Natsuki.
Surtout venez pas : j'adore jouer en solo, je déteste l'interraction et je viens surtout pas ici pour rencontrer de nouveaux joueurs !
Fait chaud...
Il faisait chaud sur les routes, et dans la fournaise périgourdine Natsuki bougeait ses quilles en pestant contre cette fichue carriole -ou lance si vous préférez- qui, la veille, navait pu laccueillir. Cétait pas que la végétation manquait : yen avait, mais elle préférait ne pas quitter la route. En terra incognita mieux vaux pas trop tenter le diable sous peine quil surgisse dun bosquet. Conséquence de cette prudence : elle suait de tous les pores de sa peau. Ca faisait un moment quelle rêvait daller dans le Sud, le périple démarrait mal et son enthousiasme diminuait comme peau de chagrin. En plus elle entravait rien au patois des paysans quand ceux-ci voulaient bien la renseigner sur le chemin à suivre. Et il faisait chaud
IL FAIT CHAUUUUUUUUUD !
On laura compris. Si Natsuki râlait contre ledit soleil, cétait aussi en grande partie dû à sa peau couleur M.Jackson qui lui avait valu un certain nombre de brûlures pas bien graves mais incommodantes tout de même. Aussi dû à sa stupidité, car avant de prendre en main son baluchon direction eldorado assuré -du moins dans sa tête- elle avait oublié sa relative faiblesse envers lastre lumineux. De plus malgré ses rationnements, le vin de sa gourde commençait à manquer et elle ne voyait aucune chaumine où se procurer le précieux liquide. Néanmoins elle prit une goulée, histoire détancher quelque peu sa soif. Mieux valait souffrir de remord que de ladite soif.
Il fait chaud, il fait chaud, il fait chaud, il fait chauuuuud !
En musique et en rythme je vous prie. Cest à boire à boire à boireuuuuh quil me faut sera bientôt entonné. Arrivé à se stade, il ne reste plus quune chose à préciser : pourquoi précisément la tourangelle était elle venue souffrir et nous casser les oreilles en cette belle contrée ? Pour plusieurs raison en fait. Le centre doù elle était native commençait à la lasser : lair vicié et plein de miasmes de sa région natale léreintait et elle passait plus de temps dans son lit quà lextérieur. LAnjou était fou et allait un temps, bien que ses amies sy trouvaient. Le limousin mort, dailleurs elle frissonnait à lidée dy retourner ne serait-ce quun jour. Ca cétait la contrainte. Elle cherchait aussi deux personnes. En fait trois. Bon, mettons deux et demi : son amoureux (imaginaire), sa belle-mère et son petit demi-frère. Très petit son demi-frère : doù le demi, pas du frère mais de la personne. Tout le monde me suit ?
Bref : elle marche
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