Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, 4   >   >>

[RP] Caves du château d'Aix

Mila
Tard, il était tard, par les meurtrières des tourelles on apercevait quelques étoiles qui illuminaient cette nuit d'été.

Tard... des heures que la femme était prostrée la tête contre les genoux, dos au mur dans la bibliothèque.

Que faisait-elle immobile, seule, dans le noir ? Pleurait-elle ? Un peu mais pas seulement. Mila ressassait inlassablement ses rancunes, ses colères, ses peines, ses erreurs mais ce n'était jamais de sa faute...

Tard pour le pardon, trop tard ? Peu importe il est encore assez tôt pour boire... Il est toujours l'heure de boire quand tout va mal.

Se relever. Maudire le berger de s'être saisi de sa dernière bouteille. Quitter enfin la salle de dépôt. Repenser à cette vision furtive d'un homme, de ses larmes, son isolement. Se dire que c'est leur faute, se mentir.

Mila titube dans les couloirs... elle erre mais non sans but. Une bouteille, c'est ce qu'il lui faut. Les repas comtaux coûtent chers, les conseillers s'abreuvent sans nul doute autant qu'ils mangent. Où est donc la cave ?

Perte d'équilibre, vapeurs de la poire qui l'enivre encore, mais trop peu, si tard. Elle avance le regard fixe, vide en cet instant de toute pensée. Elle avance au hasard manquant de chuter trop souvent... Elle ne voit ni lumière ni ombre, elle descend une à une les marches de pierre d'un escalier en colimaçon... sa tête tourne.

Visage inexpressif de la femme et des voix lui parviennent. Le berger... Regard qui s'allume, rage qui revient. Son pas est plus vif, elle observe une porte entrouverte dont la lueur se veut fantomatique. D'un geste vif, Mila ouvre la porte et crie avant même d'apercevoir un visage.


Ma bouteille ! Tu viens donc boire ici quand quelques heures plus tôt tu me prenais ma bouteille ! Vil assoiffeur ! Tu me le....

Elle s'interrompt ! Bubu, Vero, la Marquise, Ladoce -son sang ne fait qu'un tour- Gabcha, Kika...

Elle ne bouge plus, elle tremble. Que se passe t-il ? Un verre non loin d'elle. Plus de politesse quand on boit pour oublier. Elle s'en saisit sans savoir à qui il appartenait et le vide d'un trait.

Sourire quelque peu sarcastique mêlé d'un regard vers l'assistance.


Et bien, et bien, quel complot se trame ? Marquise je ne vous pensais du genre à participer à de telles réunions... les loyalistes auraient-ils vu juste dans la description de votre personne ?
Et toi Kika....


Son regard se fait noir, que fait-il si près d'elle ?

...j'ai finalement bien fait de te laisser chez les moines à ce que je vois... Dire que je versais encore des larmes à ce sujet il y a quelques minutes. Merci douce boisson de me redonner raison.

Et le Cianfarano qui participe à la mascarade !


Elle titube encore, son ivresse ne l'aide pas à raisonner ; elle qui ne raisonne presque plus depuis quelque temps.

Vero que je croyais douce cacherait-elle un démon en elle. Le berger... depuis qu'il m'a pris ma boisson ne me surprend plus...


Elle ne regarde pas Kika dans les yeux. Elle sait qu'elle exagère mais un besoin de déverser son fiel attise les flammes de sa colère. Elle ne le regarde pas. Elle ne veut pas. Elle lève ses yeux sur lui...

Elle se tait.


_________________
Gabcha de Cianfarano
Gabcha allait répondre à son interlocuteur quand Mila arriva, manifestement ivre, dans la cave. Il l'écouta très attentivement...Elle venait de commettre une énorme erreur. Insulter Hersende, Richelieu ou Véro devant le Cianfarano, c'était ...Comme si on le tuait lui.

Il se leva, se dressa devant la pochtronne, et la gifla de toutes ses forces. Ensuite, bien tranquillement, il se reposa sur le divan, les hémorroïdes cette fois totalement remontées. Il affirma ...

La violence est parfois nécessaire. Elle évite les procès et autres stupidités. Si quelqu'un avait mis un bon coup sur la tête de certaines personnes en Provence, et ce au bon moment, on n'en serait pas à se poser des questions existentielles.

Il ajouta, en souriant à l'assemblée...

Nous en étions donc à... Les mots sont bien plus violents qu'un coup de hache ou qu'un galet envoyé sur le crâne. Je suis vraiment d'accord. Et c'est pour cette raison que nous devons agir devant cette escalade qui date depuis...Six mois, sept mois?

_________________
Mila
Elle regarde Gabcha droit dans les yeux, une main sur sa joue. Aucune colère, de la surprise, de la honte aussi. Une baffe et elle prend pleinement conscience qu'elle se donne honteusement en spectacle...

Et elle a osé s'en prendre à des personnes qui lui sont chères... Et quand bien même elle ne le lui seraient pas, aurait-elle plus de légitimité à agir ainsi ?

Mila se laisse tomber.


Vous ne complotiez pas hein ?

_________________
Hersende
Impressionnée, elle écoutait son filleul. Se pourrait-il qu'enfin la voix d'Aristote ait pénétré le cuir épais de son crâne? Elle l'avait quitté révolté par la pusillanimité des autorités de Provence et le retrouvait chantre de la paix? Les voix du Très-Haut étaient décidément impénétrables... Hersende l'écouta en souriant, emplie de fierté d'être la marraine de ce brigand au grand coeur, ce qu'on lui reprochait pourtant souvent!

Gabcha, très à l'aise avait apporté force victuailles. L'heure étaient plus aux agapes qu'aux dissensions!

Récupérant son poignard subtilisé par Iskander, elle s'en servit pour aider Vero à trancher quelques saucissons... quand survint Mila, les yeux hagards, la démarche vacillante et l'air rageur. Après avoir déversé des accusations fébriles, semblant chercher à justifier sa hargne, la jeune femme perçut le décalage avec ce hâvre de paix quand personne ne lui répondit et plongea dans un silence qui se prolongea quelques secondes.

Gabcha se leva ulcéré et la gifla violemment... puis reprit le cours de la conversation. S'approchant de Mila qui tanguait dangereusement, Hersende lui offrit un appui puis la conduisant vers le divan qu'occupait précédemment Gabcha, lui dit :

Bienvenue parmi les conjurés Mila! Vous venez de subir une sorte d'initiation, je pense... Prenez place, nous avons besoin de vous, justement...

_________________
Hersende de Brotel, Marquise des Alpes Occidentales

Còmtessa de Valréas, Baroùna d'Istres, Dona de Céreste

kika15
BLAM

Le geste de Gab était sans concession et tombait sans prévenir...
Nom de Dieu...quelle tartine!

Kika sourit à Mila-jolie...
Parraine à raison, ma belle...on a besoin de toi...ptet pas aussi bourrée, mais, ta présence ne peut être qu'un plus.
Pour..moi en premier lieu, ça me sérénise de te savoir là...d'autant que cette fois, la discussion s'amorce.


Répondant à Gab:

Moui...cette histoire prend racine depuis trop longtemps.

Mais, à bien reflechir...je trouve plutot incroyable qu'autant de monde se retrouve dans cette piece.
Une opportunité à saisir, je crois!
Si on considère que nous sommes tous des gens voulant aller dans le même sens, à savoir, l'arret immédiat de toutes ces attaques pueriles et vide de sens...on pourrait se mettre d'accord sur un stratagème...une ligne de conduite à tenir pour renvoyer les belligérants chacun dans leur camps manu-militari. Non?
Une sorte de Milice Secrete Anti-Discorde...la MSAD...ou echaffauder une stratégie visant à surveiller les couloirs par des rondes faites en couple, par exemple, pour expier le mal dés qu'il surgit...
Cette solution semble-t-elle applicable?


Il parlait tout en glissant quelques coups d'oeil sur sa Marquise de Parraine qui tranchait dans le saucisson avec entrein.


Mais ptet qu'il serait bon aussi de profiter de la présence de Ladoce et Mila pour qu'elles...heum...là, j'en dis pas plus. Chacune pouvant effectivement remettre les choses à plat soit ici même soit dans un lieu moins fréquenté...sachant que notre présence peut faire office de tiers et donc faire baisser la tension si les mots dépassent le cadre fixé..
Iskander
J'observai l'arrivée d'un convive ... sans doute un des "joyeux compagnons" du bandit, puis suivis des yeux Vero qui composait de la dentelle de fromage et des fleurs de charcuterie.

Kika parla, de manière pondérée. Je pensais le voir en collants verts, parlant à ses joyeux compagnons de retenue ... le regard brillant, la fronde alerte ... non ... pas en collants ... à moins que ... Gabcha peut-être ? Je souris. Il aurait certainement des collants verts seyants à lui passer.

Tourner la tête ... voir un regard noir cerner de rouge précéder une Mila vitupérante. Et Gabcha de la soufletter corps et âme.

Irréel. Le joyeux compagnon, la main ouverte, son verre disparu, l'air hagard.

Lui en servir un autre en douce ... et lui chuchoter : Ne perdez pas celui-là !

Princesse Armoria, mon immense chatte rousse, arriva à cet instant, se frotta aux jambes de Vero puis, avisant Ladoce, lui adressa un drôle de regard puis grimpa lestement sur ses genoux et s'y installa en ronronnant.

... Kika avait raison ... ce serait une manière de faire ... oui ...

Je m'adressai aux deux femmes.

Et bien ... il me souvient, il n'y a pas si longtemps, de deux dames qui souhaitaient recevoir la confession du même prêtre ...

Je souris ... m'être fait berner ainsi !

... qui avaient pu être complices à ce moment.

Nous ne sommes pas prêtres et n'avons pas besoin de confession. Pas nécessairement.

Je ne sais pas s'il est bon de rouvrir des blessures anciennes ou d'explorer les blessures pour les appaiser. Le plus souvent, les blessures restent. Elles font moins mal parce qu'il y a d'autres choses plus importantes, plus prenantes, qui les estompent.

Je veux dire, la solution ne vient pas nécessairement du règlement du passé, mais de ce qu'on peut faire, de ce que nous voulons faire ensemble.

Si mettre les chose à plat vous semble un préalable ... ce peut être fait, entre vous ou ici, mais en respectant ce lieu : on n'y dit pas du mal d'un autre, sinon gare à la langue verte !

Mais on peut dire le mal qu'on a.

Sinon ... nous pourrions discuter de ce que nous voulons pour demain, après, plus tard.

Ne répondez pas tout de suite. Pensez-y, un moment ... savourez ... Gabcha a apporté des provisions, et Vero en a fait des merveilles.

_________________
Iskander

"La Nuit vient, éclairée par les étoiles"
Alfred
criiIIIIiouhouiiiiîîî


La porte de la vieille armoire à moitié défoncée au fond s'ouvrait doucement...

... Une bosse... une bosse poussait la porte.

Puis une voix:


Mince, ya de la lumière!!

Le curé m'avait dit qu'il y avait jamais personne, et qu'il tenait le passage de Frag elle même!


crouiiihihihi scrac!

Tout doucement, la bosse rentrait dans l'armoire, la porte se refermait...
kika15
Déformation professionnelle oblige...
Kika avait l'ouie de l'aigle, la vue du serpent et l'odorat du poulain...
Il tourna la tête précipitement...
Une porte s'entrouvre et se referme dans la foulée...
Armoria, la chatoune d'Isk est bien présente parmi les convives...c'est donc pas elle...déduction implacable: y'avait donc un truc, une chose, un machin dans l'armoire du fond...

Quinze ne dit rien à l'assistance de sa découverte. Mais la chose n'avait qu'à bien se tenir, elle était maintenant découverte et sous surveillance.
vero5
Dévidage désembobine, la Provence toujours leste, ben non cette fois..on prends le temps et espère que la porte ne sera pas scellé sur une hécatombe, pas cette fois..foutu habitude de laisser crever les plus sensibles et de garnir le parterre de leurs reste..

Remarque les airs un peu étonné, qu'il puisse être sensible et débiter autre chose que des horreurs ou des plans qui semble fouiller la lune.. beu...artisan de vie , paroles juste ..
Une Claque tombe sur un hurlement de " je ferais mieux d'observer avant de .." couic.. en voila une de plus d'assise et réceptive..Une boule ronde et rousse viens humer les plats avant d'élire domicile sur les genoux comtale

Passe dans les rangs et commence la distribution...Fleurs et dentelles, les corps ouvertes aux expériences, à déguster la différence ,finesse ,gouts autres... tenté, même si cela ne conviens pas.. ne pas cracher, ne pas hurler que c'est dégeu et vouloir tuer le charcutier ou le fromager, avoir un minimum de tenu...


On pose les pétales sur sa langue et on appuie doucement, alimenté avec un peu de salive et on en extrait lentement la saveur... on cherche le gout...on essaye de comprendre les sensations...ensuite on prolonge la sensation et la savoure..

Vous n'aimez pas.. c'est possible, évitez donc d'en manger!!
Vous n'appréciez pas mais ne savez pas pourquoi... retentez, on ne sais jamais vous allez peut être trouver la raison ou en prendre l'habitude..
Vous aimez.. faite juste attention de ne pas vous rendre malade du trop..


Se demande si les paraboles sont aux gouts des convives?

Sourire, silence.. mastications..réflexions, une chose verte passe en souffle ..délire...


Retourne refaire un plein des copeaux fait de main tranchante et habile, lui sourit et lui reconnait le don de la finesse.

On est encore vivant...les aigreurs et les vents de folie contenu en ce lieux


Point vers le plafond


..à nous de ne pas allumer la mèche et de chercher les composants qui fera que le feu soit sans détruire l'ensemble.

La politique tue.. oui oui une rengaine chez moi..triste constat.. ce n'est pas nouveau.. juste de plus en plus profondément inhumain.. pourquoi?



_________________
Prunille
Elle court elle court, la Prunille...
Derrière son chat-saucisse, le bien nommé Knaki, qu'elle avait décidé d'emmener pour lui tenir compagnie.
Elle avait initialement prévu de passer la nuit à faire de savants calculs pour trouver la fréquentation des mines, et autres joyeusetés.
Mais le chat avait décidé de se faire la malle...
Et comme elle n'avait pas envie de le paumer, elle n'avait plus qu'à lui courir après, en hurlant :


REVIENS ICI SALE BÊÊÊTE !

La discrétion incarnée.
La course folle l'entraîne...
Vers les caves.

Débarque, foule de personnes rassemblées...
A l'impression d'interrompre une réunion tue-Perware.


Euuuh... Je cherche mon chat.

_________________
D'où qu'elle est Prupru ? Avec Domi !
kika15
Chacun cherche son chat Damoiselle...partout et tout le temps...nous même, en cette salle, nous recherchons un chat commun.
Joins toi à nous...et profite de ce repas aux milles saveurs...
Ladoce
Elle était là, assise …. La curiosité du moment l’avait attiré. Elle avait espéré, rien d’autre qu’un moment partagé entre gens de bonne compagnie, un verre, et on parlerait de la pluie et du beau temps.

Mais ils étaient là, tous en train d’arriver les uns après les autres. Sa Majesté, quel honneur qu’elle nous rejoigne à la cave, puis Gabcha, Bubu … et la tornade Mila. Elle ne s’attendait pas ….

Elle était là, le regard vide de toute émotion, la curiosité laissant place à l’habitude. Cela était parti d’un bon sentiment, sans doute, mais si mal orchestré.

Le brouhaha, une gifle qui fuse, des paroles qui reviennent sans cesse, yueelisme, hips, guerre, situation insupportable ….

Le nez dans son verre, elle ne dit rien, elle écoute, elle entend …. Et le chat … il vient se joindre à elle. Un moment de sérénité, un ronronnement, une caresse, elle plonge ses yeux dans les siens … lui il sait, lui il sent … Ils s’interrogent, ce n’est pas le moment d’intervenir …. ils avaient décidé de résumer les choses, de les ramener à un minimum … inconcevable ….. Les relations mila … Ladoce … on réduit encore … Aix dépendrait donc d’elles …. Pas encore le moment …. Sa main se baladant sur le pelage du chat …. Pas encore le moment … il avait raison le brigand, cela dépassait le cadre de la politique, cela dépassait même tout entendement … pas encore le moment … le ravitaillement, le chat le sens mais ne bouge pas, et les paroles du berger … elle lève les yeux vers lui … elle a entendu … pas de colère, pas d’animosité, elle les regarde tous, les uns après les autres … c’est le moment, elle doit s’exprimer, elle doit leur dire, sa voix est calme, sa voix est douce … ils ne s’attendent sans doute pas, alors elle replonge ses yeux une dernière fois dans ceux du chat …et quand elle regarde à nouveau les gens autour d'elle, les mots sortent de sa bouche spontanément, sans qu'elle est besoin d'aller les chercher bien loin ...

Que dire?
Pensez vous que j'ai envie d'exposer aux oreilles de tous les gens présent ici le malaise que je ressens lorsque, depuis des mois, dés que j'interviens dans le cadre strict de mon travail de Conseillère(élue, je le rappelle), on me piétine, m'insulte?
Pensez vous qu'il soit facile de dévoiler que, outre mes prises de décision, j'ai la nette impression que c'est la personne qu'on vise. Et non plus les idées?
Que de toute part, Ladoce en tant que personne est jetée en pâture dés qu'elle ouvre la bouche alors qu'en effet, je jugerai le débat un peu plus constructif si on attaquait Ladoce-la-Conseillère?
Il est très compliqué pour moi, je l'avoue sans aucun détour, de me sentir harceler de la sorte.

En dernier exemple, cette plainte: un Santi, que tout le monde connait, qui me pointe comme une bagarreuse...une violente?
Et lui, cet être infâme qui ne trouve nulle patrie tellement il aime la discorde, allant même jusqu'à jouir en mentant, stigmatisant les autres...
Oui, j'avoue...que voir un Procureur contourner les lois pour nier un témoin...que de voir des faux témoignages à mon encontre...j'avoue que c'est très compliqué.
Je ne souhaite un tel acharnement à personne.

Ma seule joie dans cette histoire...c'est que le peuple, par le biais de cette dernière élection me rend un peu plus sereine...je me sens pas si "nulle", pas si "dénuée d'intérêt" qu'on veut bien me le dire.
Oui, vous l'aurez compris...j'ai beau tenter de prendre de la distance...les attaques répétées...ça use

Ladoce
Elle était là, assise …. La curiosité du moment l’avait attiré. Elle avait espéré, rien d’autre qu’un moment partagé entre gens de bonne compagnie, un verre, et on parlerait de la pluie et du beau temps.

Mais ils étaient là, tous en train d’arriver les uns après les autres. Sa Majesté, quel honneur qu’elle nous rejoigne à la cave, puis Gabcha, Bubu … et la tornade Mila. Elle ne s’attendait pas ….

Elle était là, le regard vide de toute émotion, la curiosité laissant place à l’habitude. Cela était parti d’un bon sentiment, sans doute, mais si mal orchestré.

Le brouhaha, une gifle qui fuse, des paroles qui reviennent sans cesse, yueelisme, hips, guerre, situation insupportable ….

Le nez dans son verre, elle ne dit rien, elle écoute, elle entend …. Et le chat … il vient se joindre à elle. Un moment de sérénité, un ronronnement, une caresse, elle plonge ses yeux dans les siens … lui il sait, lui il sent … Ils s’interrogent, ce n’est pas le moment d’intervenir …. ils avaient décidé de résumer les choses, de les ramener à un minimum … inconcevable ….. Les relations mila … Ladoce … on réduit encore … Aix dépendrait donc d’elles …. Pas encore le moment …. Sa main se baladant sur le pelage du chat …. Pas encore le moment … il avait raison le brigand, cela dépassait le cadre de la politique, cela dépassait même tout entendement … pas encore le moment … le ravitaillement, le chat le sens mais ne bouge pas, et les paroles du berger … elle lève les yeux vers lui … elle a entendu … pas de colère, pas d’animosité, elle les regarde tous, les uns après les autres … c’est le moment, elle doit s’exprimer, elle doit leur dire, sa voix est calme, sa voix est douce … ils ne s’attendent sans doute pas, alors elle replonge ses yeux une dernière fois dans ceux du chat …et quand elle regarde à nouveau les gens autour d'elle, les mots sortent de sa bouche spontanément, sans qu'elle est besoin d'aller les chercher bien loin ...

Que dire?
Pensez vous que j'ai envie d'exposer aux oreilles de tous les gens présent ici le malaise que je ressens lorsque, depuis des mois, dés que j'interviens dans le cadre strict de mon travail de Conseillère(élue, je le rappelle), on me piétine, m'insulte?
Pensez vous qu'il soit facile de dévoiler que, outre mes prises de décision, j'ai la nette impression que c'est la personne qu'on vise. Et non plus les idées?
Que de toute part, Ladoce en tant que personne est jetée en pâture dés qu'elle ouvre la bouche alors qu'en effet, je jugerai le débat un peu plus constructif si on attaquait Ladoce-la-Conseillère?
Il est très compliqué pour moi, je l'avoue sans aucun détour, de me sentir harceler de la sorte.

En dernier exemple, cette plainte: un Santi, que tout le monde connait, qui me pointe comme une bagarreuse...une violente?
Et lui, cet être infâme qui ne trouve nulle patrie tellement il aime la discorde, allant même jusqu'à jouir en mentant, stigmatisant les autres...
Oui, j'avoue...que voir un Procureur contourner les lois pour nier un témoin...que de voir des faux témoignages à mon encontre...j'avoue que c'est très compliqué.
Je ne souhaite un tel acharnement à personne.

Ma seule joie dans cette histoire...c'est que le peuple, par le biais de cette dernière élection me rend un peu plus sereine...je me sens pas si "nulle", pas si "dénuée d'intérêt" qu'on veut bien me le dire.
Oui, vous l'aurez compris...j'ai beau tenter de prendre de la distance...les attaques répétées...ça use

Hersende
Hersende soupira... les mots étaient sortis, il fallait qu'ils sortent, la prise de parole était courageuse, exorcisme nécessaire des douleurs profondes. Ces mots sonnaient juste, c'était là une vérité qui était exprimée. Pourrait-on passer outre?

_________________
Hersende de Brotel, Marquise des Alpes Occidentales

Còmtessa de Valréas, Baroùna d'Istres, Dona de Céreste

Mila
Mila ne bouge plus, elle attend quoi elle ne le sait. Elle sait juste qu'elle a honte. Honte des mots qu'elle vient de prononcer. Elle sait la baffe reçue méritée et ne dis rien. Sa foi lui a appris repentir et pénitence.

Vero arrive et propose des victuailles. Mila baisse les yeux et fait un signe négatif de la tête. trop nauséeuse, allez savoir pourquoi, trop honteuse encore aussi.

Elle s'assied comme Hersende le lui propose et écoute vaguement les discussions sans trop comprendre ce qui se trame... C'est lorsque Kika s'exprime que son attention se veut plus grande.

C'était donc cela, les conflits internes en Provence qui les préoccupaient et ils voyaient en Ladoce et elle la symbolique du conflit...

Elle hausse les épaules et écoute avec un peu plus d'attention ce qui se dit avant de se perdre encore un peu dans les méandres de sa pensée.

Ladoce s'exprime. Mila l'écoute une fois n'est pas coutume. Il reste des points de suspension après que celle-ci ait fini. Mila se doute qu'elle devrait s'exprimer mais son esprit est bien embrumé. Elle doit essayer quand même pourtant elle préfèrerait partir, prendre les jambes à son cou, fuir sa honte, fuir encore Kika car cette fois l'image qu'il doit avoir d'elle ne convient pas à la jeune femme ; mais elle assumera et parlera malgré elle.


Les attaques répétées usent oui... le soucis vient de rendre les coups ou pas !
J'ai quitté la Provence ulcérée par des personnes que j'appréciais. Je suis revenue revancharde. Comme en plus, politiquement ces personnes faisaient nombre d'erreurs, j'ai exploité allègrement leurs failles.

Des attaques contre les personnes ? Oui bien entendu. Je m'en prenais à Ladoce pour des raisons plus personnelles que politiques comme je pense qu'elle m'en veut d'avoir été odieuse sur le plan privé avant mon départ. J'en veux à une autre parce qu'elle m'a demandé de choisir entre son amitié et celle d'un autre. J'en veux encore à un groupe qui m'a montrée du doigt pour avoir privilégié ma foi à la politique.

Je suis amère parce qu'on m'a traitée d'étrangère à peine une semaine après mon départ de Provence, comté que j'aime et qui me tient à cœur que vous le vouliez ou non.

J'ai volontairement bafoué des règles pour faire mal à des personnes qui m'avaient fait mal. Est-ce sain ? Est-ce une solution ? Non, absolument pas.
Ont-ils eu eux même précédemment fait ces choses qui m'ont blessées en réponse à un acte de ma part ? Possible... c'est égal. Qui a commencé j'en fais fi !


Elle s'interrompt un instant sa gorge est sèche.

L'escalade de la vengeance ne sert à rien soit. En revanche, je suis sincèrement inquiète quant à la politique menée en Provence et ne voyez pas en mes propos uniquement un désir de faire mal. Il y en avait oui mais si je m'adoucis et m'oppose calmement, y verrez-vous des attaques ? Sans doute.

A voir ce qui se passe dans cette cave, on a l'impression que Ladoce et moi sommes les seules actrices du conflit. C'est faux, la Provence est actuellement divisée entre HIPS et opposition... et qu'on le veuille ou non c'est par le travail que l'on peut réconcilier tout un chacun.

Dans la forme les attaques sont partagées. Cesser des deux côtés serait l'idéal. J'y suis prête. Je n'ai de toute façon pas la force de me battre encore en dehors des idées...


Elle s'arrête. Doit-elle elle aussi parler de son ressenti ? Doit-elle confier sa douleur devant toutes ses personnes ? Pourquoi faire ? Pour tout mettre à plat...


Je souffre que l'on juge mes amitiés, j'en souffre depuis des mois. On a jugé mon amour pour Kika, mon amitié avec le prêtre de Brignoles, mon respect pour les brigands qui luttent pour des idées et non l'appât du gain...
Laissez-moi, je vous en prie, apprécier qui bon me semble... Croyez-vous que j'ai choisi d'aimer Kika en pleine guerre ? Que j'ai décidé sans que mon cœur me le dicte de ne pas arriver à rester en Provence sans lui ? Pourquoi n'avais-je pas le droit d'apprécier travailler avec Yueel sous le prétexte qu'il ne s'entendait pas avec des membres de mon parti ?
Pourquoi devrai-je m'entendre avec Ladoce, Max, Eliox quand on me juge de m'entendre avec d'autres ? Je veux bien, je souhaite même de tout cœur que les tensions s'apaisent, d'arriver enfin à suivre l'idéal de l'archange Gabryel ; mais pas si cela implique que je ne sois pas libre d'aimer qui je veux.

Je peux discuter avec Ladoce calmement que vous le croyiez ou non. Nous le faisons déjà depuis deux jours au conseil. Acceptez les différends, acceptons le respect. J'ai manqué de respect sans aucun doute... Envers chacun d'entre vous...

Cessons l'escalade et vite ! Mais il ne vous suffira pas de résumer cela aux personnes. Il y a un conflit d'idées réel qui divise et pour cela je vous assure qu'il faut que tous nous travaillons ensemble pour le comté. Tant que chacun verra en quelques personnes des responsables de discordes nous avancerons difficilement.

Je suis ivre, mon discours est plus que confus. Je ne sais si je serai comprise... je m'en excuse.


Elle s'arrête. Que dire de plus. Les tensions viennent de ce que des personnes opposées souffrent de blessures profondes. Elle regarde la Marquise qu'elle sait lasse de tout cela. Iskander qui espèrent, elle l'envie. Kika qui, qui tient un discours peu habituel mais qui ne la surprend pas tant. Elle devrait retourner à la biliothèque s'isoler de nouveau. Quel intérêt de rester ? Ils travailleront tous très bien à pacifier cela par de nouvelles règles...

Elle sera bien plus utile à mettre à jour son dernier travail pour l'Assemblée Provençale. Elle doit avoir l'alcool triste sans doute, ce qui n'arrange rien. Elle ne veut pas se plaindre. Elle veut travailler, travailler pour penser le moins possible au reste.


Je vais vous laisser... Transmettez-moi votre décision.

_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, 4   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)