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[RP]Plage de Montpellier.

Landyves
Question mode, le blondinet n’était pas le plus avisé.
Il avait, certes, quelques notions, mais lui-même ne sachant pas toujours comment accorder les couleurs et les tissus, serait rapidement distancé si la conversation venait à s’amplifier sur ce sujet.
Par chance, la jeune femme exprima simplement le fait qu’elle aurait pu penser à prendre une doublure avec elle, idée qui avait justement traversé l’esprit du nîmois l’instant d’avant.

La donzelle enchaina alors sur la tranquillité qui régnait dans la capitale. Il est vrai qu’à cette heure, il n’y avait plus grand-monde et les retardataires devaient déjà être saouls comme des cochons.
Pourtant, ce calme pouvait parfois cacher des dangers qu’on oubliait bien facilement lorsque des envies de flâner nous prenaient. Selvagia, la fiancée du benêt, en avait fait l’expérience alors qu’elle revenait du marché, depuis, plus personne à Nîmes n’osait se balader sans compagnie.


Hum … je comprends que de vivre en permanence au milieu de tous ces hommes vous lasse, et du moment que vous ne passiez pas par les endroits mal famés de Montpellier, vous ne risquez, à priori, rien.

Oui, car tout ceci n’était finalement que pure théorie. Les criminels pouvaient se montrer n’importe où. Leur terrain de chasse ne se limitait pas seulement aux bas-fonds des villes et il était surprenant de se retrouver en tête-à-tête avec eux. Ils étaient plus effrayants qu’on voulait bien le laisser entendre et plus cruels également.
Mais enfin, tout comme la poussière d’anges, Yves balaya cette pensée, bien trop morne pour la circonstance. Plutôt que de rester sur des paroles aussi peu rassurantes, il pointa alors, avec l’index de la main droite, sa gibecière.


Si vous avez froid, j’ai un châle.

Hum … oui, oui, vous avez bien lu, un châle ! Il appartenait à sa défunte fiancée, mais rapidement, pour éviter que Liloïe se pose trop de questions, le blondinet ajouta qu’il le prenait chaque fois qu’il était amené à voyager avec le petit Samuel qui dormait toujours profondément, la tête blottie sur son épaule. De plus, cela lui évitait de trop s'encombrer.
Mais l’enfant n’ayant pas l’air de ressentir le frais de cette soirée, puisque le soleil ne s’était pas couché depuis si longtemps que ça, le benêt pensait tout naturellement au confort de son interlocutrice. Après tout, elle était peut-être réellement gênée de se présenter aussi peu vêtue, et Yves n’était pas assez sagouin pour profiter d’une telle situation.

Mais c’est à ce moment là qu’il en vint surtout à observer ses propres bottes. Un rictus se plaquant sur ses lèvres, il devait effectivement se rendre à l’évidence qu’il n’y avait pas de raison de les porter en plein été. Et pourtant, il répondit un inattendu:


Oh oui mais ces bottes me tiendront chaud lorsque la nuit sera plus avancée !

Et finalement, il continua lorsque Liloïe lui demanda s’il avait rejoint la capitale le jour-même.

… D’autant plus que je ne sais si une auberge sera encore ouverte si tard. Nous venons tout juste d’arriver et n’avons pas eu le temps de poser nos affaires dans un endroit décent.
Enfin, qu’importe, nous trouverons bien de quoi nous abriter.


Un sourire illumina de nouveau le visage du blondinet qui restait optimiste malgré tout. La vision d’un homme et d’un enfant de cinq ans qui dormaient à la belle étoile n’avait rien de rassurante, mais pour une unique nuit, il n’y avait pas trop à s’inquiéter.
Toutefois, et pour en revenir au vif du sujet, il fallu reprendre les dires de la donzelle. En effet, le « petit frère » était un terme qui n’avait pas échappé aux oreilles du cadet de la Garde Episcopale.


La route a été longue en effet, mais il ne s’agit aucunement de mon frère. Samuel est en réalité mon fils adoptif … Même si je crois que c’est plutôt lui qui m’a adopté que l’inverse.

Revenant alors à ce qui avait amené Yves à se rendre sur cet plage, il enchaina.

Pardonnez ma curiosité, mais comment se fait-il que pour vous évader de l’ambiance masculine qui abonde chez vous, vous préfériez venir au bord de la plage alors qu’on ne voit rien ?

Il avait sa petite idée, s’imaginant parfaitement venir en un tel endroit pour se poser un moment, mais préférait laisser Liloïe donner sa propre version des faits, même s‘il est vrai qu‘elle n‘avait aucunement à se justifier, surtout devant un légume pareil.
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Ysi
Ysi avais bien changée depuis son départ de Montpellier.
En rentrant se matin et pris le chemin de la plage.
Errant comme une âme en peine sur le sable humide que la rosée venait de déposée.
Elle marcha des heures entière, regardant le lever du soleil elle pensait à plonger dans la Méditerranée, rejoindre les profondeurs pour y retrouvé un âme apaiser celui ou elle n'aurait plus de souffrances...
Kelak
Après avoir passé une partie de la matinée à travailler aux fondations de ce qui deviendrait assurément l’un des plus beaux hotels de Montpelier.
Kelak s’accorda une trève, les tavernes étant vides à cette heure là, il s’en alla longer la cote et contempler la mer.
En allant chercher une offre d’emploi à la mairie il avait vu avec joie que plusieurs languedociennes étaient présentes en ville et pour sur la soirée serait animée.

Il se réjouissait déjà de retrouver le petit chaperon rouge ainsi que ses 2 Montpelieraines préférées. Le clan des « bitterois itinérants » était également en ville, et même si leur dernier passage à Montpelier avait valu à kelak une nuit dans le fond d’une étable et un mal de crane carabiné le lendemain. Ca lui serait un grand plaisirs de les revoir…

En re-pensant à toutes ces amitiés naissantes, Kelak s’assoupissait peu à peu et sans une bagarre opportune de mouettes il aurait rejoint morphée plutot que son lieu de travail

Il se leva et parti reprendre son travail.
Liloie
Il avait raison après tout et Liloïe admettait bien volontiers que ses bottes étaient très pratiques la nuit pour se protéger du froid et pas seulement, la journée aussi, ces chausses étaient utiles pour la marche, contrairement aux petites chausses de Liloïe, faites de peaux. Elle avait mise celles-ci à ses pieds en cette soirée, car elles avaient l'avantage d'être très discrètes, on n'entendait pas un bruit quand elle marchait sur les dalles froides de la demeure.

- Vous avez bien raison, pour voyager, elles vous sont très serviables. Lorsque j'étais allée à Arles avec Gas..... enfin... quand j'y étais allée, je n'avais pas les bonnes chausses... j'ai eu mal aux pieds durant tout le long de la route et même après. Je ne mesurais pas l'ampleur de deux jours de marche, à vrai dire, habituellement, j'ai un carrosse, pour ce genre de folies voyageuses !

Il est vrai que Montpellier était devenue calme... et pourtant, à une époque, les tavernes étaient pleines de journée, comme de soirée ; même la place publique était animée et l'on ne manquait point de s'amuser. Mais il semblait que le temps est passé... à vrai dire, la ville s'était attristée en même temps que ces villageois avaient décidés de prendre la route pour voyager. La conclusion de ces quelques lignes est que ce sont les villageois qui font l'ambiance du lieu où ils vivent. Sans eux, la ville est morte... elle perd toute son âme et son charme...

...

Et à présent, comme du temps était passé... et chacun espérait le retour de ces personnes. Certaines reviendraient et d'autres pas. Sans doute ayant trouvé domicile ailleurs ou bien que le Très-Haut ait voulus d'eux plus tôt que prévu... bref. Bientôt, Montpellier retrouverait tout son charme. Bientôt.... ce n'était plus qu'une question de jours.... Un petit regard sur l'océan et Liloïe de frissonner. Le bruit des vagues et sa mélancolie la fit frémir.


Les endroits mal famés de la Capitale... la jeune fille n'y avait jamais mis les pieds et espérait que cela n'arrive jamais. Elle était bien curieuse, mais pas pour ces choses-là ! On lui avait bien interdit de pénétrer ne serait-ce que seule, dans une rue sombre. Et si cela devait arriver, elle n'imaginait pas l'ampleur de la punition qu'on lui donnerait. Elle était jeune, Liloïe... mais elle n'était pas inconsciente non plus.

- N'avez crainte, ce n'est pas encore pour aujourd'hui que j'irais visité les coins sombres de la ville. Si vraiment cela devait arriver..., je prendrais le soin de ne pas être seule...

Liloïe se tut un instant, le regard brillant... après tout, sa chère mère était décédée à cause de vils brigands. Décidément, ce soir n'était pas le meilleur pour elle. D'abord l'Arlésien inoubliable, puis sa mère à présent... C'était des soirs comme ceux-là qui lui donnait envie de rester seule et de pleurer.

Le jeune Nîmois lui proposa un châle, bien trop préoccupée, Liloïe ne se questionna pas sur sa provenance, ni le pourquoi il en avait un avec lui. Elle se contenta d'incliner la tête pour le remercier de sa proposition, elle ne pouvait pas parler, sentant sa gorge se nouer.


La conversation continua sur l'arrivée tardive des deux voyageurs. La jeune baronne passa son doigt sous l'oeil droit pour y balayer une larme coulante et se racla la gorge de façon à pouvoir parler. Où pourrait-il dormir ? Il y avait bien de la place à l'hostel, mais....

- Je vous aurais bien accueilli dans les appartements réservés aux amis, mais seulement, si je vous invite il faudrait réveiller toute la maison pour préparer les lieux et puis, si l'on vous voyait demain, je crains qu'on ne remarque mon absence de ce soir...

Elle tenta un sourire. Elle aurait aimé pouvoir les aider, sincèrement.

- Il n'est pas trop tard, peut-être qu'une auberge est toujours ouverte à cette heure, je peux même vous accompagner à en trouver une, si besoin.

La petite Liloïe s'exprima, elle voulait arranger les choses, se proposant même de les aider à trouver, mais elle semblait avoir oublié qu'elle était en chemise.
Son fils adoptif.... c'était son fils adoptif et non son frère. La jeune baronne se sentit gênée de s'être trompée.


- Veuillez m'excuser, je ne pensais pas que cet enfant était le vôtre. Je vous croyais encore assez jeune, bien que, vous n'êtes pas très vieux, enfin, euh....

Se mélangeant les pinceaux et ne savant plus quoi dire pour se rattraper, elle se contenta de s'asseoir sur le sable, dans la même position où elle était précédement. Le regard vers la mer, elle enchaîna.

- On ne voit rien... mais on écoute le bruit des vagues faire ses va-et-vient... et on imagine ces mêmes vaguelettes se rapprocher de nous jusqu'à pouvoir nous caresser le bout des pieds...

Un léger silence. Le regard perdu dans l'étendue salé.

......

- En réalité, je me recueillais pour penser... je croyais qu'ici, je pourrais oublier cet Arlésien... J'avais voyagé avec lui, je l'aimais bien, mais cela s'est mal terminé... et... il est reparti chez lui.... sans laisser aucune nouvelle... sans n'en vouloir non plus... Il disait qu'on était l'étoile et le vermisseau...

...

- Vous devriez vous asseoir, le bonhomme doit être lourd à force... ou bien sinon, je vous accompagne maintenant chercher votre abris pour la nuit.
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Landyves
D’avance, désolé pour le pâté. Plus je fatigue, plus j’écris … c’est à n’y rien comprendre …




Yves ouvrit la bouche, mais tout d’abord aucun son n’en sortit. Il ne manquerait plus qu’il coupe la chique à la donzelle alors qu’elle n’avait pas terminé sa phrase. Mais au final, c’est bien elle qui coupa le sifflet au blondinet qui se reconnectait violemment à la réalité. Il est vrai que les nobles, et parfois même les bourgeois empotés, préféraient voyager en carrosse ou tout du moins en litière lorsque le trajet n’était pas trop long. Ces moyens de transports n’étaient pas forcément les plus sécurisants, mais ils permettaient d’avancer plus rapidement.
Il ne restait plus que les jambes aux gens sans fortune pour se déplacer, ainsi qu’aux fervents partisans de l’activité physique et appréciant la beauté des paysages qui s’offraient tout entiers à leur vue. Bref, deux univers totalement différents et on évitera d’énumérer le fait qu’on préférait encore voir se balader les femmes nobles en carrosse pour qu’elles puissent garder un teint d’une effroyable pâleur, ce serait du chantage pour qu’elles se mettent toutes à le faire … des cierges de pâques à figure humaine envahissant le Languedoc, inconcevable !

Enfin de là à en dire que le jeune homme avait remarqué que Liloïe s’était retenue de justesse d’évoquer celui pour qui son cœur tambourinait, il y avait un pas immense à franchir … et pourtant !
Mais pas aussi benêt qu’il le prétendait, Yves préférait donc ne rien dire là-dessus, et laisser son interlocutrice lui parler de cet homme seulement si l’envie lui prenait ou qu’elle avait besoin de se confier. Certes, le cadet de la GE ne se cachait pas de n’être que bon à se faire arracher la langue de l’avoir trop pendue, mais il y avait là certaines confidences qu’il gardait effectivement pour lui.
Enfin, peu importait ce détail en cet instant, il n’était pas encore venu l’instant où la donzelle souhaitait faire part de ses états d’âme.

On en revint donc au moment où le blondinet restait planté là, ne sachant que faire si ce n’est refermer sa boucher restée béante quelques longues secondes auparavant.
Puis finalement, il se mit à doucement rire à l’évocation de la mauvaise utilisation des chausses pour les voyages.


Personne ne vous avait donc prévenu qu’il est préférable d’avoir des chausses aux semelles renforcées pour marcher ? … Bien que l’on voit pourtant bon nombre de pèlerins n’utiliser que des chausses aussi fines que les vôtres. Mais si le chemin jusqu’à Dieu doit se faire le plus simplement possible, il n’en reste pas moins que pour les voyages de toute autre nature rien ne s’oppose à un minimum de confort.

Puis la conversation stagna un moment sur les rues malfamées de Montpellier. On trouvait sensiblement les mêmes dans les autres capitales du royaume, tout autant que dans les villes de campagnes d‘ailleurs. Il n’y avait que les bourgs de quelques dizaines d’habitants qui ne devaient pas connaitre un trop fort taux de criminalité, même si le risque zéro n’existait pas. L’ennui, c’est que loin d’être empli d’espoir quant à la régression de la violence, Yves savait qu’elle allait justement en s’amplifiant. Mais les paroles de Liloïe lui firent comprendre que peut-être la conscience et le comportement des gens joueraient en faveur de la diminution du nombre de victimes des divers méfaits commis.

Effectivement, n’y allez jamais seule. Le mieux serait encore que vous n’ayez pas à y mettre les pieds. Les personnes malintentionnées y pullulent et sitôt franchie la frontière de la bienséance vous en perdriez au mieux votre bourse, au pire … hum je vous passe les détails !

Et puis il n’avait d’ailleurs pas à continuer plus en avant, la jeune femme n’avait aucunement besoin de ce genre de leçon. Cela restait un enseignement sur la vie, mais plutôt réservé à ceux qui devaient parfois emprunter ces ruelles sordides et grouillantes pour rejoindre leur lieu de travail. Et oui, on ne choisissait malheureusement pas l’emplacement des mines.
Bref, la mise en garde valait surtout en tant que guide de survie pour les vas-nus-pieds aux horizons déjà limités et qui n’avaient qu’un fil d’une extrême finesse auquel se raccrocher.

Et en parlant de ruelles sombres et malodorantes, voilà que la barona émettait l’idée que le blondinet et Samuel auraient pu, en toute autre circonstance, prendre du repos dans l’hostel de la famille Desage.
Un sourcil haussé, Yves était en accord avec le principe, et laissant souvent sa fierté bien rangée dans un coin de son esprit, il aurait tout de même refusé l’invitation. Plutôt donc que d’utiliser de veines paroles, il approuva les dires de la donzelle d’un simple hochement de tête.
Mais c’est alors qu’elle proposa une alternative qui fit grandement sourire le benêt. Voilà qu’elle voulait les accompagner pour trouver une auberge encore ouverte, en tenue aussi improbable ? Et bien, dans ces conditions, il ne faisait aucun doute qu’il n’y avait plus besoin d’aller chercher le brigand dans son repère, mais que les alcooliques sortant des dernières tavernes encore ouvertes sauteraient sur la pichona, leur excès d’amour jaillissant comme par enchantement à la vue d’un vêtement si léger que cette chemise de nuit.


Je vous remercie pour l’attention dont vous nous honorez, mais je crains que votre tenue ne passe pas inaperçue, même à cette heure, en plein Montpellier.
Et puis je trouve que j’abuse déjà très largement de votre temps, il ne me viendrait donc pas à l’esprit de vous obliger à nous aider à trouver un endroit où faire une halte.


Nouveau sourire, puis nouvelle retenue pour ne pas rire. Le fait que le blondinet soit en réalité le père adoptif du garçonnet qu’il portait se faisait confondre Liloïe dans des excuses auxquelles il fut obligé de lever la main pour la faire cesser. Non pas que cela lui déplaisait particulièrement, mais lui-même se ridiculisant souvent au moment de formuler ses propres excuses, il préférait épargner à la donzelle de jouer un spectacle aussi peu valorisant.

Ne vous inquiétez pas, il n’y a point de mal. Il est vrai que je suis jeune, mais l’on en voit certains qui ont également vingt-deux ans et qui sont déjà père de trois ou quatre enfants.
Mais pour que vous compreniez le pourquoi du comment, Selvagia, ma fiancée, avait quelques années de plus que moi et cet enfant est celui qu’elle a eu avec son précédent compagnon.


Et son visage reprit des traits plus adoucis, préférant laisser pour une autre fois ce qui l‘amena à adopter ce garçon dont le père biologique était encore en vie, normalement, du côté de Lodève.

Mais je prends pour compliment le fait que vous me trouviez jeune et je vous en remercie. De votre part je n’imagine pas que vous sous-entendez une semi-naïveté me concernant.
Les préjugés sur les jeunes gens, non mais vraiment !


Faussement outré, un rictus grossier affiché sur sa bille de bouffon local, il en finit par rire franchement, ce qui eut pour effet de le secouer tout comme le petit Samuel qui ne s’en réveilla pas pour autant.
Reprenant peu à peu son sérieux, le jeune homme se tut pour laisser s’exprimer la pichona. Il savait bien qu’elle aimait flâner sur la plage lorsqu’elle était vide du monde pour les mêmes raisons que lui. Le bruit des vagues était aussi propice à la réflexion qu’à la relaxation, c’était plaisant et les moments d’intimité étant importants, il n’était pas difficile de trouver un moment de tranquillité en soirée … cette pensée traversant l’esprit du blondinet, celui-ci s’en empourpra quelque peu, ayant finalement interféré dans cette trêve que Liloïe avait signé en se rendant sur ce désert montpelliérain.

Continuant de se taire, il était attentif aux paroles de son interlocutrice.
L’heure de la "confession" était arrivée, il devait donc la laisser monologuer jusqu’au bout. Il se risqua à un timide sourire au coin des lèvres à l’évocation de l’étoile et du vermisseau, qui s’effaça bien vite en sachant parfaitement que la première avait malheureusement perdu de son éclat pour cause de chagrin d’amour et que le second s’était métamorphosé en ver luisant en retrouvant ce même amour auprès d’une autre femme.
On pouvait bien dire ce que l’on voulait, les blessures physiques n’étaient rien comparées aux blessures cisaillant profondément des cœurs parfois trop fragiles.

Lorsqu’elle eut terminé, Yves l’invita également à se rasseoir, lui allongeant alors délicatement Samuel sur le sable, larguant sa gibecière non loin de là, posant son fessier sur le sable qu’il sentit se tasser sous son poids, mais procurant alors une assise naturellement confortable, et venant placer la tête de l’enfant sur sa cuisse, commençant dès lors, et machinalement, à passer ses doigts dans la chevelure - aussi blonde que la sienne - du petit ange.
Il aurait pu tout aussi bien prendre congé de la fille Desage, mais après ce qu’elle venait de lui annoncer, il croyait préférable de ne pas la laisser se morfondre seule. Elle semblait déjà consacrer ses journées à cette impossible idylle, il fallait donc lui éviter le supplice d’y passer ses nuits.


Pour l’abri je verrai plus tard, je ne suis pas pressé. Et puis j’ai envie de vous ennuyer encore un peu.

Il imita à merveille le regard de ses pervers monstrueux qu‘on croisait malencontreusement aux coins des échoppes, puis se secoua la tête pour retrouver ses esprits vagabondant déjà plus que de raison du côté obscur de la force.

Et puis je ne vais pas vous laisser vous morfondre !
Je suis cadet à la Garde Episcopale mais il n’en reste pas moins que je peux comprendre votre sentiment quant à votre histoire, avec l’arlésien, tuée trop tôt alors qu’elle était encore dans l’œuf finalement.


Il repensa à la propre histoire d’amour qu’il avait vécu avec Selvagia, ce qui eu pour effet d’afficher un nouveau sourire sur son visage serein. Le décès de sa dulcinée avait été un choc si violent qu’il ne pensait pas sur l’instant qu’il lui serait possible de s’en relever. Et pourtant il était là. On disait que de se plonger dans le travail n’aidait en rien à se reconstruire et à oublier. Mais le but n’était pas d’oublier, juste d’apaiser les douleurs. Et d’avoir à s’occuper de Samuel était d’un grand secours. Le tout était de ne pas s’enfermer dans la solitude et de savoir s’entourer des bonnes personnes.
Mais donc la conclusion en était que seuls les meilleurs souvenirs restaient gravés dans les mémoires et dans les cœurs. Et malgré les derniers jours particulièrement sombres que les deux nîmois avaient vécus - la faute à une coureuse de remparts en vadrouille et au peu scrupuleux Elisyam qui avait tenté d’éliminer le blondinet en appâtant son aimée, puis quelques mois plus tard sa sœur - il avait su faire la part des choses et avait pardonné à sa fiancée son manque de confiance et de l’avoir ainsi soupçonné d’adultère alors qu’il était plus innocent que ce que la vermine voulait bien laisser entendre. Après tout, Selvagia n’avait pas été là pour réellement se rendre compte de la vilénie des deux bougres et s’était laissée influencer, il ne fallait donc pas lui en tenir rigueur.


En tout cas, vous verrez, votre chagrin s’effacera. J’espère juste que votre père vous trouvera l’époux qui saura vous faire oublier l’arlésien.

Il s’intéressa de nouveau au problème de Liloïe. Après tout, il n’était pas à Nîmes, en janvier 1457, non, il était bien sur la plage de Montpellier, à une heure trop tardive pour penser à la baignade, en compagnie d’une jeune fille qui faisait connaissance avec l’apocalypse provoquée par ce sentiment qu’était l’amour. Yves aussi avait été surpris par cette douleur, lui qui avait brisé bien des cœurs alors qu’il ne s’intéressait pas encore aux femmes pour ce qu’elles étaient réellement, mais simplement pour le plaisir qu’elles pouvaient lui procurer sur l’instant … enfin, il aurait tout le temps d’y songer plus tard, parce que là, lui tout comme son manipulateur en ont un mal de crâne de trop penser.
Toujours est-il que le jeune homme voulait un peu titiller la donzelle sur ce mariage de convenance et d'intérêt que son père voulait mettre en œuvre.



*Edit fautes
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Ysi
Ysi qui avait passée sa nuit devant la Cathédrale priant que le divin lui vienne en aide, elle qui alla lui demandé un miracle pour la guérir de cette maladie incurable donc elle souffre... Elle prit le chemin de la plage là ou elle avait demandée à ses amis(es) famille de la rejoindre pour des adieux...
Elle avait prévue du vin car elle ne souhaitait pas des adieux, juste un simple au revoir, car un jour ou l'autre nous nous retrouverons au paradis.
Quand elle eut fini de tout préparer elle vit une silhouette qu'elle n'avait jamais vue avant, elle était pas faite comme un humain.
Quand elle s'avança vers elle, celle-ci la pénétra, elle la ressentit en elle.... Miracle son corps ne lui faisait plus mal, que c'était-il passé? serais ce le Très-Haut qui avait entendu mon appel?

Elle sauta de joie heureuse comme personne, elle cria.


Miracle je suis guérie le Très-Haut m'a entendu.... Wahouuuuuuuuu je suis heureuse.... Merci mon Dieu je vous aime[/b]

Puis elle se mis à pleurait mais celle ci étaient des larmes de joie...
Puis elle courut au village pour annoncer cette nouvelle...
Coalbe2
Coalbe n'avait pas beaucoup dormi, elle avait pensée a tout ce que lui avait dit sa sœur Ysi. Au petit matin elle décida d'aller la retrouver a la plage, en chemin ele entendit crier, elle se mis a courir et la rejoigna

Ysi que ce passe-t-il? Mais tu pleures ? ....

Coalbe ecouta Ysi et se mis a pleurer aussi. Que des larmes de joie.... Je la prends dans mes bras et la serra fort. Merci le Très-Hauts...

Allez viens ma belle, on va fêter ca.....
Lakhdar_shaggash
La nouvelle était tombé il y a deux jours. Elle lui avait annoncé en taverne. "Ne me pose pas de question, je n'ai pas envie que ton image de moi soit altérée par ce que je suis devenu" lui avait-elle dit. Ces mots avaient marqué le jeune diacre, qui avait beaucoup prié le Très-Haut de se manifester, et de nous envoyer un miracle. La guerre était déclaré depuis trois jours, et le Tout-Puissant avait certainement reçu un accru de pêcheur en son royaume. Lakhdar travaillait sans relâche dans son bureau de Montpellier, et pourtant, il trouvait le temps de penser à elle.

Le rendez-vous avait été donné aujourd'hui à la plage. Lakhdar se résigna donc à s'y rendre. Il pris son temps, et marcha lentement. Très lentement. Et pourtant les secondes défilaient bien plus qu'il ne l'aurait souhaité. Il s'assit sur une dune de sable fin, joignit ses mains, et pria. Quand tout d'un coup, un bruit parvint à ses oreilles.


Miracle je suis guérie le Très-Haut m'a entendu.... Wahouuuuuuuuu je suis heureuse.... Merci mon Dieu je vous aime


Se pourrais-t-il que ? Non. Si ? D'un bond, il fut sur pied et courut en direction des cris. C'était elle. Guérit ? Il tomba à genoux et remercia le seigneur. Coalbe2 était là aussi. Elles s'enlacèrent alors que les perles azur défilaient sur la douce joue d'ysi. Ne trouvant les mots, il s'avança, et les pris dans ses bras également. Puis les suivit en silence en taverne pour fêter ce miracle.
Seloutte
Seloute venait de quitter la taverne elle décida d'aller se promener un peu sur la plage..... une vague de mélancolie l'avait submergée...... pourquoi elle ne savait le dire... peut être cette tension de la guerre et puis le voyage qui l'avait fatiguée un peu aussi..... elle avait pourtant tout pour être heureuse...... des amis super qu'elle retrouvait volontiers en taverne et........ l'amour de son fiancé..... amour partagé.... amour fusionnel....

Elle arriva sur le sable, défit ses bottes et ses bas et alla se tremper les pieds dans l'eau fraiche puis elle revint sur le sable se laissant tomber, allongée sur le dos elle se mit à regarder les étoiles à penser à leurs projets d'avenir........... fallait il partir ou rester.... tout reconstruire......... elle finit par s'endormir.........
Kelak
Comme kelak aimait le faire il s'était promener dans la ville une partie de la matinée, comme souvent il avait fait un crochet par la mairie pour voir ce qu'il s'y passait et c'est là qu'un choc s'était produit...

il était arrivé à montpelier il y a un petit mois à une époque très très calme, d'abord il s'était dit qu'il déménagerai bien vite d'autant plus que les sirènes des villes voisines surtout bézier était très accueillante, mais certaine amitiée et un amour l'avait convaincu de resté, et parmi ses raison de croire en monptelier de nombreux retour était annoncé dont ceux de Vince et seloute. il en avait entendu le plus grand bien et en effet il avait fini par passé une très agréable soirée en leur compagnie.

Mais là, l'affiche de la mairie ne laissait planné aucun doute, Vince et Seloute avait mis leur champ en vente. c'était un désastre.

Il avait déjà convaincu une personne d'annulé son acte de vente, et meme si ce serait beaucoup plus dure aujourd'hui, il se sentit l'envie d'au moins essayer.

Il parcourut la ville à la recherche de ces 2 citoyens, mais sans trop de succès. décu il se dirigea vers la plage et son coeur se mit à battre plus fort... Dame seloute était là allongé.

Il s'approcha d'elle sans trop savoir quoi dire et commenca


"Bonjour dame seloute, vous me reconnaissez, je suis kelak, un des nombreux citoyens arrivés durant votre voyage!

J'ai vu que vous aviez mis votre champs en vente ! Pourquoi ? je sais que Montpelier est plutot calme, mais je suis sur que tous ensemble nous pouvons améliorer la situation, Dame liloie, messire lakh, dame raphaelle, les 2 soeurs, et tant d'autre personne s'y attèlent déjà"

ma grand mere (j'en profite au passage pour dire que je vend un vieille peau au marché à 15 écus) me disait toujours "on ne retire d'une chose que ce que l'on y apporte"

Alors s'il vous plait rester à montpelier et avec tous ceux qui veulent le faire nous pourront rendre ses lettres de noblesse à l'ambiance Montpeliéraine"

Kelak ne savait pas quoi ajouter et attendit la réponse de Dame Seloute
Seloutte
Seloute qui s'était endormie, ouvrit un oeil en entendant parler et vit kelak près d'elle, elle se redressa d'un bond et se retrouva assise près de lui.

Ho !! excusez-moi !!! je m'étais assoupie....... Bonjour !!

Elle lui sourit et l'écouta :
Citation:
"Bonjour dame seloute, vous me reconnaissez, je suis kelak, un des nombreux citoyens arrivés durant votre voyage!

J'ai vu que vous aviez mis votre champs en vente ! Pourquoi ? je sais que Montpelier est plutot calme, mais je suis sur que tous ensemble nous pouvons améliorer la situation, Dame liloie, messire lakh, dame raphaelle, les 2 soeurs, et tant d'autre personne s'y attèlent déjà"

ma grand mere (j'en profite au passage pour dire que je vend un vieille peau au marché à 15 écus) me disait toujours "on ne retire d'une chose que ce que l'on y apporte"

Alors s'il vous plait rester à montpelier et avec tous ceux qui veulent le faire nous pourront rendre ses lettres de noblesse à l'ambiance Montpeliéraine"


Elle dirigea son regard vers la mer, écrenant le sable de ses mains

Montpellier devient désert, c'est du n'importe quoi, nous nous sentons des étrangers ici maintenant et en plus....... (rires) des vêtements gratuits et que deviennent les tisserands.... même ses propres amies on ne peut pas compter sur eux...... alors pourquoi rester ici...... nous n'avons qu'une hâte partir.

Lou se leva, remis ses bas et ses bottes, salua Kelak et partit en direction de sa maison rejoindre son fiance.
Kelak
Seloute a écrit:

Montpellier devient désert, c'est du n'importe quoi, nous nous sentons des étrangers ici maintenant et en plus....... (rires) des vêtements gratuits et que deviennent les tisserands.... même ses propres amies on ne peut pas compter sur eux...... alors pourquoi rester ici...... nous n'avons qu'une hâte partir.



Kelak ne su rien répondre au propos de Dame seloute, il y avait beaucoup de colère dans ces propos et cela tranchait avec la personne qu'il avait croisé en taverne quelque soirée plus tot
il espérait juste que la lenteur du marché foncier permettrai à cette colère de se dissiper un peu mais cette fois il se sentit bien impuissant.

alors il s'assit un instant et réfléchit à un nouveau plan d'action
Coalbe2
Apres avoir passée une bonne soirée hier soir, en compagnie de Dames Danny, Liloie, Seloute, Venus … avait eu du mal a retrouvée sa maison. Ce matin le réveil fut un peut difficile. Coalbe se balada en ville et ne rencontra pas grand monde. Elle passa devant la plage et se dit que c’est très agréable d’entendre le bruit des vagues et le silence. Elle décida de s’y arrêter un instant. Elle enleva ses chausses et trampa ses pieds dans l’eau. Reparti sur le sable, s’allongea un instant et se mis a pensée a tous ce qu’elle entendait en ce moment. Un moment de tristesse s’empara d’elle. Que faire ? Que penser ? Que font les villageois ? ….
Ysi
Ysi sortit du village pour prendre un bol d'air pur à la place, l'air du village était étouffant, les ragots, les personnes qui voulaient quittés Montpellier alors qu'ils sont eux même d'ici, soit il y avait la guerre, moins de villageois du à celle-ci et moins de vie.
Mais pour ce qui restaient, elle pensait que si tous le monde se serraient les coudes nous pourrions faire vivre le village et retrouver les rires en taverne le soir.
Mais voilà quelqu'un étaient lâche Oui lâche ils préféraient partir que de remonter Montpellier comme aux beaux jours.
Ysi qui avait eu pleins d'amis(es) Montpellierain, à ce-jour elle pouvait les comptés sur les doigts d'une mains...
Une grand dégout envers eux lui prit.
pourtant elle n'était pas du genre à être comme ça mais là sans était trop.



Puis Ysi quitta ses bottes, ses bas marcha sur le sable froid pendant des heures d'un air mélancolique et lasse de voir tout ça, elle qui pensait depuis quelques temps à la retraite, elle se dit que cette fois c'était le moment d'aller se reposer chez les soeurs ou là elle trouverait le repos. Mais elle savait qu'à son retour bien de monde seraient partis ou alors que cette maudite guerre nous aurait ramenée nos villageois et amis(es)....... Elle s'allongea sur le sable qui lui glaçait les os et fini par si endormir.
Vespasian.
Depuis combien de temps ? Depuis combien de temps n'avait-il pas mis les pieds sur cette espace , beau , brut. Où l'air à le gout du sel, où la terre se mêle à la mer.
Le sable était froid en ce matin de pré-automne. Froid, un peu comme Montpellier et ses rues , ses tavernes. Il savait que maintenant , s'il voulait voir du monde, il fallait se rendre sur ces plages , et encore ... les rares habitants que l'on trouve sont des mouettes.
Oh bien sur c'est tout à fait hyperbolique. Il pouvait voir des personnes : un(e) endormis , un(e) penseuse, un(e) pécheur.
Il se laissa vagabonder sur le sable , libre de ses douces pensées pessimistes.
Il remonta ses brais, et avança jusqu'à s'enfoncer dans l'eau à hauteur des genoux. Là il regarda l'horizon, l'astre du jour se levait. Le reflet brulant sur la mer le fit sourire : en voilà un qui débordera toujours d'énergie.
Puisse le soleil redonner un peu de chaleur sur cette ville.
Il s'assit un instant sur le sable , regarda de droite à gauche. Il attendait , peut-être quelqu'un le coriserait. Un peu de compagnie lui fera pas mal, du moment que la compagnie n'ai pas que "politique" et "guerre" aux levres.
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