Grodard
Main qui se tend ... supplique de celle qu'il aime.
- s'il te plait, rentrons. Ewann doit être tout seul, il doit avoir peur. Rentrons je t'en prie.
- Non, répondit Grodard d'une voix sourde, non ! Demande moi tout ce que tu veux ... mais pas de laisser ces hommes en vie ... ils t'ont ... ils t'auraient ... Personne ne touche aux miens, personne ...
Il se pencha vers Cris, déposa un baiser sur son front meurti et passa doucement sa main dans ses cheveux. Il réajusta sa cape autour d'elle et se redressa ... Il était passé en mode automatique depuis longtemps ... seul comptait la mort de ces hommes ... non pas que ça lui faisait plaisir ou envie ... c'était juste une question de logique, de survie, d'instinct ... ne pas laisser derrière soi un truc ou un machin qui pouvait vous retomber dessus à tout moment. Ca lui avait déjà couté quelques côtes dans le passé ... hors de question que ce genre de risque rôde autour de la jeune femme recroquevillée contre le mur. Plutôt devenir méprisable aux yeux de celle qu'il aimait, plutôt vivre avec le remords d'avoir tuer, plutôt s'avilir et être aussi misérable que ces baltringues que de laisser la moindre menace plâner sur une jeune femme douce et belle. Il lui avait déjà affirmer être capable de vendre son âme pour elle ... l'acte auquel il se préparait n'allait pas faire de lui un homme respectable ... aucune importance ... si le diable voulait voler son âme à Aristote pour lui permettre de sécuriser le monde dans lequel vivait sa Cris ... hé bien, il lui offrait volontiers ! Et en souriant en plus ... enfin présentement, il était plutôt du genre crispé le sourire du barbu ...
Il s'avança vers l'homme le plus proche, celui qui avait tenu la lame contre la gorge de Cris. Il reprenait conscience lentement, bredouillant quelques mots sans cohérence aucune. Grodard le saisit à la gorge, bloquant sa respiration. Il planta son regard dans celui de l'agresseur, regardant la vie s'en échapper au rythme de l'air fuyant les poumons. Sa main se serrait de plus en plus fort, doigts martyrisant la chair telle une tenaille d'acier. Un dernier râle, une dernière pression de la main et il ne fut plus que chiffes molles entre les pattes du barbu. Celui-ci vérifia que plus un souffle ne s'échappait d'entre ses lèvres puis le laissa glisser au sol, poupée de chiffons désarticulée.
Grodard enjamba le mort et se dirigea vers le second homme. Il eut un choc en le voyant se redresser sur les genoux, s'appuyant de sa seule main valide au sol. Il avait soit mal jugé de la puissance de ses coups, soit des capacités de récupération de son adevsaire. Quelques secondes de plus et il aurait limite pu saisir et tenir son épée en main. Epée vers laquelle il tentait de se déplacer ... deux pas en avant du Grod, un coup de pied et une épée qui vole au loin ... Le grand tenta de se mettre debout ... essai avorté par l'écrasement d'une botte ferrée en plein sur la tempe ... suivi d'une saisie de la tête ... un main sur le menton, l'autre sur la nuque ... sourire carnassier du Grod, rotation des mains ... nuque qui craque, cervicales brisées ... grand qui ramollit d'un coup, tête qui penche selon un angle anormal.
Grodard poussa le cadavre du pied contre le mur, dégageant le passage. Il revint auprès de Cris, lui murmura quelques mots à l'oreille, la prit dans ses bras et la souleva.
- Tout va bien, c'est fini ... ils ne peuvent plus rien faire ... on va retrouver Ewann et passer la soirée tous les trois dans les bras les uns des autres ...
Il la porta ainsi le long de la ruelle, sifflant les chiens au passage.
Un bruit étrange le fit se retourner un instant. Miss Kilty, cachée entre les pattes de Groar durant l'affrontement, était sortie de sa cachette et urinait sur les cadavres, les humidifiant de son mépris. Humains et bêtes unis dans le bonheur comme dans les difficultés ...
Grodard pressa le pas ... il avait sauvé la mère, il lui fallait retrouver le fils le plus rapidement possible.
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Si ça bouge encore après avoir tapé dessus, c'est que t'as pas tapé assez fort ...
- s'il te plait, rentrons. Ewann doit être tout seul, il doit avoir peur. Rentrons je t'en prie.
- Non, répondit Grodard d'une voix sourde, non ! Demande moi tout ce que tu veux ... mais pas de laisser ces hommes en vie ... ils t'ont ... ils t'auraient ... Personne ne touche aux miens, personne ...
Il se pencha vers Cris, déposa un baiser sur son front meurti et passa doucement sa main dans ses cheveux. Il réajusta sa cape autour d'elle et se redressa ... Il était passé en mode automatique depuis longtemps ... seul comptait la mort de ces hommes ... non pas que ça lui faisait plaisir ou envie ... c'était juste une question de logique, de survie, d'instinct ... ne pas laisser derrière soi un truc ou un machin qui pouvait vous retomber dessus à tout moment. Ca lui avait déjà couté quelques côtes dans le passé ... hors de question que ce genre de risque rôde autour de la jeune femme recroquevillée contre le mur. Plutôt devenir méprisable aux yeux de celle qu'il aimait, plutôt vivre avec le remords d'avoir tuer, plutôt s'avilir et être aussi misérable que ces baltringues que de laisser la moindre menace plâner sur une jeune femme douce et belle. Il lui avait déjà affirmer être capable de vendre son âme pour elle ... l'acte auquel il se préparait n'allait pas faire de lui un homme respectable ... aucune importance ... si le diable voulait voler son âme à Aristote pour lui permettre de sécuriser le monde dans lequel vivait sa Cris ... hé bien, il lui offrait volontiers ! Et en souriant en plus ... enfin présentement, il était plutôt du genre crispé le sourire du barbu ...
Il s'avança vers l'homme le plus proche, celui qui avait tenu la lame contre la gorge de Cris. Il reprenait conscience lentement, bredouillant quelques mots sans cohérence aucune. Grodard le saisit à la gorge, bloquant sa respiration. Il planta son regard dans celui de l'agresseur, regardant la vie s'en échapper au rythme de l'air fuyant les poumons. Sa main se serrait de plus en plus fort, doigts martyrisant la chair telle une tenaille d'acier. Un dernier râle, une dernière pression de la main et il ne fut plus que chiffes molles entre les pattes du barbu. Celui-ci vérifia que plus un souffle ne s'échappait d'entre ses lèvres puis le laissa glisser au sol, poupée de chiffons désarticulée.
Grodard enjamba le mort et se dirigea vers le second homme. Il eut un choc en le voyant se redresser sur les genoux, s'appuyant de sa seule main valide au sol. Il avait soit mal jugé de la puissance de ses coups, soit des capacités de récupération de son adevsaire. Quelques secondes de plus et il aurait limite pu saisir et tenir son épée en main. Epée vers laquelle il tentait de se déplacer ... deux pas en avant du Grod, un coup de pied et une épée qui vole au loin ... Le grand tenta de se mettre debout ... essai avorté par l'écrasement d'une botte ferrée en plein sur la tempe ... suivi d'une saisie de la tête ... un main sur le menton, l'autre sur la nuque ... sourire carnassier du Grod, rotation des mains ... nuque qui craque, cervicales brisées ... grand qui ramollit d'un coup, tête qui penche selon un angle anormal.
Grodard poussa le cadavre du pied contre le mur, dégageant le passage. Il revint auprès de Cris, lui murmura quelques mots à l'oreille, la prit dans ses bras et la souleva.
- Tout va bien, c'est fini ... ils ne peuvent plus rien faire ... on va retrouver Ewann et passer la soirée tous les trois dans les bras les uns des autres ...
Il la porta ainsi le long de la ruelle, sifflant les chiens au passage.
Un bruit étrange le fit se retourner un instant. Miss Kilty, cachée entre les pattes de Groar durant l'affrontement, était sortie de sa cachette et urinait sur les cadavres, les humidifiant de son mépris. Humains et bêtes unis dans le bonheur comme dans les difficultés ...
Grodard pressa le pas ... il avait sauvé la mère, il lui fallait retrouver le fils le plus rapidement possible.
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Si ça bouge encore après avoir tapé dessus, c'est que t'as pas tapé assez fort ...