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[RP]D'une absence injustifiée

Plumedange
[En me promenant ce matin dans Lyon j'y ai vu des marchands de pommes et...des morts?]

*Garde habituelle du matin.
Plume depuis son évanouissement sur les remparts la faisait toujours accompagnée de Jean et Martin, deux gardes de leur domaine qui n'avaient pas froid aux yeux et pourraient la porter sans soucis, vu leur carrure, si un nouveau malaise la prenait.

Bref, ils marchaient tranquillement, elle bavardait avec eux ou plutôt, elle parlait et ils l'écoutaient.
C'étaient des hommes et ils avaient comme politique de ne parler qu'en cas de nécessitée et se disait que la laisser parler leur procurerait une certaine tranquillité.
Ce dont ils devaient avoir bien raison en fait.

Au détour d'un chemin ils sentirent une odeur particulière, celle de la mort...
Les deux gardes se regardèrent et d'un seul hochement de tête ils coururent au devant, disparaissant dans une ruelle parallèle.
Un revient peu après et demanda à Plume de rester là.*


-Comment sa je dois rester là!
Je dois savoir ce qu'il se passe dans ma ville j'en suis responsable au niveau de la sécurité, de l'économie , de...


-Hé bien j'aurais essayé de vous arrêter ma Dame, préparez vous à ne pas voir quelque chose de joli joli.

*Plume était en fait trop curieuse de savoir ce qu'ils voulaient lui cacher pour réfléchir plus loin que le bout de son nez.
En apercevant les morts , elle eut un haut le cœur et Jean se poussa pour la laisser trouver un coin ou ressortir son petit déjeuner.*


-Voyez que j'vous avais prévenue, mais vous les femmes vous êtes bien toutes les même.
Vous verrez quand j'dirais à m'sieur l'vicomte que vous avez encore fait des votres.


-Oh sa va!

*Plume avait retrouvé un semblant de dignité et endossant son rôle de lieutenant et maire elle analysa la situation et demanda à ce qu'on prenne des notes.*

-Matin du Vingt-neuvième jour d'Aout en l'an 1458.
Deux morts non identifiés retrouvés...


*Légère pause alors qu'elle levait le nez, oui ils étaient non loin du château.*

-Rue de la Lanterne.
Un des hommes c'est éteint des suites de coups porté sur sa tête par un objet très lourd, vu les traces de fer à cheval qu'on distingue je dirais que c'est un équidé qui a fait cela et probablement un de ceux qui à reçu un dressage conséquent.


*Léger haussement de sourcil à ce diagnostique.
Pourquoi un soldat aurait t-il tué deux hommes, non c'était pas possible...*


-L'autre est mort...
Ben je pense que la cause est évidente vu l'épée qu'il a encore de plantée dans le corps...
Martin, puisque Jean prend les notes pourriez vous venir la retirer, elle doit bien appartenir à quelqu'un cette épée!


*Sur ces mots, elle s'éloigna un peu en quête d'autres indices...
S'agenouillant aux côtés de l'homme qui avait subit l'attaque de l'équidé, Jean à ses côtés qui scrutait les alentours, elle farfouilla dans ses poches, non sans une grimace.
Elle y trouva une bourse remplie d'écus, mais aussi deux lettres.
La première concernait une histoire de vente d'armes.
La seconde fut néanmoins bien plus intéressante.
Voici ce qu'elle put en effet lire.*


Citation:
Au sieur Bébert et ses comparses,

Nous vous écrivons afin de vous proposer une mission que vous seuls êtes à même de réussir d'après mes renseignements.
Vous aurez remarqué que Lyon est actuellement occupée par une armée, son commandant est le Capitaine Thiberian Baccard, un homme blond plutôt carré qui mesure près de trois toises, il braille plus qu'il parle et est bien plus arrogant que charismatique.

Cet homme est une gêne pour nous et il doit disparaitre !

D'après nos renseignements, son investissement politique le force à quitter la protection de son camp tous les deux jours très tôt le matin afin de se rendre au Château de Pierre-Scize afin de faire ses salamalecs de politicien.
Il ne demande jamais d'escorte et ait, comme toujours, bien trop sur de lui...cet excès de confiance devra signifier sa perte.

Vous profiterez du couvert de la nuit pour mettre un terme à sa misérable vie dans les rues de Lyon.

Après cette tâche vous serrez payé de 500 écus chacun, soit 1500 écus au total et vous trouverez joint à cette missive une avance de 300 écus, le reste vous sera versé quand la mission sera accomplie.

Il va sans dire qu'un refus de votre part serait fort mal vu...

[Parchemin déchiré, fin de texte maquant...]


-Ma Dame, c'est l'épée de notre capitaine.

*Plume se releva, pâlissant légèrement.
Tout s'expliquait, quelqu'un avait voulu Thib et il avait probablement dû se défendre férocement...
Ou était t-il d'ailleurs maintenant?
Pourquoi son épée était là sans lui?
Avait t-il réussi à se rendre au château pour voter?
Qui était ses gens?
par qui étaient t-ils envoyés?

Tant de questions, que Plume se leva glissant bourse et lettre dans sa besace.
Fichu parchemin déchiré.*


-Comment savez vous que c'est son épée?
Montrez la moi.


*La chose fut faite et Plume parcouru la lame du regard.
Sur l'épée était gravée une croix aristotélicienne suivie de la devise "In Hoc Signo Vinces".
Cela suffit à la jeune fille, mais si elle avait lu l'autre côté elle aurait pu lire "Deus victoriam mihi ferrabit".
Nul doute que c'était l'épée de leur capitaine, restait à savoir ou il était...*


-Martin, prenez les notes de Jean nous allons emmener le tout au poste de police.
Qu'un dossier soit ouvert sur cette affaire.
Jean, filez mander un croquemort, nous ne pouvons laisser ses corps se putréfier en pleine rue!
Nous devrons nous atteler à retrouver Thiberian aussi, il doit être blessé quelque part!


*Sur ces mots, Plume prit la route du poste de police, Martin la suivant de près.
Elle rencontra quelques habitants de Lyon et s'arrêta pour leur parler.*


-Avez vous le capitaine Thiberian ce matin?
Il doit être blessé quelque part en Lyon, il faut le retrouver rapidement.
Si vous le voyez venez m'en informer au poste de police.


*Inquiète, le lieutenant rejoint finalement le poste.
Elle préférait l'imaginer blessé quelque part que mort ou enlevé par les brigands...*


-Ardain?!?!

*Peut être qu'avec un peu de chance son sergent préféré serait là.
Sa vision des choses aiderait peut être à démêler tout cela, à moins qu'il soit de sortie.*

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