Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3   >   >>

[RP] Quand le Roy et sa Cour visitent la Bourgogne ...

Narlot
Narlot regardait l'escorte du roy passer, il se dit qu'une fois le prestigieux groupe accueilli, il irait à la rencontre de cette grande et puissante escorte, qui protégeait d'une façon exemplaire le roy. Les étendards des ordres royaux défilaient. Puis il aperçu, enfin, celui de la princesse de france, Armoria. Son sourire lui revint aux lèvres, l'heure de la rencontre était proche. Il vérifia une nouvelle fois que sa tenue soit impeccable. Regarda anxieux partout autour de lui pour chercher générale Samsha et le porte parole aioren, qui, il l'espérait, devaient être dans les parages. Tant qu'à faire autant les accueillir tous les trois ensemble, se dit il. Le connétable était néanmoins persuadé qu'Aorien, le connaissant, ne devait être très loin. Alors pour ce faire, il alla faire quelques pas aux alentours pour le trouver et par la suite aller présenter les hommages, à sa majesté le roy, sa cour, ainsi que la princesse, au nom de la Bourgogne et des Bourguignons.

Puis soudain il aperçu une personne un peu plus loin avec une coupe de cheveux qui lui semblait être celle du PP, s'approchant de celle d'un chat [ désolé ljd aioren, mais fallait bien que je fasse un rapprochement avec votre photo de profil ]. Il se rapprochait petit à petit, sans toute fois être encore certains que c'était bien lui...............
_________________
- Connétable de Bourgogne
Teia
Teïa avait quitté voici deux jours son auberge pour rejoindre l'escorte du Roy à Tonnerre. Cette Bourgogne elle la connaissait bien puisqu'elle était de Dijon.

Elle avait pris son fidèle Démon et s'était empressée de faire route. Elle avait rendez-vous avec Magdeleine, sa soeur Dame Blanche et le groupe auquel elle appartenait. C'était celui de Messire Ethan NEWTON, de l'Ordre Royal des Chevaliers de la Licorne.

La route n'avait pas été trop longue et pas un bandit sur la route pourtant depuis quelques temps entre Dijon et Sémur, il y avait du monde. Sûrement pas courageux et partis à cause de la venue du Roy.

Elle se glissa auprés de sa soeur qui venait de planter l'étendard les Dames Blanches. Elle la salua ainsi que les Licorneux.

Heureuse de vous avoir rejointe sans encombre.

Elles regardaient les trois hommes du groupe, elle savait que l'un deux était l'époux de Magdeleine, mais lequel!

Beaucoup de bourguignon était venu voir le Roy et la Princesse et tout le monde se pressait pour essayer de les apercevoir. On dit qu'elle est trés belle pensa Teïa, elle espérait bien pouvoir l'appercevoir à un moment du voyage.


Citation:
Hey! Vive le roi! Vive la couronne! Vive le Berry!
.

Qu'est ce à dire, qui confondait la Bourgogne et le Berry. Teïa chercha des yeux cet ignorant mais ne le vit pas, trop de monde et surtout de cris.

Dans la foule, elle aperçut le Connetable Narlot, qu'elle connaissait pour l'avoir croisé plusieurs fois à la caserne, elle le salua de la tête mais l'avait-il vu! Le Baron d'Auxonne ne devait pas être loin.

_________________


La femme est tout ce que l’homme appelle et tout ce qu’il n’atteint pas.
Simone de BEAUVOIR
Sylvin
Sylvin regarda un temps les tentes de la troupes. Il pensa alors qu'il fallait rentrer pour Semur. Il fit une dernière ovation au roi et a son fidèle garde. Puis repartit tout seul vers la route de Semur.
Pfiou! Qu'elle sont chiante c'est routes Bourguignonne! Vivement mon retour au pays!
E_newton
Teïa, les avait rejoints alors que Zalina se détachait du groupe …
Ethan était partagé entre imiter sa sœur et continuer sa vigilance.
Après tout Zaza avait bien plus d’expérience que lui, donc si elle pensait que leur mission s’arrêtait là pour aujourd’hui, autant faire de même.
Il s’aperçut alors qu’il était comme vidé, lessivé, exténué …
L’appréhension qui l’avait tenu en alerte pendant toutes ses heures s’envolait avec l’énergie qu’il y avait dépensée.
Fatigué physiquement et nerveusement, il n’eut pas le courage de suivre Zalina.

Comme tous les autres cavaliers, il prit Storm par la bride et l’emmena dans l’enclos qui avait été rapidement dressé.
Il s’empressa de lui ôter son harnachement et de lui appliquer les bons soins qu’ils avaient appris lors d’une leçon à Ryes, brossage complet et curage des sabots.
Heureusement pour Ethan, son étalon semblait de bien meilleure composition que le jour où le cours avait eu lieu.

La corvée quotidienne achevée, il retourna vers le campement qui avait été établi et sur lequel des gardes veillaient. Au moins cette nuit il pourrait dormir sur ses deux oreilles.
Les licorneux n’avaient pas de tente, il faut dire qu’ils passaient tellement de temps sur les routes qu’ils ne prêtaient que peu d’importance à ce genre de confort.
Si leur Grand Maître avait été là, peut-être lui en auraient-ils aménagé une, mais pour le moment ils continueraient comme à leur habitude … à la dure.
Zalina s’était déjà installée au pied de l’étendard. Ethan était assuré qu’on ne risquait pas de le leur voler … Un léger sourire vint se ficher sur ses lèvres.
Il n’osa pas déranger sa sœur Licorneuse et s’installa quelque peu à l’écart au pied d’un vieux châtaigner.
Il avait beaucoup de respect pour elle et regrettait parfois d’être si « coincé » et de ne pas oser l’aborder …
Il posa au sol la selle qui lui servirait d’oreiller et étendit la couverture de Storm sur une branche basse.
S’enroulant dans sa cape azurée, il s’allongea et regarda vers le ciel, espérant trouver la sérénité nécessaire pour trouver le repos …

_________________
E_newton
Ethan avait rapidement sombré dans une sorte de léthargie …
Son sommeil avait été entrecoupé de cauchemars chargés des lourds souvenirs de son passé.
Les disparitions, les morts, le sang, la peine et l’anxiété étaient venus agiter sa nuit.
La peur de ne pas réussir dans la mission dont l’avait chargé le Grand Maître avait pris le pas sur la raison.

C’est trempé de sueur, malgré la fraîcheur ambiante, qu’il avait émergé au petit matin alors que le soleil pointait à l’horizon.
Il s’était ébroué pour tenter de retrouver un peu de sérénité. Ce n’était pas le moment de s’apitoyer sur son sort.
La journée avait été calme et chacun avait pu occuper comme bon lui semblait le temps libre dans l’attente du départ en fin de journée.

Le rassemblement avait sonné. Bigboss était absent !
Jetant un regard vers son épouse, Ethan n’y lut que l’incompréhension.
Mais où était-il donc passé ? Personne ne l’avait croisé ! Etait-il en train de cuver au fin fond d’une taverne ? Etait-il malade ?
Nul ne semblait savoir et il était déjà trop tard pour s’en enquérir !
Ethan sentait la rage monter en lui ! Quel exemple étaient-ils en train de montrer !
Il ne savait pas quand il le reverrait, mais il était certain que Bigboss aurait intérêt à avoir une très bonne excuse, et même si tel était le cas, il n’était pas dit qu’il s’en tirerait à bon compte.
Ethan se souvenait des punitions infligées aux absents pendant la campagne Bretonne, il ne manquerait pas d’en trouver une à la hauteur pour sanctionner Bigboss.

Comme à l’habitude, sa petite lance avait pris la tête du convoi en direction de la prochaine ville, Sémur.
La courte distance séparant les deux villes, fit que le trajet dura bien moins longtemps qu’habituellement.
Comme partout ailleurs le cortège était attendu, et c’est dans une cité décorée de guirlandes et fleurs qu’ils pénétrèrent.

_________________
Zalina
[au petit matin – au campement Licorne de Tonnerre]

A peine une bouteille de vidée. Même la boisson ne l’intéressait plus autant qu’avant. Il n’y a que quelques semaines, la Peste en vidait au minimum deux par nuit. Ce matin, le soleil se levait alors que la première était à peine liquidée.
Une petite nuit donc, bien sèche pour la gorge de l’alcoolique.
L’agitation d’Ethan l’avait fait se retourner à plusieurs reprises, la main sur sa dague. Mais les dagues ne sont que peu utiles contre les cauchemars. Elle l’avait laissé se débattre seul contre ses fantômes et s’était contentée de noyer les siens, entre deux micros sommeils, assise, le dos contre l’étendard.

Au petit matin, retour à la réalité et à l’agitation.
Soigner les chevaux, s’assurer de la bonne santé et du ferrage des montures du groupe et du cortège, puis repartir pour ?… ah oui, pour Sémur.
Mais avec une tête de moins.
Vu le regard d’Ethan, elle n’eut pas besoin de dire quoi que ce soit. Elle le laissait gérer la lance après tout. Pas moyen d’attendre le retardataire. La mission avant tout et Bigboss le savait. Des instructions furent laissées en taverne pour qu’il les rejoigne un peu plus tard puis elle monta en selle.


Alors, Chef… en route ?

Le temps d’un clin d’œil et le convoi se mit en mouvement.

[Arrivé à Sémur]

Même Duché, autre ville, mêmes opérations : installer les chevaux, le camp, trouver à boire – ah non, çà elle en avait encore – puis s’installer jusqu’au départ suivant.
A peine quatre jours de voyage et la joyeuse équipe s’emblait se roder rapidement. Une fois passé les portes de la ville, tous savaient ce qu’il y avait à faire et comment. Il y avait donc moins de surveillance à avoir de ce coté ci et plus de temps pour s’occuper du reste. Comme faire sortir un peu l’écuyer de sa coquille et faire connaissance avec les Dames Blanches qui les accompagnaient, revoir un peu les GO qu’ils escortaient… profiter un peu de ce voyage pour autre chose que marcher/dormir/marcher.
La Peste s’approcha de leur meneur pour entamer son nouveau programme.


Tu semble aimer autant que moi la nuit à la belle étoile, mais il faudra que l’on se trouve une tente dans le Lyonnais. Les nuits ne vont pas tarder à être humides. Fini les jolies étoiles.
_________________
Magdeleine
Dame Blanche rejointe à Tonnerre par sa sœur Téia. Comme convenu.
Présentations faites, puis pouvoir prendre un peu de repos en attendant la suite.
Jusqu’à présent, tout se déroulait selon le programme. En même temps, cela ne faisait que quatre jours qu’ils étaient partis. Quatre jours sur les sept mois que durerait le voyage de la Cour Royale.

Si Zalina et Ethan avaient couché à la belle étoile, les Dames Blanches, elles, avaient opté pour une tente sommaire. Pas de confort particulier, couchées à même le sol, épée au côté et dague cachée sous la couverture repliée qui leur servait d’oreiller, mais un minimum de chaleur. Pas qu’elle soit particulièrement frileuse, encore que… Quand on est née et qu’on a grandi dans le Languedoc, il fait froid au nord d'Avignon, même après tant d’années passées en Champagne !

Puis le départ pour la prochaine étape, Sémur. Replier la tente, s’assurer que tout était en ordre… Et rassemblement du petit groupe.
Les sourcils qui se froncent, il en manquait un. Hm…
Regards échangés avec Ethan, elle lui fit signe qu’elle ignorait où son époux pouvait bien se trouver, ce qui avait pu lui arriver pour qu’il manque ainsi à l’appel.
Après tout, pour l’heure, ils n’étaient pas mari et femme mais deux membres d’Ordres Royaux, ce n’était pas à elle qu’il devait des comptes.
Inquiète, quand même...
Il n’empêchait qu’il y aurait une petite explication au bout…

Et comme les jours d’avant, ils se mirent en route au signal de leur meneur. Peu de mots de ce dernier, Mag avait du mal à le cerner. Distance voulue, sens de la responsabilité qu’il avait endossée de mener les membres des Ordres Royaux, ou retenue naturelle ?
Mais il était efficace, consciencieux, et c’était le principal.

La campagne bourguignonne défilait lentement sous leur regard, leur groupe précédant le cortège royal selon un rituel qui semblait maintenant bien établi.
Mag avait confié l’étendard des Dames Blanches à Téia. Après tout, elle l’avait déjà porté les jours précédents, il était temps que sa sœur ait aussi l’honneur de le faire à son tour. Sans compter que la douleur de sa blessure à l’épaule s’était aussi réveillée et la lançait douloureusement, mais ça elle ne l’aurait avoué à personne.

Enfin les murs de Sémur. Et la même effervescence, la même agitation, le même spectacle des villageois venus accueillir leur Roy et sa Cour.

_________________

L'avenir est plus précieux que tout le passé
E_newton
Tu semble aimer autant que moi la nuit à la belle étoile, mais il faudra que l’on se trouve une tente dans le Lyonnais. Les nuits ne vont pas tarder à être humides. Fini les jolies étoiles.

Alors que quelques heures auparavant il se demandait encore comment aborder Zalina qui l’intimidait, c’est cette dernière qui faisait le premier pas.
Il essaya de cacher son étonnement tout en lui répondant :

J’ai en effet l’habitude de coucher en plein air. J’ai ainsi l’impression d’être libre. Et chaque fois que je regarde l’immensité des cieux, cela me rappelle combien nous sommes peu de chose.

Zaza avait raison, une tente … il allait lui falloir trouver une tente pour qu’ils s’abritent.
Il est vrai que la saison avançait et que les mauvais jours n’allaient pas tarder.
Quelle idée avait eu là le Roy de programmer son voyage en plein hiver !

Et à bien y réfléchir, ce n’était pas une, mais deux tentes qu’il allait leur falloir.
Il en allait du respect de Zalina et aussi de sa condition. Une jeune femme, même Licorneuse, ne pouvait dormir dans la même tente qu’un homme.
Comme s’il avait besoin de cela qui plus est. Décidément, dans quoi s’était-il embarqué là ?
Il avait seulement répondu à l’appel de la Licorne pour l’escorte, et il se retrouvait transformé en Commandeur, Logisticien, et il ne savait quoi d’autre encore …

Merci du cadeau Grand Maître …

Il glissa sa réflexion dans un coin de sa mémoire, se promettant d’en toucher deux mots au GM dès qu’il aurait l’occasion de le croiser.
Il n’osait imaginer ce qu’enduraient ceux qui avaient en charge la cour … avec les grandes Dames et leurs enfants de tous âges …

Ce qui le chagrinait aussi en cet instant, c’était le fait d’avoir « perdu » Bigboss hier soir avant leur départ.
Il lui fallait trouver le moyen que cela ne se reproduise pas. Il allait devoir motiver ses troupes d’une façon ou d’une autre.
Il préférait amplement la manière douce, mais apparemment cela n’avait pas fonctionné.
Il allait donc falloir passer à l’étape suivante, mais lui qui n’avait jamais été meneur dans de telles conditions, se demandait encore comment pratiquer.
Bien qu’ayant été nommé Commandeur de la lance, il n’avait aucune réelle légitimité sur les plus hauts gradés de la Licorne, et encore moins sur les autres Ordres …
Il lui fallait demander conseil …

Il se sortit aussi rapidement de ses réflexions pour continuer à discuter avec Zalina :

Tu as entièrement raison, je vais nous trouver des tentes.

Quelque peu embarrassé, les sourcils légèrement froncés, il continua :
Dis-moi Zalina, que me conseillerais-tu pour que l’incident d’hier soir ne se reproduise pas ?
_________________
--Narn
Un homme de stature moyenne, vêtu d'un vieux manteau qui fut peut être noir un jour mais qui tend aujourdui vers une sorte de gris sombre, fit son apparition dans la foule de habitants de Semur.

Il jetat un regard en arriere, comme si il observait quelquechose mais hormis la beauté du paysage bourguignon rien ne pouvait vraimment être observé...
Il ramenat donc sont regard devant lui, fit quelques pas dans la foule, jouant des coudes pour parvenir à avoir une bonne place et "admirer" l'escorte du Roy. Seulement chaque fois qu'un des paysans locaux le heurtait, une douleur sourde refaisait son apparition dans le bras gauche de "Narn". C'est donc en grimaçant que notre homme arivat enfin à trouver un pont de vue acceptable.

Plus que la famille royale, c'est la garde qu'il esseyat de voir. Un légé sourire apparut sur son visage au bout de quelques minutes de son observation : la garde était apparement composé de plusieurs corps d'élite, le jeune homme qui tenait l'étendart de la Licorne semblait plus que rompu aux combats, tandis ce que la femme non loin de lui qui tenait l'étendard des dames Blanches...Hum...notre homme n'avait jamais tenu en trés haute estime les capacitées martiale de cet ordre mais esseyat de se rassurer, ces Dames devaient sans doute avoir fait leurs preuve pour être ici aujourd'hui.
Passons.
Une rapide énumérations des gardes effectués, "Narn"(puisqu'il avait décidé de se faire appeller ainsi aujourd'hui) repris le chemin par lequel il était venu : il retraversat la foule en sens inverse et crut qu'il allait bien perdre son bras gauche mais fini tout de même à sortir de la petite ville, il jetat discretement le manteau qui lui avait permis de cacher son identité et repartit le plus naturellement possible.

Le Roy était donc bien entré en Bourgogne, avec une escorte composé des meilleurs combatants du royaume à ce qu'il semble et sans encombre avec ça.

Que de bonnes nouvelles
Levan
La Bourgogne, première étape du voyage ! avait annoncé sa bru, non sans fierté. Elle lui avait conté maintes et maintes choses, et parfois il avait réussi à l'écouter, avant de se replonger dans sa méditation. Son intérêt avait été éveillé par la Fosse Dionne et son serpent basilic, mais surtout par le culte des eaux des Anciens, que l'Eglise avait combattue.

De là, sa réflexion avait suivi un cheminement métaphysique, auquel le joyeux babil de la Princesse avait fait comme un bruit de fond, pas déplaisant, mais parfois un peu soporifique, malgré son enthousiasme.

Puis, de temps à autre, son regard se portait sur le fils de Morgennes, et il songeait à la continuité des hommes au travers de leurs enfants : le sang des Lévanides. Il se demandait si une parcelle de l'âme des ancêtres pouvait vivre dans le corps des descendants.

Armoria requit de nouveau son attention, en lui indiquant que le peuple s'était réuni pour le passage de la voiture. Il se pencha donc un peu pour répondre à leurs vivats en saluant de la main.

Après tout, elle n'avait peut-être pas eu tort, son entêtée de bru, pour ce voyage : il était plaisant d'être si bien accueilli.
Armoria
Sémur, le 3 d'octobre 1456

Cette étape-ci ne poserait nul souci quant à l'hébergement : ils se logeraient à Saulieu, au château de Ménessaire. Armoria avait donné les ordres nécessaires à son dernier passage pour que tout fût prêt. Ils s'y arrêteraient, hélas, trop peu pour en profiter pleinement, mais le plaisir n'en serait pas moindre.
_________________

[Je vous ai envoyé une lettre RP ? Vous pouvez l'utiliser. Membre du fan-club "boisé forever"]
Zalina
Zalina sourit à son Frère. Oui, ce voyage serait une bonne occasion de le coincer et de faire un peu connaissance de ce mystérieux jeune homme. Même si pour cela, c’est elle qui devait accepter de ne pas fuir comme à son habitude.
Tu as entièrement raison, je vais nous trouver des tentes.
Dis-moi Zalina, que me conseillerais-tu pour que l’incident d’hier soir ne se reproduise pas ?


Des tentes ? Pourquoi veux tu charger tant les chevaux ? Un ne suffira pas pour nous trois ?

La Peste se rappela soudain qu’elle était une femme. Habituée à être traitée simplement comme un bébé ou juste comme une Peste, elle en oubliait souvent que certains pouvaient la considérer aussi comme une personne du sexe faible.
Etre prise pour une Dame par un galant était plaisant mais par ses Frères d’Armes, un peu moins. Elle était une Licorne et rien d’autre. Pas de favoritisme, pas de traitement de faveur. Et tant pis si ce n’était pas convenable. Elle en avait trop bavée pendant ces huit ans pour ne pas se laisser traiter différemment.


Est-ce que par hasard cette vieille chemise et ces vieilles braies ne feraient pas assez homme pour toi ? Faut il que je me coupe les cheveux pour que tu ne me vois que comme un Frère d’armes ?
Ou as-tu trop peur de dormir avec une Peste ? Promi, je ne mange pas les Ecuyers pendant leur sommeil... quoi que...


La jeune femme adressa un clin d’œil à l’Ecuyer qui semblait un peu trop sur les nerfs. Sept mois avec tant de pression, il ne tiendrait pas s’il ne se détend pas un peu tout de suite.
Tout se passait plutôt bien pour le moment. Pas de raison de paniquer.


Pour répondre à ta question… un rappel des instructions le matin, un autre le soir éventuellement. Tu ne peux rien faire de plus si certains décident de s’endormir en taverne. La mission est la protection de Sa Majesté et de la Cour. Pas d’attendre les endormis… à moins que ces endormis fassent partis des personnes à protéger.
Cesses donc de te poser tant de questions et profites un peu du beau temps. Le voyage est loin d’être terminé et nous n’avons pas fini de rencontrer des petits désagréments. Pour l’instant, tout le monde va bien. Respires et détends toi.


Plongeant la main dans l’une de ses sacoches, Zalina en sortit une bouteille de vin qu’elle tendit à son Frère.

Tien. Mais interdiction de la finir.
Et vas donc en proposer à nos compagnes de voyage. Elles ont peut être un peu soif.


Tout en gardant le bras tendu vers Ethan, la Cavalière jeta un coup d’œil en arrière. La foule s’était mise à crier plus fort.
Rien d’alarmant, juste le Roy qui s’était penché pour saluer son Peuple. Les gardes entourant le carrosse se chargeraient de tout débordement.

_________________
E_newton
[Sémur]

Et voilà … il avait encore gaffé en rappelant à Zalina qu’elle était une Dame, quand bien même elle était Licorneuse …
Quoi qu’elle puisse en dire, même avec ses frusques usagées elle demeurerait toujours sa Sœur d’armes. Et pas des plus désagréables au regard qui plus est … bien au contraire …
Elle avait beau mettre en avant son soi-disant caractère de Peste, Ethan quant à lui n’en croyait rien. Malgré son silence quasi permanent, il n’était ni sourd ni aveugle. Toutes les remontrances qu’elle avait pu formuler jusque là à l’encontre des écuyers, avaient toujours été méritées. D’où pouvait donc bien lui venir ce surnom ?

Il évita d’en rajouter sur ce sujet bien trop épineux à son gout et s’attacha à écouter attentivement ses conseils concernant le commandement de la lance.

Respires et détends-toi. Elle en avait de bonnes … Comment réussir à y parvenir avec une telle charge sur ses épaules ?
En fait il avait l’impression d’être en apnée permanente depuis son arrivée à Sainte-Menehould ! Pourtant, il savait pertinemment qu’elle avait raison.

Elle lui tendit aimablement une bouteille de vin avec interdiction formelle de lui jeter un sort … Ethan sourit à son petit commentaire.
Fouillant dans ses fontes, il en sortit deux petites timbales et s’en allait proposer un remontant aux Dames Blanches, quand, bouteille et timbales en mains, il ressentit un étrange picotement au bas de la nuque … Un de ceux dont il avait déjà fait l’objet et qu’il tenait pour prévention d’un danger potentiel. La foule s’agita et les cris redoublèrent … les mains encombrées, il ne put que se retourner pour constater que ces clameurs n’étaient que le fait des saluts du Roy.
Une goute de sueur roula sur sa tempe, un frisson lui parcourut l’échine, sa gorge s’assécha … Il n’y avait aucun danger palpable … et pourtant … il l’aurait juré … il en aurait mis sa main à couper … on l’avait observé … mais qui ?
Il soupira et respira bien à fond. Zalina venait de le lui dire, il prenait tout cela bien trop à cœur. Et pourtant …

Malgré l’interdiction de Zaza, le quatuor se chargea de liquider la bouteille de doux breuvage. Il faut dire qu’une simple bouteille pour eux tous n’avait rien de bien exagéré. Il leur fallait garder la tête et les idées claires. Le soir même ils reprenaient la route …


[Dijon]

Une fois encore, le voyage s’était passé sans anicroche. Qui plus est, si rien ne changeait dans le programme, ils allaient pouvoir bénéficier de quelques jours de repos bien mérités.
Ethan avait promis à Zalina d’en profiter pour se vider la tête et pouvoir ainsi reprendre la mission avec, il l’espérait, bien moins d’appréhension.
Pour éviter de s’embourber lamentablement dans les méandres de ses pensées et de ses réflexions, il s’établit une liste de choses à faire pendant cette longue fin de semaine.
Acheter de quoi se nourrir pendant les prochains jours, deux tentes, se saouler au moins une fois, prendre un bon bain chaud et si l’occasion se présentait, profiter des mains expertes d’une masseuse …
Il n’y avait aucun ordre dans ce qu’il s’était donné à faire, il en profita donc pour inviter celles qui composaient sa lance :

Gentes Dames, puis-je espérer pouvoir agrémenter cette première journée de votre présence, en vous invitant à boire quelques verres ?
_________________
Mariealice
[Dijon]

Nouvelle ville, inconnue cette fois pour Marie.

La capitale bourguignonne apparut au détour d'une route, annoncée par ses hauts remparts, son château surplombé par le donjon où l'oriflamme or et bleu claquait au vent.

Elle observait les murs de pierre, les hommes dont les silhouettes se dessinaient de plus en plus nettement sur le chemin de ronde au fur et à mesure de leur approche.

Marie ne savait pas où ils devaient loger, s'étant occuper des dates et du parcours mais point de cette partie là du voyage.

A la demande des jumeaux, Flaiche et elle avaient passé cette étape tous ensemble dans le coche. Leur père les amusait de ses pitreries, elle essayait de répondre à leurs questions incessantes tout en profitant de garder Maeve dans ses bras.

Quelques jours de halte permettraient à la famille de se retrouver un peu.


_________________
Zalina
[Dijon]

L’arrivé à Dijon se fit un peu comme pour tous les villages d’escales jusqu’alors, exception faite que, en tant que Capitale, la foule était plus importante et donc le nombre de personnes à surveiller tout autant. Zalina serra les dents et s’efforça de paraître toujours aussi détendue. Ethan était déjà assez nerveux ainsi. Paraître était devenu sa spécialité et tout se passa en douceur.
Départ prévu que lundi. Ca laissait le temps de visiter, faire le plein et se reposer un peu. Comme toujours, la Peste pensait pour l’heure les milices et Gardes Royaux suffisant pour protéger la Cour au sein des remparts. Inutile d’étouffer un peu plus sa Majesté et sa suite par une protection supplémentaire pas nécessaire. C’est à l’extérieur, sur les routes qu’elle concentrait son attention. Certains tronçons du voyage seraient bien plus risqués pour le Roy et la Princesse que la Bourgogne. Il restait à espérer qu'elle ne se trompait pas.


Gentes Dames, puis-je espérer pouvoir agrémenter cette première journée de votre présence, en vous invitant à boire quelques verres ?

Le « gentes Dames » ne pouvant s’adresser qu’aux Dames Blanches les accompagnant, Zalina les laissa répondre à l’invitation.
Il y avait longtemps que les Dames Blanches et les Licorneux n’avaient pas eu l’occasion de se retrouver dans les mêmes lances. Un retour aux traditions qui laissaient des souvenirs, bons ou mauvais, mais toujours le même plaisir de se retrouver, même si les circonstances n'étaient pas idylliques.

Un nouveau coup d’œil sur le reste du convoi. Tout le monde est bien là.
Il faudrait qu’elle salut MarieAlice et Enguerrand à l’occasion. Elle les avait tout juste croisés pour l’instant. Et ce cher Duc Erikdejosseliniere, est il toujours en Bourgogne ?

_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)