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[RP] Quand le Pair n'est pas là, la jeunesse danse !

Maeve
Restons discrètes, surtout ! ... Par la Mère, ça grouille de monde !

Et voilà que deux silhouettes, plus ou moins discrètes, filent très très vite vers les cuisines, guidées par un flot de serviteurs. Les deux jeunes filles se retrouvent ainsi dans une énoooooorme cuisine -où ça setr drôlement bon.

Hmm ! On va se régaler dis donc ! Ca me changera des miches Saumuroises.

Margot n'eut pas le temps de répliquer qu'une servante osa venir les interroger.

Puis-je vous aider, mesdemoiselles ? L'entrée est de l'autre...
- Non non non, on cherche... Euh... Bah... Unbeau a-t-il une soeur ?
- Oui, mais...
- Très bien ; conduisez-moi dans sa chambre !
- Je ne...
- Pressez-vous ! Ou ma Baronne de mère vous fait enlever et vous relâche en Touraine !
Ca, c'est d'la menace.
- Tout de suite mesdames.

Je fais un clin d'oeil complice à Margot. Les menaces, ça marche trop bien !
Pourvu que cette soeur ait des vêtements qui m'aillent, et pis une grand baignoire...

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Eilinn_melani
Résumé : Eilinn discute avec Natsuki et s'amuse à jouer le bottin mondain.

Une jeune fille interrompit la paaaaaaassionnante conversation d'Eilinn et Camille, et la jeune Melani eut un sourire amusé à les voir jouer ensemble. L'autre jeune fille qui venait de délaisser l'hypocras pour du vin se présenta à son tour.

Enchantée !

Et la question que Natsuki n'aurait pas du poser en fait. Bon, Eilinn n'avait pas la mémoire de la Duchesse de Bolchen concernant les nobiliaires, mais elle se débrouillait quand même.


Oh oui, j'en connais quelques-uns, j'ai l'habitude des mondanités.

Commença alors une valse étourdissante de noms et parfois de titres tandis qu'Eilinn désignait à Natsuki avec une certaine candeur les gens qu'elle connaissait.


Alors le jeune blond qui boude dans son coin, c'est Eoghan de Dénéré, mon cavalier de ce soir, mais il est de mauvaise humeur, je sais pas ce qu'il a...


Désignant deux demoiselles...

Là vous avez Clémence de l'Epine, Dame de Decize, et Blanche de Walsh Sarrant je crois, Baronne de... euh... enfin une baronne bretonne.

Montre une rousse qui vient juste d'entrer dans la salle.


Elle c'est Catalina de Volpilhat, une duchesse de l'Empire, mais décidement je n'ai pas la mémoire des titres ce soir. Fort sympathique, mais on n'a jamais trop discuté ensemble.

Puis une autre rouquine.

Elle, c'est Bérénice de Jeneffe, d'une famille noble flamando-impériale, assez sympathique au demeurant même si on note une p'tite tendance pimbêche à ses heures.

Les yeux azur continuèrent de fouiller la salle encore un moment, et la jeune Melani conclut que c'était à peu près tous ceux qu'elle connaissait.

Je crois que c'est tout. Et vous, vous connaissez qui ici ?
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.mahaut.
Dans les coulisses, Mahaut avait écouté les chants qui suivaient. Elle avait apprécié en fausse-connaisseuse, à grands coups de "ça pechte hein ?" qui ne veut rien dire mais qui montre qu'on est dans le vent. Façon de parler.
Tandis qu'elle se préparait à revenir en scène, un constat s'imposa à elle.


*Scrouiiiiiiic*
- Bordel, j'ai hyper faim. Qu'on me mène quelque chose à manger. Un sanglier rôti, des cailles farcies et replumées, je sais pas, un truc noble.
- Euh... En fait tous les mets sont sur les tables, voyez l'empressement auprès du buffet. Vous, vous avez euh...
- *Snnnirrrrrflllllll*
- Vous avez les champignons, oui. Louée soit votre présence d'espr... Non, je ne peux pas dire ça.
- Non mais en casse-dalle, pour les artistes y'a quoi ?


Aristote et le Grand Machin soient bénis, le brouhaha des conversations cacha un peu le bruit sourd d'un corps qui se prenait un luth dans la gueule.
Affichant un sourire de façade, elle remonta sur scène.


- Bordel, j'avais pas prévu de musique d'ambiance, je croyais que ça allait guincher de suite... Raaah pis j'ai faim, ils monopolisent tous le buffet, regardez moi ça... Est-ce que vous êtes chauds ce soiiiiiir ?
- Ouaiiis...
- EST-CE QUE VOUS ÊTES CHAUDS CE SOIR ?
- Vous entendez quoi par "chauds" au juste ?
- Grmbl. ALORS ECOUTEZ CAAAAAA !


Et elle entama le fameux hitte :

J'étais assise en taverne, les larmes coulaient sur mon visage
Je ne savais plus comment faire pour trouver en moi le courage,
J'ai levé les yeux au ciel et là,
J'ai vu la lumière, j'y ai plongé mon arme.

Yeah, comme onne !
Oh, maille god !

Comme un gueux dans la fange, maître de l’élevage
Il m'en a fallu du temps pour pouvoir trouver ma place.

J'avais perdu la notion du Noble qui écrase
Oh! On a eu si souvent envie de m'voiler la face
Je n’veux plus jamais me laisser faire !
J'en ai assez, je n'en peux plus, j'ai trop souffert
Ari a exaucé mes prières,
Je vais rester, je vais tout boire et j'en suis fière.

Dieu m'a donné son foie qui brûle au fond de moi
J'ai dans la choppe cette force qui guide ce que je bois

Dieu m'a donné son foie, un p'tit je ne sais quoi
J'ai dans la choppe cette force qui guide mes pas !


Avec la chorégraphie qui va avec, même que ouais, juste pour réveiller les gens et qu'ils se bougent leur booty booty au lieu de se reluquer les blasons (activité à laquelle elle adorait pourtant s'adonner, en digne ado qu'elle était). Même que la choré permettait d'essayer de se faire voir des gens près des petits fours histoire qu'ils comprennent le besoin de ramener un plateau pour les artistes. Ouais, en faisant des gestes pas discrets, voilà.

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Camille_agathe
Oh l'autre hé, comment ça elle est pas sionnante, la conversation de ma Camille ? Oui, bon d'accord elle connait pas beaucoup d'autres titres que le sien, mais alors, bon, d'abord même que à la fin !

Hm.Faut que j'fasse gaffe, j'm'e Camillise, moi. Revenons donc à nos moutons. Deux mains sur ses yeux.


Qui? Damoiselle de Clairambault

Astrid !

Camille enlève les deux mains posées sur son visage, se retourne avec un large sourire et saute au cou de la grande de 14 balais. Elle s'apprête à lui présenter Eilinn, mais celle-ci est déjà en pleine conversation ailleurs. Pas graffe. Toute façon elle connait pas Vendettal, alors...

Chuis contente t'as viendue Astrid !

Un regard à droite, à gauche, tout en se dandinant inconsciemment à la chanson du moment.

Il est pas là encore Amaurie ?

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Astrid_la_rouge
Astrid ne remarque même pas qu'elle interrompt une conversation toute à sa frimousse préférée.

Chuis contente t'as viendue Astrid !

Tu parles, j'allais pas rater ça pour une fois que je sort pas pour un sacrement! hey ça balance plus qu'à un enterrement c'est moi qui t'le dis...........se marre.... fait tourner la fillette dans ses bras l'embrasse avant de la reposer à terre.

Et de se dandiner aussi ......... puis la question qui tue


Il est pas là encore Amaurie ?
Non pas vu! ....................... une grimace aïe .......... pourvu que le Dragonet n'ai pas intercepté le pigeon ......eh puis non, si ç'avait été le cas, les parents auraient bien été capable de faire venir toute la ste inquisition. Elle se garde bien de partager ses pensées avec Camille.

Je ne suis pas inquiète il va venir, c'est tout mon frère ça de se faire désirer..........Ce qui est tout à fait vrai......... Amaurie a bien des défauts mais certainement pas celui de poser des lapins. Astrid est confiante................... puis cette ambiance une grande nouveauté elle en est béate comme si elle voyait Aristote en personne, donc Amaurie devient le cadet de ses soucis, ils ne se sont pas vus depuis 5 ans ça peut attendre quelques amusements.
Alycianne
    Résumé : Alycianne qui cause à -son futur cavalier ?- Elim.

Mais, mais, mais... Elle regarde partir, dépitée, ses dilicieuses gourmandises dans les mains d'une servante de passage. Où qu'elle va c'te là ?
La fillette se résout à les oublier, pour tourner son minois vers le blondin voisin de l'Aimbaud, ce dernier ayant par miracle omit délibérément ou pas, de rappeler leurs désastreuses précédentes rencontres. Au fond, peut-être que le fils du Pair a changé depuis.


C'est Eusaïas votre père?! Moi c'est Elim, de Walsh-Montfort, fils de la duchesse de Rohan, dame de Coëtlogon, et du chevalier de Pontblanc.

La mine fière, elle répond :
Oui, c'est mon père, lui qui ne perd jamais un duel, l'invicible. Puis, l'esquisse d'une révérence accompagnée d'un : Enchantée, Elim.

Les troubadours vous plaisent ? Attendez seulement l'heure où ils gratteront plus rythmiquement leurs luths. Nous croiserons la poulaine, j'espère ? En attendant, laissez-moi vous assigner un cavalier en qui j'ai tout ma foi : Elim de Walsh-Montfort. Ne vous fiez pas à son accent breton, il en vaut la peine.


Elle n'eut pas le temps de s'interroger sur le croisement de poulaines (qui, assurément, devait être une sorte de Pacte qu'on cèle par une échange de chausses) ni de hausser les sourcils sur le mot "Breton", voilà qu'elle se retrouvait tout contre l'écuyer blond, qui la dépassait d'une bonne tête. Petite moue gênée, puis la gamine réalise soudain qu'elle ne sait absolument pas danser.
Hiii, hiii, hiiiiiiii ! Panique à tous les niveaux côté ciboulot. Elle ne sait pas danser, elle va se ridiculiser, en plus devant un blond (et le Très Haut sait combien elle craque pour les blonds), elle va devenir la risée du Royaume, le Joyau de Bourgogne sans éclat, et elle finira sa vie laide, grosse, et seule à bouffer des fruits confits enfermée dans la plus haute tour d'un château gardé par une Poulette Géante.


Alors Elim, vous me montrez comment on danse en Bretagne ?

Reste plus qu'à prier -Aristotounet chéri, pitié pour la plus Sage et Polie des demoiselles- pour que son cavalier sache lui-même danser.

Elle lui tend la main, le sourire toujours présent -comment pourrait-il s'effacer lorsque l'on fait face à un blond ?-, tandis que la musique repart de plus belle, toujours plus entraînante.

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Thibauld
Trop fort, Eliam a le même age que moi. C'est trop bien ça. Je vais le considérer comme mon nouvel ami.

C'est chouette ça, on a le même age ! T'as vu Aimbaud on a le même age. C'est rare quand je croise des gens qui ont 11 ans comme moi. T'es Breton. Moi je suis Angevin c'est tout à côté hein.

Il me montre un truc dans mon assiette et il me dit que c'est super bon. Hop je goutte. Il a raison. C'est trop trop bien qu'il aime aussi les trucs bons à manger. On est encore plus amis sur le plan relationnel maintenant.

Oui je trouve aussi que c'est bon ce truc là. Ça aussi c'est bon regarde.

Avec ma petite menotte je lui montre un ASNI (Aliment en Sauce Non Identifié) qui flotte au milieu d'une sauce au vin qu'à rien à foutre ici normalement. Ça relèvera le gout. Soudain une force inexpliquée me tire par le bras et m’emmène loin de mon nouveau copain. Je me retourne, en faite c'est Mbaud qui me tire pour me parler de la receptionnade. Moi j'ai un peu déserté alors je lui dis quoi ? Faut que je trouve une excuse.

Ben c'est que c'est un peu compliqué pasque j'ai comment dire. Vu le nombre de gens qui arrivent en même temps on est un peu débordé et on en rate un bon nombre. Si ça ce trouve ils sont déjà là tes potes. Quelque part dans la masse mais on s'en fiche de les accueillir eux puisque tu les connais. Ils viendront à toi et pis c'est tout.
En plus j'en ai marre de réceptionner. J'trouve plus ça drôle. Je suis venu prendre un petit encas pasque j'ai trop faim. Tu devrais gouter ça c'est trop bon. Pis ça aussi . Tient goûte.


Lui recolle son assiette de victuailles sous le nez pour le convaincre. Les gâteaux à la fraise à la sauce grand veneur ça déchire ou les rostis de volaille en épice avec le coulis de mure c'est carrément innovateur comme gastronomie sucrée-salée. Par contre c'est trop dommage que la sauce du poisson ai noyé les sablés aux amandes. C'est pas terrible maintenant. C'est nul ça ! Ils étaient bons les petits sablés aux amandes.

J'crois qu'Aimbaud a pas l'air trop emballé par le contenu de l'assiette vu la grimace qu'il fait. Tant pis pour lui, c'est tout pour moi ! Bon je vais faire style j'y vais et tout mais je vais pas aller réceptionner pasque j'ai pas envie. Où je pourrai bien aller maintenant. Je scrute la salle à la recherche de nouveaux potes avec qui j'pourrai parler. Y'a pas mal de grands mais surtout des grandes. Des filles quoi ! Moi j'en connais des filles mais bon c'est mieux les garçons quand même. Une fille c'est juste bon pour être une amoureuse et une épouse. Ça sert qu'à ça. Tient là-bas il y a un garçon, qu'est plus grand mais il est tout seul contre le mur. Pourquoi il fait pas le fête ? Je vais aller le voir, l'a peut être quelque chose qui ne va pas.

Thibauld, son assiette un peu moins remplie mais qui reste quand même bien garnie dans les mains se prépare de nouveau pour la grande traversée. Objectif le mur la bas. C'est pas loin. Un peu de courage pour le jeune garçon. C'est bon c'est pas cela non plus qui va lui faire peur. Ce gamin est intrépide. Des fois ça frôle inconscience dangereuse. Tête baissée il charge droit devant, les gens s'écarteront sur son passage, lui il ne dévira pas de sa trajectoire. C'est ça avoir de la prestance il parait, on va voir si ça marche.

Oula lui il est pas passé loin de la douche à la sauce cameline et celle-ci a bien faillit repeindre sa houppelande blanche en marron. Ça marche trop bien la prestance ! Par contre il râle tous, normalement ils devraient s'incliner sans rien dire. C'est pas encore au point finalement la prestance. Je vais arrêter alors sinon ça va déraper.

Reprenant un rythme de marche normal, notre jeune ado reprend sa route avec son plat encore plein. Ceci représente déjà un exploit puisque excepté quelques gouttelettes il n'a rien renversé dans sa course de prestance. Il arrive enfin devant celui qui boude et là Musique !



Celui qui boude
Hait son histoire
Hait notre histoire
Au fond de lui
Celui qui boude
Rejoint la Lune
Et fait bouder l'ordre éternel
L'est pas heureux, malheureux pas comme nous
Il cherche ce qu'il voudrait comme nous
Mais quelque chose l'déprime au-dessus de tout
Cui qui déprime

Cui qui déprime
En perd la vie
Retrouve le cri
De l'enfant-Dieu
Cui qui déprime
Se sent mourir
Et sent sa force
Quitter ses doigts
Il se cherche des raisons comme nous
Il se pose des questions comme nous
Mais quelque chose l'emporte au-dessus de tout
Cui qui s'suicide x7

Cui qui s'suicide
Devint si mort
Que rien au monde
Ne peut l'atteindre

Alors que...

Celui qui chante
A des regards
De vrai bonheur
Au fond des yeux
Il est heureux, malheureux comme nous
Il cherche ce qu'il voudrait comme nous
Mais quelque chose l'emporte au-dessus de tout
Celui qui chante x10

x2
Celui qui chante
A tant d'amour
Celui qui chante
A tant d'amis
Celui qui chante
Dans sa tête à lui


Les projecteurs rose et bleu s’éteignent, les musiciens rangent leurs saxo et leurs trompettes, le micro à paillettes disparaît et il ne reste que Thibauld avec son assiette qui vient de faire un rêve qui déchire où il chantait un truc trop chelou en costard blanc. Bon la réalité est super aussi. Il a un habit en soie bien confortable et qui au moins ressemble à quelque chose pas comme celui de son rêve. En plus il a son assiette, il l'avait presque oublié celle-là. Doucement, Thibauld se laisse glisser contre le mur à coté de Eoghan.

Salut ! Moi c'est Thibauld, pourquoi tu fais la fête avec les autres ? T'as pas d'amis ?
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Natsuki.
Résumé : dialogue mondain

Natsuki se gratta la tête, et d'un coup d'oeil repéra ses connaissances.

Et bien, vous avez Aimbaud, le pas très grand hôte de la soirée, bien entouré comme vous pouvez le constater, par là. Je ne pense pas qu'il soit vraiment utile de le présenter. A noter toutefois que je ne connais pas son père, mais sa mère aussi c'est la première fois que je viens ici...Dans le groupe l'accompagnant, il y a Leandre et sa future épousée : Estrella, avec qui je suis très intimement liée. Une autre de mes amie se trouve être Calyce, en compagnie de sa soeur Clélie qui est malheureusement un peu fatiguée; Calyce est la petite brunette, elle et Aimbaud à ce que j'ai compris sont assez amoureux, même si c'est parfois compliqué, mais chut hein ?

Je ne vois pas qui d'autres je connai....oh Alycianne, là, la petite fille toute habillée en rouge, vous la voyez ? Elle est adorable : gentille polie, et tout et tout. Il faudra que j'aille la voir au cours de la soirée ! Si elle y est, Cassian ne doit pas être très loin. Ce sont les enfants d'Eusaias, un vassal de Marie-Alice, il a un surnom pour le moins surprenant : le légendaire...Cassian lui est autonommé le petit paon de bourgogne.

Elle pouffa en même temps qu'elle parla.

Il est très sympathique et rigolo, mais à juste une légère tendance à se vanter....Mais bon, sinon je ne connais personne d'autres, mais il faut m'excuser : je ne suis pas habituée aux mondanités. Pour ma part, père est vicomte en Touraine, même si je n'ai que peu de nouvelles de lui, et je lui en envoie peu aussi....

A trop parler on se dessèche, aussi prit elle une petite gorgée de vin.

Et vous, vous venez d'où ?
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Eoghan
Vas-y que j'boude que j'boude et que j'boude encore dans mon coin ! Du très productif ça, j'vous assure. Rhaaa, ces garçons, tous les mêmes, à se vexer pour un rien. Surtout Eoghan en fait, susceptible au possible quand il s'agit d'Eilinn, d'autant plus quand c'est elle qui l'envoie balader. D'ailleurs, de loin, il l'observe papoter avec un autre groupe féminin, elle qui faisait que se plaindre qu'elle y connaîtrait personne.

Bah voyons... Marmonnement d'un boudeur professionnel.

Bien entendu, trop occupé à ruminer dans sa caboche, il ne remarque absolument pas l'autre gamin qui s'approche de lui, pas très discrètement pourtant, assiette en main.
Aussi, le Dragon manqua de sursauter lorsque l'autre se glisse contre le mur et lui parler. Regard en biais, puis tête qui se tourne vers le nouvel interlocuteur pour mieux le dévisager. Apparemment plus jeune que lui d'ailleurs, mais de pas beaucoup. Bon allez, on fait l'poli, on oublie sa colère et sa susceptibilité un moment, même si ça va être sacrément dur vu la question posée.


Non, j'ai pas d'amis. Enfin, si, la brunette là-bas, montrant Eilinn du doigt, proche du buffet en pleine conversation avec d'autres filles, c'est ma cavalière, mais elle m'a lâché. Et les autres bah... Haussement d'épaules las. ... Bah j'les connais pas. Enfin, y'a bien une Bretonne mais j'lui ai parlé qu'une fois et elle est avec d'autres que j'connais pas, et ma soeur et mes tantes sont dans l'coin mais j'les vois pas non plus.

Nez qui se plisse, petite habitude qui persiste depuis l'enfance et même dans l'adolescence actuelle. Puis le Dragon enchaîne.

J'm'appelle Eoghan. Et toi, tu connais des gens ici ?

Regard vert foncé qui scrute attentivement son interlocuteur, certes plus jeune que lui, mais après tout, c'était pas bien grave pour Eoghan qui n'aspirait qu'à se faire des amis.
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Camille_agathe
[ du buffet au pied du trône, une épopée]

J'a hâte tu le vois.

Camille, pour avoir entendu l'histoire de leur séparation en taverne, est presque aussi contente de l'arrivée prévue d'Amaurie qu'Astrid, même si elle ne le connait ni d'Eve ni d'Adam.

Et en attendant, on fait quoi ? Tous les moitié-grands à qui elle a parlé semblent plus intéressés à converser entre eux... Ca déconcerte la gamine, habituée aux grands-grands qui lui posent des tas de questions. Comment pourrait-elle savoir que c'est normal pour des ados, pov pitchounette ?

Un regard à Astrid. Elle veut qu'elle s'amuse, mais n'a personne à lui présenter de son âge, du coup. Et puis soudain, l'illumination.

Viens, je va te présenter Un Beau ! C'est lui, le chef de la feste.

Elle attrape Astrid par la main et l'entraîne difficilement à travers la foule. C'est qu'une moitié-grande comme Astrid, ça se faufile pas entre les jambes, ou sous les tables... pas pratique.

Il est près du grand siège là !

Enfin arrivée devant Aimbaud, la petiote lui fait des signes de la main et sautille pour attirer son attention. On dirait un naufragé faisant signe à un bâteau.

M'sieu Un Beau ! C'est moi Camille.

Juste au cas ou il ait déjà oublié qui elle est. Grand sourire, mini révérence, là aussi juste au cas où.

Elle c'est Astrid de Maledent de Feytiat. L'a 14 ans.

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Eilinn_melani
Eilinn tentait d'enregistrer les noms des membres du fan-club d'Aimbaud, tout en mangeant un gâteau. Son attention se reporta ensuite sur les troubadours qui mettaient l'ambiance. Le fils Josselinière savait recevoir c'était certain. Elle jeta un coup d'oeil à Eoghan qui s'était trouvé un compagnon de discussion, à son soulagement.

"- Et vous, vous venez d'où ?"


D'un peu partout en fait. J'ai surtout grandi en Alençon et en Orléanais, mais pour des raisons de santé ma mère m'a envoyé en Languedoc, en convalescence, pour être suivie par un médicastre de l'Université de Montpellier.

Touraine, touraine, qui connaissait-elle donc là-bas ?

Oh en Touraine je connais le Duc Llyr, peut-être en avez-vous entendu parler ? Sinon c'est bien le seul que je connaisse de cette province-là...

Mais j'avoue que c'est la première fois que je viens ici, et je ne connais pas la famille de Josselinière. D'habitude les mondanités c'est les trucs barbants habituels, mariages, baptêmes, enterrement. C'est la première fois que je vois ce type d'ambiance, et j'avoue qu'à part piller le buffet, je ne vois pas trop quoi faire...

Eilinn eut un petit sourire contrit. Beaucoup de monde, beaucoup de bruit, allait-elle vraiment finir par s'amuser, bien qu'elle appréciait beaucoup la compagnie de Natsuki ?
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Amaurie
L'équipage or et azur de la famille d'Apperault attendait Amaurie devant le castel du vicomte Dragonet.
Le jeune homme se rendait à une fête qui d'après Astrid, sa sœur de cœur, seraient très amusante.
Il avait revêtu son tabar afin que chacun sache qui il était, l'héritier de la branche ainée d'Apperault donna le signal du départ.
La lourde voiture mue par six chevaux gris fer pommelés s'ébranla que les graviers et pris rapidement sa vitesse de croisière.

En route Amaurie se remémorait les quatre cents coups qu'il avait pu faire avec Astrid. Les tunnels de Varennes, le parchemin brûlé à Notre Dame qui avait faillit enflammer la cathédrale, les chasses aux dragons.....
Cela faisait des années que les deux enfant d'Attigny avaient été séparés. Maintenant qu'ils allaient se retrouver, L'adolescent avait le trac. Saurait il la reconnaitre après tout ce temps, le sentiment naissant qu'il éprouvait à l'époque c'était mué en une admiration secrète et magnifiée par les années.

Le coche privé s'arrêta enfin. Il était arrivé à destination. Amaurie descendit de voiture et tendit le carton de présentation à la personne chargée d'annoncer les arrivées tout en cherchant Astrid des têtes connues parmi les convives déjà présents.

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Guillaume Amaurie d'Apperault

(bannière en chantier)
Griotte
[Résumé : Salutations en règle. Griotte donne rendez-vous à Aimbaud sur la piste de danse, avant de s'éloigner vers le buffet...]

Comment refuser de se pointer à la fête la plus en vue du moment ? C'est simple comme bonjour. Il suffit d'un peu d'imagination et d'inventer une excuse à la mords-moi le nœud, justifiant d'une incapacité à se rendre aux festivités le jour dit. Quelque chose qui ne fasse pas gros plouc sortant de sa cambrousse, pour éviter de froisser le nobliau à l'égo sur-dimensionné, qui risquerait de l'avoir mauvaise s'il se prenait un vent au profit d'un truc qui fouette la bouse à plein nez. L'idéal pour ménager les susceptibilités, serait une excuse du genre : - " Je suis vraiment navrée, mais je ne pourrais vous honorer de ma présence lors de votre bringue exceptionnelle. J'ai rendez-vous chez Jean-Paul Goth Hier. Voila pas moins de trois lunes que je suis sur sa liste d'attente. Ce créateur a un succès fou ! Je suis sure que vous me comprendrez... ".

Bon d'accord, cette excuse passerait mieux dans la bouche d'une jeune noble surfant sur les vagues de la mode, plutôt que dans celle de la "charretière-poissonnière-arracheuse de dents", comme le dit si bien notre hôte de ce jour.

La solution la plus simple pour la Griotte, aurait été de ne pas répondre à l'invitation et de ne donner aucune justification à son absence. Son frère et sa sœur pouvaient toujours y aller sans elle. Après tout, que devait-elle au jeune Josselinière ? Rien ! Mais alors, rien du tout !
Le seul inconvénient dans cette histoire, c'est que le Pair du Nain beau était un grand ami du Légendaire, qui comptait bien utiliser son trio Blanc-Combazien, pour jouer un petit tour à son con-Pair; d'où la présence de Griotte, qui n'ayant osé contre-carrer les plans de son paternel, se retrouvait à écouter les salutations d'Aimbaud :


Cassian ! Enfiiin. Sont-ce là tes sœurs ? Bienheureux de vous connaître, jouvencelles de Blanc-Combaz. Qu'on fasse porter le présent comestible de la damoiselle Alycianne aux cuisines. Gente Griotte...

Sire Aimbaud... Nos poulaines auraient déjà dues se croiser... Je n'ai toujours pas oublié que vous nous avez faussé compagnie sur les routes en direction de la Lorraine. Flemmard ! Un traine la patte, j'en suis sure !

Sourire provocateur au coin des lèvres, elle continua : Je veux bien faire acte de mansuétude et t'accorder une seconde chance. Rendez-vous sur la piste de danse. Ne te défiles pas, cette-fois ci ! Sinon j'aurais une bonne raison de te traiter de couard !

Et de lancer un regard moqueur au Josselinière, avant de s'éloigner en direction du buffet, non sans avoir glissé discrètement à son frère : "Je pars à la recherche de la cave. N'oublies pas Victor qu'attend dehors..."
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Natsuki.
Résumé : Natsuki manque par deux fois de gâcher du vin : en laissant tomber sa coupe et en en recrachant, mais continue le papotage et essaie d'attirer Griotte dans sa direction.

Des trois duchés, Natsuki n'en connaissait intimement aucun, aussi celà ce vit-elle à sa tête.

Llyr ? Le héraut ? Il me semble l'avoir rencontré une fois dans les couloirs du château comtal quand père m'obligea à prendre et porter la parole en son nom, la fois où il fut comte.
En tout cas j'ai cru comprendre qu'il jouissait d'un certain respect autour de sa personne : il y avait un projet qui consistait à le faire entrer chez les pairs, mais point mot de tout ceci...


C'est alors qu'elle vit Griotte,dont elle ignorait totalement la parenté, aussi l'appercevoir à la fête l'étonnait quelque peu. C'était pourtant bien elle : on n'oublie pas facilement un visage avec lequel on a passé quelques jours de marche. Du vin fut failli être répandu, mais Natsuki eut la main ferme.

Ca alors...

Se remettant de ses émotions, elle prit une petite gorgée et alors elle apperçu Aurile. Elle avala vite le vin pour reprendre la parole.

Et elle, vous la connaissez......? Elle se nomme Aurile. Il manque un "b" pour que son prénom soit adéquat : en plus elle n'a aucun intêret, petite...bref

Puis voyant sa connaissance Limousine, Natsuki fit de brefs signes de mains tout en espérant que d'une, Griotte l'apperçoive, et de deux, qu'elle ne l'ait pas oubliée, ou du moins qu'elle la reconnaisse. Et puis d'ajouter à Eilin en apparté.

Et bien, quoi faire hormis discuter ? Je ne sais pas trop non plus, mais peut être Griotte que je connais aura une idée ? Notez que quand je l'ai connu elle était tout sauf fille de noble...Pas que j'ai des préjugés, au contraire. Sinon, si elle n'a aucune idée, il ne nous restera plus qu'à écouter...de la musique ou des paroles je ne sais trop quel est le pire bruit....
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Judith
[ En retard? Ohhhh... ]


Fête. Mot magique qui porte instantanément à la rêverie, emporte l’imaginaire dans une valse tourbillonante.
Et l’esprit un peu bohème de Judith n’y résiste pas.
Il faut dire que depuis sa rencontre avec la demoiselle Volpilhat, son quotidien a changé, a beaucoup perdu de sa monotonie et grandement gagné en couleurs.

Depuis qu’elles étaient parties, le voyage s’était fait au rythme des cahots du carrosse et des bavardages et rires des demoiselles qui n’avaient que ce moyen pour tromper leur ennui. La jeune duchesse se montrait enjouée et volubile malgré le trajet qui n’en finissait pas et Judith découvrait peu à peu celle dont elle partageait maintenant le quotidien.
Il y a comme cela des rencontres fortuites mais qui valent leur pesant d’or.

Judith rêvassait bercée par le roulement du carrosse lorsque celui ci s’arrêta. Son regard se posa sur Catalina et se mit à briller.
Elles étaient donc arrivées! Enfin! La fêêêêêête! Au diable les courbatures du voyage! Au diable la fatigue!


- Vous savez je ne sais pas vraiment ce qu'il nous attend mais nous allons nous amuser, n'est ce pas?!

Petit sourire espiègle de Judith à sa compagne.

“Naturellement! Allons voir ce que l’inconnu nous réserve Damoiselle Catalina! Cette fête - son léger accent helvète donnait à ce mot toute la douceur du velours - cette fête s’annonce sous les meilleurs auspices. Il me semble impossible que l’amusement ne soit pas au rendez-vous!”

Judith ne laissait rien paraître, mais elle devait se l’avouer: elle était tout de même intimidée. Trop de choses nouvelles d’un coup? Quoiqu’il en soit, c’est le coeur battant qu’elle accompagna Catalina.
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