L_araignee
Tout était allé trop vite, un cri, un seul et les voilà qui accouraient tous et Elle, la douleur qui émanait de son corps le brula comme un feu trop vif, comme une flamme qui dévore le bois à son simple contact, lâétincelle sâétait muée en un brasier infernal quâil nâosait pas toucher de peur de souffrir à son tour comme jamais. Alors enfin, il comprit, la crainte de la douleur, la peur de la toucher, tout cela ne reposait que sur un seul sentiment, une seule émotion : la culpabilité. Et celle-ci se renforça quand les premiers témoins arrivèrent, le regard jeté par la bretonne ne lui échappa pas, comme une preuve évidente. Tout était de sa faute, il nâavait pas su la protéger, il nâavait pas réussi là où elle avait excellé, le sauver. Il lui devait une vie, et il venait de lui prendre la sienne, tout comme lâAutre.
Honteux, lâhomme baissa les bras et contempla le mort à côté, son complice dans cet odieux crime, lâenvie de meurtrir le corps plus encore vint le prendre à la gorge, mais déjà la garde arrivait et avec elle, son lot de questions. Que sâétait-il passé ? Un moment heureux qui aurait du le rester et en lieu et place de quoi, il nây aurait jamais du y avoir ce carnage.. Muet, sourd, aveugle à tout, jusquâà ce quâelle se leva, pas de pas en avant, trop honte de ce quâil avait commis, et le soupir quâelle poussa lui fit relever pour de bon, pour croiser son regard, et pour la première fois de sa vie, Roland dict lâAraignée éprouva lâenvie irrépressible de pleurer. Rien nâaurait pu le faire bouger de sa place si ce nâétait ce regard désabusé quâelle jeta au cadavre, sans un mot, sans un bruit, il comprit. Il leur faudrait trouver une excuse pour justifier ce meurtre qui en était un, tout le monde ne réagissait pas si simplement quâeux à la mort, alors, il ramassa lâarquebuse.et après un regard à sa maitresse, il se tourna vers le garde.
_ La dame aux Framboises avait commandé cette pièce à Paris pour que nous puissions défendre les terres de Concèze et Thias des malandrins qui viennent y trouver refuge durant lâété, malheureusement, lâhomme chargé de nous lâapporter est devenu comme fou lorsquâelle lui a dit quâelle nâattendait pas à ce quâil la rejoigne ici, que cela nâétait pas respectueux vis-à -vis de la Vicomtesse. Il a dâabord voulu nous prouver que lâarme valait le coup et quâimporte la bienséance, à quoi ma maitresse lui a demandé dâarrêter et de repartir sur le champ. Il a prétendu vouloir être payé quand même et nous a menacés avec lâarme. Ma maitresse était en danger, jâai du agir..
Un mensonge ? Un de plus, et que ne put-elle lâentendre, elle aurait forcément applaudi à un tel numéro de haute voltige, qui aurait pu mettre en doute lâenvie de respecter la bienséance de lâAlterac ? Hormis quelquâun la connaissant extrêmement bien et sachant que la bienséance et Aléanore nâétaient amies quâen public.
_ Il y a des enfants sur ces terres, aidez moi à débarrasser le sol trop pur de Calvisson de cet insecte méprisable.
Trouver une excuse pour ne pas lâaccompagner, pour ne pas avoir à regarder son Åuvre.
Honteux, lâhomme baissa les bras et contempla le mort à côté, son complice dans cet odieux crime, lâenvie de meurtrir le corps plus encore vint le prendre à la gorge, mais déjà la garde arrivait et avec elle, son lot de questions. Que sâétait-il passé ? Un moment heureux qui aurait du le rester et en lieu et place de quoi, il nây aurait jamais du y avoir ce carnage.. Muet, sourd, aveugle à tout, jusquâà ce quâelle se leva, pas de pas en avant, trop honte de ce quâil avait commis, et le soupir quâelle poussa lui fit relever pour de bon, pour croiser son regard, et pour la première fois de sa vie, Roland dict lâAraignée éprouva lâenvie irrépressible de pleurer. Rien nâaurait pu le faire bouger de sa place si ce nâétait ce regard désabusé quâelle jeta au cadavre, sans un mot, sans un bruit, il comprit. Il leur faudrait trouver une excuse pour justifier ce meurtre qui en était un, tout le monde ne réagissait pas si simplement quâeux à la mort, alors, il ramassa lâarquebuse.et après un regard à sa maitresse, il se tourna vers le garde.
_ La dame aux Framboises avait commandé cette pièce à Paris pour que nous puissions défendre les terres de Concèze et Thias des malandrins qui viennent y trouver refuge durant lâété, malheureusement, lâhomme chargé de nous lâapporter est devenu comme fou lorsquâelle lui a dit quâelle nâattendait pas à ce quâil la rejoigne ici, que cela nâétait pas respectueux vis-à -vis de la Vicomtesse. Il a dâabord voulu nous prouver que lâarme valait le coup et quâimporte la bienséance, à quoi ma maitresse lui a demandé dâarrêter et de repartir sur le champ. Il a prétendu vouloir être payé quand même et nous a menacés avec lâarme. Ma maitresse était en danger, jâai du agir..
Un mensonge ? Un de plus, et que ne put-elle lâentendre, elle aurait forcément applaudi à un tel numéro de haute voltige, qui aurait pu mettre en doute lâenvie de respecter la bienséance de lâAlterac ? Hormis quelquâun la connaissant extrêmement bien et sachant que la bienséance et Aléanore nâétaient amies quâen public.
_ Il y a des enfants sur ces terres, aidez moi à débarrasser le sol trop pur de Calvisson de cet insecte méprisable.
Trouver une excuse pour ne pas lâaccompagner, pour ne pas avoir à regarder son Åuvre.
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