Eilinn_melani
Dans sa houppelande prune, Eilinn regardait par la fenêtre la cour du castel éclairé de flambeaux. Elle afficha un air indigné aux premières paroles d'Eoghan.
Ne m'appelles pas comme ça ! Je n'aime pas ça !
Inutile de lui rappeler sa prochaine majorité, et ce qui allait advenir avec. Elle grommella des excuses bidon sur son soudain accès de timidité. Parce que comment expliquer autrement qu'elle refuse de sortir du carrosse, alors que sa toilette était parfaite, entre sa sublime houppelande laissant entrevoir ses épaules, un ras-de-cou de même teinte soulignant la blancheur de sa peau, et qu'elle ne craignait absolument rien vu le système de sécurité josselinien.
Mais je vais connaitre personne, pis... pis... je le connais même pas cet Aimbaud !
Pourtant elle avait eu le temps de se préparer psychologiquement depuis la Guyenne à la fiesta de ce soir, mais non, fallait croire que ce n'était pas suffisant. Elle commençait juste à saisir l'importance du regard d'autrui sur elle, et cela commençait à singulièrement l'angoisser. Eoghan c'était différent, c'était un ami, elle pouvait agir avec naturel, et ne se sentait pas "menacée" par lui. Enfin pour l'instant, vu qu'elle ignorait tout de ses sentiments. Elle se tortilla sur la banquette, ne sachant pas trop quoi penser du revirement soudain d'attitude du breton.
Pourquoi tu m'as invité alors si tu ne voulais pas y aller ?
Froncement de sourcils de la donzelle, il y avait un truc qui clochait à ce niveau.
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Ne m'appelles pas comme ça ! Je n'aime pas ça !
Inutile de lui rappeler sa prochaine majorité, et ce qui allait advenir avec. Elle grommella des excuses bidon sur son soudain accès de timidité. Parce que comment expliquer autrement qu'elle refuse de sortir du carrosse, alors que sa toilette était parfaite, entre sa sublime houppelande laissant entrevoir ses épaules, un ras-de-cou de même teinte soulignant la blancheur de sa peau, et qu'elle ne craignait absolument rien vu le système de sécurité josselinien.
Mais je vais connaitre personne, pis... pis... je le connais même pas cet Aimbaud !
Pourtant elle avait eu le temps de se préparer psychologiquement depuis la Guyenne à la fiesta de ce soir, mais non, fallait croire que ce n'était pas suffisant. Elle commençait juste à saisir l'importance du regard d'autrui sur elle, et cela commençait à singulièrement l'angoisser. Eoghan c'était différent, c'était un ami, elle pouvait agir avec naturel, et ne se sentait pas "menacée" par lui. Enfin pour l'instant, vu qu'elle ignorait tout de ses sentiments. Elle se tortilla sur la banquette, ne sachant pas trop quoi penser du revirement soudain d'attitude du breton.
Pourquoi tu m'as invité alors si tu ne voulais pas y aller ?
Froncement de sourcils de la donzelle, il y avait un truc qui clochait à ce niveau.
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