Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 48, 49, 50   >   >>

[RP]Plage de Montpellier.

Brigide


Les voilà de retour a Montpellier, cette fois ils n'iraient pas visiter la cathédrale, sauf si Ly voulait y aller. Un petit tour sur la plage pour pique-niquer sera bien plus agréable, d'autant que le temps s'y prêtait bien. Sur le point de reprendre leur voyage, cette petite halte leur ferais du bien a tous. La fatigue commençait à se faire ressentir, du moins pour elle.

Ils avaient laissé le chariot en bout de plage. Sortant une couverture, elle la pose sur le sable. Installant tout ce qu'il fallait sur la couverture, elle s'y installe. Elle jette un regard sur Ly ... Après ce qu'il s'était passé a Arles, elle s'inquiétait pour lui. Le reste du voyage allait-il être tendu entre eux ? Elle ne le souhaitait pas, mais cette question l'avait empêché de dormir une partie de la nuit et cette fatigue se voyait sur son visage cerné.

Quittant Ly du regard, elle le pose sur Xana et un sourire nait sur son visage. Elle était tellement heureuse de la voir ici avec eux. Peut-être qu'elle parviendrait à faire disparaitre cette tension qui s'était installé. Pourtant, elle n'en voulait pas à Ly. Elle se sentait même très flatté, mais il était malheureux à cause d'elle ... Et cela lui faisait de la peine ... Elle ne voulait pas cela, au contraire ... Elle l'aimait trop ... Mais pas de la façon dont lui aimerait ...

Assise sur la couverture, elle appelle se deux amis. Leur faisant un signe de la main pour qu'ils approchent.


Hé !! Vous deux, venez manger un bout, on a encore un long chemin a parcourir ...
Xanaria


Un nouveau départ ?

Montpellier. Une éternité que Xanaria n’avait pas foulée ce sol. Remontant tellement qu'elle ne se souvint pas sa dernière visite en ces lieux. Tout était si étrange pour la jeune femme. Comme un moment de détente, de repos. Pourtant elle n’oubliait pas totalement les soucis qu’elle avait su laisser derrière elle. A présent, elle se trouvait aux côtés de Brigide. Celle qui avait toujours était là, et su veille sur elle comme une grande sœur le ferait. Et silencieusement elle la remercia d’être là.

D’ailleurs, cette dernière avait eu l’idée de faire un encas sur la plage. Son amie avait un don pour trouver une occupation. Le temps étant léger et plutôt ensoleillée, rien ne pouvait entacher ce moment. Pendant que Bri installait leur coin, Xan avait directement mis les pieds dans l’eau après avoir jetée ses bottes et ses bas un peu plus loin. Bien qu’un peu fraîche, l’effet du sable sous ses petits pieds furent très agréable. Son regard se perdant dans l’horizon bleutée, elle ne pu qu’admirer le spectacle.

Elle s’interrompu alors que le silence régnait. Un lance un regard complice à son amie, qui sourit à son tour. Ajouter un petit geste de la main de manière affective. Même si la vie de l’ébène n’avait pas toujours était facile, elle gardait toujours en tête que la vie était trop courte pour la prendre trop au sérieux. Finalement elle sort de sa léthargie lorsque Bri les hèlent. Hésitant presque à quitter l'eau.


Hé !! Vous deux, venez manger un bout, on a encore un long chemin à parcourir ...

On arrive Bri ! J’espère que t’as de quoi manger, j’ai une faim de loup !


Donnant un dernier coup dans l’eau, éclaboussant au passage ce qui l’entourée, elle rit. Puis rejoint rapidement Brigide.
Lysyan


Il s'était muré dans le silence depuis leur départ d'Arles. Non qu'il fut blessé par le rejet de Bri. Il le savait déjà, mais il avait du mal à s'y résoudre.
Il ne pouvait pas lui en vouloir.
Seulement, il lui était difficile de rester là, à ses côtés, en sachant qu'elle le verrait toujours comme un simple ami.

La tête dans les nuages, les pieds dans l'eau, il marchait lentement. Ruminer ne servait à rien et n'était pas dans sa nature.
Pour preuve, il avait hâte d'arriver à Castres et entamer ses études de diacre.
La cathédrale de Montpellier lui plaisait, il songeait qu'il pourrait peut être demander s'il pourrait exercer ici.
Ne serait-ce qu'un temps. Peu lui importait. Il pouvait aller où bon lui plaisait, et il aimait cette idée.

Ses pensées se dirigèrent vers ses deux compagnes de voyage.
A Nimes, l'amie de Bri, Xana s'était jointe à eux. Contrairement à son habitude, Ly n'avait pas essayer de lier connaissance avec elle. Il n'avait pas vraiment envie de parler.
Bri les appela, elle avait improvisé un pique nique. Amusé, il la regarda. Elle ne semblait jamais à court de victuailles.

A pas lents, il se dirigea vers elle. Il savait qu'une fois le repas terminé, il faudrait reprendre la route....

La mer...il avait envie d'y plonger .....Une autre fois peut être.
Brigide


Elle était assise sur la couverture et avait sortie du pain, des fruits de la viande séchée et un pichet d'eau. Elle regardait ses deux amis venir vers elle. Xana avait une faim de loup et Ly traînait dans l'eau. Allait-il encore se jeter dans la mer ? Non elle ne le pensait pas.

Xana s'était installé et Ly arrivait tranquillement. Elle place toute la nourriture pour que tous se servent. Pour faire plaisir à Ly elle fait une petite prière.


Christos, béni cette nourriture que nous allons manger. Amen

Prière sommaire. Après l'avoir dit elle mord dans son morceau de viande séché.

Bonne appétit à vous deux.

L'air de la mer était frais, l'iode était agréable à respirer. Ils restèrent là une bonne heure. Après avoir fini, elle ramasse tout et le remet dans le chariot.

Etes vous prêt ? Il est temps d'y aller ...
Lysyan


Il se laissa tomber sur la couverture, et ouvrit de grands yeux quand elle fit une brève prière.
Quelle drôle d'idée, il n'y avait jamais pensé. C'était étrange certes, mais agréable. A coup sûr, elle avait dû faire ça pour lui. Il sourit à cette idée.
Elle ne lui rendait pas la tâche facile en agissant de la sorte. Mais bon, c'était sans doute dans sa nature à elle, et il fallait s'y faire.
Sus au repas !!!!!
En moins de temps qu'il ne fallut, il dévora sa part. Petite faim.
Alors qu'elle rangeait le reste dans le chariot, que Xana...ben il ne lui avait pas accordé beaucoup d'attention.....Il se rattraperait et ferait un pti effort, il se leva d'un bond, et ni une ni deux, plongea dans l'eau.

Après un sommaire repas....Pas une bonne idée, il le savait, mais il en mourrait d'envie. Alors, pourquoi se priver.
Quelques brasses, puis retour sur la plage. Trempé....Chat errant....Sourire aux lèvres, il était prêt à reprendre la route.
Oryax
Béziers derrière eux, Oryax arrivait paisiblement sur Montpellier en longeant la côte avec le Mioche qu'elle avait recueilli. Le soleil du petit matin se faisait déjà douceur et effaçait peu à peu l'accueil glacial de la ville quittée quelques heures plus tôt. Chacun de ses pas l'éloignaient de son bourg natal et la rapprochaient de la mer.

La jeune femme avait toujours en elle le regret de ces jours de festivités qui avaient vu le jour avec une année qui se mourraient pendant qu'une autre renaissait. Dans la paille d'une humble bergerie, gaîté au coeur d'un temps sans rancoeur. La vie lui semblait alors si merveilleuse et délicieuse, l'espoir rendu grâce à l'amour l'inondaient alors de toute part de ses rayons. Elle avait rêvé, tout simplement. De déception en dépit, elle avait pris les chemins pour oublier et revivre. Aujourd'hui, elle arrivait sur Montpellier et ce que la nature lui offrait ce matin là n'avait d'égal avec aucun autre paysage croisé ces dernières semaines.

Elle s'arrêta au bord de l'eau quelques instants, quelques minutes, quelques heures. Le Mioche était parti au galop vers le marché, quérir des miches de pain pour le déjeuner. Oryax espérait qu'il ferait usage des écus qu'elle lui avait confié sans se laisser tenter par la rapine devant les étalages. En attendant, elle s'offrait repos pour ses pieds endoloris par le voyage et elle se délectait langoureusement du calme ambiant.

Elle, qui avait eu hâte de partager l'odeur des premières fleurs, de voir sortir des nids les premiers chants, de se baigner dans les eaux des rivières et des étangs, d'admirer les étoiles et les lucioles scintiller sur un fond de nuits d'été, de chantonner alors qu'elle menait ses moutons en pâture, de... Elle se prélassait enfin, allongée sur le dos, bercée par le son de l'eau qui venait mourir à ses pieds, mes paupières mi-closes. Le printemps était là, effaçant toutes traces de cet hiver trop rigoureux pour le corps, l'âme et le coeur. Oryax revivait peu à peu sous les rayons du sud...

Un soupire de bien être déchira sa poitrine et elle resta ainsi, à rêvasser.
Lordarcadius
Enfin parvenus à la mer, qui était la première étape de de leur voyage, Lili et Lord laissèrent leurs affaires dans la roulotte et ne prirent même pas le temps de chercher une auberge pour la nuit. Non, étonnés par le beau soleil qui régnait déja, et qui était bien plus agréable que celui de leur Savoie natale, ils se précipitèrent à la plage, dont les premiers passants qu'ils avaient rencontrés leur avaient indiqué la direction.
Habitués aux climats rudes, ils trouvèrent un coin tranquille, se dévêtirent et plongèrent enfin dans l'eau fraîche de la mer. Elle était tout de même nettement plus bonne que celle du lac d'Annecy se dirent-ils...
Shaphrie
Après avoir laissé ses bébés à une dame qui les gardait chaque fois qu'elle passait a Montpellier, Shaphrie s'était rendu à la plage. En approchant, elle aperçut des gens au loin, et cherchant la solitude, s'en alla dans l'autre sens.

Elle avait besoin de se retrouver seule face a la mer pour reflechir. Elle se promena en tentant de se vider l'esprit, puis, arrivée à un endroit reculé et qui semblait tranquille, elle s'assit sur le sable, les pieds bordés par l'eau.

Elle resta un long moment, face a l'eau, les genoux regroupés contre sa poitrine, la tête posée dessus. Des larmes chaudes coulèrent le long de ses joues tandis que des souvenirs de plages lui revenaient. Elle aurait voulu se blottir contre Debba à ce moment là, mais elle ne savait pas trop où il se trouvait et savait qu'il avait surement des affaires plus urgentes au conseil, et puis elle avait appris à patienter pendant que son compagnon s'occupe d'affaires politiques avec Sev déjà.

Le niveau de l'eau commançait à monter et l'eau failli mouiller les braies de la jeune femme jusqu'à ce qu'elle se rende compte que le temps filait et qu'il fallait rentrer nourrir ses petits, moment qu'elle ne manquait jamais. C'etait l'un des rares moments où elle était pleinement heureuse, oubliant ses tracas.
Alors elle se releva et refit le chemin en sens inverse, marchant a une allure moins lente qu'à son arrivée. Elle jeta un dernier coup d'oeil a là mer et au soleil qui commençait a se coucher, puis repartit en souriant d'avance a la tache qu'elle allait faire.
Oryax
La jeune licéroise tentait de maintenir ses paupières ouvertes, ce matin là, sur ce rivage languedocien qui l'avait bercé toute une nuit au son d'une ritournelle éternelle avant de l'emporter sans détour voguer sur un océan des volutes et de tempêtes. Jeter l’ancre un jour de plus en cette ville moins altière que Pau ou moins glaciale que Béziers lui caresse l'esprit alors que les premiers rayons de soleil lui caressent le dos.

Elle laisse aller et venir avec grande négligence sa main sur le sable fin autour d'elle, tour à tour pensive, nostalgique, rêveuse, méditative, songeuse...avec une seule volonté, celle de retrouver une langueur perdue ici même. Près de ces flots au remous si tendre, elle s'était à nouveau mise à genoux et attendait de revoir une ombre dans la nuit, dans le jour, dans l'eau, dans l'air. Une nuit à veiller seule, une autre encore probablement devant elle... seule, installée ainsi sur ce coin de plage déserte où elle se voyait encore allongée dans l'abandon à écouter les mugissements de l'écume sur les roches profondes, où elle se sentait encore bercée par les ondes qui s'étaient déversées de ses pieds vers ses flans avant d'inonder sa poitrine, où tout n'avait été que ravissement de bises et de brises entremêlées.


De cette nuit, s’en souviennent-ils seulement ? se demande-t-elle en se remémorant comment elle s'était transformée elle même en vague silencieuse sur chacun de ces grains qui lui filaient maintenant entre les doigts. Ont ils été foulés par ce pécheur à la ligne si fine et aux filets si garnis ? Oryax relève la tête pour écouter le bruit cadencé d'un entrechoquement de matières : l'une rigide au son sourd et lourd, dominant sans peine l'autre dont le tintement laisse deviner une viscosité animée. Ce ne sont là que les caresses de rames sur la surface d'une mer sereine. Ce n'est là qu'un pêcheur qui parcourt les flots pour en rompre l'harmonie avec visiblement la résolution de faire sien une partie des entrailles maritimes. Une pointe de déception se lit sur le visage de la belle qui avait cru reconnaitre un écho scandé par un duo de matières bien plus charnel. Doux ricochets espérés en ode sur une autre onde, avec pour bruissement d'autres soupirs que ceux de flots pourfendus si sagement par une barque.


De cette rive d'où elle ne cesse de rêvasser d'une façon si lascive, se voulant encore devenir esclave insouciante du temps et de la langueur, Oryax se met à chantonner pour encourager l'ivresse des souvenirs à s'emparer d'elle pour voir ce pécheur revenir au port et s'y amarrer une nouvelle fois.


Ô temps, suspends ton vol ! et vous, heures propices
Suspendez votre cours :
Laissez-nous savourer les rapides délices
Des plus beaux de nos jours !

(Lamartine)


L'hirondelle de Saint Liziers qui était prête à déployer ses ailes pour poursuivre son chemin se lisse la chevelure sur les épaules, respirant au passage encore quelques effluves d'un parfum qui ne la quitte plus. Doux mélange de bonheur au gout salin accentué pas le soleil de ce petit matin alors qu'elle reste une nouvelle fois suspendue au souvenir d'une nuit printanière consumée sur ce tapis de grains d'or à Montpellier.

Où est il ? Soupir de tristesse pour ce qui ne fut qu'un rêve trop bref pour elle.
Jo_der






    Jo_der lançait des galets dans l’eau, fièrement en comptant le nombre de ricochets que faisait la masse plate sur la mer… « 1 », « 2 », « 3 », « 4 », « 5 »… on va dire 6 ou 7… même si le caillou avait été avalé par les profondeurs… La plage ne recelait pas assez de cailloux à son gout…

    De là où il était, prêt du port, il vit une silhouette plus que familière… celle de Griffes, assit face à la Méditerranée, contemplant l’immensité bleue. Il se dirigea vers lui et était un peu surpris… Griffes était du genre à courir partout, à faire milles choses en même temps… mais pas à s’assoir comme ça, face à la mer.

    Arrivant d’un air penaud, l’orphelin aux braies déchirées aux genoux demanda à celui qui allait certainement devenir un jour son père :

    - Je peux ?

    Griffes ne se retourna même pas sur lui, indifférent à sa présence, apparemment...
    Pas contrarié, Jo_der, le gamin des rues, avait l’habitude de ce comportement indifférent de sa part.

    - C’est beau hein ?
    - C’est magnifique…
    - Ouais, cet horizon, avec rien au bout
    - Oh si… il y a quelque chose… Il y a Aea…
    L’orphelin regarda Griffes surpris.
    - Aea, c’est quoi ?
    Griffes répondit :
    - L’île de Circé, la Magicienne.
    Jo_der, tout de go :
    - Circé, l’égorgeuse de cochons, celle qui transforme les hommes ?
    Griffes éclata de rire, entrainant Jo_der avec lui dans le sourire, sans trop comprendre…
    - Oui, bonhomme, c’est exactement ça… Circé… Une femme unique, une magicienne aux milles visages, une beauté que l’on hait autant que l’on puisse l’aimer… Connais-tu son histoire ?
    Jo_der en haussant les épaules répondit :
    - Heu oui, non… enfin… un peu je crois, c’est elle qui avait transformé les compagnons d’Ulysse en pourceaux dans l’Iliade ou l’Odyssée ?
    - Oui, c’est ça, vient ici, je vais te raconter son histoire…

    Il tendit les bras à l’orphelin et le cala contre lui comme un fils à qui l’on explique de quoi est fait le monde… Jo_der n’était pas habitué à ce genre de marque de « tendresse paternelle » mais s’en accommoda.
    - Vois-tu, l’on ne parle que d’Aristote et parfois de Platon, en oubliant trop souvent les autres comme Homère… l’histoire commence il y a bien longtemps…

    Une océanide se prélassait là sur la place, son corps mêlé de sel et de sable, jouant à rompre les vagues de la Méditerranée… Joueuse et Insouciante, elle dansait, glorifiant la mer de ses massages et les rayons de soleil de ses ardeurs… leur contant tout… tout ce qu’elle aimait et ce dont elle rêvait… Elle était seule au monde, personne à l’horizon alors elle se donna au Soleil, laissant ses rayons caresser et épouser son corps, réchauffer sa peau et venir jusqu’à elle… De cette union, celle de l’océanide et d’Hélios, naquit une femme, une magicienne du nom de Circé… celle que tu appelles l’égorgeuse de cochons…
    Elle hérita de la Beauté Divine et Redoutable de sa lignée ainsi que des pouvoirs de ses parents… Femme d’une puissance imperceptible et inimaginable, elle avait pour don de changer de visage, de se transformer, elle et les hommes qu’elle rencontrait… Elle vivait dans un Palais somptueux dans l’île d’Aea, au milieu des fauves et des créatures sauvages… Ses étoffes ornaient les plus délicats objets… et même les carrosses se magnificiaient grâce à la qualité de ses pouvoirs.
    Sa route croisa celle d’un marin dont je vais taire le nom. Accompagné de ses amis, il voyait de lieux en lieux à la recherche de sa Pénélope et c’est le chemin de Circé qu’il croisa… Elle fut unique dans son talent et en peu de temps, les compagnons du marin haïr celui qui était leur ami et leur guide… Il cru en mourir ; les mots de Circé avait anéanti son gout de la vie. Mais ce fut une main délicate qui lui donna espoir et qu’il revint de part de là de la Mort… Pourtant Circé l’avait choyé, lui offrant la somptuosité d’une femme aimante et alliée… lui prodiguant conseils et lui laissant le temps… Elle eu des mots malheureux et un comportement qui poussa le marin à partir de l’île paradisiaque où il était… s’abandonnant à l’errance et à la folie d’avoir tout perdu : sa joie de vivre et ses amis… Cruelle Circé qui ne du pas se rendre compte du mal qu’elle fit, du poison violent qu’elle injecta et du nombre de morts, des tas d’innocents, qu’elle laissa derrière elle… Le marin s’échoua et cru renaitre… haïssant cet être presqu’autant qu’il l’aimait…
    Il est dit qu’elle changea de visage et vint séduire le marin devenu Roi, qu’elle enfanta d’un fils qui selon la prophétie le tuera un jour d’automne.

    - Cette Circé est bien une myssante alors ?
    - Non, même pas… Après les pièges de Charybde et Scylla, elle prévint le marin du péril du chant des Sirènes, le rendant invulnérable et distant face aux sorcelleries de ce monde… Ce marin l’aime, là est sa véritable malédiction.
    - Le marin, dis, c’est Ulysse ?
    - Peut-être bonhomme… peut-être…
    Jo_der regardait Griffes qui fermait les yeux comme lors d’un deuil… Puis le « bientôt plus Archevêque » se leva et tapota la tête du gamin, le prit par les hanches pour l’assoir sur ses épaules…
    - Aller bonhomme ! Ce soir, on se fait une soirée « mec » avec jus d’orgeat et tarte provençale devant un bon match de Soule !
    L’orphelin rit, transporté par Griffes qui, semblait-il, était métamorphosé…


Oryax
Oryax s'apprêtait à passer une nouvelle nuit sans sommeil sur cette plage au grain si fin dont le moindre contact l'émerveillait jusque dans son inconscient. Tête basse et entrailles crispées à l'en faire souffrir plus que de raison, elle défit avec une lenteur pourtant dirigée son corsage, du moins le peu de chiffons qui pouvait encore camoufler son humble personne devant le commun des mortels. Dévoilant peu à peu chaque parcelle de sa peau à l'astre nocturne déjà si blême avec d'abord une pudeur naturelle digne d'une hirondelle puis avec un peu plus d'entrain, elle continuait à se défaire sciemment et, plus encore, à s'offrir entière avec ce que des sages auraient appelé en d'autres temps la rage de parfaire chacun de ses mouvements. Un oiseau migrateur se transformait en sirène dépouillée de ses allures de vilaine. Elle se trouva face au Céleste dans le plus simple appareil alors que Montpellier, le Languedoc et le royaume tout entier étaient plongés dans le sommeil des monstres, sans nom, sans visage, sans histoire, sans passé. Devant elle s'étalait une mer d'ébène aussi sombre et profonde qu'avait pu paraitre son âme jusqu'à ce jour où elle perdit elle même toute notion de sa propre réalité, en fait jusqu'à ce jour où sa plume d'oiselle effleura un parchemin divin pour y mêler son encre parfumée à une pléthore de métaphores dépassant son propre entendement.

Un étincelle vint à ce moment là balayer la surface des flots et se répercuter dans ses yeux déjà que trop impressionnés. Transportée dans l'émoi le plus total par une telle magnificence cruelle, elle se mit à trembler de tout son être. Incontrôlables sensations, accumulation de frissons et de frémissements contenus, peur de se savoir mise à nu de la sorte à la frontière du monde marin et du monde terrestre, soulagement de se sentir débarrassée sans honte de ses oripeaux de gueuse, elle entra tout doucement dans l'eau. Dès le premier contact, le sentiment de n'être que l'un de ces grains de sable aux dimensions infimes l'envahit et d'autres grains perlèrent en lisière de ses cils. Le remous des vagues lui remonta le long de ses jambes avant d'étreindre son ventre et de bercer sa poitrine, la paralysant le temps qu'elle comprenne que c'était à elle de continuer à avancer et non aux flots de la submerger. Elle inspira profondément pour tenter de retrouver un brin de souffle plus serein afin de se maîtriser.

Se hisser sur la pointe des pieds, regarder vers un horizon sans fin qui commençait déjà à s'embraser, tendre les bras pour s'élancer vers l'infini, allonger son corps pour se laisser envelopper par l'écume, se cambrer et se relâcher pour flotter en surface sans craindre de se noyer... elle se mit à nager sans but affirmé. A la fois sulfureuse des fonds rocheux et vaporeuse des cimes embrumées, la voici qui évoluait en toute simplicité entre 2 eaux, entre chien et loup, entre volutes et turpitudes, entre rêves et réalités, entre elle et elle même probablement. Autour de la jeune femme, seul le doux clapotis de l'eau la tenait en éveil alors que tombait une myriade d'étincelles pour l'auréoler pendant qu'elle maintenait de toutes ses forces les paupières closes pour ne point s'enfoncer dans une mer déjà que trop pleine de larmes salées. Dilemme d'une hirondelle devenue sirène malgré elle, Oryax voulut crier à l'impuissance d'un Beauregard mais se contraint au chant d'un silence méditatif.

De retour sur le rivage pour y languir dans la latence perpétuelle qui est sienne, elle s'effondra sur le sable épuisée tant par le manque de sommeil que par les fractures de trop de méandres emblématiques. Impossible de déployer de ses ailes pour reprendre la route aujourd'hui. Le poids qui l'oppresse n'aurait de toute façon pas pu la porter dans la superficialité des airs à l'aide un simple plumage noir et blanc, d'autant plus que celui ci venait d'être baigné dans une mer reflétant bien plus que la palette d'un rayonnement solaire naissant...
Elodred
Elodred venait d'arriver à la capitale avec nombre de lodèvois.
Il fallait qu'il aille voir la mer, donc il se rendis sur la plage.
Bien harnaché avec ses braies anti-effet-d'éponge et son gilet rouge de flottaison.

Alors, arrivé sur la plage, il enleva ses bottes et se planta dans le sable chaud, les mains sur les hanches et le regard fixé sur l'infini de l'océan (whaa, parfois, je m'épate^^).

Jusqu'à ce que le sable, trop chaud le brûle, alors Elodred partis en courant vers la mer pour se replanter dans le sable humide, les mains sur les hanches et le regard fixé sur l'infini de l'océan (il fallait que je la ressorte^^)
Sunny31
Sunny sortie de la taverne avec déjà mal à la tête

"Oups se dit-elle je vais aller prendre l'air à la plage ca va me faire du bien......"

Il faisait bon, le soleil était chaud, elle entendait le bruit des vagues... quand tout à coup elle appercue de loin Elo, face à la mer, les mains sur les hanches..

"Oups ca me donne une idée se dit-elle, elle courrue vers elo, et tenta de le pousser dans l'eau, hihi......."

Rhoo mais il était lourd le bougre.....
_________________
Jimcor
JimCor pris le chemin vers la plage! Jamais encore, elle n'avait vu la mer, et sautillait de joie à l'idée de partager ce moment avec tous ses Amis!

Elo et Sunny se taquinait! "Vas-y Sunny, lâche pas le morceau", puis s'approchant, elle glissa à l'oreille de Sunny "Et Toi, tu ne voudrais pas m'apprendre à nager? Car tous nos bougres de bonzhommes ne veulent pas se mouiller"!

"De toute façon, je ne mouillerais pas plus haut que les chevilles, hihi"
Elodred
Elodred avait bugé sur l'horizon : il essayait depuis une demi-heure d'apercevoir l'Italie, sans succès bien sur.

Il était tout à sa contemplation lorsque il fut poussé à l'eau par une machiavélique Sunny, bien décidée à le tremper.

Tombé dans l'eau, il ne compris tout d'abord pas ce qui se passait.

Il était tout occupé à lancer des menaces à Sunny et à rouspéter contre lui même de s'être fait avoir comme ça quand il se rendit compte qu'il dérivait.

Il avait son gilet rouge de flottaison donc il ne coulait pas mais, ne sachant qu'approximativement nager, il réussissait tant bien que mal à, ... ne pas arriver à contrer la force du courant.

Mais le résultat était qu'il dérivait quand même.

Tout en fixant la rive, il espérait qu'une de ces jolies maitres nageuses qu'il avait remarqué sur la plage viendrais le ramener sur la plage.
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 48, 49, 50   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)