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[RP]D'une absence injustifiée

Thiberian
La journée avait bien commencée malgré une nuit désagréable sur un lit de camp à une place, habitué à son immense plumard et malgré sa femme enceinte il avait toujours bien plus de place que ça, là il avait tout bonnement l'impression de dormir dans un cercueil depuis plusieurs jours.

Il évitait tout de même de se plaindre, sachant que ses soldats eux dormaient sur une simple paillasse, du moins les soldats n'étant pas officiers...il sortit de sa tente après ses assouplissement et divers exercices matinaux le soleil n'était pas encore levé et ne semblait pas prêt à le faire avant trois bonnes heures.

Il salua les soldats qui avaient été chargés de faire pet alors qu'il se rendait à l'enclot des canassons, il vit que sa monture avait été préparée selon ses ordres et c'est avec un petit sourire qu'il récompensa le jeune palefrenier d'une grosse pièce et d'une autorisation de retourner se coucher.

Lui même était fatigué, il veillait tard le soir à ses différents devoirs mais la raison qui le poussait à quitter le camp était qu'il devait se rendre à Pierre-Scize afin d'aller voter pour le prochain Gouverneur, bien sur le Grand Maistre des Lances avait voulu qu'il prenne des soldats en escorte afin de ne pas voyager seul de nuit mais il avait refusé...brigands ou non il en faudrait plus que ça pour l'empêcher de faire route seul dans la capitale, et puis quoi encore ?!

Il quitta donc tranquillement le campement et arriva devant les grandes portes de Lyon, les agents le reconnurent à la lueur des lanternes et les portes s'ouvrirent devant lui sans qu'il n'eut rien à beugler par là haut...il avança tranquillement et leur dédia un signe de tête pour les remercier.
Les fers claquaient sur les pavés de la vieille ville, le bruit se répercutait contre les mur de pierre des rues désertes et il ne put qu'apprécier de voir la Rugissante aussi calme car elle ne l'était assurément pas en plein jour.

Alors qu'il s'enfonçait dans la ville au calme plat, il s'autorisa un long bâillement en se disant qu'il aurait volontiers pioncé une heure de plus...mais il s'immobilisa alors et arrêta le coursier qui devenait nerveux lui aussi alors que deux silhouettes se dessinaient au bout de la rue dans laquelle il venait de s'engager.
Il se demanda qui pouvait bien être là et se concentra alors, oubliant sa fatigue, en se remettant en marche calmement et en supposant que les deux silhouettes devaient appartenir à deux agents de la prévôté en patrouille.

Main sur le pommeau il s'arrêta à moyenne distance, l'obscurité ne lui permettais pas de voir s'ils portaient ou non un uniforme...il s'écria donc :


Qui êtes vous ? C'est dangereux de trainer dans les rues la nuit, rentrez chez vous !

Hardy devenait de plus en plus nerveux et manqua de cabrer plusieurs fois et piétinait sur place pour montrer à son maitre qu'il était loin d'être rassuré...attendant la réponse des deux silhouettes, Thiberian flatta l'encolure du palefrois tout en essayant en vain de percer les ténèbres en plissant les yeux afin de discerner un quelconque détail sur les deux personnes barrant le chemin...
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--Bab
La Bande A Bébért !

Dans un abri de fortune perdu dans une ruelle de Lyon...
Clac ! Clac ! Réveillez-vous band'abrutis!! Clac - clac - [i] 2 paires de claques venait d'être distribué par Bébért ! Une pour chacun de ses acolytes !

On pas l'temps d'pioncer les gars! Le gars qu'on doit descendre va plus tarder! Faut qu'on s'active! Disant ses mots, l'homme s'était redressé et ajustait son ceinturon où était glissé plusieurs lames de diverses tailles. Pas d'épée, mais des armes de corps!

Le premier se réveilla en un sursaut suite aux gifles et l'autre eu plus de difficultés à comprendre ce qui venait de lui arriver, se relevant péniblement du pan de mur où il s'était affalé.


Le jour s'ra bientôt la Bébért! Tu penses qu'il sra déjà là le Ptit Bérian?

Il va arriver d'ici peu je le sens! Un sourire sanguin s'afficha sur son visage En route vers les écus les gars! J'vous rapelle qu'il nous faut ramener sa tête ! Se dirigeant vers le lieu d'embuscade il rappelait les consignes;
Donc il passe ici tous les jours, vous 2 vous bloquez la route en vous mettant en plein milieu! Qu'il fasse halte! Moi je me planquerai en arrière et je lui saute à la gorge !

Et chacun prit sa place dans la rue. Les 2 désignés donnant le semblant d'une discussion au milieu de la rue pendant que Bebert s'était caché derrière quelques caisses de bois abandonnées.

Des sabots résonnaient dans les rues encore vide! Il arrivait...


Citation:

Qui êtes vous ? C'est dangereux de trainer dans les rues la nuit, rentrez chez vous !


Les sabots s'étaient arretés, le signal était donné ! Un des deux qui était au milieu de la rue mima un homme saoul afin de garder son attention;

AAAh ! *hips * Sire Nobles ! Vous! Vous pouvez nous aider !*hips* V'nez donc ici voir, mon copain et moi on arrive pas à s'décider...

Et VLAN durant ce temps, le Bebert était sorti de ses boîtes et avait tenté une approche discrète! Une fois à la hauteur du capitaine, il bondit à sa hauteur et lui lança un coup de couteau des plus violents pour faire chuter l'homme de son cheval !

Alors qu'il était à terre, Bebert le regardait de sa hauteur et en décrochant une autre de ses lame de sa ceinture il lui lança ses mots;


Alors toi mon pèpère tu vas déguster!
Thiberian
Tout se passa en une seconde, alors qu'il allais houspiller ceux qu'il prenait pour des ivrognes il entendit des pas précipités derrière lui et n'eut pas le temps de se retourner qu'une lame s'enfonça dans son côtés alors que l'homme le plaquait et qu'ils tombaient tout deux au sol...
La douleur ainsi que la chute sur le dos coupèrent la respiration du Capitaine qui ne put hurler bien que la douleur l'aurait amplement mérité, l'homme le regardait de haut et semblait chercher une autre lame.
Thib, transit par la douleur n'arrivais plus à bouger, immobilisé par l'homme...crachant une gerbe de sang il ne put que s'écrier en crachant du sang au visage de son agresseur :


Hardi...frapper, frapper...

Les chevaux bien éduqués réagissaient à certains mots, ils les associaient à des mouvement qu'ils avaient appris alors que leur dresseur répétait sans cesse ce mot, pour leur faire imprimer.
Le chevaux de guerre savait exactement quoi faire lorsque leur maitre utilisaient ces déclencheurs...c'est ainsi que Thib sourit à l'homme qui en voulait à sa vie juste avant que les deux sabots ferrés de la monture viennent lui heurter violemment la tête, le bruit de craquement épouvantable indiqua à Thib que le crâne du salaud avait été fracassé et qu'il ne se relèverait pas...

Il se remit péniblement debout alors que les deux autres était interloqués par ce qu'il venait de se passer...il les regarda et dégaina son épée alors que ses pas étaient incertains et que sa vue se troublait, il savait que l'inconscience le guettais mais qu'elle signifiait également la mort, la lame raclant au sol devenue trop lourde pour lui, l'instinct de survie avait prit le dessus et il beugla alors en crachant un nouveau flot de sang qui coula le long de son visage pour venir consteller son doublet :


Allez...venez pourritures...fils de catins ! Venez...misérables déchets !


Un nouveau flot de sang le déstabilisa et il tomba genou a terre, mais la haine dans son regard restait vivace, il allais mourir et il ferait face jusqu'au bout.
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--Bab
Le Bebert pensait alors dominé le capitaine et le regardait se pensant fort de sa position. Ah ce que l'on pouvait se sentir puissant lorsque l'on faisait les pires bassesses à un autre...

Frapper frapper...t'inquiètes l'ami tu vas avoir ton comp... Et cette fois-ci, ce fût bebert qui n'eut pas le temps de porter le vilan coup de pied qu'il esperait porter que tout à coup, une sensation très brève de métal froid emplit son oreille.
C'est lorsque son corps tomba lourdement au sol, et que ce qui habitait autrefois la cavité entre ses deux oreilles s'étala sous yeux, qu'il se rendit compte qu'il était bel et bien mort !


Mais bordel! Il a tué Bébért!
Mais bordel! Il a tué Bébért!

Le Capitaine se relevait alors péniblement, la plaie ouvrant son ventre était flagrante ! Mais le soldat semblait en redemander.

Les 2 hommes saisirent alors leurs armes restées jusqu'alors au sol afin de ne pas attirer l'attention, de vulgaires rondin de bois de chenes, mais suffisament longues que pour tenir une épée à distance.

Ils s'approchèrent tous les deux vers Thibérian. Tous deux enragés de la mort de leur partenaire, ils plongèrent vers le soldat sans plus de refléxion, faisant lourdement retomber leurs rondins vers le sol !


Pour venger Bébért!
Pour l'honneur de sa mère
Thiberian
Ca y est, ils chargeaient...il s'était attendu à les voir sortir des épées ou des masses mais jamais il n'aurais imaginé qu'ils se trimbalerait des arbres carrément...
Ses mains tremblaient, le temps semblait ralentir à chaque pas qu'ils faisaient vers lui, des souvenirs lui revinrent alors, confirmant la rumeur que lors de ses derniers instant un homme voit sa vie défiler devant ses yeux.

Il vit ses début dans l'Ost, Pénélope qui le poussait chaque jour à être meilleur soldat et lui qui faisait tout pour lui plaire et la rendre fier, il revit les différentes cérémonies où il avait été récompensé pour ses services, il revit la petite Ya qu'il avait fini par prendre sous son aile car elle était un soldat plus que prometteurs, sa vie entière s'était résumée d'abord aux batailles dans sa jeunesse et à l'Ost en LD qui survivait tant bien que mal malgré les temps de paix qui duraient depuis trop longtemps.

Alors il vit son visage, celle qui lui avait montré qu'une vie existait en dehors de l'armée, en dehors de la guerre et en dehors des garnisons en temps de paix, celle qu'il avait finalement épousé et qui attendait aujourd'hui son enfant...une larme coula sur sa joue et il rouvrit les yeux.

Le temps s'accéléra de nouveau, il puisa dans ses dernières forces pour rouler sur la droite au dernier moment...une douleur aiguë dans la jambe se fit sentir alors qu'un rondin s'éraflait seulement, poussant de toutes ses forces sur ses jambes et en hurlant il lança une attaque d'estoc, l'éclat métallique éclaira rapidement la rue alors que la lune se refléta sur la lame, une gerbe de sang sous pression gicla et arrosa le mur alors que l'épée du Capitaine avait traversa la gorge de l'un des deux malfrats.

A bout de force il abandonna son épée, poussa le macchabée encore debout sur son complice et se traina jusqu'au cheval alors qu'ils s'étalaient au sol...il s'empara des rennes sans tenter de monter en selle sachant qu'il n'en aurais pas la force et passa simplement ses deux bras dans la boucle de cuir, puis il s'écria faiblement alors que la lumière semblait baisser et que sa vue se troublais de plus en plus :


Gal...ope.............galope.....

Le cheval parti alors au galop alors qu'il s'accrochait aux rennes, les coups de sabot du coursier au galop se firent à peine sentir de même que le fait qu'il trainais au sol, un relent de sang monta et il sombra dans l'inconscience, sachant que la trainée sanglante qu'il laissait dans son sillage conduirais son dernier ravisseur droit jusqu'à lui...
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--Bab
Lhomme à droite face à Thiberian s'avança alors plus en avant vers lui, mais le soldat avait encore des forces et il sut rouler sur le côté, l'homme ne su atteindre que faiblement sa jambe sans vraiment porter son coup. Alors qu'il relevait péniblement le poid de son arme pour retenter une attaque, il sentit son corps se figer instantanément et le temps de comprendre qu'une lame lui transperçai la gorge, son âme avait atteinte la Lune, nul question de soleil pour lui !

On put ensuite entendre un cri d'horreur aux travers les rues de Lyon! Effrayé et ebranlé de la mort de ses deux compagnons, le 3ème larron restant était sous le choc de la mort de ses comparses et d'autant plus d'en avoir eu un des corps contre lui. Il pensait également au triste sort qui s'annonçait à lui car seul, il n'était qu'un bon à rien, il n'eût plus le courage d'affronter le soldat, qui, maintenant s'enfuyait couché tel un sac de blé sur son destrier.

Tandis que le cheval s'éloignait dans la rue, un léger relan de "courage" émergea dans toute sa lacheté et il saisit une pierre qui lança vainement après le capitaine en hurlant;


Tu vas l'payer crapule! J'sais pas quand mais tu le paieras!!!

Et le cheval s'était maintenant trop éloigné pour quoi que ça soit. Qu'allait-il faire maintenant? Il ne pouvait rester là ! Les rues s'éclaircissaient de plus en plus et les cris ainsi que la cavalcade avaient dû attirer l'attention des lève-tôt!
Quitte à s'enfuir et à abandonner les dépouilles de ses comparses, autant ne pas le faire lse mains vide! Il détacha donc à la hâte le ceinturon que portait Bebert pour en récuperer ses armes et prit alors la fuite au travers des ruelles de Lyon.

Par instinct il se dirigeait vers les quais du port! De nombreuses cachettes pouvaient s'y faire sous les ponts et quais du Rhône.
Thiberian
A quelques rues de là, Hardy s'était arrêté alors que le Capitaine était inconscient et baignait à présent dans une marre de sang, la monture le renifla alors et poussa sa tête plusieurs fois pour tenter de le réveiller puis elle poussa un long hennissement...

Thib ouvrit péniblement les yeux, transit de douleur, transit par un froid polaire qui semblait prendre Possession de son corps petit à petit.
Il rampa lentement jusqu'à arriver à un mur contre lequel il s'adossa en haletant puis il entreprit péniblement d'enlever son doublet et sa chemise de lin...la plaie était béante dans son côté et saignait beaucoup, il pressa alors le plus fort possible la chemise contre celle ci en serrant les dents pour ne pas hurler et ne pas risquer de ramener son dernier agresseur plus vite vers lui, il s'enroula ensuite le doublet autour du torse pour maintenir la chemise en place et calmer l'hémorragie.

Voyant légerement plus clair il vit qu'il se trouvait près d'une maison tout à fait quelconque, un rapide coup d'œil lui montra qu'une petite dépendance était présente, surement une remise qu'utilisait le proprietaire des lieux pour ranger ses outils.
Il se releva péniblement et s'agrippa contre le coursier afin qu'il puisse l'aider à avancer...arrivé devant la porte, il fit sauter le cadenas de fer forgé d'un mouvement de levier avec sa dague et entra ensuite dans la petite dépendance en entrainant la monture avec lui.

Il n'avais pas beaucoup de place à l'intérieur une fois le cheval entré et la porte fermée, il respira alors et se saisit de sa gourde afin d'essayer d'étancher la soif qui le tenait.
Le vin coulais par longue rasade dans sa gorge et maculait son torse alors qu'il tremblait comme une feuille...il avait lu quelque part que le vin pouvait aider à fabriquer du nouveau sang, il avait espérer ne pas avoir à tenter ainsi l'expérience mais c'était le moment ou jamais.

Il se coucha contre le mur du fond et respira enfin, tentant de calmer les battements de son cœur qui étaient bien trop rapide malgré qu'ils aient déjà dangereusement ralentit...puis il s'endormit enfin, sans savoir s'il se réveillerait un jour, sans savoir si son agresseur le retrouverait ou non.


A partir d'ici le RP est ouvert à tout personnage Lyonnais qui voudrait sauver le Capitaine du LD et dans la dépendance de qui ce dernier s'est endormis.
Bon jeu à tous.

LJD Thib.

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--Yvannaot


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Yvannaot de Lyon, dit Yvan par ses amis Lyonnais, se leva d’heure matinale dès les premiers rayons du soleil, il descendit de la chambre ou son épouse Louisette sommeillait encor, et sans bruit comme à l’accoutumé il prit son bol de soupe dans la pièce principale avant de se rendre a son potagé, pour comme chaque jours faire l’entretien nécessaire, a fin d’ obtenir de beaux légumes, et refilé les mauvaises herbes a ses lapins.

Après avoir enfilé ses sabots, le vieux Yvannaot, referma la porte derrière lui sans faire le moindre bruit et fila en direction de son jardin ou l’odeur de la terre emplissais les lieux augmenté par la rosé de fin d’été.

Alors qu’il avançait il vit au loin le portail du jardinet ouvert alors qu’il était quasi certain de l’avoir fermé la veille au soir.


Hum ! L’achat l’ancien, encor des bougres qui sont venu pour me dérober des légumes marmonna l’Yvan.

C’est alors qu’il passe devant sa remise pour refermer la p ‘tite porte du jardinet qu’il entend à l’intérieur de sa cabane des mouvements...

Son sang se glaça quand il remarqua le cadenas brisé et s’imagina qu’un garnement était encor à l’intérieur cherchant à lui dérober ses outils.
Avancent à pas de loups, il prit une fourche posé sur le bâtit de la masure et d’un geste rapide ouvrir la porte en bois de la remise.


Crénons Vint Dioux !!? cria l’Yvan après que celui-ci tomba séant au sol tellement la surprise fut grande.
Ben la, le vieux se releva les yeux grand ouvert et dit
Quesque se foutu bourrin fout dans ma cabane !!? Il se demanda si la boulasse lui avait envoyé un cheval, vu qu’une une fois il c’est réveillé avec une barque su la tête !

Mais cré vint dioux de cré vint dioux, je n’ai point bu ses jours !

Puis il se risqua à pénétrer et vi au sol un gars affalé baignant dans son sang.
Bigre cria Yvannaot, il prit par sécurité les rennes du bourrin et le sorti, l’attachant au pilier du mazot, et hurla du jardin Louisette !!! Louisette !!! Louisette !!! Quand celle-ci ouvrât la fenêtre il lui cria habille toi ! Et cour chercher, … tu s'ai ,celle qui avait soigné notre guillaume,… Dame Nerfer l’infermière elle est ici je l'ai vu hier, il ya un bonhomme blesser dans la remise et je crois bin que c’est un solda comme notre guillaume vu son uniforme, dit lui de vite venir, il est inconscient et a perdu beaucoup de sang !

Alors que la Louisette partit a la hâte en direction de la garnison de Lyon chercher l’infermière, l’ Yvannaot pris de la gnôle qu’il versa sur le linge emplis de sang que le Militaire avait du appliquer avant de perdre connaissance et vin lui couvrir le torse d'une couverture alors que celui-ci frissonnais de froid et grimaçais de douleur, le vieux regardait le bougre et celui-ci lui rappelas son fils solda, mort pour le duché, et pria le tout puissant pour qu’il épargne le gaillard gisant dans sa remise.

Tournant en rond, il attendait sa Louisette et l’infermière avec impatience quand il prit L’initiative de posé un linge humide sur le front du blessé, celui-ci grommela de nouveau, ce qui le rassura de voir le bonhomme réagir, quand enfin il entendit Louisette et l’infermière de l’Ost arriver…


...
Nefertianne
Nefer était tranquillement chez Max. Après une nuit sur les remparts, elle se reposait un peu en pensant à tout ce qui était en train de se passer dans ce duché depuis quelques temps. Les élections qui ne se passaient pas très bien, les diverses démissions, la lettre faite par la Bourgmestre de Lyon. Mais ce qui l'inquiète le plus et la disparition de Thib. Il aurait pu prévenir quand même de son absence, on ne laisse pas une armée comme ça et on ne laisse pas sa femme prête à accoucher sans nouvelle. Pourvu que rien de grave ne soit arrivé... Elle secoue la tête pour éviter de songer au pire et alors qu'elle se préparait pour rejoindre son cher et tendre Space, elle entend une voix très aigüe et qu'elle ne connait pas l'appeler

Dame Nefer, Dame Nefer vite vite faut v'nir, le soldat il a tout plein de sang partout, vite vite, il va mourir.
Nef regarde par la fenêtre et voit une paysanne qu'elle a déjà croisé lors d'un précédent passage à Lyon. Elle prend avec elle sa besace où elle a toujours dedans, quelques instruments, des baumes, des potions pour les cas d'urgence.

Emmenez moi vite chez vous.
Elle se mit à courir, en espérant ne pas arriver trop tard. Vous avez déjà vu ce soldat? Vous savez qui c'est? Tout en posant ses questions, elles arrivaient à la porte d'une remise où un paysan les attendait.....
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--Yvannaot


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HA Infermière Nef ! J’ suis ben content de vous voir si prestement, lui dit l’Yvannaot oubliant de la saluer du a son inquiétude.

Vla le gaillard ! vous préviens il est mal en point, j’y’ai fait couler de la gnôle sur son linge imbiber de sang pour que le pu ne vienne point l’emporter comme notre Guillaume, mais je n’y ai point touché je ne c’est y faire moi ! Lui dit l’vieux en présentant du doigt le jeune militaire gisant au sol. Et il est bien esquinté et faible, alors dame je vous en prie… Sauvé le ... Dite nous quoi faire pour vous aider, j’veux pas d’un autre drame, je veux point qu’encor un autre jeunot d’solda trépasse. dit le vieux Lyonnais soupirant avec les yeux rougie par le souvenir de leur unique fils blessé aux combat qui nu pas la force de revenir a lui, qui parti sans avoir eu le temps d’entendre les paroles d’amour que ses parents lui adressai.

Alors qu’il eu un moment d’absence, s’essuyant le regard troublé par l’émotion avec le revers de sa manche, l’infermière Nef le visage crispé par l’inquiétude et la surprise se précipita sur le blessé, tendi que la Louisette était venu se blottir contre son Yvan…


...
Keyne_de_troie
En ce soir d'Été,le ciel étincelant de beauté,et ni recouvert par quelconque nuage,lui et son cheval,Derberna,était suivi par son écuyer,Saran.La rosée tombait sur les champs et le mistral se levait,le soleil venait de se coucher,je dit alors à mon écuyer,fatiguer par le voyage.

Viens,plus vite que cela,le soleil se couche,rentrons au plus vite.

Nous approchions de quelques maison,éparpiller au milieu des forets et champ,notre allure avait guère changer,et Saran,faignant qu'il est n'avançant point,je le laissa seul,au bout de quelques seconde il revint vers moi,et me supplia alors.

Messire,j'implore votre pitié,j'ai besoin de boire,et de manger,je suis affamé!

Il lui lançât alors ma gourde,et un morceau de viande cru.

Tiens,et plus vite que cela,sinon je te renverrai dans les bois,et les loups te dévoreront!Nous arriverons vers un point d'eau,nous pourrons alors nous désaltérer.

Il fit alors,un léger sourire à son égard,après s'être arrêter,nous arrivâmes dans un petit village,soudainement des traces de sang attirèrent mon attention,celle-ci déboucher dans un jardin,il descendit de mon cheval et s'adressa à son écuyer.

Reste ici,je vais voir d'où provient ce sang,fait très attention.

S'aventurant dans le jardin,il vis alors que le cadenas de la cabane du jardin,fut brisé,il entendit alors des mouvement et voix,à l'affut d'une moindre attaque, il plaçât sa main sur son épée.Et c'est avec un grand étonnement qu'il découvrit un homme,ensanglantée,jonchant le sol.Placée près de lui deux payants et une femme.

Mais que lui est-il arrivée?


M'approchant de lui,je découvrit avec stupéfaction,qu'il avait plusieurs blessures graves.

Il faut vite le soigner,il à perdu beaucoup de sang.

S'adressant à l'oreille du paysan,qui semblait être le propriétaire de la maisonnette.


Désolé d'être entrer chez vous,mais comprenez bien que j'ai été attirée par des traces de sang.


J'ai des choses,qui pourrait vous être utile,voulez-vous que je vous aide?
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Keyne De Troie

Prince De Τροία "Troie"
Descendant de Priam,Hector et Parîs
Thiberian
Perdu dans les méandres de l'inconscience, entre vie et mort, entre rêve et réalité...il était là, tout seul, il avait froid, si froid...un froid malsain qui prenait peu à peu possession de son corps, glaçant son sang et ses os, et de son esprit.

Ses respirations ralentissaient de même que les battements de son cœur, était il enfin calmé ? ou le trépas était il proche ?

L'instant d'une respiration le visage de sa femme éclaira son monde de perdition, sa femme qu'il aimait infiniment et qui attendait son enfant...le verrait il naitre ?
Et lui ? lui avait il apporté quelque chose à elle ??
L'atmosphère s'assombrit à nouveau alors qu'il voyait défiler lentement sa vie de pêchés défiler devant lui...ces morts, tant de morts...trop de morts.

Sa jeunesse, les campagnes, les batailles auprès de son père et tous ces hommes gisants à chaque fois, tout ces hommes à qui il avait apporté le même froid qu'il avait reçu ce jour...ce froid mortel...
Il se rappela avoir ressentit de la joie alors que sa lame remuait les entrailles de l'un de ses semblables, il se rappela avoir maintes fois perdu toute humanité au combat, n'étant même plus une bête sauvage mais un démon, froid et impitoyable...il voulu tourner les yeux et repousser ces images mais elle s'imposaient à lui, il voulu hurler, se battre mais ni sons, ni mouvements ne lui étaient possible.
Il était condamné à être le témoin subjectif de sa propre vie, comme s'il regardait un autre la mener...


Thib !

Son nom avait retentit et fut suivi d'un petit claquement puis plus rien...ses yeux cherchaient en tout sens cet infime espoir mais rien, le vide total, le néant glacial étaient ses seuls compagnons.

Thib ! Thib !

La voix revint, d'autres claquements qui furent suivis d'une percée de lumière si aveuglante qu'il aurait juré qu'elle perça a l'instant sa rétine, ses yeux brûlèrent et la encore il ne put hurler...

La lumière s'estompa alors sur le visage d'une jeune femme qui le regardait, était ce elle qui l'appelais ? Elle remua les lèvres mais aucuns sons n'arriva jusqu'à lui, du moins pas immédiatement, des petites voix se firent alors entendre comme s'il avait la tête sous l'eau mais l'intensité allais crescendo et il entendait de mieux en mieux.

Clac, une autre gifle...et il se rappela d'elle, il se rappela de tout...enfin il murmura d'une voix rocailleuse et épuisée :


A...à boire...perdu beau....coup sang.........du....vin...vin...j'ai...froid...
_________________
Darkdivina
Trébuchant sur les lambeaux de souvenirs, DarkDivina errait sans but. Elle se promena profitant des premières lueurs du soleil. Elle s'ennuyait... Elle n'avait pas beaucoup dormi cette nuit. Beaucoup de choses la tracassaient.
Elle était dans ses pensées et ne saurait dire par quels endroits, elle était passé. Elle avait juste marché...
Soudainement, elle sentit quelque chose de chaud sous ses pieds...Elle sursauta...C'était du sang.
Elle se rendit compte qu'elle avait oublié de mettre ses chausses mais là, n'était pas plus grave.
Au vu de la quantité de sang par terre, la personne ne devait pas être bien.
Les traces de sangs continuaient tout le long d'un chemin, DarkDivina suivit...
Elle arriva jusqu'à un portail de jardinet. Elle entra. Les traces de sangs continuaient jusqu'a une petite dépendance.
Elle arriva jusqu'au lieux. Elle vit l'homme à terre. Il était profondément mutilé et affaibli.
Deux dames et deux hommes étaient là autour de lui.
DarkDivina ne savait que faire...

Elle entendit :


A...à boire...perdu beau....coup sang.........du....vin...vin...j'ai...froid...

Elle se saisit de sa gourde. Et elle la donna à une dame qui semblait le soigner.

-C'est du vin avec de l'eau. Cela ne lui fera pas de mal. Puis-je faire quelque chose pour aider? Dois-je apporter une couverture?
Nefertianne
Citation:
Vla le gaillard ! vous préviens il est mal en point, j’y’ai fait couler de la gnôle sur son linge imbiber de sang pour que le pu ne vienne point l’emporter comme notre Guillaume, mais je n’y ai point touché je ne c’est y faire moi !


Nef s'approche et a un mouvement de recul, se sent blémir. Elle se reprend et se précipite près du blessé qui effectivement à l'air mal en point. A genoux près de lui, elle examine rapidement puis lui met quelques gifles pour le faire revenir à lui tout en l'appelant
Thib...... Thib.... Hé regarde moi.... Thib.... Mais bon sang que t'es t'il arrivé
Tout en continuant elle entend un messire près d'elle qui demandait au paysan s'il pouvait aider.

Relevant la tête
Je crois oui Messire que je vais avoir besoin de votre aide.
Il va falloir qu'on l'installe plus confortablement, qu'on le déshabille, et qu'on nettoie les plaies. Certaines ont l'air superficielles mais une m'inquiéte davantage.

Puis Nef recommence à s'occuper de Thib qui a l'air de remuer. Elle l'appelle à nouveau tout en continuant de le gifler afin de le faire réagir
Thib.... Thib... Un battement d'yeux puis un murmure sort de ses lévres
Citation:

A...à boire...perdu beau....coup sang.........du....vin...vin...j'ai...froid...


Elle a un léger sourire voyant qu'il réagit un peu, puis prend la gourde , une que lui propose une femme qu'elle a déjà rencontré en taverne et qui est arrivée dans la dépendance. Elle le releve un peu en faisant attention de ne pas le faire souffrir de trop, lui donne le contenu à boire par petites gorgées.

Va doucement, prend le temps.... On va s'occuper de toi, voir l'état de tes blessures. Un messire se propose de m'aider et on va essayer de te remettre sur pieds.


Elle regarde inquiéte, une blessure à l'abdomen qui a l'air très profonde. Elle pense que le poumon a été atteint et si tel est le cas, la survie est peu probable sauf si....

Messire, pourriez vous vous rendre chez l'apothicaire et me ramener des larves de mouches vertes. Vite s'il vous plait et si celui-ci n'en a pas, faites tous les apothicaires de la ville et des environs.
Elle prend la bourse de Thib et la lance au Messire. Dépêchez vous, on n'a pas beaucoup de temps.
Elle regarde le paysan
Vous allez m'aider à le transporter sur une paillasse, me donner de l'eau, des linges propres et de la gnole. Je vous paierais tout cela plus tard.

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--Yvannaot


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Eh bien ! Pensa l’Yvan, si l’entrée chez moi était payante il aurait déjà gagné sa journée se dit le vieux en voyant le défilé chez lui.

Puis émit par le remord d’une tel pensé au vus du drame qui se jouait ici lieux, il revient a lui et écouta l’infirmière…


De la Gnôle… des linges… d’l’eau… heu oui de suite… Louisette… Louisette s’te plais, va préparer tout cela et ouvre la chambre de Guillaume le temps que l’on amène le gaillard.

Alors que Louisette grimaçait de voir le jeune homme baignant dans son sang, elle fila préparer tout le nécessaire pour l’infermière, et plaça tous cela dans la chambre de leur fils…

L’yvannaot, tapa dans ses mains et dit Bon vous autres aidez nous a le déplacer dans la maison, il ne doit pas être léger le solda vu sa stature.

Alors, avec soin et sur les conseilles de l’infermière, ils soulevèrent le blessé, et virent au jour que son teint était blafard.

C’est avec des gémissements et des coulures sanguinolentes, que le pauvre gaillard fut déposé sur la couche.
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