Thiberian
La journée avait bien commencée malgré une nuit désagréable sur un lit de camp à une place, habitué à son immense plumard et malgré sa femme enceinte il avait toujours bien plus de place que ça, là il avait tout bonnement l'impression de dormir dans un cercueil depuis plusieurs jours.
Il évitait tout de même de se plaindre, sachant que ses soldats eux dormaient sur une simple paillasse, du moins les soldats n'étant pas officiers...il sortit de sa tente après ses assouplissement et divers exercices matinaux le soleil n'était pas encore levé et ne semblait pas prêt à le faire avant trois bonnes heures.
Il salua les soldats qui avaient été chargés de faire pet alors qu'il se rendait à l'enclot des canassons, il vit que sa monture avait été préparée selon ses ordres et c'est avec un petit sourire qu'il récompensa le jeune palefrenier d'une grosse pièce et d'une autorisation de retourner se coucher.
Lui même était fatigué, il veillait tard le soir à ses différents devoirs mais la raison qui le poussait à quitter le camp était qu'il devait se rendre à Pierre-Scize afin d'aller voter pour le prochain Gouverneur, bien sur le Grand Maistre des Lances avait voulu qu'il prenne des soldats en escorte afin de ne pas voyager seul de nuit mais il avait refusé...brigands ou non il en faudrait plus que ça pour l'empêcher de faire route seul dans la capitale, et puis quoi encore ?!
Il quitta donc tranquillement le campement et arriva devant les grandes portes de Lyon, les agents le reconnurent à la lueur des lanternes et les portes s'ouvrirent devant lui sans qu'il n'eut rien à beugler par là haut...il avança tranquillement et leur dédia un signe de tête pour les remercier.
Les fers claquaient sur les pavés de la vieille ville, le bruit se répercutait contre les mur de pierre des rues désertes et il ne put qu'apprécier de voir la Rugissante aussi calme car elle ne l'était assurément pas en plein jour.
Alors qu'il s'enfonçait dans la ville au calme plat, il s'autorisa un long bâillement en se disant qu'il aurait volontiers pioncé une heure de plus...mais il s'immobilisa alors et arrêta le coursier qui devenait nerveux lui aussi alors que deux silhouettes se dessinaient au bout de la rue dans laquelle il venait de s'engager.
Il se demanda qui pouvait bien être là et se concentra alors, oubliant sa fatigue, en se remettant en marche calmement et en supposant que les deux silhouettes devaient appartenir à deux agents de la prévôté en patrouille.
Main sur le pommeau il s'arrêta à moyenne distance, l'obscurité ne lui permettais pas de voir s'ils portaient ou non un uniforme...il s'écria donc :
Qui êtes vous ? C'est dangereux de trainer dans les rues la nuit, rentrez chez vous !
Hardy devenait de plus en plus nerveux et manqua de cabrer plusieurs fois et piétinait sur place pour montrer à son maitre qu'il était loin d'être rassuré...attendant la réponse des deux silhouettes, Thiberian flatta l'encolure du palefrois tout en essayant en vain de percer les ténèbres en plissant les yeux afin de discerner un quelconque détail sur les deux personnes barrant le chemin...
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Il évitait tout de même de se plaindre, sachant que ses soldats eux dormaient sur une simple paillasse, du moins les soldats n'étant pas officiers...il sortit de sa tente après ses assouplissement et divers exercices matinaux le soleil n'était pas encore levé et ne semblait pas prêt à le faire avant trois bonnes heures.
Il salua les soldats qui avaient été chargés de faire pet alors qu'il se rendait à l'enclot des canassons, il vit que sa monture avait été préparée selon ses ordres et c'est avec un petit sourire qu'il récompensa le jeune palefrenier d'une grosse pièce et d'une autorisation de retourner se coucher.
Lui même était fatigué, il veillait tard le soir à ses différents devoirs mais la raison qui le poussait à quitter le camp était qu'il devait se rendre à Pierre-Scize afin d'aller voter pour le prochain Gouverneur, bien sur le Grand Maistre des Lances avait voulu qu'il prenne des soldats en escorte afin de ne pas voyager seul de nuit mais il avait refusé...brigands ou non il en faudrait plus que ça pour l'empêcher de faire route seul dans la capitale, et puis quoi encore ?!
Il quitta donc tranquillement le campement et arriva devant les grandes portes de Lyon, les agents le reconnurent à la lueur des lanternes et les portes s'ouvrirent devant lui sans qu'il n'eut rien à beugler par là haut...il avança tranquillement et leur dédia un signe de tête pour les remercier.
Les fers claquaient sur les pavés de la vieille ville, le bruit se répercutait contre les mur de pierre des rues désertes et il ne put qu'apprécier de voir la Rugissante aussi calme car elle ne l'était assurément pas en plein jour.
Alors qu'il s'enfonçait dans la ville au calme plat, il s'autorisa un long bâillement en se disant qu'il aurait volontiers pioncé une heure de plus...mais il s'immobilisa alors et arrêta le coursier qui devenait nerveux lui aussi alors que deux silhouettes se dessinaient au bout de la rue dans laquelle il venait de s'engager.
Il se demanda qui pouvait bien être là et se concentra alors, oubliant sa fatigue, en se remettant en marche calmement et en supposant que les deux silhouettes devaient appartenir à deux agents de la prévôté en patrouille.
Main sur le pommeau il s'arrêta à moyenne distance, l'obscurité ne lui permettais pas de voir s'ils portaient ou non un uniforme...il s'écria donc :
Qui êtes vous ? C'est dangereux de trainer dans les rues la nuit, rentrez chez vous !
Hardy devenait de plus en plus nerveux et manqua de cabrer plusieurs fois et piétinait sur place pour montrer à son maitre qu'il était loin d'être rassuré...attendant la réponse des deux silhouettes, Thiberian flatta l'encolure du palefrois tout en essayant en vain de percer les ténèbres en plissant les yeux afin de discerner un quelconque détail sur les deux personnes barrant le chemin...
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