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[RP] Quand le Pair n'est pas là, la jeunesse danse !

Eilinn_melani
Dans sa houppelande prune, Eilinn regardait par la fenêtre la cour du castel éclairé de flambeaux. Elle afficha un air indigné aux premières paroles d'Eoghan.

Ne m'appelles pas comme ça ! Je n'aime pas ça !

Inutile de lui rappeler sa prochaine majorité, et ce qui allait advenir avec. Elle grommella des excuses bidon sur son soudain accès de timidité. Parce que comment expliquer autrement qu'elle refuse de sortir du carrosse, alors que sa toilette était parfaite, entre sa sublime houppelande laissant entrevoir ses épaules, un ras-de-cou de même teinte soulignant la blancheur de sa peau, et qu'elle ne craignait absolument rien vu le système de sécurité josselinien.

Mais je vais connaitre personne, pis... pis... je le connais même pas cet Aimbaud !

Pourtant elle avait eu le temps de se préparer psychologiquement depuis la Guyenne à la fiesta de ce soir, mais non, fallait croire que ce n'était pas suffisant. Elle commençait juste à saisir l'importance du regard d'autrui sur elle, et cela commençait à singulièrement l'angoisser. Eoghan c'était différent, c'était un ami, elle pouvait agir avec naturel, et ne se sentait pas "menacée" par lui. Enfin pour l'instant, vu qu'elle ignorait tout de ses sentiments. Elle se tortilla sur la banquette, ne sachant pas trop quoi penser du revirement soudain d'attitude du breton.

Pourquoi tu m'as invité alors si tu ne voulais pas y aller ?

Froncement de sourcils de la donzelle, il y avait un truc qui clochait à ce niveau.
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Calyce.
Beau regarder, pas de visages familiers à l'horizon si ce n'est la silhouette Natsukienne qui disparaît avalée par la foule qui la traine, l'entraîne... Hum bref, on voit plus de Natsuki. Un dernier regard sur la sœurette. Un de ces regards qui disent tout : Tu restes tranquille ou je le dis ! Le dire à qui ? Calyce ne sait pas, mais ça sonne bien menaçant. Puis c'est main dans la main qu'elles s'en vont rejoindre les autres. Aucunes raisons de se perdre, y avait qu'à se laisser porter au gré de la musique qui se faisait entendre... Et quelle musique ! C'est vrai, c'est quoi ça ? C'est qui ? Pourquoi que c'est pas Aimbaud qui chante d'abord ?

Et de jouer des coudes pour enfin apercevoir la troubadour aux envies de voyage disparaître pour en laisser un autre arriver... Les mirettes se plissent alors pour essayer de mieux comprendre les paroles débitées... en vain. Elle aurait peut être pas du sécher le cour d'italien. Grattage de tête pendant que la traduction est faite. Bien envie de crier « Sauve toi Sarah ! Ne te retourne surtout pas! »... Il fait peur lui.

Puis hop l'attention Dénérienne est attirée par une Trella penchée sur un truc. C'est donc une Calyce curieuse qui s'en approche. C'est blond, c'est court sur patte, c'est humpf !


Trella t'avais dit que t'emmenais pas ta ch... fille !

Le sourcil se hausse alors qu'elle se penche à son tour. Esquisse d'un sourire...


Ah non, l'est jolie elle... elle est moins petite quoi... Il y manque les gènes de Leandre

Clin d'oeil taquin à l'étoile angevine.
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Estrella.iona
D'accord... Ne pas s'énerver, surtout. Elle aurait l'air de quoi !
Si y'avait bien une chose que Trella détestait presque plus que tout, c'était qu'on fasse référence au possible accroissement de sa corpulence au cours des mois précédents. Pas sa faute si les gens étaient aveugles, ou voyaient flou... Elle n'était pas grosse, elle ne l'avait jamais été. Mauvaise foi, quand tu nous tiens...

Enfin bon, hors de question de perdre son sang froid devant la demi portion blonde, et par la même occasion devant les jeunes invités. Même si la dite demi portion lui sert des sourires toujours plus mielleux et toujours plus ensoleillés... Rien à faire, Estrella n'est pas dupe... Petite, manipulatrice, pourrie-gâtée-capricieuse, elle l'a été aussi, et elle s'en rappelle très bien ! Mais...
Autant jouer le jeu et servir tout autant de jolis sourires à la p'tite. C'est donc avec un air plus que gentil qu'Estrella se penche sur elle et lui dit :


J'sais bien que tu t'appelles pas "purée", c'est une... Expression ! Et j'vois pas pourquoi tu m'appellerais "compote", hein.

Allez donc lui expliquer ce que c'est qu'une expression, une métaphore, une image ou un euphémisme... Trella elle, elle préfère passer son tour.

Et euh... Nan, mon bébé est pas mort... Elle va très bien, c'est une fille, et pis elle est blonde comme toi, et j'espère qu'elle sera aussi jolie et gentille que toi...

Le sourire se crispe imperceptiblement alors qu'elle dit cela, car évidemment, c'est absolument faux : loin d'elle l'idée d'avoir à sa charge une mioche capricieuse et arrogante. Mais pour se mettre la gosse dans la poche, rien de tel que les compliments. En espérant qu'ils passent comme un pigeon dans un ciel sans nuages.

Quand soudain arriva Calyce, quelqu'un avait dû aller la chercher... Décidément, Estrella avait bien fait de s'abstenir de hurler pour la prévenir : le temps fait toujours bien les choses.


Trella t'avais dit que t'emmenais pas ta ch... fille !

Han ! Elle a failli le dire ! Elle a failli l'appeler "chose"... Heureusement que Trella est trop occupée à converser avec Yolanda, sinon elle se serait vexée. Entre Natsuki qui se plait la nommer Gudule derrière son dos, Isa qui l'affuble du surnom "Chose" et maintenant Calyce qui s'y met...

Ah non, l'est jolie elle... elle est moins petite quoi...

Trella fit la moue. Jolie, certes, mais moins que sa progéniture personnelle, qui elle a les gênes de Leandre, donc les gênes de la parfaite-attitude. Y'a donc pas plus belle.

Mouais. Aurélie grandira, hein. Et j'espère qu'elle deviendra aussi belle que Yolanda.

Légère déformation de la vérité encore, mais c'est pour la bonne cause. Désignant la petite blonde, elle se tourna vers sa copine :

Bin tiens Calyce, tu te rappelles pas de Yolanda ? Moi aussi j'ai eu du mal à la reconnaitre. Elle est devenue tellement jolie, on dirait presque une grande !
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Natsuki.
Résumé : Natsuki s'adresse donc uniquement à Camille, en mode accroupie.

Narration

Lotx fut admiré, savouré dans sa langue chantante, peut être oserait-elle lui demander de lui apprendre l’italien ? La tourangelle se délectait de la prestance du ménestrel, qu’il en ait ou pas elle elle en voyait, d’ailleurs il était italien, et elle écoutait vaguement la nouvelle chanson emplir la pièce. Dans un premier temps elle ne remarqua pas la présence de la mini eunuque décapitée et ce ne furent pas les applaudissements enthousiastes quand aux prestations des uns et des autres qui attira l’attention de la demoiselle. En fait elle fut secouée, et fort heureusement.

De prime abord elle s’étonna de la présence de l’enfant : non pas qu’elle ignorait que la jeunesse s’émancipe vite en ces temps troublés (elle-même avait eu cette étape), même si trois ans ou quasi tout de même, mais elle se demandait si le spectacle correspondrait aux attentes de ce jeune public. Mais peu lui importait : la fillette lui posait une question. Enfin non s’adressait à elle pour dire…rien du tout. Cependant elle trouva ça charmant et ça la fit fondre. Comme d’hab…Aussi s’accroupit-elle.


Et toi tu es très gentille et très mignonne. Tu t’appelles comment ?
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Eoghan
Et pourquoi ne l'appellerait-il pas comme ça ? Justement, il trouvait que le nom Avize lui allait très bien, et c'était l'un des meilleurs moyens qu'il avait trouvé pour agacé son amie. Vengeance puérile, certes, mais cela la faisait réagir comme il le voulait. Un brin manipulateur, mais sans plus.
Puis, le regard se fait désespéré à la réponse ô combien douteuse de la jeune fille.


Moi non plus, je ne le connais pas, cet Aimbaud. Mais on est invité, alors autant en profiter ! Et puis de toute façon je suis sûr qui y'aura des gens que tu connais. Si se sont les mêmes personnes qui sont venues à Cauvisson, y'en aura forcément. T'as pas envie d'être au courant des derniers ragots du Royaume ?

Et de rajouter, tout en - fausse - innocence.

En plus, j'suis sûr que y'aura des gâteaux.

Sourire qui persiste puis s'évanouit presque aussitôt à la dernière question évoquée. La question était pertinente. Un peu trop presque. Et voilà notre Dragon qui se retranche derrière ses défenses.

Pour te faire plaisir ! Je pensais que ça te plairait, d'y aller. Avec moi.

S'en suit aussitôt un mouvement bref mais rapide, et le jeune Dénéré-Dongenan de tendre une main galante à sa cavalière, le regard pressé et fuyant.

Il serait tant que nous y allions, non ? Sinon autant décider de repartir de suite.

Après tout, c'était pas une session campement, cette invitation bourguignonne. Et puis, ça lui permettait de trouver une échappatoire au sujet à peine effleuré par la Melani.
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Pandorha
Citation:
Duchesse. Révérence again. La bienvenue sur ces terres. C'est heureux de croiser un peu de noblesse bourguignonne ! Vous trouverez George près du buffet, toujours. Ah et laissez-moi vous présenter la Damoiselle de Jeneffe, et vous prier de l'induire parmi vos connaissances...


Pandorha faisait partie des gens timide de nature, bien que de part sa naissance elle était noble et fut élevé dans le but de devenir plus tard une femme parfaite, véritablement petite épouse, elle n'avait pourtant pas réussi à se défaire de plusieurs défauts. La timidité, la gourmandise et surtout le fait de ne jamais ou presque osé élevé la voix. Pourtant, on lui avait dit de faire ressortir son comportement, qu'on voit quelle femme elle pouvait être, elle avait peur de blesser les gens qu'elle aimait mais aujourd'hui tout avait changé. Elle avait fait un bon mariage mais un mariage d'amour surtout, elle avait eu cette chance alors qu'on lui avait dit qu'elle épouserait le choix de son père, son père qui avait accordé sa main à Théodomir, son époux. Le fait qu'il fut Bourguignon aurait dû empêcher le mariage néanmoins le fait qu'il fut duc également et surtout que Théodomir et Pandorha étaient vraiment amoureux avait décidé son père. Son père qui sous certains airs dur ne voulait que son bonheur.

Elle avait accepté l'invitation de Georginou qui devait être de la famille de son époux mais alors pour retrouver sa position dedans c'était autre chose, aussi elle avait demandé à sa belle-soeur de venir avec elle, parce que déjà à dix-huit ans et mariée il aurait fallu justifier sa présence à la fête entourée de jeunes gens plus jeunes qu'elle alors l'excuse de venir pour Georginou et Gabrielle fut parfaite. Pandorha voulait essayer de s'intégrer au monde de la noblesse autrement que par le biais d'un précepteur qu'elle avait pu avoir étant plus jeune.

Duchesse ! Ainsi donc on l'appelait de cette façon maintenant, même certaines personnes qui lui avaient toujours dit demoiselle Pandorha...pouff encore un coup de vieux quand même.

Ainsi donc elle fit une révérence à Aimbaud et à la Damoiselle de Jeneffe.


Merci pour cette fête Messire, cela me faire plaisir de pouvoir faire connaissance avec de jeunes gens. Petit sourire.

Damoiselle Jeneffe je suis ravie de faire votre connaissance. Elle chercha alors georginou des yeux, près du buffet il devait se trouver comme Aimbaud avait pu le dire. Je vais aller me mettre prêt du buffet si vous voulez mit accompagner auquel cas nous auront le plaisir de nous reparler avant la fin de cette fête. Elle sourit avant de partir à la recherche du ventre sur patte de quatorze-ans qu'était Goerginou pensant au passage qu'elle profiterait volontiers du buffet aussi pour le plus grand plaisir de son estomac.
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Camille_agathe
résumé : dialogue de sourds avec Natsuki.

C'est cro super la mousique. Tu t'appelles comment mamoiselle ? Moi, chuis Camille. T'es joulie.

Camille sourit au visage soudain à sa hauteur. Une grande qui s'accroupit pour lui parler, c'est chouette. D'habitude les grands s'accroupissent seulement pour lui faire la morale.


Et toi tu es très gentille et très mignonne. Tu t’appelles comment ?

Teinte encore plus rosée que d'habitude au compliment. Puis penchage de tête de côté. Maintenant que vous savez le décoder, pas de souci. Les yeux clairs qu'elle tient de sa grand mère prennent une expression décontenancée. La grande ne lui donne pas son nom...Pis elle lui demande son nom à elle...Mais... mais...elle vient de lui dire son nom !

Euh... je t'as dit, c'est Camille...

Mordillage de lèvre, réflexion profonde. Puis son visage s'éclaire. Bon sang mais c'est bien sûr, c'est passqu'elle a pas donné son nom en entier ! Les nobles, ça donne toujours son nom en entier.

Oops, pardon. J'a pas l'habitude que je suis noble. Mon nom tout long, c'est :

Profonde inspiration, faut du souffle pour le sortir d'un coup.

Camille-Agathe de Clairambault.

Zut, ça va surement pas suffire. Camille ne veut pas décevoir la jolie jeune fille. En comptant sur ses doigts, elle annone donc docilement.

Je suis de les Flandres. Mon papy, c'est une grandeur *. Mon papa et mon tonton n° 1 c'est des seigneurs, et mon tonton de l'Artois c'est un Baron. Ah, et mon parrain tout en Noir aussi, un baron, et ma marraine, une Vi, vi, vicomtesse. Woala.

Petit sourire au triple "vi". Rosa est super cool, avec ses trois vicomtés. Bon, avec la lignée entière, ou presque, la jeune noble devrait être satisfaite. Autant en profiter pour lui reposer sa question.

Alors tu veux bien me dire ton nom à toi, ménant sitoplé ? D'ou tu viens, toi ?

* Traduction juste au cas ou : Camille appelle les comtes et comtesses des grandeurs.


Eilinn_melani
Eilinn eut une mine boudeuse, tandis qu'il tentait de la décider à descendre du carrosse. Il utilisa même l'argument suprême, la présence éventuelle de gâteaux. Elle ronchonna un peu, et Eoghan coupa court à la discussion en l'invitant à s'y rendre enfin, plutôt que de rester enfermés dans le carrosse, voire pire, rentrer à la maison. Le sourcil se haussa à ce changement rapide d'humeur de la part du breton, mais elle ne dit rien, se contentant d'un soupir de résignation. Elle finit par glisser sa main dans celle d'Eoghan, et descendit du carrosse à sa suite, tentant distraitement de lisser sa tenue.

Eilinn Melani, et Eoghan de Dénéré Dongenan.

Bien entendu qu'ils purent entrer...

Ils pénétrèrent dans la salle de réception, et Eilinn tenta de distinguer des visages connus. Des champenois, des bretons, une flamande tiens... Et même un languedocien. Et là, une sirène d'urgence retentit dans la tête de la Salamandre en reconnaissant le cadet du Vicomte de Tournel, genre "WARNING INTRUDER".
Elle eut un regard rapide de droite à gauche pour aviser la configuration des lieux, et entraina tout aussi vite Eoghan par la main. Rester hors de vue était à présent son seul objectif.


Viens je meurs de faim, on va voir ce qu'il y a au buffet !

Buffet qui se trouvait à l'opposé d'Henriet, "comme par hasard", et la jeune fille tenta de trouver une contenance en s'emparant d'un verre d'hypocras, et pour trouver une formidable excuse pour éviter le languedocien. Languedocien qui avait cru bon déclarer sa flamme quelques semaines auparavant à Eilinn, mais cette dernière ne l'entendait pas vraiment de cette oreille. A propos de musique, déjà les troubadours chauffaient la salle, la soirée promettait d'être animée.
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Natsuki.
A quatorze ans, bientôt seize, ne me demandez pas comment, l'on est un peu vaporeuse. Surtout quand je viens de me farcir 25 minutes de marche à pieds pour cause de grève, double argument expliquant la soudaine surdité de Natsuki, mais passons. La petite fille était même très mignonne puisqu’elle s’en offusqua pas plus que ça. Mieux : elle répondit aux questions que l’habituelle parée de bleu, enrobée de jaune à cette occasion n’avait pas encore posé. Peste…

Excuse moi de t’avoir fait répété Camille, je n’avais pas entendu : le bruit autour… Notons qu'elle dissimulait le fait qu'elle n'avait pas compris la moitié des mots de la petite, mais il ne fallait pas l'ennerver.Tes parents ont l’air d’être de très grandes personnes ! Tu dois être fière d’eux. Pour ma part je me nomme Natsuki, Natsuki suffira.

Ce qu’il ne faut pas faire pour cacher au lectorat qu’on méconnait son propre personnage…

Je suis née en Touraine où père y a une propriété donnée en récompense de son mandat de Duc. Mais présentement je viens d’Anjou avec mes amies Trella, Calyce et Clélie….qui sont je ne sais pas où mais que tu as peut être déjà rencontré.

Un dialogue s'instaura -ou pas- concernant ces dernières puis :

Je ne connais pas du tout la Flandre. C’est joli ? Il y a plein de légendes ? Car bon, si en Anjou cela peut encore passer -il y a des ogres, tu t’en rends compte ? J’en ai même vu un ! Il ne m‘a rien fait, et puis même je sais me défendre !- peut passer, en Touraine je n’y ai pas encore vu de chose réellement étrange…
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Clemence.de.lepine
Gnagnagna, les choses commencent justement avant que d’autres ne finissent… Pas d’accord. Mais Clémence se contente d’un sourire obscur – tu as tort mais soit je te laisse le dernier mot, ou bien tu as complètement tort mais au fond je m’en fiche totalement – et d’une œillade réprobatrice. Faussement réprobatrice. Comment se sentir de mauvaise humeur en présence de Blanche ? C’est impossible, n’est-ce pas ?

Peu s’y sont risqué ! lui répond-elle, narquoise, quand elle vient lui soumettre l’hypothèse de l’appeler « mon amie » d’ici peu. C’est vrai : mais elle se sait froide et distante, peu à l’écoute de ses sentiments à l’égard des autres, et cela lui convient.

Et tandis qu’elles s’avancent vers l’endroit où tous convergent, elle continue d’écouter l’Hermine et sa première remarque vient attiser sa curiosité.


Me parler, à propos ? Mais à propos de quoi ? Du fait que vous vouliez que nous nous voyions désormais comme des amies et non de simples demoiselles passant un peu trop de temps ensemble depuis quelques mois ? A quoi donc pensez-vous là ? Cela vous donne un peu plus de mystère, c’est charmant, mais le mystère me fait peur, parfois. Quoique là, il m’intrigue plus qu’autre chose.

Elle soupire, pense à toutes ces énigmes que jamais elle n’aura pu élucider, elle s’en désole, mais passe à autre chose. Son regard vole sur ces enfants et à sa grande surprise, elle en sourit. Pourquoi, alors qu’elle ne les connait pas, qu’elle ne les comprend pas dans leur globalité et qu’elle les trouve… insaisissables, tellement changeants, tellement différents…

Clémence secoue la tête : ah non, ça, ils ne se ressemblent pas : trop imprévisibles, elle ne sait pas comment leur parler, comment anticiper leurs réactions et leurs désirs. C’est trop compliqué.


Vous êtes nostalgique, Blanche. Et j’avoue partager parfois ce sentiment avec vous bien qu’il soit plus évident de le laisser de côté. Il est inutile de regretter ce qui est révolu. Et de la regarder de ces yeux transpirant de gaieté. En cela, nous sommes différentes : je suis plus terre-à-terre que vous ne l’êtes, mais c’est parce que j’ai trop rêvé avant. Si bien que j’en ai usé toutes mes ressources d’imagination.

Et alors qu’elles s’avancent au milieu de tous, Clémence lance un regard à la ronde. Elle repère quelques têtes connues, avise le regard d’Avize qui lui parait fuyant, et finalement revient à la blonde Bretonne.


Pouvez-vous m’indiquer lequel d’entre eux se trouve être le fameux Aimbaud, que nous allions le saluer ?

Et rassurez-vous, ajoute-t-elle sur le ton de la confidence, vous avez une peau superbe.
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Maewenn
[Une arrivée à son image, totalement discrète]

Une longue route, légèrement épuisante. Enfin surtout pour ses gardes vu que la demoiselle ne sort de son carrosse que pour se rafraichir dans les diverses auberges qui ponctuent le trajet. Le domaine du père-pair du Nain presque beau apparait soudain à la vue de l’escorte Bretonne. Level one … on entre dans le domaine. Mission réussie. Level two, on s’arrête devant l’escalier menant à l’intérieur du château. Fait … Level Three, on s’approche de la porte du carrosse, on toque 3 coups, parce que 2 c’est pas suffisant pour réveiller la princesse des lieux. C’est fait et sans se faire houspiller en plus, le rêve. Level Four. Vous avez vu comme j’suis trop bilingue ? Bref, level five. La demoiselle répond, la porte s’ouvre et la main se tend vers elle. Level six, la jeune femme s’en saisit et descend du carrosse gracieusement. Level seven … ‘tention les yeux les gens.

Un regard de biche,
Des cils qui touchent le ciel,
Des seins qui aguichent,
Des jambes… Oh mon dieu, ils chancellent !
Des fesses made in tungstène,
Un goût parfum roudoudou,
Une peau terre de Sienne,
Une voix qui fait : « Dou, dou, poupoupidou »,
Une taille de guêpe,
Des mains mâtinées de velours,
Et sur la tête des bouclettes qui dégringolent jusqu'aux fesses.*

La brunette gravit les marches de l’escalier affichant son sourire le plus doux. Bah oui, faut pas paraitre pas sociable dès le départ quand même. Bon y’a quelqu’un qui accueille dans ce château ou bien ? Vi vi, elle est très patiente la peste brune comme vous le voyez …



[Retour en arrière, il y a de cela plusieurs jours, en Bretagne]

Allongée dans l’herbe de son domaine, les bras en étoile, elle contemplait le ciel, source intarissable d’inspiration pour la demoiselle.

Damoiselle ?

Léger sursaut et v’la la tiote qui se redresse.

Oui ?
Un messager étranger vient d’apporter une lettre pour vous.
Ah ? D’où vient elle ? Serait ce de mon consulat ?
Hum non, il s’agit d’un sceau privé.
Et bien donnes la moi Eozen voyons, qu’attends tu ?

Et le garde de s’exécuter et de tendre la fameuse missive à la demoiselle. Sceau brisé dans un geste rapide et le parchemin se déroule à la vue de Maewenn. Une moue sceptique s’affiche sur son visage fin et la voilà qui lache un soupire.

Encore … Mais ils passent leur temps à faire la fête les nobliaux ma parole. A croire qu’eux n’ont aucune charge dans leurs duchés.

Et le parchemin est posé nonchalemment à ses cotés alors que la peste de recouche dans l’herbe.

Damoiselle ?
Mhhhhh ?

Son visage se tourne vers Eozen.

Vous devriez peut etre lui répondre non ? Ce serait plus courtois.
Et depuis quand suis-je courtoise ?
Suis-je obligé de répondre ?
EOZEN … Je ne te permets pas voyons.
Veuillez m’excuser princesse …
Bon donc euh … Bah tu lui réponds. Tu lui mets que je viendrais peut etre blablabla si mon chat est en meilleure santé d’ici la et que mes poules ne me font pas encore de rage de dents.
Damoiselle … *soupire las du garde.
Rooooo, beh tu sais bien quoi lui répondre non ?
Que vous seriez ravie de participer à cette petite sauterie ?
C’est obligé ? *grimace sur le visage de la peste.
Cela permettrait de garder de bonnes relations avec nos voisins. Vous êtes tout de meme consule princesse.
Bon bah voui alors …

Ses yeux se replonge dans l’immensité du ciel. Que c’est beauuuuuuuuuuuuuuuu. Elle se perd à nouveau dans ses rêveries alors que la missive est envoyé à Aimbaud, répondant présente à son invitation.

Elle avait dix-sept ans
Elle avait tant et tant de rêves à vivre
Et si peu l'envie de rêver
[…]
Dix-sept ans
Elle dérivait à l'envers
Loin des vérités avérées
Elle disait : "Qui vivra verra
Et moi je vivrai, vous verrez !"
[…]
Elle aimait pas les phrases en cage
Être sage, pas le courage
[…]
Elle avait dix-sept ans
Elle prenait la vie comme un livre
Qu'elle commençait par la fin
Ne voulait surtout pas choisir
Pour ne jamais renoncer à rien**



* Elle m’ennuie, Debout sur le Zinc.
** Elle avait 17 ans, Goldman
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.gabrielle.diane
[ L’annonce fatale ]

Un bal ?! "Bah oui… Un bal, tu veux m’accompagner ? "

Petit froncement de sourcils puis un vague hochement de tête. Pourquoi pas. Et c’est quand ? " Ce soir."


Le monde, le petit monde de la brunette s’effondre brusquement. Nan mais, vous l’imaginez la donzelle en début d’après-midi vêtue d’une simple robe à discuter avec sa belle-sœur dans les jardins et qu’on lui annonce qu’avant ce soir elle doit être prête pour un bal alors qu’elle n’a rien organisé ?

Là, je vous laisse imaginer, une brunette âgée de 15 printemps, laissant en plan la femme de son frère en lançant un simple
‘’je vais me préparer’’ pour toute explication. Imaginez encore cette brunette débarquant dans l’entrée du domaine familial des Hennfield en appelant, ses servantes et ses caméristes tout en montant les marches deux à deux de l’escalier menant à sa chambre. Et bien entendu, dans le château qui était si calme peu de temps auparavant, ce dernier se retrouve au centre d’un anti-cyclone. Gabrielle est dans les parages et bien que jeune, elle sait se faire retourner un château, surtout le sien.
Vous pouvez maintenant voir les valets courir, monter, descendre, re courir afin de fournir à la belle tout son nécessaire afin d’être fin prête pour le soir. Mais revenons-en à la chambrée de la demoiselle je vous prie.

Dans cette pièce, tout est sans dessus-dessous, les robes sont de sorties, c’est donc un arc-en-ciel de pastels, flamboyants que vous voyez défiler sous les yeux impitoyables de la chipie. La lève inférieure coincée sous ses dents, ses obsidiennes observent, ses mains hâlées touchent les tissus pour s’arrêter sur 3 somptueuses robes. Mais c’est finalement sur une de la couleur d’un saphir, rehaussée par une ceinture violine, mettant en valeur la taille gracieuse de la belle, que son choix s’arrête. Délaissant sa robe émeraude pour se plonger dans une eau tiède, parsemée de pétales de roses, la de Hennfield semble presque sereine et apaisée…
Vous l’aurez compris, la Gabrielle est coquette, au grand damne de son frère, rien ne doit être laissé au hasard, surtout si elle accompagne Dame Pandorha à un bal.

Assise docilement devant sa coiffeuse, elle se laisse coiffée tout en jouant avec la ceinture de sa robe. Pendant que d’autres sont affairées à dessiner le contour de ses obsidiennes d’un noir de charbon et d’autres encore à placer le collier d’ambre, hérité de sa mère et de quelques autres bijoux. C’est alors que la Ornélane en profite pour faire son entrée.


Mademoiselle de Hennfield, vous êtes sublime, je suis sûre que pleins de jeunes nobles demanderont votre main à Sa Grasce votre frère.

D’un sourcil qui s’arque, les cerises de Gabrielle s’entrouvrent :

Ah, désormais Ornélane tu te soucies de mon mariage, de ma vie future avec un promis ? Sache, chère Ornélane, qu’il me reste encore du temps et cela de toute façon ne te regarde pas, tu seras donc priée de rester à la place qui t’es dû, aussi chaperonne que tu sois ! Ce soir j’y vais avec Dame Pandorha ma belle-sœur et il est hors de question que tu viennes traîner dans mes pattes et tout aller répéter à mon frère sinon je lui dirais que tu ne me surveillais pas, trop occupée à vider les fonds de tonneaux. Est-ce bien clair ?

D’un hochement de tête la Orné montre qu’elle a compris.

Satisfaite, la chipie-née affiche un faible sourire en coin reportant son attention sur le reflet qu’elle offre au miroir. Les servantes avaient fait simple pour dompter sa chevelure, un simple chignon avec quelques mèches ondulées, s’échappant de la coiffure mais cela ira très bien.

Le bruit de la porte qui s’ouvre fit retourner Gabrielle qui regarda Marie, la servante de Pandorha, faire son entrée dans sa chambrée plutôt désordonnée pour l’heure.


Mademoiselle de Hennfield , êtes-vous prête ? Il va être l’heure de partir et Madame la Duchesse vous attend.

Je suis prête Marie, tu peux aller dire à ma belle-sœur que je prendrais un autre carrosse et que je la rejoindrais.

Bien Mademoiselle.

Mettant en vitesse une cape couleur saphir sur ses épaules, la brunette descend les marches de l’escalier, passe l’entrée et sort dans la cours où son carrosse l’attend, prêt à partir.


[ Sur le chemin ]

D’un soupir la brunette regarde la Orné assise à ses côtés. Comme elle rêverait de s’en débarrasser de celle-là ! Mais depuis qu’elle avait décidé de partir voir le royaume de France seule, son adoré frère n’avait trouvé pas mieux que de lui coller un chaperon aux basques ! Pour ‘’veiller sur elle’’ qu’il avait dit ! Attention touchante pour la belle mais c’était sans dire le MORCEAU de chaperonne qu’elle se coltinait depuis trop longtemps pour qu’elle s’en souvienne. Elle qui désirait être en paix dans son carrosse, voilà que la Ornélane s’invite dedans !

Nouveau soupir, des doigts fins qui vont caresser l’étui renfermant quelques gourmandises misent à sa disposition au moment du départ. Piquant un draguée qu’elle mit sous a langue, elle jeta un regard noir à la Orné lui défendant d’y toucher. Mauvaise foi ? Chipie ? A-t-on dit que la Gabrielle était sans défaut ? Pour sûr, les autres s’ennuieraient fermement en sa présence sinon.



[ Enfin la libération ]

D’un visage blasé, celui-ci se transforme en radieux, des obsidiennes qui brillent, des cerises pulpeuses qui encadrent un sourire, tout y est. La belle est décidément plus que ravie de participer à cette fête et elle compte bien en profiter.

La porte s’ouvre, laissant entrer le froid et une main se tend vers elle qu’elle attrape afin de glisser à terre sans risquer de s’abîmer ou d’abîmer la robe qu’elle porte. Ses avant-bras dénudés laisse apparaître quelques bracelets pour orner ses bras et attirer le regard sur sa robe. Quand à son visage, le noir de charbon qui encadrent ses yeux noirs les rendent encore plus brillants, ses lèvres cerises ont été épargnées le Très-Haut en soit loué ! Sinon elle aurait ressembler trait pour trait à une catin de bas étage cachant l’aspect disgracieux de son minois par quelques couches de maquillage. Et pour finir sa chevelure d’un noir de jais, remontée en un chignon lâche dont ses maudites mèches rebelles encadrent finalement, pas si méchamment que cela, son visage.

C’est ainsi, qu’au bras d’un de ses valets, la de Hennfield traverse le bout de cours, monte les marches et fait son entrée dans la demeure (la maudite Orné à ses basques malheureusement).
D’un simple regard le valet se positionna et annonça son arrivé :


Veuillez accueillir Mademoiselle Gabrielle Diane de Hennfield !

Sans un regard, la brunette s’avança quelque peu, ses obsidiennes balayant la salle du regard ainsi que les visages. Beaucoup de monde était ici présent et aucun visage connu, même sa belle-sœur semblait s’être cachée. Qu’à cela ne tienne, la belle ne tarderait pas à faire la connaissance des autres convives.
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Camille_agathe
Excuse moi de t’avoir fait répété Camille, je n’avais pas entendu : le bruit autour…

Camille est très compréhensive, surtout quand je lui dis de l'être, parce que les grèves, ça craint, et que je compatis. La gamine tend donc la main et tapote gentimment celle de la "grande", comme feue sa mère le lui faisait pour la rassurer. Le mimétisme, y a que ça de vrai.

C'est pas graffe !


Tes parents ont l’air d’être de très grandes personnes ! Tu dois être fière d’eux. Pour ma part je me nomme Natsuki, Natsuki suffira.

Et que j'hoche la tête en bombant le torse. Camille est, en effet, très fière de sa famille.

Voui, et en plusse, Natsuki, avant j'avais une maman seulement, après, j'avais pu rien quand l'est mourrue de la toux qui saigne. Et pis pouf ménant, j'a une famille qu'elle est grande... Cossa ! C'est chouette. Natsuki.

Et que j'écarte les bras pour montrer combien elle est grande, ma nouvelle famille, avant d'écouter poliment d'où vient Natsuki.

Je suis née en Touraine où père y a une propriété donnée en récompense de son mandat de Duc. Mais présentement je viens d’Anjou avec mes amies Trella, Calyce et Clélie….qui sont je ne sais pas où mais que tu as peut être déjà rencontré.

Touraine, elle ne connait pas. Mais ne vous croyez pas saufs pour autant... Car les mots de Natsuki viennent de déclencher chez Camille une idée qui pourrait bien virer à l'obsession.

Oh ! Anjou ! Moi je connais pas tes coupines, mais moi j'ai une coupine de l'Anjou ! Vendettal, même que c'est la presque soeur à la maman à Un Beau. Même que c'est sa presque tante ! C'est elle qui mo la dit, oui. .

La jeune fille lui pose alors une question sur les Flandres, pour laquelle je suis reconnaissante, mais le lecteur, lui, risque de maudire Natsuki du paragraphe supplémentaire qu'elle lui impose à son insu.

Euh... Chais pas si y a des légendes. En fait, je connais pas cré bien les Flandres, passaque moi, j'a née en Gleterre, en fait. Après j'a venu en Flandres et là j'a une famille.

Pitié, elle va pas repartir sur sa fam.... ah mais non, nous serons sauvés par cette peur chronique qu'a l'ex orpheline de décevoir... Camille se gratte la tête. Elle y connait rien aux Flandres encore..Mais les ogres...

Mais mon tonton Bayard il est de l'Artois. La bas y a un ogre aussi ! Même que il s'appelle Smurf le Bourrin, et même que il mange les enfants, sauf moi. Moi, il me prend sur les genoux. Il est chouette.

Elle écoute attentivement la réponse de Natsuki, puis, prise par sa nouvelle obsession :

Tu la connais, toi, Vendettal ? Tu crois elle est à la fête ? Elle est chouette, moi je veux bien la rovoir.


Eoghan
Tout n'est que Stratagème, et cela fonctionne. Léger sourire de satisfaction du Dragon lorsque la Melani rend finalement les armes. Il sait que sans aucun doute, ce n'était que partie remise. Il faut dire qu'il avait pu constater à de nombreuses reprises que la mémoire ne lui faisait pas défaut, et pis, qu'elle savait retourner les occasions à son avantage. Elle était certes naïve en bien des points, mais la stupidité n'était pas un de ses défauts.

[...]

La Languedocienne et le Guyennois sont finalement rapidement guidés en la salle de réception. Nul doute à l'apparition de certains visages, Avize ne sera pas si déboussolée que cela, la compagnie ne manquera pas. Regards qui s'effleurent, puis entre quelques traits inconnus, celui bien plus évident de sa tante, Calyce. Elle est certes plus jeune que lui, mais elle est sa tante quand même. Plus amie d'enfance que famille proche, puisqu'Eoghan était amoureux comme l'est un enfant de la soeur de cette dernière, Clélie, qui est aussi sa tante. Drôle de famille les Dénéré hein ? La notoriété qu'ils ont n'est pas ce qu'elle est pour rien. Mais pas le temps de rediriger sa cavalière vers sa famille retrouvée que cette dernière déjà, semble pris d'une étrange envie.


Viens je meurs de faim, on va voir ce qu'il y a au buffet !

Regard émeraude agacé vers sa jeune amie. Mais elle s'en fichait. La Cistercienne était en pleine effervescence stratégique que le Dénéré-Dongenan avait saisi sans grand mal. Il la connaissait assez à présent pour remarquer ce genre de choses.
Ignorant totalement les festivités entamées par les troubadours, voilà le blondinet de se saisir du verre d'hypocras, et d'interroger Eilinn.


Mais que t'arrive-t-il ? Nous sommes à des festivités, inutile de se presser sur le buffet comme si le Sans-Nom nous poursuivait !

L'interrogation orale est lancée, tandis que d'un oeil furtif, il remarque également la présence d'une Bretonne avec laquelle il avait eu l'occasion de converser à Cauvisson. Conversation qui l'avait fortement marqué.
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Eilinn_melani
En contemplation devant le mur en face d'elle, la jeune fille fit la grimace en avalant une gorgée de l'hypocras.

Ils ont mis la dose sur le gingembre !

Cela donnait un gout presque farineux à la boisson, et Eilinn espéra sincèrement qu'il y aurait quelque chose de comestible à boire. Elle se retourna pour vérifier quelque chose dans la salle, et se mit derrière Eoghan, le prenant par les épaules pour l'orienter de façon à bien la cacher de la plupart des autres invités. Enfin surtout d'un seul.

Tiens, mets-toi comme ça ! Bouge pas surtout !

Hop un coup d'oeil au dessus de l'épaule d'Eoghan pour vérifier qu'Henriet était bien dans l'angle mort. Dans le dos du breton, elle lui expliqua donc l'objet de sa panique soudaine.

Devant toi, à l'autre bout de la salle, il y a un garçon habillé en noir, avec de la zibeline et des petits colifichets argentés.

Une fois assurée qu'Eoghan avait bien en vue le languedocien, elle précisa le problème.

Je l'ai rencontré à Noirlac, c'est le fils cadet du Vicomte Actarius, que tu as du croiser à Cauvisson, c'était un des chaperons. Et il m'a euh...

Comment formuler ça tiens...

Déclaré sa flamme on va dire... Et euh... j'ai lâchement pris la tangente quand il me l'a annoncé.

Elle devait avoir l'air fine, planquée derrière Eoghan à surveiller qu'un soupirant ne la voit pas.
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