura autant qu’elle le put, jusqu’à ce qu’elle doive retourner à ses obligations – enfants affamés, mari grognon à la vision de la tenue choisie par sa femme, toussa.

D’autant qu’il fallait encore que le géant l’aide à enfiler les différentes couches de tissus qui composaient la lourde robe de taffetas et de brocard qui composaient sa toute dernière création. Certes loin d’être au niveau de son Maitre, Attia, mais suffisamment pour avoir été approuvé par icelle, et être porté fièrement par elle-même au mariage de sa « pucelle ».

C’est donc au doux son de
‘Tain bordel, grouille Milo on est en retard ! que la petite famille sortit des appartements mis à leur disposition par la future, qu’ils n’avaient même pas eu le temps de croiser.
Direction, la chapelle, un tour à droite, un tour à gauche, un coup dehors histoire de se prendre une bonne suée, vérifier que le couffin du nourrisson qui ne les quitte jamais est bien complètement couvert de linge noir, et les voilà plantés devant le blondinet qui tient la porte.

Un petit coup de lissage sur la robe genre pour faire luire l’azur de la soie dans le soleil de l’été, et tout, avant la prise de parole.


Hep, vous ? La cérémonie n’a pas commencé ?






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Milo
S'il est une chose qu'il déteste le plus, plus encore depuis qu'il est marié et père, c'est bien les mariages. Ces cérémonies où tout le monde se fout de tout le monde, où les gens ne viennent uniquement que dans l'intérêt de jouer les piques-assiettes ou bien se faire voir, ça le gonfle prodigieusement. Plus encore quand, les yeux rivés sur les mariés sans vraiment les voir, personne n'ose émettre le moindre signe de protestation. Non mais c'est vrai quoi, juste histoire de pimenter un peu la chose.

Et c'est donc affublé d'un costume qu'il juge horrible – même s'il a coûté une fortune – qu'il se dirige vers le lieu de la cérémonie. Et qu'il a chaud et ça le gratte et ça le pique et ça lui fait l'impression d'être un chaudron en train de bouillir à plein régime. La seule chose qu'il n'a pas du changer, c'est sont éternelle lanière de cuir bleue qui retient sa longue chevelure blonde. Et pour parfaire le tableau, quelques mèches blondes qui virevoltent au gré de ses déplacement et lui permet quelquefois d'oublier l'accoutrement ridicule dans lequel il se retrouve engoncé. Haussement de sourcil, suivit d'un murmure adressé à la rouquine.

- Bon sang rouquine, ça me fait mal de partout ton costume là. Pis c'est quoi c'te cape ? J'ai l'air d'un dindon qui trémousse son derrière à la recherche de sa dinde ! Pis ça me serre trop, j'ai l'impression d'étouffer. On est pas en hiver, p'quoi tu m'as obligé à mettre tout ça hein ? Et les gants bleus sont inconfortables, j'ai l'impression que ma main gauche va entamer une valse sans qu'j'puisse la contrôler. Pis...

Et de continuer à geindre, sur la chaleur qu'il fait, sur le fait qu'il serait mieux loin de toutes ces mondanités qui lui donnent la nausée, qu'il pourrait être tranquillement en train de s'occuper des morveux pendant que sa femme faisait acte de présence. C'est vrai quoi, ça a beau être le mariage de la vierge, il n'en reste pas moins qu'il va se faire chier pendant toute la cérémonie, puis le repas et enfin toute la soirée, à acquiescer comme un pantin devant les phrases que les nobles lui sortiront et auquel il ne comprendra rien. Mais Thor est dur avec ses enfants...


Ewaele
[Elle ne ferait pas cela tous les jours !]

Coche prêt avec les armes de la Comtesse, elle avait fait parvenir à son cavalier une simple missive la veille de la dite journée… ‘Rendez vous à la sortie du campement des Licorneux quand le soleil…’ Bref ils savaient ou se trouver, mais elle avait omis de lui stipuler qu’elle avait fait venir de sa propriété en Limousin ce qui leur servirait à se déplacer… Après tout il aurait le temps de s’en rendre compte. Ewa était sorti complètement emballée dans une capeline qui la couvrait de la tête aux pieds, ne laissant apparaître que l’émeraude de ses yeux, sans doute une mèche rousse, ainsi qu’un reflet rougeoyant de la parure des Brassac qui ornait son cou. Elle attendit que le barbu, comme l’appelait Maëlya, arrive et l’aide à monter pour prendre place dans la voiture, faisant très attention de ne rien laisser voir de sa mise.

Le voyage avait été très agréable entre les deux licornes qui, avaient pris plaisir à converser comme ils savaient si bien le faire quand ils se retrouvaient. Un sourire complice pour l’un, un éclat de rire pour l’autre, une main qui frôlait un avant bras, et deux mains féminines qui elles, ne lâchaient pas la cape de l’intérieur. Il n’avait rien dit, ni sur leur façon de voyager, ni sur son allure, même si elle avait pu remarquer a quelques reprises, un haussement de sourcil, ou encore un regard en coin pour essayer de deviner ce qu’elle pouvait bien cacher de la sorte. Elle serait bien arrivée en braies, cuissardes et corset comme a son habitude, mais Marie Alice l’avait prévenu que si elle osait faire cela elle la sortirait a grand coup de pieds dans le fondement. Alors… Sans oublier une promesse faite.

La route parcouru lui avait semblé courte a discuter de la sorte avec le Baron, et quand le cocher fit arrêter les chevaux elle en fut presque étonnée. Descente faite, ils se dirigèrent vers la chapelle afin de se rendre au mariage de celle qui le valait bien… Ils marchaient côte à côte et arrivèrent devant la bâtisse ou se trouvait un garde. Elle jeta un rapide regard à l’autre invité qui l’accompagnait puis se dirigea vers le blond… Lui glissa les deux noms discrètement…


Enguerrand de Lazare, Baron du Bazaneix, Seigneur de Saint Julien le Pèlerin, et
Ewaële de la Boesnière, Comtesse de Laroche-Aymon, Baronne de Mirambel, Dame d’Yssandon.


Elle se recula d’un pas avec un regard malicieux, commença à faire glisser son capuchon de sa tête, délassa sa capeline, la retira lentement et dans un simple mouvement de poignet la fit atterrir sur le bras du garde. Ewa ne laissa pas à l’homme le temps de réagir qu’elle s’en retournait déjà vers son cavalier et glissait sa main sur son avant bras, laissant par la même occasion les yeux de l’homme découvrir enfin ce qu’elle lui avait promis : Une tenue décente pour l’occasion.


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Plumedange
[Youhou! Je vais voir Tonton Alde!]

*Plume était aux anges, c'était un mariage que pour rien au monde elle ne voulait rater, le mariage qui finirait de redonner le goût de vivre à cet homme qu'elle chérissait tant, ce mariage qui lui permettrait probablement de contrer la malédiction d'Aristote en lui donnant enfin un héritier...
Alde que la blondinette appelait affectueusement "Tonton" était finalement pour le décrire comme un père, lui offrant ses bras quand il pleurait, ses oreilles quand elle devait s'épancher et sa bouche pour lui prodiguer conseils et recommandations lorsqu'elle était perdue.
Telle une petite fille avec lui elle ne grandirait probablement jamais, bien trop heureuse d'être dans ses petits souliers, même si cela ne l'empêchait pas de se faire disputer des fois, quand elle le méritait.

Aujourd'hui donc elle se préparait, plus qu'impatiente de se rendre à Ypriex ou elle était déjà allée quelques fois.
Elle avait commandé une robe à Attia, une magnifique robe d'un bleu, d'un bleu étourdissant.
La création la faisait, une fois enfilée, ressembler à une fleur, elle avait regardé chaque plis tomber avec admiration, avait touché la robe en soie avec des yeux brillants de joie et avait contemplé les reflets des perles avec des "oh" et des "ah".

Là, on essayait de l'habiller, mais telle une puce elle bougeait dans tout les sens si bien qu'on lutta pour lui enfiler la couche de vêtements habituelle.*


-Mariette à t-on pensé à prendre le cadeau de Tonton Alde?
-Oui, mais revenez donc ici voulez-vous nous n'avons pas finit.
-Et le cadeau de sa moitié?
-Oui aussi, nous avons tout prit maintenant revenez vous asseoir que nous puissions vous coiffer.
-Est-ce que vous avez prit des provisions pour le voyage c'est que j'ai du monde à nourrir moi j'ai souvent faim!
-Mais oui! Bonbons et biscuits au miel ainsi que des nougats ont été mis dans votre voiture en quantité plus que suffisante.
-Qu'est-ce que vous appelez des quantités suffisante? Et si la quantité suffisante ne l'était pas? Et si je tombais à cours de friandises qu'est-ce que je deviendrais?
-Allez vous venir ici oui! A force de vous agiter dans tout les sens vous allez froisser votre robe.


*Les mots magiques, "froisser votre robe", la ramenère à sa toilette.
Regard vers la robe, non elle parait parfaite devant et derrière, oui parfaite, en même temps c'est Dame Attia qui l'avait faite, elle ne pouvait être que parfaite.
Elle s'assit donc et se mit à regarder sa bague de fiançailles avec un air rêveur, si bien que quand elle reprit ses esprits elle était coiffée.
Sa belle couronne de fleurs trônant sur sa chevelure blonde qui lui tombaient jusqu'au bas du dos et sur son visage enfantin qui lui donnait quelques années de moins.
Souriant un instant sans rien dire, elle se mira dans un miroir avant de se lever satisfaite.
Elle félicita ses domestiques et après avoir attrapé un petit sac de plantes qu'elle glissa, discrètement, quelque part, elle tendit la main pour attraper son cadeau de baptême avant de se souvenir qu'elle ne l'avait plus.
Fin prête donc, elle fit chercher sa cape que Mariette garda en main sachant très bien ce que comptait faire "Plumette".
Dernier regard dans le miroir, léger sourire charmant ou charmeur sur le visage, elle se glissa dans le couloir et rejoint l'escalier menant au hall d'entrée.
Arrivée en haut, elle attrapa doucement sa robe, fallait tout de même pas qu'elle tombe et descendit les marches lentement laissant son époux admirer à quel point le vêtement était joli, mais se laissant ainsi aussi le temps de l'admirer dans cette tenue dans laquelle elle ne l'avait encore jamais vue.
Il était beau, pas qu'il ne l'était pas de base mais là, il l'était plus encore.
C'était son époux à elle celui-ci et ce malgré le fait qu'il l'embêtait souvent et que la jeune fille se plaignait tout aussi souvent à ptit Phel que son mari était intenable.
Il était emplit d'amour, de tendresse et d'attentions à son égard et elle se sentait quelques fois comme une petite princesse.*


-Mon aimé vous êtes resplendissant dans ce costume.

*Un léger rire vient ponctuer ses paroles.
Elle aimait quelques fois à user de ce langage qu'ils n'utilisaient guère qu'en société.*


-J'espère que je ne t'ai pas trop fait attendre, c'est que ces toilettes ne sont pas évidentes à perfectionner et je veux être parfaite pour le mariage de Tonton Alde.
Regarde comme je suis belle!


*Et elle de tourner dans l'escalier pour lui montrer...
Hé oui, rien que sa dans l'escalier, ne serait-ce que pour voir sa tête alors qu'il aurait peur qu'elleeeeeeeeeee...*


-NIAAAAAAAAAAA!
-Dame Plume!

*Rattrapage à la rambarde ou elle s'accroche comme un chat à une branche d'arbre.
Elle avait bien sur perdu légèrement l'équilibre et manqué de tomber avec ces bêtises, auxquelles c'était ajouté le cri de sa dame de compagnie qui avait du avoir bien peur pour elle.
Ne lâchant pas l'objet de son salut, elle tourna sa tête d'ange vers son époux et lui fit un sourire tout aussi angélique en profitant pour plonger ses azurs dans ses yeux couleur océan.*

Gwenn
J'aime pas les mariages.

La sentence était tombée, sans appel. A la réception de l'invitation, si gentille du reste, à la décision qu'il avait fallu prendre quelques jours avant de se rendre en France, aux préparatifs en Pannecé, puis, encore, à la montée dans son carrosse gwenn ha du, direction Aléanore et ses framboises.
Oh, Damned.
J'aime pas les mariages !
A la vérité, elle adorait ça. C'était l'occasion parfaite pour rencontrer des têtes nouvelles, et quand on se lassait aussi vite qu'elle face aux mêmes visages, c'était presque inespéré. Et puis, depuis qu'elle était passée d'héritière à orpheline, elle ne se sentait plus observée comme elle l'était avant, à guetter les yeux curieux des potentiels prétendants ; il ne s'agissait plus, à chaque réception, de voir et d'être vue des partis de tous Royaumes, mais simplement de croiser des jeunes gens et d'élargir son carnet d'adresse.
Pour marier ensuite son adorée.
Non, elle n'aimait plus les mariages ; pour un tas de raisons, ils avaient perdu leur attrait, et leur coté scintillant qui attire les gamines. Un peu comme les korrigans. En moins dangereux.


Descendant de sa voiture, rendue muette par la fatigue du voyage, car il avait fallu faire plus d'une halte, trois même, dont une dans une auberge miteuse qui lui avait rappelé le voyage jusqu'à Toulouse quand Lusiana-la-fière était toujours en vie, et qu'elles avaient été en hâte soigner le cousin de Memento Mori qui trépassait de ses blessures de guerre. Dix ans plus tard, il n'y avait plus de Namaycush, ni de père et de mère, Yrkoon était retourné près du Seigneur à prier au monastère, d'où il ne sortirait, Blanche en était sûre, que pour rejoindre les trois têtes couronnées du caveau familial.
Il n'y avait que quelques pas à faire pour rejoindre la chapelle, mais Blanche en fut ravie, l'occasion de se dégourdir les jambes, à elle et au petit Cavalier qui jappait contre sa robe, qui sautait aussi en tâches tricolores et sombres. Bientôt elle le marierait aussi, avec une autre rubis en provenance d'Irlande, qu'elle avait choisi sur portrait, et Pannecé deviendrait un sanctuaire de chiens roux et blancs, le roux surtout en souvenir de leur Sainte Reyne, pour faire fuir le goupil sauvage.
Elle arriva près de la chapelle. Devant elle, Conrad était là.

Blanche détestait parler aux domestiques. Aux inférieurs.
Rien de personnel ; l'homme était d'ailleurs fort bien bâti, et si Aléanore l'autorisait, elle lui aurait bien emprunté pour quelques tâches rudes, mais il était blond, et Blanche détestait les blonds, il était beau, Blanche détestait les beaux, il était pauvre et valet, Blanche détestait tout cela.
Elle lui fit la grève des mots, se promit d'arrêter son jugement à une note médiocre s'il ne comprenait pas immédiatement qui elle était.


Gwenn. de Walsh-Serrant, Baronnez Pannezeg.
Bah quoi, ça tombe pas sous le sens ?


Elle lança un regard entendu à l'autre près d'elle. Il était grand et beau aussi, blond, et Blanche aurait adoré le détester. Plus que quelques efforts, elle en était sûre, et elle arrêterait de songer à lui comme l'Altesse qu'il était. Son Égal.
L'Unique.

...Et son Altesse Riwan Nathan de Brocéliande, Dug Brekelien, ha Baron Karantoer.

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Riches, tenez bon !
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