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Du mariage d'une Etincelle et d'un Sanglier.

_geoffroy_
La voilà qui descendait enfin les marches de l'escalier... Entre temps, une des femmes de chambres de Plume était venue le voir.. Apparemment sa tenue n'avait pas été terminée et il restait quelques aiguilles rouillées en bas de sa chemise.. Il ne put réfréner un marmonnement en l'écoutant, puis regarda ce qu'elle lui amena à la place... Une chemise blanche finalement, et le blouson était quelque peu différent du premier... Il ne put résister à avoir une vilaine pensée envers cette couturière qui avait dû certainement péter un cable en cours de route, pendant sa création... Enfin qu'importe... Il se pressa d'enfiler les nouveaux vêtements qu'elle lui avait atteint, la regardant en coin alors qu'il retirait sa chemise.

Tu veux une gravure aussi peut être ? Aller file retrouver ta maîtresse ou je lui dis que tu as le regard déviant !

Il sourit en coin et la laissa grimper les marches deux à deux, en profitant pour se changer. L'attente par la suite ne fut pas si longue, elle descendit les marches lentement, lui laissant tout le loisir d'admirer une seconde fois sa jolie robe.. Il s'avança jusqu'au bord de l'escalier en lui tendant la main... Mais cette idiote.. hum non pas idiote... Distraite plutôt... se mit à tourner sur elle même en plein dans l'escalier ! Et le malheur ne manqua pas d'arriver ! Trébuchement, rattrapage sur la rambarde, il grogna de colère en la regardant, s'étant dépécher de grimper les escaliers pour la soutenir. Elle était enceinte, l'oubliait elle parfois ? Il soupira légèrement, secouant la tête en captant son regard, lui montrant ce qu'il pouvait bien penser à ce moment, puis sans un mot, il l'attrapa dans ses bras pour la porter telle une princesse.

Et je ne veux pas t'entendre refuser ! Au moins ici je sais que tu ne risques rien et le bébé non plus !

Il lui tira la langue, bah oui ils étaient chez eux alors il pouvait se permettre, puis il n'allait pas la gifler non plus, avant de reprendre.

Tu ne m'as pas trop fait attendre non.. j'ai juste du me changer une fois de plus parce que les vêtements n'étaient pas terminés pour mes mesures ! Aller, le cochet nous attend !

Il la porta jusqu'au carosse, la déposant sur le fauteuil à l'intérieur avant de faire signe au cochet et monter à ses cotés. Apparemment tout était en ordre, sa dame de compagnie arriva en trombe avec un sac qui semblait plutôt lourd.. Elle le lui tendit, lui l'attrapa donc et le posa à leur pied.. Il lorgna dedans... des biscuits, friandises, boissons... ne l'écoutant pas vraiment tandis qu'elle lui expliquait ce qu'il fallait faire, puis la salua d'un signe de tête avant que la voiture prenne enfin la route.

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Bérénice de Jeneffe
Ah les mariages... La jeune fille se demandait comment certains pouvaient avoir envie de contracter un mariage, elle qui espérait tant échapper au sien, qui ne tarderait probablement pas d'être célébré. Mais c'est pas elle qui allait aller chercher la corde pour se faire pendre, c'était là le boulot de son frère ainé. Et s'il ne le faisait pas, nul besoin de préciser qu'elle n'irait pas se plaindre. L'inconvénient c'est que si aucun mariage n'était célébré, la donzelle était vouée à rester pucelle, vu que sa mère avait promis sa virginité à son futur époux. C'est ballot. Non que cette vision future la traumatisait beaucoup pour le moment, du fait qu'elle n'avait encore aucune notion des relations hommes/femmes. Mais à quatorze ans, on commence, même si on prétend le contraire, à s'intéresser aux garçons. On laisse volontiers son regard se promener ici et là, aussi discrètement que possible. Et on commence, inconsciemment, à jouer de séduction et de ses charmes maladroits... Et rien de tel pour s'exercer qu'un Faucon désiré et admiré; sauf qu'il était pas là. Alors, en attendant, il y avait les autres. Fin bref.

Pourquoi aller à un mariage? Et pourquoi celui là en particulier?
1. Parce qu'elle connait la Brune. Fin, connaître... C'est un bien grand mot. Disons qu'elles se sont croisées et que la future épouse n'est pas tombée ce jour là dans les bonne grâces de la jeune de Jeneffe. Et pour cause. La Dame a eu l'audace de poser ses lèvres sur celles de son frère. Certes, ce n'était qu'un baiser visant à sceller un lien de vassalité, mais la jeune demoiselle n'en n'eu gravement cure ce jour là. Alors, si elle est là aujourd'hui, c'est pour s'assurer que la Brune se marie bien à un autre que son frère. En même temps, la vieille folle qui lui servit de mère du temps où elle était en vie, eu la bonne idée de mettre des conditions au mariage de son fils chéri. Et toc. Mais n'empêche, autant s'assurer quand même que le marié c'est bien un autre.
2. Parce que le marié, justement, connaissait sa mère. Et que donc, convenances et tout le blabla, elle se doit d'y être pour représenter sa famille. Comment ça c'est bidon comme excuse? En plus, il doit pas être tout jeune. M'enfin, vu que c'est pas elle la mariée, chacun son truc, n'est il pas?
3. Y a pas de trois, parce que le dicton "jamais deux sans trois" est complètement bidon, lui aussi.

Or donc, c'est une donzelle richement apprêtée et donc avec mise en valeur de ses encore jeunes atouts - bah oui, ils étaient riches les vieux - qui se présenta dans le trou du cul du monde, où se qui pourrait y ressembler de très prêt : Nogent le Retrou. Vraiment, les noms de bleds, c'est à se demander où les gens vont les pêcher. Mais c'est un autre débat auquel elle n'a pas le temps de s'y consacrer. D'autant qu'au devant de la chapelle, y a un blond de la mort qui tue. Et comme dit plus haut, la jeune lionne laisse discrètement trainer ses yeux pers, sur l'enveloppe corporelle de l'Apollon de service. Pas mal hein? Oui mais non, pas que ça à faire, blablabla. Conscient contre inconscient : qui gagnera? Mais entre temps, faut se présenter et tout. Quoique se faire refouler par le bellâtre, pourquoi pas? Sauf que Maman elle a dit non, mais qui saura après tout?


Bérénice Elisae Albane de Jeneffe, Damoiselle de Lorgie, Et toi, t'es qui?
Conrad
[Délit de face, yes !]

Le travail, c'est la santé, mais oui, c'est c'la Hervé ! Dites le à Conrad qui s'fait chier comme un rat mort devant la chapelle à attendre que les nobles veuillent bien se pointer et puis rien à s'mettre sous la dent, même pas une mignonne ou une servante qui passe à reluquer, alors, il relit la lettre avec difficulté, mais la relit quand même, puisqu'il n'est pas trop bête et qu'il sait le faire. Et on vient le couper dans sa lecture pénible.

Hep, vous ? La cérémonie n’a pas commencé ?

Le Blond de se tourner vers son interlocutrice et d'être soufflé par la robe.. La vache, elle doit crever de chaud là dedans et ça doit être bien folichon en dessous pour que son homme la cache là-dessus, bonne technique en vérité pour ne pas partager les charmes de sa femme. Et en plus, elle s'est pas présentée .. La grue .. Les yeux fouillent la tenue de l'homme pour y voir un dessin d'armoiries qui pourrait l'aider mais rien, et soudain, une idée, au bout de la liste, une annotation quasiment illisible puisqu'écrite non pas par le secrétaire de la promise mais par elle-même concernant une famille.

Citation:
Breiz & sa famille, une rouquine aux manières abruptes, un blond qui fera forcément une tête d'enterrement, un garçonnet et un bébé.


La rousse ? Check. Le blond ? Check ! Les mioches ? La même. Alors Conrad de se décaler sur le côté.

Pas encore, mais vous pouvez entrer.

Ceux-là, c'est bon, et mentalement, le jeune homme de rayer le nom avant de voir un nouvel arrivage, et une autre rousse .. Décidément ! Mais polie, celle-là, puisqu'elle se présente, alors se souvenant des notions rapidement apprises par sa nouvelle maitresse, Conrad de répondre.

Allez-y Vostre Grandeur. Baron. Les promis ne sont pas encore arrivés, vous n'êtes donc pas en retard.

Le regard bleu délavé s'attache à l'écarlate de la robe, avalant discrètement sa salive, ça, c'est de la femme, de la vraie, pas de celle qu'on jette derrière une meule de foin, de celle qu'on admire.. Et Celle qui se tient face à lui, lui fait bien vite oublier la rousse. Une blonde cette fois, et l'accent rugueux de la Bretagne qui ne lui est pas inconnu pour ce que l'Alençon avait été envahi quand il était enfant par les bretons, de glisser, alors le regard du garde se pose directement sur la liste d'invités de la jeune femme, elle seule peut avoir invité des bretons. Gwenn de Walsh-Serrant, Baronne de Pannecé. Le deuxième n'est pas sur la liste, les dents claquent d'agacement, et finalement, le blond d'attraper la liste des personnes indésirables au mariage et un soupir de soulagement de s'extirper des lèvres, il n'en fait pas partie.

Allez-y, Baronne.. Votre Altesse.

Pas contrariant pour un sou, le Conrad, on lui dit Altesse, il répond Altesse. A peine le temps de se remettre de son effroi soudain, qu'une autre arrive.. Rousse, encore ! Une mode à laquelle ne souscrit pas la promise. Et le nom est donné, la liste est parcourue, et la jeune fille trouvée, encore une annotation sous le nom du suzerain de la fiancée puisqu'il s'agit de sa soeur. Mais là, c'est différent, elle est jeune, comme lui, elle est belle, comme lui, et .. il est paysan, garde pour l'occasion et elle, son nom est long .. Alors, il bredouille, navré, émoustillé sans vouloir se l'avouer.

Vous pouvez entrer demoiselle, faites attention de ne pas prendre .. euh .. froid ? Dans la chapelle, je veux dire.. Il y fait si froid .. Pas comme dehors.. Il fait chaud, ici ou c'est moi ? Je .. Bref .. Amusez vous bien .. Non, je veux dire .. Profitez bien .. Et euh .. priez .. Au'voir ..

Echec, Conrad .. Et le brave garde de se faire droit comme un piquet et de fixer au loin d'éventuels arrivants, tout pour ne pas la regarder elle. Les rousses sont à la mode, et voilà que le blond deviendrait bien pour l'occasion fashion-victim.

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    Je ne pouvais pas être blond & moche, Dieu ne punit jamais deux fois.
petitsuisse
Thibaud revint après un court passage dans le bureau du maitre de maison devant la chapelle.
Tiens ! un garde... ils ont peur que l'un des futures époux filent en courant pendant la cérémonie pour que portes fussent dûment gardée par homme d'armes ?
Il arriva près de la porte et patienta que les personnes devant lui en finissent avec le cerbère.

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Breiz
Et bah, il demandait même pas son nom celui là ! Comme quoi il devait regarder sa liste pour faire genre, mais pas plus savoir lire que le mec de l’entrée. Ou alors, la presque maitresse de maison avait vraiment une écriture à chier, ce qui n’était pas à exclure. Elle ne chercha pas à en savoir plus et s’avança vers la fraicheur de la chapelle castrale. Pas vraiment qu’elle avait chaud, elle, malgré les nombreuses couches de soie qui la recouvraient, mais elle s’inquiétait – comme toujours – pour le minuscule bébé dans son couffin.
Un dernier murmure fut adressé au blond, juste avant de passer la porte. Un genre de mise en garde grommelé entre les dents, et qui donnait à peu près ceci :


Maintenant Milo, tu la fermes bien serrée. Déjà, les vêtements cuir de Cordoue et soie vénitienne cousus par Attia ne grattent pas. Ne piquent pas. Ne font rien d’autre qu’une sensation douce sur la peau. Alors si tu râles juste pour râler, autant la fermer. Surtout devant le beau monde. Pis d’abord, si tu te tiens pas correctement jusqu’à la fin de la cérémonie, je te garantis que t’as pas fini de le regretter. Elin a chaud. Le message est clair : c’est à toi que revient l’insigne honneur de t’occuper de ta fille le temps que je chiale comme un veau à la cérémonie.Pis fais attention qu’elle prenne pas froid, il fait frais dans cette chapelle tout de même ! Incohérente ? Oui, comme toujours lorsqu’elle s’inquiète pou parle de sa fille.

Ayé, elle marche à grandes enjambées vers le banc le plus devant. Son rang ? Ranafout. Sa tenue peut tromper quiconque ne la connait pas – les gens ne sont pas obligés de savoir qu’elle l’a emprunté à son propre catalogue et que jamais au grand jamais elle n’aurait les moyens de se l’offrir – et les autres… eh bien elle attend le premier râleur de pied ferme.

De toutes façons, elle a repéré depuis qu’elle a passé la porte un truc qui brille au fond, enfin, vers le chœur de la chapelle, et elle se dirige droit dessus. Une création Attia qu’elle ne connait pas. C’est que la griffe de son maitre, elle la reconnaitrait partout. Elle ne regarde donc que la tenue, et se retrouve déjà plantée devant elle quand elle en reconnait l’occupante.


Oh… euh, bonjour, votre Grâce… Altesse…


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aldebbarant
Oui il avait mis le temps pour s'apprêter mais fallait dire qu'il avait juste pas eu l'occasion de s'occuper de ses noces, l'été ayant été des plus immondes surtout dans la deuxième partie, il avait du faire le tour de ses terres afin de donner des consignes pour optimiser l'efficience de la récolte afin de ne pas perdre des denrées ou d'en voir pourrir sr pied.

Et voilà le nouveau Duc de Nogent qui rentre en ses terres déjà inondée par un flot de voyageurs dont il ne connaissait pas les blasons pour la plupart. Surement des amis de sa promise. Si se retourna alors vers Sigebrand, son bras droit, afin de s'enquérir de la raison.


Mais voyons messire, nous sommes le 22 août.
Oui et?
Euh... vous vous mariez le 22 août
Oui et?... euh... non? on est déjà le...? Ventre saint Gris, j'en connais une qui va vouloir m'écarteler si je suis en retard. Fait convoquer mes serviteurs qu'ils m'apportent ma tenue et m'aident à me vestir.

Puis le duc qui talonne les flancs de son cheval pour rejoindre rapidement le pied de son logis et saute au bas de celui ci une fois le perron à un jet de pierre. Déjà un lad se précipite vers le canasson alors même qu'Aldebbarant gravissait les marches vers sa chambre. Une fois la porte passée, il jeta sa veste de voyage et ôta ses bottes de cavalerie alors même que ses serviteurs arrivaient avec les premiers bout de tissus que le commun des sang bleus appele une tenue d'apparat.

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Futur marié à Aléanore... discours de sourds en perspective.
Père de Clémentine, d'Aude, de feu Bélialith et de feu Enoriel
Duc de Nogent le Rotrou
Chevalier de Dévotion de l'Ordre Hospitalier

"La gloire s'acquiert en faisant ce qui mérite d'être écrit, et en écrivant ce qui mérite d'être lu" Pline l'Ancien
Clémence de l'Epine
Bon. Plus que quelques jours, incluant cérémonie de mariage, réjouissances, joutes et repos mérité aux frais de leurs hôtes, et elle serait débarrassée de cette corvée. La corvée d’assister aux noces d’une petite bâtarde agaçante qui aura réussi à se faire passer la bague au doigt avant elle, légitime, richissime et… blondissime. Quelle infamie. La corvée de la regarder sourire après l’avoir vu frémir à Cauvisson et à Bolchen. La corvée de l’écouter débiter ses âneries d’une voix mielleuse et désinvolte sans pouvoir lui dire de la fermer puisqu’elle n’entendra pas. La corvée de la voir se pavaner, fière et belle, au centre de toutes les attentions, dans une robe sans doute somptueuse.

Oui, mais en général, quand on a ton rang, douce héritière, on peut facilement échapper aux corvées. Ou on demande à d’autres de les exécuter à sa place.

D’accord. Mais cette corvée, en fait, c’est pas une vraie corvée. Parce que j’ai choisi une des plus belles robes, pour ce mariage, je l’ai payée le prix fort, et, je peux bien me l’avouer tant que ça reste entre moi et… moi… cette robe, si je l’ai voulue aussi riche, si je l’ai voulue si majestueuse, ça n’était pas
uniquement pour impressionner l’Alterac. C’était aussi pour lui faire… plaisir. Aléanore aime les jolies choses, les jolis vêtements, et comment lui faire plus honneur qu’en portant une robe hors de prix juste pour son mariage ? Si avec ça elle n’a pas de quoi se sentir flattée… Mais moi je la regarderai, et je ne ferai que lui dire, et mes yeux parleront pour moi si je ne peux faire autrement : « Tu vois cette jolie robe ? Elle est belle, hein ? J’aurais pu m’en faire confectionner une plus riche et plus noble, encore, mais je me suis dit qu’à ton mariage, vraiment, il fallait que ce soit toi qui paraisses la plus belle. N’est-ce pas délicat de ma part ? » et tout cela avec un air tellement condescendant et provocateur…

Alors non, ça n’est pas une corvée que d’être ici, même si Clémence tente de s‘en persuader, de s’en plaindre, autant que possible, et notamment auprès d’Isaure, sa jeune cousine. La Morvilliers, elle, n’aurait pour rien au monde raté cet événement vu la façon dont elle s’était entichée de l’Etincelle. Jalouse, jalouse, la Lioncelle… « J’irai au mariage avec vous, Isaure : je ne décline jamais une invitation, et puis, il faut bien quelqu’un pour vous y surveiller. »

Hop, hop, hop, on monte les deux ou trois marches du parvis d’un pas léger, un sourire crispé aux lèvres, de celui qui dit « je suis de bonne humeur même quand je suis contrariée, n’est-ce pas ainsi que l’on nous élève ? » et on patiente dans la file d’attente en vérifiant bien qu’aucun fil disgracieux ne s’échappe des coutures. Ça ferait mauvais genre. Et quand on a fini et que ça n’avance toujours pas devant, on s’occupe de la coiffe : pas de mèches rebelles ? Les rubans de soie tiennent bien en place ? Brave camériste... Clémence a beau changer de dame d’atour comme elle change d’humeur – et comme l’Epine change d’intendant - , elle prend tout de même toujours la peine de choisir les meilleures parmi les meilleures.

Oh ! Une voix connue ! La blonde Blanche de Bretagne ! Heureuse surprise, cette belle hermine semble passer plus de temps en France que chez elle, en ce moment… Le climat, peut-être. Ou les Bretons en eux-mêmes… qui sait. Et alors que vient son tour, juste après une petite jeunette – oui ça fait redondance, et alors – et rousse qui plus est – Clémence a d’emblée de la considération pour les rousses : tiens d’ailleurs, viendra ou viendra pas, la petite Vicomtesse de feu ? – elle se gratte discrètement la gorge, dans l’intention d’ouvrir la bouche et de se présenter sans doute, et s’arrête devant le blond qui… garde ? l’entrée de la chapelle. On aura tout vu, d’ailleurs. C’est pour faire peur ou pour faire joli ? On sait jamais, la mariée a le souci du détail…

Mais finalement… non. Elle ne parlera pas. Elle a trouvé vraiment classe le fait que Blanche ne s'annonce que par son prénom – et en breton, en plus – d’un ton supérieur. Et la demoiselle nouvellement de Decize, elle a du travail à rattraper en ce qui concerne les jeux et manières à adopter quand on est noble et qu’on veut se donner un genre. Elle débute plutôt bien, elle a toujours eu cet air naturellement arrogant et désabusé, mais si elle sait parfaitement bien ignorer ceux qui n’en valent pas la peine elle a encore du mal à user de façon instinctive de ces simagrées alambiquées qui lui ravissent l’oreille dès qu’elle se les entend prononcer.

Bonjour, Monsieur le Blond. Je vous offre un sourire pour le point commun que nous avons tous deux. Un sourire pour paraître aimable, mais ne vous attendez-pas à ce que je vous regarde dans les yeux. Mon attention est déjà dirigée vers l’intérieur de la chapelle à observer les autres qui s’installent ou se saluent gentiment. Ne m’en demandez pas davantage, je vous laisse le soin de deviner qui je suis, si c’est cela que vous attendez de nous en restant planté ici. La mariée est sourde, soyons solidaires et trouvons-nous donc aussi un handicap ! Pour ma part, je serai muette. Mais juste avec vous, alors. Parce qu’avec les autres, il faudra que mon verbe soit irréprochable. Or, donc – laissons de côté ni, car et ses comparses – que diriez-vous de me laisser entrer rien qu’à mon agréable minois et surtout ma somptueuse vêture ? Je ferai joli comme vous et je ne parlerai pas trop fort, ce n’est pas dans mes habitudes. Merci Monsieur le Blond vous êtes bien bon.

De toute façon, la demoiselle de l’Epine est dans la place depuis déjà deux jours alors cela serait double crime que de ne pas du tout savoir qui elle est. N’est-ce pas ?


Grimoald
Les retrouvailles des martyrs


Lorsque parchemin il avait reçu, temps il n’avait perdu. La première chose qu’il pensa, avant même de réfléchir, comme il avait l’habitude de le faire, le seul mot qui lui vint à l’esprit fut : « enfin… » Oui, sa chère et grande amie avait enfin trouvé chaussure à son pied, bague à son doigt. Elle qui avait eu des problèmes avec Rome, la grande puissance religieuse, elle avait enfin pu se marier. Avec un Vicomte… Décidément, cette jeune femme n’allait pas rester ‘petite noble’ bien longtemps. La seconde chose a laquelle il pensa, ce matin là où il reçut l’invitation, fut une vieille promesse. Un très vieux souvenir, lorsqu’il avait dit à sa princesse qu’il l’inviterait au mariage de l’étincelle. Alors, il lui écrivit.

Bien plus tard, après des semaines d’attente, il fit route vers l’Alençon. Il allait l’attendre, deux jours avant ledit mariage, dans l’auberge municipale. Gagner l’Alençon ne fut pas rude affaire, loin de là. Les routes du royaume étaient de loin les meilleures de toute l’Europe… C’est pour dire la pénibilité des voyages à l’étranger… Le premier jour à l’auberge de la commune fut long, mais l’espoir le fit attendre. Il trouva un travail de secrétaire, pour le jour, qui lui fit gagner quelques écus. Le second jour ne fut guère plus couronné de succès. Esyllt n’était pas venu, et elle ne viendrait sûrement pas. Il avait glissé un mot au tavernier, en cas qu’une duchesse de Bourgogne vienne… Il l’avait décrite comme une fille rousse, de 14 ans, avec une couronne ducale sur la tête.

Le troisième jour, à l’aube, il partit pour le château du Vicomte que Nore allait épouser. Il était arrivé en avance, pour une fois. Il se rendit dans la chapelle, qui comptait beaucoup trop de place vide pour que l’office commence. Il n’y avait aucune trace de marié. Grimoald, dans sa grande sagesse, eut alors une idée lumineuse. Il se rendit au château. Un page attendait à l’entrée, et les gardes qui se tenaient à côté de lui avaient pour ordre de ne laisser passer personne. Il les toisa alors du regard.

« Je viens apporter la coiffe de la mariée. Amenez-moi à sa chambre, gueux. »

Gueux ? Bha oui, on parle de Grimoald là, personne n’a dit qu’il était gentil… Les gardes discutèrent entre eux pendant de longues minutes. Plus le temps passait, plus le front de Grimoald devenait humide. Mais les sueurs froides s’arrêtèrent lorsque, d’un coup, le valet arrêta la discussion.

« Laissez-le passer, s’il a mentit, nous ferons en sorte qu’il ne puisse pas avoir de descendance… »

Grimoald ouvrit grand les yeux, comme bluffé par les dires de ce petit valet de pacotille.

« C’est c’la oui… »

Il retint une envie de tirer la langue, et suivit le valet dans les méandres des couloirs. Et au bout d’une minute, le valet s’arrêta devant une porte. Il l’ouvrit et Grimoald poussa le valet sur le côté, ne le laissant pas parler, et ferma la porte derrière lui. Il leva les yeux vers la belle, l’exquise mariée. Si ce ne fut pas Nore, Grimoald aurait eu une émoustillation d’entre jambe. Et il ne dit mot, non, à quoi bon, elle ne les entendrait pas. Il se précipita vers elle, et au diable la robe qui avait du coûter des milliers d’écus d’or. Il la serra dans ses bras, le môme. Oui, il n’y avait que dans ces jupes qu’il redevenait le petit garçon de la croisade. Et le rire de la jeune fille, mêlé au sien, revint dans son esprit. Un élan de jeunesse, de joie, d’insouciance l’envahi. Il était content. Et une douce mélodie sonnait au fond de lui, dont les paroles n’étaient pas recherchées, mais faisaient venir les souvenir d’un beau moment passé…

On s’retrouve en bas !
Marie Alice
[Mais qu'allait-elle faire dans ce coche.... Euh.. Avec ce cavalier... Fin bon bref....]

Pourquoi elle allait au mariage de sa fille avec quelqu'un d'autre que son époux et le beau-père de la future ex demoiselle? Valait mieux pas lui poser la question à la brune, des fois qu'elle réponde par gestes plutôt que par mots. Quoi qu'un regard dans son cas.... Parce que non pas de dispute conjugale mais un refus catégorique du rouquin qui devait se rendre à Sémur pour récupérer une cargaison de divers produits. Dans son for intérieur, Marie se doutait qu'il ne digérait pas le mariage de leur ainée avec un homme qui aurait pu être son père. Sans compter que l'idée de se retrouver dans une église encore devait lui déplaire.

Il lui fallait un cavalier. Marre de se retrouver aux bals, cérémonies et compagnie seule! La vicomtesse avait peu réfléchi. Demander à Eusaias son vassal et soit-disant amoureux d'Aleanore? Ah non merci. Fallait pas pousser la pair, fin la mère dans les orties. Qui n'était pas trop loin? Et pourquoi pas Phelim après tout? Surtout qu'elle avait croisé sa filleule à Chinon et qu'elle avait bien retenu le surnom qu'elle donnait à ce dernier. Merlin, le dernier né suivait dans un autre coche avec sa nourrice et elle espérait voir Maeve accompagnée de Gaspard sans aucun doute.

La voici donc avec le lyonnais dans son coche en direction de Nogent-le- Rotrou pour ce fameux mariage. La conversation allait bon train, comme quoi les hommes aussi pouvaient être bavards et les piques volaient entre les deux voyageurs. Après tout, voilà un moment qu'ils ne s'étaient vus, alors autant qu'il en profite. Et elle aussi par la même occasion. Cependant elle gardait encore un peu le fameux surnom sous le coude mais il n'allait plus tarder à sortir.


Euh... Tonton Alde?

Haussement de sourcil gauche tout en observant Phelim.

Comment cela tonton Alde? Il est de votre famille?

Non mais décidément Marie allait de surprises en surprises depuis quelque temps.

Et non nous arrivons. Vous voyez la colline là? Le château dessus? Oui? Et bien c'est là-bas que nous allons.

Le reste du voyage se passa dans les difficiles explications du vicomte sur le tonton en question. Le coche s'arrêta, le cocher annonça la mère de la mariée accompagnée du vicomte d'Oingt ainsi que du jeune frère d'Aléanore dans l'attelage suivant. Une fois le premier barrage passé et arrivés dans la cour, elle attendit que Phelim veuille bien sortir pour l'aider à en faire autant. Enfin s'il se décidait à se montrer galant parce qu'elle se trouvait un peu empruntée dans tous ses jupons, jupons réalisés de main de maitre par Maitre Attia.

Oh Phelichou, vous rêvez ou quoi?

Sourire en coin, et hop première salve.



_________________
Jakarta
[Arrivé de la célébrité Vernolienne]


Parce qu'on ne loupe pas un évènement tel que celui là, le jeune homme c'était vêtu de ses plus beaux atouts pour le mariage qui se préparait. Oui pas tout les jours qu'un ancien duc d'Alençon, titré d'on ne sait plus quoi, et une angevine se mariaient !
Donc arrivé du meilleur alençonnais...ou presque! Après moult efforts, et présentation, le Jak passe donc les grilles du domaines, abandonnant son destrier aux mains des écuyers.
Direction la chapelle, parce que ... euh ben c'est la suite logique de ce genre de chose.

Arrivé donc devant la chapelle, coup d'œil rapide, pour voir, si à tout hasard il n'y aurait pas des têtes connues de ci de là, et parce qu'une fois encore ce genre d'union réuni le beau monde, Jak reconnu les anciens ducs Alençonnais. Sourire et un signe de main a Thibaud, il s'avança jusqu'a Ztneik s'inclinant devant lui comme on lui avait appris


Le Bon jour vostre Grasce,
Vous allez bien?
Plumedange
*Au grognement Plume allia au sourire angélique des yeux doux censés amadouer son mari transformé en ours.
En regardant ses magnifiques yeux océans lourds de reproche, elle baissa la tête marmonnant un vague "Je suis désolée".
Il la prit alors dans ses bras et alors qu'elle ouvrait la bouche pour protester il coupa court.
Apparemment elle n'avait pas le choix et se laissa donc porter non sans lui avoir tiré la langue à son tour.
Son pied la lançait un peu mais elle n'osa pas lui dire et se retrouva avec plaisir dans la voiture.
Une fois qu'elle fut installée son époux donna ordre de partir, mais Mariette arriva en "courant", et leur passa un sac emplit de friandises.
Geoff y jeta un coup d'oeil mais ne dit rien...
La blondinette tira doucement le sac vers elle et le cala sous le siège ou elle était assise.
La route jusqu'à la Vicomté fut longueeeee et elle n'eut plus de friandises bien avant d'y arriver.
Ses nombreuses siestes et la lecture des ouvrages emportés ne suffirent pas à faire passer le temps qui semblait se rallonger sans arrêt.
Ils ne firent guère escale tellement Plume était impatiente d'arriver et un jour elle se pencha à la fenêtre avec un air ravit.*


-Nogent le Rotrou!
Nogent le Rotrou!
Mon cœur je vois la demeure de Tonton Alde!


*Toute souriante elle pointait du doigt le domaine et si elle n'avait été enceinte, elle serait descendue de voiture pour courir au devant.
Là, elle dû attendre trépignant dans le carrosse qu'ils arrivent aux grilles ou ils passèrent assez facilement puisque la tête blonde était connue des gardes de l'entrée.
Une fois à l'intérieur, ils se dirigèrent doucement vers la chapelle ou il semblait déjà y avoir foule.
Plume, aux côtés de son adorable et merveilleux époux lui montra le garde qui semblait posté là et qu'elle n'avait semble t-il jamais vu.
Il tenait une liste et Plume s'arrêta à sa hauteur, lui glissant leur invitation sur laquelle était noté leurs noms.*


Citation:
Geoffroy et Plume de La Chambre, [et blablabla...]


*Alors qu'ils allaient continuer, Plume retient un instant Geoff pour poser une question à l'homme.*

-Bien le bonjour.
Dites moi, avant que nous entrions, pourriez vous me renseigner sur l'arrivée de Tonton Alde?
Alatariel
- Quoi, c'est avec Alde qu'elle se marie ?
Les deux yeux verts de l'angevine s'étaient grand ouverts.
- Mais il a deux fois son âge !
Cela ne la choquait pas en fait, elle avait bien fait enregistrer à la hérauderie que 19 était le frère adoptif de ses gamins... mais voilà, le mariage d'Aléanore s'était transformé en mariage d'Aléanore avec Alde... chevalier de l'Hospital et donc "frère" de l'angevine.

- Mais il va falloire que j'assortisse la cape de l'Hospital à mes tenues !

C'était le mariage d'une des filles les plus à la mode de France, et la Grand Maitre de la garde robe, couturière des têtes couronnées d'Europe, avait fait le plein de tenues... et pas franchement des plus sobres comme l'imposait la Règle de l'Hospital de Saint Jean de Jérusalem...

Elle avait finit pas trancher : ce serait une robe de soie vert sapin, avec une cape de drap blanc des flandres bordée de renard gris et sur laquelle la baronne avait fait brodée entre noir et argent la croix de malte.



Arrivée au château, au lieu de se rendre à la chapelle directement, comme n'importe quel invité, elle se dirigea vers la demeure pour y rencontrer Aleanore avant qu'elle n'apparaisse aux yeux de tous. La réputation de la couturière était en jeu !
- Annoncez à votre maitresse que la Grand Maitre de la Garde Robe est là pour vérifier que sa tenue est bien parfaite.

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Bérénice de Jeneffe
Il était une fois, une jeune demoiselle en pleine admiration blonditienne, autrement dit, en train de se rincer l'oeil sur un garde, donc sur un pécore qui issu d'une classe à laquelle elle n'a pas à se mêler. Et oui, c'est qu'on mélange pas les serviettes et les torchons. Mais il est loin de ressembler à un torchon le Blond. En même temps, c'est vrai que dans les classes élevées, il existe des torchons : feu tonton Almaric, pour ne citer que lui. Ceux qui l'ont connu ne doivent plus être beaucoup en ce bas monde, mais quand on regarde certaines reproductions de lui, c'est clair qu'il n'était pas vraiment très très beau. Même plutôt moche et gras et effrayant. Mais moins que son futur mari. Et personne ne la fera changer d'avis. Fin bref. Tout ça pour dire que celui qui distribue les qualités et les défauts, il doit pas être tout net dans sa caboche : mais faut pas le dire tout haut, sous peine de finir au bûcher et c'est pas que ça lui dit pas, mais ça lui dit pas du tout. Allez savoir pourquoi... En tout cas, il est quand même charmant ce petit garde.

Petit sourire sincère et maladroit.
Main délicate qui arrange machinalement des plis invisibles sur sa mise de fin tissu sable et argent.
Léger battement de cils.
Rosissement de joues.

Recette efficace à faire s'époumoner un vieux précepteur cardiaque et coincé. Ca tombe bien, il est pas là et il est pas prêt de la retrouver. Bref. Faut peut-être rentrer non? Oui mais faut le répondre à ce brave garçon, sinon c'est pas poli. Hopital qui se fout de la charité : la donzelle n'a pas la politesse facile, surtout avec qui ne lui revient pas . Mais lui, c'est pas pareil, il est gentil et tout.


Ahem... Merci. je ferais attention. Et je n'oublierais pas de prier... En même temps, on a jamais dit que répondre à quelqu'un voulait dire lui adresser des paroles censées. Bon avant de s'enfoncer encore plus, faut rentrer dans la chapelle.
Conrad
Finalement, il revient le Duc, évidemment qu'il revient puisqu'il y a le mariage, alors Conrad délaisse à regret la jeune rousse qui s'enfonce dans la chapelle pour se concentrer sur les armoiries, une croix comme sur celle sur le blason du maître des lieux, une couronne de Duc, et puis cet air qu'on lui connait parce qu'en bon paysan qui prend l'air de la campagne, on l'a déjà vu v'nir par ici & qu'on le connait bien au moins de vue, enfin une presque-connaissance quoi.

Votre Grâce, vous pouvez entrer.

Et de se tourner vers les suivants.. Suivante ! Puisqu'il s'agit de l'Epine, pas la première fois qu'il la voit, et ça l'étonne d'ailleurs qu'elle soit arrivée si tard après la Castelmaure puisqu'elles sont arrivées à Nogent ensemble et que l'une est la vassale de l'autre, alors le sourire se fait cordial, puisqu'il n'est que valet et qu'elle est noble.

Damoiselle, Son Altesse Sérénissime est déjà entrée, si vous voulez la rejoindre..

Soupir de soulagement, elle, c'était facile, les prochains seront-ils aussi faciles ? Et bien oui, puisque leur valet les annonce et ainsi, donc il rencontre celle qui aura eu la bonne idée, il y a plusieurs années de mettre au monde un des pires cataclysmes que la terre est connue : Sa maitresse.

Votre Seigneurie .. Monseigneur .. Comment on dit pour le bébé ? Bon, bah on dit pas, allez op .. Et allez qu'il se concentre sur le gratin, voilà qu'un homme passe, et Conrad de se tourner à vive allure pour voir de qu'il s'agit et de soupirer d'aise. Il le connait aussi, un roturier de Verneuil, pas bien dangereux, allons bon, il lui faudra être plus prudent s'ils passent tous de la sorte.

Pas comme la donzelle qui arrive avec son époux en lui tenant l'invitation reçue, ces femmes décidément, parfaites sous tout rapport !

Vicomte .. Vicomtesse .. Dans l'immédiat l'idée c'est qu'il les saluent, mais voilà que la blonde le coupe dans son élan en lui posant LA colle. J'en sais trop rien Vicomtesse .. Savez dans c'genre de réception, ils aiment bien se faire désirer les mariés ..

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    Je ne pouvais pas être blond & moche, Dieu ne punit jamais deux fois.
_geoffroy_
Le carosse partit de chez eux, la route leur sembla interminable... peut être même encore plus pour sa femme qui s'enpiffrait de friandises toutes les 5 minutes.. Si bien que le sac apporté à la dernière minute par sa dame de compagnie n'avait même pas fait la moitié du chemin.. en plus de ça, il piochait dedans, c'est qu'en la regardant manger, elle lui donnait faim ! Il l'embêtait par moment, picorant ses lèvres de baisers pour piocher les quelques miettes sucrées qui faisait office de rouge à lèvres en ce moment..

Elle l'amusait, il espérait qu'elle ne s'était pas trop faite mal lorsqu'elle avait trébuché dans les escaliers... Ah mais rien que d'y repenser... Il secoua la tête pour chasser ces pensées puis la prit dans ses bras tendrement pour se serrer contre elle. Après quelques heures d'attentes, quelques discussions sur les futurs mariés.. Bah oui, fallait bien qu'il en apprenne un peu sur eux, et sur ceux qui étaient invités au mariage.. Finalement il pourrait voir Phelim, au moins il ne sera pas perdu au milieu de personnes inconnues... FInalement vint le domaine du "Tonton Alde", l'allure du carosse ralentissant jusqu'à s'arrêter.

Il sortit le premier, pour pouvoir aider sa femme dans sa descente, puis se contenta de la suivre jusqu'à la chapelle.. ça y est, maintenant il pouvait faire profil bas, essayant de se comporter correctement pour rester dans la masse, inaperçu malgré sa magnifiçance... Le tyran ne se comporta pas comme tel ce jour ci, saluant le garde d'un signe de tête alors que sa femme posa déjà quelques questions sur les mariés... Comme s'il pouvait le savoir, après tout s'il était là à surveiller les entrées, il ne pouvait pas être là bas à savoir ce que faisaient les futurs mariés..


Mon ange... N'embête pas le monsieur ! Ne soit pas impatiente tu auras moultes occasions de les apercevoir et de leur tenir compagnie..

Il lui sourit tendrement et l'entraina un peu plus loin avec les autres, ne voulant pas qu'elle déjète sur le pauvre garde tout son flot de parole et le perturber dans sa fonction... Bah oui, un homme face à une aussi jolie femme...

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