[RP] Les bords du lac

Enfin un peu de temps libre ... Suzuni avait depuis quelques jours quitté le bureau du Sô et n'avait plus que celui du IAC qu'elle partageait avec Kiato pour son plus grand plaisir ce qui lui donnait beaucoup de temps de loisirs qu'elle comptait bien mettre en œuvre ce matin la. A peine réveillée, elle se vêtit à la hâte et se dirigea vers le lac d'un bon pas suivit par son cormoran qui tantôt en marchant tantôt en courant pour la rattraper tout en claquant du bec. Elle se mit à l'imiter en se dandinant comme lui repoussant son postérieur en arrière et en repliant ses bras comme un poulet prêt à cuire. Elle se mit à rire en voyant la tête que faisait Cormo qui la regardait faire. Enfin arrivée au bord de la grande étendue d'eau, elle se campa bien droite sur ses petits petons chaussés de ses zoris préférés et se mit à regarder le cercle rouge qui jaunissait pendant sa course dans le ciel du matin.

La brunette aux reflets de lune retira ses zoris d'un mouvement de pieds peu élégant ce qui les fit valser au loin, puis elle s'approcha des vaguelettes qui léchaient le sable blanc et du bout des orteils tata la température de l'onde pure. Un grand rictus se dessina sur son visage mais elle commença à se déshabiller lentement prenant son courage à deux mains car son envie de prendre un bain était plus grande que la fraicheur de l'eau. Après avoir ôté son kimono et son hakama, se retrouvant juste vêtue de ses bandeaux cachant ses petites pommes et son jardin secret, elle entra dans l'eau doucement puis plongea tête première dedans. Cormo qui n'avait jamais vu sa maitresse aller à la pèche sans lui se mit à pousser des cris ne comprenant pas pourquoi elle ne lui avait pas intimé l'ordre de lui trouver le plus gros des poissons. Dépité, il plia ses pattes et attendit la suite des événements la regardant jouer à la petite sirène dans ce lac qu'il connaissait bien.

La jolie naïade se mit à nager sur le dos puis en apercevant un nuage qui se laissait porter par le courant des airs lui aussi, attira son attention et Suzuni resta immobile le regardant comme un enfant qui admirerait une friandise. C'est qu'elle aimait à rêver notre petite nipponne et surtout à cet homme qu'elle aimait en secret depuis si longtemps et qui faisait rager certaines personnes de ne point savoir qui pouvait être l'élu de son cœur. C'est d'un air benêt qu'elle laissait son regard vagabonder croyant apercevoir le visage de son aimé se dessiner dans la bleuté du ciel. Tout d'un coup une grand bong lui remit les idées dans la vie réelle. Sa tête venait de heurter une barque qui passait par la et elle se retourna vers l'objet du délit ce qui fit apparaitre la rondeur de sa croupe plus laiteuse que le nuage qui voguait au dessus d'elle. Elle regarda le pécheur éberlué qui s'accrochait aux cotés de sa barque qui vacillait lamentablement et ne pouvait retirer son regard de la croupe aguichante.

Nan mais ça va pas non ... Vous avez pas vu que j'était la triple abruti... et pis arrêtez de me regarder comme ça vos yeux vont finir par tomber à la baille ... Non mais des fois savez vous qui je suis ... Je suis une Sanada tu sais ce que ça veut dire alors file ...

Le pauvre pécheur ne sachant que répondre lui décrocha un sourire niais tout en essayant de faire faire demi tour à son embarcation et notre brunette de partir du plus vite que ses bras pouvaient la tirer vers le rivage tout en grommelant comme un charretier à qui on aurait pris son chargement. Arrivée sur la plage plus essoufflée qu'un marathonien, tout en continuant à vociférer, elle essora sur elle les morceau d'étoffe cachant, ou presque, son intimité et se revêtît en vitesse grand V en lorgnant le pécheur qui ne savait plus dans quelle direction faire aller sa barque ce qui mit vraiment en pétard la brunette et qui se mit à jeter tout ce qu'elle trouvait sur la plage.

Nan mais espèce d'obsédé attend que je te trouve en gargote tu vas le payer ... Espèce de malhonnête ...

Cormo se mit à faire des bruits comme si il se marrait de la voir dans cette état ce qui la mit dans un état de fureur extrême et elle lui décrocha un coup de pied au croupion qui le fit s'envoler à tire d'ailes.

Fous le camp espèce de vieil emplumé déplumé ...

Rageuse, pétaradeuse, en colère comme jamais elle repartit en direction de sa cabane point calmer comme elle l'aurait voulu laissant ses rêves au fin fond de sa mémoire ....
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Yakumo, toute trempée alla voir Mayu san pour lui dire bonjour. A ses côtes une petite fille.
-Konichiwa! ça va?
Elle s'inclina et s'assoit, sort une petite canne à pêche et pêche. (ça vous auriez deviner tout seul non?!)

C'est vrai ça, pourquoi retenir quelque chose que l'on ne veut pas hein? 'Fin faut juste le mettre dans un petit coin de sa tête pour pouvoir le resortir quand on nous le demande hein, mais ça tu le sais déjà, t'as pas l'air bête du tout du tout."

Haussement d'épaules, la morveuse leva les yeux dans la même direction et poussa un léger soupir presque exaspéré.

T'as tout compris madame, et nan nan nan j'suis pas stupide, me faut juste des fois du temps pour comprendre des crucs parce que bon .. faut dire que les grands ein, ca sait pas causer comifaut !

Et vas y que je me la pète en miss je sais tout mieux que tout le monde. En mimétisme parfait comme tous les mômes de cet âge, Taira fit bouger ses orteils de la même façon, en se prenant un genre de grande et un air totalement détaché. Elle tourna la tête vers l'arrière a la question posée puis toisa la jeune femme avec un regard on ne pouvait plus espiègle. Détruire, voila qui était intéressant aux oreilles de la peste de sept pommes de haut. Ce mot avait percuté sa tite tête dans tous les sens. Comploteuse en herbes Taira leva un sourcil intéressé, accompagné d'un sourire du même ton que son regard.

Bah, elle la qui s'en va, la coupine du damitruc, Mayi heuuu Myatrucmachinbidule. J'l'aime pô, pis je la trouve pas belle et pis vilaine. Ah pis tu peux lui dire si tu veux ein , je m'en moque, j'dis toujours ce que j'ai envie, et pis c'est une sorcière, si si ! c'est la vérité, on dit que la vérité sort de ma bouche parce que j'suis une enfant donc c'est la vérité vraie et tout et tout hein ! .

Elle dodelinait de la tête comme pour appuyer ses dires, c'est qu'il fallait se montrer convaincante. En même temps , la gamine était tellement convaincue elle même de ce qu'elle racontait qu'il n'aurait pu en être autrement.

Ah pis je sais pas si elle nuit ou si elle jour par contre ..

Large sourire toutes quenottes sorties, la môme devenait radieuse. Nan mais une destructrice de sorcières, si c'était pas le pied ça !
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"Avec tout ce remue-ménage, je ne sais pas si les poissons vont être ici tout de suite, ils sont assez peureux à Imari, nous n'avons pas l'habitude d'être secoué ainsi de bon matin."

Léger sursaut de la môme qui tellement prise dans sa course et son but à atteindre, n'avait même pas vu la dame assise pas loin. Regard en coin porté, Taira la lorgnait comme si elle descendait de la lune. Elle se mordit la lèvre, pas répondre, nan nan nan , c'était pas bien, nan nan nan , pis elle avait pas envie de se faire gronder non plus. Elle se contenta de répondre a ce sourire donné, mais d'un sourire un peu forcé, voire pas du tout naturel, façons quenottes sorties parce qu'il le faut bien.

"Faut-il qu'ils soient réveillés aussi, ils sont un peu fainéants."

La gamine haussa les épaules, des poissons fénéants maintenant, elle n'y connaissait rien celle la ein! A nouveau elle se mordit les lèvres et revoyait dans sa tête les recommandations d'usages " pas parler aux gens que tu counnais pas, et pis les embêtes po non plus ! Et pis ceux que tu counnais pas bé, ils vont te manger sinon ! ". Recommandation made in Taira pour sa chère poupée quand elle décidait de faire les grandes. Pour une fois qu'elle suivait ses propres remarques, le jour était a marquer d'une croix.

"Moi, c'est Mayu...je suis shinshoku à Imari et toi?
Je n'ai pas encore vu ta frimousse ici."

Taira fronca les sourcils puis les releva d'un coup , avec une mimique proche de la réflexion, mais pas trop tout de même. Ayééé c'était plus une inconnue, aussi la peste passa dans la fonction blablateuse en puissance. Fini de se mordre la lèvre, et pis ca fait mal d'abord de s'empêcher de parler comme ca .

Et mouâ, Taira avec un Té coume dans panda.Tu sais moi je pense pas que les poissons ils ont peur ein, a Nakatsu tout le temps je sautais dans l'eau et pis au bout d'un touuuuuttt pitiiiiiiitt moment, bé ils venaient nager entre mes genoux, maaiiiiisss fallait pas bouger ein ! Donc cé po quand tu arrives en courant que tu les fais partir, suffit de pas bouger un touuuuuut tiiiiiiiit peu et hop ben ils reviendent !

Reprise de souffle, bé voui faut de temps en temps

Et pis c'est normal que tu as jamais vu ma frimousse madame ein parce que moi j'habite pas ici, je suis une voyageuse mouuuaaa madame !

Elle se relève alors, et pointe son index vers la femme à la façon d'une maitresse qui explique la leçon

Mahiro elle dit toujours " tu dois pas partir toute seule c'est dangeureux et pis sinon tu trompes la confiance que la famille elle met a intérieur de toi "

Elle se rassied alors fièrement, le menton haut, en se la pétant juste un ptit peu

T'as vu hein .. j'suis pas stupide .. j'retiens juste pas ce que j'ai pas envie, ou alors quand ça m'arrange..

Léger haussement d'épaules et la pipelette se mit a loucher sur ses orteils avant de se réinstaller pour enfin pecher.
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La journée avait été chaude et dans la soirée les gens étaient restés cloitrés chez eux désertant toutes les gargotes. Suzuni avait pu quand même échanger quelques mots avec deux personnes qui avaient montré un instant le bout de leur nez et cela la rendait triste de voir ce village s'endormir sur ses bases. Tout en marchant vers sa cabane flanquée peu loin du bord du lac, elle réfléchissait à sa vie passée; que d'erreurs avait elle faites déjà dans sa courte vie ... Comment faire pour que cela lui serve de leçon, elle si naïve, si crédule, toujours prête à rendre service et qui plus est si son clan lui demandait. Un pas après, la tête dans ses pensées elle dépassa sa cabane et s'arrêta quand les vaguelettes lui lécha les pieds. Elle se recula d'un bond en frissonnant et sourit puis alla s'assoir sur un rocher laissant ses pieds s'amuser avec le clapotis de l'eau.

Le temps passait et la lune courait dans le ciel étoilé ainsi que toute sa vie qui défilait devant ses yeux cherchant à savoir ou elle avait fait des fautes. Elle sursauts quand elle entendit un vrombissement d'elle suivit d'un atterrissage violent et maladroit.

Ah ben tiens te voila toi ... C'est pas l'heure de la pèche Cormo ... a moins que tu ais faim ???

Suzuni avait vu arriver son fidèle cormoran qui lui était bien utile pour la pêche car il lui trouvait de bons gros poissons sans qu'elle se fatigua à la tache. Seul bémol à la clef, était qu'il faisait de drôles de bruits quand il dormait ce qui faisait bien rire ses voisins.

Une légère brise souffla dans ses cheveux, les faisant voler comme de fin fils d'ange ce qui la fit remuer secouer par un léger frissonnement jusqu'à la boite de ses pieds. Elle se leva, regarda ses zoris toutes mouillées, tendit le bras afin que Cormo s'y posa dessus puis reprit le chemin vers sa cabane en faisant bien attention cette fois-ci de ne pas la louper...
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VRAAAAAAAAAAAAAAAM

Dégringolade de sentiers façon Taira. C'est qu'elle était pressée la peste, elle allait pécher ! Elle adorait ça, cela lui rappelait Nakatsu et pis tous ses amis aussi. Il était tôt, ils venaient a peine d'arriver, mais la gamine ne sentait pas la moindre fatigue trop contente de pouvoir jouer à nouveau avec les poissons.

Laissezzzzz passezzzzzzzzzzzz !

Et la voila qui crie, bé vi faut que les gens se bougent sinon, elle fait pas attention et elle pouvait pas non plus arrêter sa course comme elle le voulait, puisque ses ptites jambes allaient trop vite pour elle.

Vlam elle percute une personne se retourne comme elle peut en agitant les bras

Pardonnnn monsiiieuuurrr

Vlam , une deuxième, a moitié sonnée la môme, elle se mit alors a secouer la tete , un coup d'oeil et un

Désouléééeeee !!!

Vlam une troisième, elle vint buter son épaule contre une personne, se retourna encore une fois,tentant d'arrêter ses guibolles, c'est qu'elle n'était plus très loin manquerait plus qu'elle fasse le plongeon

Désou.. heuuuu

Regard vers la femme qu'elle vient de bousculer, brrr un frisson, elle s'arrête presque partant cette fois en marche a reculons vers l'eau. Elle la regardait en coin , brr encore un frisson

Ah non pas a toi pardon .. j't'aime pas toi t'es une sorcière!!!!.. na

Et de lui tirer la langue avant de tourner les talons et repartir en courant poser son popotin sur le bord de l'eau tout sourire de pouvoir enfin pecher.
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Mayaki venait de terminer sa journée. Elle avait durement travaillé au port.
Il faut dire que la motivation était là. Maya imaginait leur fierté à tous lorsque le port serait opérationnel et que des bateaux viendraient ancrer...

Et puis en son fort intérieur et pour être tout à fait honnête, elle espérait croiser le chef du port Confucius sama qui venait parfois voir l'avancé des travaux.

Depuis quelques semaines, tous deux se voyaient régulièrement et leurs relations évoluaient très doucement.Mais Maya éprouvait pour lui beaucoup de sentiments...

Toujours est il que la journée finit, elle n'avait pas envie de rentrer et pour une fois pas plus envie d'aller rejoindre ses amis en gargote.

Elle avait besoin de réfléchir à plusieurs choses et dans ces cas là, le lac l'aidait.

Elle longea un moment le bord du lac, il commençait à fraîchir et la nuit doucement tombait mais peu importait.

C'est alors qu'elle crut entendre des pas feutrés, un bruissement de feuilles. Maya releva la tête et aperçut une ombre au loin qui se rapprochait.

Quelques pas supplémentaires et elle reconnut Confucius sama. Il marchait tête baissée comme perdu dans ses pensées.

Maya hésita à le héler se disant que sûrement il voulait être seul mais son envie de lui parler fut la plus forte.

Elle se mmit sur le côté sentant qu'il ne l'avait même pas vue et le salua

"Konban confu...tu..tu veux que je te laisse ou on se promène un peu tous les deux ?"

Ne voulant pas se montrer indiscrete, ni lui poser de question sur sa venue ici...
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Maya appréhendait un peu sa réponse mais bientôt un large sourire éclaira son visage



Maya le regarda amoureusement et sourit quand il lui prit la main et lui vola un baiser.

Elle resterait donc à ses côtés pour profiter avec lui de cette soirée.

"Oui, moi aussi j'ai besoin d'un peu de calme et....de toi..."

Puis elle l'entraina avec elle juste au bord du lac, et s'allongea sur l'herbe lui faisant signe d'en faire autant

"ainsi nous serons mieux pour profiter des étoiles"
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Mayaki regardait confu amoureusement

"Je n'aurai aucun mal non plus...à passer le reste de ma vie ainsi..."

Puis Maya rougit de cet aveu...mais serra doucement sa main dans la sienne.

"j'aimerai que l'on reparte en voyage, quand tu en auras terminé avec tes responsabilités bien sûr..."

"Imari..Imari ne répond plus à mes attentes...je..je ne m'y sens plus chez moi, j'ai l'impression d'y être une étrangère...un peu de recul me fera du bien je pense."

Puis elle se tût et plongea son regard dans le sien profitant de cet instant de bonheur.
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(* je suis desolé)

Takara arriva au lac en compagnie d'Ayame et de ses loups. Son jeune fils Makoto s'était endormie dans les bras de sa mère. La jeune suivante installa ce qu'il fallait pour que Takara Sama puisse prendre place et observer le paysage. La jeune mère resta de longue minutes pensive, son esprit se retrouvant au lac de Nakatu où elle avait déposé une rose sauvage sur la surface de l'eau avec ses sentiments pour son aimé Ys. Pourtant l'engagement qu'il avait prit envers la jeune femme semblait bien longtemps maintenant et Takara ne comprit pas la raison de cela. Elle ne lui avait rien caché de sa vie d'avant et lui était fidèle depuis qu'il s'était engagé envers elle. Toutes ses promesses il semblait qu'il n'en restait rien. Rien qu'une absence et une blessure face à son silence persistent.
Il lui faudrait surement accepter de poursuivre sa vie seule mais c'était fort douloureux de ne pas connaitre la raison de se revirement. Makoto s'était éveillé dans les bras de sa mère et gazouillait doucement très attentif à ce qu'il l'entourait

Jugeant le temps encore très frais la jeune mère donna signe du départ pour la demeure Sasaki. Avant de quitter ce lieu paisible la jeune femme déposa avec prudente, vu son précieux présent dans ses bras, une rose sauvage à la surface de l'eau tranquille comme une prière aux Kamis afin qu'ils la guide sur sa voie à suivre. Le cortège parti ensuite sans retournant delà d'où il venait.
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Mayaki avait quitté très tôt son moulin car elle avair entendu qu'au bord du lac, un pique nique se préparait et comme le soleil luisait haut dans le ciel, elle avait décidé d'y aller et ainsi de rencontrer un peu ses amis.

Elle prit soin d'emmener avec elle du poisson qu'ils pourraient faire griller ainsi que quelques fruits et une bouteille de saké.

Hakuba san avait de merveilleuses idées et elle espérait qu'il y aurait beaucoup de monde à ce repas.

Elle n'eut pas trop de mal à le trouver, Hakuba san avait trouvé un lieu au bord du lac, ou ils pourraient tous à loisir s'installer et profiter de cette très belle journée.

Elle salua Hakuba san en s'inclinant, puis lui adressa un large sourire alors qu'il mettait sa lecture de côté

"Hola Hakuba san ! Quelle merveilleuse idée...Je peux vous être utile ? Je pense que Confu va arriver ainsi que les autres !"
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Mayaki lui ayant suggérer de venir la rejoindre, pour le repas au bords du lac qu' Hakuba organisé,
Confucius pris la route du lac.
Chemin fessant il achetait quelques udon et des champignons.

Arrivant sur la berge du lac, il aperçu que Mayaki était présente,
il pressa le pas pour venir l'enlace et l'embrasser.

Konni mon amour de ma vie

Aperçu après qu'Hakuba était aussi là,
il inclina la tête pour le saluer.

Konnichi wa Hakuba

Hakuba vit Confucius arriver. Il s'inclina devant lui.

Konnichi wa Confucius san.

Hakuba déposa avec les autres provisions les udons et les quelques champignons que Confucius san avait emmenés.
Quelqu'un s'approcha et se présenta devant le petit groupe.

*Hajimemashite Ombre san. Joignez vous à nous, si vous le souhaitez.


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Elle venait de sortir du sanctuaire, endroit ou elle s'était reposée un petit moment. Le besoin de marcher, s'aérer s'était fait sentir, puis cela faisait un moment qu'elle n'était pas aller au bord d'un lac se vider la tête et apprécier le paysage.

Setsume était restée chez Kiato, de toute façon May_ ne lui aurait pas adressé la parole durant tout le temps qu'elles aurait été en sortit, donc a quoi bon de lui demander de venir, puis May_ ne se sentait pas d'aller jusqu'au pavillon de toute façon.

Arrivant au lac, elle put constater qu'il y avait du monde, un fin sourire vint se dessiner sur son visage, quand elle regarda qui s'y trouver... pas grand monde qu'elle connaissait en tout cas... Mais une personne en retrait...

Une petite hésitation et regardant Takara d'où elle était... La shugo s'inclina devant les autres et alla a sa rencontre...

-Konnichi Wa, Takara-san.

Elle sourit et s'inclina...

Puis-je prendre place près de vous ?

Une multitude de pensées la traversèrent, l'incitant a faire marche arrière mais c'était plus le moment. Elle attendit une réponse, espérant ne pas se faire jeter, après tout son comportement fuyant envers elle n'avait pas été des plus gentil et l'Usukienne comptait bien remédier à ça...
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Adoratrice du Kami d'Usuki le "TAKOWANI"

Hakuba, en compagnie de ses camarades, dégustait les plats emmenés. Il discutait tous ensemble en cette belle journée. Le conseiller à l'animation vit Takara arriver et faire un simple salut de la tête puis elle s'éclipsa à l'écart. Hakuba se faisait du soucis quant à ce qu'il lui arrivait récemment. Peu après, May_lyn san vint à leur rencontre, s'inclina et partit aux côtés de Takara.

Ce point qui fait mal est toujours dur à combler, ce creux, ce vide que l'on ressent. On doit bien se cacher derrière un sourire en attendant que quelqu'un nous tende la main. Peut-on vivre pour les autres sans d'abord se soucier de nous-même ? La réponse est non, sans doute. Chacun est là pour le bonheur de quelqu'un d'autre.

Hakuba sortit de ses pensés et continua à bavarder avec le petit groupe. Il fallait profiter de cette belle journée.
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Takara détourna le regard de la surface de l'eau pour observer son fils en écoutant les propos de May_lyn San. Elle esquissa un sourire franc. Makoto était effectivement bien portant et serait à l'âge adulte un homme avec une forte carrure et bien bâti et s'il continuait à prendre les traits de son père il aurait surement beaucoup de succès auprès des femmes. Mais la jeune mère priait pour qu'il est un caractère moins entêtée quoi que le sien n'était pas non plus plus souple sur ce point. La jeune femme laissa échapper un léger soupire se rappelant l'engagement qu'elle avait prit envers le père de Makoto de ne pas dévoiler son identité sans qu'il le décide lui-même et de lui permettre de voir grandir son fils s'il et quand il le voudrait.

Hai sur ce point les kamis ont étaient généreux.

La jeune femme avait prononcés ses mots d'une voix un peu trop calme et tellement douce qu'on aurait pu la confondre avec les clapotis de l'eau. La jeune mère regarda May_lyn San cherchant à lire dans son regard la raison de sa venue.

Ne vous excusez pas May_lyn San. J'ai moi même fait preuve de fort peu de présence envers vous mais aussi envers d'autres personnes. Pas qu'il y avait un motif ou des griefs de ma part dont vous seriez l'objet. C'est juste que je...disons que je ne suis pas au mieux depuis un moment déjà.

Takara continuait de fixer la jeune femme près d'elle dérogeant ainsi au respect élémentaire qui voulait que l'on ne fixe pas autrui dans les yeux. Sur ce point la jeune femme avait le même défaut agaçant que son cousin Kiato. La jeune mère se demandait ce que lui voulait la jeune femme qui semblait hésitant alors qui lui avait semblait qu'elle avait toujours fait preuve d'un franc parler plus audacieux que ne se le permettait Takara. En cela la jeune chef de femme enviait un peu cette liberté de paroles alors qu'elle-même s'imposait une rigueur sur ce point.

May-lyn san veuillez excuser ma franchise un peu directe envers vous mais j'ai la sensation que vous avez quelque chose d'important à me dire. A l'inverse de mon cousin Kiato je suis plus souple pour écouter.

Takara lui sourit avec douceur l'invitant à lui parler sans retenue.
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Takara écouta la jeune femme faire l'éloge de son cousin et laissa un sourire quelque peu amusée flotter sur ses lèvres. Toutes les femmes amoureuses se ressemblaient vraiement. Elles avaient toujours à coeur de défendre ou de justifier le caractère de celui qu'elles aiment même s'il n'en était point besoin car la jeune chef de famille avait un très grand respect pour son cousin et des sentiments sincère d'affections pour lui. Même si leur dernière discussion avait été quelque peu tendu et que la jeune mère le regrettait bien.

Il a toujours été ainsi mais il changera surement un jour.

Takara ne comprit pas les propos de sa voisine lorsqu'elle lui parla de faire preuve de prudence pour s'exprimer. Avait-elle dont fait ou dit quoi que ce soit qui puisse justifier une telle prudence? La voyant se lever et s'incliner takara inclina à son tour la tête n'ayant pas vraiment la force ni le courage de se lever mais ne voulant pas en faire part.

Seule ceux qui n'ont pas de cœur véritable ne sont guère maladroit May_lyn San. Aussi ne doutez jamais de vous exprimer avec sincérité et franchise car votre cœur parlera pour vous. J'avoue éviter de venir pour ne pas vous déranger avec mon cousin Kiato mais je vais faire en sortes d'être un peu plus visible avec Makoto.

La jeune mère regarda partir la jeune femme ne sachant toujours pas la raison de sa venue vers elle et la laissa bien songeuse. Un peu plus loin les discussions allaient bon train et la jeune mère regarda de longues minutes dans la direction où le groupe se tenait. Elle hésita à aller les rejoindre avec son fils se sentant toujours perdu dans ses pensées. Takara sorti de son kimono deux parchemins qu'elle avait reçu dernièrement et auxquelles elle n'avait pas encore répondu. La première était de Zasso san et la seconde de Hakuban San. Les deux hommes semblaient s'inquiéter pour la jeune femme et à dire vrai elle ne savait que répondre. Devait-elle les rassurer même si cela n'était pas la vérité ou leur dire la vérité et les maintenir dans l'inquiétude. Takara n'aimait guère mentir mais là elle ne savait que faire. Tournant à nouveau son regard vers le lac elle tenta d'y trouver une réponse. Son fils Makoto s'étant endormit contre sa mère.
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L'ombre vint se trainer sur les bords du lac !! personne ? parfait ! il observa les alentours pas meme ame qui vive ? il viendrait bien quelqun pour assouvir sa soif car il etait temps la voix en lui l'y poussait irresistiblement ...
Il sourit voila ce qu'il cherchait !! un buisson ....un buisson ou se dissimuler ...il s'y dissimula le plus parfaitement possible et se mit en attente !

[En d'autres rives]

La lame fuse vers le flanc de l'adversaire invisible. Celui ci prend la lame puis attaque par le haut, elle bloque le coup et en porte un autre avec rapidité, qui tranche la gorge du combattant fictif.

Satisfaite d'elle même, la jeune apprentie bushi rengaine son katana, et s'assied dans l'herbe. Buvant une gorgée d'eau dans sa gourde en peau, elle s'essuie les lèvres et souffle un peu.
Mais la Sanada est exigeante avec elle même. Aussi après une minute de pause, elle se relève et se défait de sa ceinture et de son fourreau, pieds nus. Elle recoiffe ses cheveux pour empêcher les mèches rebelles d'obstruer son champ de vision. Et elle se met en position.

Genoux fléchis, prête à bondir, les jambes écartées, un bras tendu devant elle et ...
Tendu ?
Ne te tend jamais. Une endroit de tension, frappé, peut déstabiliser et provoquer une onde de choc dans tout le membre.
Les paroles de son maître résonnent dans son esprit et Lena reprend.

Genoux fléchis, prête à bondir, les jambes écartées, un bras plié en défensive devant elle et l'autre prêt à frapper, elle respire. Profondément. Une fois qu'elle est calme, le visage serein, elle commence.

Premier mouvement : bras droit en étau, main gauche frappe la gorge du tranchant de la main. Second mouvement : arc de jambe au niveau des genoux. Troisième mouvement : bond en avant, la pointe de pied frappe au menton. Quatrième et dernier mouvement : coup de genou au ventre.

Un sourire de triomphe éclaire son visage. Non seulement elle les connait, mais elle les enchaîne avec rapidité et sans hésitation, avec fluidité et force. Maitre Hatsu serait fier d'elle.

Alors, elle s'accorde un repos et s'assied en tailleur sur la berge du lac, et commence à méditer ...

Une semaine qu'elle en parlait Maya du Lac...ce lac qui lui avait tant manqué...tant que cela ?

C'était justement LA question...Manqué, certainement, il n'y avait pas plus beau lac que celui d'Imari et ce bien entendu, tout chauvinisme mis à part et en parfaite objectivité !!

Mais au fond, Maya venait aussi de prendre conscience que l'endroit qui lui manquerait le plus n'avait rien à voir avec ce genre d'endroit...
Elle, elle aimait plus que tout se retrouver blottie au creux de ses bras, et à peine les avait elle quitter qu'ils lui manquaient parfois à en perdre le souffle, c'était son refuge, son nid...parfois, et souvent même ils lui manquaient juste assez pour qu'elle y pense...chaque heure..

Cependant, le matin était bien avancé et rien de prévu pour Maya alors elle se prépara et pris la direction du lac.

Depuis le temps, elle n'avait toujours pas appris à nager et c'est d'un air décidé qu'elle allait s'y mettre dès ce jour !

Elle repéra un endroit dégagé et un peu isolé pour ne pas avoir la honte de se faire remarquer et avança dans l'eau fraîche
Bien évidemment, elle avait pris le temps d'observer les mouvements à réaliser !! Elle n'était pas stupide non plus...enfin pas stupide...

ARGH...OUCH...qu'elle est froide l'eau...rien à voir avec l'eau du Honsen de mon Confu..

Un pas après l'autre, doucement l'eau progressait sur son corps, la faisant frissonner...

Mais ce n'est pas dit que c'est cela qui l'rrêtrait !! ha ça non !! Stupide...mais têtue parfois !

enfin, elle arriva au point de non retour...sur la pointe des pieds, de l'eau au ras du menton, il était temps de se ...lancer ou bien de faire demi tour...

Et Maya et bien, elle se lança...en essayant de ne pas penser à cette fois ou sans l'aide providentielle de ses amis, elle se serait noyée.

Elle se laissa entrainer un peu, en battant des mains et des pieds, à la verticale maintenant sa tête hors de l'eau, faisant du surplace...mais bientôt déja, la fatigue se fit sentir et les crampes aussi.

Temps pour notre Maya de mettre à exécutions les mouvements de nage.
Elle réussit tant bien que mal à s'allonger à la surface de l'eau mais rien à faire, ses pieds irrémédiablement retomber au fond de l'eau...
Maya pestait en insistant mais rien n'y fit et elle dut s'avouer vaincue du moins pour cette fois ci...

Il s'agissait à présent de regagner la rive et la rive justement s'était dangereusement éloignée...
Comment cela était il possible ?

Péchant dans ses dernières forces, Maya à l'aide de ses bras, ses jambes n'en pouvant déjà plus, battait des ailes à tout va pour rejoindre le bord...
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Maya était épuisée, à bout de forces et son souffle lui manquait...Elle se demandait comment elle avait fait pour s'éloigner autant de la rive...ou la rive d'elle !

Un sâle coup des Tanukis sûrement !

Puis, soudain elle sentit comme un courant sur ses jambes, comme si un gros poisson était passé auprès d'elle...

Maya arrêta ses mouvements, effrayée, figée et regarda partout autour

C'est alors qu'elle l'aperçut...du moins, elle la devina d'après le bout de son museau et ses moustaches...

Kawauso..la loutre merveilleuse des rivières et des lacs...elle était là, gracieuse devant elle rejoignant la berge sûrement et s'en même s'en apercevoir, un sourire illuminant son visage, Maya se mit à nager, ou plutôt, disons le à barboter se rapprochant doucement mais inexorablement vers la rive à la suite de la loutre...envoyée là par les kamis certainement...

La rive était à présent toute proche et Maya posa son pied à terre, puis le second regardant déjà la loutre s'éloigner et lui murmurant 'arigato, loutre merveilleuse...sois prudente'

Mayaki avait retrouvé des forces, suffisament pour regagner la terre ferme et s'allonger à même le sol se recouvrant de son kimono pour se réchauffer

Cette première leçon de nage...resterait gravée dans sa mémoire et peut être qu'elle pourrait demander à son époux de l'accompagner une prochaine fois....
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Qu'il est bon de rentrer chez soi, qu'il est bon de reprendre sa vieille barque et de partir pêcher avec Minas, qu'il est bon de retrouver un vrai futon et le confort de leur maison, rien que pour ça, un sentiment d'allégresse avait envahi Miya.

Que de chemin sur les routes depuis ces longs mois, que de chemin parcouru aussi dans sa vie mais aujourd'hui, Miya n'était pas le Général d'armée, elle était juste elle même au bord du lac, les pieds dans l'eau, le nez en l'air à revasser.

Le soleil tapait fort là haut et le poisson qu'elle cuisinerait le soir ne sauterait pas tout seul dans la barque. Son amoureux ne semblait pas décidé à venir la rejoindre et comme Miya n'avait aucune patience, elle partit sans réfléchir d'avantage.
L'embarcation glissa lentement, elle jeta un filet ou deux dans le fond et commença a ramer lentement vers le large.
L'onde était calme mais les reflets sur l'eau l'aveuglaient, très vite Miya dut plisser les paupières pour résister au clin d'oeil insistant du soleil, elle avançait sans voir. Depuis combien de temps n'avait elle pas manié une rame toute seule ? Autant ne pas chercher à s'en souvenir ...

Et le choc fut terrible, elle fut projetée en avant, perdant l'équilibre, c'est dans l'eau qu'elle termina sa partie de pêche, le ponton qu'elle croyait loin, n'était qu'à quelques mètres, elle le percuta sans ménagement.

A cet endroit le lac n'avait que peu de profondeur, elle reprit pied rapidement, et parti d'un fou rire, plantée non loin du rivage, trempée et toujours pas partie.
Finalement elle irait au marché, au moins le poisson serait apprivoisé là bas.
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Setsume était depuis un bon moment au travail, entre ses tache personnel à effectuer ainsi que ses corvée journalière dans le pavillon, si elle ne voulait pas que sa s'entasse pour le jour suivant, la suivante de May_ avait plutôt intérêt de s'activer.

La servante avait préparer le repas du matin pour sa maitresse ainsi que pour le compagnon de celle-ci, bien évidemment elle installa le tout à l’extérieur près du petit étangs... Depuis qu'elle était venue s’installer à Imari avec May_, elle ne lui apportait plus dans sa chambre, voulant préserver l'intimité de May_ et Kiato, par contre il fallait lever la marmotte qui depuis qu'elle n'occupait plus aucun poste important au sein du Kuni, se prélasser jusqu’à tard le matin dans son futon.

Se dirigeant d'un pas silencieux dans la chambre de May_ et Kiato, faisant glisser le panneau , elle rentra discretement pour après s'apercevoir que May_ avait disparu, un lit vide !!

-Kiato-sama a du partir a son bureau... se dit elle tout bas... Mais elle ou est-elle ? Avec lui ? Si elle s'était levée, on l'aurait entendu !!! Elle est assez bruyante comme cela !

Le temps de sa réflexion, elle ramassait les affaire éparpiller, puis remit le futon en état... Une illumination lui vint, et son fils il était où se petit chenapan !! Setsume sentait un complot, mais aussi l’inquiétude monter en elle... Elle partit donc a la rencontre des autres servantes. Au moment ou elle tomba sur une, Setsume l'interpella...

-Shitsurei shi-masu, Akiha-san, Sauriez-vous où est passé May_Lyn sama ?

Celle-ci haussa les épaules, passant son chemin, Setsume ne put s’empêcher de soupirer et alla en trouver une autre qui était plus abordable et plus aimable...

-Fûki-san, Shitsurei shi-masu, Auriez-vous vu May_lyn-sama et mon fils?

La femme la regarda, un brasié animait ses yeux et Setsume retenait son soufle se demandant se qui allait encore lui tomber dessus...

-Ah non, je ne les ai pas vu !! Mais très tôt, c'etait un vrai foutoir ici !! L'gamin courait partout... Et pour l'autre, qu'est ce que j'en sais ou elle est ! Si elle se tenait convenablement, on aurait pas a lui courir après, on a pas que ça a faire contrairement à elle !! Kiato-sama aurait dû mieux choisir qui partagerait son futon...

Après lui avoir dis se qu'elle pensait, celle-ci partit a son tour en marmonnant. Bien évidemment, Setsume ne répondit pas et savait aussi que cella la s’était permise pareil méprise car personne d'important trainer dans les parages. Les gens pouvait être étranges parfois et pourquoi celui la à autant de femme a son service aussi !! se disait elle à elle même.
Setsume partit donc a l'entrée voir un garde et cette fois-ci elle y alla a taton, s'il fallait encore se faire jeter par lui aussi, elle en perdrait son sang froid ! L'homme se tenait droit, fixant l'horizon, il ne prêtait pas attention a elle alors elle dû...

-AHUUUUMMM !!!!! Dites-san, ça vous dérangerait de me porter attention deux seconde, Onegai shimasu ?? Et sans s'arrêter, elle enchaina...
Je cherche May_lyn-sama et mon fils les auriez-vous vu?

Celui-ci détourna son visage vers elle et son regard d'acier, la fit frémir... Puis celui-ci lui sourit se qui la fit soupirer de soulagement...

-A ce que j'en ai entendu quand je les ai vu, ils partaient aux lac, votre maitresse a dû encore céder a un caprice de votre fils.

-Arigatô-gozaimsu, san !!!

Elle s'inclina et voulut repartir mais une question lui vint soudainement à l'esprit ...

-Oh et... Sont-ils partit chargés ou pas... Avec un panier par exemple ?

L'homme fit non de la tête et prit la parole..

-Ah mon avis, elle a pas eu le temps vu comme il avançait.

Setsume s'inclina une fois encore et partie en courant chercher un panier pour y mettre de la nourriture et repartit dans l'autre sens.
Arrivant au lac, essoufflée, n'en pouvant plus, elle crut voir de loin deux silhouettes qui ressemblait fortement a celle de May_ et Yôshi, elle avança doucement histoire de ne pas se faire repérer et quand elle arriva a proximité, elle s’aperçut que les deux étaient mouillés jusqu'au os mais qu'en plus ils guettaient, elle ne savait quoi dans une position qui n’était pas convenable du tout.

Setsume posa doucement le panier a terre et alla se poster derrière eux !

Ah AH !!! Je vous tiens tous les deux !!!

L'automne laissait s'échapper ses feuilles aux couleurs vermeilles et écarlate. C'était comme un feu qui colorait le lac le paysage. Dans leur gracieuse chute, les feuilles tombaient silencieuses créant ainsi un sol jonché de feuilles mortes qui plus tard, laisseront place au renouveau.
Une pluie d'automne faisait onder la surface du lac qui reflétait les feuilles mortes. La chute des gouttelettes de pluie créaient une symphonie parfaite. Quelques grenouilles installées sur les rives du lac ajoutaient leur fameux Kero kero* à la symphonie d'automne.
Sous un arbre à l'abri de cette douce pluie. Hakuba réfléchissait à tout ce qui se passait autour de lui avec une canne à pêche posée contre l'arbre. Il avait eu besoin de prendre du recul pour mieux repartir peut-être... Le jeune homme écrivait des lettres et encore des lettres pour prendre des nouvelles de ses amis. Enfin, il avait retrouvé son rythme auquel il s'était adapté au fur et à mesure.
Dès que la pluie s'estompa, Hakuba se leva tranquillement, il marcha dans l'herbe encore humide. Et sur le bord du lac, il se mit à pêcher pour passer le temps.
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Lily avait réussi a se libérer des profondeurs de la mine, un détour au lac pour s'oxygéner serait le bienvenu pensa t'elle.
Elle marcha d'un pas las, la route jusqu'au lac lui sembla longue.
Arrivée sur la rive, elle aperçu sa douce soeur Micha qui paraissait en proie a une légère déprime vu la mine qu'elle faisait.
Lily s'approcha d'elle, et la serra contre elle, heureuse de la retrouver.

Qui y a t'il Micha? Tu pleures?

Elle lui demanda cela en voyant les larmes sur ses joues. Lily s'en voulait d'avoir été et d'être si absente pour ceux qu'elle aime. Elle s'assied avec Micha.

Lily sourit aux dires de Micha, elle ne pouvait la tromper.
Oh... je vois!! le vent...

L'étreinte des deux soeurs était chaleureuse, toute deux très heureuse de se retrouver.

Je suis aussi très contente de te retrouver Ma Micha!!Tu m'as manqué aussi et toute notre petite famille aussi!

Les deux jeunes femmes se rassirent ensemble aux bord du lac l'une a coté de l'autre. Les larmes de joie de Micha et le sourire de Lily en disait long sur leur joie de se retrouver.

Anatana était songeuse ces derniers jours. Elle n'avait qu'une hâte rejoindre les siens.

Malheureusmeent, des soucis de dernières minutes firent reculer le départ à une date indéterminée pour l'instant.

Afin de pouvoir profiter pleinement et se ressourcer avec la nature, elle décida de se promener le long du lac.

Elle avait prit soin de porter dans sa large ceinture son wakizashi et son katana que son seigneur lui avait fait l'insigne honneur de lui donner, ce dernier avait le tranchant positionné vers le haut, position d'utilisation tout à fait normale. Puis elle quitta la chambre qu'on lui avait apprêté lors de son séjour.

Elle regarda son yojimbo et sans un mot lui fit comprendre qu'elle sortait.

Elle marcha sur un sentier qui les menèrent jusqu'au lac.
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Elle traversa un sentier orné de plantes et de fleurs aux couleurs vives. L'odeur qui en dégageait venait titiller l'odorat de la jeune nippone.

Elle s'arrêta quelques instants à quelques dizaines de mètres du lac, vérifiant du coin de l'oeil son yojimbo, pour cueillir l'une de ses fleurs au parfum enivrant.

Arriver au niveau du lac, elle le laissa inspecter les alentours et la rejoindre pour lui indiquer que tout était sûr.

Il va vous falloir quelques leçons. Je pense, toshiro san avec un peu de pratique vous apprendrez. Déjà, il n'est pas la peine d'inspecter les lieux par vous-même, vous devriez faire fonctionner tout vos sens, notamment, l'ouïe, l'odorat, la vue, le toucher. L'initiative était bonne mais pas nécessaire.

Venez donc.

Elle s'installa en tailleur sur l'herbe au bord de l'étendue d'eau tout en faisant attention à ses armes.

Elle fit signe d'un geste de la main vers le sol à toshiro lui indiquant ainsi de s'installer également comme elle.

Elle ferma les yeux et commença à méditer, en respirant et inspirant à un rythme lent et régulier.

Fermez les yeux maintenant et écoutez. Laissez la nature venir vers vous. Sachez l'écouter, elle sera votre meilleure amie.

La nature ne ment pas à ceux qui savent l'écouter. Vous entendez...
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Anatana avait toujours les yeux fermés, ses sens en éveil.

Ecoutez le silence... et appréciez ce que la nature vous donne tout simplement.

Puis elle entra dans sa méditation, appréciant le lieu et les parfums qui parvenait à son odorat.

Elle écouta le chant des oiseaux qui lui indiqua que rien ne perturbait la tranquilité du moment.

Le temps passait et Anatana aimait profiter de ce labs de temps lié à la méditation.

Elle en ressortait toujours plus détendue qu'avant. Se prendre le temps de s'écouter et d'écouter ce qu'il y autour de soi par l'esprit, était enrichissant pour la jeune nippone.

Elle ouvrit les yeux et sourit à son yojimbo qui l'avait suivi dans sa méditation.

C'est avec une voix douce et calme qu'elle s'adressa à lui.

Il est temps d'y aller. Mais si vous désirez continuer, je vous en donne l'autorisation. Mais faites attention, la lune va bientôt se lever.

Elle se leva délicatement, remit en place ses vêtements, et quitta les lieux pour retourner dans sa suite.
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Nanako regardait le lac sous un voile de gel d'hiver. Elle décida de jouer un peu de flûte qu'elle hérita de sa mère morte pour Otomo...
Les rayons du soleil reflétait la nature monotone qui entourait le lac. La neige chutait autour d'elle, les flocons dansaient dans le vent nippon.

Les carpes sortaient leur têtes là où la glace n'avait pas encore eu effet.

Le liquide pourpre coulait sans cesse en Otomo car la guerre était entre les mains de personnages avides et cupides...

Nanako, elle, s’enlisait de cette guerre. Les kami en avaient-ils jugé ainsi, réduisant Otomo à la misère.. ça n'arrêtera pas...

Pourtant, il faut toujours un gagnant...

Sanna fut perdue dans ses pensées quand elle entendit une voix qu'elle reconnue de suite et se retourna:

Konni , oui c'est bien moi , je ne s'avais pas que je te croiserais ici .

Mais j'en suis bien heureuse , tu as eu plein de poissons?



Elle le regarda avec un jolie sourire, elle aurait pas pensée le voir arrivé ainsi devant elle au bord du lac, mais son arrivé la combla.

Sanna lui rendit son doux baiser en glissant sa main dans la sienne se promenant le long de l'eau avant de le suivre.

Oui j'aime beaucaup le poisson, je t'aiderais a le preparé , nous allons nous faire un fort bon repas.

Sanna lui fit son jolie sourire , elle se sentait si bien près de lui .