Heulynn
Truth a écrit:
Soirée de ce premier et beau mardi de juin. Dans la campagne gasconne, un peu reculée des villes, se tenaient deux hommes. Deux frères. Ils ne se parlaient pas, pas en mots. Leurs regards si noirs, si semblables se mêlaient d'une lueur forte. Les deux savaient pourquoi ils étaient là, sur cette colline charmante. Le plus jeune des deux avait demandé à son aîné de venir, subitement. Il devait célèbrer son mariage, son union avec la femme de sa vie. Car dans la tradition tsigane, c'était le chef de la Kumpania qui avait ce pouvoir, ce devoir. D'ailleurs, outre cette coutume, le jeune homme accordait beaucoup d'importance à ce que son frère, et nul autre, accomplisse les rites. Son frère qu'il avait retrouvé en ce début d'année, au Portugal.
Maka avait été grièvement blessé à Chinon, face à une armée angevine. Kallias, qui avait juré sur l'honneur qu'il ferait tout pour rejoindre ce dernier, était lui aussi parti sur la route, et s'était jeté sur la même armée, sans arme et seul. Le résultat de sa folie avait été catastrophique, quinze épées qui l'avaient tailladé. Il était revenu à Thouars, en un seul et sanguinolent morceau. Mais le premier jour de sa convalescence, un ange lui apparut, radieux. Cet ange s'appelait Heulynn, et venait généreusement soigner ce voyageur inconnu. Durant les jours où elle s'occupait de lui, un lien se noua entre les deux jeunes gens. Ils parlaient beaucoup, riaient même, heureux d'être ensemble sans trop savoir pourquoi. Mais comme il faut toujours que les hommes gâchent ce qui est beau avant de s'en rendre compte, un matin, le Scorpion avait disparu. Laissant une lettre derrière lui, une lettre chargée de mots pour elle, qu'il aimait déjà, il était parti pour le Portugal.
Maka l'avait vite rejoint, et les deux frères boiteux avaient pu se consacrer aux "affaires". Convalescents, mais riches et au Soleil, le vent semblait tourner. Lucine et Sam qui les rejoignaient enfin, Maka qui trouvait l'amour en la personne de la ravissante Kyria ; et ce jeune tsigane mélancolique, qui envoyait régulièrement des lettres en Poitou. Souvent, il avait écrit les mots qui lui brulaient les lèvres, les paroles d'amour qu'il rêvait de lui avouer, mais trouvant ses missives trop explicites, il les jetait à la mer. La Kumpania avait suivi son chemin, suivant le fleuve Duero jusqu'en Espagne, puis le quitter pour rejoindre la Catalogne. Là-bas, dans un monastère abandonné aux abords de Puigcerda, la Casa s'était installée, de nombreux amis étaient venus : Trez et sa compagne Sibillyne, Nejma la fille de Lucine, Myriam, Simon, Argantino. C'est à cette période là que le Scorpion pensait rentrer en France. Un jour qu'il était à Barcelone avec son frère, il écrivit à Pulika de chercher Heulynn en Provence, de s'assurer qu'elle allait bien. Le Rrom s'était acquitté de cette tâche sans problème, et Kallias songea alors plus que jamais à la rejoindre. Mais son combat pour l'unité du peuple tsigane le poussa à aller à Castelnaudary, au rassemblement, et non à Bayonne où elle se trouvait. Elle l'avait pris de manière froide, et il s'en voulait déjà, bien que le village tsigane ne le faisait pas regretter, il savait qu'il la rejoindrait. Ce qu'il fit, après maintes tribulations. Elle lui avait confié qu'elle voulait être sienne, être sa femme. Radieux, il lui avait alors demandé de l'épouser, sachant qu'elle dirait oui. C'est pourquoi ce mardi soir, il se tenait sur cette colline avec son frère, dans l'attente de la mariée...
Le lieu était superbe, harmonieux, naturel. Même à l'horizon on ne distinguait aucun batiment conçu par des hommes. Le temps était clair, et un léger vent remuait les cheveux noirs et bouclés de Kallias. Ce jour, ils n'étaient pas enveloppés d'un foulard, mais reposaient gracieusement sur ses épaules. Il portait le foulard rouge élegamment noué autour du cou, sous sa fine barbe qui cerclait une bouche en sourire. Regard noir, déterminé mais rêveur, moue impatiente et excitée. Rarement l'expression de ce visage jeune et mat n'avait été aussi vive. Il était amoureux, pour de bon, et chacune de ses pensées était pour elle, son Heulynn. Il était habillé avec grand soin, bien que simplement. Sa chemise blanche voletait légèrement, ainsi que sa cape noire. A la taille, une ceinture sur laquelle reposait sa rapière, seule arme qu'il tenait ce jour. En effet, pas de dagues dans ses bottes sombres, pas de sica sous la cape, pas de poignard derrière la chemise. Jour exceptionnel. A ses mains, de nombreuses bagues, excepté sur l'annulaire de la main droite. Car comme le voulait la tradition espagnole, c'est à cette main que venait l'alliance... Bien que nerveux, il répétait inlassablement, calmement, le prénom de sa fiancée, attendant de la voir arriver.
Heulynn... Heulynn...
Maka avait été grièvement blessé à Chinon, face à une armée angevine. Kallias, qui avait juré sur l'honneur qu'il ferait tout pour rejoindre ce dernier, était lui aussi parti sur la route, et s'était jeté sur la même armée, sans arme et seul. Le résultat de sa folie avait été catastrophique, quinze épées qui l'avaient tailladé. Il était revenu à Thouars, en un seul et sanguinolent morceau. Mais le premier jour de sa convalescence, un ange lui apparut, radieux. Cet ange s'appelait Heulynn, et venait généreusement soigner ce voyageur inconnu. Durant les jours où elle s'occupait de lui, un lien se noua entre les deux jeunes gens. Ils parlaient beaucoup, riaient même, heureux d'être ensemble sans trop savoir pourquoi. Mais comme il faut toujours que les hommes gâchent ce qui est beau avant de s'en rendre compte, un matin, le Scorpion avait disparu. Laissant une lettre derrière lui, une lettre chargée de mots pour elle, qu'il aimait déjà, il était parti pour le Portugal.
Maka l'avait vite rejoint, et les deux frères boiteux avaient pu se consacrer aux "affaires". Convalescents, mais riches et au Soleil, le vent semblait tourner. Lucine et Sam qui les rejoignaient enfin, Maka qui trouvait l'amour en la personne de la ravissante Kyria ; et ce jeune tsigane mélancolique, qui envoyait régulièrement des lettres en Poitou. Souvent, il avait écrit les mots qui lui brulaient les lèvres, les paroles d'amour qu'il rêvait de lui avouer, mais trouvant ses missives trop explicites, il les jetait à la mer. La Kumpania avait suivi son chemin, suivant le fleuve Duero jusqu'en Espagne, puis le quitter pour rejoindre la Catalogne. Là-bas, dans un monastère abandonné aux abords de Puigcerda, la Casa s'était installée, de nombreux amis étaient venus : Trez et sa compagne Sibillyne, Nejma la fille de Lucine, Myriam, Simon, Argantino. C'est à cette période là que le Scorpion pensait rentrer en France. Un jour qu'il était à Barcelone avec son frère, il écrivit à Pulika de chercher Heulynn en Provence, de s'assurer qu'elle allait bien. Le Rrom s'était acquitté de cette tâche sans problème, et Kallias songea alors plus que jamais à la rejoindre. Mais son combat pour l'unité du peuple tsigane le poussa à aller à Castelnaudary, au rassemblement, et non à Bayonne où elle se trouvait. Elle l'avait pris de manière froide, et il s'en voulait déjà, bien que le village tsigane ne le faisait pas regretter, il savait qu'il la rejoindrait. Ce qu'il fit, après maintes tribulations. Elle lui avait confié qu'elle voulait être sienne, être sa femme. Radieux, il lui avait alors demandé de l'épouser, sachant qu'elle dirait oui. C'est pourquoi ce mardi soir, il se tenait sur cette colline avec son frère, dans l'attente de la mariée...
Le lieu était superbe, harmonieux, naturel. Même à l'horizon on ne distinguait aucun batiment conçu par des hommes. Le temps était clair, et un léger vent remuait les cheveux noirs et bouclés de Kallias. Ce jour, ils n'étaient pas enveloppés d'un foulard, mais reposaient gracieusement sur ses épaules. Il portait le foulard rouge élegamment noué autour du cou, sous sa fine barbe qui cerclait une bouche en sourire. Regard noir, déterminé mais rêveur, moue impatiente et excitée. Rarement l'expression de ce visage jeune et mat n'avait été aussi vive. Il était amoureux, pour de bon, et chacune de ses pensées était pour elle, son Heulynn. Il était habillé avec grand soin, bien que simplement. Sa chemise blanche voletait légèrement, ainsi que sa cape noire. A la taille, une ceinture sur laquelle reposait sa rapière, seule arme qu'il tenait ce jour. En effet, pas de dagues dans ses bottes sombres, pas de sica sous la cape, pas de poignard derrière la chemise. Jour exceptionnel. A ses mains, de nombreuses bagues, excepté sur l'annulaire de la main droite. Car comme le voulait la tradition espagnole, c'est à cette main que venait l'alliance... Bien que nerveux, il répétait inlassablement, calmement, le prénom de sa fiancée, attendant de la voir arriver.
Heulynn... Heulynn...
Heulynn a écrit:
Depuis le matin, elle tournait en rond.
Elle avait préparé sa journée, sachant à quel moment elle allait faire ceci ou cela.
Mais elle ne tint pas ce programme !
C'était impossible tant elle était nerveuse, d'une nervosité marquée de bonheur.
Aussi, c'est d'une manière totalement décousue qu'elle se prépara pour le jour le plus merveilleux...
~~~~******************************************~~~~
Depuis qu'ils avaient prévu de se marier, elle s'était mise à la confection d'une robe.
Cette robe, elle la voulait simple, mais marquant l'union de leurs deux mondes, symbolisant le mariage de la Gadji qu'elle était avec le Rrom que lui, était.
L'étoffe avait été choisie légère, dans un rouge foncé, couleur symbolique de mariage.
Le modèle présentait un décolleté rond, découvrant les épaules, marqué à la taille par une large ceinture et légèrement traînant à l'arrière.
Le tout était rehaussé de galons tissés dans les tons de noir, de rouge et de beige.
Elle avait également réalisé une couronne garnie de fleurs qui maintenait un long voile grège tombant à mi-dos.
Des bijoux...il ne lui en restait plus beaucoup. Tout avait été vendu au temps du Poitou où la guerre faisant rage, elle avait dépensé jusqu'à son dernier denier.
Il lui restait une chaîne en or avec une pierre en pendentif. Cela garnirait très bien son cou.
Un bracelet, celui de sa fidèle Louizon qui vivait maintenant en Provence, à Bonnieux.
Et...un anneau d'or, passé à son annulaire gauche. Celui que Kallias lui avait donné, en signe de fiançailles.
Tout cela serait parfait !
~~~~******************************************~~~~
Après un long bain parfumé de plusieurs huiles, elle se frictionna avec une eau de lavande. Provençale encore un peu...
Puis, une chainse de soie fine fin couvrir son corps, cachant un scorpion tatoué quelque part sur elle.
Elle s'habilla enfin. La robe tombait impeccablement.
Elle se coiffa, ses cheveux aux reflets châtains restant libres sur sa nuque.
Le voile, elle le mettrait une fois sur place.
Terminant par les quelques bijoux, elle ne fut pas mécontente du reflet laissé par le miroir.
Elle se voulait belle, elle se sentait belle, elle l'était !
~~~~******************************************~~~~
Le mariage avait lieu dans un lieu isolé.
Pour y arriver, elle paya un gamin qui livrait du blé, pour qu'il accepte de détourner son charriot de quelques lieues. Ce qu'il fit avec plaisir lorsqu'il vit briller les quelques pièces qu'elle lui offrit.
Arrivée sur les lieux, c'est là que son estomac se noua et que sa gorge se dessécha.
Elle n'avait jamais rencontré aucune autre personne de la famille de Kallias...Heureusement, Moorphine, son amie, avait accepté d'être son témoin. Elle se ressaisit à cette idée ainsi qu'à celle de son ange qui devait l'attendre.
Fermant les yeux, elle respira profondément.
Elle avait préparé sa journée, sachant à quel moment elle allait faire ceci ou cela.
Mais elle ne tint pas ce programme !
C'était impossible tant elle était nerveuse, d'une nervosité marquée de bonheur.
Aussi, c'est d'une manière totalement décousue qu'elle se prépara pour le jour le plus merveilleux...
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Depuis qu'ils avaient prévu de se marier, elle s'était mise à la confection d'une robe.
Cette robe, elle la voulait simple, mais marquant l'union de leurs deux mondes, symbolisant le mariage de la Gadji qu'elle était avec le Rrom que lui, était.
L'étoffe avait été choisie légère, dans un rouge foncé, couleur symbolique de mariage.
Le modèle présentait un décolleté rond, découvrant les épaules, marqué à la taille par une large ceinture et légèrement traînant à l'arrière.
Le tout était rehaussé de galons tissés dans les tons de noir, de rouge et de beige.
Elle avait également réalisé une couronne garnie de fleurs qui maintenait un long voile grège tombant à mi-dos.
Des bijoux...il ne lui en restait plus beaucoup. Tout avait été vendu au temps du Poitou où la guerre faisant rage, elle avait dépensé jusqu'à son dernier denier.
Il lui restait une chaîne en or avec une pierre en pendentif. Cela garnirait très bien son cou.
Un bracelet, celui de sa fidèle Louizon qui vivait maintenant en Provence, à Bonnieux.
Et...un anneau d'or, passé à son annulaire gauche. Celui que Kallias lui avait donné, en signe de fiançailles.
Tout cela serait parfait !
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Après un long bain parfumé de plusieurs huiles, elle se frictionna avec une eau de lavande. Provençale encore un peu...
Puis, une chainse de soie fine fin couvrir son corps, cachant un scorpion tatoué quelque part sur elle.
Elle s'habilla enfin. La robe tombait impeccablement.
Elle se coiffa, ses cheveux aux reflets châtains restant libres sur sa nuque.
Le voile, elle le mettrait une fois sur place.
Terminant par les quelques bijoux, elle ne fut pas mécontente du reflet laissé par le miroir.
Elle se voulait belle, elle se sentait belle, elle l'était !
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Le mariage avait lieu dans un lieu isolé.
Pour y arriver, elle paya un gamin qui livrait du blé, pour qu'il accepte de détourner son charriot de quelques lieues. Ce qu'il fit avec plaisir lorsqu'il vit briller les quelques pièces qu'elle lui offrit.
Arrivée sur les lieux, c'est là que son estomac se noua et que sa gorge se dessécha.
Elle n'avait jamais rencontré aucune autre personne de la famille de Kallias...Heureusement, Moorphine, son amie, avait accepté d'être son témoin. Elle se ressaisit à cette idée ainsi qu'à celle de son ange qui devait l'attendre.
Fermant les yeux, elle respira profondément.
Trez a écrit:
Galopant à travers les campagnes Touraine et Poitevine, il faisait route vers le Sud. Une lettre lui avait annoncé de se précipiter sil souhaitait tenir son rôle, et quel rôle ! Durant le trajet, il samusait à simaginer son vieil ami vêtu de ses plus beaux apparats
il sétait fait un portrait de cette femme dont il avait maintes fois entendu parlé.
Les villes défilaient Bientôt il serait au rendez-vous. Il y serait peut être même en avance, chose fort curieuse car chacun sait que ce nest pas sa première qualité. Il ne savait qui serait là, il ne savait comment cela se ferait A quelques lieux de son but, il mis pied à terre au bord dun ruisseau afin de se faire une toilette.
Dénouant le sac de cuir quil avait soigneusement fixé à son canasson, il en fit jaillir ces plus beaux vêtements, de noir et de blanc, il serait donc vêtu. Il les étala au soleil sur lherbe fraîche. Il se dévêtit rapidement pour sasperger la tête et le corps de cette eau glacée. Le soleil ne mit guère de temps à faire sécher le tout.
Il se pencha alors vers les tissus soigneusement étalés à terre. Il sen vêtit. Il navait point de capuche venant lui masquer le visage, mais une chemise blanche légère comme la soie, une longue cape noire passée sur les épaules acheva le tout. Les armes dans leur fourreau brillaient de leur pommeaux astiqués la veille. Satisfait, il reprend la route au petit trot.
La colline est là devant lui Il y accède rapidement. Il termine les quelques derniers mètres à pied, tenant par la bride sa monture.
Il ne peut sempêcher de sourire à la vue de son ami Visiblement, il attendait sa belle il semblait trépigner dimpatience Il savança vers lui ouvrant ses bras pour lui offrir une large accolade. Il était heureux de pouvoir retrouver son compagnon en une telle occasion. Lhonneur quil lui avait fait dêtre son témoin lui allait droit au cur. Il lui était reconnaissant de ce geste damitié et il ne pourrait jamais loublier.
Un jour si il osait faire également ce même pas, il lui rendre ce geste. Mais il nétait pas prêt encore pour un tel engagement. Il y a peu retenu en prison, il se désespérait de rater un tel moment.
Mon cher ami, me voilà comme prévu et à lheure dite Jose croire que tu dois être bien impatient que tout cela se fasse. Je ne connais pas ta chère Heulynn, mais par les propos que tu mas tenu, je ne peux que te souhaiter le bonheur que tous méritons. Je te remercie davoir tenue à ma présence à tes côtés. Tu men vois grandement honoré et cest une reconnaissance sans limite que tu peux désormais attendre de moi.
Les villes défilaient Bientôt il serait au rendez-vous. Il y serait peut être même en avance, chose fort curieuse car chacun sait que ce nest pas sa première qualité. Il ne savait qui serait là, il ne savait comment cela se ferait A quelques lieux de son but, il mis pied à terre au bord dun ruisseau afin de se faire une toilette.
Dénouant le sac de cuir quil avait soigneusement fixé à son canasson, il en fit jaillir ces plus beaux vêtements, de noir et de blanc, il serait donc vêtu. Il les étala au soleil sur lherbe fraîche. Il se dévêtit rapidement pour sasperger la tête et le corps de cette eau glacée. Le soleil ne mit guère de temps à faire sécher le tout.
Il se pencha alors vers les tissus soigneusement étalés à terre. Il sen vêtit. Il navait point de capuche venant lui masquer le visage, mais une chemise blanche légère comme la soie, une longue cape noire passée sur les épaules acheva le tout. Les armes dans leur fourreau brillaient de leur pommeaux astiqués la veille. Satisfait, il reprend la route au petit trot.
La colline est là devant lui Il y accède rapidement. Il termine les quelques derniers mètres à pied, tenant par la bride sa monture.
Il ne peut sempêcher de sourire à la vue de son ami Visiblement, il attendait sa belle il semblait trépigner dimpatience Il savança vers lui ouvrant ses bras pour lui offrir une large accolade. Il était heureux de pouvoir retrouver son compagnon en une telle occasion. Lhonneur quil lui avait fait dêtre son témoin lui allait droit au cur. Il lui était reconnaissant de ce geste damitié et il ne pourrait jamais loublier.
Un jour si il osait faire également ce même pas, il lui rendre ce geste. Mais il nétait pas prêt encore pour un tel engagement. Il y a peu retenu en prison, il se désespérait de rater un tel moment.
Mon cher ami, me voilà comme prévu et à lheure dite Jose croire que tu dois être bien impatient que tout cela se fasse. Je ne connais pas ta chère Heulynn, mais par les propos que tu mas tenu, je ne peux que te souhaiter le bonheur que tous méritons. Je te remercie davoir tenue à ma présence à tes côtés. Tu men vois grandement honoré et cest une reconnaissance sans limite que tu peux désormais attendre de moi.
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