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[RP]Plage de Montpellier.

Rackam
*le barbu avait voyagé sous la pluie, mais ce matin la tramontane avait chassé les nuages vers la mer ....

tu vois que j'avais raison de te laisser voyager dans la berline ... tu es restée bien a l'abri et au chaud ....
mais si tu veut je t'emmène galoper un peu ce matin sur la plage ...

il tends la main a la " crevette" pour qu'elle saute en croupe

allez viens on déjeunera dans ce petit restaurant de pécheur .... les autres nous rejoindrons la bas ..c'est moi qui régale ...

Ils commençaient a y avoir leurs habitudes dans ce petit resto de bord de plage, il payait pas de mine, mais le patron vous y servait les meilleurs poissons grillés de tout le littoral, et il avait pas son pareil pour tourner l'aïoli , tout ça avec un petit blanc sec qui se mariait fort bien sans vous tourner la tete ....

C'était la dernière journée du voyage , demain ils rentraient sur Lodève et il faudrait se remettre a l'ouvrage , redémarrer la fromagerie, et déjà les commandes affluaient ....

Mais pour le moment .... profiter de l'instant ....

Ruthy accrochée a lui riait des embruns qui les fouettaient .... il faisait galoper le grand frison noir sur la bande humide de la plage et l' écume soulevée par les sabots nerveux et portée par les rafales de tramontane donnait un gout salé a leurs lèvres et mouillait leurs vêtements ....

Sacré "crevette" il s'était habitué a elle maintenant et leurs relations de chien et chat ou chatte plutôt amusait tout le monde .... c'est quelle avait pas la langue dans sa poche la chipie et il avait bien failli plusieurs fois la renvoyer a ses chèvres .... mais elle avait aussi de si jolies fossettes et ses grands yeux noirs qui le désarçonnait a chaque fois qu'il lui pardonnait tout ....

c'est dans un grand éclat de rire qu'il arrête brusquement l'étalon qui se cabre ....


Nous voila arrivés ..... .
Ruthy.
Oui c'est vrai ... elle a jubilé toute la nuit de voir tomber la pluie ... Elle va finir par croire qu'elle a un don ... que quand elle souhaite quelques chose ça arrive ! du coup elle re jubile ! hier elle a souhaiter le naufrage à ce navire dont le capitaine est partit sans eux ... sale type ! elle qui rêvait tant d'un voyage en mer ... bien fait s'ils coulent !

Elle s'est endormie dans la berline sourire aux lèvres avec le sentiment d'avoir été vengée par les éléments. Et le matin , c'est un beau soleil qui les accueille alors qu'ils sont presque arrivé à Montpellier ...

Et c'est avec un grand sourire qu'elle accueille la proposition du patron , ni une ni deux aidée par le barbu elle saute sur le canasson et s'agrippe à sa taille ... Elle adore ce sentiment de liberté qu'elle éprouve quand ils galopent ainsi ... oh bien sur elle râle et marmonne quand Rack essaye de lui faire peur en sautant un obstacle ou en faisant galoper Nuit toujours plus vite ...

Mais toutes les bonnes choses ont une fin et ils arrivent bien vite devant le restaurant ... Nuit se cabre .. la "crevette " resserre son étreinte autour de la taille du barbu ....


Heyyyyyyyy ... tu l'as fait exprès ... je suis sure que tu l'as fait exprès ! J'aurai pu tomber hein ! sadique ... tortionnaire ... Continue de marmonner .... bla ... bal ... bal ...balbla bla bla ...

Mais une fois le pied mis à terre , elle retrouve son sourire et son enthousiasme ...

J'ai faim patron , j'ai très faim ! on est obligé d'attendre les autres ?

Égoïste la crevette ? non pas vraiment ... plutôt nature ... a dire les choses comme elle les pense sans jamais penser aux conséquences ... Bon bien sur elle ne pense pas toujours les horreur qu'elle dit au patron ... Elle est bien au Domaine de la Lergue ... elle est bien avec le patron , Noëllie et tous les autres ... même Hugues ... Elle n'a jamais été aussi heureuse que depuis que le barbu lui a ouvert sa porte ...
Medea7
J'avais besoin de solitude. Imas n'était déjà pas facile à comprendre, mais ces conflits entre lui et ma soeur me peinait. J'avais peur, peur pour tout le monde, et je commençais à en avoir marre de m'occuper de ma petit tribu. Mes petites épaules commençaient à fléchir, et j'aurais eu à ce moment là, besoin d'épaules sur qui m'appuyait. En cette fin d'aprés Midi. Un brin penseuse et fatiguée, je pris la route pour me promener, mes pas me menèrent vers la mer. D'un lent mouvement j'enlève mes chausses pour plonger mes pieds dans le sable doucement chauffé en ce mois d'avril par le soleil.
Je marche jusqu'à arrivé tout prés de l'eau salée. Le vent fait voler mes longs cheveux roux.
Mon regard se plante dans l'horizon. C'est étonnant comme cette mer est calme. J'ai encore dans la tête le déchainement de l'océan, dans lequel je laissais fuir ma tristesse, sur Vannes il y a une petite année, lorsque je me croyais sans famille... ayant tout oublié de mon passé. Doucement je m'assoie dans le sable, les pieds lentement léchés par l'eau.
Le soleil commence à descendre, le crépuscule arrive.
J'ai le cœur lourd et je n'arrive pas à comprendre pourquoi. Quitter ma soeur surement... à moins que je sente une mauvaise nouvelle arrivée.

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Calamity_mel
Je venais d'arriver à Montpellier...
Ma motivation depuis mon départ de Thiers était de pouvoir enfin voir la mer, caresser ses vagues de mon regard, fouler des pieds ce sol sableux, m'émerveiller de la nature qui reprenait ses droits à cet endroit....
Je me mis à arpenter le village, laissant le bruit des vagues me guider, elles se brisaient sur les falaises avec fracas, et la douceur du vent caressait mon visage...
J'arrivais enfin au bord de mer, je retirai mes bottes et mes vêtements, voulant m'impregner totalement de cette mère nature... en logique nous devions être deux, mais l'être que j'ai tant aimé tous ces longs mois m'a lachement abandonné pendant que je me rendais dans ce village pour le rejoindre...
Les vagues se brisaient telles les morceaux de mon coeur à présent éparpillés...
Le vent soufflait à mes oreilles, j'étais à l'affut du moindre bruit, mouvement ou tout autre signe que la nature voudrait m'envoyer.
Je me décidais enfin à m'allonger sur le sable, sentant sa douce chaleur d'avril envahir mon corps, et je m'imaginais dans ses bras puissants, heureuse pour l'éternité quand ...

ouille ouille ouille !!!! Mais que se passe t il?

Un petit crabe tout rouge m'avait pincé l'orteil et quelques gouttes de sang perlaient au bout , j'aurai pu l'abattre d'un coup de mon poing, au lieu de ça je le pris dans ma main, et je le guidais plus loin de moi...

Cette première journée à Montpellier fut délicieuse, et n'ayant pas encore de logis, je m'endormi paysiblement, bercée par le bruit des vagues sur la roche et ce ne fut qu'au petit matin que les mouettes et goelans par leurs petits couinements et clapotements dans l'eau me sortirent de mon sommeil....

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Tirlititi
Elle a beau regarder sa carte dans tout les sens , pas a tortiller , suivant du doigt le tracé un sourire legerement moqueur sur son visage.

Bon ...j'chui là....et je dois aller LA !! Beziers ....Bazas pas vraiment la meme direction....

Elle refléchit ou et quand elle c'est trompé . Quand le chemin c'est coupé en deux , et qu'elle aurait du tourner a droite !
Quand elle a regardé les amoureux s'embrasser? bon elle a regardait juste un peu , pas plus non plus.
Quand elle a vu sa mesange lui apporter la missive tant guettée , tant désirée
Elle ote ses bottes , l'humidité du sable la saisie mais elle s'en moque , se souvient de la premiere fois où elle a vu la mer... de la vision qui s'offrait a a elle .. elle se souvient avec quel étonnement elle avait découvert la sensation du sable sous ses pieds , l'effet que cela procurait de marcher dans l'eau , le gout de l'eau sur ses levres ....
Elle s'avance et n'y tenant plus remonte son jupon jusqu'a ces genoux et se met a sauter dans les vaguelettes , courant comme la gamine qu'elle etait...une petite Lorraine qui croyait que le monde s'ouvrait a elle , qui avait des projets plein la tête et surtout le coeur emplie d'amour pour son fiancé.
Puis elle sort et se laisse tomber sur le sable les bras en croix , sent le soleil sur son visage , heureuse malgré ce qu'elle a traversée et qu'elle traversera encore, puis se met a hurler a plein poumon


CALAD......JE ...T'AI...........MEUUUUUUUUUUUUUU

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Lolesi
Les bottes à la main, Lolesi traverse la plage en ligne droite... droit vers la mer, droit vers les vagues, droit vers cette bande de sable humide dans lequel elle aime laisser ses pieds s'enfoncer...

Arrivée là, juste où les vagues viennent lui lècher les orteils, elle s'arrête, raide comme un piquet et laisse ses yeux se perdre dans l'immensité de l'océan...

Que de choses se sont passées depuis sa première rencontre avec la grande bleue... que de gens rencontrés, quel chemin parcouru...
Que de fois elle est venue ici, juste pour regarder, écouter, nager... et lors de ses quelques éloignements (on ne peut pas appeler ça des voyages...) c'est toujours vers la mer qu'elle retournait, comme pour s'ancrer dans la vie... hihi s'ancrer... voilà qui tombe à pic vu l'endroit...

Mais cette fois ci... c'est une autre paire de manches... là, c'est d'un voyage qu'il s'agit... avec des chemins, des bois, des pffff des quois donc?
En tout cas, pas la mer ça c'est sûr! Plus encore que sa maison, c'est la mer qui va lui manquer... quelle drôle d'idée... pourquoi cette immensité bleue l'attire comme ça? L'odeur? Le son des vagues et des mouettes? Le goût du sel sur sa peau? La caresse ou la piqûre du vent?

Elle a beau tourner et retourner la question dans sa tête, nulle réponse ne se profile, elle sait juste qu'elle resterait des heures à contempler les jeux de l'eau...

Elle se recule un peu, pour déposer ses affaires sur le sable sec, se déshabille rapidement, gardant uniquement sa blouse blanche... un sourire aux lèvres, elle entre dans l'eau...

Brrr décidémment, toujours aussi froide! Quand donc sera t elle plus chaude?

D'un geste, elle défait sa longue tresse et plonge dans les vagues... Elle nage, droit devant elle, droit vers le large, jusqu'à ne plus avoir pied... alors elle se retourne et observe la bande de sable... il n'y a personne... encore une fois, elle est seule ... tant mieux, elle n'a pas envie de parler, juste être là...

Lentement, elle se remet à nager, vers le bord cette fois... il ne s'agit pas de se faire coinçer par les courants... enfin, elle pose ses pieds et les laisse s'enfoncer dans le sable... il est temps de ressortir... elle enroule ses cheveux pour les essorer et les étale à nouveau sur ses épaules afin qu'ils sèchent, s'enroule dans sa cape pour se réchauffer... ramasse ses affaires et s'éloigne, apaisée...

Elle serre dans sa main un coquillage qu'elle emportera dans ses bagages, ce n'est pas qu'il est particulièrement joli mais... voilà, ce sera un lien!


Impatiente de retrouver celui qu'elle aime, elle accélère le pas... pourvu qu'il ne soit pas encore parti bosser... qu'elle puisse l'embrasser et se réchauffer dans ses bras... elle sourit, il va encore dire qu'elle est gelée! En riant toute seule, elle se dépêche de traverser le village et remonte vers leur maison, nichée tout là-haut, entre le chemin et la rivière... près des arbres de la forêt... de loin elle aperçoit un filet de fumée ... chouette, il est là... il l'a attendue...

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Idana
Ben voilà, ils sont de retour à Montpellier, de retour à la mer qu'ils n'avaient pas vu à l'aller.

Idana s'est levée de bonne heure, laissant son blond dormir, lui a laissé un petit mot pour lui dire où elle était et elle a pris sous chaque bras Elaïs et Matéo pour aller les refiler à son tour à Flore et à Ael, ainsi que Sibo le chiot .... toute la ménagerie quoi !


Sous chaque bras ? sont pas trop lourds ?
Rooo c'est une image hein ?

Matéo ne lâche plus la main de la petite Elaïs, aidant du haut de ses 18 mois la petite fille encore un peu instable sur ses petites jambes. Idana, avec son ventre proéminent n'arrive plus à les porter, mais le petit garçon prend son rôle très au sérieux, et Idana sourit. Au moins il ne sera pas jaloux à l'arrivée de son petit frère ou de sa petite soeur.

Et sur le chemin de la plage, Idana trottine suivie du seul GPS qui volette devant elle. Mazette, il a perdu du poids le pigeon pendant le voyage, faisant sans cesse des allées et venues entre les deux groupes, et au moins maintenant plus personne n'aura envie de le dévorer.

Et soudain devant elle l'immensité de la mer, parce qu'ici c'est une mer on lui a dit, pas un océan. Et les pieds nus s'enfoncent dans une matière fluide qui s'infiltre entre les orteils et Idana a beau ouvrir ses narines, renifler tant qu'elle peut, ça ne sent ..... rien !

Et elle regarde les vagues mourir sur le sable, contemple alentour où nul rocher ne vient briser la monotonie d'une longue étendue dorée. Et l'écume où est elle ? le varech sur la plage , et l'odeur de vasouille ?

Elle te manque l'odeur de vasouille ?
C'est l'odeur de l'Océan !
Ici c'est la "grande bleue" il parait !

Il parait aussi qu'ici, la mer est étale, sans marées, sans ce flux et ce reflux qui permet de pêcher quand l'eau se retire, et Idana se souvient encore de sa première rencontre avec un crabe, qui lui avait pincé les orteils ... sale bête va !

Elle s'avance vers l'eau, y trempe les pieds et se retourne au bruit d'un galop derrière elle ... Lunaaaaaaaaaaaa ! mais tu fais quoi ici toi ?

La jument vient se caler contre elle et idana sourit ... mouais j'ai compris, l'appel de la mer ! c'est ça non ? tu te souviens de nos longues balades Luna ?

Une idée lui vient, mais elle sait que ce ne serait pas raisonnable de monter Luna à cru, comme elle le faisait autrefois. Pas raisonnable mais terriblement tentant et la brune se hisse sur l'animal qui ne bouge pas d'un poil.

roooo ! tu vas pas faire ça tout de même !
je vais faire attention pffff !

Que dirait Céliano la voyant monter ainsi ? elle sait bien qu'il s'inquièterait, qu'il la gronderait certainement, mais Idana, en bonne bretonne est un peu têtue, voire très têtue .... on ne galope pas Luna d'accord ?

La jument démarre doucement, laissant Idana se tenir à sa crinière et les souvenirs de la jeune femme remontent le temps, quand elle avait fait connaissance de Luna, animal aussi maltraité qu'elle l'avait été elle même. Et tout de suite, entre elles ce fut un éclair, une confiance réciproque qui s'était installée et depuis, les deux amies ne s'étaient plus quittées.

Idana sourit, relâchant légèrement ses mains de la crinière, et n'a guère le temps de se rattraper quand Luna pose le sabot dans un creux et fait un brusque écart qui déséquilibre Idana.


Le choc avec le sol est rude, et Idana perd un peu le souffle avant de se mettre à crier ... merdouille, corne d'andouille .... c'est ma faute !!!!!!!

t'as mal ?
je sais pas !
concentre toi !
fous moi la paix !!!!

Elle reste étendue sur le dos, à l'écoute de son corps, ses mains posées sur son ventre où plus rien ne bouge. Et la peur la prend, tandis que Luna, un peu paniquée, fait les cents pas près d'elle, le poil frissonnant, les oreilles dressées.

C'est pas ta faute Luna, j'aurais pas dû, j'aurais pas dû !

Elle voudrait que Cel arrive, qu'il l'aide à surmonter cette panique qui monte en elle, cette peur terrible d'avoir fait du mal à leur bébé, et elle se met à pleurer doucement tandis que la petite voix en elle se tait, signe de son mal être intense.
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Celiano
Il dormait le blond... Profondément, sereinement... Bref, tellement bien qu'il n'avait même pas senti sa brune se dégager de ses bras.

Quand il se réveilla enfin, il aperçut un petit mot griffonné à la place de la femme de sa vie... Qu'il eut bien du mal à lire, les yeux encore endormis et la tête dans le c** comme on dit...
Hmm... La plage...

Pas encore bien réveillé le Cel, et ce fut tout naturellement qu'il se rallongea de tout son corps dans le lit, les bras étendus. Par deux fois il faillit se lever, se ravisant finalement, profitant encore un moment du lit... D'un vrai lit et pas d'une charrette. Et quand enfin il daigna se lever, un bon quart d'heure était passé... Fainéantise quand tu nous tiens.

Un peu d'eau sur le visage et il partit en direction de la plage sans même manger, ce qu'il aurait vite fait de regretter après sans doute.

Les plages du Sud, un peu toute son enfance au blond. Lui qui avait désormais pour maison la Bretagne. Mer puis océan... Ce qui n'avait rien à voir, mais il dut reconnaitre que les deux avaient leur charme.

Il chercha Idana du regard, une main en visière, légèrement ébloui par le soleil. Sauf que ce ne fut pas une belle brune qui attira son regard, mais plutôt une belle jument, qui n'était autre que Luna. Trottinant plus qu'il ne marcha, il rejoignit la jument, qui laissa entrevoir une Idana allongée sur le sable.
A la voir de loin, on ne pouvait pas croire qu'un incident lui était arrivé, cependant, Céliano, se penchant au dessus de sa brune, vit bien que quelque chose n'allait pas. Les larmes sur ses joues et la mine pâle n'étaient évidemment pas habituelles. Il s'agenouilla près d'elle, inquiet, sentant bien son cœur s'affoler en lui...


Idana ? Chérie ? Qu'est ce que tu as ?
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Idana
Elle attend, couchée sur le sable, respirant tout doucement, laissant couler ses larmes qui ne servent à rien, qu'à seulement lui faire peur un peu plus. Luna s'affole de la voir ainsi affalée et Idana ne dit mot.

Elle n'a mal nulle part, les mains posées sur son ventre si calme qu'on le dirait vide, et les larmes redoublent tandis qu'elle murmure .
.. bouge mon bébé ! fais moi mal, mais fais moi voir que tu es là, que tu n'as rien !

Elle n'ose même pas remuer un orteil, et quand Luna se met à piaffer à l'approche de quelqu'un, elle n'ose pas non plus tourner la tête.
Citation:
Idana ? Chérie ? Qu'est ce que tu as ?

Elle en fermerait les yeux de soulagement à sentir enfin l'homme de sa vie près d'elle, tout va aller mieux maintenant, tout ! Mais elle n'ose lui sourire, elle a honte !

Honte de n'en faire qu'à sa tête, honte de cette inquiétude qu'elle sent dans sa voix, lui qui a déjà tellement souffert par le passé. Sûrement qu'à cet instant, défilent dans sa tête des images effrayantes et Idana prend sa main. Et soudain, elle se demande si parfois, en regardant leur petit Matéo, il songe à son petit Luca, mort si tragiquement avec sa maman. Il ne lui en parle jamais, et jamais elle ne pose de questions. Mais là, à cet instant, il doit y penser et elle a doublement honte de raviveer en lui de si douloureux souvenirs.

Elle le regarde dans les yeux .
... Cel, mon chéri, j'ai honte .... je ... je suis tombée de cheval ! encore une fois j'ai voulu en faire qu'à ma tête et Luna n'y est pour rien !

Elle serre sa main ... j'ai mal nulle part, mais ... mais le bébé bouge plus Cel ! il bouge plus, j'ai peur !

Et à cet instant précis, sous sa main posée sur son ventre, elle sent comme un chatouillis, qui se transforme rapidement en une boule ronde d'un petit pied qui fuit sous la main qui le cherche, et qui mène une danse de révolté après avoir été si malmené.

Idana mord sa lèvre sous la douleur des cabrioles de l'enfant, et en même temps elle l'aime cette souffrance .... Cel, le bébé bouge ! il se venge ce que je lui ai fais subir, mais il bouge !

Elle ose enfin se redresser un peu et s'accroche au cou de son époux, posant sa tête contre lui et ne disant plus rien.

Ben t'es soulagée !
que oui !

Pardonne moi mon chéri, j'ai eu peur mais c'est bien fait pour moi ! mais toi, je n'aime pas te donner de l'inquiétude ... je fais tout de travers parfois !
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Celiano
Il était là, la regardant de ses yeux inquiets, attendant qu'elle lui réponde, qu'elle lui dise un mot, rien qu'un mot pour lui montrer qu'elle allait bien, qu'ils allaient bien.

Citation:
Cel, mon chéri, j'ai honte .... je ... je suis tombée de cheval ! encore une fois j'ai voulu en faire qu'à ma tête et Luna n'y est pour rien...
j'ai mal nulle part, mais ... mais le bébé bouge plus Cel ! il bouge plus, j'ai peur !


Aucun mot ne put sortir de sa bouche, terrifié à l'idée de perdre un enfant qui n'était même pas encore né... Perdre un autre enfant...
Il posa une main tremblante sur son ventre, ce qui ne devait pas aider.
Une larme roula sur sa joue, puis une deuxième, larmes qu'il ne put contrôler. Il n'aimait pas montrer sa peine le blond, mais en cet instant rien n'y fit, la peur prit le dessus entrainant avec elle une douleur qu'il reconnut amèrement.

Puis...
Citation:
Cel, le bébé bouge ! il se venge ce que je lui ai fais subir, mais il bouge !


Il l'avait également senti ce coup, et il soupira de soulagement, essuyant ses larmes d'un revers de manche.
Il la serra fort dans ses bras, n'ayant pas envie de rompre le silence durant ces quelques minutes d'étreinte, laissant bien volontiers ce serrement au cœur s'évaporer lentement, emportant avec lui cette amertume revenue si subitement l'instant d'avant.

La tête calée au dessus de celle de sa brune, il sentit encore des larmes s'échapper, sachant qu'il y avait une multitude de raisons. Il se garda bien de les lui montrer, sans doute par fierté, parce qu'il n'avait pas envie de l'inquiéter et parce qu'il n'avait pas envie de répondre à de probables questions aussi.

Alors dans un souffle, il murmura...
J'ai eu si peur... Je t'aime Idana... Ne me fait plus de frayeurs pareilles..

Repensant au but de leur présence ici, il tenta d'éclaircir sa voix et la regarda de nouveau... Alors, tu veux toujours la faire cette baignade ?
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Idana
Idana serra les dents ! pleurer était une chose, commune à nombre de femmes, mais voir un homme pleurer en était une autre, et bien encore plus quand il s'agissait de l'homme que l'on aime et que l'on est responsable de ce chagrin.

Elle se haïssait à cet instant de ce qu'elle venait de lui faire, de faire remonter du plus profond de lui toute la souffrance qu'il mettait tant de courage à dissimuler la plupart du temps. Jamais elle ne le voyait triste, jamais , alors qu'elle savait pertinemment qu'il ne pouvait oublier, c'était impossible.

Et les larmes qui coulaient sur ses joues, elle aurait voulu les effacer, revenir juste un peu en arrière et ne pas avoir eu cette idée idiote de chevaucher Luna.


Sa main sur la sienne sur le ventre rebondi tremblait d'appréhension et quand enfin le bébé bougea, elle le serra contre elle .... soulagée.
Citation:
J'ai eu si peur... Je t'aime Idana... Ne me fait plus de frayeurs pareilles..

Lui dire de la pardonner ne changerait rien à cette frayeur qu'elle lui avait faite, mais elle regarda ses yeux bleus larmoyants et chuchota ... je t'aime Cel, plus que tout, et jamais je ne voudrais te faire de chagrin tu sais !

Oui c'est sûr mais t'es qu'une entêtée !
Oui je sais !
Une idiote, une tête de linotte !
Bon ça va là, n'en rajoute pas, j'ai compris !

Citation:
Alors, tu veux toujours la faire cette baignade ?

Elle se releva prudemment, portant son ventre d'une main et fit quelques pas. Elle se sentait bien et sourit à Cel.

Oh oui je veux la faire cette baignade !

Elle allait se mettre à courir derrière Luna qui déguerpissait plus loin là bas, mais se retint, songeant qu'elle était enceinte et regarda l'amour de sa vie en baissant un peu le nez .... je vais faire attention mon chéri !

Mais elle ne put résister à sa malice, et l'attirant vers les vagues, l'entraina dans l'eau avec elle ... tout habillés !
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Celiano
Citation:
Oh oui je veux la faire cette baignade !


Il lui fit un sourire sincère, la zieutant quand même avec prudence quand elle se leva. Ce qu'il n'eut pas besoin de faire longtemps car la brune se ravisa d'inquiéter son blond en restant raisonnable.
Il aurait bien voulu les garder pour lui ses larmes de tout à l'heure, mais il n'avait pas réussi. Il soupira intérieurement, ce qu'il détestait montrer ses faiblesses, ses peines ou encore sa tristesse ! C'était pas son genre de se confier à vrai dire, lui c'était celui qui écoutait plutôt que celui qui parlait.

Une main l'extirpa de ses pensées et sans avoir eut le temps de dire ouf, il se retrouva les pieds dans l'eau ! Idana avait le don de lui redonner le sourire, et ce à n'importe quel moment.
Puis devant son regard malicieux, il ne put que rire, oubliant l'instant d'avant, comptant bien passer un agréable moment avec elle. Depuis le temps qu'ils en parlaient de cette baignade !

En fait... L'eau n'est pas si chaude que ça !
Mai, grand soleil sans nuage mais eau froide, même pas tiède ! Ah l'arnaque !

Il sourit tout en enlevant ses bottes déjà trempées -tant pis- puis éclaboussa sa femme...
Ça c'est mérité ! Il se mit à rire, ils avaient l'habitude de l'eau fraiche les Bretons de toute façon !

S'ensuivit alors une sorte de bataille d'eau parsemée d'éclats de rire. Et on aurait pu voir là deux grands enfants, tantôt se cherchant, tantôt se fuyant. Mais c'était bien connu qu'ils étaient fous, fous d'amour l'un pour l'autre surtout.

Trempé jusqu'aux os, le blond s'approcha de la femme de sa vie, la prenant par la taille, se voulant le plus proche possible malgré le passager clandestin qui prenait un peu plus de place chaque jour. Et il l'emmena un peu plus loin dans cette mer plate et calme, jusqu'à ce que la jolie brune n'ai plus pieds. Juste assez loin pour que lui ai l'eau aux épaules du moins. Le blond regarda autour de lui puis la regarda avec aux lèvres ce sourire amoureux, ce sourire radieux...
Nous sommes seuls au monde.
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Idana
Son sourire était revenu, et Idana se sentait à nouveau heureuse. Bien qu'elle songeait qu'elle aurait bien aimé parfois le soulager de cette souffrance qui était en lui, profondément ancrée, qu'ils en parlent un peu, qu'il se confie à elle. Mais il était si secret, qu'elle préférait parfois ne pas lui poser de questions.

Et pourtant t'en pose des questions !!!
Oui mais là, je me fais discrète !
Pourquoi ?
Pas la peine de raviver tout ça !

Elle enleva à son tour ses bottes, les laissant sur le sable à côté des siennes et ils jouèrent comme deux enfants dans l'eau, deux jeunes fous, et puis tout se calma. Idana, un peu essoufflée , regarda son blond la serrer contre lui, avec au coin de la bouche ce sourire qu'elle connaissait si bien. Il l'entraina dans les flots, là où elle n'avait plus pied, mais où lui était bien planté sur ses jambes.

Son corps contre le sien se faisant pressant, malgré son ventre rebondi qui les empêchaient dorénavant de se coller davantage.

Et c'est pas fini !
quoi ?
bientôt tu iras plus vite à rouler qu'à marcher !

Mais là dans l'eau, son corps ne pesait plus rien, elle ne sentait plus la froideur de l'eau, s'accrochant à lui comme ... comme une moule à son rocher ?

Jolie expression pfff !
quoi c'est imagé non ?
un peu trop tout de même ! et très élégant surtout !

Elle pouffa toute seule dans son cou, nouant ses jambes autour de sa taille , et chuchotant dans l'oreille ... tu crois que quelqu'un nous voit d'ici ?

Elle savait, elle sentait qu'il en avait autant envie qu'elle et sa bouche s'égarait sur ses joues, ses yeux, son nez, pour finir par sa bouche qu'elle embrassa langoureusement.
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Celiano
Citation:
tu crois que quelqu'un nous voit d'ici ?


Il lui répondit dans un murmure similaire au sien... Moi je crois que non.

Il partagea longuement son baiser langoureux, promenant ses mains sur sa taille. Quittant ses lèvres à regret, il plongea ses yeux bleus dans les siens si noirs. Ce qu'il l'aimait... Oh oui ce qu'il l'aimait sa femme, sa brune, sa Idana. Il continuait à penser que personne d'autre n'aurait pu le sortir de ce vide qui l'avait habité autrefois. Peut-être qu'un jour il arriverait à lui parler de tout ça, peut-être qu'un jour il arriverait à se confier, peut-être...

Il retrouva ses lèvres pour un baiser fougueux, puis parsema son cou de petits baisers. Quant à ses mains, elles caressaient doucement sa peau sous l'eau de la Grande Bleue, caresses un peu plus pressantes à chaque seconde.
Ils n'avaient pas besoin de se le dire, ils se comprenaient rien qu'avec un regard, un sourire. Ces expressions qui en disaient long sur leurs envies, qui en disaient long sur leur amour.
Il l'emmena sous l'eau, pour un nouveau baiser, plus passionné, plus intense, plus langoureux -et en plus ça fait romantique !

Revenant à la surface, le blond se débarrassa habilement de leurs braies, assez habilement pour qu'elles n'aillent pas nager avec les autres poissons. (me demande pas comment je sais pas !)
Faire l'amour dans l'eau était tout aussi agréable, leurs deux corps paraissaient encore plus libre de tout mouvement, n'enlevant rien au plaisir ressenti, terriblement intense comme à chaque fois...

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Idana
Son chuchotis la fit sourire, et elle regarda leurs braies flotter à côté d'eux , sans jamais s'éloigner, comme un chien qui ne veut pas quitter son maitre .! (voilà j'ai la réponse ! ^^ elle vaut ce qu'elle vaut !)

Des braies en guise de chien, c'est nouveau !
Oui ça vient de sortir !

Mais l'heure n'était plus aux questions, ni même aux réponses, l'heure était aux caresses sous marines, à la douceur de l'élément qui les portaient. Ses jambes nouées à la taille de Cel, ses mains la soutenant comme une plume, elle se laissait bercer.

Sa bouche s'était collée à son cou, ses mains caressaient son dos et la jeune femme découvrait encore de nouvelles sensations à faire l'amour dans la mer. Mais entre eux, c'était à chaque fois un renouvellement, jamais une habitude, se redécouvrant jour après jour, sans jamais se lasser, victimes soumises d' un Amour si fort que l'un ne pourrait vivre sans l'autre.

Idana avait découvert en Cel un homme merveilleux, et si son début de vie fut misérable, désormais elle n'avait que du bonheur. Elle l'aimait plus que tout au monde, ainsi que leur petit Matéo et le bébé à venir bien sûr, mais leur Amour était si fusionnel, que jamais elle ne se verrait avec un autre homme.


T'as trouvé le bon ma gueuse !
Je suis une chanceuse !
Lui aussi tu crois ?
Ben, il me supporte en tout cas !
Oui et c'est dans tous les sens du terme aujourd'hui !
Idiote !

Le plaisir montait graduellement et Idana oublia tout, la mer, l'environnement, elle ouvrit les yeux sous la sensation intense , et un oiseau passant par là dissimula sous son piaillement le léger cri qu'elle poussa en le serrant plus fort encore contre elle.
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