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[RP]Plage de Montpellier.

Matouminou
Les caresses se firent plus intenses. Elle sentait leurs deux corps s'enflammer. Cela là fit sourire, l'eau réussirait-elle à éteindre le feu qui les consumait?

Elle veilla à être bien en équilibre dans le sable, l'eau lui venait jusqu'en dessous de la poitrine sur laquelle le corsage était plaqué.

Ils étaient désormais seuls, la grosse dame était sortie sans doute, ou peut-être avait-elle coulé. Elle rit doucement à cette pensée.

Délicatement, elle pressa sa cuisse contre l'entrejambe de Stromb. Les caresses se firent plus précises, délicieusement précises. Elle accentua légèrement la pression de son bassin contre le bas ventre de son amant. Le désir de l'homme ne faisait aucun doute, le sien non plus.

Elle happa sa bouche, joua un instant à lui aspirer les lèvres, puis elle l’entrouvrit afin, une fois de plus, d'offrir à leurs langues le plaisir de s'entremêler en un baiser passionné.

Ses mains continuèrent de lui caresser le dos. Elle se pressa un peu plus contre lui encore. L'eau donnait un effet de légèreté et une sensation délicieuse jusque là encore inconnue.

L'instant était magique. Elle en goutait chaque seconde.

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Stromboli
Une mer calme pour seul témoin, même la plage au loin semblait sommeiller au soleil. Elle s'était accroché à lui, il s'était saisi d'elle. Les caresses s'étaient faites plus pressantes, plus insistantes. Un soupire lorsque les deux corps se joignent, enfin.. Sensation magique que l'amour dans cette étendue bleutée qui ne les rafraichissait plus. Souffles entremêlés qui s'échauffent, entre deux baisers, lorsque leurs corps dans un même élan s'abandonnent. Pêché de chaire délicieux. Leur corps à l'unisson se livrent, s'embrasent, savourent cette divine sensation que d'appartenir à l'autre. Il goute sa peau, ses lèvres, la sent vibrer sous ses caresses tandis qu'il la visite.

Un souffle rauque entre leurs lèvres vissées, une langue aventureuse qui cherche l'autre tandis que les deux corps s'affolent, brûlés par l'envie et le soleil du Languedoc. L'eau clapote entre eux au rythme de leur amour, malmenée par cette insistance, ce désir grandissant et cette étreinte se muant en amour passioné et sauvage. La respiration s'accélère, le bassin ondule plus fort, plus vite. Les caresses se perdent et les ongles se plantent. Les amants s'enivrent de leur moitié, la consomme sans modération et sans honte.

Le rouergat respire fort, ses yeux aveuglés par le désir traduisent son impossiblité de faire machine arrière. L'envie le brûle, le gagne rapidement. Au milieu de la mer calme, deux corps déchainés, aggripés l'un à l'autre, se donnent entièrement. Et entre deux souffles, le brun donne l'assaut final. Ses yeux rougissent, son plaisir explose et le libère enfin de la tension qu'il subissait. Il mord la lèvre de sa belle, délicate et si tentante, laissée comme exprés à portée de bouche. Et tandis qu'il cherche son souffle, ses mains de fer tiennent sa moitié contre lui, son corps plaqué au sien, l'accompagnant pour satisfaire les soubresauts de ce plaisir divin..
Matouminou
Elle ferme les yeux un moment, laisse un sourire planer sur ses lèvres, sent son coeur battre à tout rompre. Elle s'agrippe à lui, le respire, frissonnante, frémissante, transportée par un désir qui se fait plus intense... elle laisse son corps vibrer sous les caresses des mains si douces qui s'attardent là où elles savent être attendues, elle répond à ses baisers fievreux qui l'exhaltent. Elle sait qu'il connait son corps par coeur, pour l'avoir exploré si souvent, pourtant, à chaque fois c'est différent...

Elle sait aussi que bientôt ils ne feront plus qu'un. Il se fait pressant, il s'invite, elle n'attend que ça et elle se mord la lèvre.
Le désir et le plaisir se confondent comme cette mer bleutée se confond avec le ciel.

Mais, déjà, elle le sent en elle... un gémissement s'échappe de ses lèvres. Que c'est bon, que c'est doux d'être aimée. Elle voudrait le lui dire, mais le plaisir ressenti est trop fort et lui coupe le souffle, l'empêchant de parler. Elle le regarde, plonge ses yeux brulants de désir dans ceux de braise de son volcan. Elle sait ce qu'il veut, elle y répond, elle s'abandonne alors et le laisse donner la cadence. Elle ondule à son rythme, appréciant chaque instant, mélange de passion, d'ardeur et de puissance, c'est ainsi qu'est leur amour depuis le début.

Tout son corps devient tumulte, tous ses sens deviennent tempête, elle veut crier, mais ne peut pas, elle gémit tant le plaisir est intense, ses doigts se plantent dans son dos, son corps se crispe soudain. Le temps se fige, elle le regarde et sait qu'ils vont bientôt pouvoir libérer tout le plaisir qu'ils veulent se donner.

Elle gémit de nouveau et soudain, avec une force inouïe, la vague libératrice vient la submerger, parcourant tout son corps, en de longs et délicieux soubresauts. Elle se mord la lèvre jusqu'au sang, enfonce un peu plus ses ongles dans la peau de son volcan en éruption. Elle sait, elle sent que lui aussi a libéré son plaisir. Ils ne sont plus qu'un, se fondant l'un dans l'autre. leurs souffles s'entremêlent, leurs cœurs battent à l'unisson.
Elle le regarde, chancelle un peu, se blottit contre lui... elle se sent bien, protégée, aimée...
L'eau clapote autour des deux corps serrés l'un contre l'autre. Dieu qu'elle l'aime, elle donnerait sa vie pour lui, elle donnera bientôt la vie pour lui.

Lentement, elle retrouve son souffle, doucement, son corps se calme, repu. Elle pose ses lèvres sur son épaule réconfortante, et dans un souffle, lui murmure:


- je t'aime....
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Stromboli
Citation:
- je t'aime....


Il avait souri à ces mots. Un baiser niché dans son cou, du bout des lèvres, pour lui faire comprendre que c'était réciproque... et il la laissa aller. Il plongea son corps dans l'eau, manoeuvre nécessaire aprés la surchauffe et le cagnard qui tappait sur leurs têtes.

Ils nagèrent un moment, profitant de l'eau, rigolant en revoyant la grosse dame qui rougissait dés qu'elle croisait leurs regards... La mer était également un terrain de jeu, aussi jouèrent-ils. Ils explorèrent le fond de l'eau, virent paser quelques petits poissons... Et quand ils furent lassés et rafraichis, ils sortirent et regagnèrent la plage. Le brun avait dans sa besace de quoi grignotter avant le départ, pour profiter pleinement de cette journée. Il étala une grande serviette dans le sable sur laquelle ils s'allongèrent, en pleine dégustation de fruits en tout genre, ramassés en chemin tout au long de leur périple : brugnons, abricots, cassis, prunes, raisins... Il savait que Matou en raffolait depuis le début de sa grossesse, alors il avait fait des provisions.

Le soleil sécha leur peau tandis qu'ils mangeaient en rigolant. Le temps passait, Stromb ne s'en appercevait pas. Il était bien là, avec elle, et profitait pleinement de ces instants d'inscoucience. Au bout d'un moment, ils se levèrent et s'habillèrent, rangeant les restes et jettant les squelettes de fruit. Avant de partir, le rouergat s'était souvenu que Matou voulait ramener des coquillages à Fécamp, en souvenir du Sud. La chasse s'ouvra alors. En quelques minutes les besaces furent remplies de specimens de toutes sortes, plus beaux les uns que les autres. Poussant l'expérience jusqu'au bout, ils avaient récupéré également du sable, comme ils faisaient dés qu'ils passaient quelque part. C'était un réel plaisir par la suite de laisser les souvenirs prendre possession de soi, en revoyant certains moments inoubliables. Comme celui qui venaient de vivre, par exemple.

Au final, aprés plusieurs heures d'inscoucience sur la plage de Montpellier, ils finirent par repartir comme ils étaient venus.
Matouminou


La suite n'avait été que rires et jeux dans l'eau. Ils s'amusaient à s'éclabousser, à celui qui resterait le plus longtemps sous l'eau...
C'est quand le soleil déclina, emportant avec lui un peu de sa chaleur, que Matou décida de sortir de l'eau, très vite suivi de Stromb. La plage était déserte. Elle vit Stromb étaler une serviette tirée de sa besace, sur le sable.

Elle s'y allongea et offrit son corps aux rayons encore chauds du soleil. Bien que très blanche de peau, elle avait réussi à prendre un léger hâle et cela lui allait bien.
Elle ferma un instant les yeux, pour profiter pleinement de ce bonheur qui lui était offert.
C'est une odeur de fruits qui vint lui chatouiller les narines, qui lui firent rouvrir les yeux. Elle les écarquilla encore plus en voyant ce que Stromb avait disposé: des abricots, des raisins...une multitude de fruits tous plus appétissants les uns que les autres.

Elle ne put s'empêcher de rire, c'est vrai que durant tout l'été, elle l'avait ennuyé avec ses envies de femme enceinte...cela avait commencé avec des fraises des bois, puis des framboises....Patiemment, sans jamais râler, il lui avait trouvé ce qu'elle désirait.
Elle lui fit un grand sourire, émue qu'il eut pensé à ce festin de roy.
Elle mangea de bon appétit plusieurs fruits,tandis que doucement son corps séchait à la douce caresse du soleil.

Puis, ils se rhabillèrent et partir à la chasse aux coquillages... ce fut encore une raison pour faire les fous.

Enfin, le soleil fut sur le point de se coucher, son disque rougeoyant se faisant doucement avaler par la mer. Il irradiait sur la plage une luminosité exceptionnelle, jamais elle n'avait assisté à un aussi beau couché de soleil.
Stromb l'avait rejointe et il lui avait passé le bras autour des épaules. Il regardèrent l'astre magnifique disparaitre.

Alors, il fut grand temps de rentrer. La fraicheur avait pris possession de l'air, on sentait l"été s'en aller doucement, malgré encore de chaudes journées.
Une dernière chose leur restait à faire, un rituel consistant à prendre un peu de terre des sols qu'ils avaient foulés. A Montpellier, ce serait du sable. Elle en prit une poignée, et la mit dans une petite bouteille. Elle enfonça bien le bouchon de liège et la rangea dans sa besace au milieu des coquillages.

Stromb avait attrapé sa main, il était temps de s'en aller. Elle se retourna encore une fois pour regarder la mer qui avait pris une couleur bleue foncé. Elle grava alors dans sa mémoire ce paysage magnifique qui s'offrait devant ses yeux.

Main dans la main , ils laissèrent la mer et la plage derrière eux.
Cette journée resterait à jamais inoubliable.

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Jayzabelle
Les derniers jours avaient été difficiles pour bien des Languedociens. Que ce soit par le surplus de travail, par les élections qui approchaient, par des peines de coeur insoutenable ou des problèmes qui s'en tenait à la température qu'il ferait demain. Tous et chacun peinaient à rétablir un sourire sur leur visage. Morosité, Mélancolie, Malheur. Les trois grandes Dames étaient en ville ! Mais c'est souvent dans le plus ardu des moments que naissent des alliances afin de s'en sortir. Les besoins de l'un comble celui de l'autre et vice versa.

C'est peut-être ce qui était arrivé entre la brunette et Arthur. Bien entendu, elle était comme toutes les demoiselles, elle savait reconnaitre un bon parti, un bel homme et célibataire de sursoit. Elle était loin d'être aveugle ! Mais bien qu'il disposait de toutes ses qualités, ce n'est pas ceux là qui avaient intéressé Jayzabelle mais bel et bien sa qualité d'écoute et son amitié. En lui elle avait trouvé le frère qu'elle n'avait jamais eu par sa complicité, le Père qui aurait dû la consoler ou bien le simple ami sachant lire dans ses larmes sans qu'elle ne prononça un seul mot. Il était pour elle un Tout !

Depuis plusieurs jours ils s'étaient rapprochés, consolant l'autre, l'écoutant, le conseillant du mieux de ses capacités. Ils avaient été là l'un pour l'autre. Lorsque l'on croit que l'on va tomber dans un gouffre sans fin, la main qui nous est tendue est souvent celle d'un sauveur. Pour elle, Arthur avec joué ce rôle. Elle avait besoin de lui. Peut-être qu'en retour lui aussi avait besoin d'elle. Elle n'aurait pu le dire mais égoïstement, elle n'était pas prête à ce séparer de celui qui était en train de devenir son meilleur ami ainsi que son Ange gardien.

Ils en avaient tous les deux assez de la tristesse qui trainait ici et là à Montpellier. On aurait dû le boulet sur la cheville d'un condamné. Ils s'étaient unis pour la contrer par un bel après-midi. Joignant l'utile à l'agréable, Arthur avait proposé qu'ils se rendent au lac et à la plage, lui, elle et sa fille qu'elle n'avait pas eu l'occasion de rencontrer encore. La demoiselle d'Alverny avait donc profité de sa matinée pour faire les étales du marché. Elle avait réuni quelques petites choses pour faire un encas quelque part mais aussi un petit présent pour la fillette. Acheteuse compulsive... sans enfant ni soeur ou frère, elle n'avait su résister en voyant une jolie poupée de chiffon avec des longs cheveux de blés. Elle avait si peu l'occasion de faire des cadeaux. Pourquoi pas... Elle l'avait prise sans réfléchir d'avantage et si la fille d'Arthur ne l'aimait pas, elle trouverait bien à l'offrir à une autre petite fille songea t'elle à ce moment là.

Lorsqu'elle eut fini, elle prit le chemin de la plage où elle pensait arriver la première. Elle pourrait ainsi rêvasser et profiter du soleil avant leurs arrivés. Il était encore tôt et l'heure du rendez-vous n'était pas encore afficher. Elle était enjouée de passer une journée au grand air et sans la solitude pour amie lui plaisait beaucoup. Les derniers jours à vouloir toujours être mesquine avec le Senher de Cordas l'avait exténuée. Il fallait la comprendre, de peur d'être blessée par ses sentiments insuffisant, elle tentait de lui faire du mal à lui. A savoir si elle y arrivait ou pas, elle en doutait. Toujours elle qui finissait étrangement en larmes dans cette histoire... Mais pas aujourd'hui ! Elle allait passé la journée avec son ami et sa fille.

L'astre diurne plombait chaudement bien que la température était clémente par le vent marin qui relativisait le tout. Parfait, voilà comment c'était et se serait ! Elle en était convaincue ! Rapidement, elle avait cheminée sans même s'en rendre compte trop songeuse pour faire attention. Le sable s'étendait presque infiniment devant elle. Quelques rochers pointaient à l'horizon pour éviter de prendre le paysage pour une poussière d'or infini. Le bruit ainsi que l'odeur de l'eau lui parvenait déjà. Le ressac était très calme pour l'heure. Les yeux sombres de la brunette scrutait l'horizon lorsqu'un détail retient son attention. Un homme longeait le sable là où les vagues viennent d’échouées tenant par la main une petite fille haute comme trois pommes. Cela ne pris pas longtemps à Jayzabelle pour deviner de qui il s'agissait. Arthur, les mèches de ses cheveux un peu frivoles, était déjà là. Elle les observa de loin, plantée au début de cette magnifique plage un panier à la main.

Ses yeux divaguèrent vers la petite puce, rousse, bouclée. Marchant depuis quelques temps par sa démarche assurée, la tête haute, elle était impressionnante tout de même. Il était plus qu'évident que dans ce couple Père/Fille, c'était elle qui menait la danse ! Mais pourrait-on en vouloir à ce père seul pour s'occuper de sa fille de ne savoir lui tenir tête ? Surement pas puisque indépendamment de sa situation, cette fillette était carrément adorable au visuel. Restait bien entendu son caractère mais on ne pouvait que s'y attacher aussitôt surtout si elle savait y faire pour vous faire fondre. Elle imaginait bien la petite faire des moues afin d'obtenir ce qu'elle désirait. Voilà que même pas à porter d'elle et la demoiselle d'Alverny était sous le charme. Lorsqu'Arthur leva les yeux vers elle, elle lui envoya un petit signe de la main doucement.

Elle savait qu'ils ne tarderaient surement pas à la rejoindre tout les deux mais elle se délecta de ce spectacle encore un moment, le sourire aux lèvres. Ils étaient vraiment beaux tous les deux. Et ce pauvre Arthur, se rendait-il compte qu'il avait ce qui comptait le plus malgré le fait qu'il courrait après une chimère ? Mais elle-même ne le faisait-elle pas ? Certes, elle ne serait pas celle qui lui jetterait la pierre, elle ne pouvait que comprendre ce qui l'accablait mais également le rendait plus vivant encore... sa souffrance. Elle lui avait dit quelques jours plutôt qu'elle l'aiderait, du mieux qu'elle pouvait pour qu'il sourit de nouveau un jour. Et en ce jour, elle avait bien l'intention de commencer à tenir cette promesse...

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Arthurcano
La veille avait été nouvelle journée difficile si ce n'est la plus lourde jamais vécue depuis celle du 13 juin.
Sur son visage devant ce miroir, il portait les traces d'une nuit sans sommeil, et de part et d'autres de ses joues les marques salées de larmes qu'il n'avait su arrêter pas même en pensant a cette idyllique journée de dimanche 9 septembre. Pourquoi pourquoi, il avait ruminait, s'était morfondu toute la sainte nuit...
Journée qui s'annonçait pourtant bien en ce début de soirée quand le comte donnait possibilité d'une liberté, d'une porte ouverte. C'était sans compter la suite et ce matin encore il se demandait bien ce qui avait pu la mettre tant en colère si ce n'est lui même... Soupire pourquoi n'arrivait il jamais à exaucer son propre voeu que de ne jamais la faire souffrir de sa volonté...
Un dernier regard au miroir et il s'habilla de ses vêtements dont il n'avait pas tant habitude que cela de porter préférant habituellement porter sa robe de bure mais parait-il que cela en est risible...

Âpreté, 7h sonnait a la cathédrale, il alla réveiller sa puce Lola qui dormait encore comme un bébé, il s'agenouilla au bord du lit posant sa main d'une caresse sur son tendre visage et lui murmura au creu de son oreille "ma puce il est l'or de se réveiller, ma puce il est l'or de se réveiller..."

Sa Lola, la petite rouquine enjouée, qui devait se demander ce pourquoi son père paraissait si triste si souvent... Il lui avait dit il y a quelques semaines... Mais trop jeune elle était pour pouvoir l'aider ce père meurtri... Elle aurait voulu lui dire "ouvre les yeux Ppa... Tu es si beau quand tu sourit... Quand tu donnes ton coeur pour un simple sourire.
Lola se frottait les yeux et murmurait "papa, ppa, suis fatigué encore".

Ensemble ils descendirent au bas de la taverne pour un petit déjeuner a deux. Ils devaient partir rejoindre Mev ce soir pour Uzes mais tout semblait remis en question pour une urgence capitale... A voir ce qu'il ferait car avant il devait la voire elle.

Il proposa à sa puce d'aller a la plage puis au Lac comme ils faisaient a Narbonne. Elle souri, trépigna et se rendirent main dans la main au dehors pour y respirer le grand air de ce sud qui faisait palpiter les narines des bonnes odeurs de Thym ou de Romarin.

Un détour par les étals du marché qui donnait faim à Arthur qui n'avait plus mangé depuis trois jours et perdait quelques forces chaque jour mais cela qui l'avait vu... Qui s'occuperait de lui un jour et pourrait donner à sa fille une famille ...

Sa fillotte et son presque fillot étaient la... En juillet dernier, si elle ne l'avait pas soutenu autant, sans doute aurait il abandonné son corps criant famine après sept jours de jeune... mais le Très Haut et la volonté d'une blondifillotte avait eu raison de la sienne de raison.

Soupire.... Sur les etals, ils prirent un peu de viande, de legumes et de fruits... Mais surtout une miche pain bien chaude dont l'effluve etait pire supplice tant cela tirailler l'estomac...

Le temps était venu d'aller a la plage et si a sa fille, il n'en avait rien dit, il espérait la retrouver... Oh non pas cette étoile "capitaine mon capitaine" mais sa protégée qu'il apprenait à connaître. Elle était éprise d'un homme qui ne pouvait apparemment lui offrir son souhait le plus cher... Et Arthur de même... Le destin les faisaient se rapprocher et de parler encore et encore, de vider ce que chacun portait en son coeur et qui les rendait si maussade... Pour mieux rebondir pour l'avenir...

Elle lui avait demande si elle était si peu avenante qu'un homme ne puisse l'aimer... Il lui avait répondu que la beauté ne résultait pas de l'apparence mais d'un tout... A son soupire inaudible, il compris qu'elle avait besoin de l'entendre mais comment réussir à lui dire vous êtes ravissante quand la plus brillante des étoiles lui apparaissait dans ses songes... Et pourtant il lui avait dit Ravissante vous êtes soyez en sure, un sourire timide et de commencer à discuter de longues heures.
Le temps avait défilé et quand elle lui avait dis je serai votre ange gardien... Ange gardien, il l'avait regardé d'un étrange sourire... Lui qui se croyait un ange gardien pour les autres... Deux bienveillant en ce bas monde, un sourire échangé.

Le chemin serpentait de ci de la... Il l'avait écoutée comme lui même l'avait fait. Elle lui avait confiée ses craintes comme il lui avait confié ses rêves sans jamais nommer cette etoile... Jayzabelle avait une écoute attentive et les mots pour soit consoler soit faire réagir. L'empathie était un dont et si,et si elle avait raison. Si partir était une solution... ou

La mer se profilait à l'horizon et il chassa ces songes pour reporter son attention sur sa puce qui du haut de ses petits centimètre ne pouvait encore la voir. Un arrêt, une prise forte et sur ses épaules la posa. A son sourire et son mot..."Ppa la mééé", il posa sur regard sur l'azur de cette mer... L'Azur... Quelques pas un regard qui quitte l'horizon pour se poser sur sa silhouette... Jayzabelle était venu et si elle lui avait presque fait promesse de l'aider, il s'était promis de l'aider à avancer également pour retrouver son désir... Une main levée qui s'adresse à eux... Lola qui trépignait... "Ppa regarde rgarde on nous fait signe" et la petite de s'agitait faisant tout autant de signes de la main... Pas discrète la petite mais si adorable en même temps. D'une main fermée sur le genou gauche de Lola pour la maintenir, il rendit un petit salut à Jay...

Pas à pas, sa silhouette se rapprocher et ...


Bonjorn Jay,

Vous êtes bien matinale que d'être déjà sur la plage.


Il lui montra Lola qu'il fit descendre de ses épaules.
Je vous présente ma puce Lola ma petite à moi.

Il porta Lola à bout de bras et on entendit "Smack... Bsour toi"
Comment allez vous Damoiselle Jay en cette belle matinée de fin d'été ? Si nous marchions le long de cette mer d'Azur pour aller rejoindre plus tard le lac de Montpellier ?
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Jayzabelle
Il y a de ses paysages ou images qui lorsqu'elles passent sous vos yeux n'ont pas besoin d'être examiner ou analyser longuement pour qu'elles gravent vos souvenirs. Une mer calme, un vent marin chaud, une plage de sable d'or, un homme décontracté portant une fillette sur ses épaules. Et rien qu'au sourire de cet enfant, pas très dur de comprendre qu'elle apprécie beaucoup la balade. Si seulement Arthur pouvait regardé l'espace d'un court instant cette même scène avec ses yeux à elle. Peut-être comprendrait-il que la vie lui a possiblement tout pris... toujours et encore s'acharnant sur lui. Le laissant parfois amer, parfois triste, parfois même anéanti. Mais elle lui a aussi laissé le plus beau des cadeaux. Un espoir, tout petit soit-il. S'il le couvait, lui donnait la chance de le voir s'épanouir, ce petit sursit deviendrait sa seule raison de vivre. Toute petite soit-elle, elle avait le pouvoir de ramener son père non seulement à la raison mais également à vivre pleinement. De cela, Jayzabelle en était convaincue. Il ne restait plus qu'à amener son ami à le voir du même oeil....Mais peut-être en est-il déjà conscient mais que son mal qui le rongeait était si intense que cela ne suffisait pas. A cette simple pensée, la brunette s'en trouva assombrit momentanément. Elle voulait l'aider, il ne méritait pas du moins à ce qu'elle en avait appris une telle souffrance constante. Seulement deux coeurs meurtris peuvent s'écouter mais peuvent-ils se sauver mutuellement l'un l'autre ? La réponse à cette question était encore à débattre dans sa petite tête.

A force de ruminer dans son esprit, elle n'avait pas eu conscience qu'Arthur et sa fille se tenaient devant elle maintenant. Elle leur sourit, sortant de sa torpeur songeuse.


Bonjour Arthur. Je ne dors plus très bien... donc aussi bien profiter de mes journées à peine les premières lueurs de l'aube.


De ses grandes abîmes sombres elle observa le geste qui amena la présentation de sa fille qui s'envola vers elle tel un papillon coloré. Jayzabelle resta surprise par le contact des lèvres minces et de la peau douce de l'enfant contre sa joue. Une petite prose au geste s'évanoui près de son oreille. La petite Lola venait de la troublée en un claquement de doigt. Voilà que sans même la connaitre, elle lui offrait sa gentillesse. C'était si facile d'être un enfant, jamais ne prendre garde à rien, ne se soucier que de nos envies primaires ou presque. L'innocence... voilà ce que les yeux immensément bleus de la petite rejetait sur elle. La demoiselle d'Alverny était déjà conquise de cette enfant. Le pouvoir d'un enfant était redoutable, à n'en pas douter !

Lorsque la petite se retrouva au sol ensuite, Jayzabelle se posa à genoux sur le sable afin d'être à sa hauteur... enfin presque. Elle était si petite la puce. Elle lui sourit pour la mettre à l'aise et lui parla d'un ton doux et rassurant.


Bonjour demoiselle Lola, je me prénomme Jayzabelle. J'ai un présent pour toi, tu veux voir ce que c'est ?

La gamine la regarda avec ses grands yeux bleus semblable à l'azur de la mer... on aurait presque pu s'y perdre tellement ils étaient beaux, bleus et si profonds. La rouquine hocha lentement la tête, un regard vers son père pour voir si elle pouvait et voyant qu'Arthur ne semblait pas s'objecter son attention retourna sur l'inconnue. Cette dernière fouilla dans le panier afin de sortir son présent pris au marché plutôt. Elle lui tendit la poupée blonde habillée d'une robe bleu minuit, puis finalement, toujours en souriant la ramena vers elle un court instant.

Tu en prendras soin n'est-ce pas ? Je suis certaine que tu vas faire une excellente amie pour elle. Faudra également lui trouver un nom. Si tu veux, nous pourrions le chercher ensemble.

Elle lui tendit de nouveau la poupée attendant qu'elle la prenne ou pas, c'était selon ses désirs. Elle sembla hésité un long moment. Pouvait-elle faire confiance à cette Dame ou pas ? Puis cessant de réfléchir tendit la petite main vers le cadeau rapidement de peur que celui-ci ne lui soit refusé d'un seul coup. Jayzabelle fut émerveillé de voir comment il était si facile de rendre quelqu'un si heureux... un enfant du moins en quelque instant. Pourquoi n'en est-il pas aussi aisé de faire avec les adultes ?

Elle se releva lentement, dépoussiéra sa robe jaune et sourit à Arthur qui lui proposait une balade sur la plage avant de prendre la route pour le lac. Elle accepta doucement tout en lui répondant à sa question.


Je vais bien, je vous remercie et vous même Vicomte ? Vous semblez ne pas avoir pris le repos nécessaire à cette journée, me tromperais-je ?

Elle n'était pas dupe, les cernes sous les yeux d'Arthur étaient violacées par le manque de sommeil, la solitude et le surplus de travail et tout cela en plus de ses tracas incessant. Peut-être qu'elle était trop jeune, qu'elle ne connaissait rien à la vie mais une chose était certaine, pour elle, personne ne méritait autant de douleur. Tout en prenant d'assaut la plage par leur pas à tous les trois, la rouquine collée contre son père examinait attentivement sa nouvelle meilleure amie. Jayzabelle continua de bavarder avec Arthur. Si elle pouvait lui laisser un court instant sans penser à tous ses soucis, elle n'aurait pas livré bataille pour des prunes. On ne gagne pas une guerre sans livrée plusieurs batailles avant.

Puisque nous sommes apparemment coincés ici tous plusieurs jours, qui va prendre soin de Lola dites-moi ? J'imagine que vous allez être contraint à une montagne de travail non ? Je... enfin si elle m'aime bien aujourd'hui... peut-être pourrais-je l'amener demain avec moi au marché. Cela me ferait un peu de compagnie... enfin, si vous êtes d'accord bien entendu Arthur ! Ainsi qu'elle... évidemment.
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Lola.




De bon matin, un tendre réveil comme son père savait les faire... Un murmure au réveil... Rester dans le lit et profiter de son regard paternel.
Trop souvent absent, chaque instant comptait d'avec lui ce Héros si mal aimé...

Une promenade à la plage... Un tour par les étals du marchés... Les senteurs de ces fruits cueillis mur chargés de sucre ensoleillé de ce Languedoc merveilleux... Du coin des boulangers, une la douce odeur qui faisait frétiller les narines de son papounet. chéri.. Un gros pain, il prenait... Dis donc vilain garçon, faim de loup aurais tu...
Sourire de coquine... Et regard de chien battu...
Une baguette il acheta et ... Sourire mutin... Lui donna un morceau de mie chaleureuse, de ce pain qui croustillait à chaque boucher croquante. Elle qui les aimait tant ces promenades avec lui son père ce Héros.

Elle aurait voulu savoir si avec Emma ils allaient mais ... Mais alors sur ses épaules il la prenait... Soupire et comme depuis trop longtemps, point de petite soeurette pour jouer mais une balade père et fille qui comme à chaque fois aimaient à se retrouver.

Sur le chemin se dandinait a chaque pas chaloupe que son père prenait comme un cheval trottant...

Sur le chemin serpentant, les suaves odeurs de lavandes et de pins parasols... Le temps des cigales finissait tant leur chant se faisait faible...

En haut de ce chemin, l'azur d'une mer elle entrevit... Et alors qu'ils avançaient une dame ou damoiselle, au lointain ,leur fit signe de la main.

Ne sachant quoi en penser, Lola s'agrippa aux oreilles de son père ce qui le fit grimacer un instant...
Une main sur son genou il posa, mais était ce seulement possible qu'il est galant rendez vous alors qu'elle espérait tant avoir son père pour elle toute seule...
De son innocence, cependant, elle rendit signe de la main à la dame et prise d'un petit rire à l’idée que peut être, tous les deux lui ferait faire des tours et des tours pour s'envoler dans les airs...

Son père la salua au lointain aussi, d'un geste amical et alors qu'ils arrivaient auprès de la damoiselle, il mis genou à terre et la déposa sur le sable encore tiède cette journée d'été.
Et qu'avant même elle puisse dire quoique ce soit, par la taille il la pris pour aller déposer un tendre bécot de jeune bébé sur la joue de la damoisella qu'elle lui déposa en souriant et tout bavouillant.

Son père la posant ensuite de nouveau au sol après avoir fait un tour dans les airs... Sourire et premier vol... Rire et un autres... Son père ce héros, se détacha un peu afin qu'il puisse à son tour lui donner le bonjour... Regard coquin, regard mutin, Lola observait les yeux de la dame et du père pour en percer le secret de cette amitié naissante. Mais trop dur......

La damoiselle posa à son tour un genou à terre pour lui tendre un présent. Un regard à son père implorant, un clignement des yeux et de presque sauter en rond tout en frappant des mains quand le présent elle accepta.
Au cou de la damoiselle, sauta la petite Lola ...

Mici dame zabelle... pour zette zolie poupée...

et de partir en chantonnant... Oh oh zolie poupée sur mon doigts coupée... oh oh zolie poupée tu me fais rêver...

Toute heureuse elle était que de pouvoir offrir à sa première poupée une petite soeur a jouer. A sa première poupée, seul souvenir de sa mère envolée comme son père disait souvent vers les étoiles adorées.

Un prénom a choisir ?
Euh pourriez mder Dame Zabelle à choisir un prénom pour zete poupée zolie ?

Toutes les deux comme complices, laissait filer les listes de prénoms, pis comme une certitude d'enfant, Lola pris la parole avec des yeux d'enfants, des yeux implorants et la fossette en sourire...
Damazeila, ze pourrais l'appeler comme vous : zabelle ?

Arthurcano
Arthur, un peu en retrait, un clin d'oeil à sa fille pour le présent accepter.
Jay avait donc ce talent également que de pouvoir donner une part d'elle même à une petite inconnue dont le regard en cet instant pétillait de mille feux.

Toutes deux a même hauteur, c'est a dire presque raz des pâquerettes... Arthur plia genou et à leur hauteur, d'un geste fraternel souffla sur la paupière droite de Jay afin que de faire s'enlever quelques grains de sable posaient là par la brise marine qui les enveloppait. D'un murmure a son oreille, un simple merci. Merci pour sa puce... Une esquisse de sourire...

Se relevant un peu, l'iode remplissant ses poumons, il les laisser toutes les deux partager cet instant qui au delà de tout était un de ces moments de vie à ne pas oublier. La réunion d'une petite fille et d'une amie qui se voulait être la meilleure. Une amie qui comme lui avait le coeur en peine et sinon meurtri complètement désolé... Si elle lui avait fait promesse d'être là en tout temps, il lui avait en retour promis de l'aider tant qu'il pu sur ce chemin difficile.

Etait-ce utopique ou bien possible ? Croire en l'Amour ou se laisser vider de sa substance espérant le retour de chimères ? Il n'avait guère de réponses à cela si ce n'est les enseignements théologique et ce bien le plus précieux qui nous fut donné par le Très Haut : le sens de la Vie...
Le sens de la Vie qui au delà d'aimer un être cher jusqu'à en perdre la raison, commençait par ce simple instant où les yeux d'une petite fille rencontraient ceux d'une plus grande amie. L'effet d'une poupée offerte avec sourire réciproque était beau à voir.

Arthur reporta son attention sur l'Azur de cette mer, sur les pins parasols qui bordaient la plage, de ses villageois qui venaient prendre marche certains mains dans la mains, d'autres pour simplement venir s'asseoir dans le sable... Et si le sens de la Vie commençait par ici, sans doute fallait il Croire que les plus belles choses qui peuvent vous emplir le coeur de joie se trouvent à porter de main...

Y croire et se laisser porter... Y croire et se donner... Y croire et vaincre ses peurs... Tout cela était bien compliqué pour le coeur des adultes alors qu'au regard de sa fille, un simple élan naturel et sans arrières pensées suffisait à égayer un peu sinon son coeur au moins d'illuminer son visage d'un sourire aussi bref soit il... Le combat commençait entre celui qu'il nommait l'Ange Déchu et cet Ange Gardien qu'il était au mieux de sa forme...

Lola jouait déjà avec sa poupée d'un regard aussi bleu que le sien propre. Vicomte... Hein quoi comment... Ah oui c'est moi ca...

Damoisella, il me semble de mon devoir de vous avertir que vous me semblez tomber sous le charme d'une petite rouquine.

Un sourire comme il n'avait eu depuis longtemps et que de répondre à sa requête première.

Du repos nécessaire, je n'en prends que trop peu Jay la faute à mes inquiétudes plus que dans le travail du quotidien fort trop chargé.
Souvent je me dis làche ceci ou cela mais je n'arrive jamais à me défaire de ce besoin à assouvir que d'oeuvrer sans relâche...

Un soupire se rendant compte combien cela pouvait être idiot car à s'enfermer dans un bureau comme dans une tour d'ivoire, il passait à côté d'autres choses plus importantes. Le temps viendrait il que de laisser aux autres le travail et le service pour un si grand comté ?
Fatigué il était , lui l'infatiguable ? Oui et à bien y regarder presque squelettique il était, à ne plus manger et ne plus dormir le risque chaque jour était grand de tomber malade... Vivre ou Mourir combien de fois s'était il laissé en porter à ce rêve ou cauchemard, combien de prières adressées pour que cesse celle-ci...

Il regarda Jay de profil et à la regarder, il cherchait comment l'aider comment lui faire comprendre ce qu'un Homme pouvait ressentir sans parfois l'oser. Comment un homme pouvait être parfois bête comme un dindon le jour J et le plus merveilleux des hommes le lendemain. Qui a dit Nan c'est complexe et ca ne sert à rien un Homme ? Une petite voix sans doute que le lui rappelait au fond de son esprit...

Son sourire tomba quand elle lui dit qu'elle restait plusieurs jours là ou au réveil il appris devoir partir pour Uzes afin d'accompagner sa fillotte et mettre en sécurité une somme conséquente d'un héritage. Il reviendrait vite et avant son départ mais ... Pff...

Jay, je serai honoré si vous acceptiez d'emmener Lola avec vous au marché.

Une main posée dans les cheveux de sa poupée chérie.
Quand dis tu ?

Lola semblait ravi et trépignait d'avance...
Et bien voyait comme elle semble ravi... Mais....

Arthur fort désemparé...
J'aurai un autre service pourriez vous la garder avec vous quelques jours et me donner de ses nouvelles ? Le temps que je me rende à Uzes ce demain pour aider ma fillotte à transporter quelques biens et que je puisse revenir dans les meilleurs délais dussai je chevaucher à travers les paysages du Haut Languedoc.

La était sa confiance que d'oser lui confier la garde de sa petite qu'il savait mieux en sécurité avec Jay qu'elle pourrait presque nommer tata Jay...

Les pas se faisaient tout au long de ce discours et de ses échanges, la petite jouait et courrait dans le sable sa poupée à la main lui racontant moult histoire comme celle de cette princesse enfermée tout en haut d'une tour et qui fut libérée par la force invisible d'un amour éternel.

En lui le combat commençait pour la survie de son coeur éteint, pour elle trouver les mots pour lui expliquer qu'un homme parfois n'ose s'engager pour différentes raisons... Une histoire difficile, une raison qui ne se voulait lâcher prise... Le coeur a ses raisons que la raison ignore mais quand la raison prends le dessus, peut de chance peut avoir ce coeur de battre à l'unisson d'un autre...

Les pas les menés et le chemin du lac se rapprochait... Accepterez t elle de garder Lola...

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Jayzabelle
La petite semblait avoir adopté la poupée assez rapidement et la faisait volée à ses cotés. D'un timbre enfantin, bafouillée de remerciement Lola chantonnait. Lentement, sans aucun empressement, l'homme, la femme et l'enfant marchait sur cette plage loin de chez eux. Jayzabelle aimait beaucoup la Capitale mais il fallait reconnaitre qu'elle ne se sentait chez elle qu'à Narbonne et le fait d'être aussi longtemps loin de chez elle avait toujours l'effet de l'indisposée. Heureusement, son ami avait su lui changer les idées et elle se sentait bien avec eux.

Elle fût surprise lorsque la petite s'arrêta nettement de jouer pour tenter de trouver un prénom à sa nouvelle meilleure amie. La brunette prit le temps de s'assoir un petit instant sur un des rochers faisant mine à Lola de venir auprès d'elle.


Mais bien entendu, nous allons trouvé quelque chose qui lui sied. Que penses-tu d'Émilie ? Rose ? Blanche ?

La petite fit rapidement non de la tête mais ne découragea pas Jayzabelle pour autant. Arthur n'avait pas pu prendre part à la conversation, les deux filles se donnant prénom mutuellement jusqu'à ce que la mignonne petite rouquine suggère son propre prénom en un diminutif plutôt adorable.

Zabelle dis-tu ? Pourquoi pas, je crois que ça lui irait comme un gant. Tu es certaine de bien aimé ce prénom pour ta poupée ? Moi j'aime beaucoup mais tu dois être certaine... certaine... tu ne pourras le changer après. Va pour Zabelle alors ?

La petite semblait réfléchir, trouvant surement que c'était une très lourde décision à prendre. Après tout, un prénom c'était pour la vie ! Méritait-elle autant d'honneur ? Elle leva donc les yeux pour tenter de croiser le regard du père mais celui là songeur, le regard absent sur la mer. Il pensait à elle, elle le savait. Il ne pouvait s'en empêcher. Elle devait être sa belladone. Jayzabelle avec beaucoup de peine pour lui, tenterait de le sevrer de ce besoin d'elle à tout prix mais se laisserait-il simplement faire ? Elle en doutait un peu. Et peut-être que finalement, ce n'était pas la chose à faire. Ce qu'elle voulait seulement, c'est que son ami ne soit plus aussi triste... ardu comme tâche mais elle tenterait au moins.

Finalement il revient à lui, voyant son regard et son sourire auprès de Lola qui réfléchissait toujours, il lui dit qu'elle était en train de tomber sous le charme d'une petite rouquine espiègle.


Clairement même j'oserais dire... Votre faute mon cher ami... votre faute bien entendu !

Elle ria tout doucement. Mais lorsqu'Arthur lui même se mit à sourire, elle ne pu s'empêcher de lui faire la remarque sur son manque de sommeil. Il lui dit ne pouvait se départir de ses tâches, qu'il le devrait mais s'en sentait incapable. Elle aurait bien pu le sermonner mais à quoi bon ? Il ne l'écouterait sans doute pas. Elle se contenterait de veiller à ce qu'il se repose. Être un bon ami c'est savoir aider sans juger. Et c'est bien ce qu'elle voulait affiner avec Arthur.

Soit mais faites moi la promesse de vous reposez un peu les jours à venir tout de même...

C'est après celui que l'idée lui vient de prendre Lola avec elle pour ne balade. Non seulement cela lui plairait de passer du temps avec cet enfant adorable mais également, cela permettrait à Arthur de laisser un soucis de moins. En regard à la petite qui semblait avoir pris sa décision sur son prénom ou tout simplement oublié qu'elle était en grande réflexion à ce sujet. Sa mère devait être très belle. La demoiselle d'Alverny se l'imaginait avec de grands yeux de couleurs très pâles, de long cheveux bouclés et roux comme le feu avec des lueurs de soleil permanent dedans. Des lèvres charnues et un sourire mutin. Oui, elle devait être comme cela.... Sa fille ressemblerait à cela. Elle serait très belle tout comme sa maman l'avait été. Enfin, du moins se l'imaginait-elle ainsi.

Arthur la sortie de sa rêverie lorsqu'il accepta qu'elle prenne Lola avec elle pour la journée de demain. La petite sautait dans tous les sens auprès d'eux. Elle semblait rejoindre l'avis de son père et cela ne fit qu'enchanter encore plus Jayzabelle. Elle se releva de sa pierre de repos, un grand sourire niché sur ses lèvres.


Vous m'en voyez ravie petite demoiselle. Je compte bien visiter toutes les étalages de robes. Cela te dirait ? On pourrait même regarder pour acheter la même tenue que toi à ta poupée. Des jumelles, se serait bien non ?

Si Lola avait été contente de passé la journée avec elle demain, avec l'agenda qu'elle venait de leur faire, la petite trépignait complètement ce qui la fit rire de nouveau. Mais devant le visage grave et confus d'Arthur elle repris aussitôt du sérieux.


Qu'y a t'il ? Vous allez bien Arthur ?

Aussitôt elle s'inquiéta de sa santé. Très mauvaise infirmière, il n'avait pas intérêt à avoir un malaise. Mais non, il lui expliqua son problème doucement et elle vit bien son désarrois. Elle se fit vite rassurée heureusement. Elle se retient de sourire un court instant pour le mettre peut-être un peu plus mal à l'aise exprès mais finalement céda de bon coeur.

Mais j'en serais enchantée. Vraiment ! Je ne pouvais demander mieux pour ses prochains jours. Ce n'est pas moi qui vous rend service mais vous. Je ne serais pas seule cela dit, je vous préviens... elle risque d'avoir pris quelques kg à votre retour... je compte bien nous gaver de sucreries...

Elle fit un clin d'oeil à Lola qui criait sa joie aussitôt. La petite n'avait pas perdu un brin de la discussion et semblait tout a fait d'accord avec la suite des évènements. Elles auraient pu ne pas s'aimer toutes les deux mais cela semblait plutôt bien allé et Jay en était ravie. Être parent devait être quelque chose de vraiment magnifique. Un jour elle aurait surement cette possibilité mais pour le moment, elle pouvait toujours passé sa fibre maternelle sur une enfant charmante et adorable.

Je vous promet bien entendu d'en prendre soin. Vous me laisserais vos recommandations. Nous vous écrirons tous les jours. Qu'en dis-tu Lola ? On écrira à ton papa ?

Elle fit signe de son joli minois, les petites mèches rousses s'envolant au même moment pour revenir prendre leur place initiale tout contre sa joue. Comment ne pas tomber amoureuse de quelque chose d'aussi beau qu'un enfant ! Tout cela arrivait à point, cela lui permettrait d'oublier tous les tournis et les mésententes avec le Senher de Cordas qui en venait à lui donner la migraine. Elle se fit la promesse que pour les prochains jours à venir, elle ne serait disponible que pour cette fillette.
_________________
Lola.




Ses petits yeux suivaient le regard de zabelle et de son papounet, passant de l'un a l'autre, se mordant un peu les levres, se dandinant d'un pied a l'autre...

Allez ppa dis oui .... Quoi... La zabelle, elle a une trop chouette idee pis avec ma zabelle on est trop contente... Allez Ppa dis oui euhhhh...

Arthur, lui passait son regard de Jay, en qui il s'était découvert une amie, la confidente d'un soir, une amie pour toujours ? Elle le lui avait dis sans promesse mais elle était entrée dans sa vie comme un rayon de soleil qui aurait percé un ciel voilé... Sourire... Voilé...
En tout cas, fort sombre tout comme l'était son âme qu se reflétait habituellement dans son regard, regard qui passait de l'une à l'autre...
Jay lui demandait de lui confier sa fille et lui... Il savait que ... Soupire...

Alors, il lui donna son accord et presque hésitant de la peur sourde qu'elle n’accède a sa requête, il lui avait demandé si elle pourrait en sus garder sa fille jusque son retour d'Uzès où il se rendait pour permettre à sa fillotte d'accoucher en ses terres, et non comme semblait le croire une brunette par une volonté de l'abandonnée... Haussement d'épaule à cette idée bien sombre après un cadeau si pure... La suite et la réponse? Elle avait presque fusée, bien que dans les yeux de Jay, il avait cru percevoir une lueur de coquinerie... La réponse fut elle attendu... Oui... Combien de fois il avait espéré l'entendre ce Oui... Et combien de fois, il taisait sa peine... Faut-il donc être ainsi aveugle par l'amour pour ne pas se rendre compte de... Stop ne penses pas à ça.... Son esprit se fermait à cette hypothèse...

Un oui, deux oui et c'est Lola qui venait de se mettre à sautiller de partout puis qui prenait une main de zabelle et une autre de son père, de les entrainer dans une ronde au bord de l'eau.
Lola toute heureuse, une dame devenue amie et qui... Han était seulement la seconde dame à lui faire un petit cadeau d'une bien jolie poupée...
Son papounet lui parlait souvent de sa maman, de celle qui ensuite lui avait fait découvrir l'art de la poésie et de la simple gentillesse qui se donne sans attendre... Mais lui avait elle prévenu, méfie toi jolie coeur tendre car certains te feront souffrir au point de pouvoir te détruire, soit bon mais pas c...

Et la elle aurait voulu lui dire tu sais ppa quand on aime on se retient pas, comme nous les enfants, ...
Mais c'est dans la ronde qu'elle continua cette petite puce de les entrainer à bout de souffle, et elle de continuer de sourire et rire....

Direction du lac, promenade à trois main dans la main, Lola souriait toute heureuse... Pfiou papa, faudrait que t’arrête de travailler quand même de temps en temps pour s'occuper de moy et de nous... Enfin pour que tu puisses vivre et non finir miteux et usé dans le fond d'un bureau... Ouvre les yeux, la Vie c'est cela pensait telle en montrant la mer, le chemin du Lac, les paysans, les fleurs et les champs... La Vie... toi qui en enseigne le Sens, réouvre les yeux ....

Quand à maintenant, elle aurait presque voulu dire... En fait non, elle le dit...
Papa tu t'en vas quand qu'on puisse allez avec Zabelle manger plein de bonnes choses...

Un enfant ca ne dit que la vérité alors...
Pis l'est trop zentille Zabelle, alors tu vas à Zes mais tu ramènes ton popotin fissa... Fin pas trop fissa non plus qu'on voye les robeuh.

Jayzabelle
Sa main avait été jointe de celle de Lola, la deuxième de cette dernière son père qui tenait également la nouvelle Zabelle et une ronde s'était entamée. C'était si simple de faire rire un enfant. Il suffisait de presque rien et un éclat cristallin s'échappait alors de leur lèvre, franc, honnête et pur. Elle savait que plus elle côtoierait cette rouquine, plus elle en serait sous le charme. Sa raison lui disait de prendre garde, de ne pas trop s'attacher puisqu'elle, la brunette, était trop souvent déçue. Si cela se trouvait, elle s'attacherait tout autant à la fillette qu'au père amicalement et ils finiraient par déménager à l'autre bout du pays. Jayzabelle avait eu tôt fait de comprendre que dans la vie, rien n'est jamais acquis et qu'avant de faire confiance, il faut savoir connaitre. Jusqu'à maintenant, la seule personne ayant faillit à cette ultime barrière de confiance était Arthur. Sa convenance envers elle, sa bienveillance et son amitié avait fait fondre tous les remparts qu'elle exigeaient pour les autres. Regretterait-elle ses choix vis à vis de cette personne qui prenait de plus en plus de place dans son existence ? L'avenir le lui dirait bien assez tôt.

A avoir tournée ainsi, la rotonde s'achevant, elle n'en fut pas mécontente. Bien qu'elle aimait s'amuser, elle avait perdu quelque peu l'habitude de tourner ainsi et la nausée la surprenait quelque peu. Elle reprit son souffle, les mains sur les genoux, sourire aux lèvres ainsi que rougeurs aux joues par l'effort de l'amusement. Elle les regardait tout les deux et elle entendit Lola demander à son père s'il partait... maintenant ! Jayzabelle éclata d'un rire franc, regarda ensuite Arthur et lui rétorqua.


Je crois que c'est l'heure de rentrer faire vos valises Vicomte et de ne laisse Lola avant le départ On dirait qu'on s’impatiente... . Vous savez où me joindre n'est-ce pas ?

Le sourire sur ses lèvres s'élargit lorsqu'elle entend la petite dire qu'elle est gentille et que son père doit partir rapidement pour revenir rapidement... quoique pas trop non plus.

Tu es adorable aussi petit ange. Et ton papa fera très rapidement mais pas plus vite que son cheval. Cela nous donnera tout le temps nécessaire pour faire ce que nous voulons faire !

Elle lui claqua un petit clin d'oeil complice comme elle en avait souvent l'habitude avec les gens qu'elle appréciait.

Tu rentres avec ton papa et on se rejoins à mon auberge où tu dormiras avec moi les prochains jours. Et dès demain, je te promet des belles activités ! Va vite, pour qu'on se retrouve plus vite encore... comme tu dis si bien... fissa !

Elle lui déposa un tendre baiser contre le front et sourit ensuite à Arthur qui écourtait leur promenade pour des raisons qu'elle comprenait fort bien. Et puis la tournure lui allait tout aussi bien. Elle aurait un membre de cette famille pour elle seule pendant quelques jours. Que demander de plus ? ....Elle les salua doucement tandis qu'ils partaient dans la direction opposée à celle qu'elle prit afin d'aller faire préparer d'autres oreillés dans la chambre pour une toute petite personne de plus. C'est l'aubergiste qui allait être content du surplus de travail....
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Isora
Isora avait décidé de revenir en ce lieu, il y avait bien longtemps, le lac ne l'inspirant pas vraiment, et puis un petit tour pour compléter sa collection de souvenirs, elle regardait sur le sable au cas où elle trouverait quelques précieux coquillages de plus. Elle n'arrivait pas à écrire, pas un mot…..n’avait été encore déposé sur le joli vélin trouvé par Isora sur le stand du marchant de Montpellier. Elle l’avait pourtant choisi avec soin, agrémenté de quelques dessins délicats. Mais sa plume était restée sage, comme inerte. Alors en venant ici peut être l'inspiration viendrait toute seule, tout en marchant elle regardait sa jolie plume rangée dans son panier. Ne pouvait-elle pas écrire toute seule ? Elle soupira, elle finirait bien par y arriver. D’autres nouvelles de Tonnerre, de sa maison, son jardin, ses fleurs : plus de volets bleus, plus rien : tout était parti en poussière….. plus rien du tout, tous ses souvenirs, Kristo, Tom, Antoine, Camille, Gilou, Titou, Cam, Fantou……

Le Languedoc, la mer sans doute cela lui manquerait un peu, mais elle pensait à l’hiver qui allait arriver. Oui notre Bourguignonne n’était pas en retard, elle pensait déjà à cet hiver ! Et bien oui elle avait sa petite idée en tête. Elle adorait la neige, elle pensa avec joie aux promenades qu’elle ferait de nouveau dans la campagne qu’elles soient en Tonnerre ou ailleurs. Peu importe où elle serait, elle faisait son stock de boules de neige et elle avait bien l’intention d’en envoyer à tous ses amis, surtout à trois d'entre eux, voilà qui l’amusait depuis quelques jours et elle les empilait les unes sur les autres. Pourrait-elle viser ? Et bien oui dans le nez, l’oreille c’était bien plus amusant ! Il allait falloir être patiente, la neige était loin de pointer le bout de son nez ! Toujours voir en avant, prévoir pour plus tard….Elle ne voulait surtout pas penser aux différents évènements qui se profilaient à l'horizon et qui occupaient déjà suffisamment ses pensées durant le reste de la journée, alors......
Dans l’immédiat chasse aux souvenirs et aux mots absents pour son écrire à son amie. Pour le reste il sera bien assez tôt demain. . et Isora chantonne dehors la neige ne cesse de tomber, il ne manque que toi pour oublier, je rêve au sable et à la mer.
Klorysse
Une belle après midi automnale... un léger vent iodé chatouilla le nez de Klo qui était à la fenêtre de la chambre d’hôtel dans laquelle ils séjournaient.
Elle attendait que les heures passent ... et dieu sait si elles étaient lentes, pour emmener Harm à la plage. La veille il en avait émis l'idée. Il n'était encore jamais allé sur la plage il lui avait dit.
Enfin il rentra de son travail, elle l'accueillit d'un baiser amoureux, le laissa manger un peu puis lui prit la main en lui souriant.

-Harm...Ce serait bien que nous profitions de cette journée ensoleillée pour aller à la plage comme vous le souhaitiez hier. Aujourd'hui je suis libre alors je vous y emmène.

Elle ne lui laissa pas le temps de répondre que déjà elle le tirait par la main sortant de la chambre, dévalant les escaliers et furent dehors rapidement.
Quelques rues après ils aperçurent la plage, la mer. Le vent faisait voler ses cheveux qu'elle laissait libre car il aimait qu'elle les laisse tombant sur son dos.
Elle s'arrêta et le regarda en tenant ses cheveux et lui sourit doucement.


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